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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 9 Nov - 13:56

How can I see your pretty smile ? I only think of you
Sae & Kei
J’étais fatigué. Plus encore. Je peinais à trouver le sommeil la nuit et l’appétit le jour. Jamais je n’aurais pensé que le manque d’une personne pouvait être si douloureux. J’y songeais à longueur de journée, me demandant ce qu’elle pouvait bien faire, si elle allait bien, si elle riait bêtement comme elle le faisait avec moi ou si elle pleurait encore du mal que je lui avais causé. Il y avait toujours cette partie de moi qui ne souhaitait que la voir et s’excuser, la prendre dans ses bras, lui dire que je l’aimais et qu’en réalité je n’avais jamais voulu la quitter. Hors, c’était impossible. Si j’avais effectué ce choix là, c’était pour une bonne raison, je n’avais pas le droit de retourner en arrière. Je devais aller de l’avant, réussir à tourner la page en espérant que de son côté elle y parviendrait aussi. On dit souvent que les choses sont plus faciles quand on finit par ressentir de la haine pour quelqu’un, d’où la raison pour laquelle j’avais été si mauvais avec ma bien aimée ce jour-là. J’avais envie qu’elle me déteste afin de pouvoir avancer, rencontrer quelqu’un d’autre qui la ferait sourire sincèrement et la protégerait de tous les dangers. Peu importait si elle ne connaissait rien à mon propos, si elle passait le restant de ces jours à me haïr, ce n’était pas grave. Du moment qu’elle était heureuse et saine et sauve. Ca m’allait. Quand bien même c’était douloureux et que plus les jours s’évanouissaient, plus j’avais l’impression que mon coeur ne cessait de se tordre dans tous les sens. Je maudissais ma vie, je maudissais Hideo et toute l’équipe pour avoir osé détruire ce que j’avais de plus cher à mes yeux. Je me maudissais moi-même de m’être aperçu trop tard de ce qu’il risquait d’arriver et de ce qui arriverait à l’avenir si je ne changeais pas. Bien sur que c’était trop tard, bien sûr que je n’aurais plus aucune chance avec elle et que je n’aurais plus jamais le droit d’être auprès d’elle. Pas après les atrocités que je lui avais balancé... Et même si je le souhaitais, je refusais de retourner avec elle à l’heure actuelle. Ce n’était pas parce qu’Hideo s’était rendu que tout était arrangé... Des idiots, il n’y en a de partout dans ce monde et il n’était pas le seul à m’embêter.

J’avais besoin d’une pause. Après tout ce qui s’était passé, je n’en pouvais plus et ma souffrance était si forte que c’était comme si je risquais de m’écrouler à n’importe quel moment. Je n’avais plus envie d’aller sur le terrain alors qu’à cause de ce maudit sport, j’avais perdu celle que j’aimais. Dés que j’y pensais, j’en avais la nausée et un affreux mal de tête à cause de ce martyre qui compressait mon coeur avec puissance. Mon entraîneur avait compris, apprenant pour Hideo, il n’avait pu que comprendre et s’était excusé des milliers de fois pour n’avoir jamais rien remarqué. Je n’avais rien dit... Simplement d’étouffer l’affaire et de faire en sorte que les médias ne s’en mêlent pas. Puis, j’étais parti... Pour une très longue pause. En réalité, je ne m’imaginais pas reprendre. Je voulais recommencer de zéro, oublier ce Keisuke minable que j’étais et devenir quelqu’un de meilleur. Même si je finissais à travailler dans l’épicerie du quartier, je m’en fichais. Le baseball était rayé de mon esprit et probablement de mon existence toute entière... J’avais peut-être le talent cependant je n’avais plus la volonté, ni l’ambition, encore moins la passion... J’aurais vraiment du écouter mes parents à l’époque et me lancer dans quelque chose de plus studieux. Enfin comme je l’avais déjà dit... Malheureusement on n’avance pas dans la vie avec des « j’aurais du... » ou des « Et si... ».

Les mains dans les poches, je marchais dans les rues de Tokyo, l’air ailleurs et toujours cette lueur vide dans mes pupilles. J’étais épuisé. En particulier ces derniers jours avec tout ce qui me tombait dessus mais j’avais l’intention de me relever. Si j’avais envie d’être fort, ce n’était pas en m’apitoyant sur mon sort que je le deviendrais. J’avais même pris des cours de combat... Pas seulement des arts martiaux. Plus encore. Parce que je voulais savoir me battre et plus que me défendre, être capable de défendre mes proches. Je ne pensais même plus à cette angoisse que j’avais toujours eu quant à mon corps, à mon espace vital, puisque je n’avancerais pas si j’y réfléchissais tout le temps. Je crois que ça... C’était grâce à Sae Ra si j’avais pu surmonter ça. Par colère, par rage aussi, je commençais à changer. J’ignorais si c’était bien ou mal mais je ne pouvais pas rester éternellement cet idiot et ce faible que j’étais auparavant. Si je n’avais pas été si misérable, je l’aurais merveilleusement protégé. Seulement on n’était pas dans un film et je n’étais pas ce genre d’héros qui savait comment interagir au bon moment.

Quand je redressai mes yeux devant moi, un soupir discret s’échappant de mes lèvres, je ne sus comment réagir en remarquant ma bien aimée qui marchait dans le sens opposé. Elle ne m’avait pas encore vu et de là où j’étais, je pouvais déjà me rendre compte de la tristesse qui dessinait son visage pâle. Elle aussi me semblait fatiguée et c’était très certainement de ma faute. Je ne devais pas me voiler la face, c’était de ma faute. Ma mère avait fait un malaise dans la semaine, je m’étais rendu à l’hôpital pour la voir, inquiet. Je savais que j’aurais pu la croiser puisqu’elle était infirmière là-bas et inconsciemment, je voulais la voir. Mais elle n’était pas là. J’étais resté auprès de ma génitrice, apprenant qu’elle s’était simplement surmené au travail et que ce n’était rien de grave. Puis, lorsque j’étais sorti me prendre un café, je m’étais fait agresser par l’une des collègues de mon ex-petite amie - que c’était dur de la nommer ainsi... - m’insultant de tous les noms parce que soit disant à cause de moi, elle avait même quitté son métier d’infirmière. J’avais peiné à y croire, ne comprenant pas pourquoi... Evidemment qu’elle devait en pâtir elle aussi cependant il m’avait toujours semblé qu’elle aimait ce qu’elle faisait. Je n’avais pas répondu, ignorant les paroles de cette femme alors qu’au fond de moi, j’étais tracassé. J’essayais de l’oublier, de me dire qu’elle vivait sa vie à présent mais n’importe où j’allais, il y avait quelqu’un pour me rappeler qu’elle existait. Et si personne ne le savait, moi je connaissais mes sentiments qui me tuaient à chaque seconde qui s’éteignait. Parce que peu importait ô combien je le désirais, je ne pouvais pas être avec elle.

Je ne cessai pas ma marche puis alors que nous nous approchions l’un de l’autre, nos regards se croisèrent. Ce fut comme si le temps s’était soudainement arrêté. J’avançais encore toutefois j’avais l’impression que tous mes mouvements se jouaient au ralenti. Même si fatiguée, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était toujours aussi belle. La plus belle. Pourtant je ne dis rien, la contemplant de mes yeux sombres avant de la dépasser, mon épaule effleurant la sienne. Un long frisson parcourut mon corps tout entier alors que mon âme pleurait de sang par la torture ressentie en cet instant. Je ne devais pas me retourner et continuer de tracer ma route. Je ne devais pas me tourmenter ni songer à tous ces merveilleux moments passés ensemble. Je devais l’oublier, la laisser vivre sa vie. Elle pouvait être triste maintenant néanmoins avec le temps elle irait mieux. Je ne devais pas retourner dans son existence ni m’en mêler. Mais c’était plus fort que moi... Je mourrais tellement d’envie de la voir que la croiser aujourd’hui, c’était à se demander si ce n’était pas le destin. Une dernière fois. Juste une dernière fois... Après je ne la verrais plus jamais. Peut-être même que je déménagerais en fin de compte. Je n’aurais qu’à quitter Tokyo pour aller refaire ma vie à Hokkaido ou Okinawa... J’ai toujours rêvé d’aller là-bas.

Incapable de me retenir, je fis demi-tour d’un pas pressé avant de la rattraper par la main, l’obligeant à me faire face. C’était une mauvaise idée, j’en avais pleinement conscience. Elle n’allait rien comprendre... Seulement j’avais besoin de savoir.

- Est-ce que tu vas bien ? L’interrogeais-je spontanément lorsque mes prunelles rencontrèrent les siennes.

La faiblesse de ma voix faisait ressortir cette inquiétude que j’éprouvais à son égard. Mais je voulais tant qu’elle soit heureuse que la voir avec cette mine si affligée me détruisait plus que de raison.

- Ah. Désolé, Dis-je d’un ton plus sec, Oublie ce que je viens de dire, je n’aurais jamais du demander ça.

Sur ses mots, je relâchais brusquement mes doigts des siens tandis que je m’apercevais de ma bêtise. Je n’aurais jamais dû la retenir. Jamais.




electric bird.

Kawee S. Dakota
Kawee S. Dakota
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Age : 25 ans Date de naissance : 18/07/1993 Astrologie : Cancer Métier : Depuis peu il a changé d'identité, donc il a tout quitté Résidant à : Il vit à l'hotel serizawa à Ginza en attendant de se trouver un autre endroit où vivre Notes : Danser tout simplement en ne laissant personne douter de mes autres activités. Nourir mon chien. Raylai l'a poignarder donc il a une cicatrice a l'abdomen Ne pas me laisser "attendrir" par lui Trier mes contacts et jeter les jouets inutiles. Vérifier mes comptes en banques et bien éparpiller les sommes pour rester "clean". Trainer avec la bande, faire du parkour et sauter d’immeuble en immeuble peut-importe la hauteur ou le risque en toute liberté. Embêter Yun Hua. Aller au commissariat faire un petit coucou a quelques-unes de mes proies. faire un tour en moto. Faire des courses de voitures de temps en temps.

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Faire nettoyer ma R8. Boire une bière devant un film potable. Appeler mes subordonnés pour prévoir une sortie intéressante. Ne plus camper... Il y a rien d'amusant finalement. Ne laisser personne savoir que je suis claustrophobe, une faiblesse que je tais en toutes circonstances, tout comme les raisons de cette peur.

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Ce message a été posté Dim 9 Nov - 19:54
Tenue Le silence, chaque pièce de ma maison me semblait vide et froide. Aussi glacial que mon cœur l’était devenue, je ne sentais plus de chaleur, plus aucune passion ni envie. Je fus totalement détruite et fatiguée de faire comme si de rien n’était, tous mes sentiments accumulés, ma peine garder enfouie, mes souffrances dissimulées j’avais fini par craquer. Depuis ce jour-là, depuis cette séparation soudaine, ses mots qui m’ont transpercé, cette douleur insurmontable ne m’a pas quitté, mes rêves deviennent cauchemar lorsque je ferme les yeux... Ce bonheur auquel j’aspirais a été détruit sans que je ne puisse faire quoi que ce soit pour l’en empêcher ! Je me sentais tellement mal que mon frigo était vide. Rempli de simple bouteilles d’eau pour m’hydrater, je ne mangeais presque pas, trop occupée à penser, à me morfondre, à pleurer dans un coin de mon appartement, mes lèvres gercées par le pincement de mes dents. La plupart du temps je restais enfermée chez moi, les lumières éteintes à ruminer sur ce que j’allais faire, cherchant un moyen de me relever, d’oublier, de tourner la page, de ne plus tomber aussi bas que l’endroit dans lequel je me trouvais.

Ma mère m’avait appelé et j’avais ignoré chacun de ses appels, je sais qu’elle doit s’inquiéter pour moi, je suis habituée à lui téléphoner, à parler des heures avec elle, lui racontant des tas de choses, mais... je n’avais pas le cœur à discuter, à lui faire part des évènements passés, je lui avais annoncé que j’étais heureuse que j’avais un petit ami que j’aimais et elle était si comblée pour moi qui avais souffert de la perte d’un enfant. Mais là, le ton de ma voix, mon engouement inexistant lui aurait fait rapidement comprendre que rien n’allait ! Que j’avais perdu ma joie de vivre, mon sourire. J’avais besoin de temps, pour simplement arriver à réaliser que tout est terminé. Le visage de Keisuke me hante, les moments heureux, les sourires qu’il m’offrait et que je croyais être la seule à connaitre, toutes ses facettes que j’étais fier de découvrir, de voir apparaitre chez lui. Tout n’était que mascarade ? Cette trahison, cette vérité était bien trop lourde à porter, trop douloureuse à accepter.

Il y a une semaine, j’ai fait quelque chose que je ne pensais pas possible... J’ai grandi avec le rêve de vouloir aider les gens, j’ai toujours aimé ça ! Je passais ma vie à soigner, à rire avec les patients, j’aimais ce que je faisais et j’étais quelqu’un d’accompli, d’entourer... Pourtant tout ce que j’ai construit, cette profession qui comptait tant pour moi je l’ai abandonné. Déposant ma démission sous les regards incompris de mes supérieurs et amis. Je possède énormément de souvenir dans cet hôpital, je me souviens de chaque lien que j’ai tissé, de chaque amitié que j’ai créée, de chaque personne que j’ai pourchassée, de chaque patient que j’ai soigné. Mais c’était trop pour moi, je me souvenais de cet instant qui m’a fait mal quand je passais dans les chambres, je n’avais pas la tête à me concentré, je n’avais plus cette flamme que les gens m’enviaient. Alors je suis partie.

Je ne sais pas si je regretterai mon choix, ni si j’ai justement fait le bon en choisissant de tout laisser derrière moi aussi soudainement, ce n’est pas mon genre. Mais au fond de moi, toutes ses craintes, ses inquiétudes, ses sentiments de solitude que j’avais enfouie on refait surface pour assombrir mon monde, laissant une empreinte de ténèbres et un voile noire recouvrir ma vision. Accroupis dans un angle de ma chambre, les genoux ramenés contre ma poitrine, la tête posée dessus, je sens encore des larmes que je pensais asséché sur mes joues. J’aimerais disparaitre, perdre la mémoire, que tous ces bons moments de mensonge n’est jamais existé. Je ne sais pas quelle heure il est, j’ignore les SOS de mon estomac, je suis fatigué et épuisé mentalement et physiquement. Dans un élan réticent je finis par me lever, portant simplement un short et un t-shirt par le froid qu’il fait, digne d’un jour d’hiver on pourrait croire que je cherche à tomber malade, mais c’est simplement que je n’ai plus la tête aux détails.

Me voilà donc comme une coquille vide à chercher quoi faire, qu’est-ce qui me rendra ma vitalité ? Mon envie d’avancer, ma joie de respirer ? Keisuke que m’a tu fait ? Je me maudis moi-même de ressentir des choses aussi négatives, mais avec la volonté qui m’habite actuellement j’ai l’impression de ne pas pouvoir faire mieux. Marchant dans la maison, passant par la cuisine pour me servir un verre d’eau que je fixe pendant cinq bonnes minutes le regard vide avant de finalement le porter à mes lèvres sèches.

La sonnerie de mon téléphone retenti dans ce silence de mort, je le regarde sans bouger, je ne souhaite pas répondre, je fuis les contacts, je fuis mes amis, ma famille. Je veux juste du temps, simplement du temps pour ne plus être aussi perdue, aussi triste, aussi déprimé et dépravé par cet abandon qui m’a poignardé en plein cœur. Mais les minutes passent et la sonnerie continue de résonner, celui de la maison, mon portable, aucun ne s’arrête ! À quel point suis-je cruelle pour ne pas leur donner de nouvelles ? Je soupire en m’insultant, me trouvant abjecte, mais je n’ai pas envie de me justifier, pas envie de parler. Souler par le bruit, je finis par enfiler une tenue, une veste et un bonnet pour courir à l’extérieur ne fermant même pas la porte de ma maison à clef... Sachant ce que j’ai vécu, à quel point suis-je inconsciente ? Je m’en fiche, tout m’est égal. Je descends les marches en courant manquant de me péter la figure à plusieurs reprises, je finis par franchir la porte et sentir l’air du vent froid sur ma peau. Mon visage rougi encore par les larmes, par la fatigue de ne pas trouver un sommeil agréable, aminci par le manque de nourriture. Je ne suis pas belle à voir, je le sais, mais le regard des autres n’a aucun impact sur moi. Mains dans les poches, je m’éloigne de mon quartier, rien ne m’attire, aucun son, aucun paysage, je marche simplement droit devant.

Je me retrouve rapidement en ville, je peux entendre de manière floue les rires des passants, les enfants jouer, des amoureux s'embrasser. Mais mon esprit ne souhaite pas sortir de cette bulle dans laquelle je me suis plongée. C’est lorsque je relève la tête d’un geste lent que mes yeux entrent en contact avec les siens... Pourquoi. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Pourquoi je dois tomber sur lui alors que je souhaite l’oublier, ai-je été un dictateur tuant femme et enfants dans une autre vie ? Ai-je été le complice d'Hitler ? Un tueur sans cœur, une femme coupable d’adultère ou une sorcière ? Qu’ai-je pu être pour subir ce genre de destin ? Je semble exagéré, mais l’état dans lequel je suis ne me semble pas jouer la comédie.

Je ne veux pas le regarder, je ne veux pas qu’il me voie dans cet état aussi mal en point, aussi triste et touché par cet amour brisé. Baissant la tête, je prends sur moi pour faire comme si de rien n’était, je ne veux pas tenter de lui parler, je ne souhaite pas entendre d’autre mot capable de me torturer. Lui passant à côté, un frisson parcourant l’endroit où nos corps se touche, mon épaule me semble douloureuse sous ce contact qui me manque chaque jour, je veux ses lèvres, que ses yeux se posent sur moi, mais tout ça n’arrivera pas, ce n’était qu’un mirage dans mon existence. Soufflant en mordillant de nouveau ma lèvre inférieure me retenant de craquer une nouvelle fois, je reprends ma marche, souhaitant courir le plus vite et le plus loin de lui, mettre une distance, imposé une sécurité pour que mon cœur puisse battre à nouveau.

Mais alors que les pas commencent à nous séparer, que je n’ose pas me retourner malgré cette envie de le stopper, le voir s’éloigner serait bien trop difficile à supporter. C’est quand ma résignation est faite qu’une main attrape la mienne me tirant pour que je lui fasse face ! Mon regard dans le sien, je suis totalement désemparée devant ce comportement qu’il aborde et ses mots qui sortent de sa bouche... Je mets un certain temps à ce que j’assimile ce qui se passe. Et il finit par revenir sur ses mots, non mais il compte me détruire à quel point ? Ça l’amuse !? Il veut que je rampe à ses pieds que je montre mon désarroi, que mes larmes coulent à flots une nouvelle fois ? Je ne sais pas quoi faire, mon corps tremble, j’ai un nœud dans la gorge, je suis perdu et agacé. Suis-je si facile à manipuler ?

« Tu as du culot, vraiment. » Mes mots étaient faibles, mais mon regard était rempli de colère, je ne le comprenais pas. « Pourquoi me demander ça ! Pourquoi tu t’arrêtes et me poses ce genre de question évidente, tu aurais dû continuer ta route, en quoi cela te regarde comment je me sens ? » Je soupire après avoir haussé la voix, attirant un peu les regards sur nous, je suis fatiguée de rester calme, de me taire, de souffrir en silence. Posant mes mains sur son torse, que je frappe en le repoussant.

« Laisse-moi t’oublier Kei, arrête de me torturer, ne me parle pas, ne m’approche pas, ne me regarde pas, ne me retient pas ! Ne fais pas ça je t’en prie... Laisse-moi une chance de ne pas me retourner sur tes pas. » J’avais calmé ma voix, mais mon ton était tout aussi poignant, je ne veux pas de sa pitié, pas de sa fausse inquiétude, je veux juste qu’il me laisse tranquille.

Si je n’ai aucune chance de le récupérer, alors il doit me laisser l’occasion de tout effacer, de tirer un trait sur notre passé.

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Dim 9 Nov - 21:00
Je me sentais bête. J’aurais aimé me gifler des milliers de fois pour avoir agi spontanément sans réfléchir. Seulement, ça avait été plus fort que moi. De si près, je pouvais enfin entrevoir les cernes sous ses yeux rougis par les larmes, le fait qu’elle est énormément minci et qu’un vide se reflétait dans ce regard que j’aimais tant habituellement. Je n’étais pas le seul à en pâtir, j’en avais pleinement confiance néanmoins j’aurais préféré qu’elle s’en sorte mieux que moi. Hors, ce n’était pas du tout le cas. A nous deux, on devait avoir l’air pitoyable... En ce qui me concernait, je n’en avais que faire de ce qui pouvait bien m’arriver cependant je ne voulais pas que Sae Ra soit à nouveau blessée. Je la voulais heureuse et pétillante comme je l’avais toujours connu. Je ne pouvais pas lui dire tout ça. Elle ne comprendrait pas. Tout comme elle ne devait pas comprendre en cet instant précis. J’étais incapable de détacher mon regard d’elle, je pourrais en devenir aveugle que cela ne me dérangeait pas. Je l’aimais tant que j’aurais souhaité qu’on me laisse l’opportunité de la contempler encore et encore. Mais ça aussi, c’était impossible.

Je voulais faire demi-tour, oublier que rien de tout cela ne s’était passé, que je ne l’avais pas croisé, que je n’avais pas pu constater son état toutefois je ne pouvais pas faire ça non plus. Lui révéler la vérité serait tellement plus simple mais ça aussi, c’était être lâche non ? Parce que je choisissais la facilité. Cela ne réglerait pas tous les problèmes. Elle irait peut-être mieux, peut-être même qu’on reviendrait ensemble mais je ne pourrais pas la protéger. Jamais. J’ignorais si Rei avait compris l’autre jour néanmoins la personne que j’étais à l’heure actuelle n’amènerait jamais du bien dans la vie de cette jeune femme. Oui elle me sourirait, oui elle rayonnerait certainement de joie mais ce n’était pas suffisant dans une vie. Le fait était que j’étais incapable d’aimer correctement. Si je ne pouvais pas prendre soin d’elle comme je le souhaiterais, ça n’irait pas... Je me tracasserais à longueur de journée et elle finirait par en souffrir de plus bel. Je n’avais pas envie qu’elle ait une telle existence. Je regrettais que notre histoire se soit terminé si brutalement, de ne pas avoir pu lui avouer tout ce que j’avais à lui dire, de ne pas l’avoir assez embrassé et de ne pas avoir pu lui offrir ce collier non plus. Il était toujours emballé dans un coin chez moi et il n’attendait qu’à être donné à sa propriétaire. Sauf que cette dernière ne le recevrait jamais. Parce que j’étais un idiot.

Mes mains restaient collées le long de mon corps alors que je me retenais de ne pas poser mes phalanges contre son visage. J’en mourrais d’envie... De le lui caresser et la rassurer, lui dire que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve, que quand elle se réveillerait rien de toute cette histoire ne s’était déroulé. Malheureusement, je n’en avais pas la faculté et je ne pouvais que resté là tel un imbécile à la contempler.
Même si je m’y attendais, que j’y étais préparé, ses mots étaient plus douloureux à entendre que je ne l’imaginais. Mon intention n’était pas de lui faire autant de mal... Je voulais qu’elle aille bien. C’était de ma faute oui, mais je ne voulais pas qu’elle s’arrête de sourire. Juste une dernière fois, égoïstement, j’aurais aimé qu’elle me l’accorde. Tout comme j’aurais souhaité lui offrir tout mon amour. Mes doigts quittèrent mon jean, se dirigeant discrètement vers elle avant de revenir se placer aussitôt à leur place précédente. Ses bras me manquaient... J’aurais voulu l’enlacer aussi, lui dire qu’elle ne devait pas se laisser aller, que j’étais le dernier des abrutis et que je ne valais pas la peine à ce qu’elle se torture autant, qu’il fallait qu’elle refasse sa vie, qu’elle soit heureuse. Seulement, j’étais mal placé pour lui dire cela n’est-ce pas ?

- Je n’aurais pas du je sais, je suis désolé, Rétorquais-je plus calmement que je ne l’aurais souhaité.

J’étais moi-même exténué. J’aurais souhaité pouvoir être plus froid, qu’elle me haïsse un peu plus mais j’en étais incapable. Parce que je ne supportais pas cette souffrance qu’elle dégageait et dont j’en étais la cause.

- J’ai simplement appris que tu avais quitté l’hôpital alors j’étais curieux... Tu semblais aimer faire ça, je n’ai pas compris.

Pourquoi restais-je planté là à essayer de faire une conversation ? Je devais partir. C’était ce que je ne cessais de me répéter cependant mes pieds restaient cloués au sol sans que je ne puisse les en empêcher. Et je me sentais mal. Mon coeur pleurait de chagrin, à défaut de ne pas pouvoir avoir celle que j’aimais auprès de moi et que j’avais détruit. Elle n’avait pas le droit d’être si malheureuse... Je le lui interdisais. Elle devait se relever. Et de mon côté, je me relèverais aussi. Chacun faisant nos vies de notre côté, je voulais par-dessus tout qu’elle sourit. Peu importait de là où je me trouvais, je voulais sentir la force de son sourire jusqu’à moi. Il m’avait toujours atteint et sans avoir besoin d’être à ses côtés, le simple fait de la savoir quelque part, avec cet air pétillant sur la figure, rayonnant de joie, me suffisait pour que mon âme soit réchauffée.

- Je vais avoir encore plus de culot, Repris-je alors plus durement cette fois-ci, Mais je t’ai connu en meilleure forme. Tu crois que c’est la solution d’agir comme tu le fais ? De te noyer dans ta peine, d’arrêter le boulot et de ne plus prendre soin de toi. Je te croyais beaucoup plus forte que ça, Sae Ra. Tu ne devrais pas avoir à te négliger pour une personne comme moi.

M’inclinant légèrement, sans daigner la regarder, je fis demi-tour. Dos à elle, je poussai un profond soupir avant de me mordre la lèvre pour ne pas craquer. Je n’en avais pas le droit... Je devais partir la tête haute, le torse bombé et ne plus jamais me retourné. Mais je voulais voir son visage au moins une dernière fois... L’embrasser encore... Pourquoi était-ce si douloureux ? Et moi, pourquoi étais-je un si grand idiot ? Pourquoi n’étais-je pas capable de trouver une autre solution ?
Mes pas avançaient au ralenti, comme dans un film et closant puissamment mes paupières, je laissai couler une infime larme sur mes joues. Dans un faible murmure, inaudible, je ne pus empêcher mes lèvres de mimer le mot

« Je t’aime ».  

Kawee S. Dakota
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Ce message a été posté Lun 10 Nov - 15:00
Tenue Sincèrement, au fond de moi je voulais entendre sa voix, je voulais qu’il s’inquiète pour moi, qu’il regrette ces mots que tout redevienne aussi facile que ça l’était avant cette journée. Je sais très bien que je suis pitoyable, que je ne devrais pas agir de la sorte et me laisser aller pour une rupture, mais elle fut violente et mon amour pour Keisuke n’avait rien à voir avec mes relations passées, pour moi il était simplement « le premier », même si j’avais eu d'autre histoire, d'autres relation avant lui... Il fut le seul à se démarquer du lot et me faire vibrer, le seul que j’aimais. Je passais outre à sa différence, outre ses défauts, ne voyant que le bonheur et la joie partage.

Le croiser aujourd’hui ce n’est pas ce que j’espérais en sortant de chez moi, pour une fois que je fais le premier pas il fallait que ça arrive. Qu’est-ce qu’il faisait là, est-ce qu’il c’était remis avec la mère de son fils ? Est-ce que d’ailleurs ce dernier allé bien ? Comment se passer son boulot... Toutes ses choses, toutes ses questions que j’aimerais lui demander sans franchir le pas, bien trop préoccupé par mes sentiments débordants. De plus il m’arrivait aussi de penser à ses blessures sur son corps... Est-ce que ce qu’il m’avait dit était un mensonge aussi ? Tous les moments passés ensemble, quand j’y repense je n’arrive pas à voir le Kei de l’autre fois, cette comédie, je ne l’ai pas ressenti. Mais on dit souvent de se méfier des apparences, je dois me rendre à l’évidence, quoique je pense ça ne changera pas les faits.

Ses mots me touchent directement comme un poignard en plein cœur, qu’il ose me demander comment je vais, n’est-ce pas évident ? Je suis censé sauter de joie, rire et faire la fête . Je devrais me souler la gueule pour oublier comme le font souvent les gens en deuil ? Je ne sais pas quoi faire ! C’est la première fois que je n’arrive pas à me relever immédiatement après une chute. Si Kei est heureux, s’il vit bien... ne devrais-je pas me contenter d’accepter plutôt de vivre dans le passé ? Mais c’est trop difficile, tout autour de moi me le rappelle, sa présente, sa peau me manque, ses sourires me manquent, ses regards fuyant, timide et gêné me manque... Je veux m’en sortir, mais n’ai-je pas le droit de pleurer encore quelques jours ? Je ne suis pas aussi forte que j’ai pu le montrer jusqu’à maintenant.

Il est au courant... que j’ai quitté mon boulot, pourquoi faut-il qu’il sache mes actions alors que j’ignore tout de ce que lui il fait ! Je ne réponds rien, tout ce que je souhaite c’est partir, tourner les talons et ne pas continuer à souffrir plus que je ne le fais déjà. La tirade qui suivit me donna envie de le frapper de toutes mes forces, mon regard le montra, il n’avait pas le droit de s’amuser avec moi, avec ce que je ressens, pas le droit de me juger ! Le seul en tort pour m’avoir utilisé c’est lui. Je souffla simplement pendant qu’il me tourne le dos pour continuer sa route.

« Rien de tout ça... ne te regarde plus désormais. Ce que je fais, mes raisons tu n’as pas besoin de les savoir. » Après ça je pris la direction opposée serrant le tissu au niveau de mon cœur. Pourquoi alors que je l’aime tout ça me déchire en morceaux, j’aimerais pouvoir rire en pensant au moment passé ensemble, mais le simple fait de l’avoir entendu avouer que rien n’était réel transforma tous mes beaux souvenirs en brume glaciale. Je veux rentrer...
Je dois rentrer !

Bientôt... je le promets, je recommencerais à respirer, mais pour aujourd’hui et certainement demain, je me contenterais d’étouffer dans mon chagrin.

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