Une nouvelle journée pleine de promesse. Un enregistrement qui s’est commencé à merveille, une discussion avec mon manager qui a l’air de connaître de mieux en mieux les ficelles du métier à mesure que les jours passent et, pour la terminer, un bon bol de râmen. N’est-ce pas là un programme du tonnerre ? J’ai toujours de bonnes idées. Sur cette pensée agréable, je prends mes lunettes de soleil (c’est sans doute mon accessoire indispensablement inutile du moment) et je les pose sur le haut de mon crâne. Il faut dire que le soleil, en cette fin d’année, peut parfois être réellement pénible lorsque l’on conduit. Je saisis ma veste noire et la pose sur mon épaule avant de prendre la direction de la sortie de l’agence et de partir pour le restaurant tranquille où j’ai l’habitude de prendre mes repas lorsque je termine une longue journée de travail et que je n’ai pas réellement envie de cuisiner de moi-même.

Tout semble aller pour le mieux. Tout est joyeux, s’il y en avait à proximité les oiseaux pourraient même pousser la chansonnette, mais malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin et, quand je m’approche de la porte du petit établissement, je heurte malencontreusement une personne. M’en rendant compte, je veux m’excuser et, quand je lève la tête, je croise le regard de…

Oh non. Oh non oh non oh non. Pas Elle.

Mes yeux se font ronds et je suis persuadé que je suis légèrement plus livide qu’avant. Je ne sais pas si je dois lui répondre quelque chose où passer mon chemin et faire comme si de rien n’était. Elle a peut-être encore son machin électrique avec elle et elle va encore m’en donner un coup si je pars en mode discret ? Je réfléchis un peu, beaucoup, peut-être même trop, puis je détourne le regard et passe la porte du restaurant en espérant ne pas avoir trop attiré son attention…Hinhin, c’est dommage d’être con à ce point, mais le stress a toujours été mon plus grand ennemi et je n’ai pas encore de souffrir à nouveau à cause de ses bêtises ! Ce n’est pas que je doive me mettre nu pour travailler, mais j’ai quelques difficultés à imaginer un live durant lequel je serais incapable de marcher à cause d’un coup de son objet bizarre.

Quand je rentre à l’intérieur de l’établissement, je fais comme si de rien n’était, comme si la personne la plus bizarre du monde n’était pas de l’autre côté de cette porte et, naturellement, je commande mon plat de nouilles préféré, espérant ne pas être déçu, comme à mon habitude, car bien qu’il ne soit pas incroyablement fréquenté, les mets servis ici ne sont pas mauvais, pour ne pas dire qu’ils sont très bons. Bien évidemment, je préfère ma propre cuisine, car je ne suis que rarement bien servi par les autres…mon perfectionnisme, sans doute.

Ça a du me prendre quoi, une demi seconde ? Je souris un peu au gars qui se trouve derrière le comptoir avant de jeter un regard furtif derrière-moi. Faites qu’elle soit partie. Faites qu’elle soit partie… Avec un peu de chance, elle ne m’a pas reconnu, ça serait quand même génial, non ?

Pour tout avouer, je n’ai pas réellement fait attention à ce que j’ai pu faire tomber en lui fonçant dedans. J’ai juste entendu un PAK assez sec, puis sa voix agaçante qui me demandait de m’excuser. Je me rends compte, tandis que j’y pense, que mes lunettes de soleil ne sont plus sur mon front… Saleté, j’ai vraiment la poisse ! Avec ma chance, je les ai oubliées dehors et je ne les récupérerai plus jamais… En plus, elles m’ont presque coûté un bras mes bébés…

J’ai visiblement eu tort d’espérer qu’elle allait faire comme si de rien n’était et passer son chemin car, malheureusement pour moi, je la vois arriver dans le magasin et, comme si cela allait me permettre de disparaître instantanément, je ferme les yeux et détourne la tête. Avec un peu de chance, elle a oublié comme je suis habitué et ce à quoi je ressemble, non ? Je crois que je sous estime gravement son intelligence… Un petit soupir m’échappe et j’entends cette idiote parler bien trop fort pour que ça soit normal, juste avant de remarquer qu’elle est en train de jouer avec ma paire de lunettes de soleil.

Sérieusement, il fallait qu’elle la voit ? J’aurais tellement souhaité qu’elle passe à côté sans la remarquer, pouvoir ressortir et la récupérer sans problème après ! Je baisse les yeux vers mes lunettes quand elles tombent au sol et, quand elle marche dessus, mes yeux s’agrandissent et mon sang ne fait qu’un tour… SÉRIEUSEMENT ? Je crois que c’est la première fois que j’utilise ce mot aussi souvent, mais j’ai réellement l’impression que je vis une comédie éveillé là ! Cette fille est un démon venu me perturber jusque durant mes nuits, c’est impossible autrement !

Je ne dis pas un moment pendant que j’attends mon plat mais, quand je la vois laisser tomber la carcasse de mes lunettes fraîchement détruites dans mon repas, je m’énerve sérieusement.

« C’est quoi ton problème, Duchesse ? Je te manque tellement que t’as eu envie de me poursuivre jusqu’ici ? »

Wow, Kenta. Je me rends compte que je suis en train de m’énerver en plein milieu d’un restaurant. Certes, il n’y a pas grand monde, mais j’ai l’impression que ça me donne une très mauvaise image… Je fronce les sourcils et pince l’arête de mon nez en réfléchissant pendant un moment… Comment faire, comment faire ? Je pourrais parfaitement lui en mettre une, mais frapper les femmes n’est pas une chose correcte, aussi conne celle-ci puisse être… Le pire dans toute cette histoire, c’est sans doute qu’elle a cassé mes lunettes, mais pire encore, elle risque de sortir un truc pour me faire la même chose que la dernière fois et, franchement, cela ne m’intéresse pas.

« T’as pas envie, juste pour une fois, de me laisser tranquille ? » Demandé-je sur un ton un peu plus calme, essayant de limiter les dégâts que je fais à mon image.

Pendant ce temps, je vois le gars derrière le comptoir qui se demande si tout va bien… NON, tout ne va pas bien, tout va même très mal ! Après tout, je viens de payer un repas pour rien du tout ! Je reprends d’ailleurs la parole à ce sujet, pointant le repas fumant qui est encore posé sur le comptoir du restaurant et qui semblait tellement plus appétissant lorsqu’un cadavre de lunettes de soleil ne s’y trouvait pas encore.

« Et tu comptes faire quoi pour ça, tu m’expliques ? Parce que tes maladresses à trois sen, j’y crois pas une seconde. C’est pas parce que t’es de mauvais poil qu’il faut briser les affaires des autres. »

Sérieusement, après c’est moi l’égocentrique égoïste qui se prend pour le centre du monde ? Bordel, si je le suis, j’aimerais que l’on me trouve une nouvelle terminologie pour ce qu’elle est, elle ! Je crois qu’elle doit être, genre, une monstroégocentrique ? Hm, ouais, ça me semble cool comme mot. Sinon, je pense que je vais péter un câble en cet instant, j’ai du mal à me calmer et elle vient de péter mon bijou, mon bébé… Certes, ce n’est pas ma voiture, mais je crois que j’ai réellement un problème avec le prix que ces lunettes m’ont côuté à la base. Saleté ! Saleté saleté saleté ! J’adresse un nouveau regard noir à mon interlocutrice sans cesser de pointer du doigt la nourriture.

Ahaha… Cette fille ne me fait même plus rire, je crois qu’elle me fait simplement pitié, en fait. Elle est sérieuse ? Elle n’a pas compris que je n’avais pas envie de la voir me rejoindre dans ce restaurant, quelle que soit la raison pour laquelle elle était devant ? Je pousse un petit soupir quand je la vois se recoiffer telle une diva et, quand je l’entends reprendre la parole après lui avoir demandé si elle ne peut pas me laisser tranquille, j’hausse légèrement un sourcil.

Maléfique ? Maléfique est bien plus sexy qu’elle… Ouh, le vilain mensonge ; tu sais Kenta, tu ne devrais pas te mentir ainsi. Si seulement les filles canons n’étaient pas aussi stupides et… chiantes.

« Désolé de voir que, pour prendre ton pied, le seul moyen dont tu disposes soit d’ennuyer ceux qui ne souhaitent pas te voir sur leur chemin. »

Une pique ? Très certainement. J’ai bien d’autres manières de prendre mon pied, mais nous allons les passer sous silence, bien sûr. Cette pensée, bien que sérieuse, m’attriste quand même un peu ; une fille aussi diablement sexy devrait avoir bien des prétendants et des choses bien plus intéressantes à faire qu’ennuyer les hommes qu’elle trouve sur son chemin.

Quand je lui fais remarquer que briser les affaires des autres ne se fait pas, je l’entends reprendre la parole et, quand elle évoque son personnage, mon expression agacée laisse place à une autre, bien plus proche de l’incompréhension qu’autre chose. Mes responsabilités ? Son téléphone ? Mais je n’ai strictement rien à son téléphone, sinon j’aurais certainement fait quelque chose pour réparer mon erreur !

Quand je vois le téléphone en question, je plisse un peu les yeux… Est-ce que j’ai réellement cassé ce truc ? Que ça soit le cas où non, Duchesse semble le prendre plutôt mal et j’ai presque l’impression qu’elle va faire une crise sans retour tellement elle s’énerve… Je résiste à mon envie de lui dire que les calmants existent… De toute façon, je n’ai pas le choix, je fais les yeux ronds et je l’observe d’un air totalement terrifié… C’est dingue ce que la technologie peut faire aux gens ! En fait, j’hésite ; dois-je avoir peur ou être triste pour elle ?

Je suis tellement soulagé quand elle termine sa crise et va s’asseoir que je ferme les yeux et pousse un très profond soupir. Malheureusement, je ne suis pas au bout de mes peines et j’entends cette sale diva me réclamer des couverts… et puis quoi encore ? Je suis une idole, moi, pas un serveur ! Néanmoins, je pousse un nouveau soupir et je m’adresse à elle en les posant avec assez de rage devant elle, sans même tenir garde au bol que je manque de renverser.

« Tu veux que je te fasses manger aussi, peut-être ? »

Je suis presque sûr que cette meuf a du passer sur la table afin de se faire engager, il n’y a pas d’autre moyen ! Elle aurait fait comment, sinon ? Elle est incontrôlable, j’ai l’impression, et je n’arrive pas à imaginer qu’un entretien d’embauche ait pu bien se passer pour elle.

« C’est qu’un p*tain de téléphone tu sais. J’peux te le rembourser si je l’ai VRAIMENT cassé. Après, si t’as simplement besoin de chercher des noises, je suis sûre que tu peux te faire suivre pour ça. On n’est pas des gosses, si ? » Dis-je après un petit sourire mauvais.

Une beauté gâchée, comme on dit… Au lieu de m’agresser, elle aurait simplement pu me dire quel était le problème.

Je crois que je n'aurais jamais cru rencontrer un jour une personne aussi désagréable et exaspérante que cette Viktoria, mais j'ai désormais la preuve que j'avais tort de penser ainsi. Effectivement, il existe des énergumènes capables de me faire regretter d'être allé dans un endroit, des gens qui me donnent simplement envie de les assommer ou de les enfermer dans un tiroir verrouillé auquel je mettrais le feu après me l'être envoyé par la poste, ou comme dirait Izma, après l'avoir transformé en puce, mis dans une boîte, puis dans une autre boîte et SEULEMENT en recevant ladite-boite... Kenta, sois gentil et arrête les références lorsque tu dis du mal des autres, ça serait sans doute bien plus compréhensible. Woah, je crois que je commence réellement à avoir un problème, je parle tout seul... Ou alors est-ce ma conscience qui m'interpelle dans mes grands moments de solitude ? Je devrais peut-être consulter.

Bref ! Revenons à notre situation agréable à souhait. Le temps passe, elle me demande de lui apporter des couverts et, bien qu'il m'en coûte énormément car je déteste servir de larbin à des personnes qui ne le méritent pas, je m'exécute sans trop me faire prier, de crainte sans doute d'obtenir une nouvelle punition dont elle a le secret. Ce faisant, j'en viens à me demander si certains hommes arrivent réellement à être attirés par une femme comme elle. Je ne veux pas dire qu'elle est désagréable à regarder, pas du tout, j'ai même pensé le contraire à plusieurs reprises, mais j'ai du mal à imaginer un homme en relation sérieuse avec une fille aussi tarée qu'elle... Déjà que je me demande comment elle peut réussir à garder un travail à l'agence.

Son petit air hypocrite au moment où je lui propose de lui donner à manger m'énerve, bien que je l'aie fait d'une manière tout aussi fausse. Bien évidemment, je ne vais pas m'abaisser à servir de nourrice à cette femme, aussi belle soit-elle, et je ne vais pas non plus me mettre à genoux devant elle. Cependant, cette petite dispute m'agace sérieusement et je décide de faire un pas vers une possible réconciliation, vers une conversation plus adulte, bref, dans un sens où nous aurions, l'un comme l'autre, du marcher depuis le début. Quelques secondes plus tard, elle me sort une phrase « philosophique », ce qui m'exaspère un peu, mais je décide de ne rien dire car cela risquerait de confirmer ses mots.

Je fais de gros yeux en l'entendant parler la bouche pleine et encore plus en la voyant postillonner. Ok. Alors ça, c'est tout sauf sexy et une personne qui tient à son image ferait quand même un minimum pour éviter ça, pas vrai ? Vous parlez d'une tue-l'amour ; Kenta, t'es certain de pouvoir parler de tue-l'amour avec ta peur du noir et ta passion intarissable pour Hello Kitty ? Nyanyanya. Conscience, je te hais. Je ne fais pas un commentaire, cependant, de peur de raviver la flamme de la haine dans notre conversation et, quand elle reprend la parole après son cri, je ne sais pas trop comment réagir.

Visiblement, elle veut m'offrir à manger... J'ai envie de dire que c'est la moindre des choses étant donné qu'elle a gâché mon précédent repas. Je comprends surtout que ce n'est pas réellement une proposition, vu l'air menaçant qu'elle arbore à cet instant, mais je crois que j'ai compris depuis belle lurette que cette fille est du genre à savoir ce qu'elle veut et, surtout, à l'obtenir quand elle le souhaite. C'est réellement pénible les filles comme celles-là ! Bon, d'accord, peut-être qu'au final je ne suis pas mieux dans le genre diva exigeante, mais je crois que je reste bien plus supportable, non ? J'adopte une moue légèrement boudeuse avant de répondre sans pour autant me montrer sec.

« D'accord, j'imagine que c'est raisonnable. »

En réalité, je n'en pense pas un mot. C'est absolument illogique puisqu'elle a gâché mon repas sans aucune raison, sans oublier la magnifique paire de lunette que je ne pourrai sans doute plus jamais porter. Dire que cet objet m'avait coûté une petite fortune et que faire réparer l'accessoire me coûtera sans doute bien cher également. À quoi ça sert d'être idole si on ne peut même pas se faire respecter par des gens comme elle ? Parfois, j'ai l'impression que le staff de l'agence est mille-fois plus protégé et idolâtré que les artistes en eux-même, c'est pas un peu triste ?

Je pousse un petit soupir, pensif, et j'attends donc que le cuisinier apporte le même plat que celle qu'à devant-elle mon interlocutrice. J'ignore ce dont il s'agit, mais je n'ai plus réellement faim. Pourtant, j'ai tout intérêt à manger correctement car je dois maintenir mon poids à un niveau correct, ne pas sauter un repas et ne pas risquer de m'épuiser lors des entraînements sinon mon manager risque d'être très en colère, sans parler de ce que pensera Akihiro s'il apprend que je ne suis pas raisonnable et que je mets en danger ma forme et ma santé... Kenta, c'est juste un repas que tu veux sauter parce qu'une idiote a brisé tes lunettes de soleil, tu vas pas en faire une maladie, si ? Je crois que je devrais sérieusement revoir l'ordre de mes priorités.

Dans tous les cas, la situation n'est plus du tout tournée à mon avantage et je crois que cela me pose un très gros problème. Dans un sens, c'est plutôt normal, j'ai toujours adoré maîtriser les choses, être au courant de ce qu'il se passe, prévoir à l'avance ce qu'il va m'arriver car je stresse au moindre imprévu et, c'est bien connu, le stress et moi sommes des ennemis de longue date... Incapable de pouvoir renverser la situation à cet instant et n'en ayant surtout pas envie car j'en ai marre de cette querelle de gamin, j'observe le bol en silence, ne sachant pas si je devrais la manger ou non.

« Sinon, je pense qu'arrêter de jouer au plus con ça pourrait tout aussi bien marcher... » Dis-je finalement en poussant un petit soupir, agacé par la situation.

Je n'aurais certainement pas pensé en venir au moment où j'allais accepter de repayer un téléphone à cette fille, mais les choses ont comme qui dirait échappé à mon contrôle il y a de cela des décennies, lorsque mes parents ont décidé de faire de moi un enfant impulsif et incapable de prendre des décisions rapidement et de manière censée... Difficile à comprendre, certes, mais il est clair à mes yeux que je ne suis pas le seul responsable de tout ce qu'il m'arrive actuellement, ils sont forcément dans la combine, quelque chose, je ne sais pas quoi ! En tout cas, cela m'énerve et je réalise que plus le temps passe, plus je deviens proie au stress, un stress que je ne peux pas du tout contrôler.

Cela, je le remarque lorsque cette femme semble avoir réellement envie de me faire manger... Wow, meuf, je peux prendre mon temps, bien ou bien ? Je suis agacé par son comportement, pour ne pas dire par tout ce qui se dégage d'elle, mais je me retrouve presque obligé à manger lorsqu'elle me présente la nourriture au ras des lèvres avec un air... on va dire qu'il n'est pas des plus sympathiques, cet air, pour ne pas risquer de déchaîner ses foudres.

« Tu veux bien me laisser le temps, oui ? » Dis-je sèchement, au bout d'un moment, juste avant d'être forcé à manger... mais genre littéralement cette fois.

Katase Kenta, obligé d'obéir par une femme, comme un con. Décidément, je suis tombé bien bas. Non pas qu'elle ne mérite pas mon respect, mais jamais encore on ne m'a engraissé comme une oie à foie gras ! Je suis carrément indigné, mais je pense que le montrer serait bien trop flagrant pour elle, elle en serait limite fière, alors je préfère fermer ma grande bouche, pour une fois dans mon existence, et j'écoute ce qu'elle dit, essayant de me remettre de l'expérience traumatisante que je viens de vivre, l'air de rien. Je pousse un petit soupir en m'essayant calmement la bouche et, quand elle m'adresse à nouveau la parole pour me dire que nous partons, je me redresse en poussant un nouveau soupir et je la suis jusqu'à l'extérieur, remerciant les commerçants d'un sourire... Ils auront tous gagné un dîner spectacle, pour le coup.

C'est parfaitement humilié que je pars donc en quête d'une nouveau téléphone pour Duchesse, espérant qu'elle me laissera enfin tranquille lorsqu'elle aura eu ce qu'elle voulait, et même qu'elle comprendra un jour que je n'ai jamais eu l'intention de lui faire le moindre mal... Mais ça c'est une autre histoire, je crois qu'elle devrait sérieusement consulter pour sa paranoïa, alors je tente de penser à autre chose et je prends sur moi. Au pire, quand nous aurons trouvé son appareil, on sera tranquilles pour un moment, non ?

Dans tous les cas, je ne dois plus jamais, mais plus jamais regarder ailleurs lorsque je marche... Après je bourre dans des gens et je brise leurs affaires, donc ils brisent les miennes et ça finit en scénario de fin du monde : mauvaise idée.

— FIN —