Une autre journée comme les autres s’était écoulée. Comme à l’habitude, je ne l’avais pas vue passé. Disons que je ne prenais plus le temps de savourer mes journées. Je ne sais même pas comment je faisais pour tenir encore debout sur mes deux jambes. C’était à peine si je mangeais. Peut-être était-ce parce que je fumais un join et que la fringale me prenait quand j’étais stone. Aucune idée, la plupart du temps, je m’assurais de me rappeler de rien en prenant, bien sûr, de l’ecstasy.

Ce soir, j’étais assise dans le haut d’une structure dans le parc de skateboard, regardant des copains s’amuser à faire des trucs avec leur planche sur les structures du parc. J’échangeais la marijuana avec des copains et des copines, laissant l’effet m’emporter dans un tout autre monde. Peu importe le nombre de fois que je voulais m’échapper de ce que j’étais en train de traverser, ça me rattraperait toujours. J’en était consciente, mais je préférais me voiler le visage et continuer à m’auto-détruire plutôt que de choisir de me battre. Je me vengeais de la vie. Voilà ce que je faisais. Je la détestais, cette vie, celle qui m’a enlevé mon Jaxon. J’en voulais à tout le monde. Tout le monde que je voyais heureux ou en couple, je devenais agressive. J’en étais jalouse. Oui, jalouse et maladive au point d’en devenir dingue. J’étais imprévisible et parfois, moi-même je me faisais peur.

Prenant le join entre mes doigts, je tirais un bon coup pour laisser la fumée entrer et ressortir de mes poumons, ressentant bien l’effet. Ricanant avec mes amis, je décidai de me lever, titubant légèrement en étant sous l’influence de drogue sans compter mon manque de sommeil et trébucha sur une planche d’une fille. Je faillis rouler et me casser la gueule, ce qui me mis en rage. « Non mais putain de merde ! Qu’est-ce qu’une foutu planche traîne là ?! » Je donnais un coup de pieds dessus avant de regarder froidement la fille en question. « Connasse ! J’ai faillis rouler dessus ! »

La vie apportait un bon nombre de malheur, de choses qu'on voudrait oublier et sûrement un tas de choses qu'on aimerait changer. Mais malheureusement le temps ne se changeait pas et les actes passés restaient passés et bel et bien finis. C'était indéniable mais peu de gens se l'avouaient. On préférait ne pas y penser, mais on était malgré tout au courant et c'est pour cela qu'un événement était si dur à supporter. Mais le temps faisait bien les choses, on passait à autre chose et on grandissait de nouveau. Et tu avais grandi. Depuis que ta famille s'était écroulée tu t'étais relevée et ne cessait de viser plus haut te mettant au défi chaque jour.

Prenant une grande respiration tu levas les bras en prenant toute la concentration dont tu avais besoin avant de sauter attrapant la barre du trapèze. Cette sensation de vide. Faire des figures dans le vide, cette adrénaline, cette impression tu avais besoin de ça. Une fois ton entraînement tu saluas tout le monde et allas prendre une douche avant de décider de retourner au restaurant pour aider tes parents. Mais avant tu prenais du temps pour te promener sur ton skate faisant quelques figures. Les oreillettes dans les oreilles tu ne cessas de bouger avant d'arriver vers un skate parc et d'aller saluer quelques amis à toi laissant ton skate faire sa vie comme ce n'était pas la première fois.

Comment tu aurais pu deviner qu'il irait près d'une jeune fille défoncée ? Saluant alors quelques gars qui étaient là tu allais le reprendre avant de voir la scène devant tes yeux et ne rien pouvoir faire. Tu te rapprochais assez vite allant t'excuser en trouvant tout de même l'état de la jeune femme abusé. C'était un endroit pour les jeunes pas les junkies. Mais tu ne fis aucune remarque allant t'excuser avant d'entendre son ton et voir son coup ramener ta planche vers toi. D'un coup dessus tu la remis à l'endroit en serrant la mâchoire regardant alors celle qui avait failli rouler dessus.  L'insulte te fit alors rire jaune levant les yeux au ciel. "Salope ? A ce que je sache tu es la seule à avoir marcher dessus, si tu étais moins défoncée tu l'aurais vu. Je me retournerai vers ton dealer si j'étais toi.  " Souriant en coin tu montas alors sur ta planche prête à repartir.  "Oh.. et tu as failli marcher dessus.. rouler.. à moins que tu sois une bagnole .. c'est pas tellement possible.  "

J’avais du sang froid, contrairement à ce que l’on pensait. J’étais beaucoup plus patiente que Jaxon lorsqu’on devait remplir une mission du chef. J’étais celle qui réfléchissait avant d’agir. Maintenant que mon petit-ami est mort, l’impulsivité est devenue l’une de mes caractéristiques les plus flagrantes. Je pouvais m’emporter pour un rien et ce à n’importe quel moment. Un seul mot de travers et hop, un coup de poing est vite parti. Cela m’arrivait plus fréquemment quand j’étais fatiguée et c’était le cas en ce moment. Je n’avais aucune patience.

Bien évidemment, dès que deux personnes se confrontait sur le parc de skateboard, tout le monde allait s’approcher, surtout les amis pour défendre. Le reste préférait se tenir loin, surtout avec notre mauvaise réputation de junky et de bagarreur. Pour ma part en tout cas. Sur ce terrain, je me suis battue au moins 15 fois et je n’avais nullement besoin de quelqu’un d’autre pour me soutenir, au contraire. Je préférais me battre seule. C’est pourquoi je levais une main en balayant l’air, ne voulant que personne n’intervienne dans cette confrontation. Je voulais me la faire seule, cette pauvre meuf qui laisse traîner sa planche. Cette fille venait de réveiller en moi cette colère que j’enfouissais. La pauvre allait en subir les conséquences. La poussant fortement, je la regardais s’effondrer par terre, la pointant du doigt avec un regard noir. « Heureusement qu’y’a eu que moi qui ai marché dessus, pauvre tâche ! » Je m’approchais dangereusement d’elle, cassant d’un coup sa planche en deux avec un coup de pieds. Souriant en coin, je la regardais, de haut, sans me soucier de ce que cette planche pouvait représenter pour elle. Certaines personnes voyaient leur planche comme un bien précieux. Ça, je ne le comprendrais jamais. Un humain, je pourrais comprendre, mais un objet, franchement. « La prochaine fois, p’tite conne, traîne pas ta planche comme ça, surtout quand t’es entrain de faire des coucous à tes potes. C’est clair ? Maintenant barre toi. »

Calme. Sérénité. Sécurité. Les gens voulaient vraiment que tu sois comme une poupée qui remplie les exigences d'une bonne fille comme on les connaissait. Ne pas répondre trop fort, ne pas faire honte en société. Tu devrais être la fille modèle encore plus avec ce physique. Certes tes muscles étaient développés mais cachés. Ton visage et ta taille faisaient pensé à une petite file. Pourtant tu étais loin du compte. Certes tu savais te contenir mais tu étais celle qui partait de bonne humeur le matin et qui en chemin, devenait exécrable par un événement fâcheux. La plupart du temps tu ne travaillais qu'avec ta coach et quelques filles qui ne venaient pas tant te parler. Sinon tu aimais les entraînements de nuit avec personne autour. Mais lorsque tu rencontrais ce genre d'obstacles ta journée devenait considérablement mauvaise et toi en même temps.

Mais ce jour ci était le moment parfait pour t’empêtrer dans les ennuis n'est-ce pas? Tu n'étais pas plus forte qu'une autre ou même que tes amis qui venaient derrière toi pour te lancer un petit "vas y". Ils voulaient que tu partes, que tu ne te confrontes pas à cette garce qui venait de t'insulter. Junky, ou pas tu ne supportais pas qu'on te traite de la sorte et même la main d'un de tes amis sur ton épaule ne t'en dissuada pas. Tu n'étais pas la meilleure pour te battre, mais la meilleure pour passer partout. La brute contre la flexibilité et le calme allait elle gagner? Tu pariais que non. Après un petit rire à ses airs de princesse bac à sable elle te poussa et, même avec ton équilibre tu tombais au sol éraflant ta main. " Noona.. fais attention". L'un des plus jeunes de la petite bande que tu avais salué connaissait ton parcours et savait que ton corps était ton seul outil de travail. Et pourtant. La regardant en ouvrant un peu la bouche passant ta langue sur tes dents d'énervement tu la regardas briser cette planche qu'on t'avait offert. Ton meilleur ami. Serrant alors les poings tu te fis redresser. Pinçant fortement tes lèvres tu pris un morceau de ta planche laissant couler les mots comme si tu ne les avais pas entendu. "C'est vrai je ne devrai pas la laisser traîner.  " Redressant ton regard vers cette grande mégère tu lui souris doucement. " De sorte que des gens dans ton espèce ne puisse jamais lui faire l'affront de mettre un pied dessus.. " Au denier mot tu pris la planche pour la briser sur les côtes de cette fille. "Junky.. pute.. ou même lycéenne.. j'en ai rien à foutre.. Respecte les gens..  " La colère dévorait tout ton être sentant alors ton sang bouillir alors que tu bougeais assez facilement pour éviter un coup qu'on voulait te donner. Si la force n'était pas avec toi, tes cours te servaient.


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Tout mon être qui détestait la vie s’en prenait à cette pauvre fille qui n’avait absolument rien demander mais, à mes yeux, elle venait de commettre l’irréparable, comme si elle avait fait exprès de te chercher. Tu t’enrageais contre celle fille sans aucune raison, mais pourtant, tu en trouvais une et c’était sa planche. Sous l’effet de la marijuana, je ne voyais plus très clair et finissais par pousser la jeune fille parterre, la menaçant. Mais voilà qu’elle répliquait. Je l’avais souhaité au fond de moi, cette réplique. Elle me frappa dans l’une de mes côtes avec sa planche et je perdis légèrement pieds, rien de trop intense pour en perdre pieds. Cependant, je dû poser ma main sur mon côté, étouffant légèrement sous le manque d’oxygène. Ses insultes me firent sourire en coin. Ce sourire dont il faisait peur à la plupart des gens qui me connaissais. « Tu connais rien à ma vie pauvre conne. Trouve-toi d’autres insultes. » Des amis me demandaient de me calmer, sachant que si je perdais vraiment patience, je risquais de blesser sérieusement quelqu’un, ce que je ne voulais pas au fond de moi.

Je venais de trouver mon match pour expulser ma colère et ma tristesse qui me rongeais en ce moment. Encore et toujours, elles revenaient à la charge. J’avais beau tout faire pour oublier, mais ces émotions revenaient. Rapidement, je feignais un coup de poing alors que je me jetais littéralement sur elle, tombant ensemble lourdement au sol. Je la chevauchais et lui donna un coup au visage sous la rage qui m’emportais. Pendant ce laps de temps, voyant un peu de sang perlé de la lèvre de cette fille, je repensais à Jaxon lorsqu’il était mort dans mes bras. La colère me rongea et je perdis littéralement la tête. « JE TE HAIS ! » À ces mots, on me sépara d’elle et une photo de Jax tomba de ma poche sans que je ne m’en rende compte. Je me levais, prête à charger à nouveau sur cette fille, mais mes amis faisaient barrière pour la protéger. « Dégagez de mon chemin ! »

Si tu savais rester calme tu avais toujours eu ce feu ardent qui brûlait en toi contrastant violemment avec ta carrure menue et petite. Mais tu allais montrer à cette fille que juger quelqu'un au physique n'était clairement pas le bon moyen de se faire des amis. Tu le savais, que c'était dangereux de t'engager dans ce genre de choses. Et pour toi et pour ta carrière qui ne devait pas être interrompue. Et pourtant. Tu fonçais en souriant, si elle pensait te faire peur c'était raté. " Tu veux jouer la psy ? Apprends à connaître les gens.. faire ta calimero ne changera pas le monde..  " Oui pour toi tu avais une gamine qui pensait que sa vie était la pire de toute sans penser qu'elle n'était peut être pas la seule à qui cela arrivait. A savoir encore qu'est ce qui arrivait. Peu importait ce qu'elle avait vécu se retourner contre le monde entier ne fera pas d'elle une âme moins en peine.

Les gens avaient se réflexe d'essayer de vous éloigner pour éviter une bagarre inutile. INutile car qui voulait vraiment se blesser ? Elle? Toi? Si tu pensais être pacifique cette fille était loin de l'être vous faisant tomber à terre dans un bruit sourd alors que tu n'eus le temps que de sentir le coup en plein sur ton visage. Mieux vaut ça qu'un poignet cassé. Le sang envahissait doucement ta bouche de son goût âpre et métallique alors que tu la regardais se faire emporter par ses amis. Allait elle te tuer ? Peut être. La douleur était là et pourtant toujours aucune peur dans ton regard alors qu'on t'aidait à te relever. TEs yeux tombèrent sur la photo que tu pris entre tes doigts. ta langue passa au niveau de ta blessure alors qu'on te demandait si ça allait répondant par un sourire. "Il t'a plaquée ? ... Tu l'as pas supporté? Je jouerai pas au psy avec toi.. si t'as besoin de te défouler, fait du sport  " Lançant la photo d'un homme tu retournais ensuite les talons. T'avais pas le temps pour ces conneries. Si elle pensait être la seule à souffrir qu'elle vienne te parler. Si elle pensait qu'elle était la seule perdue, qu'elle écoute ton histoire. Vous étiez bien trop énervée pour vous comprendre de toute façon.


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Je m’en prenais à elle pour un rien. Un simple rien me faisait perdre mes gonds et elle était la victime là-dedans. Aucune excuse à faire. Je savais que mon comportement était malsain, mais je me laissais emporter par la colère et la tristesse. " Tu veux jouer la psy ? Apprends à connaître les gens.. faire ta calimero ne changera pas le monde.. " Je me disais que justement, connaître les gens ne me rapportais que des malheurs. Dans mon monde, connaître des gens ne faisant pas partie des Yakuza pouvait leur faire du tort. D’ailleurs, Jaxon en avait payer le prix. Depuis, je me trouvais des boucs émissaires au lieu de faire face à la réalité de la vie et à accepter la mort de Jaxon et à arrêter de me faire sentir coupable. Mais je n’en étais incapable.

Dès que mon poing partit, on me forçait à reculer lorsque je perdis la tête en voyant le sang perlé sur la lèvre de cette fille. Mes amis n’étaient pas stupides, ils savaient que même si j’étais dans une colère noire, j’allais regretter mon geste, comme à l’habitude. Je la regardais avec une telle rage. Pourtant, ce n’était pas dédier à elle. Serrant mes dents, je m’aperçus que la photo de Jaxon se retrouvait entre ses doigts et ma vision se troubla. Enfin, surtout lorsqu’elle me lança une pique. Néanmoins, je me calmais en voyant la photo de Jax se faire jeter comme une chose inutile. Je me penchais rapidement pour la ramasser. « Pour celle qui dit d’apprendre à connaître les gens, T’en a du culot de dire ces conneries ! » Je fronçais mes sourcils en regardant le visage de mon défunt petit-ami. J’avais mal à la mâchoire tellement je la serrais fort. « Il est MORT ! T’entends ?! IL EST MORT ! DANS MES BRAS ! »Pourquoi je lui disais ça si soudainement ? Je ne le savais pas. Un surplus d’émotion peut-être. J’avais vraiment besoin de l’extérioriser. Et puis, cette fille croyait qu’il m’avait plaqué ou un truc du genre. Elle se trompait. Elle se trompait royalement.

 Si els gens se pensaient intouchable préférant s'en prendre à plus faible qu'eux , tu étais de celle qui ne se laissait pas faire cherchant toujours la petite bête pour mieux te défendre .Adepte des insultes tu lui rendais allègrement si besoin sans jamais oublier de réfléchir pour être d'un autre niveau que ces attaques presque enfantines et dignes de la plus grande folle que tu avias vu. Tu ne connaissais pas la vie de cette fille mais c'était compliqué de compatir quand elle brisait tout ce qu'elle pouvait sur son passage en se fichant des autres, pensant que sa douleur était la plus grosse du monde. Pourtant tu ne doutais pas qu'il puisse y avoir des douleurs qui rendaient fous.

Se faire frapper n'était pas la pire chose que tu vivais. Perdre ton frère, te perdre dans des méandres de noirceurs, voilà les réelles choses qui te faisaient peur, qui t'effrayaient au point de laisser ta haine parler. Tant pis pour le raisonnable. Tu prenais la photo qu'elle aviat perdu avant de la jeter tout comme elle avait jeté tes sentiments et ton passé avec cette planche. " Si tu m'en laisses pas l'occasion je vais pas m'agenouiller.. je crois que ton poing mérite bien un peu de haine non?  " Elle pouvait s'énerver, elle pouvait péter un cable tu en avais rien à faire. Peut être que son cri de détresse aurait tu déchirer ton pauvre coeur. Peut être que tu aurais dû mieux la comprendre. Te tournant alors vers elle tu marquais un arrêt. " Ca a dû faire mal..  " Le froid de ton expression tranchait avec des mots qui auraient du montré de l'empathie. " Tu n'es pas la seule à avoir perdu quelqu'un.  " La froideur t'avait repris, caractérisant la mort de ton frère. Cette mort injuste qui avait détruit toute une famille. "Désolée pour toi.  " Lâchant ta deuxième partie de planche tu voulais partir. Tu voulais rentrer et oublier cette altercation en essuyant ta lèvre

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Elle n’avait pas tort. Le coup de poing que je lui avais donné avait été de trop. Je me suis emporté pour un rien. Je le réalisais finalement une fois un peu plus calme à la suite de la photo de Jaxon qui fut lancer sans aucune pitié. Elle qui croyait qu’on était séparé, que lui avait partit de son côté. J’aurais préféré cette idée plutôt que de me souvenir de toute cette scène macabre que je reproduisais pourtant avec les gangs de rues. J’avais pété un câble, ça, c’était clair. Pourquoi est-ce que je reproduisais cette scène qui me hantais ? Pourquoi est-ce que je m’en prenais à une fille qui n’avait rien demandé ? Pourquoi est-ce que je devais m’en prendre à tout le monde, à la vie ? Je suis une égocentrique.

Son regard en disait long. Sa froideur me rappelait celle de Jaxon, ce qui me calmait. Elle n’était vraiment pas contente et je la comprenais. Je la voyais prendre un morceau de sa planche et je compris qu’elle semblait y être particulièrement attaché. Une petite cloche s’illumina dans ma tête, faisant le lien entre cette planche et sa froideur. Peut-être que cette planche lui était cher ? « Je… Je suis désolée pour ta planche. » Réussis-je à dire. Saito Maya qui s’excuse. C’était une première depuis que Jax n’était plus de ce monde. Mais cette fille, sans qu’elle en ait conscience, m’avais donné une petite claque au visage.

Je m’approchais donc de sa planche brisée et la prit dans mes mains. Les inconnus autour de nous finirent par se lasser et partir alors que nos amis restaient tous proche au cas où. Pour ma part, je regardais la planche avec un petit remord. C’était un début au retour de la vraie petite Maya que j’étais. « Je vais la réparer. » Dis-je en évaluant la planche. Il devrait bien exister un moyen de la réparé. J’allais payé un prix de fou s’il le fallait.