besoin de ton aide ★ yashiro & king
TENUE ★ Ces vacances ont été un désastre ! Voyage de rêve ? Mon cul ! Ils nous ont abandonnés sur une île déserte durant des jours, avant de venir nous chercher. Je n'ai pas saisis le principe de ce plan, ni si il y avait des caméras cachées sur île, mais une chose est sûre ... Punaise que je suis content de revenir à Tokyo ! Ici ou ailleurs, c'est complètement faux. Finalement j'aime la civilisation, pas les gens, mais juste de pouvoir dormir dans un lit, manger un truc quand ça me chante, etc. Puis au moins, je peux m'écarter un peu de Méliodas, sans être obligé de le suivre.... Pas que cela me dérange, c'est mon ami, mon meilleur ami sûrement, mais ... Mais je ne peux pas m'empêcher de penser à ces baisers que nous avons échangés sur la plage, perdus sur cette île. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Rien pour lui, mais beaucoup pour moi.

Seul dans ce coin vide du parc yoyogi, je suis assis dans la l'herbe sous l'un des arbres, à lancer des gravillons dans le lac. à voir ma tête, on pourrait croire que je boude, mais ... En vérité, je réfléchis. J'ai l'impression de songer à la raison de mon existence, ne remarquant pas que mes jets de pierre pourrait déranger quiconque autours de moi. Sur le coup je m'en fiche, ils n'ont qu'à pas rester à côté de moi, voilà tout.

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TENUE ★ Yashiro venait de terminer tous ses devoirs. Ce fut une longue tâche fastidieuse. Shiro avait un léger mal de tête et surtout mal au poignet. Il en avait assez de rester enfermé. Sa grand-mère n’a pas apprécié le fait qu’il passe une audition et surtout qu’il ait échappé à la surveillance de ces gorilles. Toutefois, il lui avait promis qu’il allait continuer ses tâches de prince et qu’il ne ferait rien qui pourrait nuire à ses devoirs ou réputation. Pour il ne sait quelle raison, elle avait fini par accepter. Peut-être parce qu’un prince qui est connu de la masse populaire, attirera plus de regards bienveillants et pourra forcer la famille Royale à le choisir comme empereur ? C’est les quelques miettes de conversation qu’il avait pu entendre. Il ne souhaitait pas être utilisé de la sorte ? Mais, avait il le choix ? Il pouvait au moins vivre une carrière d’idole et ça, quoi qu’on en dise, il ferait tout pour embrasser cette carrière, car il aurait l’impression de pouvoir vivre un peu pour « lui ». Est-ce que c’était une mauvaise chose ? C’est sur ces interrogations qu’il avait demandé la permission de sortie, il voulait juste se promener dans le parc. Puisqu’il n’avait rien exigé et qu’il avait été diligent pour toute la semaine, sa grand-mère lui donna l’autorisation de prendre l’air. C’est ainsi qu’il est là, à marcher dans le parc, demandant à ses murs de glace, de rester poster à l’entrée de le laisser marcher. Pensif, il sortit de ses pensées à l’entente de bruits de ricochets dans l’eau. Curieux, il finit par s’avancer vers la source pour y voir un jeune homme. Il semblait triste…C’est le plus silencieusement possible, comme à son habitude qu’il s’approche de la silhouette du garçon et d’une petite voix il :

« Bon… Bonjour. Tout.. Va bien ? »

Il reste là se demandant s’il ne faisait pas une erreur et resta éloigné à une distance raisonnable. N’aimant pas vraiment les contacts, surtout avec les inconnus.

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TENUE ★ Je déteste me prendre la tête au point de m'agacer tout seul et d'agir comme un idiot. C'est déjà le cas assez souvent, toujours à me mettre dans des situations ou des positions impossibles, et pourtant j'arrive encore à faire pire que d'habitude. Ce baiser se voulant innocent m'a davantage touché qu'à celui qui l'a reçu et rendu. Je suis un abruti, un gars sans cervelle. Mélio en a rien à faire, il ne m'aime pas comme je l'aime ... Je pensais oublier, effacer mes sentiments et vivre normalement, mais on dirait que c'est compromis. J'aime toujours Méliodas. Je l'aime au point d'être irrité et de balancer des cailloux dans la flotte, seul de ce côté du parc, à l'abri sous un arbre. Si je ne parviens pas à passer au dessus, comment vais-je faire ? Être avec lui est de plus en plus compliqué... Soufflant un coup, je lance une pierre plus grosse et m'éclabousse légèrement. Quand une voix me surprend. Je fais un bond, lâchant ma poignée dans l'herbe. « Tu m'as fait peur ! » M'exclamais-je après m'être tourné face à ce garçon. « T'es qui ? » J'en oublie la politesse, mais faut dire que j'ai rarement été bien respectueux de mon environnement. Il m'a demandé un truc, non ? à cause de la surprise, je l'ai zappé. « J'ai l'air d'aller mal ? Tout va bien. » Mentis-je, avec une grimace qui trahit mes paroles. Si je n'avais pas mon meilleur ami et ce petit jeu sur la plage en tête, j'irai beaucoup mieux.

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TENUE ★ Il grimace quand il le voit faire un sursaut par sa faute. Ce n’était pas le premier à qui il faisait cela. Parfois cela l’amusait, mais là, il avait la sensation de déranger et, il n’aimait pas du tout ça. Alors, ces premières paroles furent :

« Sorry ! »

C’est vrai, il devait parler japonais, mais bon un élémentaire en anglais comprendrait ce qu’il vient de dire non. Vraiment quel maladroit, mais il avait l’impression d’avoir les ailes clouées au sol. Il regrette même que sa grand-mère l’ait retrouvé en toute honnêteté. Il serait bien resté dans son ancien orphelinat vraiment.. Toutefois, ce n’était pas le moment de réfléchir à ce qu’il aurait voulu, car maintenant, cela ne sert plus à rien. Autant être honnête comme on dit. Il était au Japon, et ne retournera sûrement pas en Allemagne de sitôt à son plus grand dam. A sa question du qui, il décide de faire simple.

« Yashiro. »

Il n’avait pas pensé donné son nom, car de toute façon, qu’il connaisse son nom, ne lui apportera sûrement rien de bon. Il jette quand même quelques rapides coups d’œil pour s’assurer que ses gorilles ne l’ont pas suivi. Il ne souhaitait pas effrayer le jeune garçon ou lui emmener des problèmes alors que, c’est lui qui est venu lui parler. A sa grimace et réponse il se mordit l’intérieur de la joue, mais essaie de sourire :

« Je ne veux pas t’importuner.. Mais, garder tout en soi, n’est jamais bon. »

Se giflant d’avoir dit ça il regarde la rivière. Prends aussi un cailloux pour faire un ricochet avec la pierre plate. Ce qu’il faisait il y a longtemps. Content d’avoir réussi à faire 4 résonnances dans l’eau avant que la pierre ne coule, il finit par souffler :

« Tchch.. J’étais presque à 5 ! Mais ça va.. Je n’ai pas trop perdu la main. »

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TENUE ★ Parler anglais n'est pas un soucis pour moi, je l'ai fait durant une partie de ma vie où je vivais en Irlande. ça remonte à loin, mais je me souviens encore de mon vocabulaire. En vivant ici à Tokyo, je ne me demande jamais comment je dois parler avec les gens, ils sont quasiment tous Japonais. Du coup, je me suis adapté à eux, usant que de cette langue pour me faire comprendre. Ce gars m'a surpris, j'étais tellement concentré dans mes questions et mes prises de tête. Yashiro ? Connais pas. En même temps, je ne connais pas grand monde dans cette ville, en dehors de mon meilleur ami. à la base je suis plutôt le vilain petit canard, que celui que l'on remarque. à la question de ce Yashiro, je tire un peu la grimace et répond de façon à paraître fort, sans problème. Sauf que ce n'est pas le cas. « Tu es psychologue ? » Ils sont rare les gens qui s'inquiètent pour moi, alors un parfait inconnu ! C'est une première, je ne devrais pas être aussi chiant. « Tu ne m'embête pas. » Rectifiais-je, avant qu'il ne pense le contraire. mélio est habitué à ma manière de parler, mais pas les autres. Ils ne se doutent pas une seconde que c'est dans mon tempérament de râler ou d'être parfois hautain ou désagréable, de faire l'enfant gâté ou capricieux. L'autre garçon parvient à faire rebondir la pierre à la surface de l'eau, ce que je suis incapable de faire. « Wouah ! Comment tu as fait ça ?! » Demandais-je, soudain admiratif. à part les lancer et les regarder couler, je ne sais rien faire. « Au fait, je suis King. » C'est mon prénom, je ne me vois pas comme un roi. Quoi que des fois, on se demande ce qu'il y a dans ma tête pour lancer des regards dédaigneux.

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TENUE ★ A sa question, sur le fait qu’il était psychologue, il baissa rapidement les yeux au sol et finit par dire :

« Non, désolé. »

Désolé de se mêler de ce qui ne le regardait pas surtout. Il s’en voulait un peu beaucoup pour le coup. C’était un véritable idiot quand on y pense. La prochaine fois, il se taira, continuera son chemin pour n’importuner personne. Un peu ce qu’il avait fait tout ce temps, excepté à l’audition. Quoi que parler avec quelqu’un, cela lui manquait. Autant être honnête, être enfermé dans une salle pour travailler et encore travailler, ce n’était pas une vie, ce n’était pas avec ses gardes du corps qu’il pouvait échanger quelques mots. Ils avaient reçu l’ordre d’être simplement des protecteurs et des surveillants, rien d’autres. Surtout pas des amis. Il papillonne des yeux quand il apprend qu’il ne dérange pas le jeune inconnu.

« Sûr ? »

En même temps, il pouvait très partir pour revenir d’où il venait ou alors, jouer le clown dans un arbre. En même temps, il avait aussi l’occasion de travailler dans un cirque et cabaret, donc au final, il était un peu comme un petit sauvageon, mais il n’en avait pas honte. Au contraire, si on oublie les sévices vécus, il était plus heureux qu’il ne l’est actuellement. Ce n’était pas la famille qu’il rêvait. Il aurait préféré rester orphelin pour la fin de ses jours. Il aimerait parler avec sa mère, sa génitrice, mais de un, plusieurs kilomètres les séparaient, de deux, elle était enfermée dans un centre.. Et, elle ne recevait de la visite que par permission de sa grand-mère. Il avait bien tenté au début, mais il s’est reçu un « non » catégorique.

Finalement, ne sachant pas quoi dire d’autre, il décide de s’amuser à faire des ricochets, la pierre ne coula qu’au bout du 4 rebond. Il était content de voir qu’il n’avait pas perdu la main et surtout devant la surprise et le « compliment » de ce jeune inconnu. Comment, il avait fait hein ? Il se gratte un peu la tête et finit par dire, en s’abaissant après avoir reculé légèrement une pierre plate :

« C’est simple ! J’ai pris cette pierre plate et, avec un bon coup de poignet souple, comme ça, je lance, en penchant un peu mon corps et tadam : »

Il relance, mais il fit un rebond de moins. En, il espérait ainsi avoir pu aider à comprendre l’inconnu qui lui avait demandé sa botte secrète. Ce qu’il a révélé avec un sourire sur le visage. King ? C’était original comme prénom, même si, il n’aurait pas cru quelqu’un se prénommerait « roi ». Toutefois, son visage fut éclaire par l’élargissement de son sourire :

« Tu peux me surnommer Shiro ! Viens, je vais t’apprendre à faire des ricochets si tu veux ! »

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TENUE ★ Pourquoi se sent-il désolé ? Ce n'est pas comme si j'étais sérieux en posant cette question. Il n'a rien d'un psychologue, je m'en doutais déjà. à moins qu'il soit désolé pour autre chose ? Mais là, je ne vois pas non plus pourquoi. Ce gars n'a pas à s'en faire, je ne vais pas le repousser juste parce qu'il m'adresse la parole. Je ne suis pas malpoli et irrespectueux à ce point, même si on peut se demander parfois. à voir sa tête, on dirait vraiment que je le réprimande d'entrer dans mon espace vital, ou qu'il me dérange dans mes réflexions. Je préfère le mettre au jus, ce n'est pas le cas. Certes, je n'ai pas demandé à ce qu'il vienne m'adresser la parole, mais même sans ça, je ne vais pas le chasser. Finalement, ce n'est pas plus mal d'avoir quelqu'un à proximité dans ces moments-là.

« Sûr. » Répétais-je pour ne pas qu'il disparaisse de ma vue à la seconde où je détournerai le regard. Je n'ai rien contre lui, même si je parais un peu bourru et mécontent, je ne le suis pas réellement. C'est ma façon d'être perpétuelle, mais un étranger comme ce gars ne peut s'en douter une seule seconde. du moment où il ne s'enfuit pas, c'est qu'il accepte de rester. Il se met à faire des ricochets avec sa pierre et cela m'impressionne ! Je ne sais pas faire ça, personne ne m'a apprit à le faire. Du coup, je l'interroge avec un intérêt particulier. Simple ? ça peut sembler simple pour quelqu'un qui sait le faire, mais pas pour moi. Il m'explique comment, mais l'information a du mal à monter jusqu'à mes neurones.

Prenant une pierre plate, je tente de l'imiter mais la pierre ne fait même pas un rebond et coule aussitôt. C'est nul. Du coup je me présente, ouvrant une porte à l'amabilité. King, ce n'est certainement pas commun, mais ça annonce la couleur sur ma famille. Shiro ? ça veut dire « blanc », non ? Il pique mon intérêt avec son histoire de ricochet. « D'accord, apprends-moi ! » Enfin, si il parvient à m'apprendre surtout. C'est toujours difficile avec un imbécile comme moi, il doit sûrement avec de la patience à revendre.

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TENUE ★ Cela le rassurait de savoir qu’il ne dérangeait pas. Car, il s’était demandé s’il ne devrait pas le laisser tranquille justement. Alors, il acquiesce et commence à faire des ricochets pour s’assurer qu’il n’avait pas perdu la main. Apparemment, cela intéressa ce jeune inconnu. Pour lui, c’était simple, mais c’est parce qu’il a fait cela tant de fois qu’il ne comptait plus. Il se retient de sourire quand il le voit lancer une pierre qui coula aussitôt. Cependant, il était hors de question qu’il le laisse être défaitiste. D’où le fait, qu’il lui propose de lui apprendre.

« Ok. Tu verras, c’est simple. Déjà, cherchons de bonnes pierres. »

En effet, comme une balle de golf dont les aspérités réduisent les frottements de l’air. Les pierres n’étaient pas obligées d’être complètements rondes, plates et fines certes, mais, si elles avaient quelques aspérités, c’était mieux selon lui, puisque cela permettait de réduire les frottements avec l’eau. C’était une astuce comme une autre. Essayant de ne pas toucher King, il le lui expliqua avec gaieté. D’ailleurs, pour avoir une prise plus ferme sur le main, il lui conseilla de prendre aussi les pierres qui faisaient quasiment la taille de sa paume de main. Quand ce fut fait, après quelques essaies en ligne droite en plaçant l’index le long de l’arrête pendant que le pouce, se place sur la surface de la pierre.

« Bien, maintenant que nous avons les pierres, maintenant, la position du corps. Tu te mets à profils, écartes les jambes à environ la largeur de tes épaules. »

Il lui montrait face à lui, pour qu’il essaie de comprendre. En tant que droitier fallait approcher le pied gauche le plus près de l’eau, tourner les épaules et fléchir les jambes tout en pliant un peu les bras pour lancer plus ou moins à un angle de 20 degrés. De là, il décide de se rapprocher de King et :

« Excuses-moi, je te touche à peine promis.. Tu n’as pas la bonne.. Position. »

Il le « manipula » du bout des doigts et pris son bras de lancer pour le positionner à l’emplacement du bon angle. Quand ce fut fait, il lui fit quelques mouvements pour imiter un lancer en ne lâchant pas la pierre. Il n’était pas collé à lui, afin de pouvoir lui donner le bon « groove ». De là, il s’écarte et finit par dire :

« Voilà, essaie un peu.. Et puis, il faut que tu prennes le coup de main. »

Il laisse faire, après avoir parlé tranquillement. Finalement, même si ce ne fut pas au premier lancer, ni au second, ni au troisième etc.. Il finit quand même par arriver au bout d’un moment.. A faire un second rebond. C'est avec un grand sourire qu'il :

« Bravo tu y es arrivé ! Tu sembles aussi plus détendu. »

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TENUE ★ Ma vie est un peu comme cette pierre qui vient de couler à pique au fond de l'étang. Peut-être que je ne choisis pas les bonnes pierres ? ça me rend trop souvent défaitiste et perdant. Ce gars fait de superbes ricochets, les doigts dans le nez. Si il est capable de faire ça, moi aussi ! J'ai juste besoin de prendre le coup de main, de comprendre comment ça fonctionne. Yashiro m'aide à ramasser des pierres qui semblent « bonnes », plates, rondes, j'en sais trop rien. Je me calque sur lui pour ramasser les miennes, mais en vérité je ne saurais dire si elles sont bien ou non. La position ? Pour l'instant je suis droit comme un piquet, des pierres pleins les poches et les mains.

Bon, ça ne doit pas être très compliqué. Jambes écartées, pied en avant, fléchir les genoux... Je me sens ridicule, ainsi contorsionné. Ce n'est pas la bonne position ? En même temps, je suis tordu ! « Tu as peur de me toucher ? » Demandais-je bêtement, tandis qu'il tente de me remettre bien. Il m'explique comme il peut, me montrant le mouvement à suivre, mais je ne suis pas le meilleur élève qu'il soit. C'est bon ? à son feu vert, j'essaye à nouveau et lance la pierre comme il me l'a montré.

Le caillou s'envole rapidement, frappe le sol une fois et retombe à l'eau. Urgh. Ce n'est pas évident ! Heureusement qu'il a parlé de coup de main, sinon je me serais déjà impatienté. Du coup je vide mes poches, jusqu'à parvenir à un second rebond, sautant de joie. « Je l'ai fait ! » Je m'enthousiasme seul, laissant mon sourire étiré mes lèvres jusqu'à mes oreilles. Plus détendu ? Hm, c'est vrai qu'à force de me concentrer, j'ai complètement lâché la pression. « J'avais l'air si tendu ? » Il m'a déjà demandé si ça allait, je suppose que mon état se reflète facilement sur les traits de mon visage. Je suis un enfant, ça se remarque facilement quand un truc me perturbe.

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TENUE ★ Il tique légèrement à sa question. Disons que depuis ce qui s’est passé, lui-même n’aimant pas être touché, particulièrement par derrière, s’oblige à toucher le moins possibles les autres. Après tout, ce n’était pas tout le monde qui était tactile comme on dit.

« Je ne suis pas très tactile avec les inconnus.. Donc.. Je me disais que cela devrait être pareil avec toi. »

Il ne mentait pas forcément sans dire complètement la vérité, mais il n’avait pas besoin de savoir ce qui lui était arrivé par le passé. En réalité, il ne souhaitait pas y penser. Sa vie, était loin d’être un conte de fée malgré que sa vie ait un tournant à 360 degrés que d’une mauvaise herbe coincée dans le béton, il soit devenu désormais une fleur de lys. Toutefois, le plus important à l’heure actuelle, c’était d’aider ce jeune King a trouvé un moyen de réussir à faire des ricochets. Les débuts ne furent pas une réussite, mais quand on voulait réussir, la règle était : Ne jamais abandonner et continuer jusqu’à ce qu’il y ait un résultat. Il pensait que tous les efforts fournis et puis finalement, même si ce ne fut qu’un rebond, c’était quand même une réussite. Raison pour laquelle, il décide de lever son pouce en l’air pour le féliciter en silence avec un grand sourire. Oui, il avait réussit, d’ailleurs il rajoute simplement :

« Tu vois.. Ce n’était pas si compliqué. »

Bon, certes, ils étaient loin autant l’un que l’autre du record du monde, mais c’était un bon début. Toutefois, Shiro ne pût s’empêcher de lui glisser le fait qu’il semblait plus détendu. A sa question, il acquiesce d’un léger penchement de la tête. Il ne souhaitait pas le forcer à parler s’il n’en avait pas envie.

« Mais, ce n’est pas un reproche. Tout le monde a le droit d’aller mal. Je ne connais pas ce parc tu peux me faire visiter ? »

En effet, s’il pouvait continuer à lui faire changer les idées. Pour être honnête, il ne voulait pas raviver un nuage gris qui semblait métaphoriquement être au-dessus de sa tête. Et puis, d’un côté il voulait aussi se dépenser. Rester enfermer et assis sur une chaise pendant des heures était une horreur pour lui, alors maintenant qu’il était dehors, il souhaitait bouger un peu ses jambes.

« King.. C’est pas très japonais.. Tu viens aussi d’un autre pays ? »

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TENUE ★ « Ah euh, ouais. » Répondis-je, ne sachant pas vraiment si je suis tactile avec les gens, inconnus ou non. En vérité, il n'y a qu'avec Méliodas que je suis plutôt tactile. Je n'aime pas vraiment que l'on me touche, mais je ne frapperai pas quelqu'un si il m'attrape le bras ou quoi. Tout dépend du geste, je ne suis plus le petit sauvage du camp d'entraînement où nous avons été envoyé avec Mélio suite à des accusions diverses. Alors si Yashiro me touche la main ou le bras pour m'expliquer comment lancer une pierre plate dans l'eau, je ne vais pas m'offusquer ou l'insulter. D'ailleurs, je parviens à faire un premier rebond avec mon caillou. C'est un début, assez bon en soi. ça me rappel ma relation avec mon ami, à se chamailler, puis à se serrer les coudes, et maintenant nous sommes comme cul et chemise, si seulement je n'éprouvais pas des sentiments à son encontre. J'ai essayé de persévérer avec lui, dans un sens et dans l'autre, mais comme cette pierre qui rebondi sur l'eau ... Elle fini toujours par couler à la fin.

Yashiro me félicite et je lui souris doucement, plutôt incrédule d'avoir réussi un tel exploit pour un gars avec deux mains gauches et une moitié de cerveau actif. à sa question, je commence à m'interroger. Est-ce que mes émotions se remarque si facilement ? Ou alors, ce Yashiro est plutôt bon en analyse, mais dans les deux cas, ce n'est pas superbe pour moi. « Hm, si tu veux. » ça ne me dérange pas de le faire visiter, pour le peu que je connais de l'endroit. Je viens ici quand je n'ai rien à faire ou, comme maintenant, quand je me prends la tête. Finalement, j'abandonne l'idée de faire un troisième ricochet pour le suivre dans le parc, ne sachant pas quoi dire des lieux. C'est un parc, quoi.

« Je viens d'Irlande. En vérité, je me nomme O'Brien King. » Le nom de mon père biologique ... Mais pourquoi je raconte tout ça à ce gars ? Je le connais à peine ... Mais je me sens l'âme de déballer ma vie. « J'ai l'impression que tu analyses plutôt facilement les gens, je me trompe ? » Demandais-je, haussant un sourcil. Il pourrait peut-être m'aider avec ce soucis qui me ronge. « Tu crois en la légende de l'inconnu qui aide son prochain et devient ami avec lui ? J'aurai besoin de cet inconnu en question. » Le King monteur de plan foireux, le retour. J'aurai dû y penser avec cette histoire de caillou et de ricochet. Avant, je jetais des pierres dans l'eau en les regardant couler, mais Yashiro m'a apprit à les faire rebondir. Il peut aussi m'aider à rebondir sur cette situation compliqué avec mon meilleur ami.

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TENUE ★ « Merci. »

Pour le guider dans ce parc. Sûr qu’il ne risquerait pas de se perdre et si c’était le cas, il se doute que les mastodontes qui lui servent de gardes du corps viendraient le chercher après ne pas le voir de retour durant quelques heures. Il ne pouvait pas sortir comme bon lui semblait, et il devait avouer que c’était quelque part, problématique d’une certaine manière. Il le suivit donc tranquillement.. Sans être pressé et mettant une distance de sécurité. Dire qu’auparavant, il était très tactile, donnait sa confiance à n’importe qui, maintenant, il pouvait avoir des réactions violentes si on le prenait par surprise. Appréciant le silence, mais ne voulant pas que celui-ci devienne gênant, il brise un peu la glace, lui demandant s’il ne venait pas d’un horizon différent. Il écarquille des yeux, mais une légère brillance fit leur apparition :

« Je vois.. Moi, je viens d’Allemagne. C’est Weismann mon nom de famille. »

Bon, autant dire que l’Allemagne n’était aussi joli que l’Irlande. Pour sa défense, le pays fut le noyau centrale de la seconde guerre mondiale, sans parler que pendant près de 50 ans, le pays fut divisé en deux. Alors, le résultat est que la moitié du pays est à la pointe de la modernité, mais l’autre moitié qui était sous la direction de l’Urss est pauvre.. Très pauvre.. Il y a donc une très grosse inégalité générale. Il regarde en coin l’autre garçon quand il souligne le fait qu’il analyse rapidement la situation et les gens. Il hausse simplement les épaules :

« J’ai été en contact avec un nombre de personnes très différentes, vu beaucoup de choses.. Ils venaient tous d’horizons très différents.. Alors, je pense que j’ai développé cette capacité d’analyse. »

Répond t’il avec un léger sourire. Il ne comprit pas tout de suite ce qu’il sous entendait, mais quelque part, pour rester optimiste, mais surtout parce qu’il semblerait que cela soit important pour lui, mais il espérait quand même que cela ne soit pas trop périlleux.

« Cela dépend de ce que son prochain a besoin. Mais, je crois au fait que l’inconnu peut venir en aide à son prochain tout en devenant ami avec lui. Qu’est-ce qui empêcherait ça ? »

En effet, qu’est-ce qui empêcherait les deux de devenir amis, tant que la demande n’est pas hors de ses compétences ou du moins que cela ne lui coûte pas la vie. Tant que ce n’était rien de bien périlleux, il acceptera, parce que le garçon à ses côtés, ne semble pas être foncièrement méchant. Il a l’oeil désormais, pour avoir un avis sur les personnes :

« Quel est ton problème ? »

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TENUE ★ C'est toujours étrange de parler de moi-même, alors à un inconnu, c'est complètement surprenant ! J'ai peut-être besoin d'un confident qui ne sait rien sur moi ou ma vie, et qui pourrait m'aiguiller d'une manière ou d'une autre. Ce garçon n'a pas l'air méchant, au contraire, il me semble bien sympathique. Weismann, c'est peu commun. Nous sommes tous les deux d'une origine différente et étrangère. L'Irlandais et l'Allemand, ça sonne plutôt bien. J'approuve d'un hochement de tête. « Pas trop paumé ? » Dans cette immense ville qu'est Tokyo. Au début, j'ai eu beaucoup de mal à m'y faire et à me repérer, puis peu à peu, je me suis fait mes marques et mes repères. Ce n'est pas évident, comme à peu près tout. Du moment où il y a un changement, ce n'est pas facile de l'accepter et de le surpasser.

Sa capacité d'analyse est étonnante, la plus part des gens ne remarquent rien ou ils s'en fichent complètement. Yashiro ne semble pas indifférent, il a su à ma façon de me comporter ou à mon expression qu'un truc me tracassait. Et me tracasse toujours d'ailleurs. Je ne peux m'enlever mon meilleur ami de ma tête, c'est ça le soucis. J'ai l'impression de vivre dans un mensonge constant en disant que je ne peux l'aimer ou que je dois oublier mes sentiments envers lui. Je n'ai aucune envie que ce soit le cas et je suis forcé de le faire pour lui. Ce n'est même pas pour moi, pour ne pas me sentir malheureux que j'agis ainsi comme un sourd et un aveugle, mais pour ne pas le déranger à lui. Parce qu'il ne partage pas mes sentiments, ou du moins, c'est plutôt compliqué... Parce qu'il répond à mes baisers et qu'il m'embrasse en retour, pour s'amuser.

« Rien, je suppose ? » à la base, deux amis sont des inconnus, donc rien. Mon problème ? J'observe mon vis-à-vis quelques secondes avant de soupirer. « J'aime un gars qui ne m'aime pas comme je l'aime. » Y a pas plus compliqué à saisir. « Je suis amoureux de mon meilleur ami, mais il n'éprouve pas cela pour moi ... J'aimerai que ça change. C'est égoïste de ma part, mais je voudrais savoir si je n'ai vraiment aucune chance avec lui ou si ce serait possible un jour ou l'autre. » Je parle beaucoup d'un coup, mais je me sens bien léger en la présence de ce Yashiro. Il m'inspire la confiance dont je manque au quotidien, aussi étrange que cela puisse paraître. « Tu saurais m'aider ? Sans le connaître, tu pourrais m'aider à le tester ? » C'est une requête complètement désespérée.

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TENUE ★ « Si… Beaucoup même. Et toi ? »

Un peu beaucoup même. Il était toujours étonné à quel point Tokyo était si différent de l’Allemagne, mais aussi des autres pays qu’il avait pu visiter lors des déplacements des troupes. Yashiro ne portait pas le nom Weimann depuis longtemps, mais il s’y était habitué. Son prénom était la seule chose qu’il n’avait jamais gardé indemne.  Tout cela pour dire, que le Japon est vraiment une ville qui se différenciait vraiment de tout ce qu’il avait pu voir jusqu’à maintenant. Un autre monde, comme le disaient les rumeurs ou tout ce qu’il avait entendu de ce pays. Mais, il n’arrivait toujours pas à croire qu’il était dans ce pays, comme il était arrivé à passer des auditions. Shiro se considérait vraiment chanceux d’être tombé sur un garçon qui lui ressemblait de par ses origines étrangères. Elles n’ont rien avoir, mais ils n’étaient pas originaires d’Asie et peut-être que c’est la raison pour laquelle, il se sentait plus en confiance qu’avec d’autres inconnus qui lui adressaient la parole. Toutefois, il était toujours un peu méfiant, mais il n’y pouvait rien, c’était malgré lui, à cause de son passif. Quant à sa question.. Il finit par lui en poser une autre après avoir répondu à la sienne. Il sourit timidement quand King finit par lui répondre. Il n’y a rien donc qui pouvait les empêcher de ne pas se lier d’amitié. Il ne rajoute rien et l’écoute. Aimer un garçon qui ne le voit pas comme « lui » aimerait le voir ? C’est vrai, que c’était un sujet bien épineux. L’amour, était un sentiment épineux. Il n’y connaissait rien dans ce domaine, ce n’est pas comme s’il a compté pour quelqu’un en particulier.. Il a connu le sentiment d’amitié et d’amour de la mère des sœurs, mais après ?

« Hmm.. Je vois.. Et ce n’est rien d’égoïste. Tu n’as pas à te sentir mal par rapport à ça. Je te trouve même courageux. »

Il essayait vraiment de l’encourager. Même si, il ne semblerait pas que ce soit de cela qu’il ait besoin dans l’immédiat, mais d’un soutien plus concret. D’ailleurs, il ne perd pas de temps pour le lui demander. Il était sincère et sérieux. Il le trouvait courageux et l’enviait même un peu de pouvoir aimer aussi librement. Cependant, parce qu’il était touché par son problème, il finit par répondre :

« Dis moi ce que tu as en tête et, je t’aiderais du mieux que je peux. Je trouve ça beau de vouloir conquérir le coeur de ton meilleur ami. Si tu penses que je peux vraiment aider.. Alors, j’acceptes. »

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TENUE ★ « Au début. » Mais ce n'est plus tellement le cas désormais. Disons que je sais où je vais ou que je sais comment y aller. Ce n'est plus comme au début, quand je ne connaissais rien au système des bus ou des métros, que je ne comprenais pas toujours les panneaux ou les gens. Maintenant je m'en sors, après des années à vivre dans le pays. En Irlande, je n'ai connu que le manoir de mon père ou l'école privée où j'étudiais, j'avais peu d'amis et un chauffeur en prime. Ici, tout est à l'inverse, mais je me sens beaucoup mieux. Certes, je n'ai pas un cercle bien fourni, mais je m'en fiche. Je peux compter sur le peu que je connais, et ça me suffit amplement.

Finalement, je saisis l'occasion que Yashiro soit l'inconnu en question pour raconter mon problème comme si de rien n'était. J'aime un garçon, je ne m'en cache pas. C'est mon meilleur ami, il le sait mais ne peut répondre à mes attentes. ça me frustre, parce que j'aimerai savoir si c'est sa dernière réponse ou si nos échanges comptent un peu. Ou si ce n'est qu'un simple jeu pour lui. « Tu le penses vraiment ? » Que ce n'est pas égoïste et que je suis courageux ? C'est la première fois que quelqu'un me trouve courageux. Généralement je suis lâche et pleurnicheur, tout l'inverse ! Faut croire que je porte plus mes couilles pour me déclarer à mon ami que pour le reste des choses à faire.

Réclamer l'aide d'un gars que je connais à peine, voire pas du tout, est une idée folle. Complètement folle. Pourtant c'est la seule idée qui me vient en tête, la seule qui pourrait m'aider et savoir. Yashiro ne refuse pas ma proposition, au contraire. Je souris, hochant vivement ma tête. « Je veux juste le tester, et pourquoi pas le rendre jaloux ? Si il m'aime un peu, il devrait l'être. » Enfin, ça c'est ce que je dis. mélio est difficile à convaincre en temps normal, alors sur le plan affectif... Autant garder espoir ! Il ne doit pas être si indifférent, si ? Je dois essayer, si ça ne fonctionne pas, j'aurai ma réponse. « Fait semblant d'être mon copain. Enfin ... Je veux dire ... Enfin tu m'as compris ! Juste faire semblant d'être proche, quoi. » M'emportais-je, subitement embarrassé comme si tout mon courage venait de s'envoler d'un coup de vent.

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TENUE ★ « J’espère que j’y arriverais bien assez vite. »

Il était débrouillard, de toute façon, au vu de son vécu, il n’avait pas eu le choix. En tout cas, il espérait vraiment pouvoir se faire à cette nouvelle vie. Toutefois, il aimait aussi l’aventure, juste que le contact avec les autres l’effrayait. Il allait devoir s’y faire si jamais, il faisait partit d’un groupe d’idoles. Pour le moment, il ne sait pas, déjà qu’il avait la « bénédiction » de sa grand-mère pour terminer ses « singeries » comme elle le disait. Pour lui, c’en était pas. C’était le moyen pour lui de fuir cette prison dorée, lui qui, était un oiseau qui « volait » avant qu’on ne lui cloue les ailes, mais tant qu’il avait encore ses jambes pour danser, alors, ses ailes pouvaient encore l’aider à décoller. Du moins, il le pensait. Raison pour laquelle, il avait monter cette chorégraphie pour raconter une histoire, une histoire qui était un peu la sienne. Plus que ses propres problèmes ou rêves, il écoute ceux de ce garçon qui en avait haut la patate faut croire. Il l’écoute attentivement, il semblait vraiment avoir besoin d’une oreille attentive, quelqu’un à qui parlait, même s’ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes. Avec un petit sourire, il finit par dire :

« Je le pense très sincèrement. Tu es vraiment courageux et, pas égoïste. On a tous besoin d’amour et, on le mérite aussi. Alors, c’est légitime. Je ne vois pas en quoi, c’est un crime. »

Un crime d’aimer même si c’était une personne du même sexe. L’amour, c’était un beau sentiment enfin.. Comme pour tout, il y avait des limites.. Il était le mieux placé pour le savoir. Pour le moment, il était curieux de connaître l’idée de King pour l’aider dans son affaire de coeur. Par contre, il pencha la tête sur le côté pour le regarder, essayant de comprendre où il voulait en venir. Quand ce fut enfin prononcé, le jeune homme comprit où, il voulait en venir. Du moins le mot « copain ». Est-ce que c’était une bonne idée ? Il ne voyait pas en quoi, c’était un problème si ce n’est que …

« Ton copain ? On va devoir se toucher et tout non ? »

Elémentaire mon cher Watson encore, si il ne le surprenait pas alors, cela devrait aller pour lui et puis.. King semblait être lui même pas vraiment assuré par son idée. Il semblerait qu’il soit timide, car il avait l’impression qu’il allait se rétracter. C’est donc avec un petit sourire, qu’il finit par lui dire :

« Je veux bien t’aider. À la condition que tu ne me surprends par-derrière, alors cela ira. »

Il saurait se contrôler et puis, il était vraiment de bonne volonté pour l’aider, par contre, il en vient aussi à penser à quelque chose d’important :

« Il faudrait qu’on se voit plus souvent et qu’on s’échange nos numéros non ? »

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TENUE ★ Aimer est une bonne chose, aimer la mauvaise personne en est une autre. Méliodas n'est pas une mauvaise personne en elle-même, mais il ne m'aime pas de la même façon que moi. De ce fait, ce n'est peut-être pas le bon, mais je ne peux pas abandonner. Je ne suis pas gay, je ne regarde pas les autres types, seulement mon meilleur ami. Je ne supporte pas non plus les filles, donc c'est une voie sans issue si ce n'est pas Mélio. En vérité, c'est de la torture. Rien que de penser à l'idée que je ne pourrais jamais aimer ou être aimé en retour ... Il pense que c'est simple d'oublier et de trouver quelqu'un d'autre, mais il se trompe. Si je ne tente pas encore une fois ma chance pour m'assurer que ce n'est pas possible, alors je vais m'en vouloir tôt ou tard. Je n'ai aucune envie de passer ma vie restante à le regretter, à me demande ce que serait les choses si j'avais osé à ce moment-là.

J'entraîne un inconnu dans une histoire folle, mais sans lui, mon plan ne vaut rien. Sans ce Yashiro, je ne vaudrais rien. Il dit que je ne suis pas égoïste et que j'ai le droit à l'amour, mais j'entends déjà les réprimandes de Méliodas s'il sait la vérité. Il dirait que je ne pense qu'à moi, et pas à lui. Ce n'est pas un crime d'aimer, mais ça l'est de forcer l'autre. Avec ce « plan », je ne ferais que tester les sentiments de mon meilleur ami. Je n'aurai qu'à voir dans ses réactions, ses expressions ou juste dans ses yeux, si ça l'affecte ou pas que je sois proche de quelqu'un d'autre. Il n'a pas besoin de savoir depuis quand je connais Yashiro, ni si c'est vrai ou totalement faux. ça il le saura plus tard ou jamais.

Se toucher ? Mes joues se chauffent de plus en plus, tandis que mon cerveau tente d'imaginer la scène. « Non ! Juste faire semblant ... » Répondis-je en mordillant ma lèvre, embarrassé à l'idée de faire « ça » avec lui. Se toucher ou s'embrasser, je ne le réserve qu'à une seule personne et ce n'est pas lui. Il peut être adorable et je lui souhaite plein de bonheur, mais Yashiro peut se rassurer. Je ne voudrais rien de déplacer. Finalement, il accepte mon offre et mon visage s'éclaire. « Merci ! Jamais je ne ferais ça, promis. » Ce n'est pas mon genre de surprendre les gens, encore moins si il me prévient.

Ah. Effectivement, il soulève un point important. Sortant mon portable de ma poche, je lui donne comme par automatisme. « Tiens, note ton numéro. Je t'enverrai un message pour que tu es le mien. » Pour le numéro, c'est fait. Quant à se voir plus souvent. « Tu n'es pas obligé de bousculer tout ton emploi du temps non plus. Seulement quand tu as du temps libre. » ça fait limite flirte, mais au moins c'est crédible.

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TENUE ★ Il le trouva mignon à rougir même si au fond, celui qui devrait se sentir le plus malaisé c’était lui non ? D’un autre côté, il comprenait parfaitement sa réaction, s’il n’aimait pas non plus se faire toucher excepté par son meilleur ami pour qui, il éprouvait des sentiments vraiment sincères et puissants. C’était adorable. Il l’enviait un peu de pouvoir ressentir de tels sentiments pour une personne. Lui, n’était pas sûr qu’il puisse trouver quelqu’un à sa pointure ou du moins, une personne qu’il pourrait aimer.. Il ne peut pas effacer le traumatisme qu’il a subit et l’intimité l’effrayait au plus au point, à cause de la douleur par laquelle il était passé. Quelque part, le fait que son vis-à-vis soit un timide envers le sujet le rassurait grandement. D’où le fait, qu’il accepta de lui venir en aide, espérant que cela ne dégradera pas la relation d’amitié qui le lie avec le garçon qu’il aime. L’amitié n’était-ce, finalement par le plus beau sentiment qu’on pouvait ressentir ? En tout cas, il lui offrit un grand sourire, parce que faire semblant ne devrait pas être trop difficile..

« Cela me va. Même si.. Il faudra sûrement se prendre la main. »

Et pas qu’un peu après ils pourraient sans doute improviser, mais est-ce que cela ira vraiment ? Shiro en doute, mais il allait y mettre toute sa bonne volonté. Il sourit et incline un peu la tête pour le remercier de ne pas le surprendre par-derrière. Parce que là, c’était sûr que leur numéro tomberait à l’eau. De là, ils s’échangent leurs numéros, du moins il note son numéro dans le mobile de celui qui, pourrait devenir un ami, un bon ami dans le futur. Comme quoi, les rencontres fortuites pouvaient être vraiment agréables. De cette façon, ils pourront s’apprendre à se connaître un petit peu avant de jouer le Grand « numéro » devant son meilleur ami. De toute façon, qu’il se rassure, il ne pourra pas sortir autant qu’il le souhaite. Sa grand – mère le tenait à l’oeil, que cela lui plaise ou pas. Lui retournant son portable il finit par dire :

« Je te dirais quand je peux sortir. Ma grand-mère est très à cheval dessus. Puis, on pourra sûrement s’apprendre aussi à se connaître, en s’envoyant des textos même les plus simples non ? »

Du genre comment aller l’un ou l’autre, ce que chacun était en train de faire. Peut-être que Yashiro avait aussi besoin de cela. Il avait du mal à se faire à cette nouvelle ville princière alors, que jusqu’à il y a une année encore en arrière, il était un chat errant. Visitant grâce à lui le parc, Yashiro finit par dire :

« Merci de m’avoir servit de guide. Je pense que je vais devoir y aller. A très bientôt King. »

En effet, il ne souhaitait pas lui causer d’ennuies avec tous ces mastodontes qui peuvent débarquer d’une minute à l’autre comme on dit. Une ébauche timide et chaleureuse, un petit signe et voilà qu’il revint sur ses pas pour retrouver un garde du corps qui attendait à l’entrée du parc son retour. Finalement, il s’était fait un ami, une nouvelle raison de sortir un peu plus. Oui, c’est avec impatience qu’il allait attendre son appel.

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