[Gage] What the F*ck ? & les italiens ont la dent dure

Ce message a été posté Dim 31 Aoû - 15:11

« Il vente, il vente Teacher ! Rentre bien tes petits moutons ~ Alors comment trouvez-vous ma chanson professeur ?? J’ai changé les paroles rien que pour vous !»

Fit un imbécile qui était en train de marcher dans la rue avec un pansement sur la joue ! Faut dire que Frozen n’y était vraiment pas allée de mains mortes avec lui !! A peine revenu du Colisée et, voilà qu’il se prenant une glace en pleine figure. Pas les glaces bien fruitées et froides, délicieuses au palet non là, c’était une énorme glace bien lourde et coupante !! Mais, étrangement il était surexcité ce soir vraiment !!! Il sortait avec ses compagnons de chambre et se faisait passer pour le jumeau du confrère de Miss Kaede. Et évidemment, pour que sa couverture ne tombe pas à l’eau.. Le jeune homme s’était évidemment à user de ses charmes en chantant des chansons idiotes. Ce soir, il avait eu envie de manger à l’extérieur avec ses colocataires de chambre. Enfin, ce n’était peut-être pas le moment le mieux choisis quand ce fut une énorme bourrasque de vent qui les accueillit à la sortie et que le pan de la robe du professeur s’était soulevé. Dans ses yeux, il n’était pas difficile d’imaginer des coeurs apparaitrent dans ses iris avec pleins d’étoile et de siffloter :

«Vous possédez une très mignonne petite culotte qui correspond bien à votre charme ! Le soutif est-il assorti ?»

On pourrait presque voir de la bave commençait à glisser sur le coin de ses lèvres. Un pervers lui ? Il est tout à la fois. Nous ne savons pas qui il est vraiment mais, évidemment.. Ce ne serait pas étonnant qu’il se retrouve tôt ou tard avec une jolie marque de doigts sur le visage enfin.. C’est ce que cela laisse à supposer. Mais, revenons à un peu plus tôt. Comment est-il arrivé à l’exploit de les faire sortir de leur chambre d’hôtel et qu’ils acceptent de manger à ses côtés ? Hahaha..

Petit retour en arrière

Cho Yun s’ennuyait.. Il avait failli mourir et là, il se mourrait sur son lit tout seul.. Sans jouets avec qui s’amusait. Quelle triste vie ne trouvez-vous pas ? Il n’y avait même pas son Sousuke.. Le Seul homme qui devait être capable de le supporter sur cette terre. Et puis, ses colocataires étaient rentrés dans la chambre l’un après l’autre.. Et c’est là qu’il mit son plan à exécution. Ayant plutôt la flemme de chercher des jouets, ne voulant pas croiser son adorable et glaciale « fiancée », le jeune homme finit par dire :

«Ne ne ne ça vous dit de faire plus amples connaissances dans un restaurant ?»

Un vent.. Il serait très facile d’imaginer même une feuille volée… Il essaya plusieurs tentatives polies mais, aucunes ne semblaient vouloir marcher.. Comment osaient-ils tous lui foutre un vent ! A lui.. Le mignon petit Yunnie hein ??? Très bien ils l’auraient tous voulus ! Sans attendre, il avait fait glisser la baie vitrée de la chambre d’hôtel pour commençait à enjamber le muret du balcon !

«Je sais que je ne suis pas le meilleur des hommes !! Je suis un faible homme qui ne peut jamais dire non à sa fiancée !! Quel Monde cruel !! Personne ne m’aime !! Très bien je n’ai plus qu’à mourir !! Mes deux colocataires ne veulent pas manger avec moi !! Qu’est-ce que j’ai fais pour attiser autant de haine hein ? Bouhouhou.. Dîtes à mon petit frère que je l’aime !»

Oui, oui il s’était mis à crier et même à pleurer à chaudes larmes pendant que son discours, il l’avait tenu tel un dramaturge digne de ce nom. Des fenêtres, des balcons qui glissaient pour s’ouvrir pouvaient se faire entendre, comme des murmures.. Et le pire est qu’il se balançait vraiment en arrière..

[Fin du Flashback]

Il en rigolait intérieurement. Comme vous pouvez le voir son petit cirque avait fait de l’effet, il était redescendu avec un grand sourire en disant au combien il les aimait et avait même crié à l’attention du « public » que tout allait bien car, les trois d’entre-eux allaient manger dans un restaurant.. Restaurant qui n’était pas loin… Ceci n’était que le début.. Un début qui semblait avoir bien commencé vous ne trouvez pas ?

Ce message a été posté Mer 3 Sep - 1:42

Tenue ▬ Des emmerdes, des emmerdes et toujours des emmerdes. Depuis que je suis arrivé ici rien n'est vraiment un long fleuve tranquille si vous voulez mon avis. Expériences après expériences, j’ai l’impression de m’enterrer de plus en plus dans un trou qui se creuse tout seul autour de moi. Pour l'instant j'étais partie faire un tour, j’avoue que j’avais vraiment mal au crâne et que je ne voulais pas que mes camarades de chambre découvrent mes problèmes de santé, donc dès que je sentais que cela empirer je sortais pour ne pas entendre la voix instoppable du chinois et entre autres qu’on balance je ne sais où que l’acteur Yoon Baek Ho est... malade ? Bref, je prenais simplement mes précautions.

Après quelques heures à prendre l’air sous un vent assez fort, d’ailleurs ma casquette s’était envolé et coincé sur une branche d’arbre. Imaginer un petit coréen pas au mieux de sa forme essayer de grimper à un arbre sans se faire remarquer... Cet idiot, c’est moi. Mais laissons cette partie de l’histoire peu glorieuse derrière, pour l’instant j’avais simplement envie de rentrer, manger un truc et m’endormir. Je commençais à désespérer sincèrement et par la même occasion je passé devant la chambre où logé Jin Joo, je me demande si elle va bien... Mais je ne me vois pas taper à sa porte sans raison valable, alors je repasserais plus tard. Une fois dans ma chambre je vois le Chinois qui propose une sortie en ville, un restaurant pour faire connaissance ? J’ai faim... Mais je ne suis pas vraiment chaud pour l’accompagner en toute honnêteté. Du coup je soupire sans répondre et me jette sur mon lit, mettant le coussin sur ma tête, essayant de m’offrir un peu de frais sur mon front qui me semble bruler de l’intérieur.

Par la suite j’ignore un peu ce qu’il s'est passé, je m’étais presque endormi lorsqu’un bruit étrange me fit me relever pour apercevoir cet imbécile de Cho Yun entrain de se balancer par la fenêtre en criant au suicide. Sérieusement... Il n’arrête jamais ? J’ai l’impression d’avoir droit à une scène identique tous les jours, si je l’écoute il meurt toutes les 24 heures, il est puissant ce mec. Je soupire de nouveau en posant la paume de la main sur mon front totalement blasé. Me levant je m’approche de la fenêtre en regardant le professeur qui partage cette chambre.

« On le pousse ? » Quoi, j’ai des tendances sadiques ? Non mais au moins après il meurt une bonne fois pour toutes et on en parle plus vous ne pensez pas ? Mais malheureusement trop de personnes aux fenêtres pour faire un acte aussi flagrant devant eux. Je m’approche encore plus en le regardant, lançant un regard désespéré, c’est à ce demandé qui est le plus vieux de nous deux...

« Bon arrête tes conneries le Chinois, remonte. J’ai faim, je vais t’accompagner au restaurant, mais s'il arrive une seule couille... Tu vas me le payer. » Je lui tourne le dos pour aller me changer sans aucune crainte pour lui, ce n’est pas comme si j’étais du genre à croire à ses tendances suicidaires ou à tomber dans son piège. Si j’étais aussi naïf ça se saurait... Au final nous voilà à marcher tous les trois en direction du restaurant, je ne sais pas encore ce qui nous attend comme couille, mais sincèrement... Je doute que les emmerdes s’arrêtent en si bon chemin, surtout avec ce mec à côté de moi, je n'ai pas confiance.

Ce message a été posté Mer 10 Sep - 16:23

Kaede en avait raz-le bol… Elle se demandait bien ce qu’elle avait bien pu commettre dans une vie antérieur pour avoir hérité d’un compagnon de chambre aussi insupportable ! Elle qui voulait des vacances pour profiter de trouver l’amour, elle venait d’être complètement désillusionnée avec un abruti pareil.. Et, son sang se glaça quand il mentionna sa petite culotte ou elle se mit à rougir et agrippa fermement le pan de sa jupe avant de finalement..

BAFF

« PERVERS !!! Dépêchons-nous d’entrer dans ce restaurant ! Qu’on en finisse le plus rapidement possible !!»

Quelle femme !! Une main sur la joue, il semblait complètement choqué par cette gifle dont les traces de doigts étaient visibles à l’œil nu.. Et voilà qu’il la vit s’éloigner pour entrer dans un restaurant Italien… En même temps… Que pouvait-il espérer d’autre hein ? Un restaurant chinois peut-être ? En attendant il se retourna vers le deuxième homme de la petite équipe pour le supplier :

«I’m HUUUUUUUUUUUUUUURT !!! Tu ne veux pas me faire un petit bisou sur la joue !! Regarde comme cette lionne m’a fait mal !! Hé ? Je te parle toi !! Non mais, ne m’abandonnez pas tous les deux !!»

Quels sans cœurs !! Comment pouvaient-ils le laisser là tout seul alors que, c’était lui l’instigateur de cette sortie au restaurant improvisée ? Il se sentait un peu seul au monde mais, se reprit très rapidement. Ils n’étaient pas marrants, peut-être qu’ils devraient s’inscrire à l’école du Cirque non ? En tout cas, il ne resta pas trop longtemps esseulé puisque il se mit à les courser et rentra à son tour dans le restaurant. Ah vraiment… Cette femme n’avait pas si bon goût que ça niveau restaurant !!! Yunnie n’hésita cependant pas à leur demander :

«Dîtes-vous ne voulez pas plutôt qu’on mange Thaï ?»

Encore une fois, personne ne l’écouta et c’est Kaede qui prit les commandes pour demander une table mais, son italien semblait inexistant. Peut-être devrait-il mettre ses talents à son service ? Bien que cet énergumène gonfla ses joues et suivit tout ce "joyeux" petit groupe. Il pouvait malgré tout, s’estimer heureux de se retrouver en face de l’enseignante. Ce qui, lui fit rapidement regagner le sourire

«Ah que vous êtes mignonne en colère !! J’ai l’impression que nous sommes en couple.. Et si on faisait plus amples connaissances après ? Pour vous remercier de m’offrir une si belle vision grâce à votre décolleté ~ Ne vous inquiétez je ne suis pas difficile au niveau de la poitrine même si la vôtre est…»

Un cri se fit entendre…. Elle venait de lui écraser le pied avec un de ses talons… Des têtes tournées… Le Chinois dénommé Sun Da Ying était en train de maudire cette femme et l’imaginer attachée telle une brochette de viande… Il n’écouta même pas ce qui se dit… On répondit même pour lui qu’il allait parfaitement bien alors qu’il avait le front contre la table… Pourquoi le Monde était –il cruel avec lui hein ? En attendant, il se reprit bien vite et offrit un sourire crispé qui se transforma en un sourire enjoliveur quand il vit une charmante serveuse aux formes plutôt généreuses…

«Bella pouvez-vous me servir un cocktail sans alcool ? Et en même temps votre numéro de téléphone..»

Et le tout en Italien !! Un sourire et un regard charmeurs… Il vit la belle Julietta se mettre à rougir avant de repartir.. Il ignora complètement ces deux partenaires de la soirée, il força même le gamin à changer de place avec lui pour le mettre en face de la sorcière. En effet, il venait de trouver une fille tout à fait à son goût. Le menton tenant dans la paume de sa main, un léger filet de bave s'écoula sur son menton. Il s’était même penché pour regard l’arrondi de ses fesses !!! Se frottant les mains il s’adressa aux compagnons de chambre :

«Je sens que cette soirée va être pour moi !! Et gamin.. Tu ne la trouve pas exquise ? Tu veux aussi que je te branche un coup ? !! Tu devrais décompresser et t’amuser aussi… Ne me dis pas qu’aucune ne te fait envie.. Que tu n’as jamais désiré une femme pour toi ?»

Vient-il d’oublier qu’il y avait aussi une présence féminine à table ? Il semblerait bien… Une vengeance personnelle, cette femme l’a maltraité alors, il est normal qu’il oublie un peu cette dernière et essaie d’aller à la recherche de douceur. Quand elle revint vers eux avec les commandes, il se mit à glisser quelques mots doux en Italien qui firent rire cette serveuse.. Cette dernière se mit à faire les yeux doux à Baek Ho accompagné d’un petit sourire coquin.. Avant de s’éloigner après avoir pris note de l’apéritif de l'enseignant masqué et celui des deux autres.

«Mon gars… Je te la laisse.. Tu es tout à fait à son goût.. Ne suis-je pas adorable ? Mais, si tu ne la veux pas.. Ce n’est pas grave !»

Fit-il en se léchant les babines pendant que son esprit était en train d’imaginer des scènes interdites aux mineurs. Il n’y avait pas à dire… Ce gars était une peine perdue… On ne pouvait réellement plus rien faire pour lui…. La racine était vraiment pourrie comme on dit ~

Ce message a été posté Lun 15 Sep - 3:21

Tenue ▬ Autant l’une que l’autre, j’avais décidé de les suivre sans pour autant me mêler de leurs histoires. Le Chinois semblait intéressé par la seule femme du groupe, tandis que cette dernière l’ignorait ou le repoussait sans cesse, quel spectacle déplaisant. Je soupirais en me demandant ce que je foutais là, sérieusement et lorsque l’abruti vint se plaindre à moi de la gifle qu’elle lui avait balancée, je détournais le regard sans un mot, traçant ma route... Je commençais à connaitre ses manières et répondre me sembler juste être une gaspillage de salive. Suivant le pas jusqu’au restaurant qu’elle avait choisi, je me fichais pas mal de notre destination tant que ça se terminait vite et que je puisse rentrer me reposer et surtout, garder mes distances avec cet énergumène qui puait les emmerdes à plein nez. Ce n'était pas le moment de rompre ma promesse avec Jin Joo, pas encore. Pourquoi je pensais à elle ? Je l’ignore, mais ma main vint taper mon front de désespoir devant la tirade embarrassante et totalement déplacée qu’effectué le Chinois. Je ne me souviens même pas de comment il s’appelle vraiment et d’ailleurs... Est-ce qu’il me l’a dit ? Je l’ignore et je m’en fiche, ce n’est qu’un détail futile, j’ai certainement dû l’oublier parce que je trouvais ça sans intérêt. Et je n’étais pas au bout de mes peines, bien que la jeune femme eût raison de se défendre, le cri qu’il effectua et l'attention posée sur nous ne m’inspirait rien de bon... Je n’étais pas venu ici pour me faire remarquer et j’avais simplement envie de lui dire de la fermer.

« Pitoyable... » Murmurais-je à voix haute, tellement c’était abusé. J’en venais à me demander s’il le faisait pas exprès, ce n’est pas possible d’être aussi... Bref. Ne faisant pas attention à l’arrivée de la serveuse, je soupire une nouvelle fois en m’adossant à ma chaise devant la technique de drague de mon colocataire provisoire. Pour ma commande je pris un simple cocktail Bella Luna. Je posa mon regard sur le plus vieux qui semblait sur le point de baver en observant la jeune serveuse, oubliant la femme à notre table qui de toute façon ne semblait pas partante pour quoi que ce soit.

« Je ne suis pas comme toi. Baver pour une paire de fesses je ne trouve pas ça intéressant. Donc mêles-toi de tes affaires et laisse les miennes où elles sont, ça me convient parfaitement. » Pourquoi j’avais répondu ? J’aurais bien pu éviter tout ça comme je l’avais fait jusqu’à maintenant, mais pour une raison que j’ignore ça m’avais légèrement embêté, de plus a sa phrase « que tu n’as jamais désiré une femme pour toi ? » l’image d’une fille en particulier m’avait traversé l’esprit l’espace d’une seconde et ça m’agacé ! Je n’en comprenais pas le sens et ça n’avait pas lieu d’être, donc je souhaitais simplement qu’il me laisse tranquille. Même lorsqu’il m’offrit la serveuse apparemment ayant des vus sur moi, je soupira de nouveau et lâche un froid et net.

« Je passe.» Merde à la fin... Il est chiant. Suite à ça on nous emmena « nos plats », mais je n’avais pas commandé à mangé, donc je suppose que c’était mes deux compères, n’ayant pas du tout écouté ce qu’ils avaient commandés, chose que j’aurais dû faire... Mais ça je ne le savais pas encore.

« Bon on mange et on rentre. Je n'ai pas envie de m’éterniser. » Je commença à manger quelques portions et après plusieurs minutes, je finis par dire au groupe sur un ton évasif.

« Vous en avez commandé pas mal... »

Ce message a été posté Lun 15 Sep - 23:24

«Aurais-je offensé Mr Prude ? Cela me donnerait presque envie de t’embrasser !»

Il ne pouvait pas s’en empêcher. Il fallait qu’il s’amuse et qu’il se donne des faux airs. Evidemment, il aimait bien les femmes, les hommes mais, la vérité c’est qu’il ne s’était jamais envoyé en l’air avec ceux pour qui il se disait bavait. Il en avait eu des relations mais, c’était envers et surtout avec des personnes qui osaient lui faire de la résistance ou juste pour attirer ces lesdites personnes. Pas un seul homme l’avait véritablement comblé. En même temps, dans son cerveau tout était bloqué. Le cerveau est une pièce maitresse que chaque être humain ne prend pas assez en compte à son goût. De toute façon, il avait parlé de plats avec Kaede mais, la vérité est qu’il comptait surtout manger gratuit aux frais des deux autres. Non mais, il désirait manger Thaï pas Italien… Non pas qu’il était allergique aux pâtes et toute la bonne sauce tomate, la nourriture italienne manquait cruellement de classe. Il le savait bien assez pour être devenu un cuisinier italien dans l’une de ses infiltrations. Cela avait été facile pour lui, de reproduire et retenir les recettes pour satisfaire une clientèle assez particulière. En attendant, il mangeait ce qu’on lui apportait et, comme c’était à l’œil, il en profitait bien qu’en réalité, ce n’était pas exactement ce qu’il avait souhaité… Et puis que c’était d’un ennuie !! Ils ne connaissaient le sentiment de : S’Amuser ??? Sérieusement, ils pourraient parler de tout et de rien et tout ce qu’il y avait c’était un silence de mort. Ce n’est pas exactement ce qu’il avait sur l’esprit quand il leur avait proposé généreusement de l’accompagner. Il aurait peut-être dû demander à ce que sa « fiancée » se joigne à eux au moins, il se serait amusé à la charrier concernant le garçon assis à ses côtés…

Il ne connaissait pas vraiment le lien qui les unissait tous les deux mais, cela l’importait pas vraiment. C’était vraiment un délice pour lui de se mêler de la vie des autres. Par contre, n’essayez pas de vous immiscer dans sa vie, il ne le permettrait pas ! C’est la bouche pleine, que le chinois qui se faisait connaitre sous le pseudonyme : Sun Da Ying accueillit la question du troisième larron puisque le deuxième mangeait tranquillement bien qu’elle devint subitement pensive.

«Chai… Comandger ch’1 plat… Tsé.. Même pas.. Che Valé»

Le chinois postillonna sur sa voisine d’avance et aussi sur le plus jeune du trio. Traduction de ce qu’il avait dit : Qu’il n’a commandé qu’un plat et finalement, cela n’a rien à voir avec ce qu’il avait ordonné qu’on lui emmène. Ce restaurant était un cirque.. Un vrai cirque bien qu’il avait commandé en réalité une entrée et deux plats mais, il est vrai qu’il n’avait pas commandé les autres plats. Et apparemment cela n’arrêtait pas puisque.. La serveuse revint avec trois plats supplémentaires et une bouteille de vin blanc… Quand il vit la bouteille il la prit et se servit tout seul pour sortir à l’acteur :

«Pas d’alcool pour étudiant !! N’êtes vous pas d’accord Madame ? Voulez-vous que je fasse le service ?»

Pour une fois, l’enseignante Kaede était d’accord avec et, il offrit un sourire des plus narquois au coréen. Petite vengeance pour lui avoir cassé son numéro au Colisée. Il se montra des plus galants avec la seule présence féminine de la table et décida de dévorer les pizzas sans demander si les deux autres en voulaient aussi. Il ne se fit pas prier de manger avec les doigts mais, c’était pour son rôle. Le vrai Sun Cho Yun aurait… Qui est le vrai de toute façon ? Nul ne le sait.. Il change tant de personnalité… Il mangea sans jeter un regard en arrière avant de.. C’était calme mais, cela ne le dérangeait pas tant il s’engouffrait. Puis le dessert arriva et, une énorme Dame Blanche arriva devant ses yeux qu’il prit… Il commanda même un moelleux au Chocolat avec une glace à la vanille. Mais où il mettait tout ça hein ? La femme revint avec de nombreux desserts…

«Et ben dis donc.. Je ne pensais pas que vous étiez si gourmands tous les deux !!! Vous cachez bien votre jeux ! Madame mangez.. On brûlera nos calories ensemble.. Je vous ferais bien digéré..»

Un autre cri inonda à nouveau la salle… Il n’y a pas à dire… Il n’apprenait jamais de ses erreurs… L’enseignait avait tourné rouge et mangea sans se préoccuper du reste… S’ils savaient.. S’ils savaient tous comment allait être la note peut-être qu’ils se seraient abstenus… Et d’ailleurs, en parlant de note, elle ne tarda pas à arriver et.. Là.. Il pencha sa tête et un sourire joyeux apparu sur son visage :

«C’est une blague hein ? Enfin, je vais devoir vous laissez un instant. La nature m’appelle ! »

C’est ainsi qu’il partit discrètement en direction des toilettes mais, son regard s’attarda sur un groupe de jeunes dont les visages étaient loin d’être inconnus. C’est ainsi qu’il se cacha soudainement derrière un pilier du restaurant et regarda la table qu’il avait quitté et les italiens qui se dirigeaient vers elles… La collision ne faisait aucuns doutes.. Il n’y a pas à discuter.. Sun Cho Yun portait la poisse sur son passage !

Ce message a été posté Mer 17 Sep - 22:53

Tenue ▬ M’embrasser ? Il pouvait toujours essayer, certes je n’étais pas le genre de mec à rechercher le plaisir charnel ni même à ressentir quoi que ce soit pour toutes ses filles me tournant autour, essayant d’attirer mon attention par tous les moyens. Je ne compte pas les situations embarrassantes auxquelles j’ai dû faire face ces dernières années, mais embrassé n’était pas une chose inconnue pour moi, contrairement à l’image qu’il semblait avoir en me regardant. Mon métier m’a arraché bon nombre de « première fois » lorsqu’on est un enfant star et qu’on passe la moitié de notre vie à tourner, tourner et tourner encore chaque scène, les rôles évoluant avec l’âge, à mes treize ans mes lèvres avaient déjà été souillées par celle d’une autre actrices. Faut dire que je suis beaucoup plus à l’aise dans mes rôles que dans la vie de tous les jours, j’ai parfois l’impression que les deux sont des personnes différentes, alors que c’est moi... Mais bon, pour en revenir à sa remarque je l’avais simplement ignoré comme il devait en avoir l’habitude. Portant plus d’attention a tout ses plats que les serveurs nous emmené sans cesse et plus les minutes passées et plus cela me paraissait anormalement louche. Bien que j’aie dû utiliser un traducteur pour comprendre les mots du chinois, j’avais discerné qu’il n’avait pas commandé toutes ses choses... Et j’imaginais pas vraiment le professeur le faire non plus, alors qui ? Je n’étais certes pas rassuré, mais sous le coup de l’ambiance, de l’instant je m’étais laissé prendre au jeu et avaient mangé plusieurs parts.

À la nouvelle remarque que m’adressa le plus vieux, j’avais soupire et de nouveau lorsqu’il fut appuyé et soutenu dans son raisonnement par l’enseignante. Légèrement vexé de voir qu’on me traite comme un enfant, j’avais balancé le plus sérieusement du monde.

« Je suis majeur. J’ai autant le droit de boire que vous deux, je vous prierez donc de ne pas jouer les adultes quand ça vous arrange c’est puéril et enfantin. » Je ne supportais pas ça, mais dans tous les cas je n’avais aucune intention de boire un verre de cet alcool, je n’avais rien commandé de tel et bien que majeur je choisissais seul lorsque j’avais envie de boire, ce qui ne m’attirait en rien à cet instant. Quand le brun commanda des déserts, je n’avais rien pris n’aimant absolument pas le sucré... mais le nombre délivré à notre table confirma mes soupçons, un truc n’allait pas et ça allait certainement encore nous retomber dessus... Je savais que je n’aurais pas dû le suivre, ce mec est un aimant à emmerde, je devrais lui coller une étiquette... Et mes pensées se confirmèrent lorsqu’il observa la note qu’on venait de nous déposer devant les yeux. Le voyant fuir je désespéra. Inquiet ? Je ne l’étais pas vraiment, dégouté et fatigué ça par contre... Les vacances n’étaient pas de tout repos. Posant mes mains sur mon front, portant ma tête lourde et épuisée, je n’avais pas remarqué l’entrée du groupe d’italien, mais un bruit sourd contre ma chaise, qui me fit sursauté et relevée la tête, entrant ainsi en contact avec l’un d’eux qui s’avérait être ceux du Colisée.

« Et merde... » Quand est-ce que tout ça allait se terminer au juste ? Je me lève pour être à leur hauteur et demandant en gardant mon calme.

« Qu’est-ce que vous voulez cette fois ? Si c’est pour le diner vous arrivez trop tard, on a fini... Dommage. » Je ne voulais vraiment pas m’attirer d’emmerdes, j’avais faits une promesse et j’en avais assez de ces histoires a la con, c’est pour cette même raison que j’avais déjà choisie de ne pas me battre. Mais ils avaient prévu leur coup et lorsqu’ils forcent le professeur à les suivre, je me lève de ma chaise pour les en empêcher, mais l’un d’eux me murmure.

« Si tu ne veux pas qu’on lui fasse du mal, tu devrais te contenter de nous suivre. » Bordel... Je suis maudit et bien sûr dans ses moments là, le Chinois disparaît... Je soupire en serrant les poings, n’ayant pas vraiment le choix, je m’exécute en suivant le groupe à l’extérieur, je n’allais pas laisser Kaede et m’enfuir comme un lâche. Marchant calmement sans montrer une once de peur ou d’appréhension on se retrouve dans un lieu isolé où personne n’entendrait nos voix ou ne viendrait pour nous « sauver » c’était bien joué de leur part.

Mais je continuais simplement de les fixer sans un mot, il tenait Kaede pour me « contrôler » et de toute façon j’étais déjà décidé à ne pas me battre. Même lorsque l’un d’eux m’envoie un crochet en pleine figure, sentant une ligne de sang dégouliner au coin de mes lèvres, je me contente de garder mes poings serrés. Jetant des regards meurtriers je ne leur ferais pas le plaisir de pleurer, me plaindre ou appeler à l’aide. Ils étaient plus nombreux ? J'étais seul et je ne pouvais pas me défendre ? Et alors... Il y a pire dans la vie.

« Ça fait quoi, vous vous sentez puissant ? » Je les provoquent et ça les fait rire... Quels imbéciles. Un autre coup me tomba dessus plantant mes chaussures au sol pour ne pas tomber, les nerfs empêchent la douleur de se manifester, même quand les coups suivants s’enchainèrent, ventre, visage, tordant mon bras blessé... Je souffrais en silence.

« Ils sont où tes camarades ? Tu fais moins le malin quand tu es tout seul ! » Combien de fois j’avais pu voir des répliques de ce genre à la télé... Les mecs qui savent qu’on ne peut rien faire, mais qui se la joue parce qu’ils sont plus nombreux. Quelle originalité, j’étais blasé.

Cependant ils n’avaient pas intérêt à toucher à Kaede, ces pourritures...

Ce message a été posté Jeu 18 Sep - 0:27

(tenue) _ J’ai profité de la journée pour essayer de me reposer après ce qui s’est passé aux Catacombes… Je n’avais plus goût de visiter et, pour récupérer j’avais besoin de calme et surtout de faire le vide. Raison qui m’a poussé à passer du temps aux activités que proposait l’hôtel dont la lecture d’ouvrages historiques concernant Rome. Je suis même allée sur Internet pour aller regarder des vidéos et, c’est à ce que moment que Ae Ri vient me voir et me parler non-stop de sa rencontre avec l’acteur Baek Ho. Je ne réponds rien mais, étrangement, le fait de savoir qu’elle était avec lui au restaurant.. Non, je secoue la tête pour ne pas y penser. Il est préférable que je le chasse de mes pensées mais, je dois avouer que je dois le remercier car, je suis certaine que je serais à l’hôpital s’il n’avait pas été à mes côtés cette fois-là. Assise en tailleur sur mon lit, je fus pris d’un sentiment étrange qu’est la curiosité concernant la filmographie de mon « élève ». Et, je fus d’autant plus étonnée de voir les photos de lui apparaissant sur mon écran. Je clique sur un lien au hasard qui est en réalité sa page facebook… Qu’est-ce que je fais ? Il vaudrait mieux que je ferme la fenêtre et c’est ce que je m’apprêtais à effectuer quand je lis « Joyeux Anniversaire Oppa ! ».

Son anniversaire ? Ce n’est pas le seul message… Même si je ne peux pas aller au-delà de la page d’accueil car, je n’ai pas de facebook.. J’ai pu attraper les deux premiers messages et, j’en trouve d’autres quand je clique sur d’autres liens le concernant lui et les autres personnalités du showbizz.. Pourquoi est-ce que je m’en préoccupe hein ? Nous ne sommes même pas « amis » alors… Alors quoi ? C’est vrai qu’il m’a proposé de visionner des dramas en sa compagnie comme le feraient des amis ? Des camarades… D’autant plus que, je ne peux pas me voiler la face en disant que je ne me sens pas préoccupée par sa santé ! Ce serait me mentir à moi-même… Quand j’y pense, je ne l’ai pas revu depuis la sortie des Catacombes j’espère qu’il va bien… Peut-être que je devrais essayer d’aller frapper à la porte de la chambre de ce Baka Saru ?

Question qui reste en suspens et, n’ayant pas trouvé le « courage » de me présenter à leur porte j’ai continué d’étudier mes cours, de continuer mon apprentissage de l’Italien que je ne vois pas le soleil se coucher ni le vent qui se lève. Ce n’est qu’au moment où Ae Ri m’interpelle pour m’inviter à manger que je prends conscience qu’il se fait tard mais, surtout que je n’ai aucune nouvelles de mon imbécile de « fiancé » et encore, faut le dire vite… Cela s’annonce assez mauvais… Toutefois, j’occulte cette information pour essayer de profiter de la soirée dans un petit restaurant. C’est ma cadette qui combla les trous et a tenu la conversation toute seule. Nous sommes revenues tranquillement à notre chambre et, c’est à ce moment que je reçu un appel de mon ami d’enfance. J’arque un sourcil et y répond mais, à peine ai-je décroché que j’ai de suite envie de raccrocher !! Qu’est-ce qu’il me saoule ! Il parle pour parler, qu’il se parle à lui-même tient… Apparemment, cela ne lui suffit pas à comprendre que je ne supporte pas l’écouter blablater pendant des heures et encore maintenant, à ce deuxième tour, j’ai envie de couper la conversation mais des informations me parviennent.. « Protégé », « Colisée » et d’autres mots à problèmes et heureusement que j’arrive à décoder le message ! C’est d’ailleurs pour cette raison que je lève la voix !! Il ne pouvait pas me le dire avant cet idiot ?

« Tu les suis tout en me guidant tu m’as compris !?»

Ma voix est autoritaire et calme. Je n’adresse pas un mot à mes colocataires de chambre et sort en mettant ma paire de basket au passage. Je sors avec mon sac à main où se trouve un de mes livres que je viens de terminer. J’avais mon mobile contre mon oreille afin de suivre ses indications. Il me fallut un moment pour rejoindre mon aîné et avant qu’il ne fasse le guignol je le coupe dans son élan :

« Dis – moi où ils sont !»

Un ordre simple.. Mon intonation n’était pas haute, mes yeux étaient neutres du moins jusqu’à ce que nous arrivions à une scène qui ne me plut pas. Des italiens en surnombre en train de « le » battre. Cet imbécile… Il ne se défendait pas… Il… Pour cette promesse malgré tout..il.. ? Mon regard s’obscurcit comme l’expression de mon visage et j’avance tranquillement d’une démarche féline mais, silencieusement comme une plume tombant sur le sol. Doucement je sors mon livre dont, je coince la reliure entre mon indexe et mon majeur pour le lancer directement dans la tête de celui qui s’était aventuré à frapper une personne sans défense. Un acte lâche que je désapprouve. Le livre toucha entre ses deux yeux.. Forçant ainsi ce dernier à se reculer de quelques pas et même tomber alors que les autres, se turent, me fixant surtout quand ma voix s’élève sèchement et dangereusement.. Un avertissement.. :

« Reculez-vous de lui et laissez l’enseignante.. C’est un avertissement !»

Je m’avance vers « lui » jusqu’à atteindre sa hauteur voir même me positionna devant lui pour le protéger sans un regard. Ne jamais détourner le regard d’un ennemi. Surtout de ce genre !

Ce message a été posté Jeu 18 Sep - 2:03

«A la pêche aux moules aux moules.. Je ne veux plus.. Euh c’est quoi la suite déjà ?»

Très bonne question Watson, tout le monde se le demande mais voyant la confrontation Italianos / Chinois oui, cette fois dans son esprit ce sont les Chinois qui menaient la danse pourquoi est-ce que ça devrait toujours être coréens hein ? Bref, il se disait qu’il était très bien à sa place. Il ne fit rien pour empêcher ces hors d’œuvres périmés entouraient la belle enseignante dont le nom lui échappait tout simplement afin de forcer le petit Babar à les suivre. Maintenant, la question qu’il fallait se poser c’était : Quelle action prendre ? Sérieusement.. Il y gagnait quoi lui à aider ces deux partenaires de chambre ? Il aurait plus à y gagner en ne faisait rien justement comme une chambre plus grande, des vêtements à revendre.. Des cartes de crédits qu’il irait récupérer sur leurs corps… Et les Italiens seraient sûrement en prison le monde n’était-il pas beau comme il vient de l’imaginer hein ? C’est ce à quoi il pensait mais, quand le visage d’une personne s’afficha dans son esprit un sourire encore plus jouissif apparut sur son visage. Il laissa même un petit rire mauvais s’échappait d’entre ses lippes et les suivant discrètement dehors, Cho-Yun appela une de ses connaissances qui l’accompagnait dans ce voyage. Comme toujours, il fallait qu’il tourne autour du pot poussant ainsi la patience de sa jeune protégée à ses extrêmes donc, qu’elle lui raccroche au nez n'était pas inattendu !

Pourtant, cela ne semble pas l’avoir découragé puisque, il rappelle juste derrière et glisse des informations capitales provoquant un petit moment de silence avant d’être forcé à écarter son mobile de son oreille. Après avoir tenté de le défigurer, elle voulait le rendre sourd ! C’était quoi la suite ? En attendant, c’est toujours un sourire plâtré sur le visage en jouant les ninjas qu'il suivit ses deux colocataires prisonniers de ses italiens. Un spectacle des plus intéressants.. Le gamin semblait avoir pris la décision de ne pas se battre … Le Chinois plissa plusieurs fois les yeux tant il avait mal pour lui évidemment, tout est imagé… Frozen comme il aimait l’appeler ne tarda pas à faire une apparition à l’endroit où il était revenu sur ses pas pour qu’elle le voit. Quand ce fut fait, l’enseignant caché emmena sa « fiancée » sur les lieux et, sa réaction vive le prit par surprise mais, un drôle de sourire s’était installé sur le visage. Il se refaisait la scène au ralentit avec le livre.. Sa position protectrice… Claquant sa langue contre son palais il se mit à lever la voix quand il sentit du mouvement envers Jin Joo et qu’il s’était positionné près de tout ce petit monde mais sur le côté.

«Oyez Oyez braves gens si j’étais vous je ferais ce que la demoiselle dit !! CETTE FEMME EST DANGEREUSE !!! REGARDEZ CE QU ELLE A FAIT A MON VISAGE !! C’est à cause d’elle que j’ai un pansement !! Elle a failli me défigurer !! C’est FROZEN ou l’Affreuse Dame des Neiges !! Non mais regardez c’est un miracle que je n’ai pas de cicatrices !!»

Dit-il en fixant de son indexe sur le pansement qu’il avait et qu’il tira rapidement pour montrer une marque qui n’existait plus. Ce n'est qu'ensuite qu'il s'approcha d’un italien et prit la décision de le lui coller sur le front sans crier gare :

«Je pense que tu en auras plus besoin que moi !»

Avant même de laisser l’homme répliquer par un coup de poing qui venait de face, Cho Yun se jeta en avant pour faire une roulade au sol et par conséquent se retrouver au pied de sa jeune maîtresse les jambes fléchies, les pieds bien ancrés au sol !

«Non mais, ils sont fous Ces ROMAINS ! Je l’ai pas attaqué vous êtes témoins hein !!?»

«Tiens mais n’est-ce pas notre ami chinois lâche ? Économise ta salive.. Tu aurais mieux fait de rester coucher comme toi gamine.. Ce serait dommage qu’il arrive quelque chose à ce joli minois !! Tu devrais aller jouer à la poupée.. Cela concerne les grandes personnes toi me comprendre.. ? On en veut à l’autre singe et ton ami derrière… Remarque je doute que les chinois puissent comprendre quelque chose.. Comment vous faites même pour voir avec yeux bridés ? »

Cho Yun ne pu se retenir de rire après un rapide coup d’œil vers sa cadette et lança :

«Félicitation ! Vous venez de gagner la colère de Juliette !! Ce cadeau n’est pas remboursable mais, rassurez-vous, vous allez pouvoir la consommer sans modération si ce n’est beau pour ça..»

«Ferme là !! Les gars faites le taire une bonne fois pour toute et occupez-vous de cette fillette mais, ne lui faites pas trop mal.. Je ne voudrais pas avoir son père sur le dos.. »

Pour sûr, qu’il ne voudrait pas avoir faire face au chef de la Triade… Trois gars décidèrent de s’approcher avec l’intention de les blesser.. Hahaha qu’ils sont marrants.. Il aurait presque pitié d’eux… Dans tous les cas, on verra qui rira le dernier mais, Cho Yun était certain que ce serait eux… Même s’il avait décidé que Jin Joo serait celle qui s’occuperait de l’hors d'oeuvre en premier ! En même temps.. Il était préférable qu’il ne s’en mêle pas pour le moment au vu de son expression.. Que cela devenait vraiment juteux…. Dans tous les cas, il offrit un sourire de joli cœur à Kaede en lui criant :

«Ne vous en faites pas Professeur votre serviteur va vous sauver !! Moi votre Zoro !.»

Et le voilà qu'il s'était remis debout et forma des cœurs avec ses mains tout en sautillant oubliant un peu les autres autour de lui... Du moins jusqu'à ce qu'il sente du mouvement..

Ce message a été posté Jeu 18 Sep - 7:53

Tenue ▬ Ce n'était vraiment pas ma journée, je savais que je n’aurais pas dû le suivre il n’est vraiment pas fiable ce mec... De plus même si j’avais l’habitude de prendre des coups et de me battre, le fait qu’il prenne plaisir à taper quelqu’un qui ne se défende pas m’horripile au plus au point, ces Italiens doivent penser que j’ai peur ou s’inventer des prétextes devant le peu de réaction dont je fais preuve. J’imagine que de toute façon ils ne comprendraient pas un mot de ce que je pourrais leur dire et gaspiller ma salive pour des abrutit pareil blesserait ma fierté. J’aimerais leur envoyer un bon coup de poing dans leurs visages satisfaits, mais plus que ma promesse que je compte bien tenir, le regard apeuré et larmoyant de mon professeur qui semble ne pas comprendre ce qui se passe m’agace. Qu’ils s’en prennent à moi je m’en fiche, mais qu’ils utilisent une personne innocente pour régler leur problème en usant de chantage et de magouille c’est pire que tout.

Je me mords les lèvres et Serres les dents à chaque coup pour ne pas leur laisser le plaisir d’entendre un son de douleur ou de plainte, je suis résistant et ils ne méritent rien d’autre que mon mépris et ma pitié. Je sais que je suis en mauvaise posture et que personne ne viendra m’aider, que je finirais surement inconscient a force d’être frappé, mais jusqu’au bout je ne compte pas capituler ou les supplier. Le gout du sang dans ma bouche est désagréable, mon épaule me fait mal, ils ont dû comprendre que j’étais blessé au Colisée et il attaque mes points faibles, je suis fatigué... Je n’écoute plus leurs rires, leurs insultes prononcées dans leurs langues dont j’ignore tout... Rome, quelle bonne idée d’y être venue, vraiment.

Genoux à terre, je continue de me relever, l’enseignante me crie des mots, mais je ne les perçois pas. Elle se débat, mais je ne peux pas l’aider, tant qu’elle n’est pas frappé ou agressé par notre faute c’est le principal. Dans cette foule de gars, une silhouette attire mon regard derrière eux, je reconnais sans mal de qui il s’agit à la fois surpris et soulagé, mes jambes flanchent et un sourire s’affiche sur mon visage, avant de se transformer en rire. Non, sérieusement je pensais que personne ne viendrait et parmi toutes les possibilités : Jin Joo ?

« Qu’est-ce que tu fais là ? » Questionnais-je. Certes, je ne m’inquiète pas pour elle, c’est une femme forte et je suis bien placé pour le savoir, puis n’ai pas le temps de me poser des questions sur le comment du pourquoi que j’aperçois le Chinois. Il n’est pas si « lâche » que ça finalement... Enfin, je reste et resterai sur ma position, c’est un abruti, un chat noir qui parle trop... vraiment trop, d’ailleurs je n’écoute pas un mot de ce qu’il raconte, ma tête semble explosée dès qu’il ouvre sa bouche, pire qu’une femme.

Les Italiens semblent prendre à la légère les renforts, le Chinois peut être le plus chiant des mecs, ils leur a pourtant montré qu’il savait se battre et sous-estimer la brunette ne leur apporteraient surement rien de bon, mais ça, il l’ignore encore. Ce sont des macho imbu d'eux-même qui pense encore que les femmes sont inférieurs. Bien que j’aie pris pas mal de coup je suis conscient de ce qu’il se passe autour de moi et je ne peux pas m’empêcher de faire une remarque inutile.

« Tu parles vraiment trop le chinois. » Tandis qu’un détail me saute aux yeux, le Chinois semble bien connaitre Jin Joo et sincèrement le fait de ne pas savoir la nature de leurs relations m’embête... un peu. Je ne suis en temps normal pas quelqu'un de nature curieuse, mais ce n’est pas le moment ni le lieu pour ses futilités je remarque sans peine que les Italiens passent à l’action. Ils sont en grand nombre et sciés en deux ils attaquent avec l’espoir de sortir vainqueur. Quant à moi, une fois relevé, je regarde en direction de Kaede, il fallait qu’on l’éloigne de son « bourreau ». Mais sans le remarquer mes yeux étaient déjà revenus se poser sur mon « maitre » suivant chacun de ses mouvements. Aussi forte soit-elle, si elle devait se prendre des coups je préférais encore devenir son bouclier humain, après tout un peu plus ou un peu moins au point ou j’en suis.

Ce message a été posté Ven 19 Sep - 16:00

(tenue) _ Je ne leur concéderais plus un geste visant à blesser Baek Ho. S’ils veulent le blesser, ils devront me passer sur le corps. Je ne l’ai toujours pas regarder, fixant ces hommes qui ne méritent pas que je pose la main sur eux. Malheureusement pour eux, je ne peux pas pardonner leurs actes. J’aurais voulu éviter d’en arriver là. De me battre contre des personnes dont le Q.I est inférieur à celui d’un moineau. Je pourrais les briser, il allait falloir que je mesure mes actes et me batte contre-moi-même pour ne pas les tuer ou les mettre dans un état comateux. C’est plus difficile de retenir ses coups que de les donner mais, ils me forcent la main. Je les avertis mais, ils ne semblent pas me prendre au sérieux et, la participation de cet imbécile ne rend pas les choses plus faciles. Ses pitreries.. Il ne s’arrêtera donc jamais ? Je préfère passer au-dessus de tout ce qu’il dit pour écouter cette « voix » qui m’arrive par derrière. Qu’est-ce que je fous ici ? Sur mon visage menaçant et froid, mes lèvres s’étirent doucement et la seule réponse qui me vient sans quitter du regard ce qui se passe autour de nous et jetant même un rapide regard vers cette enseignante effrayée je fis entendre ma voix :

« Payer ma dette envers toi !»

En référence à ce qui s’est passé aux Catacombes. Ce n’est pas seulement pour cette raison mais, je n’aime pas m’étaler sur ce que je ressens et dont je ne comprends le sens. Alors, il devra se contenter seulement de cette réponse. Je ne bouge pas quand mon « fiancé » se retrouve près de moi à terre. Je ne réponds pas à sa question, je n’écoute rien ou si « eux » qui se tiennent en face de moi ! Je ne comprend pas ce qu’ils sont en train de raconter mais, ça coule de sources. Je sais qu’ils ne me prennent pas au sérieux. Leurs regards parlent pour eux… Vraiment ils bavassent trop.. Je peux voir trois d’entre-eux s’avancer bien.. Je m’avance à mon tour avant d’écarter doucement mes pieds où se retrouve derrière pendant que je fléchis un peu mes genoux et que mes bras sont dans la même position que mes jambes, les paumes ouvertes. Celui du milieu charge pour m’asséner un crochet du droit direct. Naïf… Je bloque avec la paume de ma main en propulsant ce dernier à se reculer un peu et choisit de pivoter sur moi-même à l’aide de mon pieds rester en arrière dans le sens des aiguilles d’une montre rapidement pour que mon coude gauche qui s’était tenu en arrière vienne frapper rudement à l’arrière entre ses omoplates à la limite de la nuque un point stratégique du corps humain le paralysant ainsi. Ses yeux s’écartèrent un moment avant de tomber à genoux et dont le haut du corps se mit à tomber en avant sur le sol inconscient.

Un moment de silence… Le calme avant la tempête hein ? Il ne fallut pas longtemps pour que les deux mastodontes s’élancent vers moi après avoir jeté quelques injures à mon encontre. Les deux en même temps hein ? Intéressant mais, ils ne sont pas assez rapides… La base de mes deux arts martiaux dont le Bagua est la rotation.. Telle une toupie qui tourne… Il est difficile de l’arrêter. D’où le fait que cet art martial est un surtout un art martial défensif et interne. Je me laisse tomber jusqu’au sol en faisant le grand écart pendant que mes deux mains s’écartent pour frapper sur le côté de chacun au niveau des aisselles deux coups la paume ouverte. Les aisselles, un autre point sensible de l’homme dont ils m’ont laissé une ouverture pour les frapper. Parce que je ne suis pas descendue complètement en bas je me redresse assez aisément en rapprochant mes deux pieds . Je ne leur laisse pas le temps de voir ce qui se trame derrière pour tourner sur moi-même en avant au milieu d’eux me retrouvant ainsi derrière eux. Je ne perds pas de temps à m’attaquer d’abord à celui de ma droite après m’être fléchie et remonte ma main gauche suivant le mouvement de mon corp atteindre le menton de ce dernier en lui décochant un coup poing verticalement avant de m’aider de ma main droite pour attraper le bras du second, je fis une rotation passant devant lui après que le corps du premier se retrouve au sol. Ma paume gauche atterrie sur son visage rudement avant que mes doigts ne s’y agrippent comme le feraient les griffes acérées d’un tigre ! Je le tire en avant ignorant son cri rageur pour pousser son visage à venir à la rencontre de mon genou que je lève et encore une fois, c’est le menton que je vise pour que même éveillé, la douleur les empêche de se relever. Du sang.. Un cris.. Un corps au sol… Je me tiens debout contre trois corps au sol dont deux gigotent dans la douleur en tenant la jugulaire. Je ne donne qu’une image de profil que ce soit à ces microbes ou bien mon élève et Yunnie. Mes cheveux se soulèvent et des mèches de cheveux viennent balayer mon visage. Mon regard est toujours froid.. J’ai l’impression de me retrouver dans une énième situation où corps sans vies m’entourent…

Je me retourne vers eux et passe une main dans les cheveux libérer mon visage avant de dire d’une voix dangereuse :

«Vous en voulez encore ? C’est mon dernier avertissement !»
«Espèce de… Tous sur elle !!! Je veux la voir morte !!»

Je ne comprends pas… Mais, au vu de leurs regards haineux ils semblent bien décidés à vouloir me voir plus bas que terre. Je me remets en position avant de sentir une charge par derrière causé par le bruit métallique d’une barre métallique raclant le sol et j’ai à peine le temps de me retourner que…

Ce message a été posté Dim 21 Sep - 11:36

Un sourire déconcertant s’illustra sur le visage du chinois provoqué par la constatation à voix haute de son colocataire. Il parlait trop ? Vraiment trop ? « C’est pour mieux endormir mon enfant » et ce qu’il aurait aimé rétorquer mais, il était préférable sans doute qu’il passe pour ce tour-ci. Yunnie ou du moins Da Ying pour le moment n’a pas omis qu’un professeur était piégée par deux carrés de muscles sans cervelles mais, son regard dévia sur le mouvement provenant de derrière lui. Baek Ho se tenait debout et au vu de ses blessures sur son visage, il ne doutait pas de l’existence d’autres hématomes cachés ou qui seraient à venir mais, ce qui l’amusa c’est, qu’il ne semble pas se rendre compte d’être observé par ses soins pour la raison qui suit : « Jin Joo ». C’était amusant et intéressant. Lui-même posa un bref regard observateur vers sa protégée et attrapa la chute du premier mécréant. Comme il pouvait s’y attendre de la petite Princesse. Les mains dans les poches, il adressa au jeune coréen d’un ton mi amusé mi sérieux :

«Incroyable hein ? Tu ne devrais pas t’inquiéter et plutôt songer à tes blessures. Ce ne sont pas des sous-merdes qui arriveront à la mettre à terre.»

C’était craché acerbement. Oui, ils n’étaient comparés aux personnes avec qui, ils se sont battus à mort dans leur monde. Il décida de s’éloigner vers le côté où se tenait l’enseignante apeurée et les deux chiens… Des faibles… Son regard était amusé mais, une lueur malsaine était visible. Il détestait les faibles.. Si cela ne tenait qu’à lui, il les aurait déjà tués avec un rire sardonique mais, malheureusement, il y avait des témoins dont il ne pouvait pas tuer comme il le ferait habituellement avec de tels voyeurs. Il allait devoir se contenter de seulement des cris de douleurs et, des expressions apeurées ? Pour sûr qu’une fois arrivé à Tokyo il passerait ses nerfs sur d’autres misérables qui provoquaient chez lui, la gerbe ! Concentrés sur le « massacre » qui se déroulait.. Aucuns des deux, ne le vit s’approcher quand ils s’en apperçurent.. Ils n’entendirent rien, ne virent rien avant de sentir un doigt appuyé sur leurs épaules respectives venant de derrière. Quand leurs têtes se retournèrent, elles furent accueilles chacune, par un crochet brutal ou des craquements de l’os nasal s’éparpillèrent autour de lui et de l’enseignante qui s’était mise à trembler et sursauter.

Comment attaquer silencieusement alors que vous arriviez de face ? Très simple quand on s’appelle Sun Cho Yun. Profiter que l’attention soit obstruée par une meilleure animation dans le cas-ci présent : La mise à terre de leurs confrères par Frozen ! Deux : sauter au-dessus de leurs têtes avant qu’ils ne sentent la présence pour arriver derrière eux et les surprendre ainsi en jouant l’innocent avec ses doigts pour les envoyer à terre avec ses deux mains fermées en un poing. Un sourire Gibbs leur fut envoyé de sa part. Il tira la nippone par l’épaule avant d’asséner un coup de pied sur le thorax d’un lui coupant ainsi la réponse et l’envoya valser au sol un peu plus loin pendant qu’il changea rapidement de pied d’équilibre. Ce dernier fut utiliser en attaque qui frappa avec une certaine retenue le genoux du deuxième italien qui s’était relevé et qui eut pour seul effet un bruit sourd de l’os du genoux et d’un cri de douleur fendant le silence plus ou moins tenu, entrecoupé par les bruits secs des mains de sa cadette et de la mise à mort sur cette dernière émise par celui qui semblait le chef.

«J’espère professeur que vous n’avez rien ! Dans ce cas, il est préférable que vous allez rejoindre votre élève amoché et essayez de vous éloigner.»

Un clin d’œil, un sourire faussement mielleux à son égard avant de porter son regard sur la scène devant lui ignorant les deux guimauves sur son passage. Il marcha même sur eux sans état d’âme sentant ainsi des regards sur lui mais.. L’attention sur lui, arrivait trop tardivement. Par contre lui, n’avait pas arrêté d’observer avec attention ce qui se passait autour de lui et, quand il vit une ombre surgir de nulle part, accompagné d’une barre métallisée dont les reflets des lampadaires et de la lune se reflétaient. Il décida de s’élancer et de prendre appuie sur le sol avec ses pieds pour sauter comme le font les animaux. Les bras tendus en avant le réceptionnant au sol après y avoir été en parallèle pendant quelques secondes raccourcissant ainsi la distance entre-eux. Une roulade rapide en avant où ses pieds retrouvèrent le sol rapidement et qu’il se releva comme monté sur un ressort pour offrir un coup de pied retourné qui frappa brusquement la barre qui alla frapper le visage de celui qui la tenait avant de la lâcher et tomber au sol tant le choc frontal fut rude. Sur la barre métallique, des tâches carmin étaient collées. Yunnie se retrouva ainsi dos-à-dos avec sa cadette et protégée :

«Héhéhé ! Cela nous en fait trois partout ! Et désolé du retard mais, les héros se font toujours attendre pas vrai ? Enfin bon.. Frozen il est préférable de les finir rapidement… ls ne m’amusent pas du tout. Ils n’arrivent même pas à m’éclater un minimum oh mais.. »

Son regard attrapa un italien qui fonçait droit vers leurs deux « protégés ». Un regard sur l’objet métalisé, le bout de sa chaussure se retrouvant sous, il donna un rapide coup pour le lever dans les airs verdicalement avant de shooter dessus quand la barre retomba au niveau de son regard et alla pousser sec en traitre l’italien voulant s’en prendre au jeune coréen et la jolie femme : Le coup de la barre dans le dos renversa en avant l’italien. Ses iris dans celles du plus jeune, il lui adressa :

«Je te laisse finir le travail et.. Tu m’en dois une Babar !»

Il le narguait mais, son attention fut attirée par une jolie petite lame qui venait sur le côté.. Il l’évita en faisant un salto arrière se servant ainsi de sa jambe gauche pour aller à l’encontre du biceps de son assaillant. Il l’entraina dans une chute et le résultat fut que son pied se retrouva à écraser violemment le muscle de cette « vermine » pendant qu’il se retrouvait à être agenouillé ses doigts touchant le sol. Un autre cri mais, il n’eut pas le temps de s’y attarder plus longtemps qu’une autre attaque vint. Attrapant au passage le canif, il se mit à faire plusieurs roulades arrière pour esquiver les attaques d’une batte de baseball qui se dédoubla. Il se retrouva dos au mur et les prévint :

«C’est dangereux de jouer avec « ça » !! Vous pourriez vraiment vous faire mal !»

Les prévint-il avec un ton amical en Italien avec son petit accent de chinois. Mais, comme d’habitudes, ils ne semblaient pas décidés à écouter ses avertissements.. C’était ennuyeux.. Soupirant, il frôla une batte qu’il évita de justesse bloquant l’autre avec ses deux mains. Avec rapidité, il frappa dans la partie sensible de l’homme à qui il retenait la batte le pliant de douleur sur place. Aucune gêne à avoir frappé l’intimité de cette femmelette. De cette battre nouvellement acquise, sans douceur il contra la deuxième attaque provenant du partenaire de cette femmelette à qui, il offrit une belle balayette avant de fracasser son « arme » dans son estomac le forçant ainsi à crier pour accompagner son confrère. Il leur adressa joyeusement :

«Je vous l’avais dit que c’était dangereux ! Faut toujours écouter Tonton Da Ying quand il parle !!»

On pouvait le penser être pris de compassion pour eux, mais, son sourire mauvais prouvait le contraire. Il se payer leurs têtes ouvertement. Il se rapprocha de ses partenaires de soirée jouant avec le canif qu’il avait jeté au sol pour réceptionner la batte qu’il trainait. Tel un conquérant, il marcha sur des parties de corps des romains mis à terre par ses soins ou par les soins de son homologue féminin. Pour ceux qui restaient debout.. La peur transparaissait sur leurs visages et, quand il faisait un pas, ils reculaient.. Se crispaient.. Même s’il n’était pas le seul à provoquer cet état et les voir ainsi l’excitait. Il avait plus envie de jouer au chasseur.. Mais, il se retint et s’adressa de nouveau vers ses colocataires de chambre l’expression très amical cette fois non, tel un fanfaron il se mit à sautiller et les yeux emplis de cœur il fit :

«J’ai été géant professeur hein ??? Je mérite bien une petite récompense hein ? Je vous ai sauvé !! Alors comment vous me trouvez ? J’étais classe hein ? »

Dit-il tout en se pointant du doigt alors que de la poussière s’était agrippée à ses affaires et sa peau en se mélangeant aux quelques gouttes de sang qui avaient éclaboussées sur ses poings et chaussures même s’il y en avait pas des masses.

Ce message a été posté Mer 24 Sep - 5:24

Tenue ▬ Payer sa dette ? Un sourire amusé face cette réponse claire que venait de m’adresser Jin Joo avait pris place sur mon visage blessé. J’ignorais comment elle avait su qu’on était ici, même si j’avais ma petite idée, mais une chose est sur j’étais content de la voir. J’ai peut-être ma fierté, mais je ne serais pas de ceux qui ont honte d’être sauvé par une « femme » ou qui ne sont pas reconnaissants parce que c’est dit les « sexes faibles » quand j’entendais ce genre de chose ça me faisait toujours rire jaune, la société est vraiment stupide des fois. Mais rapidement sans que je n’eus besoin de dire quoi que ce soit ou même d’effectuer le moindre mouvement, l’action avait débuté et tout se déroulait super vite. Fasciné par les gestes effectués et leur habituelle rapidité, mon regard n’avait pas quitté mon professeur. Ce sont les mots prononcés par le chinois qui me rappelèrent à la réalité, une expression devenue neutre alors que mes incertitudes devenaient concrètes. Ils étaient liés tous les deux. Je baisse la tête pour regarder une nouvelle fois dans la direction de la jeune fille, tandis que je lui répondis sur un ton légèrement austère.

« Je le sais. Et mes blessures ne sont pas si graves pour que je m’en préoccupe dans l’immédiat. » Ça m’énervait. Oui je ne sais pas pourquoi, mais ce mec m’agaçait de plus en plus... L’idée qu’il soit proche de Jin Joo, inconsciemment ne me plaisait pas du tout. Malgré tout, je n’avais pas la tête à m’inquiétait pour les coups et les blessures que m’avaient infligées ses lâches, je voulais juste que tout ça se termine et qu’ils libèrent Kaede, mais au vu de mon état je n’avais aucune chance de faire quelque chose d’utile et c’est sans doute ce sentiment d’être totalement impuissant qui me faisait serrer les poings violemment. La seule chose que je puisse faire actuellement c’est les observer mettre au tapis tous les Italiens présents. J’avais suivi les mouvements du chinois lorsqu’il était parti libérer le professeur et ses gestes étaient superbes... Je ne me voile pas la face, je savais déjà qu’il était doué caché derrière son immaturité, mais je restais scotché devant la manière dont il les a piégés. Et très vite se fut terminé. Un soupire soulagé sorti de mes lèvres silencieuses, mon regard revenant se pointer sur celle qui est une énigme pour moi.

Voyant un des Italiens s’avancer d’elle dangereusement avec une barre de fer, je m’étais relevé avec l’idée de la « protégée » mais le Chinois fut plus rapide et sans un mot je me laisse retomber au sol, ils se complétaient parfaitement et mon inquiétude n’avait pas lieu d’être. Je regarde la prof avec un sourire rassurant, avec eux ça ne devrait pas tarder à se finir. Le temps où je détourne la tête un type avait décidé de s’en prendre à nous, mais encore une fois... cet imbécile avait contré ses espérances et à sa remarque je laisse une nouvelle esquisse s’afficher.

« Rêve. Et Bab... » Je ne terminais pas ma phrase en voyant que l’action n’était pas fini, sauf qu’encore une fois il sut quoi faire et j’avais l’impression que peu importe l’arme que ses enfoirés allaient sortir, rien ne l’atteindrait. Incroyable... Il l’était, tout comme Jin Joo, mais si je pouvais l’avouer à mon « professeur » je ne le dirais pas à cet idiot, après tout je n’oublie pas qu’il a déserté la table pour s’enfuir. Mon épaule me lança et je pris appuis sur mon bras intact, me rendant compte qu’ils n’y avaient pas été de mainmorte. Si seulement j’avais pu me défendre je n’aurais pas ce gout amer face à cette défaite cuisante. Mais une promesse est une promesse et c’était plus important que quelques blessures. Relevant la tête une nouvelle fois rassurant Kaede qui semblait s’inquiétait, je pus remarquer que les « ennemis » avaient fortement diminué et les corps s’entassaient à terre.

Le retour de Da Ying comme il c’était lui-même nommé annoncé la fin de ce combat insignifiant, leur victoire écrasante en était la preuve. Mais encore une fois il parlait trop... et toute sa « classe » s'était évaporée dès qu’il ouvrit la bouche. Un soupire désespéré plus tard je regarde Jin Joo.

« Je pense que ta dette est payée. » Un ton et une expression amical, je me relève avant d’adresser au Chinois. « Tu n'étais pas trop mal... Mais Babar ? Tu as quel âge au juste ? » Non sérieux, il fallait vraiment faire le rapprochement entre Baek Ho et Babar non ? Mais une question me trotte dans la tête et comme toujours quand j’ai un truc à dire, je le dis.

« Donc c’est toi qui l’as appelé, j’en déduis que vous vous connaissez. » Ce n’était pas une question au final, j’affirmais moi-même les faits.

Dans tous les cas je ne pense pas qu’on va trainer trop longtemps ici.

Ce message a été posté Mer 1 Oct - 11:01

(tenue) _ J’aurais aimé réagir plus vite mais, quand je sens « sa » présence derrière moi, le craquement des os, le son métallique je n’ai pas besoin de me retourner pour deviner ce qui s’est passé. Je reste de marbre et mon regard glacial repose toujours sur ces « microbes ». Aucunes fierté… Je l’écoute parler et, je dois avouer que je le rejoins même si je ne lui réponds pas. J’opine juste la tête en avant et un « Hmm » sonore pour qu’il comprenne mon message. Je m’éloigne pour me mettre en garde contre les personnes qui arrivent devant moi et laisse Yunnie s’occuper de mes arrières. Je n’ai rien laissé paraitre mais, je compte bien relever le défis silencieux qu’il a mis en place. Evidemment, je veux les mettre à terre pour s’être attaqué à Baek Ho ! Je ne pardonne pas la lâcheté aussi facilement. Je devrais aussi m’inquiéter pour leur sûreté mais, quand j’entends la voix de Yunnie s’élevait à nouveau dans les airs je sais qu’il est « sauf ». Cela me rassure et me permet ainsi de ne pas me dispersée et de me concentrer que sur eux. Trois d’entre-eux m’entourent comme un cercle et celui qui se tient en face à moi, sort un cannif et me vise. Je dévie sa main fermée sur l’arme blanche avec le dos de ma main non fermée pour diriger cette arme vers son collègue qui arrivait de droite avant d’agripper son bras pour le disloquer et m’en sers comme bouclier contre le mécréant qui arrive par la gauche. De là je m’abaisse pour que la plante de mon pied gauche rencontre le bas de la ceinture du deuxième italien qui venait de droite.

De là, je m’écarte et tourne sur moi-même afin que mon coude s’enfonce dans cage thoracique afin de lui couper la respiration et de le mettre à terre. Le corps de ce dernier s’écroule et je refais un autre tour sur moi-même pour que mes les paumes de mes mains dans un mouvement vif viennent s’en prendre aux méridiens des deux italiens. Ces points sont invisibles à l’œil nu mais, quand on connait le corps humain comme je le fais à cause de l’acupuncture, cela n’a plus vraiment de secret. J’attaque et j’avance laissant toujours un espace entre mes jambes pour que mes mouvements de jambes soit fluides. Je les repousses, un tombe sur le dos à terre tenant son bras disloqué par mes soins tandis que l’autre se relève et m’envoie un coup de pied que je bloque avec mes deux mains. De là, c’est la pointe de ma chaussure qui vient à l’intérieur de son genoux le frappant fort.

Game Over

Trois autres italiens à mes pieds. Je n’hésite pas à marcher sur la main de l’étranger le plus proche de ma personne pour le faire bien souffrir avant de me retourner vers le « Chef ». Je m’avance vers lui, les cheveux dans le vent et le visage dur. Plus je me rapproche, mieux je peux remarquer la peur qui s’est insinuées profondément en lui. Ses genoux sont atteints de la tremblots, son teint est devenu pâle et il tombe sur le sol.. Priant pour sa vie. Priant pour que je l’épargne ! Je m’arrête et me tient droite devant lui pour lui dire en me penchant vers lui sur un ton menaçant :

«Je ne veux plus revoir ta sale face de rat devant moi ou devant le type que tu as attaqué pendant le reste de nos vacances est-ce compris ? Tu ne diras rien non plus sinon… Sois certain que je te retrouverais et.. Que je ne serais pas aussi conciliante la prochaine fois !»
«O … ui ! Je m’en vais…»

Il ne perdit pas de temps pour dire à ses potes de s’éclipser pour ceux qui le pouvaient avant de déguerpir lui-même. Je reste un moment à l’observer avant de me dire combien les hommes peuvent être pitoyables. Je suis sur mes gardes quand je sens du mouvement.. Cest gars qui rampent au sol pour s’éloigner comme des fourmis.. Pathétique est la seule pensée que j’aie avant de me rappeler que je ne suis pas seule. Je me retourne et me diriges directement vers mon « élève » et Yunnie ainsi que cette enseignante qui, ne semble pas être contente de mon approche. Je n’ai pas entendu ce que dit mon aîné mais, je ne pense pas que j’ai perdu grand-chose. En fait, mon regard n’est posé que sur « lui ». Les traits de mon visage s’adoucissent à son expression et à ses mots mais, je ne peux m’empêcher de poser doucement ma main sur son épaule et d’observer les blessures imposées sur son visage :

«Est-ce que ça va ?»

J’étais vraiment inquiète pour ses blessures et j’avais un peu oublié Yunnie jusqu’à ce que Baek me rappelle sa présence par ses prochaines paroles. Je m’écarte un peu et dévisage l’homme de mon frère quelques instants pour savoir quelle version donnée. Dire que je voulais éviter qu’on puisse établir un lien entre-nous c’était vraiment raté ! Lâchant son épaule et remettant quelques cheveux derrière mes oreilles je repris la parole :

«Oui, Da Ying ici présent est le frère jumeau d’un de nos professeur de l’Université et aussi … Le crétin d’ami d’enfance de mon frère aîné ! Ignore le ! Tout ce qu’il dit est à jeter alors ne fait vraiment pas attention à lui ! Enfin, on devrait partir d’ici.. Je crois que ce serait mieux que la police nous voit pas et puis.. Je crois qu’il faut que je paie l’ardoise de ce crétin ici présent !»

Je faisais en effet référence à la note du restaurant ! Et non, je n’étais pas en train de faire celle qui ignorait totalement son ami d’enfance ! Plus que l’ardoise, c’était l’état de Baek Ho qui m’inquiétait. Il allait falloir qu’on se charge de ces vilaines blessures ! Et pour ça, même si cela me tuait de le lui demander je…

«De plus faudra qu’on s’occupe de tes blessures et là, ma dette sera payée.»

Je remettrais à plus tard ma demande. Car, en effet je sens que les questions fuseront à un moment ou à un autre. Bien que pour le moment, le plus important était de payer la note et soigner les blessures de mon « élève ».

Ce message a été posté Mer 1 Oct - 13:44

Yunnie faisait le paon dans toute sa splendeur ou le fanfaron devant les yeux de la belle enseignante ! Evidemment, il se sentit un peu blessé quand ce « Bleu » gratifia sa protégée. C’était intéressant de voir qu’il lui souriait alors qu’à lui, il ne lui offrait rien du tout si ce n’est qu’une question sur son âge… Ah mais, que c’était mignon ! Il se sentait vexé parce qu’il l’avait surnommé Babar ?

«24 ans et toutes mes dents !! Moi je trouve que Baek Ho c’est trop long. Remarque il y a bien Baba la sorcière aussi mais, Babar te colle mieux ! Tu as un peu les oreilles décollées, tu l’air d’un petit prince je te jure !! »

Oui bon, la différence est que Babar est un roi mais, avant d’être roi il était un prince. Non pas que le jeune coréen allait devenir un roi, au Japon, comme en Corée et en Chine, s’il existait des membres de la famille royale ils n’étaient là que pour l’image du pays. Ce n’était pas eux qui gouvernaient le pays à moins, de pousser les études dans ce sens. Bien qu’il se stoppa un moment comme s’il venait se rendre compte de quelque chose de capital.. Et, il se mit à le pointer du doigt avec une expression complètement effarée :

«Comment ça pas trop mal ? Tu ne m’as pas bien vu me battre ce n’est pas possible autrement !! Vous êtes d’accord hein Madame !! Est-ce que je dois recommencer ? »

S’il recommençait, il serait ingérable s’il ne l’était pas déjà mais, il faisait celui qui se sentait complètement abandonné de tous. Il les avait pourtant protégés en mettant au tapis un Italien qui avait essayé de s’en prendre à eux ! Il gonfla ses joues et croisa les bras sur la poitrine, pas très heureux qu’il soit mis sur le côté. L’attention, il adorait attirer cette dernière sur lui ou tout du moins, en donner l’impression ! En vérité celui lui plaisait bien plus de voir les échanges entre sa protégée et le gamin. Cela l’étonnait de voir la jolie princesse inquiète pour quelqu’un. D’ailleurs c’était quoi encore cette histoire de dettes hein ? Il sortit de ses pensées grâce ou à cause du lycéen pendant que son regard croisa celui de l’étudiante. Pour lui c’était clair.. Juste pour l’embêter il la pointa du pouce pour :

«C’est ma fiancée !»

Réponse qui fut ensevelie par la réponse de sa cadette ! Comment ça un ami d’enfance crétin ? Il resta coi devant cette réponse en plus de ça, elle osait complètement l’ignorer ? Il mit une main sur le cœur avant de lui dire singulièrement et non avec respect comme son rang l’obligeait à se comporter :

«Comment ça un crétin ? C’est pas ce que tu disais quand on était enfants !! Tu n’es vraiment plus du tout mignonne ! Mon pauvre cœur, tu l’as mis en miette !! Vous avez vu Kaede !! Cette fille un vrai glaçon elle n’a pas de cœur… »

Et voilà qu’il ressortait ses grosses larmes de crocodile pour se faire plaindre par l’autre présence féminine qui s’accroupie avant de jeter un regard noir à Jin Joo et lui dire au combien il était incroyable !! Rien que ce compliment faisait remonter en flèche son humeur. La bouche en cœur, les yeux étoilés… Surtout quand, il sentit les douces lèvres du professeur sur la joue et qu’il la vit rougir !! Ah qu’est-ce qu’elle était mignonne !!! Presque il l’embrasserait mais, la voilà qu’elle s’était relevée pour être d’accord sur le fait qu’ils devraient partir et qu’elle comptait payer la part du garde du corps pour le remercier de l’avoir sauvé… Il se releva en vitesse pour lui dire :

«Oh mais, ne vous en faites ce n’est pas grave ! Frozen paiera ma part ! Que dîtes vous si nous partions tous les deux et laissons les deux puceaux ensemble hein ? »

Œil pour œil, dent pour dent ! Il ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Evidemment il aurait des questions qu’il pourrait poser plus tardivement à Jin Joo mais, pour l’heure il préféra royalement les ignorer tous les deux pour leur rendre la pareille se fichant bien d’afficher la virginité de la jeune Huang et, il était certain que Babar l’était aussi au vu de sa réaction au restaurant ! S’inquiéter pour la santé d’un inconnu n’a jamais été le style de la famille mais, c’était loin d’être inintéressant de voir les interactions des deux plus jeunes ! Kaede qui faisait que rougir et qui parla le réveilla et le poussa à reprendre la parole :

«Mais non ne vous inquiétez pas ! Babar doit payer votre part puisque c’est sa faute si vous avez eu ces ennuies en guise de dédommagement et Frozen paie pour moi !! Alors partons !! Hey les gosses vous n’êtes pas contre qu’on part avant hein !! Enfin les adultes doivent faire des choses et vous… Surtout pas de bêtises !!»

Yunnie se pencha vers l’acteur pour lui chuchoter à l’oreille et en profiter pour lui glisser un préservatif qu’il avait sur lui dans sa main et lui dire :

«Un petit cadeau sait-on jamais ! »

Il se retira et fit à Jin Joo cette fois :

«Si tu as besoin de mes produits ils sont dans mes affaires ! Allez ne fais pas cette tête ou alors je vais te manquer !! J’aurais bien aimé vous accompagner au restaurant mais des choses plus importantes m’attendent ! »

Et avant même de laisser Kaede parler, il mit un bras autour de ses épaules pour lui dire que tout était arrangé qu’elle n’avait pas à s’en faire ! Ils pouvaient partir tous les deux ! Ben oui, Sun Cho Yun qui ne fuit pas n’est pas digne d’être appelé Sun Cho-Yun !! Pourquoi changer les bonnes habitudes hein ? En attendant, il allait s’amuser avec cette enseignant avec un sourire des plus charmants et feignant de s’inquiéter pour son bien-être et ne tarissant pas d’éloges à l’égard de sa « proie » pour la soirée ne pensant déjà plus aux deux gamins qu’il avait laissé du moins.. En apparence… Juste en apparence…

Ce message a été posté Mer 1 Oct - 23:21

Tenue ▬ Tout c’était fini assez rapidement, Jin Joo était vraiment impressionnante même dans les mots qu’elle prononça envers les Italiens qui semblaient vraiment effrayés... Au fond je suis sûr qu’ils doivent avoir honte au fond d’eux et que cette petite leçon risque de rester gravé pendant longtemps dans leurs esprits. Ils se sont moqué d’une « fille » les pauvres auraient peut-être dû prendre en considération qu’elle n’est pas n’importe qui. Et... Depuis quand je fais des éloges moi ? Faut croire que j’ai plus d’estime pour elle que je ne le pensais et puis elle se bat pour nous, tout comme cet imbécile alors quoi que je dise je leur en suis reconnaissant. Une main posée sur mon épaule blessée et un sourire devenu trop habituel en sa présence prend place, tandis que je la regarde pour lui répondre.

« Je vais bien, tu sais que je suis résistant non ? » C’est vrai que pour foncer tête baisser dans les emmerdes je suis doué et je m’en sors pas trop mal, même avec des blessures, y a qu’à voir le combat mené au Colisée, même si au final on a fuit à l’arrivée de la police... Mais bon même si c’est douloureux elle en a déjà fait assez pour moi et ça va passer, ce ne sont que des bleues... Enfin c’est ce que je préfère me mettre en tête plutôt qu’imaginé que les coups reçut injustement par ses mauviettes aient pu m’atteindre plus sérieusement. Une autre constatation m’avait sauté aux yeux concernant les deux Chinois, mais je ne pris pas au sérieux les mots de l’idiot m’avouant qu’ils étaient fiancés... Surtout que ce n’était pas cohérent avec ce que Jin Joo m’expliqua, je préférais croire en ses mots... Non en fait c’était les seuls mots que je croyais sans même me poser de questions. Donc il était lié à un prof de RPS... je ne devais pas le connaitre, en même temps l’école était grande et s’il enseignait à l’université je n’avais aucune chance d’être tombé sur lui, de plus ce n’est pas comme si je m’intéressais à qui que ce soit dans cette établissement.

« Je vois, ne t’inquiète pas ça je l’avais déjà compris... Ce n’est pas comme si je l’ai déjà pris une seule fois au sérieux. » J’étais honnête, il affichait un comportement assez repoussant et agaçant, mais au fond après l’avoir vu se battre je me demande s’il est vraiment aussi idiot qu’il souhaite le faire croire... Enfin je ne chercherais pas à savoir et pour moi ça reste cet abruti de Chinois et ça me suffit. Mais comme l’avait si bien rappelé Jin Joo il fallait partir d’ici et payer le repas... Même si ça ne me disait rien qui vaille pour la note au vu des derniers évènements je serais surpris que ça se passe bien. Fallait déjà s’attendre à ce que le plus vieux choisisse de s’éclipser ce qui ne m’étonna pas une seule seconde, mon soupir le prouva et même les mots qu’il prononça me laissèrent de glace, il pouvait me traiter de tout ce qu’il voulait ça n’allait pas me faire réagir comme il le souhaiterait. Puceau ? Et alors, c’est toujours mieux que de se taper n’importe qui non ? Et maintenant il me faisait payer la part de la prof... Non mais sérieux c’est quoi ce mec.

« Bien sur, je payerai. Ma générosité est connue dans le monde entier c'est pas un secret. » Ironie ironie... M’enfin bon, ce n’est pas que ça me dérangeait vraiment, ce ne sont pas quelques billets qui allais me faire pleurer, mais je n’ai jamais aimé qu’on choisisse pour moi ou qu’on « m’oblige » à agir à sa guise. Un silence assez pesant s’installa lorsqu’il me donna un préservatif... Le regardant d’un air blasé je mis à peine quelques secondes à ouvrir l’emballage et à souffler dedans comme dans un ballon pour le faire éclater.

« Merci, c’est gentil. » Dis-je d’un ton assez narquois, faisant ainsi bien passer le message qui était « occupe-toi de tes affaires abruti ». Le laissant quitter les lieux avec Kaede sans même leur offrir un nouveau regard, je reporta mon attention sur ce qui me semblait plus intéressant, Jin Joo. Elle voulait soigner mes blessures et ça me gêner un peu qu’elle puisse me voir dans cet état... Je ne me suis certes pas défendu pour la promesse que je lui ai faite, mais ça n’empêche que j’avais ma fierté. Enfin je n’allais pas rester ainsi et risquer que ça s’aggrave... Je l’ai donc suivi lentement jusqu’au restaurant où il fallait payer la dette. Arrivé devant, je ne mis pas un pied à l’intérieur, m’adossant simplement au mur près de l’entrée ne souhaitant pas qu’on m’observe et me juge, tendant mon porte-monnaie à Jin Joo.

« Tient, j’ai du liquide à l’intérieur et n’essaye pas de refuser, c’est ma responsabilité donc fait ça pour moi ok ? » Je ne suis pas le genre de mec à manquer d’argent et je n’aimais pas l’idée qu’elle dépense le sien pour quelque chose où elle n’avait au final rien à voir. Même si je devais payer pour cet idiot, ça sera ma manière de le remercier de nous avoir aidé... Sans qu’il le sache.

« Fais vite, tu dois encore t’occuper de mes blessures pas vrai ? » Dis-je en offrant un sourire taquin, comme je le pensais je suis beaucoup plus à l’aise avec elle et puis bon de cette manière j’espérais qu’elle ne discute pas ma demande.

Ce message a été posté Jeu 2 Oct - 10:54

(tenue) _ J’acquiesce à sa question silencieusement. Si j’étais au courant qu’il était résistant ? Oui je le sais mais, je ne pouvais pas m’empêcher de me faire du souci pour lui. Il est vrai que c’est rare me concernant d’être inquiète pour une personne qui vient d’un autre « monde » que le mien ! Et même dans mon monde, les personnes dont je me soucie réellement, se comptent sur les doigts d’une seule main. J’étais rassurée sur le fait qu’il ne croit pas que Yunnie et moi sommes fiancés même si nous deux, nous dissimulons de nombreuses choses mais, cela vaut mieux pour tout le monde. J’offre l’esquisse d’un sourire à Baek Ho pour le remercier de me croire mais, aussi parce qu’il était difficile pour moi de rester de marbre devant son sourire si éclatant. Au début, son sourire m’avait prise au dépourvu, j’étais même mal à l’aise mais, maintenant je pense que je commençais à m’y habituée. Je reviens à la réalité quand la voix de Yunnie me parvint, je lui lance un regard blasé accompagné d’une pointe de réprobation. Toutefois, c’était déjà couru d’avance que ce type, n’écoute personne excepté mon aîné mais, encore une fois, j’ai du mal à comprendre son attitude ou son comportement. Il arrive à changer de personnalité selon la personne qu’il a en face de lui.

Je lance un regard désolé à mon « élève » pour m’excuser du comportement inapproprié de mon ami d’enfance. Un comportement qui peut se révéler des plus abjectes et encore une fois, je me demande parfois si j’arriverais à le suivre et comprendre son mécanisme de fonctionnement mais, encore une fois, faudrait que je décide de chercher ! Le hic est que j’ai abandonné depuis trop longtemps et que finalement, j’attends peut-être le jour où je pourrais le comprendre même si, ce « jour » sera dans longtemps. Je me crispe quand je le vois chuchoter des mots envers notre cadet et qu’il lui donne ce que je pense… Je reste de glace et je suis impressionnée par l’attitude qu’adopte Baek’. Je ne peux que sourire pour le féliciter de ne pas tomber dans le pièce de notre aîné même si, je suis consciente, que c’est peut-être ce comportement qu’il attendait.. Je ne saurais dire.. En tout cas, je le vois s’éloigner et le remercie intérieurement de son aide mais, aussi de me permettre de toucher ses produits pour soigner le jeune coréen.

Ce dernier semblait se rappeler de ma présence, j’incline un peu la tête pour répondre à ses remerciements qui n’avaient pas lieu d’être. Il a été là pour moi dans ces catacombes où je ne remettrais plus jamais un pied. Je le laisse me guider jusqu’au restaurant et étrangement, j’étais certaine que j’allais faire face à une somme astronomique. Je suis surprise quand il s’appuie contre un mur et me tend son portefeuille. Je contemple un moment cet objet qui garde de l’argent quelques secondes avant de le contempler « lui ». Je voulu répondre mais, il me devança en me rappelant un détail qui n’était pas anodin. Je soupire avant de lui répondre de la même manière :

«Très bien ! Je m’incline Monseigneur !»

Je ne rajoute rien avant de me rendre à l’intérieur où j’aperçu un policier. Probablement à la recherche de ces hommes qui sont partis sans payés et que je connaissais. Je m’avance doucement à l’accueil, me racle la gorge et me mit à parler anglais pour leur annoncer que j’étais ici pour payer la note de ces voleurs improvisés excepté pour mon compatriote chinois. Le liquide qui se trouvait à l’intérieur n’était pas suffisant alors, je pris la décision de payer avec ma carte et de prendre le liquide présent pour me rembourser et, parce que je me doute que l’homme qui m’attendait dehors ne supporterait pas que j’ai pris à ma charge la note plus ou moins salée. Déchirant la note, je retourne sur mes pas pour que je puisse me retrouver dehors pour rendre le porte-monnaie à son propriétaire et lui dire :

«J’espère n’avoir pas fait attendre Monsieur mais, je vous annonce que c’est terminé et que nous pouvons rentrer à l’hôtel !»

Un léger sourire suspendu à mes lèvres fines et, voilà que je le suivis jusqu’à l’hôtel bien que je ne puisse m’empêche de jeter discrètement quelques regards pour m’assurer de l’état du jeune homme. Cependant, avant d’arriver à destination, je m’arrête à une boulangerie et me rappelle soudain de ce que j’avais lu un peu plus tôt.

«Attend-moi là tu veux ! Je n’en ai pas pour longtemps !»

Je m’éloigne de lui pour entrer dans cette petite boulangerie et regarde les gâteaux présents. Je ne sais pas ce que je fous ici. Pour être honnête, j’ai déjà envie de faire marche arrière. Je ne sais même pas s’il aime le sucré. En fait, je ne connais pas grand-chose le concernant non plus. Cependant, je tombe sur un petit fraisier et, je demande à la boulangère de le mettre dans un paquet et aussi, de rajouter joyeux anniversaire sur le dessus et, une petite bougie. Quand ma commande arrive, je ressors portant prudemment mon achat et finit par lui annoncer :

«Nous pouvons y aller !»

Nous arrivions à l’hôtel et je pris la décision qu’il était préférable que nous prenions l’ascenseur pour rejoindre la chambre qu’il partageait avec les deux « enseignants ». Finalement, nous entrions dans sa chambre et je referme la porte derrière nous. De là je dépose mon gâteau dans sa boite sur une petite table avant de me retourner vers lui :

«Tu devrais prendre une douche avant que je ne m’attaque tes blessures. Non en fait tu devrais !»

Ce message a été posté Jeu 2 Oct - 15:34

Tenue ▬ Je pense que je me suis fait assez remarquer à Rome pour le reste de ma vie, je sais qu’en général je suis celui qui appelle les problèmes et qui ne réfléchit pas toujours avant de foncer tête baissée, mais ici, sans que je n’aie pu faire quoi que ce soit chaque jour fut une épreuve et je suis épuisé... Prendre des coups, en donner, me faire cracher de l’eau dessus, me faire remarquer, devenir l’ennemi des Italiens ou encore être enfermé dans des catacombes... Il y avait tellement de choses qui me passées par la tête et au final je regrette d’avoir pris des vacances, car elles n’en étaient absolument pas.

La seule chose qui rehausse mon opinion est que j’ai pu faire plus connaissance avec Jin Joo et découvrir une partie de moi que je ne soupçonné pas en dehors du boulot... Être aussi naturel me plaît assez et je pense que grâce à ça j’aurais au moins un bon souvenir de ce Pays. J’ignore à combien la note s’élève et c’est surement bien salé, j’ai pas mal de liquide dans mon porte-monnaie et j’en ai encore plus à l’hôtel, préférant utiliser les billets que ma carte de crédit. Mais je n’ai aucune envie de mettre de nouveau les pieds dans ce restaurant, cela semble assez agité à l’intérieur et finir en prison ou je ne sais où dans mon état pour m’être enfuit sans payer ne m’intéresse absolument pas, je n’ai aucunement besoin d’une autre épreuve sur ma longue liste, c’est pourquoi je préfère rester à l’extérieur et confier cette terrible tâche à Jin Joo, ne sachant pas trop ce qui se passe à l’intérieur je sais qu’elle s’en sortira quand même, après tout si elle donne l’argent cela ne posera plus de problème non ? Je ris cependant a sa réponse, on est au moins sur la même longueur d’onde c’est déjà ça.

Rapidement elle revient et cela semble s’être bien passé, tant mieux... J’étais légèrement inquiet qu’on la monopolise pour lui poser des questions ou ce genre de choses, mais ça ne semble pas être le cas. Sur son ton toujours aussi taquin, je hoche la tête en lâchant.

« Ce fut presque long, mais oui rentrons. » L’avantage de ne pas avoir le chinois dans les pattes c’est qu’on peut faire ou dire ce qu’on veut sans entendre ses remarques inutiles et sa voix agaçante. Lorsqu’elle me demande d’attendre en passant devant une boulangerie, je m’adosse au mur, c’est plus facile pour tenir debout sans forcer et patiente comme elle me l’a demandé, curieux de ce qu’elle est en train d’acheter. Je ne savais pas qu’elle aimait les pâtisseries... Enfin, je suppose que je suis le seul à ne pas aimer le sucré ça doit être tellement rare. À son retour un sourire pris place sur mon visage marqué et on se met donc en route vers l’hôtel, prenant l’ascenseur jusqu’à ma chambre... Bien que je ne me plaigne pas, mon corps était lourd et j’avais juste envie de m’écrouler sur mon lit de fatigue, j’avais peur de lever mon bras et de remarquer que leurs coups avait réveillé ma récente blessure. Me retrouver encore dans cette situation ne m’amuse pas vraiment, bien que je sois content qu’elle veuille me soigner, ce n’est pas la première fois et être dans un état aussi pitoyable devant elle suffit à m’agacer au plus haut point. Au mot qu’elle prononce, je hoche positivement la tête accompagnée d’un « hum » pour approuver. Me rendant donc dans la salle de bain où je m’adosse à la porte fermée, je souffle un bon coup en fermant les yeux. Puis enlève difficilement mes vêtements, on peut déjà remarquer les endroits touchés, quelques bleues et ecchymoses ont pris forme et j’évite de parcourir mon corps qui me fait déjà bien assez souffrir ainsi. L’eau chaude coulant sur ma peau, mon visage, rinçant ma bouche qui a le gout du sang par la même occasion...

Après quelques minutes j’attrape une serviette que j’enfile autour de la taille, serrant bien pour éviter tout accident non désirable... Et sort de la pièce, les cheveux encore mouillés et le haut du corps humide, frotter dessus les blessures n’est pas très agréable.

« Je me suis bien fait tabasser... tu as du boulot on dirait. » Un ton quelque peu ironique dans la voix, je m’assois sur une chaise et la regarde.

« Si mon manager me voit dans cet état je risque de prendre cher... Tu t’occuperas encore de mes blessures ? » Rire amusé, j’imagine que je ne semble pas très professionnel, le corps d’un acteur est son outil de travail comme celui d’un mannequin... Mouai, j’en prends pas grand soin. À cette penser un nouveau soupire s’échappe.

« Ça va mieux sinon, comment tu te sent depuis la dernière fois ? »

Ce message a été posté Jeu 2 Oct - 19:38

(tenue) _ Je le garde en vue jusqu’à ce qu’il passe le pas de la porte de la douche. De là, je vais dans ma chambre pour aller ouvrir une de mes valises et mon regard se pose sur cette peluche bouillote. Je me rappelle que je l’avais acheté parce que j’avais été faible devant telle tant je l’avais trouvée kawai mais, aussi parce qu’elle avait des propriétés calmantes avec la lavande et parce qu’on pouvait la faire réchauffer pour sentir une douce chaleur afin d’être rassuré. C’est ce que m’avait dit le vendeur. Je dois avouer qu’elle fait partie des peluches que j’affectionne le plus mais… Je pense qu'aujourd’hui Baek Ho en aura plus l’utilité et puis… C’est son anniversaire et je n’ai rien acheté d’autre en guise de cadeau… Peut-être que cela ne lui plaira pas.. Tant pis, je m’y serais prise comme un manche ce n’est pas si grave.. Après tout, pourquoi je me soucis de ce qu’il va penser hein ? Il faut croire que je l’a laissé m’approcher d’un peu trop près… Et cette pensée me tétanise car, s’il sait qui je suis réellement.. Me verra t’il toujours comme un être humain ? Je devrais mettre un frein à notre relation mais.. Ce soir, j’en ai tout simplement pas envie et je vais m’acquitter de ma dette envers lui. Je quitte la chambre en faisant le moins de bruits possibles pour ne pas réveiller mes deux colocataires et revenir rapidement dans la chambre. Je suis heureuse de constater que l’eau coule toujours. Un regard sur la porte fermée..

Je me mets à avancer en direction des affaires de Yunnie. Comme à son habitude, même s’il a plusieurs valises et sacs, je peux constater que tout est nommé mais aussi parfaitement rangé. Malgré ses airs d’imbéciles, cH était très pointilleux et perfectionnistes que cela pouvait être un défaut tant c’était dérangeant. Je trouve facilement ce que je cherche et prend cette grosse boite métallique. Tout était étiqueté sur les pots. Du coup je savais lesquels étaient bons. Je pose la boite sur le lit et m’en vais recueillir ma peluche que j’ai laissée sur le lit de Yunnie. Je la regarde une dernière fois avant de m’approcher de la table. Comment dois-je lui donner ? Quand il sort directement de la salle de bain ou bien après que je lui ai appliqué de l’onguent et des huiles ? Finalement, je décide de cacher la peluche dans l’un des sacs de mon aîné dès que le son de l’eau s’arrête.

Je pose à nouveau mon fessier sur un des lits et ouvre doucement chaque pot. Je ne sais pas quelles plantes il utilise, mais je dois avouer que cela sent vraiment bon. Focalisée sur les pommades à mettre ainsi que les bandages car, je sens qu’il va falloir que j’en refasse un pour aider à son épaule à s’en remettre je ne fis pas attention à la porte qui s’ouvre ni dans quelle « tenue » il se présente à moi. Ce n’est qu’au son de sa voix, que je repose mes yeux sur lui et là…

BOUM BOUM

Pourquoi je sens mon cœur cognait contre ma poitrine et mes joues se réchauffaient. Je tourne rapidement la tête sur le côté en essayant de reprendre calmement mes esprits et de redevenir calme. Qu’est-ce qui vient de passer. Ce sera plus facile ainsi de le soigner mais, pourquoi est-ce que cela ne me laisse pas indifférente comme cela devrait l’être ? Je retourne malgré tout mon regard vers lui quand je l’entends rire et me détends. C’est fou comme sa présence m’apaise.. Je ne peux m’empêcher de lui dire droit dans les yeux :

«Est-ce une proposition d’embauche ? A cette allure je devrais réfléchir sérieusement à des honoraires !»

C’était dit sur le ton de plaisanterie avant de l’inviter à s’assoir à mes côtés en tapant doucement de la paume de ma main la place libre sur mon côté gauche. De là, j’essayais de garder mon sang froid et me focalise que sur son visage mais, c’est pire que tout parce qu’à cet instant je le trouve…

Magnifique

Mais, cela reste coincé dans ma gorge et reprend mon implacabilité bien que je lui offre un sourire et le regarde doucement.

«Je vais mieux rassure toi. Merci de ta quiétude ! Je vais te passer de l’huile sur tout ton torse et le dos. Cela risque de chauffer mais, c’est ce qu’il faut pour les muscles. Je suis désolée.. Da Ying est plus doué que moi pour les massages ou les soins. Donc si tu as mal tu me le dis. Et je suis sérieuse !»

J’étais sérieuse. On a beau dire, c’est lui qui est capable de faire tous ces baumes avec des effets différents. Moi je n’y connaissais vraiment rien à tout ça. Bien que je m’y connaisse pour certaines plantes que je complétais avec mon acupuncture. Tout doucement après m’être lavée les mains dans la salle de bain. J’imbibe bien mes mains de cette huile et commence à les poser sur son torse avec des gestes « forts ». Pas au point de faire mal mais, malheureusement ce genre de massage qui était capable de guérir nécessitait que les gestes soient vifs et qu’ils pressent chaque parcelle de peau. Je ne visais pas simplement les hématomes mais tout le corps d’où le fait que cette « tenue » qui me mettait un peu mal à l’aise était adéquat. Tout en le frictionnant je finis par reprendre la parole :

«Tu aurais pu te faire tuer.. A cause de cette promesse.. Je m’excuse.. Pour cela que jusqu’à ton rétablissement je me chargerais de tes soins !»

De là, bien que mes mains s’étaient de tout son corps et qu’on pouvait penser à autre chose à cause du placement de mes mains qui s’étaient aussi reposées sur ses flancs, sur son bas ventre. Mes mains avaient frôlé aussi ses bouts de chaire rose. Je m’étais attaquée aussi à son autre bras valide. Une fois que ce fut fait, je décide de mettre de l’onguent et cette fois d’y aller doucement et d’étaler exclusivement sur les ecchymoses pour que cela pénètre bien dans la peau. Qu’importe le boulot, j’allais tenir cette promesse et lui changer son bandage tous les trois jours à un moment de pause pour que son épaule se rétablisse vite.

Je mis franchement plus d’onguent sur son épaule blessée et je me plaçai derrière son dos pour m’en occuper comme pour soigner quelques ecchymoses visibles dans le dos. Heureusement, il n’y en avait pas autant que sur son torse. Je me mords doucement la lèvre et repose doucement mon front dans son dos.

«Je me suis inquiétée.»

Un murmure à peine audible. Je n’étais pas certaine qu’il ait entendu et au final je préférais que non. Je me gifle même mentalement qu’il ait compris ce que je lui ai chuchoté. Je reprends vite mes activités pour lui refaire un bandage bien serré pour lui tenir son épaule. De là je me positionnes à nouveau à ses côtés et même quitta le lit pour me mettre à genoux devant lui et m’occuper de ses jambes :

«Allez on va s’occuper de tes jambes !! »

Comme pour le haut j’essayais de me concentrer sur les blessures tout en les frictionnant et ne pas lever mon regard plus haut. Je faisais attention dans mes gestes mais, j’étais dans une position inconfortable.

Ce message a été posté Ven 3 Oct - 13:26

Je ne suis pas vraiment un mec qui se pose des questions ou qui peut être ébranler facilement, tout comme lorsque ça concerne mes sentiments. Je ne réfléchis pas toujours aux conséquences ni aux convenances qui devrait être prise en compte, sortir de la salle de bain avec seulement une serviette pour cacher mon bas du corps devant une fille aurait certainement dû me gêner où me mettre mal à l’aise, mais la seule chose qui m’embêtait réellement était ses blessures visibles et ses marques dispersées. Je me suis déjà retrouvé dans des tenues identiques lors de mes tournages, donc je suppose que ça aide à vaincre tout malaise possible. Je ne me posais tout simplement aucune question. Détendu et apaisé par sa présence je peux lui offrir rire et sourire, c’est bien la seule qui soit capable de me permettre de m’ouvrir ainsi aussi honnêtement.

« Oh, sérieux je devrais sauter sur l’occasion. Combien tu prends ? » Ricanant a cet échange totalement absurde qui d’ailleurs prononcé ainsi pouvais avoir une connotation assez insolite... Mais passons, ce n’est pas moi qui relèverai ce détail n’ayant pas l’esprit assez « tordu » pour le faire remarquer. Suivant sa main du regard qui m’invita à m’assoir à ses côtés je m’exécute sans un mot. Lorsqu’elle me prévient que ce qu’elle comptait faire je hocha simplement la tête pour acquiescer avant de lui dire une fois ses mains posées sur mon torse.

« Je préfère quand même que ça soit toi qui me touche plutôt que cet imbécile... Et ne t’inquiète pas fait ce que tu dois faire je te fais confiance. » Il est vrai que les gestes n’étaient pas doux et délicat lorsqu’ils atteignaient les zones blessées, mais c’était supportable et j’avais connu pire. Peu importe si cela pouvait me faire mal dans un sens c’était pour mon bien non ? Le silence avait pris place, seul le son de ses mains frottant ma peau remplissez la chambre et parfois des petites plaintes de ma part que j’étouffais, n’étant pas désiré. Jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole et lentement je plonge mon regard dans le sien avant laisser un sourire se dessiner sur mon visage amoché.

« Ne dis pas de bêtise. Tu m’as fait faire cette promesse pour que mon épaule guérisse il n’y a pas de raison pour que tu t’excuses. Puis je n’avais pas prévu que les Italiens étaient rancuniers au point d’user de lâcheté. Ne te sent pas responsable, tu n’y es pour rien. De toute façon je préfère prendre des coups par eux que manquer une nouvelle fois à ma parole... Tu m’aurais surement tué. » Rajoutais-je sur un ton un peu taquin. Je ne lui en voulais pas, un homme devrait être capable de résister à quelques blessures et ne pas baisser les bras, bien que je sois un peu honteux de mon état au fond je suis fier et je peux la regarder droit dans les yeux car ses blessures ne montrent pas ma faiblesse, mais ma force.

Ses mains se baladant partout sur mon corps me mettaient finalement et contre toute attente un peu mal à l’aise et je suppose que le rire gêné que je laissa échapper en étais la preuve.

« C’est vraiment bizarre. » Oui c’était le mot, faut dire que c’était tout de même une situation inhabituelle quand on y pense et n’oublions pas que je ne supporte pas les contacts physiques, pourtant le sien ne me dérange pas... La laissant faire comme bon lui semble et l’idée qu’elle prenne soin de moi les prochains jours ne m’était pas désagréable, au contraire je pense que... ça me faisait plaisir ? Sentant un appui dans mon dos je tourne à peine la tête sur le côté dans le silence le plus complet et j’entends... J’ai entendu ces mots et bien que je ne réponde pas tout de suite je suis heureux, notre relation de simple élève et professeur a pris fin dans les catacombes et je suppose que je baisse un peu trop ma garde avec elle depuis... Mais est-ce mal ? Rapidement je la vois se mettre à genoux devant moi et je tends la main pour l’en empêcher, mais elle ne m’écouterai surement pas... Mes jambes ne sont pas aussi touché que le haut de mon corps, donc ça devrait être rapide, par précaution j’avais cependant posé ma main sur la serviette pour bien « cacher » ce qui doit l’être, la laissant s’occuper des blessures. J’enchainais ce sentiment d’embarras malgré moi et quand je me rendis compte qu’elle en avait fini en la voyant se relever je l’observe un instant pour lui dire.

« Merci. » Accompagné d’une expression chaleureuse je me lève à mon tour pour atteindre ma valise cherchant quelque chose à me mettre sur le dos. Mais ne pouvant pas trop lever l’épaule, une chemise semble être la meilleure solution, montrant d’un geste la salle de bain je la préviens.

« Je vais m’habiller, c’est assez inconfortable de rester en serviette devant toi. » Honnête et franc, je dis les choses comme elles sont depuis le début, après avoir enfilé la tenue, je reviens dans la chambre en boutonnant mon haut.

« Une chose est sure je ne suis pas fait pour vivre à Rome... » Ricanant légèrement devant mon aveu véridique, me rappelant alors de ce qu’elle avait acheté en chemin je le montre du doigt.

« C’est quoi au fait ? » Moi qui n’était pas curieux... On dirait que les gens changent.

Ce message a été posté Ven 3 Oct - 15:15

(tenue) _ «Tu n’as pas tort ! Je t’aurais envoyé six pieds sous terre !»

C’était évidemment une blague. Je ne comptais pas le tuer car, si telle était mon intention je l’aurais déjà fait d’innombrables fois. Cependant, je suis touchée qu’il ait tenu sa promesse qui était pour lui. Je me sentais inconfortable à cause de sa tenue d’Adam parce que cela « m’affaiblissait ». Je peux entendre des petits sons qui me font frissonner sortant d’entre ses lèvres mais, je préfère me focaliser sur ses blessures. Après je pourrais m’occuper de ses blessures qui seraient encombrantes et douloureuses pour lui durant quelques jours. A sa remarque, j’hoche la tête. En effet, cette situation était.. Etrange… Peut-être parce que tous les deux, n’étions pas des adeptes du contact physique ? Je n’ai pas la réponse mais, je dois avouer que sentir sa peau contre mes paumes me plaisaient ? En attendant, je passe au bandage et lui révèle que je me suis faite réellement du souci pour lui. Normalement, j’aurais gardé cela pour moi cependant, je peux encore voir clairement cet italien s’en prendre à lui et l’arrêter avec mon livre… Mon livre que j’ai complètement oublié mais, je ne regrette pas de l’avoir sacrifié pour « lui ». Est-ce que c’est ce que ressentait un professeur envers son élève quand celui-ci était en mauvaise posture ? Ou bien est-ce autre chose ? J’ai réellement peur de découvrir ce que c’est mais, cela ne serait pas la preuve que je pourrais m’adapter à « son » monde ? Je pense qu’il y aura toujours un fossé entre-nous quoi qu’on en dise et, je sais bien que tôt ou tard il découvrira que je suis bien trop différente de lui. Il ne faut pas que je le laisse devenir ma « faiblesse ».

Quand j’en finis avec son épaule, je me charge de ses jambes et son geste contre sa serviette ne me passe pas inaperçue tout en me forçant à ne pas regarder à « cet endroit ». Je ne mis pas longtemps pour terminer ses jambes et me relève. Il ne me reste plus qu’à m’occuper de son visage mais, encore une fois je ne peux m’empêcher de penser que mes joues sont en train de se réchauffer à cause de son expression. Je dois rester neutre mais, quand il finit par s’éloigner un peu de moi pour prendre des affaires pour ensuite me faire part de son malaise, je saute sur l’occasion pour le taquiner et lui dire :

«Serais-tu gêné que je connaisse ton corps ? »

Cela m’avait échappé et je finis soudainement par tourner sur moi-même pour que ce soit mon dos qui lui fasse face. Idiote.. Je l’étais ! Ma langue vient de fourcher et, je préférais en effet qu’il revienne habillé ou moins dénudé qu’il ne l’était là.. Je décide d’aller sur le balcon de leur chambre pour regarder le ciel… Le vent contre ma peau me fit le plus grand bien car, là je commençais à avoir un peu chaud. Finalement, à rester quelques minutes à admirer la vue donnant sur une ville illuminée par les lumières, c’était peut-être ça la plus belle image que j’emporterais avec moi de ce voyage. Je me retourne vers lui et entre à nouveau dans la chambre au son de sa voix. J’étouffe un ricanement et me mets à diriger mon visage vers ce qu’il me montrait du doigt. Mon visage était stoïque.. Je pense que j’allais faire et présenter les choses comme je le sentais même si c’était maladroit mais, il n’allait pas m’en vouloir si ? C’était déjà assez gênant d’être entrée dans cette boulangerie et acheter un gâteau pour deux tant il était petit… Je reste un moment silencieuse avant de me diriger vers cet « achat » pour le lui remettre dans les mains silencieusement et machinalement comme un robot. Il n’y a pas à dire, il n’y avait pas de façon plus cocasse que la mienne pour offrir un gâteau.

«Cadeau !»

De là je m’éloigne de lui pour aller me laver les mains pour enlever la crème sur mes mains huileuses à l’aide du savon. Je suis vraiment idiote.. Je n’ai même pas fais l’effort d’allumer cette bougie et j’avais presque envie de ne pas retourner dans la chambre. Quelle belle idiote je m’y suis prise comme un manche ! Mais, les mots joyeux anniversaires j’aurais bien voulu le lui dire mais, à cause d’une force inconnue, ils sont restés prisonniers. Bon, ils sont écrit sur le gâteau et, cela me remonter un peu le moral. La prochaine fois, j’essaierais d’être un peu moins brusque ? Ah que cela me prend la tête ! Essuyant mes mains l’aide d’une petite serviette, je fais doucement mon apparition dans la salle pour prendre les produits sortis et les remettre dans la boite que je rangea dans le sac de Yunnie où il y avait ma peluche.

Peluche que je pris entre mes deux mains et plaça contre son torse pendant que mes yeux se reposaient sur la baie vitrée et je pris la parole :

«Voici mon présent… Désolée je n’ai pas eu le temps de t’acheter un cadeau décent comme « vous faites » habituellement… Et je n’y connais rien alors… Je t’offre l’une de mes peluches favorites.. »

Je me mordis la lèvre inférieure dès que mes mots parviennent à mes oreilles. Je venais d’avouer que j’adorais les peluches. Cependant, il n’y avait qu’elles qui avait su me donner un peu de réconfort quand j’en avais besoin. Bon, j’étais aussi gênée, parce que je ne suis pas certaine que mon présent lui fasse plaisir tout comme mon achat ! Sérieusement, qu’est-ce que je fous encore dans cette chambre hein ? C’est là que je me dis… Que Yunnie n’est jamais là pour me sortir d’affaires quand il le faut !!! Je me sens vraiment idiote ! Vraiment !!

Ce message a été posté Ven 3 Oct - 18:05

Je le savais ! Elle fait style qu’elle s’inquiète, mais en fait si je m’étais défendu je serais surement dans un pire état ! Bon ok je n’y crois pas une seconde, mais je rentre dans son jeu trouvant qu’elle est plutôt convaincante.

« Toujours aussi cruel hein. » Mes mots n’étant pas du tout crédible quand on la voyait se démener pour guérir toutes mes blessures sans se plaindre. Je ne comprends pas pourquoi je la laisse faire ce qu’elle veut de cette manière sans que cela ne m’ennuie, quand elle est là c’est comme si je ne me reconnaissais pas, je n’ai jamais fait confiance à personne et pourtant je lui ai dit « je te fais confiance » ces mots sont une preuve qu’elle a déjà brisé une grosse partie de mes barrières et bien que l’idée de l’accueillir dans mon monde et très tentante j’ai aussi peur de ce changement que cela commence à procurer en moi. Ma façon de parler, d’agir, de réagir, de la taquiner... Ce sont des morceaux de ma personnalité que j’ai mise de côté, que j’avais même oublié et en moins de deux semaines elle les a fait éclater. Je ne connais rien d’elle et bien qu’elle connaisse mon métier et surement tout mon profil inscrit sur internet, elle ne connaît pas ma vie non plus... Pourtant c’est la personne avec qui je souris le plus.

Mes douleurs semblent plus « légères » et la seule chose qui me trotte dans l’esprit est donc de m’habiller, je ne sais pas si c’est l’ambiance ou un truc du genre, mais me sentir nu et totalement à découvert n’est pas agréable et pourtant ce n’est pas la première fois que je me promène en serviette devant des dizaines de personnes... Encore une fois c’est un mystère. La phrase qu’elle me balance me stoppe net et je tourne ma tête vers elle, bien que Jin Joo me tourne le dos je la fixe un instant et lâche.

« Non non, bien sur... En quoi le fait que tu puisses me voir nu serait dérangeant. » La taquinant bien entendu, me dirigeant donc vers cette salle de bain en rajoutant pendant mon trajet. « Personne ne connaît mon corps à part moi et... toi apparemment. » Forcément que c’était gênant. Elle l’avait peut-être tripoté pour me soigner, mais je peux encore sentir ses mains sur ma peau, elle devrait imaginer si les rôles étaient inversés juste pour voir. Un sourire prend place sur mon visage habilement froid et lorsque je reviens habillé, je fais mon curieux. La réponse est rapide, je me retrouve avec le paquet dans les bras et un « cadeau » de sa part.

« Hein ? Pourquoi ? » Je semblais perdu, mais je l’étais vraiment, pourquoi un cadeau ? Je l’ouvris et le posa sur la table, un gâteau à la fraise. Je n’ai jamais aimé le sucre, mais je ne pouvais pas fermer la boîte sans en manger. Passant mon doigt sur la crème pour le « gouter » masquant une grimace, le sucre et moi c’est vraiment difficile. Mais je remarque le message sur le dessus. Joyeux anniversaire ?

« Ah c’est vrai, j'avais presque oublié. » J’avais carrément zappé oui! Faut dire qu’avec ce qu’il c’est passé, ça m’était totalement sorti de l’esprit. Me voyant recevoir une peluche contre mon torse j’écarquille les yeux en la regardant écoutant ses mots. J’affiche une expression vraiment reconnaissante et souris en regardant ma nouvelle acquisition. Relevant la tête pour faire face à Jin Joo je lui dis.

« Je pense que c’est la première fois que je reçois un cadeau de cette manière. Je ne sais pas ce que tu veux dire par « vous faites » mais je ne suis pas habitué a fêté mon anniversaire sauf lorsque je suis dans un tournage et que les membres du staff me le souhaitent, alors je suis vraiment touché. Merci et j’en prendrais soin. » Je trouvais ça mignon qu’elle aime les peluches, elle n’avait pas cette image extérieure et c’est aussi pour cette raison qu’il ne faut pas juger aux premiers regards.

« Tu le manges avec moi ? » Montrant le gâteau sur la table.

Ce message a été posté Ven 3 Oct - 22:19

(tenue) _ «Si tu savais !»

Fis-je mystérieusement. Je rigolais mais, au fond j’étais vide ? Pourtant si je l’étais véritablement, je ne ressentirais pas ce que je ressens pour lui n’est-ce pas ? Bien que je ne sache pas vraiment ce que je ressentais à son égard. Peut-être que c’était de l’amitié mais, en même temps, il était le premier avec qui j’arrivais à créer un lien. Le premier à vouloir voir plus loin que cette image de glaçon que je renvoie. D’un côté, le fait qu’on se voit quotidiennement devait y faire bien que je pense que le changement s’est fait quand nous étions tous les deux coincés. Ou peut-être sur cette plage où il s’est écroulé ? Je me pose la question.

Terminant les soins sur sa personne, je le taquine avant de lui tourner le dos. Je l’écoute me répondre et j’hausse à peine les épaules pour lui rétorquer afin de ne pas perdre la face :

«Peut-être parce que je suis une Vip ?»

Lui-même m’a énoncé plusieurs fois qu’il n’était pas un coureur de jupons. Qu’il n’était pas de ceux à faire des soirées en compagnie de ses amis ou collègues. Bien qu’au fond, j’étais consciente qu’il s’était sûrement mis de cette façon à découvert devant d’autres partenaires à l’écran. Ne connaissant pas son monde, ni sa filmographie d’où le fait que l’on a convenu que j’aille dans sa chambre de lycéen pour qu’on puisse regarder ensemble ! Je ne sais pas combien de temps je reste sur le balcon le temps qu’il ressorte de la salle d’eau. Je reviens vers lui et à sa nouvelle interrogation je ne fais pas dans la dentelle. Je le lui mets carrément dans entre les mains pour que je puisse rincer les miennes. Je l’entends malgré tout parler et, je suis étonnée. Il avait vraiment omis son anniversaire ? Quand je sors de la salle de bain c’est pour le retrouver assis sur son lit à contempler le gâteau acheté par mes soins. C’est l’occasion que j’attendais pour lui sortir ma peluche que je lui offrais de bonté de cœur et parce que, je pense que si cela peut apaiser le sentiment de solitude c’était déjà ça non ? Evidemment je suis honteuse de lui révéler que j’adore les peluches et, par conséquent, je ne peux pas m’empêcher d’éviter son regard. Je ne lui fis face qu’une fois qu’il me remercie et m’explique comment il vit ses anniversaires… Moi ce que j’avais c’était… une épreuve pour montrer mes capacités et cela allait de mèche avec la douleur. Toutefois je rectifie, je crois que la plus belle image que j’aurais de Rome est probablement son expression qu’il m’offrait. C’était la première fois que je lui voyais une telle expression. Je ne comprenais pas tellement pourquoi, il semblait si reconnaissant mais, me rappelant de ses premiers mots et prenant de nouveau place à ses côtés je fis en lui laissant Mr Bunny dans les mains de mon cadet :

«Je ne suis pas tout le monde !»

Réponse au fait qu’apparemment j’étais la seule à lui avoir offert un présent de cette façon ? En même temps, c’était une manière bien bancale que je viens de faire preuve. J’aurais peut-être dû emballer au moins la peluche et lui dire ces mots « Happy Birdthay ». Je le dévisage et le trouve vraiment adorable que j’aurais presque envie de le prendre dans mes mains. Oui.. Il était un peu comme moi….

«Je pensais à de grandes fêtes, un énorme gâteau, pleins d’amis et leurs présents.. Je suppose que j’ai beaucoup à apprendre ! Je te le confie. Tu peux mettre Mr Bunny au micro-onde pour que tu puisses être apaisé ou te réchauffer un peu si tu as froid !»

Le prénom n’était pas très original mais, pour coller des prénoms, je ne me suis jamais prise la tête. Peut-être que c’était bizarre mais, je ne m’en préoccupais pas. Quand il enchaina sur le partage du gâteau avec un petit sourire mes iris dans les siennes :

«Tu as une cuillère ?»

Signe que j’accepte de partager avec lui. C’est ainsi que doucement nous entamions le gâteau. Personnellement, je trouvais le gâteau vraiment très appréciable. Le reste de la soirée se passa tranquillement. Rien de plus n’avait été échangé. Mais, cette-fois-ci le calme n’était pas si dérangeant. Bien au contraire, je l’appréciais. Comment cela s’est finit ? Je suis restée dans la chambre d’hôtel à ses côtés jusqu’à l’aube avant de me retirer dans ma chambre. Finalement cette nuit, je venais de créer un autre souvenir de Rome que je n’oublierais pas de sitôt.

END

Ce message a été posté

» Li Ya Ling ♦ Dure dure journée
» « Le malheur ne dure pas toujours. »

[Gage] What the F*ck ? & les italiens ont la dent dure

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