in search of the truth

Ce message a été posté Mar 14 Aoû - 18:30

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Nos vacances n'ont pas été celles que nous imaginions, ainsi perdu sur une île déserte. Être seul avec Kamui ne m'aurait pas tant dérangé, mais me retrouver avec cet idiot de Toshiro, ma mère, le père de Kamui et mon parrain furent la goutte d'eau. Je n'étais déjà pas d'humeur de me retrouver avec tout ce beau petit monde, mais il a fallut que j'ouvre trop grande ma bouche, blessant Katsura au passage. Ce n'était pas voulu, j'espère que Kamui le sait. Si j'ai dit cela, c'était sur le coup de la colère, du tracas dû à mon propre père dont je ne connais presque rien si ce n'est les informations recueillis avec le net. J'ai son adresse, de sa maison et de l'école où il travaille. Je sais aussi comment se nomme sa femme et ses enfants, où elle bosse et où ils étudient. Comme quoi, nous sommes à l'abri de rien ni personne.

« Tu es sûr de ne pas regretter ? » Demandais-je à mon ami, installé derrière le volant de ma Karmann Ghia nous menant à sa ville de résidence. Il n'est pas sur Tokyo, sinon ça serait trop facile. « à cette heure-ci, il devrait être chez lui. » ça aurait été bête de se pointer à des heures où il ne serait pas chez lui ou à l'école, un endroit plutôt difficile d'approche quand on n'étudie pas dedans. J'ai décidé de partir en milieu d'après midi, pour arrivé en début de soirée, avant que le soleil ne se couche. Même si je n'ai fait aucune réservation d'hôtel, je compte bien dormir là-bas, quelque part. En vérité, j'embarque Kamui dans une aventure à peine préparée. Si je commençais à réfléchir, à tout organiser, je n'aurai jamais décidé de partir. Je n'aurai jamais été prêt à le rencontrer.

Après plusieurs heures de route, nous arrivons dans la ville où ils logent, dans le quartier où se situe leur belle maison avec jardin. Garant ma voiture le long du trottoir, je coupe le moteur et jette un coup d'oeil au nom inscrit sur la boite aux lettres accrochée à côté de leur portail. Honda. C'est bien ça, la famille Honda. Honda Shujiro, mon père biologique. Serrant mes mains sur le volant, je déglutis puis inspire une grande bouffée d'air. « N'oublie pas de me retenir si je m'emporte. » Rappelais-je à cette tête d'ampoule à côté de moi. Retirant la clé du contact, j'ouvre ma portière et quitte le véhicule que je vérouille une fois tous les deux dehors. Elle n'a pas le contact à distance, faut la fermer directement avec la serrure sous la poignée.

Le portail peut s'ouvrir de l'extérieur, et même si il y a une sonnette sur le mur tenant la porte de ferraille, je préfère entrer sans prévenir. Si mon père se doute de mon identité, jamais il ne voudra m'accueillir, alors que si il se trouve face à moi, il n'aura pas le choix que de m'affronter. Du coup je m'engage dans son jardin, un pas après l'autre, attendant Kamui qui me suit de près.

Ce message a été posté Mer 15 Aoû - 15:27

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Kamui était là, avec un sac pour des rechanges, mais il avait pris le plus simple. Aujourd’hui, était le jour où, il soutenait Haruto pour aller à la rencontre de son père. Il comprenait sa décision d’aller voir son géniteur, lui-même ayant pu nouer avec son père et cela lui avait permis de se sentir mieux et de s’aimer un peu plus. Par contre, ce qu’il ne disait pas, c’est que ces derniers temps, sa situation avec sa mère était devenue pire que ce qu’elle était par le passé. Cependant, maintenant, c’est son ami le plus important. Il avait besoin de lui, il n’allait pas lui faire faux bond maintenant. Du coup, à sa question, il finit par dire :

« Sûr et toi ? Tu es sûr de ton choix ? »

En effet, il pouvait se rendre compte, qu’il n’était pas aussi confiant qu’il voulait le lui montrer, mais ce n’était pas le plus important d’après lui. Il n’allait pas le quitter d’une semelle, ne sachant pas comment il allait réagir face à son paternel et puis, il ne voulait pas que cela aille trop loin. Il ne connaissait pas cette situation, il ne savait pas ce que c’était d’être abandonné par un père avant la naissance même s’il aurait préféré que son père l’emmène au loin de sa mère. Dans la voiture c’est calme, il essaie de faire un peu la conversation, mais il observe discrètement son ami. Haruto avait perdu un peu de couleurs, est-ce qu’il s’en rendait compte ? Il ne sait pas. Il ne dit rien et, reste dans la voiture après qu’ils se soient garés alors qu’ils venaient de terminer quelques heures de route. Il le laisse se préparer mentalement et avec un petit sourire, il finit par dire :

« Ne t’inquiètes pas, j’ai un bon crochet non ? »

Il essaie de plaisanter un peu pour essayer de lui insuffler un peu de courage, mais aussi lui faire comprendre qu’il est là. Il était prêt à tout. C’est ainsi, qu’en silence il le suivit, restant juste derrière lui à quelques centimètres. Il sait qu’ils sont en train d’entrer en effraction, mais il s’en fiche un peu. La maison est jolie, mais ce n’était pas le plus important. Maintenant, qu’ils étaient en face de la porte, il ne quitte pas le visage de son ami se tenant prêt à intervenir, même si, les pulsions de son cœur s’étaient légèrement accélérés.

Ce message a été posté Ven 17 Aoû - 22:31

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Si j'étais sûr ? Autant demander à une vache si elle est sûre de vouloir partir à l'abattoir. Sauf que dans mon cas, j'ai toujours le choix de rebrousser chemin et d'abandonner, mais ce n'est pas dans mon caractère, ni dans mes habitudes. Si je ne vois pas mon père maintenant, je ne le ferais jamais. J'ai besoin de le voir, de le rencontrer et de me faire ma propre idée sur lui. Hochant ma tête, j'acquiesce et ajoute: « Je n'ai pas fait tout ce chemin pour repartir. » C'est ce qui me motive le plus dans l'immédiat, puis il est là et je ne suis pas du genre à baisser les bras pour si peu. Ce n'est qu'un homme, mon père certes, mais un être humain comme un autre quand même.

Le trajet en voiture m'a permis de me vider un peu la tête, d'évacuer ce surplus de question inutile comme à savoir la réaction de cet homme si je disais que j'étais le fils de son ancienne élève. ça serait marrant de voir sa tête, mais je doute pouvoir franchir sa porte d'entrée avec une telle approche. Au final, je me suis concentré à fond sur la route, me repassant sûrement mon code en boucle pour m'occuper l'esprit jusqu'à me garer devant sa résidence. Une fois le moteur coupé, mon esprit se remplit à nouveau d'interrogation, de quelques doutes et scénarios tous différent les uns des autres. « Merci de me le rappeler. » Pour son crochet, qu'il a déjà utilisé contre moi pour me remettre les idées en place. Ma mâchoire s'en souvient encore.

Quittant la voiture, je me dirige vers le portail de la maison et entre, sans frapper, sans sonner. Si je commence à faire dans le sentimental, je n'arriverai à rien. Kamui me suit, ça devrait le faire. Pourtant, face à cette porte close, mes neurones s'affolent et j'hésite. Taper ? Sonner ? Partir ? C'est mon père de l'autre côté de la porte... Si jamais c'est lui qui ouvre. Finalement j'arrête de douter, secoue ma tête et donne trois coups sur le battant. Le temps semble long d'un coup, en attendant une réponse. Vingt deux secondes, c'est le temps qu'il a fallut pour qu'il vienne ouvrir la porte. Vingt sept, jusqu'au moment où nos regards se croisent.

« Bonjour, vous êtes monsieur Honda ? Professeur Honda ? » Demandais-je avec un sourire. Il me regarde, puis lance un coup d'oeil à mon ami derrière moi. « Que puis-je pour vous ? » Mon cerveau tourne à cent à l'heure. Si je dis la vérité, il va me rejeter. « Nous sommes étudiants, mon ami et moi. Je suis Kondo Haruto et voici Hijikata Kamui. J'ai entendu dire que vous donniez des cours à vos élèves ? Mes notes ne sont pas fameuse, mais j'aimerai vraiment réussir mon année. » Je mens, je ne fais que mentir pour franchir cette limite qui me tient encore à l'écart de cet homme, de ce Honda Shujiro.

Ce message a été posté Sam 18 Aoû - 12:15

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ « C’est vrai, mais personne ne te le reprocherait, pas même moi. »

Kamui se voulait être un soutien sans failles pour son ami. Même si, il ne savait pas ce qui pouvait se passer dans sa tête. Il aimerait bien lire dans ses pensées, mais c’était impossible. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était se tenir à ses côtés et l’empêchait de faire des bêtises. En tout cas, il le suivit en silence, un sourire en fouine, un coup d’épaule contre la sienne et, fier comme un paon, il répond :

« Pas de quoi, tout le plaisir est pour moi. »

Il essayait de le détendre. Cela ne devait pas être simple. D’ailleurs, à sa place, il ne sait pas comment il prendrait cette vision « féérique » d’une famille « formidable ». Bien qu’il soit persuadé que la famille parfaite n’existe pas. Il en est la preuve, peut-être qu’il pourra être heureux avec tora et son père.. Mais, pour le moment, il n’était pas dans l’équation. Sa mère ne semblait pas encore être au courant pour le divorce, mais elle était de plus en plus instable. Il devait repousser ses pensées. Pour le moment, il devait se concentrer sur l’état émotionnel de son ami. D’ailleurs, il se demandait s’il devait avouer que son parrain et son père étaient «ensemble ».. Enfin, cela attendra. Nerveux par cette situation, il failli même sursauter quand la porte s’ouvrir sur un homme d’une taille assez grande, avec des cheveux grisonnants. En même temps, il devait avoir vers la cinquantaine non ? Haruto lui ressemblait un peu, mais ce n’était pas évident à dire. Il manque de peu de souffler un « quoi » à la réponse de son aîné. C’était quoi ce plan hein ? Toutefois, il allait le suivre aussi et incline un peu la tête en avant :

« Euh oui.. Enchanté.. J’ai aussi beaucoup de lacunes en sciences et mathématiques. »

Toutefois, il ne loupe pas le regard appuyé sur « lui ». En même temps, Hijikata était un nom connu. Cela ne manque pas d’ailleurs…

« Hijikata.. Ton père mon garçon, n’est pas le célèbre mangaka ? »

Temps de réflexion, est-ce qu’il devait dire la vérité ou alors mentir ? Le choix était difficile.. Car, cela pouvait aider comme ne pas aider les affaires de Haruto alors, c’est prudemment, après avoir peser le pour et le contre, il finit par dire :

« Si.. Monsieur.. Mais, je ne le connais pas vraiment.. »

« Mes enfants, surtout ma fille est fan de ses œuvres.. Pour ma part.. Excepté le dessin.. Je trouve sans vouloir t’offenser mon garçon, les histoires grotesques et dépassées.. Je préfère de loin la littérature, les mangas sont vraiment pour les jeunes adolescents écervelés. Enfin entrez, mais je pensais que Hijikata sensei.. Vivait à Tokyo. »

Franchement, il faisait un effort surhumain pour ne pas lui mettre son poing au visage. Au moins, ils étaient entrés dans la maison, mais il faut croire qu’il fallait éviter certains points. Il semblait ne pas aimer son paternel et d’ailleurs, il venait de poser une question piège alors, le plus sincèrement possible il finit par dire :

« Oh si.. Mais, mes parents sont en instance de divorce, et ma mère a ma garde, on a déménagé ici, il n’y a pas si longtemps. »

Un semi – mensonge. Disons, qu’il avançait les choses et que son père lui avait promis de divorcer. Evidemment, si sa mère en avait vent, il allait le payer cher. Toutefois, pour son ami, il était prêt à ça. De plus, il préférait de loin que l’attention soit ôtée de lui. Que Haruto le sorte de là, il n’avait vraiment pas envie de recevoir un interrogatoire sur cet homme qui lui paraissait vraiment désagréable, malgré son sourire charmant. Mouais.. Il avait quand même descendu devant lui, le seul parent qui l’aimait, sans parler qu’il venait de le traité d’écervelé indirectement. Les œuvres de son père étaient belles, il les aimait, mais cet homme semblait vraiment avoir l’esprit fermé. Quoi, qu’il en soit, il tiendrait, pour Haruto, ce n’était pas le moment de faire éclater « leur couverture ».

Ce message a été posté Lun 20 Aoû - 22:07

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Même si personne ne me le reproche, je ne compte pas fuir et abandonner. Il est hors de question que je m'arrête en route, Kamui devrait s'en douter. Si il est avec moi, c'est pour me soutenir, pas pour me dissuader. Au moins, il sera là si ça dégénère, pour me filer une droite. Monsieur a le coup de main désormais, je ne doute pas de ses capacités. Sa manière de me répondre me fait sourire, il me cherche et en même temps, c'est agréable.

Prenant les devants, je m'engage sur la résidence et sonne à la porte, confiant et sûr de moi. C'est mon père, un lien de sang nous lie tous les deux, mais ça ne veut rien dire. Il peut me foutre à la porte comme un malpropre, que ça ne changerait rien à sa vie. De toute façon, je suis là et je compte bien en savoir plus sur lui ... Quitte à me faire passer pour un autre. La ressemblance n'est pas flagrante, ça passe même inaperçu. Je ressemble davantage à ma mère qu'à lui, mais je préfère dire que je suis unique en mon genre. Mon plan peut se révéler foireux, mais Kamui parvient à le suivre assez facilement. Je suis sadique, de lui donner autant de fil à retordre. Il pourrait m'en vouloir pour cette soudaine idée de cours particulier, mais ça m'est venu au dernier moment.

Oups, je n'avais pas songé au fait que le nom de mon ami puisse être célèbre ou connu ... J'aurai dû le modifier aussi, mais c'est trop tard. Autant jouer le jeu et improviser. Mon père ne pourra jamais faire le rapprochement entre celui de Kamui et ma mère, ou moi. Kamui est libre de répondre ce qu'il souhaite, je ne vais pas lui en vouloir. Les mangas, pour les jeunes adolescents écervelés ? Et bah mince alors, je dois avoir un quart de cerveau dans ce cas-là. Je ne suis pas un fan de manga, mais j'en lis de temps en temps, pour connaître la « culture » Japonaise. Mon père n'est pas cool, il est plutôt terre à terre avec ses romans, sa littérature.

Kamui a plus de mal que moi, on dirait. Honda-sans le vise particulièrement et je regrette de ne pas avoir changé son nom de famille quand j'en avais l'occasion. « Nous ne sommes pas là pour parler de nos parents. » Ajoutais-je, lançant un regard désolé à mon ami. Il doit mentir à son tour, et en même temps, il n'y a pas que du faux dans ses paroles. Sauf que je ne suis pas au courant de tout, à part qu'il ment pour m'aider. « Vous avez raison Honda-san, les mangas sont vraiment pour les jeunes adolescents écervelés. Je préfère de loin la littérature. D'ailleurs, pourrez-vous me l'enseigner ? » Si je veux pouvoir l'approcher, je dois entrer dans son monde, dans son jeu. « Voilà un jeune qui me plait, Haruto-kun. Que puis-je vous apprendre sur la littérature ? » Tant qu'il m'a à la bonne, tout ira bien. « Tout, j'aimerai savoir tout ce que vous savez. » Répondis-je, pour paraître plus motivé et avide que je ne le suis réellement.

Mon père nous invite à s'asseoir dans le salon, sur le canapé, pendant qu'il s'en va chercher des boissons. Je profite de ce moment pour chuchoter à mon ami: « Désolé si je peux te paraître hautain ou con, mais prends ton mal en patience. » Qu'il ne me prenne pas au sérieux dès que j'ouvre la bouche devant mon père, sinon c'est lui qui va tout foirer.

Ce message a été posté Mar 21 Aoû - 15:04

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Franchement, il se demandait pourquoi il faisait un fixation sur son paternel. Ok, il était célèbre, sa fille était fan de ses œuvres, mais après lui-même était un littéraire pur et dure, alors pourquoi il s’intéressait tant à son père ? Il aimait pas et on passe à autre chose comme on dit. A moins que.. Il y ait autre chose.. Peut-être, qu’il était un peu trop paranoïaque.. Sauf qu’ils manquaient tous les deux un élément important.. Enfin, il se retint de souffler de soulagement quand son ami prit la parole et attira l’attention de leur hôte. Super bravo.. Ils avaient un point commun.. Toutefois, Kamui se rappelle qu’il était là pour Haruto. Au moins, il avait une approche avec son père et peut-être que ce n’était pas un pauvre type cérébré. Finalement, il préférait les génies complètement idiots que les génies hautains comme pn dit. Prenant place sur le canapé avec délicatesse, il observe un peu la décoration d’intérieur. Il n’y avait pas à dire.. Il avait l’impression que le goût était aussi élitiste que celui de sa mère. Il était persuadé qu’ils s’entendraient à merveille tous les deux. Il aimait la littérature qui parlait spécialement de l’art ou bien des guerres précédentes, mais après.. C’était une autre histoire. Enfin, jouons le jeu jusqu’au bout. Quand ils furent seuls tous les deux, au commentaire de Haruto il finit par dire :

« Pas de soucis, de toute façon j’ai déjà décroché dès que tu as ouvert la bouche. »

Pour lui répondre évidemment. Il savait que c’était important pour lui. Raison pour laquelle, il lui offrit un sourire en disant qu’il mettait des bouchons dans ses oreilles. Toutefois, il ne pouvait pas s’empêcher de penser à cette curiosité le concernant un peu malsaine non ? Mouais, il verrait bien ou cela les mènerait. Dans tous les cas, il allait jouer le mignon petit cadet, d’ailleurs, ce shujiro revint, il prit avec plaisir la tasse de boisson emmenée :

« Merci, sire. Vous possédez un goût pour la décoration des plus raffinée ? »

Autant jouer le lèche botte. Il voulait se faire passer pour un garçon tout à fait adorable, comme celui qui accompagne sa matriarche lors de ces soirées barbantes. On peut dire que, ces longues soirées horripilantes pour lui, lui servent bien aujourd’hui. Qui l’aurait cru d’ailleurs ? Pas lui, c’est certain.

Ce message a été posté Ven 24 Aoû - 21:28

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ J'ai l'impression que la moindre parole qui sort de ma bouche est un tissu de mensonge. Kamui devrait le savoir, je ne suis pas si « intelligent » que ça pour aimer la littérature. Je préfère de loin avoir la tête sous le capot et les mains dans la cambouis. Si je dis tout cela, c'est seulement pour me rapprocher de mon père et en apprendre davantage sur lui. En apparence, on dirait un vieux professeur snob qui n'accorde son intérêt qu'aux bons élèves. Un peu à la Dolores Ombrage dans Harry Potter, sans le côté rose et chaton. En vérité je ne suis pas fan de la littérature, je n'ai jamais de temps pour bouquiner, si ce ne sont des mangas pour les jeunes adolescents sans cervelle, comme qui dirait. Kamui a dû décrocher depuis un moment, entre le discours de l'un et les répliques de l'autre. ça ne le concerne pas réellement, mais j'ai besoin qu'il soit là. Quand mon père se lève pour aller chercher à boire, je mets mon ami dans la confidence et lui affirme de ne pas croire tout ce que je raconte. C'est du pipot ! Pour amadouer cet homme de bonne allure. Franchement, comment ma mère a pu tomber sous son charme ? Il n'a rien d'intéressant ! « Merci, c'est sympa. » Marmonnais-je, un sourire collé en coin malgré mon faux air bougon.

Kamui devrait faire attention à la conversation, sait-on jamais qu'il y ait un mot plus haut que l'autre. Et que ça dégénère subitement. Faut qu'il suive et soit attentif ! Quand il revient, c'est avec un plateau et des verres pleins. Je le remercie avec un sourire, prenant mon verre pour le siroter en silence. Mon ami tente de faire le gentil petit garçon de bonne famille et je manque de m'étouffer avec ma boisson. « Un goût raffiné. » Répétais-je, me pinçant les lèvres pour me retenir de rire. Mon sérieux n'est pas toujours au beau fixe, il devrait le savoir pour ça aussi.

« Je peux vous conseiller quelques livres, les enfants. » Il se lève à nouveau, pour s'approcher d'une petite étagère rempli de bouquin dans un coin de la pièce. Ce n'est pas tellement ce qui m'intéresse, je crains même d'être rapidement désintéressé par ce sujet de littérature. « Vous enseignez depuis longtemps ? Avez-vous enseigné ailleurs qu'ici ? » Je ne sais pas dans quoi je m'embarque à l'interroger aussi subitement, mais tant que ça n'entre pas dans un cadre privé, ça devrait le faire. L'homme face à sa bibliothèque s'arrête de chercher et se tourne vers nous, un fin sourire nostalgique sur le visage. On dirait presque qu'il a zappé sa tâche précédente, pour revenir les mains vides sur le canapé.

Ce message a été posté Sam 25 Aoû - 11:32

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ « Pas de quoi ~~ »

Il répond à son sourire. Malgré lui, il allait devoir écouter et pas se la jouer sourd. D’un autre côté, c’était difficile de ne pas entendre leurs voix à tous les deux et puis, s’il voulait agir avant que son ami fasse une bêtise en sortant de ses gonds pour X raisons, autant être aux aguets. Quand leur hôte revient, il essaie de faire un compliment, ce qui semblait avoir manqué de l’étouffer. Quel idiot, c’était à se demander qui allait tromper l’autre. Il donne un petit coup dans le tibia tout en tapotant doucement son dos :

« Ca va ? Ah vraiment.. Tu es incorrigible Sempai. Excusez-le monsieur. »

Franchement, il avait envie de se mordre la langue, mais il fallait bien qu’il joue le bon petit garçon. Déjà, Haruto avait intérêt à bien enregistrer le « sempai », car en toute honnêteté, il ne le redirait pas deux fois. Il manquerait plus que cela. Vraiment, et après c’est lui qui devait faire attention hein ? Il allait devoir se contrôler s’il ne voulait pas que son géniteur découvre le pot aux roses. En tout cas, il ne comprenait pas comment la mère de Haruto avait pu tomber amoureuse de ce type. Enfin sûrement qu’il était moins rigide et pompeux que maintenant ? Allez savoir.. Finalement, il laisse le professeur allait chercher des livres. Heureusement, qu’il essayait de suivre le cursus littéraire pour tromper la vigilance de sa mère afin qu’elle ne découvre pas qu’il était dans le cursus de l’art. Evidemment, il se donnait du travail supplémentaire, mais il n’avait pas le choix.. Il craignait vraiment la colère de sa matriarche. Finalement, Haruto pose une question, qui pousse cet homme à revenir vers eux, les mains vides. Oh ? Il n’allait donc pas leur donner un cours de littérature ? De toute façon, il préféra observer silencieuse et boire par petite gorgée le verre :

« J’ai d’abord enseigné à Tokyo dans un lycée public. Certes, j’avais mon succès auprès des filles et les gars étaient jaloux de ma réputation. C’est sûrement, la seule bonne chose que je retiens dans cette école. Une école de cancres où peu réussissait à avoir leur diplôme. Rien à sauver.. Enfin il y en avait un qui sortait du lot.. Toutefois, comme on dit.. Parfois, les « génies » pourrissent et subissent des échecs scolaires. Bref Je fus bien heureux de changer d’établissement.. Dans une école privée et beaucoup plus cotée où les étudiants, voulaient vraiment s’en sortir et avait le plaisir d’apprendre. Un peu comme vous. »

Oh comme c’était étonnant.. Surtout si c’était dans un établissement privé de jeune filles, comme il venait de leur dire, mais finalement, il a préféré avec toute sa petite famille. Il pouffe doucement à raconter des anecdotes, ne parlant pas vraiment de sa première année difficile dans ce lycée. Mouais.. Cela signifiait qu’il y avait anguille sous roches pour « lui ». Cependant, il préféré laisser Haruto gérait. Lui, n’était là qu’en tant que petit acteur de soutien, ce qu’il comptait honorer jusqu’au bout pour « lui ». Quant au fait qu’eux, aimaient apprendre.. Cela dépendait quoi.. Mais, bon il préférait se taire pour le moment.

Ce message a été posté Mar 28 Aoû - 13:22

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ ça ne ressemble tellement pas à Kamui de complimenter, surtout pas cette homme qui semble lui sortir par les yeux, que je manque de m'étouffer de rire. Le son qui m'échappe ne passe pas inaperçu mais mon ami fait genre, après m'avoir donné un coup dans le tibia. « Désolé, j'ai avalé ma salive de travers. » Mentis-je, en lançant un regard discret mais de travers à l'autre garçon. Il aurait pu éviter de me donner un coup ! Quel lèche botte, vraiment. Je n'aurai pas cru que Kamui soit si bon acteur. Je devrais plus souvent l'entraîner dans ce genre de situation. Moi non plus j'ignore complètement comment ma mère a pu aimer un homme pareil ... Ce n'est pas son genre. Enfin, il est trop bien sur lui, trop hautain et à peine honnête d'après moi. C'est vraiment mon père ? Une part de moi descend de lui ? J'espère ne pas finir comme ça plus tard.

La littérature ne m'intéresse pas, mais pour le duper, je suis prêt à prouver le contraire. L'homme farfouille déjà dans sa bibliothèque personnelle pour dégoter quelques livres, mais franchement, ce n'est pas ce qui m'intéresse. à la rigueur qu'il me sorte une maquette de voiture, le plan d'un vieux modèle à retaper, mais un roman ! Prends sur toi, Haruto. Tu le fais pour toi-même à la base, pour personne d'autre. C'est dure d'être d'accord avec moi-même quand ma conscience me joue des tours. Qu'est-ce que je fous là au juste ? Pourquoi je tiens tant à découvrir qui est ce professeur qui a engrossé ma mère ? Il est juste le créateur de la perfection que je suis, mais il ne le sait même pas.

Quand je pose ma question, il revient vers nous les mains vides, mais prêt à parler. C'est ça qui m'intéresse à moi, pas ses bouquins. J'aimerai entendre ce qu'il a à dire. Son discours me fait l'effet d'une douche froide. Rien à voir avec ma mère, mais plutôt comment il considère les jeunes de cette école publique. Bon à rien, sans avenir, cancre, rien à sauver. Je le fixe, serrant doucement des poings contre mes cuisses. « Et qui était-il, celui qui sortait du lot ? » Ne pus-je m'empêcher de demander. était-il un génie qui a mal tourné ? Qui est-ce qui peut attiré l'attention de cet enseignant ? « J'ai une question, plutôt personnelle, mais ça m'a toujours intrigué. » Commençais-je, détournant mon regard pour examiner la pièce, avant de ramener mes yeux sur lui. « En tant que professeur, vous n'avez jamais été tenté par une élève ? » Ma question pourrait me trahir, mais je ne suis pas sûr de vouloir en apprendre autant sur lui. Juste ... pourquoi a-t-il fait ça à ma mère ? Pourquoi l'avoir séduite, embobiné, puis jeté ?

« Les enseignants ont souvent l'air détaché de notre cas, comme si ça importait peu que l'on réussissent ou non, tant qu'ils sont payés à la fin du mois. Mais est-ce vraiment cela ou c'est juste pour vous donner un style ? à moins que vous voulez nous apprendre à nous débrouiller par nous-même sans devoir compter sur un adulte pour mâcher le travail à notre place ? Je parle en général, peut-être que vous n'êtes pas comme ça. » Je la joue fine, avec un sourire amical et un regard chaleureux, comme si je pouvais être admiratif d'un homme qui se donne à fond pour son boulot et ses élèves.

Ce message a été posté Mar 28 Aoû - 20:34

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Il haussa simplement les épaules et ignora complètement le regard de Haruto par rapport à son coup. Il pourrait presque siffloter de satisfaction, bien que dans le fond, il était plutôt fier de son coup, du moins pour le moment. Parce qu’en vérité, il ne sait pas.. Il avait l’impression que leur plan commençait sérieusement à s’effriter doucement. Toutefois, il reste calme, même si ses doigts se sont resserrés autour de son verre. Il manquerait plus qu’il éclate le verre, cela prouverait que celui-ci l’a touché.. En tant que littéraire, il devait sûrement savoir utiliser les mots qu’il faut. De plus, il semble vraiment élitiste, pas seulement pour les livres, mais aussi pour les gens. Il lui rappelait sa mère par certains côtés, raison pour laquelle, il était se sentait mal à l’aise dans cette ambiance. Cependant, ces mots furent durs.. Très durs… Il pouvait sentir aussi au vu de sa posture par ses réactions corporelles grâce à son observation, que son ami était dans le même état que « lui ». Il l’écoute.. Et se demande si, Haruto n’allait pas trop vite dans ses questions. En tout cas, il préférait de loin pour le moment, se taire et observer. Les réactions corporelles de cet homme, genre, cette légère crispation de la mâchoire.. Ce voile de culpabilité brève, mais présente.. Sauf, qu’il ne pouvait être certain de rien… Il n’était pas psychologue, mais c’est un homme qui avait sûrement jouer le Casanova, ne supportant pas sa femme.. Ou bien.. Dont les apparences et le regard des autres, priment sur le reste ?

« Un garçon.. Qu’on ne croise pas tous les jours.. Il a fait partie d’un groupe de demeurés Pourtant, malgré les années.. Je ne lui pardonnerais pas non plus les coups tordus qu’il m’a fait. Takasugi Kagetora. Ce garçon, un véritable gâchis.. Qui a plus d’une fois défier mon intelligence.. »

Cette révélation, lui fit un électrochoc qu’il se renversa même un peu sur lui la boisson. Quel idiot.. Il prit rapidement une serviette, s’éponge rapidement.. Avec l’acerbité glissée sur le bout de sa langue et ce regard dégouté et haineux.. Il ne sait pas ce que le petit ami de son père avait fait.. Mais, il semblerait qu’il soit arrivé à marquer l’esprit du géniteur de son ami. Par contre.. Réalisant.. Ce qu’il venait de dire.. Cet homme vint d’insulter à nouveau son père.. Kamui griffe sa jambe à travers son pantalon.. Il fallait qu’il se retienne. Il ne connaissait pas le groupe de son père et c’est là qu’il se rend compte de cette information.. Ou du moins fais le lien.. Mais, il avait de plus en plus de mal à rester calme. C’était le groupe de son oncle et de son père.. S’il disait encore quelque chose sur son père.. Même indirectement.. C’est lui qu’Haruto allait devoir arrêter. Il n’osait pas le regarder, il devait tenir pour son ami et aîné. Toutefois, le silence qui règne après les paroles de son ami.. Ce n’était pas très rassurant, pourtant, cet homme reprit rapidement la parole :

« Hmm ? Je ne dirais pas que je n’ai pas été attiré par une fille.. J’ai bien essayé d’aider cette fille complètement paumée.. La pauvre enfant.. avait perdu son grand-père à ses 14 ans.. Et elle fut abandonnée par ses parents.. Cependant, elle s’est accrochée à moi comme une sangsue.. Elle a mal compris mes intentions.. Je voulais juste l’aider, mais il y a des personnes qui ne peuvent pas être sauvées mon garçon.. Cette fille en faisait partit.. D’ailleurs, elle est venue un jour me dire qu’elle était enceinte.. Je n’ai jamais eue de relation avec cette fille dont tout le monde disait que c’était une peine perdue et je vous passe les détails. Mais, bon ne voulant pas qu’elle gâche son avenir.. Et parce que c’était une baliverne.. Un mensonge.. Je lui ai donné de l’argent pour qu’elle avorte. Un enfant à 15 ans ? 16 ans ? »

C’était horrible.. Tout bonnement horrible… Le pire c’est semblait vraiment croire qu’il lui rendait service en demandant d’avorter. Pourquoi il mentait ? Sûre que cela ne le faisait pas d’avouer qu’il avait eu une relation avec une lycéenne. Sinon, il n’aurait sûrement plus eu le droit d’enseigner ? Toutefois, c’était un véritable coup de glas.. Il était écoeuré. Alors, Haruto.. Comment il devait se sentir.. L’avortement hein ? Carrément.. C’était inhumain.. Le pire c’est qu’il continua avec un petit sourire désolé :

« Mais, tout cela est de l’histoire ancienne.. Et puis, le père.. Cela devait être ce Takasugi.. Ce sale gosse.. Ils se complétaient vraiment bien.. Je suis sûr que cette histoire de grossesse, c’était juste pour me faire chanter et me faire du mal.. Un coup monté.. Mais, j’ai été bien plus fort que ça.. Maintenant, je veux apprendre à mes élèves à se débrouiller sans les adultes, mais surtout, avec cette première expérience.. J’ai appris.. Qu’on ne pouvait pas aider ou sauver du monde. Raison, pour laquelle, je préfère les établissement privés au moins, les gens veulent s’en sortir et travaillent dur.. Ils ne pensent pas à fumer des joints ou sortir se battre comme des coqs. »

Est-ce qu’il voulait vraiment se donner une bonne image devant eux, après ce qu’il avait sortit.. Il ne sait pas si, il les avait découverts.. S’il soupçonnait quelque chose, cependant, il était bon acteur. Il est vrai qu’on ne pouvait sauver tout le monde.. Il pourrait être tenté de croire sa bonne foi, mais il avait critiqué le travail et la passion de son père, du petit ami de son père et de son oncle en même temps. Alors oui, il ne pourrait pas lui pardonner ou se faire acheter par une âme de bon samaritain sortit de nulle part. En tout cas, il surveilla son ami et posa même une main sur son bras.

Ce message a été posté Ven 31 Aoû - 22:58

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Être ici n'était pas la meilleure idée à la base, c'est comme entrer dans la tanière d'un loup et espérer en ressortir vivant, en un seul morceau. Je ne sais pas à quoi m'attendre de cette rencontre ou de ces échanges, surtout qu'il ignore qui je suis en vérité. Son fils. Si il savait, je suis sûr qu'il nous mettrait tous les deux à la porte sans réfléchir. Sauf que je cache mon jeu et l'interroge sur son passé de professeur, me détournant de mon but principal, celui de jouer le parfait petit élève qui veut apprendre la littérature d'un grand professeur. Mon plan commence vraiment à s'effriter, peu à peu il tombe en miette à chaque nouvelle réponse de cet homme. Il considère les élèves des écoles publiques comme des ratés, pourtant j'ai déjà étudié dans ce genre d'établissement avant de rejoindre la Royal. Et quand je demande plus de détail, ceux-ci m'assomme presque. Tora ? Mon parrain ? Ce n'est pas un gâchis ! Il est CEO de la plus grande agence de Tokyo, le meilleur homme que j'ai pu connaître de toute mon existence. Ce type raconte n'importe quoi. Le passé ne fait pas tout, ce qui compte, c'est ce que l'on devient plus tard. Et Mon parrain s'est bien rattrapé.

Mon interrogatoire devient plus poussé, s'attaquant à la vie plutôt intime d'un professeur dans un établissement scolaire. L'idée du départ, celle de jouer l'étudiant désireux d'en apprendre plus, est loin. Très loin de ma perspective actuelle. Mon impatience reprend le dessus, puis je n'ai rien d'intéressant à apprendre de cet homme. Qui qu'il soit pour moi, à mes yeux, ce n'est qu'un looser. Ce dernier se met à parler d'une fille en particulier, et étrangement, je me doute de qui elle est. Plus il parle, plus le schéma devient claire dans ma tête. Une jeune fille paumée de 14 ans, sans parents, ayant perdu son grand-père et qui s'accroche à lui. Ma mère m'a montré les endroits où elle traînait en étant jeune et je fais rapidement le rapprochement entre lui et elle. Il n'a jamais eu de rapport avec elle ? Alors... Comment ? Comment puis-je être là ? Si ce n'est pas lui, qui est-ce ? Et ... Est-ce que ma mère m'aurait menti ? Pensait-elle que je n'irai jamais cherché des informations sur mon père ? Tout devient flou et incompréhensible d'un coup. Je ne sais plus quoi penser, ni croire.

Takasugi ? Mon père ? Je ne peux retenir un petit rire acerbe de franchir mes lèvres jusque là pincées. Un coup monté, le faire chanter... Plus il ouvre la bouche, plus de la merde en sort. « Vous dites que vous voulez apprendre à vos élèves à vivre sans les adultes, à l'époque c'était vous l'adulte. C'est sur vous qu'elle comptait, sur vous qu'elle prenait exemple et c'est vous qui l'avait poussé à faire des choses qu'elle aurait pu regretter. » Assénais-je, perdant mon masque et affichant une étrange colère. Qu'il me découvre ou non, je m'en fou. J'en ai assez entendu pour ma part. Le geste de Kamui m'apaise légèrement, soufflant de manière discrète. « Vous n'avez pas été un soutien pour ce Takasugi, ni pour cette fille, et maintenant vous voulez faire la morale à vos élèves ? Vous avez plus à apprendre des jeunes, que eux de vous. Un enseignant qui donne de l'argent pour avorter n'a rien d'une personne compatissante. Tout ce qui vous intéresse vraiment, c'est votre carrière, non ? » Demandais-je, m'avançant sur le bord du canapé comme pour me rapprocher de lui et le défier du regard. Il m'insupporte, sa manière de parler et de faire son saint me file la gerbe.

« Et si elle n'avait pas avorté ? Et si elle avait raconter à son enfant que vous êtes son père ? Et si ce gamin se pointe chez vous dans l'intention de nouer un lien ? Vous le payerez pour qu'il disparaisse de votre vie ? Si chaque homme agit comme vous, alors aucun enfant n'a rien à apprendre de votre enseignement. » Je ne l'attaque pas, je parle même calmement, mais de façon si tranchante qu'il peut ressentir mon aversion pour lui. Si c'est mon père, alors j'ai appris une bonne leçon.

Ce message a été posté Sam 1 Sep - 21:35

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ « Com.. Comment oses-tu jeune .. »

Plus Haruto parlait, plus le facies de cet homme devenait livide, mais surtout.. Il pouvait le voir se pinçait les lèvres et ses prunelles s’obscurcirent, alors que ses mains s’étaient crispées sur les accoudoirs de chacune de ses mains.. Ses veines commençaient à ressortir.. Kamui sentait aussi la colère montante chez son ami, c’est pour cela qu’il posa une main sur son bras. Lui aussi était répugné par les propos tenus par cet enseignant.. Est-ce que les étudiants d’écoles publiques ne représentaient rien d’autres que des insectes ? Des insectes qu’on écrase sans se retourner ? Il s’était relevé aussi.. Tout comme cet homme, qui maintenant, les observer avec dédain. Ne supportant sûrement pas cette vérité écrasante. Il partageait cette colère sourde, mais cela devait être difficile pour son ami qui voulait créer un lien avec son géniteur et qui finalement.. S’il était sur le point de parler, son aîné venait de le forcer à la fermer ouvertement. Toutefois, il entendit du bruit.. Peut-être des pas.. Il ne le sentait pas, mais maintenant qu’il était au courant pour eux.. Ce n’était plus la peine de se cacher.. Cet homme s’adressa à eux, ou plutôt à son ami, le fusillant du regard et le regardant de haut :

« Comment un merdeux.. Ose me parler sur ce ton ? Je me disais bien.. Que tu me disais quelque chose.. Tu as le même regard que cette trainée.. Et ton ami c’est le fils de cet arrogant Takasugi kun ? Ou bien ton petit frère ? Me fais pas rire.. Ton père ? Avec l’argent que je lui ai donné, elle pouvait largement avorter si, ce n’est pas le cas, c’est que c’est vraiment une ratée jusqu’au bout.. »

Il était mauvais.. Kamui n’arrêtait pas de réfléchir, mais, il avait l’impression d’entendre une voix.. Mais, c’était trop lointain.. Lui aussi.. En avait marre.. Lui aussi, voulait faire la peau de ce type vraiment.. Seulement pour l’heure, il valait mieux qu’il..

« Ne l’écoute pas Haru.. Viens, on se casse.. Ce type, ne mérite même pas que tu salisses ton poing pour lui.. »

Finalement, il montrait vraiment son véritable visage.. Il agrippa doucement le bras de Haruto pour le pousser vers la sorte. Cet homme était horrible. Il devait être adorable avec ses propres enfants même si, il plaignait ces derniers..

« Vous vous en allez ? Tu fuis.. Mon garçon ? Je ne sais pas ce que ta mère a raconté.. Mais.. Laisses moi te dire une chose : »

Son ton était mauvais.. Il se pencha même vers Haruto pour lui souffler quelque chose..

« Ta mère n’était qu’un amusement.. Pas ma faute.. Si elle a cru que j’allais quitter ma merveilleuse vie pour un déchet comme elle.. »

Kamui, n’entendait rien.. Mais.. Il était sûr que ce type venait probablement de signer son arrêt de mort et pour l’empêcher de faire une bêtise.. Qui pourrait lui en coûter.. Il le pousse brutalement d’un coup d’épaule et impulsivement et instinctivement il asséna un crochet encore plus violent à cet homme le faisant tituber jusqu’à son fauteuil pendant que le bruit de ses phalanges qui craquent se fit entendre en même temps qu’un cri résonne.. Il se retourne c’était sa femme qui semblait complètement affolée et leur disant, que la police arrive et elle se plaça devant la porte pour bloquer leur passage, comme son fils.. Un vrai « geek » qui les regarda dédaigneusement.. Kamui.. N’écoute plus rien.. Ramenant simplement son poing douloureux contre son corps.. Ce qu’il venait de faire.. Aller leur coûtait cher.. Et maintenant la police ? Il manquait plus que cela.. Toutefois, s’il n’avait poinçonné ce sale type.. Haruto l’aurait frappé plus d’une fois. Cela aurait pu être plus grave.. Bon.. Ben maintenant que c’était fait..

« C’est pour avoir manqué de respect à mon feu oncle et à mon père.. Ce groupe.. C’était tout pour mon oncle, mon père.. Et d’ailleurs, mon père est un artiste complet.. Vous ne lui arrivez pas du tout à la cheville. Je suis content et fier d’avoir un père comme lui. »

Il le lui crachait au visage, mais il se rendait compte qu’il venait sans doute de causer des problèmes à son père.. Maintenant.. Et bien, il préféra se plonger dans un mutisme et attendre que la police vienne les chercher et advienne ce qui adviendra..

Ce message a été posté Mar 4 Sep - 21:42

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Ce type ne peut pas être mon père, c'est impossible. Je n'ai rien hérité de lui, ni physique, ni mental. Il n'y a rien entre nous, aucune ressemblance. Si ma mère a été séduite par ce gros naze, c'est vraiment que sa vie tombait en morceau et qu'elle n'avait qu'une branche pourrie pour se raccrocher. Je plains ma mère, d'avoir rencontré un homme si mauvais, si contaminé par une vision du monde écœurante et sélective. Face à lui, je ne peux pas tenir ma langue et être sympathique. Je ne pique pas de crise, je parle plutôt calmement, mais mes mots sont tranchants, violents. Je le traite d'incapable, sans avoir besoin d'hausser la voix ou de l'insulter. Les mots font plus mal que les actes, un coup de poing ne serait rien comparé à l'idée de le rabaisser verbalement. Il a cru jusqu'à maintenant être un dieu, mais un pauvre gosse dans mon genre lui assure qu'il n'est rien de plus que le roi des déchets. Que Kamui se rassure, je ne vais pas perdre mon temp à le taper, même si ça me démange de lui refaire le portrait et virer ce sourire suffisant quand il s'adresse à moi.

Merdeux ? ça ne me touche pas qu'il me traite de merdeux. Par contre, je déteste quand il traite ma mère de traînée. ça passe mal, comme une bille en travers de la gorge. Ma mère n'a rien d'une traînée ! Elle vaut dix milles hommes comme lui, au moins ! « Hijikata, son nom s'est Hijikata. Rien à voir avec Takasugi. » Plaçais-je entre deux mots, pour le reprendre sur son fabuleux récit. « Ma mère a évolué et réussi dans la vie, elle est connu dans la majeur partie du globe et n'a plus sa réputation à faire. Et vous ? Qu'est-ce que vous êtes ? Un petit professeur qui apprend une leçon de vie à ses élèves ? Vous faites des différences entre des gamins et vous osez vous appeler adulte ? Ne me faite pas rire. » C'est un combat verbal entre lui et moi, un duel du regard en prime. Je ne vais pas m'aplatir, ni prendre ses paroles pour moi personnellement. Je vaux mieux que ça, mieux qu'un pauvre con.

Kamui tente de m'arrêter, sûrement plus attentif aux bruits externes à notre conversation. « J'en ai pas fini avec lui. » Marmonnais-je entre mes dents serrés, toujours le regard braqué sur l'homme. Kamui ne me laisse pas continuer, m'agrippant le bras pour filer d'ici avant qu'il ne soit trop tard. Si je fuis ? Non ! Subitement, il attire mon attention. Ma mère ne m'a rien raconté de précis à son sujet, justement. Alors c'est ça ... Il s'est joué d'elle, puis l'a jeté. Mon sang se glace dans mes veines. Je ne voulais pas le frapper à la base, je ne voulais même pas être violent, mais j'aurai lui casser le nez ou la mâchoire, si mon ami n'avait pas agit avant moi. Le poing du plus jeune touche l'adulte, le bruit résonnant jusqu'à mes oreilles. Je ne sais où donner de la tête d'un coup, l'homme à moitié affalé dans son fauteuil, sa femme qui débarque en hurlant ou Kamui qui souffre après le coup donné. Appeler la police ? « Faites ! Je leur dirais comment cet homme a engrossé une lycéenne alors qu'il était son professeur ! » M'écriais-je en pointant l'autre tâche du doigt, furieux. C'est lui le responsable, ma mère n'était qu'une jeune fille perdue et amoureuse, elle ne mérite pas ça.

Franchement, nous n'avons rien à faire ici et je n'ai rien à envier à cette famille. C'est d'un nul ! Cette femme est dans le mensonge depuis un temps fou et son fils est sûrement la copie conforme de son abruti de père. Je suis bien comme je suis. « J'aurai préféré que vous ne vous amusiez jamais avec elle, que je ne sois pas votre fils... Takasugi-san aurait été milles fois mieux comme père qu'un dégénéré dans votre genre. Au moins il est cool, vous, vous êtes juste ennuyant. Comment avez-vous pu aimer un tel homme, madame ? » Je suis calme, ayant de quoi dire avant que la police ne débarque ici. Tant pis, je n'ai rien à me reprocher. Quant au coup de poing, je défendrais mon ami.

Ce message a été posté Jeu 6 Sep - 13:28

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Une chose était sûre, c’est que cet homme était pire que sa mère. Finalement, la mère de son ami avait eu raison de ne pas parler à Haruto d’un type pareil. Ses articulations au niveau de ses phalanges et doigts lui faisaient étaient douloureuses et il avait reculé sous le coup de la surprise laissant ainsi son ami réglait ses comptes. Il avait dit, ce qu’il devait dire pour laver le travail de son père ainsi que son honneur. Son père était vraiment un grand homme. Toutefois, il se demandait si son geste n’aurait pas des répercussions néfastes sur sa renommée. Il espérait sincèrement que non, mais avec un tel individu, tout était possible. En tout cas, l’homme était devenu rouge, la mère semblait complètement consternée, s’étrangla presque sous les révélations de Haruto, même si, il semblerait qu’elle ait été au courant de ses aventures ou tout comme sa mère, elle préférait de loin croire et se rattacher à une vie parfaite. Tout allait vraiment vite, et finalement, se tenant le poing, il attendit les policiers qui finirent pas débarquer. Il préféra de loin s’écarter de tout autant physiquement que psychiquement. De toute façon, il n’avait plus rien à dire. Il avait fait son travail de meilleur ami, c’était la seule chose qui lui importait. Par contre, il ne chercha pas à se débattre quand les officiers arrivèrent, laissant cette femme se contenant du mieux qu’elle pouvait au lieu de laisser aller à l’hystérisme. Dans tous les cas, il décida de suivre les officiers dans leurs voitures, c’était limite s’ils ne souhaitaient pas les menotter comme s’ils étaient un danger. En tout cas, comme il s’y attendait, le géniteur de son mari porta plainte contre eux deux. Et ben, au moins, c’était terminé même si, il était désolé pour son ami. Il aurait tellement souhaitait que cela se passe différemment. Finalement, on décida de les mettre en cellule, on leur prit même leurs empreintes et voilà, c’est dans un lieu poussiéreux qu’ils finirent par se retrouver. Ce n’est qu’une fois que la porte en acier forgé se referma dans un fracassement qu’il décida de prendre la parole en regardant son ami, pour lui dire :

« Désolé. »

Il se sentait vraiment désolé que les choses aient tourné ainsi. Il ne savait pas quoi ajouter, mais, maintenant qu’ils étaient tous les deux. Que les policiers qui étaient restés chez ce Honda Shujiro pour essayer de calmer cette famille, sûrement parce que leurs deux noms de familles leur parlaient, mais s’ils s’en sortaient avec seulement un blâme, alors, ils s’en sortiraient bien, mais bon il n’a jamais été optimiste et puis bon, il semblerait que Haruto ait balancé ce qu’il avait à balancer et qu’aucun du couple, ne souhaitait que l’existence du jeune Cavalone soit connue. Finalement, peut-être qu’ils s’en sortiraient sans trop de difficulté.. Ah le pouvoir des apparences.. On pouvait dire que cela enchainait beaucoup de monde, car cela pouvait détruire des vies. Finalement, regardant son poing, il tourna son attention vers Haruto pour laisser échapper :

« Est-ce que ça va ? Tu n’as pas besoin de faire le fort.. Tu sais.. Tu peux me parler.. J’aurais vraiment aimé que les choses se déroulent mieux pour toi.. Mais, vois ça du bon côté.. Au moins, cela montre que ta mère tient vraiment à toi et surtout, qu’elle a vraiment fait du bon travail. »

Pour être devenu le garçon qu’il était et pas ce genre de types pompeux qui abusait des filles fragiles et paumées. Même si, c’était vraiment sordide comme histoire, mais cela allait peut-être leur permettre de s’en sortir.. Toutefois, il redoute vraiment, l’appel téléphonique aux parents.. Il doute que les flics appellent son père.. En fait, il était persuadé, que c’est sa mère qu’ils allaient appelé.. Pour sûr qu’il était mort. Il n’y avait pas à dire !

Ce message a été posté Sam 8 Sep - 19:03

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Quelle idée j'ai eu de retourner le ciel pour le rencontrer. j'aurai mieux fait de me casser les deux jambes, plutôt que vouloir venir ici et faire semblant d'être quelqu'un d'autre pour l'approcher. Il n'avait même pas besoin de savoir qui j'étais pour se douter qu'il me répugnait à mort. Rien qu'à l'entendre parler, je voulais lui fracasser sa gueule d'arrogant, mais la violence ne mène pas toujours sur la bonne voie. En fait, la violence n'apporte rien. Kamui l'a tapé pour moi et je m'en veux qu'il ait cédé à cette tentation alors que l'autre pauvre con ne mérite aucunement cette attention. Que ce soit de moi ou de mon ami. Sa femme semblait choquée de m'entendre dire la vérité et rien que ça, ça méritait le détour. Je n'avais pas besoin d'être brusque ou de vouloir me venger, juste de dire les choses telle qu'elles sont. Quand la police a débarqué, je n'ai pas cherché à me débattre non plus. J'ai lancé un regard suffisant à cet homme qui soit disant est mon géniteur et j'ai souris, satisfait. Je l'ai rencontré, j'ai été déçu, mais c'est terminé. Maintenant faut tourner la page et passer à autre chose, que ce soit complique ou difficile. Ma mère sera au courant, puisqu'il porte plainte contre nous... Et la seule chose à laquelle je songe, c'est que j'ai embarqué Kamui dans mes problèmes. Le pauvre ne mérite pas ça. J'aurai dû le laisser à Tokyo et partir seul. Dans la cellule, mes pensées me submergent doucement et si la voix de mon cadet ne m'avait pas extirpé de cette noirceur, j'aurai sûrement sombré bien loin, bien bas.

Désolé ? « Non, c'est moi qui suis désolé. » Pas pour mon père, ni pour moi, mais pour tout ce qu'il vient de se dérouler. « J'aurai dû l'affronter seul. » Au lieu de quoi, il est enfermé avec moi. Et encore, ce n'est qu'une partie visible de l'iceberg, parce qu'il y a toujours la plainte à notre encontre. Et puis, j'ai trop parlé. Je voulais juste faire souffrir cette famille comme j'ai souffert sur le coup. Mon père ne me considère même pas comme un être humain, juste comme une chose qui n'aurait pas dû exister. Ce n'est pas mon père, que l'on partage le même sang ou non, à mes yeux il n'est rien. « Je vais bien. » Répondis-je, tournant ma tête dans sa direction pour l'observer. « Je n'attendais rien d'un homme qui ne m'a jamais contacté, ni moi ni ma mère. Je ne sais même pas pourquoi je voulais le rencontrer. » Pour assouvir ma curiosité ? Pour être déçu une bonne fois pour toute et passer à autre chose ? J'en sais trop rien, mais le sentiment est le même.

« Tu n'auras qu'à dire que c'est moi qui t'ai forcé à me suivre. Dis leur que je t'ai menacé. » Plaisantais-je, le sourire revenant doucement sur mes lèvres. Son père pourra sûrement comprendre, même s'il va m'en vouloir et me détester d'avoir embarqué son fils là-dedans... Quant à sa mère, je veux juste le protéger d'elle. « Ta main, ça va ? Tu n'avais pas à le frapper. C'était trop lui accorder ... Mais merci. » ça me pèse qu'il se soit blessé pour ce type, pour me défendre et défendre son père. « Ton père n'est pas un vaurien. » Ajoutais-je, plaquant ma tête contre le mur froid de la cellule. Je serais presque jaloux des efforts de ce Hijikata.

Ce message a été posté Mar 11 Sep - 11:14

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Kamui l’observa et ses lippes se retroussent vers le haut même si la situation n’était pas au mieux, qu’il allait sûrement devoir rendre des comptes à sa mère particulièrement et quelque part, il redoutait vraiment cette confrontation. Il porte plainte.. Cet homme abject qui ne méritait pas d’être considéré comme un père. Toutefois, il referait sans doute la même chose si on revenait au tout début de leur escapade. Il était conscient des conséquences que cela allait avoir sur lui.. Il ne serait même pas étonné que sa mère l’enferme à nouveau dans sa chambre, ne lui donnant à manger que lors qu’elle penserait qu’il se trouve dans sa chambre.. Ou alors, elle l’enfermerait dans l’un des toilettes afin qu’elle n’ait pas à le surveiller afin qu’il n’essaie pas de se sauver. Et puis en plus, il y avait un lavabo avec un évier pour se laver les mains.. Au fond, c’était déjà du déjà vu.

« Ne t’inquiètes pas. Je suis content d’avoir été là. Je t’ai empêché de faire une connerie et puis.. Ce n’est pas une honte de te reposer sur quelqu’un ou dire que tu avais besoin de moi. Un merci suffira. »

Ce n’était pas spécialement des excuses qu’il avait besoin. Il ne regrettait rien. Il avait été là pour son ami, c’est tout ce qui lui importe. Vraiment. Il n’était pas effrayé par les conséquences, il connaissait déjà le caractère de sa mère, mais il ne pouvait pas vivre pour elle.. Il y avait une personne qui avait eu besoin de lui, Haruto, alors c’était là que devait être sa place, c’était tout. Etre près de son ami était le plus important selon lui et puis, il était mineur et il n’avait donné qu’un coup. Ils n’ont rien volé, rien saccagé alors, peut-être qu’ils s’en sortiraient sans trop de mal ? Si ce n’est verser une somme à cette enflure pour se sortir de là. Sûre que ce n’est pas sa mère qui allait payer cette caution de bon coeur. Pour autant, il ne pouvait s’empêcher de continuer de l’observer et de froncer les sourcils quand il lui donne sa réponse. Il serre les dents doucement et il ose lui dire :

« Peut-être pour toutes ces raisons. Que tu sois déçu aujourd’hui, triste, même si tu ne veux pas l’admettre, ce n’est pas une honte d’avoir espéré qu’il soit ce père aimant ou autre. Tu as avais besoin de savoir. Je pense que j’aurais agis comme toi, si j’avais été à ta place. »

Il aurait vraiment espéré que la situation se passe mieux que cela. Sauf que voilà, ce n’était pas le cas. Ils se retrouvaient enfermés ici, parce qu’ils étaient deux gosses. Au fond, plus que d’être enfermé, ce qui lui importait c’était de savoir que Haruto ne souffrirait pas trop longtemps de cette altercation qui a montré que cet homme n’a jamais considéré son aîné comme important. Il papillonne des yeux quand il reprend la parole et il lui faut un moment pour comprendre où, il voulait en venir :

« Idiot. Comme si tu me faisais peur ! »

Indirectement, il venait de lui dire qu’il ne mentirait pas pour se protéger. Il assumait ses actes, car c’est ce que faisaient les « adultes » responsables même s’il ne possédait que 17 ans. Il écarquille à nouveau les yeux, et observe doucement son poing et ses phalanges qui sont rouges, il déplie ses doigts et celui lui fit légèrement mal, mais..

« Pas de quoi, et t’en fais pas, un peu de glace et cela ira. »

Il essaie de plaisanter, pour essayer d’illuminer un peu leur journée, et puis le remerciement de son aîné n’avait pas de prix. Tout comme ses paroles envers son père :

« Merci ça me touche.. Enfin, cela le touchera plus si tu lui dis en face. Je t’embête. »

Il le chambre et lui donne un coup d’épaule en lui offrant un sourire et finit par dire :

« Ton parrain n’est pas non plus un vaurien. Et puis, si j’ai de la chance avec mon père.. Tu en as avec ta mère.. En fait.. De nous deux.. Je t’envie.. Tu as partagé plus de choses avec ta mère que j’en ai partagé avec mon père et puis.. Au moins toi, tu n’es pas né parce que ta mère avait besoin de cela pour tenir au piège mon père. »

Une autre confidence. Finalement, celui qui devrait presque être jaloux, ce n’était pas Haruto.. C’était « lui ». Il avait quand même connu son oncle même s’il ne s’en rappelait pas et avait quand même quelques souvenirs avec son parrain qui étaient sûrement l’équivalent de ceux qu’il partageait avec son père. Finalement après plusieurs heures, la porte s’ouvrit à nouveau pour laisser apparaître, le visage de Nami Cavalone.

Ce message a été posté Mar 11 Sep - 11:18

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Vous savez ce qui est pire que tout ? Ce n’était pas d’attendre un rendez-vous qui ne viendra jamais, ni même de perdre une course, de faire des horaires supplémentaires.. Le pire, c’est de recevoir un appel téléphonique d’un commissariat qui se trouve à plus d’une heure de route pour vous prévenir que votre fils est en garde à vue et au fil de l’histoire.. Son sang se gela, médusée par ce qu’elle venait d’apprendre. Honda Shujiro.. Un nom qu’elle ne pensait ne plus jamais entendre, tant de souvenirs douloureux, remonta à la surface. Au début c’était joli, comme un conte et, elle avait été la pire des idiotes pour être tombée amoureuse d’un homme qui paraissait des plus charmants, et qui lui a fait croire qu’il se souciait de son bien-être, avant de se rendre compte qu’il ne comptait pas assumer ne serait-ce qu’une responsabilité envers sa personne et qu’elle n’avait été qu’une cruche comme elle les détestait tant. Cet homme possédait un fond intérieur tellement laid, que si, elle n’avait jamais parlé de lui à son fils, c’était pour le préserver de cela. Cependant, elle aurait dû savoir que dès qu’elle lui avait donné son identité, il allait fait des recherches.. Etait-ce pour cela, qu’il avait été si ingrat et infernal sur cette île ? Les pièces du puzzle se mettaient en place et, elle avait rapidement appelé Tora pour lui expliquer vite fait la situation et lui demander qu’il lui donne le reste de la journée pour aller retrouver son fils, car c’était ce qui comptait le plus à ses yeux. Elle avait pris un de ses bébés, et avait mis les bouchés doubles, se retenant de ne pas dépasser la limite autorisée, même si, elle l’a frôlé.. Comment avait elle pu être si idiote hein ? Pourquoi est-ce qu’il ne lui a rien demandé hein ? Si, elle lui avait dit toute la vérité, alors, elle aurait pu peut-être arrosé de paillette la vérité ne serait-ce qu’un peu. Elle avait toujours craint ce face à face, car elle voulait éviter qu’il soit blessé. Le pire dans tout cela, c’est qu’elle avait apprit qu’il se trouvait en compagnie du petit Kamui. Comment allait-elle expliquer à Katsura cela hein ? Tout était de sa faute. Si elle n’avait pas eu peur si.. Sauf qu’avec des « si », on refaisait le « monde ». De toute façon, il semblerait que les policiers soient venus à un compromis. Le géniteur de son fils se satisferait d’une somme en échange que le fait qu’il ait un fils illégitime ne soit pas révéler à leur beau voisinage. Après tout, un test de paternité suffirait à montrer qu’il a abusé d’elle même si, elle était quand même consciente de ses actes et une relation professeur/élève, si son directeur l’apprenait, cela serait finit de lui. Toutefois, elle devait quand même aller le chercher pour qu’il rentre chez eux. Finalement, avec une boule au ventre, espérant ne pas croiser son ex, se gara sur le parking du commissariat, pris son sac, ferma sa voiture et se rendit à l’intérieur où, elle présenta papiers et cartes, d’identité au policier à l’accueil pour lui demander de voir son chef afin de récupérer son fils qui lui expliqua ce qui s’est passé et qui l’emmena jusqu’aux cellules où, elle vit les gamins dès que la porte s’ouvrit et qu’il ouvrit celle où se trouvaitson fils pour qu’il sorte ainsi que Kamui pour lequel, elle s’était portée garante en payant aussi la caution, même si devrait attendre sa mère. Elle avait gardé le silence, laissant l’officier parlait aux garçons avant qu’il ne décide de se retirer et de les laisser tous les trois.

« Vous allez bien tous les deux ? Vous n’êtes pas blessés ? »

Ils semblaient bien portant, mais elle ne put s’empêcher de prendre en coupe le visage de son fils pour qu’elle puisse mieux l’examiner, alors que son coeur battait à tout rompre.. A cause de lui, elle avait bien cru que son coeur allait arrêter de battre. Se reculant, elle soupira de soulagement :

« Cavalone Haruto.. Qu’est-ce qui t’a pris ? Pourquoi tu ne me l'as pas demandé directement ? Non.. Ce n’est pas le bon endroit pour cela.. Mais, jeune homme, on va devoir avoir une conversation en privé et… Kaa chan.. Mon garçon ça va ? »

Elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit d’autres parce que la porte s’ouvrit et qu’une voix, qu’elle n’avait plus entendue depuis longtemps, une voix qu’elle détestait se fit entendre.. Elle avait craint rencontré son ex.. Mais, en fait, elle aurait dû craindre aussi rencontrer cette femme qui ne la portait pas dans son coeur, et c’était réciproque.

« [color:dd84=greenKamui.. »

Elle ne put rien faire tant cela alla trop vite et qu’elle fut abasourdie par la gifle qui résonna que cette femme asséna à son propre fils devant témoins. Cette voix froide et sans sentiment. Elle retient Haruto de par son corps, ce n’était pas le moment d’envenimer la situation, mais les mots qu’elle entendit de par cette femme..

« [color:dd84=greenIl a encore une fois fallu que tu me fasses honte ! En plus de m’interrompre en pleine réunion, devant des gens importants faut que j’apprenne que mon fils est en prison pour avoir frappé un homme ? Tu ne réponds rien ? Tu n’es vraiment bon à rien, tu n’apportes que honte à ton père ou moi. J’ai vraiment tout raté avec toi.. Sérieusement, qu’est-ce que j’ai fait pour avoir un fils comme toi ? Pourquoi, tu ne peux pas être aussi parfait que ton père ? »

Himiko n’en pouvait plus qu’elle asséna une..

CLAC

Une seconde claque sur l’autre joue.. Cela révolta Nami, qui se réveilla et lui agrippa le poignet avant qu’elle ne frappe une troisième fois son fils :

« Je pense que cela suffit, Himiko sempai. »

Les deux femmes se firent face et la pièce devint subitement lourde. Nami contenait difficilement sa colère, mais pour Kamui et Katsura, elle allait devoir prendre sur elle. Déjà, la formule de courtoisie hypocrite lui en coûtait vraiment.

« [color:dd84=greenTiens donc.. Cavalone Nami. C’est la faute de ton satané fils et de toi si mon fils et moi en sommes là. Que de la mauvaise graine. Des tâches dans ce monde. D’ailleurs, je suis surprise qu’il n’y a pas ton maitre avec toi. Et pour toi, c’est Hijikata sempai. »
« Au moins, je peux compter sur mon maitre pour me donner de l’affection par contre toi.. N’es tu pas en train de faner par manque d’eau ? Quand fut la dernière fois où tu as servi à autre chose qu’une simple plante verte plantée dans le décor ? »

Ce message a été posté Mer 12 Sep - 21:31

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Ce n'est pas moi qui aurait fait une connerie, quoi que seul, je ne sais comment j'aurai réagis. Kamui m'a retenu en quelque sorte, de ne pas fracasser la tête de ce pauvre type. Ce n'est pas l'envie qui manquait, vraiment. Je me sentais d'humeur à le cogner jusqu'à ce qu'il s'excuse d'insulter mes proches, mais j'ai été plus fort que ça. à quel prix ? Puisque nous sommes enfermés. « Dans ce cas, merci. » Si c'est ce qu'il veut entendre. ça n'empêche que je suis toujours désolé, parce qu'il va devoir affronter son monstre de mère. Dans le fond, j'espère que le jeune âge de Kamui l'épargne, que ça n'affecte pas son casier judicière ou quoi. Ce n'était qu'un coup de poing, y a pas eu mort d'homme. Ce type a tenu des propos déplacés à son encontre, il n'est pas totalement en tort. En tout cas, je me demande bien pourquoi j'ai voulu faire tout ça. Pour découvrir une triste réalité sur mon géniteur ? Il n'est rien d'autre qu'un profiteur de merde. « Si je t'écoute, j'ai honte de beaucoup de chose. » Plaisantais-je, entre le fait de m'appuyer sur lui ou d'espérer un père aimant. Je n'ai pas vraiment honte de ça, mais je n'en suis pas fier non plus. Kamui a raison, je voulais juste savoir et maintenant je sais. Les réponses de ma mère ne m'aurait jamais réellement satisfaite, parce que je suis comme ça, j'ai besoin de le voir de mes propres yeux. J'en suis déçu, peiné, touché, mais au moins je sais à quoi m'attendre désormais.

Le problème est que, j'ai impliqué mon ami dans cette histoire, pour au final finir ici. En cellule. Ce n'est pas ce que je voulais à la base. Mon idée ne fonctionne pas, elle n'emballe pas le jeune lycéen qui me traite d'idiot. Tant pis, je lui laissais une chance d'échapper à son sort et d'avoir une excuse auprès de sa mère. Ce coup de poing a dû lui faire mal, ça m'inquiète. D'après lui ça va, mais j'en doute un peu. « C'est toi qui ne devrait pas faire le fort. Tu ferais mieux d'aller à l'hôpital en sortant d'ici. » Sait-on jamais, ça peut être plus sérieux qu'il ne le croit. ça reste un mauvais coup, il ne faut pas déconner avec ces choses-là. En tout cas, je le remercie sincèrement et confirme que son père n'est pas un vaurien. « Je ne pense pas qu'il ait envie de m'entendre, ni de me voir d'ailleurs. » Son père ne me porte pas dans son coeur depuis la fois dernière sur l'île. J'ai été désagréable, c'est de ma faute.

Tora est cool, ma mère est forte. Je n'ai pas à envier mon ami pour sa famille. Certes, son père se rattrape, mais sa mère est toujours la même. Une idiote, à mes yeux. « Tu as raison, j'ai une mère formidable et un parrain en or. De quoi je me plains, hm ? » Je souris, malgré son aveux. Je suis une erreur qui a fait le bonheur de ma mère. Quant à lui, il n'est qu'un moyen de retenir un homme, mais cet homme l'aime. « Je devrais remercier ta mère, tu ne serais pas enfermé avec moi si elle n'avait pas voulu piéger ton père. » Déconnais-je, rendant la situation moins dramatique. « Tu sais, au final ce n'est pas la raison ou le pourquoi du comment nous sommes nés qui compte, mais plutôt ce qu'on accompli aujourd'hui. Tu es mon ami, je tiens à toi, et c'est qui m'importe dans l'immédiat. » Avouais-je, le coeur lourd et léger à la fois. Lourd de réaliser la place que j'avais pour ce type, mais léger de comprendre ce que je vaux.

Malheureusement, la séance de parlotte prend fin quand ma mère débarque. Je suis bien content de la voir et en même temps, je suis gêné de l'embarrasser à ce point. L'officier nous laisse enfin avec elle, et je baisse la tête, honteux. « ça va. » Répondis-je simplement, lançant un regard à mon ami et à sa main. Ce n'est pas à moi de le balance, sinon il va m'en vouloir de le faire remarquer. Ma mère choppe quand même mon visage pour l'examiner, mais je n'ai rien. Je vais très bien, mais je n'échapperais pas aux réprimandes. Elle a raison, ce n'est ni l'endroit, ni le moment pour parler de ça. Je le ferais, plus tard. Sauf que cette fois, c'est la mère de Kamui qui arrive et le drame commence.

La gifle est parti si vite, à peine le temps de voir cette femme débarquer qu'elle agresse son fils. J'en reste bouche bée, choqué. Ma mère me retient avant que je ne fasse quoi que ce soit, mais je comptais juste l'arrêter, m'interposer entre eux. Kamui ne mérite pas ça ! « M'man ! » Je râle, mes yeux envoyant des éclairs. Elle est horrible avec son fils ! Les gifles sont une chose, mais lui parler comme une merde en est une autre ! Ma mère réagit bien assez vite, l'arrêtant avant la troisième baffe. Ouf. Les deux femmes s'affrontent et j'en profite pour zieuter Kamui, l'interroger d'un regard inquiet. « Kamui n'a rien fait de mal, il voulait juste défendre son père. Vous devriez plutôt être fier de lui, au lieu de le frapper. » Cette femme me sort par les yeux, quelle pimbêche. Hijikata sempai mon cul ouais. Je me retiens de tout commentaire sur ce nom qu'elle ne mérite pas. Ce ne sont pas mes histoires, je devrais me mêler de ce qui me regarde... Et pourtant.

Ce message a été posté Ven 14 Sep - 8:12

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ « Tu peux oublier l’hôpital, je n’en verrais pas la couleur et ne t’en fais pas ! Un peu de glace et cela ira ! »

S’il avait encore le luxe de pouvoir prendre une poche de glace. Rien n’était moins sûr. C’était bientôt son anniversaire.. Pour ce qu’il allait recevoir.. Il était certain qu’il ne verrait pas non plus la lumière du jour avant un moment si ce n’est derrière sa fenêtre. De toute façon, ce n’est pas comme s’il avait le choix, puisque, il était sous la garde de sa mère et qu’il allait le rester pour un moment apparemment. Enfin, il préfère se préparer mentalement à la colère tempétueuse à laquelle il allait devoir survivre en venant de sa mère. Il sourit doucement au commentaire que son ami fait de son père. Il est vrai, que son père est rancunier, cela finira bien par passer, il se dit car, il était hors de question qu’il coupe tous liens de lui-même avec le plus âgé. Il lui importait vraiment, même s’il ne le disait pas de vive voix, sa présence ici, n’était-elle pas la preuve de tout cela ?

« Si tu lui dis ça.. Il pourra sûrement passer l’éponge enfin.. De toute façon, vu que Tora san est ton parrain, il n’aura pas d’autres choix que de te voir. »

Que cela lui plaise ou non, mais c’était marrant. Bien qu’il préférait garder cette information pour lui, pour le moment. De toute façon, ce n’était pas à « lui » de dire ça. Ce serait sûrement à son parrain ou bien sa mère. Une légère esquisse s’étire à sa question et il finit par dire :

« On se le demande vraiment. »

Finalement, il préférait en profiter pour pouvoir discuter et rigoler avec lui, car les prochaines heures et même les prochaines jours n’allaient pas être de tous repos. En réalité, il y avait même des chances qu’ils ne se voient pas avant un moment. Il allait sûrement devoir étudier chez lui.. Il n’y a pas à dire, le programme qui s’annonçait dans la semaine à venir, allait être vraiment l’enfer. Il espérait juste pouvoir passer cette crise sans être la tête de turc de sa mère qui allait sûrement passer ses nerfs sur « lui ». Est-ce qu’elle était au courant pour le divorce ? Au fond de lui, il en doutait, mais il se doute que cela ne saurait tarder. Son coeur, ratte un battement à ses paroles alors que ses prunelles tremblent légèrement sous le coup de ce aveu auquel, il ne s’y attendait pas. Pour lui, c’était vraiment difficile de dire ouvertement qu’il tenait à quelqu’un, il était vraiment pas doué..

« Merci. »

Il se racle un peu la gorge, pour essayer de ne pas montrer sa gêne et qu’il fut touché par ses paroles. Il finit par dire :

« Je pense que je devrais.. Aussi remercié ton géniteur.. »

Au moins, celui-ci aura fait une seule chose de bien dans sa vie. Il n’en dit pas plus, ce n’était pas fort, mais quelque part, il était persuadé que Haruto l’avait entendu. Parce qu’en vérité, il y tenait sérieusement.. Et quelque part.. Il était aussi effrayé s’il devait vraiment le perdre pour X raisons. La discussion avec son ami touche à sa fin quand la mère de celui-ci arrive. Il se relève et il est surpris qu’il puisse sortir aussi, se sentant un peu gêné que ce soit la mère de son ami qui paie la caution. Il sent le regard de « Maximus » sur lui, mais il préfère l’éviter et cache plus sa main afin d’éviter les soupçons. Il est étonné qu’elle lui demande comment il va, mais il lui offre quand même un sourire :

« Je vais bien. »

C’est la seule chose qu’il lui puisse dire avant qu’il n’ait le temps de dévisager le visage de sa mère, qu’il sent sa tête se propulser vers le côté et surtout, sonné par cette gifle cuisante et douloureuse. Il se mord l’intérieur de la joue, avant qu’il ne ressente une seconde gifle.. Mais, plus que le fait que ses bajoues puissent être rouges avec la trace de ses mains et de ses bagues.. Ce sont ses paroles qui lui font terriblement mal. Il ose à peine la regarder et plus encore, jeter un regard aux membres de la famille Cavalone.. Il ne préfère pas répondre aux paroles de sa mère.. Il sait qu’elle le déteste, qu’elle ne peut le voir en peinture.. Il ferme un moment les paupières de peur de recevoir une pluie de gifles, cependant, son coeur s’arrête, et il ose lever le regard, quand il voit le poignet piégé par la main de la mère de son ami. Il peut sentir à quel point l’animosité entre elles est forte.. Il sursaute quand Haruto reprend la parole, il se retourne vers lui et même s’il est reconnaissant envers lui de prendre sa défense.. Quand il voit le regard haineux alors, que sa mère essayait de se contenir, malgré le fait qu’elle devienne rouge.. Il sait que cela sent mauvais pour lui, alors il..

« Je suis désolé. Je n’aurais pas dû m’emporter. Je ne voulais pas vous causer du tort mère ou à père. Haruto sempai n’y est pour rien. J’ai perdu mon sang froid. »

Il préférait la calmer et s’incline doucement pour présenter ses excuses à sa mère tout en défendant son ami tout en essayant de tempérer la situation, parce qu’il était facile de voir, que sa mère, ne supportait pas du tout Nami.. D’ailleurs, elle se libéra de l’emprise de Nami et se retourna vers lui. Elle ne voulait sans doute pas perdre la face.

« Perdu ton sang froid ? Me fais pas rire. On se fiche bien des raisons. Cavalone, tu devrais apprendre à ton fils le respect, mais faut croire que ton maitre ne t’a pas assez dressé comme ton fils.. Mais, je vais vous donner un cours.. Les faits comptes, les raisons, on s’en fiche.. Mon fils va sûrement avoir un casier et le tiens va s’en sortir parce qu’il n’a pas agressé une personne. Je ne suis pas surprise que toi jeune homme tu sois une mauvaise influence pour ce garçon stupide. »

Cela lui faisait mal.. Le descendre devant son ami.. C’était insupportable, mais ce qui l’était encore plus, c’était qu’elle s’en prenne à se ce dernier et sa famille.

« Mère, sempai, n’y est pour rien ni Cavalone san. Nous devrons y aller non ? Vous n’avez pas un rendez-vous ou une soirée auquel vous devez participer ? »

Elle le fusille du regard.. Mais, il préférait qu’elle porte son regard sur lui. Il savait qu’il allait passer un mauvais quart d’heure, elle se contenait.. Afin de ne pas créer un scandale dans un commissariat. On peut dire qu’il était sauvé pour quelques minutes. Elle fusille Nami et Haruto avant de tourner les talons et d’ordonner froidement :

« Tu es un raté, mais tu as quand même une bonne mémoire et sais faire preuve de respect.. Au moins, je peux te reconnaître ça.. Tu as raison, j’ai une soirée importante, et je dois me préparer pour cette dernière. Cavalone, Je veux que ton rejeton et ton maître restent éloignés de mon mari et de notre garçon.. Vous avez une mauvaise influences sur eux. »

Siffle t’elle menaçante.. Il la laisse sortir. De là, il donne un coup de poing pas très violent sur le torse de Haruto pour lui souffler un :

« Merci. »

De là, il s’incline devant Nami et :

« Merci à vous aussi et.. Vous pourriez aussi présenter mes excuses à mon père. Je ne suis pas sûr de le voir avant un long moment et à Tora san pour les propos tenus par ma mère. »

Il s’incline à nouveau et décide de partir avant que tout ne parte en vrille et que sa mère décide

Ce message a été posté Ven 14 Sep - 8:15

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ Cette femme.. C’était un monstre.. Quelques années en moins, sans les enfants, elle lui aurait mangé sa main, et plus que sa main.. Seulement, elle était une adulte, ils étaient tous les 4 dans un commissariat et pour que son ex copain, ou plutôt le géniteur de son enfant abandonne sa plainte, afin d’éviter à ses garçons d’avoir un casier judiciaire pour quoi ? Pour sa propre bêtise. Et pour cela, elle était prêt à faire du chantage, car elle, elle savait qu’il était le père d’Haruto même si, elle aurait aimé que son fils ait un père digne de ce nom. Ce poignet, elle le serrait fort, voulant éviter que son fils ne s’interpose, car elle-même, comme la femme de son ami, elle se contenait, mais ce serait une autre histoire, si elle venait à toucher son trésor qui était son fils. Elle ne méritait pas de porter son nom, d’ailleurs, de cette voix hypocrite qu’elle a toujours utilisé à son égard :

« Oh.. Je me demande ce que Katsura kun dirait s’il apprenait que sa plante verte ait porté ainsi la main verte sur son fils ? »

Elle se réjouissait intérieurement en voyant ce visage, ce regard se tordre de colère.. Nami, se demandait si Katsura était au courant de cela ? Car, à son avis, ce n’était pas la première fois que cette femme parlait de la sorte à son enfant. Elle n’avait pas le droit d’être mère ou même de se déclarer en tant que parent. Elle la laisse se dégager, et son propre fils prend la parole, mais elle sait qu’elle devra le retenir s’il va vraiment trop loin afin de ne pas rendre plus difficile la situation qu’elle ne devait l’être pour l’adolescent. Le plus douloureux dans l’histoire ? C’est de voir l’ami de son enfant s’excusait de la sorte. C’était effarant comme effrayant.. La culpabilité commence à prendre possession de se cellules. Les enfants ne seraient pas dans cette situation, si elle en avait parlé avec son fils.. Toutefois, elle fronce les sourcils.. Les lèvres tremblantes par la colère :

« Au moins moi, je ne vais pas finir seule et vieille au point d’être incapable de me regarder dans une glace et surtout oubliée de tous et, ne t’attaque ni à mon fils ni à « lui », prends-en toi à quelque de ton rang et qui peut se défendre.. Bien que de nous deux.. Tu me dois plus de respect, je suis connue et toi tu es quoi ? Juste une pièce rapportée ? »

En effet, elle était peut-être seule, mais elle était connue, elle avait fait la une des journaux. Normalement, elle ne s’en vantait pas, mais contre cette femme, tout était bon, pour lui montrer que la différence entre-elles, était flagrante. Sans son mariage, elle n’était rien bien que sa famille soit « riche ». D’ailleurs, il semblerait qu’elle l’ait touché, puisqu’elle ne trouva rien à dire bien qu’elle pouvait voir, qu’elle était enragée. Heureusement, qu’il y avait Kamui qui savait la tempérer. Cela lui faisait mal de devoir laisser l’adolescent à sa mère, mais elle ne pouvait rien faire d’autres. Elle s’excuserait auprès de son ami, parce qu’elle le lui devait bien ça. Quant à la « menace » ou « avertissement », elle finit par dire :

« Je pense que Katsura sempai est en âge de choisir avec qui il se sent bien bien ? A moins, que tu considères que ton époux est naïf ? »

Ce serait dans les deux cas, descendre son époux qu’elle mettait sur un piédestal. Finalement, elle n’avait pas répliqué au reste, car au fond, elle se rendait sûrement compte qu’elle avait déjà créer pas mal de dégâts et que cela allait être l’adolescent qui allait payer les pots cassés. Quand ils se retrouvèrent tous les trois, qu’il remercia et s’excusa, elle secoua doucement la tête de droite à gauche et :

« Tu n’as pas à t’excuser, c’est moi qui te remercie et m’excuse. Ne t’en fais pas pour Tora San et moi et prends soin de toi mon garçon. Je me charge de le dire à ton père. »

Nami, se sentait vraiment coupable, raison pour laquelle, c’est à contrecoeur qu’elle le laissa s’en aller, essayant de retenir son fils. De là, maintenant qu’ils se retrouvaient tous les deux, la jeune femme finit par dire :

« On ne peut rien faire. Je suis désolée, mais elle reste sa mère et, en toute honnêteté, elle va sûrement bientôt recevoir des papiers de divorce, alors.. Le mieux que tu as à faire, pour Kamui, c’est de ne rien faire. J’ai peur de ses réactions et moi même.. J’ai l’impression d’avoir enfoncé sa situation. »

Elle calmement et sérieusement. Elle ébouriffe doucement ses cheveux et lui donne ses clés.

« Je dois parler aux officiers, alors attends moi dans la voiture, je vais appeler aussi une dépanneuse pour ramener ta voiture chez nous, je préfère t’avoir à l’oeil et.. Avant de partir de cette ville, on va faire un crochet dans la maison de ton géniteur, afin que Kamui ne se retrouve pas avec un casier et toi non plus. A partir de là.. Tu vas devoir me cuisiner pleins de bons plats que je pourrais mettre dans un bento le midi, c’est ta première punition ainsi que le fait que pendant un mois, tu vas devoir utiliser le bus. »

En effet, elle ne pouvait pas le laisser s’en sortir aussi simplement, mais, au fond, elle savait qu’il était déjà blessé, alors elle ne voulait pas en rajouter, mais elle finit quand même par dire :

« Je suis désolée… Que les choses ne semblent pas s’être passées comme tu le souhaitais. J’aurais vraiment aimé te donner un autre géniteur.. »

Sur ces paroles, elle lui confisqua ses clés de voitures et lui passa les siennes pour qu’il s’assoit sur le siège passager tout simplement. De là, elle se rendit compte, qu’elle allait devoir, envoyer un sms à Katsura et s’excusait auprès de lui, le mettre au courant pour Kamui, bien qu’elle avait peur qu’il ne lui pardonne pas, et elle comprendrait, mais pour le moment, le plus important était de régler cette histoire de plainte et, s’occuper de son fils qui avait besoin d’elle.

Ce message a été posté Sam 15 Sep - 21:31

in search of the truth ★ Kamui & Haruto

TENUE ★ La moindre parole qui sort de mes lèvres est sincère, je ne parle pas à la légère face à Kamui. Quand je dis que je tiens à lui, qu'il est important ou peu importe, c'est que c'est vrai. Ce n'est pas seulement un ami, c'est mon meilleur ami. Je plaisante en disant que je devrais remercier sa mère, mais quelque part, c'est la vérité. Sans cette femme, il ne serait pas là. Autant pour lui et son géniteur, sans l'erreur de sa mère d'être faible et vulnérable face à ce con, jamais je n'aurai pu voir le jour et aider Nami à s'en sortir, à être heureuse, à être la mère qu'elle est aujourd'hui. Je ne regrette pas d'être né, loin de là. Je ne regrette pas non plus de ne pas avoir de vrai père à mes côtés. Ce n'est qu'un détail, affligeant certes, mais un petit détail quand même. Malgré ce vide, il me reste des personnes que j'aime au-delà de toutes espérances et ça me convient ainsi.

Finalement, c'est ma mère qui vient nous sortir de ce pétrin. J'aurai dû m'en douter, du moment où l'affaire remonte à ses oreilles, elle serait prête à rouler à 250km/h sur la route pour nous rejoindre dans ce commissariat. Au moins, nous sommes « libre ». Enfin, ça c'est pour mon cas, parce que dès l'arrivée de l'autre folle, je doute que mon ami soit en paix. Une hystérique, elle me fait juste penser à ces femmes dans les asiles. Je la regarde, je l'écoute, mais je ne sais pas ce qui me retient de l'envoyer bouler. Ma mère, peut-être. Ou le regard suppliant de mon cadet. Ouais, je devrais juste me taire et laisser les adultes discuter entre eux, bien que je cherche à apaiser la colère de la femme qui s'emporte toujours plus et parle comme si nous étions des merdes. Je m'en fiche qu'elle m'insulte, qu'elle me lance des oeillades haineuses ou qu'elle me considère comme une mauvaise influence. Elle peut même me gifler si elle le souhaite, mais je n'accepte pas ce venin qu'elle crache à l'encontre de son fils. Je me contiens moi aussi, pour ne pas défendre Kamui.

Quand la folle termine par se calmer et qu'elle s'en va, non sans me laisser cette sensation horrible de vouloir faire un meurtre, je souffle et examine le plus jeune qui vient de taper doucement mon torse. Merci ? Mes sourcils se froncent doucement, tandis qu'une pointe pique mon coeur. « Fais attention à toi. » Soufflais-je, avant qu'il ne se tourne vers ma mère et la remercie aussi. Ce n'est pas à nous ou à ma mère, ni à lui de s'excuser auprès de son père et de mon parrain ... Mais bien à cette folle qui lui sert de mère. Regardant mon ami partir, je sers les poings et inspire pour expirer aussitôt. Bon sang.

Ne rien faire ? Je me pince l'arrête du nez aux paroles de ma mère. ça m'en coûte de ne rien faire, justement. C'est une torture de savoir qu'elle pourrait encore le gifler ou pire, et de ne rien pouvoir faire pour l'aider. Je me sens juste impuissant, c'est une sensation terrible et énervante. Si ils divorcent, est-ce que Kamui sera tranquille ? Est-ce que son père pourrait le récupérer et l'éloigner de cette furie ? J'aimerai être sûr qu'il ne soit pas à nouveau blessé et rabaissé. Ma mère me donne ses clés et je plisse encore le front, ne comprenant pas de suite où elle veut en venir. Dépanner ma voiture ?! Mais je peux conduire ! « Je peux rentrer tout seul, de quoi as-tu peur ? Que je me jette dans un ravin ? Impossible, j'ai encore trop de chose à accomplir dans ce monde. » Toujours la grosse tête, ça ne change pas. « Tu profites juste de l'occasion pour que je te cuisine des bentos. Et ce n'est pas juste ! » Pour le bus, mais je suppose que je mérite tout ça.

« Je n'attendais rien de cette rencontre. Quelque part, je savais déjà à quoi me frotter. Il n'a jamais donné signe de vie, j'aurai dû le savoir. » Elle n'a pas à s'inquiéter ou à s'excuser, ce n'est pas de sa faute. Dans un sens, comme l'a dit Kamui, je sais comment sont les choses désormais. Je sais que mon père ne sera jamais mon père, qu'il ne me considérera jamais comme un fils, mais au moins j'ai d'autres personnes qui m'aiment. Ma mère, mon parrain, ma famille, Kamui. Le reste n'a pas d'importance. Ma mère me confisque mes clés, mais je n'ajoute rien, acceptant ma punition et mon sort.

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