never be the same

Ce message a été posté Lun 26 Fév - 22:03

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C'est l'histoire d'une fleur qui court, court, court et se plante. △

seiha & yahiko

TENUE ••• Le meilleur moyen pour un hyperactif de ne pas devenir cinglé, est de se dépenser. Rien de mieux pour cela qu'être membre d'un club sportif où il s'agit de courir, toujours courir. J'adore l'athlétisme pour ça, parce que je peux me dépenser à fond sans m'arrêter. Je suis fort pour la course sur court distance, mais encore plus sur celle à longue distance ou les marathons. La dernière fois que le club a organisé un marathon dans l'enceinte de l'école, j'étais dans les premiers. Mon énergie est inépuisable, comme on pourrait s'y attendre. Aujourd'hui, c'est surtout de la courte distance. Du 300 ou 400 mètres. Je ne dis pas être le plus rapide de tous, ce serait mentir. Y a des éléments bien plus fort que moi, mais ça n'empêche que je suis une boule d'énergie et celui qui tient le mieux dans les efforts physiques. Les minutes passent très vite quand il s'agit de courir, puis les heures. Une heure, deux heures, puis il faut songer à rentrer chez soi. La plus part s'en vont, et quelques rares restent. J'aime bien traîner après les heures du club, pour continuer à courir en toute liberté. Le terrain est presque totalement libre, à défaut d'autres élèves qui, comme moi, préfère s'éterniser sur les pistes de course. Je tourne en rond, littéralement. Enfin, en ovale. Un ovale de plus centaine de mètre, mais qui au final, ne change pas de décore. Je m'en fiche, tant que je peux courir encore et encore. Les élèves restant s'en vont et peu à peu, je me retrouve seul à me battre contre la montre, sans faire attention au monde qui m'entour. à force, même si mon énergie s'enflamme, mon corps ne peut pas toujours tenir la cadence. Suffit d'un mauvais pas pour perdre l'équilibre et chuter dans une belle roulade qui me vaudra des égratignures, des coupures, du sang à travers les déchirures de mon jogging sur les genoux ou au niveau des mains et avant-bras à découvert. Je ne me suis pas loupé, lâchant un juron une fois assis au sol, le menton et la joue éraflée. Ce n'est rien, un peu d'eau et ça ira. Sauf que j'ai soudainement la flemme de me relever, m'étaler sur la piste comme une étoile de mer, mon torse se soulevant au rythme de ma respiration effrénée, peut-être même essouflée..

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Ce message a été posté Sam 3 Mar - 21:39

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seiha & yahiko

TENUE ••• Après les cours c’est sur le terrain de baseball que j’allais me défouler, entre la musique et le sport c’était deux univers différents, mais qui me convenait parfaitement. Aujourd’hui on jouait un match amical donc fallait être à l’heure, ça allait durer toute l’après-midi. Une fois en tenue, l’équipe a quitté les vestiaires pour rejoindre le terrain, l’équipe adverse était déjà là, se saluant mutuellement, on se mit tous en place. Les bases étaient souvent remplies, mais rares étaient les points marqués. C’était des duels intéressant, intense, avec des joueurs de bons niveaux dans chaque équipe qui s’affronter. Le coup cinglant lorsque la batte frappe la balle avec puissance et l’envoie de l’autre côté du grillage. Des rires, des cris, une victoire. Finalement on a gagné lors de la dernière manche. Éreinté de courir partout, le baseball est un sport complet, donc forcément tous les muscles travaillent. Dans les vestiaires certains s’endorment sur le banc, de mon côté je prends le temps de m’étirer pour ne pas avoir mal inutilement avant de passer par la douche, ça fait un bien fou. Glisser dans la terre, se salir, c’est normal dans ce sport, donc se laver après les entrainements ou les matchs est une étape qui détend. Je m’habille et récupère mes affaires pour pouvoir laisser la place aux autres en quittant la pièce. En marchant le long des terrains je remarque un garçon qui tourne en rond, je reconnais facilement Yahiko, plutôt que de le déranger je rester debout à l’observer. Il a tellement d’énergie ce gosse... Combien de tour il a fait ? Plus personne n’est avec lui désormais. Puis le temps de détourner le regard et de revenir sur lui il était en train de rouler, s’étant cassé la figure dans sa course. Franchement vu la chute j’ai pensé qu’il allait se tuer à rouler à cette vitesse, mais une fois arrêté il reste là. J’en profite pour le rejoindre, voyant qu’il a quand même dû se faire mal cet idiot. « Tu comptes camper ici toute la nuit ? » Le sang et les égratignures sur son corps doivent être soignés. « Tu devrais recevoir un oscar pour cette chute, elle était superbe. » Me moquais-je en lui tendant la main. « Faut qu’on s’occupe de tes blessures avant que ça s’infecte. ».

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Ce message a été posté Ven 9 Mar - 21:29

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TENUE ••• Courir est l'unique moyen de me dépenser à fond, même si je dois faire cinquante ou cent tour de terrain pour ressentir ne serait-ce qu'une once de fatigue. Courir, c'est l'échappatoire, la délivrance, le bonheur absolu. Il arrive que parfois ce bonheur vire au cauchemar et que je me retrouve par terre, blessé et essoufflé. J'ai quand même réussi à user de mon énergie, à vider un peu de ma jauge et à ressentir les muscles de mon corps tirer et se plaindre. Ou est-ce la douleur de ma chute qui frappe trop fort dans ma tête. ça résonne comme un tambour de guerre, au même rythme que mon coeur continuant sa propre course de vitesse. Allongé sur le bitume, mes yeux se perdent dans le ciel qui s'étire et s'étire jusqu'à perte de vue. Je reste simplement là à contempler cette étendue, l'esprit ailleurs... Quand une voix familière s'adresse à moi. Détournant mon attention du ciel, je le regarde avec un sourire. « ça pourrait être cool, non ? je n'ai jamais campé à la belle étoile en plus ! » Fis-je en rigolant, essayant de me redresse avec une main, pour m'asseoir. « Merci ! Je m'entraîne tous les jours pour la meilleure gamelle de l'année ! Une fois je me suis même tordu la cheville en tombant, fallait voir ça ! » J'ai l'air de bêtement m'en réjouir, mais je ne suis pas ce genre de gamin qui pleurniche parce qu'il est tombé ou qu'il s'est fait mal. Sans perdre mon esquisse, j'attrape sa main et pousse sur mes jambes pour me relever, mon jogging en piteux état. « Tu crois que ça pourrait s'infecter ? ça ressemble à quoi une infection ? » Je demande tout en regardant les griffures sur les paumes de mes mains. Elles sont bien rouges et pleines de poussière. « Tu as un kit sur toi ? » Plaisantais-je, essayant mes mains sur ma veste. ça ne changera ni la blessure, ni la saleté.

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Ce message a été posté Jeu 15 Mar - 19:55

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TENUE ••• J’aurais dû me douter en observant Yahiko qu’il allait se casser la figure, il déborde tellement d’énergie que des fois ça semble un peu trop et finalement il ne maitrise pas la fatigue et toute cette force qu’il tente de dépenser. Je ne peux pas l’abandonner là alors que le plus jeune est allongé sur le terrain comme s’il n’avait aucun désir de se relever, que ce soit à cause de ses blessures ou autres, je me suis avancé pour le rejoindre. « Je doute que ce soit aussi cool que tu le crois ici. » Ce ne serait pas un réel camping après tout, mais qui sait, un jour il en fera surement et jugera par lui-même ce qu’il en pense. Par contre je ne peux pas m’empêcher de le « complimenter » ou plutôt de me moquer sur cette magnifique chute. « Dommage que tu n’ai pas filmé, ça aurait pu marcher. » Je souris en secouant lentement la tête devant son inconscience et son insouciance. L’aidant à me relever, je juge de ses marques, il ne s’est pas loupé. « Ne me pose pas ce genre de question. Si tu veux savoir, tape sur Google en rentrant, tu verras de tes propres yeux que ce n'est pas joli du tout. » Je n'ai pas envie de m’amuser à lui expliquer à quoi ressemble une infection, pour moi le plus important c’est de le soigner. « Personnellement je préfère éviter les risques, tu n’y es pas allé de mainmorte. Tu n’as pas mal ? » Je le regarde en attente d’une réponse, il n'est pas croyable ce gosse. « J’ai l’air d’avoir un kit ? » Je ris et l’aide à se relever. « On va passer de l’eau dans les vestiaires, on s’occupera de les soigner en rentrant à la maison. » Enfin... chez lui surtout, mais vu que j’y habitude pour le moment cela ne change pas grand-chose. « Tu arrives à marcher ? Tu veux que je te porte ? »

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Ce message a été posté Dim 18 Mar - 23:26

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TENUE ••• Parfois un surplus d'énergie me fatigue plus qu'une course, c'est pour cela que je reste allongé au sol, soufflant et reprenant un minimum de force pour me donner l'envie de me relever et de continuer. Sauf que Seiha se pointe à ce moment-là et j'avoue que le désire de courir s'en va à sa vue. Je discute, rigole, mais a aucun moment je ne chouine pour mes blessures ou ma chute. Au contraire, ça me fait rire, imaginant la scène d'un point de vue externe. Je ne comptais pas passer la nuit dehors, sur ce terrain de course, mais l'idée de dormir à la belle étoile me plait. Je rêve de camper ! « Peut-être, doit faire encore plus froid la nuit. » Dis-je, faisant genre de frissonner en secouant mes épaules. Filmer ma gamelle ? Quelle idée ! ça aurait été assez amusant pour la poster sur youtube et être la vedette du lycée. Malheureusement, je n'avais rien prévu. « Tu aurais pu le faire toi par contre. » Je suis sérieux, il aurait pu me filmer, mais lui non plus ne pensait pas que j'allais me casser la figure. Mon attention revient à moi, mes blessures et je continue à sourire malgré tout. « Je n'oublierai pas de regarder en rentrant. » Qui sait, je rigolerais moins. Seiha insiste pour que je me soigne, mais je suis toujours aussi léger et penaud, loin de me presser pour courir après du désinfectant et des pansements. C'est mon gros défaut, être lent sur le point blessure, malheur, etc. « Si, ça pique. » Fis-je, à peine alarmé par la douleur et la sensation de brûlure, de piqûre dans les genoux ou les mains, même sur le visage. Effectivement, il ne ressemble pas à une infirmière non plus. Je secoue la tête, puis hausse les épaules. Il pourrait. M'appuyant sur lui, je me relève et grimace. « ça ralentit le processus d'infection, l'eau ? » Je ne suis pas une lumière, apparemment. Je suis d'accord, hochant finalement ma tête, posant un pied devant l'autre avant d'entendre sa question. « Tu peux me porter !? » M'écriais-je, prêt à faire le miséreux pour grimper sur son dos. D'ailleurs je fais déjà genre d'avoir mal, attrapant son bras pour me tenir à lui. « Ouuuh ~ Porte-moi~ Je ne pourrais pas marcher si loin je crois~ » Le gros menteur en puissance.

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Ce message a été posté Ven 23 Mar - 22:41

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TENUE ••• Forcément la nuit la température baisse donc dormir dehors n’est jamais très agréable, sauf l’été qui reste la meilleure saison pour faire du camping, si cela l’intéresse il pourra toujours organiser ça lorsque le temps sera propice. « Je n’avais pas prévu que tu te casserais la figure en beauté je dois dire. » C’est justement pour cela qu’il est difficile de filmer ces instants unique, on ne sait jamais ce qui va arriver et je ne suis pas devin pour m’être douté à l’avance de son trébuchement épique. Yahiko me questionne encore sur ses blessures et je le renvoie à internet, il pourra trouver la réponse tout seul comme un grand, pour l’instant faut le désinfecter. Ses blessures ne sont pas graves, mais nombreuses et ça saigne aussi, donc faut pas juste laisser comme ça, puis ça ne m’étonne pas de savoir que cela pique, même s’il ne montre rien et semble s’en foutre. Je soupire, l’idée de nettoyer un peu les plaies avec de l’eau me semble la meilleure solution, enlever les saletés qui pourraient créer des infections. « Oui, c’est pour ça qu’on va faire ça avant de s’en occuper. » Je lui propose de le porter, ça ne me dérange pas et on dirait que Yahiko a des étoiles dans les yeux subitement. « Si je te le propose. » Je ne dis pas les choses justes pour le fun, je ne suis pas idiot. « Pas la peine d’en faire des tonnes. » Je vois bien qu’il surjoue, mais ça me fait sourire m’accroupissant pour qu’il monte sur mon dos, me relevant quand il est installé, je le tiens au niveau du dessous ses cuisses, lui laissant tenir ses affaires, je le porte lui, mais il porte son sac bien sûr. « Tu devrais quand même faire attention, je sais que tu as de l’énergie à revendre, mais ce n’est pas la peine de te blesser pour autant. » Il manque de vigilance ou alors il n’écoute pas son corps ? Je ne sais pas, mais s’il est tombé ce n’est surement pas pour rien ou juste par maladresse. Arrivé aux vestiaires je le laisse descendre le temps de regarder ses plaies et de mettre de l’eau dessus, prenant un mouchoir propre, je le mouille et passe le chiffon sur les endroits que je peux voir, ses mains, ses genoux entre autre. C’est mieux quand c’est nettoyé même si ce n’est pas avec du désinfectant. « Tu as mal ailleurs ? » Là où je ne vois pas, sous ses vêtements ou autres, c’est à lui de me dire où ça le pique.

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Ce message a été posté Mar 27 Mar - 20:59

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TENUE ••• Personne n'aurait pu prévoir ma chute, c'est de la faute à pas de chance. Même si je suis blessé et que ça pique, je n'ai pas la sensation d'être mal. Mon énergie a prit un petit coup, mais je me sens toujours « bien », comme si je me relevais d'une pause. Les infections ne me font pas peur, tant que j'ignore à quoi ça ressemble vraiment. Je ne suis pas médecin et avant d'en parler avec Seiha, je ne ressentais pas le besoin de savoir. Maintenant je suis au courant qu'une blessure, même minime, peut s'infecter et faire des dégâts. Il suggère de rincer mes plaies et j'accepte. Il a l'aie de s'y connaître en bobo, je lui fais confiance. Quand il me propose de grimper sur son dos, c'est comme si il venait de me demander un tour de manège. Ce n'est pas souvent qu'on veut me porter sur son dos, j'exagère un peu ma réaction. « Hi hi. » Ricanais-je, avec innocence et un sourire enfantin. Attrapant mon sac, je passe la sangle sur mon épaule et le met dans mon dos pour ne pas qu'il gène, grimpant ensuite sur le dos de Seiha. Mes bras autour de son cou, je m'accroche à peine, juste de quoi tenir en équilibre. « Je n'ai pas fait exprès. ça ne m'arrive pas souvent, j'ai l'habitude de courir toute la journée. » Je précise, pas seulement pour le club et les courses, mais quand faut aller à l'école, pour éviter les filles qui veulent ma peau, passer sous le nez d'un surveillant, etc. ça ne veut pas dire que j'écoute mon corps pour autant, la preuve, je ne m'inquiète pas d'être amoché. Dans les vestiaires, je descends de son dos et m'assois sur un banc, laissant Seiha scanner mes blessures et les nettoyer avec un chiffon humide. « Je ne pense pas ? » Fis-je, usant d'une main libre pour appuyer sur mes cuisses, mes hanches, mes côtes ou mon torse. « Hm, non. On dirait que c'est superficielle. » Pour les blessures, tout semble être à la surface. Pour être sûr, je défais ma veste et soulève mon t-shirt, cherchant à voir ma peau. Y a rien. « Tu vois ! Mes vêtements m'ont protégé ! » Limite si je m'en réjouis, lâchant mon t-shirt pour qu'il retombe négligemment sur mon ventre. « Et je n'ai pas la sensation d'avoir quelque chose de casser. » Je remue quand même mes poignets et mes chevilles, sans une grimace.

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Ce message a été posté Lun 2 Avr - 16:35

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TENUE ••• Si on pouvait prévoir ce genre de chose on éviterait des accidents inutiles, enfin bon, il est juste égratigné, ça sera vite guéri tant qu’on désinfecte ses blessures. Je propose même de le porter jusqu’aux vestiaires pour mettre de l’eau dessus, il semble content et le démontre avec aisance, digne de lui je dois bien avouer. Le laissant grimper sur mon dos, je le tiens pour éviter qu’il ne tombe de nouveau, l’accompagnant donc jusqu’à notre prochaine destination, calmement. « Heureusement, t’imagine si tu devais tomber à chaque fois que tu en fais trop ? » Yahiko est du genre à être énergique quotidiennement, je n’ose pas imaginer s’il était en plus de ça maladroit à souhait. Son corps serait marqué de tous les côtés par ses chutes. Une fois installé dans les vestiaires je regarde les blessures du plus jeune, essuyant les plaies avec un tissu mouillé, de quoi les nettoyer et enlever les pierres et saletés incrustées. Une fois que j’ai viré le plus gros, je le questionne pour savoir s’il a mal ailleurs, s’il est blessé autre part surtout. Là où je ne peux pas le voir. Je le laisse vérifier, mais s’il ne ressent pas de douleur c’est que c’est bon. Il relève même son t-shirt pour regarder, ça me fait sourire. « On dirait que tu as évité le pire. » Il aurait pu se faire bien plus mal que ça vut la galipette qu’il a faite. « Ne sois pas trop fier, tu as eu de la chance. » Ce gosse se réjouit vraiment pour rien. « Prends tes affaires, je te ramène, on va s’occuper du reste à la maison. » Pas la peine de s’éterniser ici, j’ignore s’il veut se changer ou s’il préfère attendre d’être rentré, je n’ai pas pris ma voiture, évitant de conduire quand je peux m’en passer, donc faudra rentrer à pied. « J’imagine que tu veux remonter sur mon dos ? » Je le taquine, mais Yahiko me fait penser à un enfant, donc bon, je le traite comme tel.

Ce message a été posté Dim 8 Avr - 20:30

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TENUE ••• A-t-il déjà demandé à un aveugle s'il voulait voir ? C'est pareil avec sa proposition de me porter, je ne peux qu'accepter avec joie. Tel un grand gamin. Je pourrais marcher, mes jambes n'ont rien d'aussi grave pour être handicapé, mais c'est juste pour le principe. « Je crois que je serais déjà dans un fauteuil roulant ! Et là encore, j'en ferais toujours trop. Y a rien qui m'arrête, même pas une ou deux jambes en moins. » Je plaisante évidement, quoi que... Je ne sais pas comment je pourrais réagir ou être dans ce genre de situation. Avoir des jambes m'aide bien, mais est-ce que ne plus en avoir pourrait me stopper ? Telle est la question. Si j'étais maladroit, je n'aurais aucune chance dans l'athlétisme, parce qu'il faut savoir courir sans chute. Heureusement que ce n'est pas fréquent et que j'ai une bonne tenue de route. Dans les vestiaires, Seiha s'occupe de mes blessures en les nettoyant avec de l'eau. ça doit être sale à cause de la poussière de la piste de course, et de la terre ramenée par le vent. ça pique toujours, mais je ne suis pas un garçon très pleurnichard, alors même si ça fait mal, je ne cesse de sourire. Y a rien de plus que les plaies visibles dès le premier coup d'oeil, donc celles qui vient de nettoyer. Le reste de mon corps est intacte, tant mieux. « Apparemment. C'est une chance ! Je pourrais recommencer à courir dès demain ! » Toujours et infiniment plein d'énergie et d'optimisme. « Tu penses que ça aurait pu être pire ? Genre, une jambe ou un bras cassé ? » Ce n'est qu'une simple question. Prendre mes affaires, c'est comme si c'était fait ! Je n'ai qu'à récupérer mes vêtements dans mon casier et fourrer le tout dans mon sac de sport, et le tour est joué ! Je me changerais chez moi, après avoir soigné tout ça. « J'aimerai bien, mais je ne veux surtout pas te blesser ! Tu pourrais te faire mal au dos à force de me porter et je peux marcher. » Oui quand même, je m'inquiète pour lui. C'était un petit caprice du terrain aux vestiaires, mais d'ici à chez moi, c'est carrément le parcours du combattant ! Autant qu'il préserve son énergie et qu'il ne se fasse pas mal par ma faute. « Mais je te remercie de m'avoir portée jusqu'ici. » Ajoutais-je avec malice, un sourire de renard sur le visage.

Ce message a été posté Ven 13 Avr - 0:30

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TENUE ••• Je n’ai pas très envie de l’imaginer dans un fauteuil, même si je suis ici pour faire de leur vie un enfer ce n’est pas ce que je cherche. De plus, avec son énergie il trouvait le moyen de remarquer même si les médecins ne lui donnaient aucune chance j’en suis sûr. Cette pensée me fait rire, je me retrouve à comprendre parfaitement la mentalité de Yahiko avec le temps. « Tu es pas croyable comme gosse. » Franchement. Dans tous les cas il n’est pas blessé gravement, il n’a que quelques égratignures que j’ai nettoyées avec de l’eau. Le temps qu’on puisse mettre de quoi protéger les plaies une fois rentrée. « Pourquoi ça ne m’étonne pas de toi. » Le fait qu’il pense déjà à retourner courir demain, il pourrait même y retourner avant si c’était possible, mais je pense qu’il en a assez fait pour aujourd’hui et en tant qu’ainé je vais juste le ramener et le forcer à prendre un peu de repos pour le reste de la soirée. « Je n'en sais rien. Il suffit d’un mauvais mouvement pour se briser quelque chose, donc ça aurait pu être pire avec ta chute, mais heureusement tu vas bien. » Je souris en le laissant prendre ses affaires pour qu’on quitte les lieux. « Tu penses que je ne suis pas assez fort pour porter un poids plume comme toi ? » Je le taquine, mais ça ne me dérange pas de le porter. Tapotant mes épaules je l’incite à grimper. « Tu pourras toujours descendre si je te trouve trop lourd. » Après s’il veut vraiment marcher je ne vais pas l’obliger à monter sur mon dos, mais j’ai vu combien ça lui faisait plaisir et je suis plus fort que j’en ai l’air, donc c’est lui qui décide. « Aller, go. » Il est temps de rentrer pour de bon maintenant.

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