Il est temps de nous dire au-revoir...

Ce message a été posté Mer 10 Déc - 16:05

Tenue – Ce qui s’était passé à l’agence…. N’était que cauchemar… Je pense que c’est là que je me suis rendue compte, au combien j’étais « faible » ou me suis « affaiblie ». C’est la raison pour laquelle j’ai demandé à Yunnie de m’entrainer. Qu’on arrête plus. Même les cours je m’étais mise à les sécher exprès… Je n’y allais qu’un cours sur deux… Je pense que j’ai besoin de me reprendre… J’ai bien compris que ce monde n’était pas fait pour moi. Comme la petite sirène qui désirait tant vivre dans le monde des humains. Dans le véritable conte, à la fin elle se jetait à la mer se transformait en écume car, elle ne pouvait pas supporter de tuer l’homme qu’elle aimait. Homme qui était tombé amoureux d’une autre femme. Ses jambes étaient pourtant si douloureuses… Elle avait tant souffert… Est-ce qu’elle était heureuse à la fin ? J’en doute fort ou peut-être que comme Yunnie me l’a dit, je ne comprends pas assez les sentiments humains pour comprendre son « sacrifice ». Parfois, j’ai l’impression de le comprendre mais, je ne pense pas que je devrais prendre le risque de tout changer… Je pense sincèrement que je ne pourrais jamais quitter ce « monde » qu’est le mien. Refoulé ce que je suis ? Je ne le pourrais pas. J’ai préféré reprendre activement mes cours d’acupunctures, mes combats avec les hommes du clan. Sur mon corps se trouvaient des hématomes mais, cela allait… Je n’étais pas faite de porcelaine.

J’en avais besoin pour me retrouver et malgré le froid, j’étais venue sur cette plage méditer. Avec Baek Ho nous avons échangés quelques sms mais, nous n’avons jamais réellement reparlés de cette journée. Je lui ai affirmé que j’allais bien, je l’ai même remercié pour m’y avoir emmené mais, en parler c’était difficile. Il m’a dit que j’étais autorisée à avoir peur mais, je dois vaincre cette maudite peur et, c’est sur cela que je travaille avec Yunnie à qui je demande des séances de thérapie. C’est un énorme travail sur moi-même que je fais… Je ne me vois toujours pas prendre la relève de bras droit mais, quand je vois mon frère, que je repense à cette journée…. Je… Me sens totalement exclue… Qu’est-ce que je pourrais lui apporter ? Dès le départ, je savais que c’était perdu d’avance entre-nous. Il n’y avait pas mille est une façon que cela marche. Je pense que je ne pourrais l’aider que sur le plan de l’entrainement. Je lui avais demandé quand est-ce qu’on pourrait se voir en ce début de semaine pour reprendre l’entrainement. Deux semaines qu’on ne s’était pas du tout vus mais… Au fond, je ressentais que le sable du sablier n’était plus. Qu’il ne me restait guère de temps à partager avec lui.

Peut-être que c’est moi qui précipitait trop la fin entre nous… Mais, ses messages sur facebook, n’en finissaient plus. Elle me renvoyait sans arrêt ma faiblesse…. Je m’étais écroulée devant elle.. Et c’est la raison pour laquelle… Je ne comptais plus perdre. Je voulais juste partager encore quelques moments à ses côtés mais, j’ai l’impression que je ne pourrais pas rester jusqu’à noël…. J’ai si mal mon Dieu…

Je lève mon regard en direction de ce ciel si majestueux et, j’inspire profondément. J’aimerais tant que mère me réponde. Qu’elle me dise quoi faire. Qu’elle me donne sa force pour tenir encore un peu. Mon cœur me fait mal… Mon réveil à cet hôpital ? Je pense que j’étais heureuse de le voir à mes côtés.. Il était si beau… Mais, malheureusement… Il n’a pas pu rester et d’un autre côté, je pense que c’était mieux ainsi. Il ne fallait pas qu’il soit impliqué, pas dans cette nouvelle histoire. Les rumeurs de Romeo & Juliette doivent l’handicaper. Au moins, mes espoirs ont vite été chassés. Je n’agirais plus comme une folle qui espère. Je ne veux pas mourir de cette façon… Peut-être que me transformer en écume comme la petite sirène n’était pas une idée si désagréable. L’eau…. Mon regard sur ces vagues était calme.

« Mère…. Donne-moi la force de me permettre de tenir un peu plus longtemps ? Toi aussi tu étais comme la petite sirène hein ? ».

J’ai fermé les yeux et, c’est debout que je fais cette prière silencieuse. J’aimerais tant pouvoir fêter à ces côtés cette nouvelle année qui approche ! Toutefois, je sais qu’à partir de maintenant, tout peut basculer d’un instant à l’autre. Je le saurais sans doute quand je le verrais. Rien que de penser à le voir, mon cœur s’accélère rapidement. Je veux le voir…. Passer du temps avec lui mais… Malheureusement, cette journée… S’annonçait être la dernière…

Ce message a été posté Sam 13 Déc - 20:10

Tenue + veste ➦ Le temps était plutôt frais et sur toutes les lèvres où que j’aille ont parlé des fêtes de fins d’années qui approche. Noël ? Ce jour-là je le passe généralement sur un plateau télé avec d’autres gens du métier, après tout je n’ai pas vraiment de personnes ou de famille avec qui le faire, mon grand-père ne fait plus ce genre de chose depuis la mort de sa femme, je n’aime pas plus que ça cette ambiance, certes les décorations, les lumières qu’ils rajoutent à la ville donnent cette impression que le temps s’arrête, qu’on est dans un autre monde et que tout est possible, mais je n’ai jamais eu envie d’offrir de cadeaux a qui que ce soit où d’envoyer des sms pour souhaiter une belle année à venir. Du moins, jusqu’à maintenant... Peut-être que les choses allaient changer, car cette personne a su briser mes barrières pour s’immiscer dans mon esprit et me donner justement cette envie de m’impliquer plus dans les choses simples de la vie que je trouvé ennuyante. Je repense encore aux mots que mon manager m’a dit quand nous étions tous à l’agence, enlever mes œillères hein ? J’ai l’impression qu’une partie de moi l’a compris, mais qu’une autre le fuit.

Aujourd’hui contrairement à ce jour où je me suis retrouvé à partager JinJoo avec Viktoria et ma pseudo-fiancée, j’avais souhaité passer du temps seul avec la jeune fille, comme nous le faisions avant quand on s’entrainer dans cet endroit qui était le « nôtre » même si à l’époque rien n’aurait pu laisser penser que les choses tourneraient de cette façon, c’est avec de nouveaux « sentiments » que je retournais aujourd’hui sur cette plage. Elle m’avait demandé si j’étais libre et malgré une reprise qui m’avait demandé beaucoup de temps et d’assiduité dans mon boulot, j’avais réussi à me libérer. Enfilant un survêtement en prenant ma veste, je me dirigea vers la ligne de bus m’emmenant à la gare, je ne m’étais pas du tout douté une seconde que j’étais observé et suivi, non ça me paraissait tellement peu probable.

Après un long trajet qui ne m’était pas inconnu, j’avais quitté le train et je pouvais déjà apercevoir la mer, le froid de l’océan caresser mon visage, ces derniers temps mes migraines étaient bien plus fréquentes et l’air frais me calmé un peu, de toute façon je n’étais pas venu ici pour laisser la douleur tout gâcher. Je vis aussi cette silhouette qui me fit sourire, mais ce dernier n’allait pas tarder à disparaitre. Abordant mes premiers pas vers Jin Joo, je suis à quelques pas d’elle prêt à lui adresser la paroles pour la saluer, quand j’entendis du mouvement derrière moi et en me retournant j’écarquilla les yeux, choqué, énervé, agacé, bref qu’est-ce qu’elle foutait ici !? Et je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit qu’elle se jeta sur moi, les paparazzis, la presse s’empressant de nous prendre en photo alors qu’elle souriant niaisement en s’exclamant.

« C’est ici qu’on s’est rencontrés avec Baekie ! C’est romantique hein ? » Mon sang commença à bouillir en moi, mes poings se serraient, je ne comprenais pas ce qui avait mal tourné encore une fois et comment avait elle connut ce lieu ? Elle me suit ? Ce n’est plus un jeu là, c’est du harcèlement. Je vis mon manager arriver au loin, lui lançant un regard de détresse, si ça ne cesse pas, je vais exploser et cela que je sois professionnel ou non, elle empiète sur ma vie privée, ce n’est plus rien de professionnel. Et mon regard inquiet de savoir ce que pensait la Chinoise se posa sur elle, désespéré, mon cœur me faisait mal, ma tête me faisait mal, j’étais blessé et frustré, pourquoi il fallait que je lui impose encore tout ça ? Je veux dire... Nous ne sommes pas ensemble, on n’a jamais parler de ce genre de chose et tout ça, même moi je suis un véritable idiot et inculte de mes propres sentiments, mais... Ici c’était chez « nous », j’aimerais juste lui dire que je n’ai rien fait que je ne suis aussi surpris qu’elle, mais au fond comment pourrais-je dire ça ? Pourquoi je dois me justifier, ça ne paraîtrait pas plus suspect ? Je ne sais plus quoi faire, je suis toujours perdu, rien n’a changé. Quand cela la concerne rien ne va, rien n’avance, qu’est-ce que je dois faire ?

Ce message a été posté Dim 14 Déc - 17:58

Le temps s’était refroidit comme l’atmosphère… Travailler dans ces conditions était difficile. Elle s’en était voulue pour ce qui s’était passé lors de cette journée qui était devenue un véritable champ de bataille. Cette fiancée, était une véritable plaie.. Une plaie qu’elle commençait à vouloir supprimer de la surface de la Terre ! Rien que ça ! Malheureusement, elle se devait de rester calme et courtoise devant les autres pour que sa place ne soit pas mise en danger à cause de cette « garce ». Aucune honte à le dire à voix haute, à le penser tout bas ! Elle plaignait très sérieusement son manager parce qu’être au « service » de cette peste devait être un fardeau plus qu’autre chose, une épreuve obligeant les autres à abandonner avant même le premier coup de sifflet ! Viki aurait refusé et abandonner ou bien aurait rendu chèvre cette femme si on le lui avait « attribué ». Elle était contente de pouvoir se charger de ses poulains. Aujourd’hui, elle avait terminé plus tôt que les autres jours. Elle pensait rentrer chez elle pour regarder des films de noël sous la couverture sur son magnifique canapé avec un bon capuccino et évidemment, de bonnes choses à manger. Tel était le plan. Ces derniers temps, elle n’avait pas eu le temps de souffler entre suivre Baek Ho, suivre son groupe Colorful Diamonds.

Noël hein ? En famille, elle n’avait jamais réellement connu ça parce qu’ils étaient trop pauvres pour s’acheter quoi que ce soit. Même manger en Russie se résumait souvent à boire de l’eau et manger du pain perdu ou une vieille brioche quand ils avaient un peu plus d’argent. Les cadeaux étaient rares… Quand elle est partie en Russie, elle avait pu le fêter avec ses « amis » mais, au final, au début, elle n’avait rien de quoi offrir, juste de quoi se payer son matériel personnel et ses études. Elle avait économisé, travailler si ardemment durant sa période lycée et de plus, ses dettes, ne s’étaient pas envolées toutes seules. Alors aujourd’hui.. Quand elle voyait toutes ces décorations féériques, elle était bien souvent mélancolique du passé.

Ah vraiment…. Elle ne devrait pas y songer. Cette année serait peut-être différente des autres fois ? Peut-être qu’elle pourrait offrir un présent pour chacun de ces « mômes » sur qui, elle avait le devoir de veiller. Ou peut-être le fêterait-elle avec son petit frère qu’elle n’avait pas revu pendant ces 10 dernières années ? Ils s’amuseraient bien tous les deux enfin…. Là, elle se languissait de rentrer pour son programme repos et arrêter son téléphone une fois arrivée…. Et c’est au volant de sa voiture qu’elle se mit à « rapper »

« Hé ! Mon Nom c’est Park VIKTORIA !
Ma mère c’est Park Alexiel
Mon père c’est Park Sang Jin !
Mon petit frère c’est Park Nikita ! »

Elle était sur le point de continuer longtemps comme ça quand …

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING

Elle gonfla ses joues tel un hamster à l’entente de cette sonnerie et soupira comme un buffle ! Peut-être que si elle l’ignorait ? Après tout, qui lui reprocherait d’avoir manqué cet appel hein ?

DRRRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING

Agacée, elle plongea sa main gauche dans son sac posé sur le siège passager et mit l’appareil à son oreille sans regarder qui était la personne qu’elle allait maudire pour détruire son programme…. Un sourire crispé, une voix chantante qui se voulait complaisante..

« Ouiii »

Elle n’eut pas le temps de rajouter quoi que ce soit que, l’homme à l’autre bout du téléphone qui était le manager de cette « peste », la pressa pour qu’elle se rende à la plage car, il semblerait que cette « garce » avait fait appel aux paparazzis et aux fans pour programmer une journée documentaire dans le but de présenter « leur couple » et qu’on lui avait demandé de la prévenir car leurs supérieurs étaient heureux de cette idée mais elle… Ce qu’elle retenait c’est que cette effrontée venait de gâcher son après-midi et pire que tout…. Venait de gâcher celui de son protégé…. Attendez des fans, des médias sur la plage ? En hiver ? Il y foutait quoi là-bas ? Bien qu’en fait, c’était le cadet de ses soucis pour le moment. Elle se mit à appuyer sur l’accélérateur pour foncer vers la destination qu’on lui avait donné ! Elle ne mit pas trop longtemps à arriver, remarquez, en grillant des feux rouges et des stops, elle ne pouvait qu’être rapidement sur les lieux.

C’était quoi ce plan ? Cette arnaque ??? La première chose qui lui sauta aux yeux, fut la masse de foule. Viktoria referma son parka, qu’importe si ses talons s’enfonçaient dans le sable froid, elle se mit à courir pour rejoindre son « poulain ». Rien que ce sourire, cette voix… La jeune femme se fraya un chemin en poussant tout ce monde et, quand elle vit Jin Joo qui se tenait au loin elle comprit la raison de la présence de Baek Ho ici. Et voilà que cette peste invente encore une histoire. La Russio-Coréenne se posta devant le « couple » en écarta bien ses deux bras, faisant ainsi barrage aux photographes :

« Excusez-moi, je suis le manager de Yoon Baek Ho ! Puis-je vous demandez à tous de vous éloigner un peu de lui s’il vous plait ? Chaque question devra d’abord passer par moi et avoir mon aval ! Ce serait dommage de connaitre toute l’intimité de ce « magnifique couple » qui est devant nous non ? D’ailleurs, avant que vous ne commenciez, j’aimerais savoir pour quels magazines vous travaillez tous. Je n’aimerais pas exposer ces deux jeunes gens sur le premier magazine à scandales donc, je demanderais à chacun de me donner vos cartes d’identités ainsi que votre carte professionnelle quant aux fans, merci d’être venus par ce temps mais, attendez et vous aurez peut-être un autographe. »

Cette réponse ne plut pas mais, au moins, les fans pouvaient observer leurs idoles, espérant qu’elles resteraient calmes quant aux journalistes, ils voulaient protester mais, elle ne permettra rien tant qu’elle n’aura pas vérifier que ces personnes travaillent pour ce qu’elles disent. Personne ne lui reprochera cette requête et, c’était un moyen de gagner du temps ! Kazumi était furieuse mais, elle s’en fichait, le regarde de Viki s’ancra dans celui de l’acteur pour lui montrer son remord et sa surprise ne s’attendant pas non plus à « ça ». Mais, son regard se reporta bien vite chez les journalistes, pendant qu’elle vit Kasumi prendre le bras de Baek et l’entraîner vers la vagues ignorant littéralement Jin Joo ou plutôt…

« Hé, je crois que le manager de Baekie l’a dit.. Si tu es une fan écarte toi et va rejoindre le rang comme les autres. Les autographes seront pour tout à l’heure. Tu peux prendre des photos de nous pour les mettre sur Facebook. Fuji san, pouvez-vous éloignez cette fan de nous ? Pour avoir un peu d’intimité avec mon fiancé.»

En effet, il y avait quelques « gardes » du corps et surtout son manager à elle : le dénomme Fuji pour cette journée qu’elle avait organisé de toutes pièces mais, Viktoria ne pouvait rien faire pour le moment. Trop prise par ces journalistes, elle se sentait impuissante de pouvoir protéger Jin Joo de cette fille. C’était une farce… Elle l’avait rencontré et, maintenant la faisait passer pour une fan dérangeante… Une moins que rien et d’ailleurs cela avait attiré des retards… Viktoria était enragée… Cette journée…. Allait mal finir mais pour qui ?

@destiny.

Ce message a été posté Lun 15 Déc - 17:48

Tenue – Pourquoi la vie est-elle si injuste envers moi ? Est-ce un revers de médaille ? C’était ce à quoi je pensais le plus sérieusement du monde. Un revers de la médaille pour toutes les vies que j’ai ôté de mes mains sur ordre de mon paternel ou de mon initiative. Certaines peuvent être cataloguées de légitimes défenses alors qu’au fond, ce n’était qu’un meurtre aux yeux de la loi. Je ne regrette pas les morts, tout ce que je ce regrette c’est le fait de l’avoir rencontré dans cette vie. Je ne peux l’entrainer avec moi afin qu’il ne se retrouve pas blessé et plus impliqué qu’il pourrait l’être. Si mon frère découvrait pour nous deux, je n’ose pas imaginer ce qui pourrait lui arriver. Quant à son monde, il n’est pas meilleur que le mien. Le monde de la musique, des arts attirants les médias est pourri. J’en ai eu un avant-gout la dernière fois. Je… Je ne peux pas lui en vouloir. Cependant, je commence à me dire que tout ce qui touche à l’argent de très près est sale. Comment détruire la bonne image de ce que font de véritables « artistes » ?

Je sentis une présence derrière moi. Un sourire se dessine et, je suis sur le point de me retourner mais, je sens d’autres présences et quand je me retourne j’entends en même temps cette « voix ». Je la vois et je me renferme sur moi-même pendant que mon cœur bat douloureusement…. J’ai le cœur qui se déchire et je serre les poings. Il avait osé l’emmener là ? Elle venait de piétiner le seul endroit où je me sentais libre… Le seul endroit où nous avions passé tout ce temps « ensemble »… Elle venait de tout ruiner… De me voler ce que j’avais avec Baek Ho. Je n’ai jamais été autant furieuse. Je crois que je n’écoute plus rien. Je me sens éblouie par les flashes qui ne s’arrêtent pas ! Je n’arrive plus à voir mon cadet. Je veux savoir… Je veux qu’il me regarde et qu’il me dise qu’il n’y est pour rien mais…. Cette douleur dans ma poitrine je crois, que je n’ai jamais rien connu de semblable jusqu’à maintenant. Je la vois se retourner s’avancer, je ne vois ni n’entends Viktoria qui est présente non… Mon regard est ancré dans celui de Kasumi ce qu’elle vient de me faire… Je ne peux l’accepter. Une tempête souffle à l’intérieur de moi et mes vieux démons ressurgissent. Je n’ose pas encore le regarder mais, cette femme… Ose demander à ce qu’on me dégage littéralement de son chemin. Cet endroit n’est pas le sien…

Je vois cet homme qui s’avance vers moi mais, je suis Huang Jin Joo, je ne suis pas de ce monde je l’ai bien compris. Je baisse le regard avant d’attraper le bras de cet homme. Ma prise est forte et je peux l’entendre gémir… Mon regard se pose sur ce « couple » pendant que je tords le poignet de cet homme le forçant à se mettre à genoux et, je peux voir que je l’effraie. Cette fille qui s’accroche de plus en plus à « lui ».

« Pas besoin de prendre des gants avec moi je m’en vais. Le premier qui me touche je le fous au sol ».

Mon regard était digne et froid ! A l’intérieur je pleure mais, je resterais digne jusqu’à ce que ce je parte d’ici. Je ne me plierais jamais devant elle ! Ne lui montrerait aucunes larmes. Je lâche cet homme avant de lui donner un coup de pied au sol dans l’abdomen. Les gardes du corps étaient là mais, je n’ai peur de rien ! D’ailleurs, mes paroles étaient adressées à ces derniers. Qu’il n’y ait pas de bain de sang inutile. Qu’on ne donne pas un spectacle sanguinaire à ces rapaces de paparazzis. Dans mon monde, nous n’avons aucune pitié. Ceux qui osent toucher à notre fierté, on les écrase ! Qu’importe les médias, je suis la fille de l’un des magnats les plus puissants de Chine ! Je sens du remue-ménage… Bien qu’un silence s’est imposé. Finalement… Le sablier du temps s’est vidé mettant fin ainsi à mes prières et le temps qui me restait avec « lui ». Je me tourne et prends mon sac d’affaires sur l’épaule. Le sang me monte à la tête, ma main tremble et je me mords l’intérieur de la joue. J’enjambe le malheureux allongé sur le sable avant de passer près de « lui » où je m’arrête pour lui glisser ces quelques mots. Ces simples mots qui me déchirent le cœur mais, qui me sont nécessaires alors qu’à l’extérieur, je ne montre rien de tout ça.

« Adieu Baek Ho ».

Ces mots me firent mal. Cependant, il fallait bien qu’on en passe par là… J’aurais voulu qu’on puisse rester un peu plus ensemble. Je reprends mon chemin le cœur lourd sans me retourner. Je peux sentir mes prunelles s’humidifiaient. Je presse le pas parce que si je le revois, je pourrais être de nouveau faible. Je ne veux pas être une corvée pour lui. Nous n’avons rien en commun.. Pourtant, j’aimerais pouvoir être capable de faire demi-tour. Lui dire que j’aimerais rester un peu plus longtemps dans ses bras. L’embrasser une dernière fois mais, devant cette foule de personnes venant de ce monde m’ont fait comprendre bien des choses aujourd’hui. Ce n’est qu’une fois arrivée sur le parking loin, de cette agitation que je m’arrête devant ma voiture pour mettre une main sur ma poitrine gauche et que je me courbe. J’ai si mal…. Je …. Une larme roule et je ne comprends pas pourquoi… Pourquoi un adieu me rend pour la première fois si malheureuse ? Pourquoi est-ce que j’ai soudain une vague de souvenirs passés à ses côtés ? Mes mains tremblent toujours et…

Ce message a été posté Mar 16 Déc - 14:06

Tenue + veste ➦ Mon monde était de plus en plus entrain de s’effondrer à cause de cette rumeur, de cette fausse situation que l’agence avait créée. Et j’étais sur le point de devenir fou en voyant tous ses fans, toutes ses caméras braqué sur nous, cette plage que j’aimais tant venait de devenir l’endroit où je haïssais le plus de gens. Kazumi avait osé faire la seule chose que je ne pourrais jamais lui pardonner, me prendre par surprise, jouer avec mes « sentiments » et surtout briser le lieu qui nous appartenait à moi et Jin Joo, elle allait me le payer, maintenant ou plus tard, je n’allais pas la laisser continuer à agir comme elle le voulait, si elle pense que je suis un petit chien bien obéissant elle a oublié à qui elle a affaire, femme ou pas, je n’ai pas de pitié pour ceux qui m’énervent et là le mot était faible. J’appréciais vraiment de voir mon manager sur place pour m’aider et prendre les choses en main, mais la suite brisa mon cœur, cette... elle avait osé parler ainsi à la chinoise, à quel point cachait-elle son jeu ? Je l’avais regardé avec une expression noire, mes poings serrés, je pouvais sentir ma tête cognée fortement, la douleur devenait vraiment plus aiguë, mais la colère me fit tenir le coup, car c’est ce que j’étais en ce moment... Les mots de Jin Joo me donnèrent l’impression d’avoir entendu un craquement, comme des verres se brisant. Pourquoi ai-je si mal ? Pourquoi cela me fait me sentir si mal, mon corps tremble, les nerfs à vif, je l’avais regardé s’éloigner sans un mot avant de finalement agir comme j’aurais dû le faire. Arrachant mon bras violemment de Kazumi, je lui jeta un nouveau regard effrayant avant de lui dire sans détour.

« Tu vas me le payer, sois en certaine. Je t’avais prévenu de ne pas dépasser les limites, je vais te détruire. » Elle m’avait rendu malade et je n'ai jamais parler pour rien elle doit le savoir, je savais qu’elle jouait un double jeu, je m’en doutais, mais je ne savais pas a quel point et ses agissements m’avaient simplement mis à bout. Jetant un œil à Viktoria, je me souviens qu’elle m’a demandé de garder mon calme, de faire attention a ma carrière et de ne pas faire le con dans un sens, mais pour une fois j’allais faire ce que je voulais sans tenir compte de qui j’étais et sans même faire attention une seule fois à la presse ou autres je me mis à courir, abandonnant ma « pauvre fiancée » comme la pire des merdes qu’elle était. La méchanceté, la jalousie, je n’approuvais pas qu’elle puisse m’utiliser pour blesser ceux que... Mes pas s’arrêtèrent. Ma main vint se poser sur ma tête, je commençais à voir flou et à perdre mes forces, mais je ne comprenais toujours pas. Pourquoi je pourchasse Jin Joo, qu’est-ce qu’elle représente pour moi ? Que devrais-je lui dire ? Je l’ignore, j’ignore tout ça, mais une chose est sûre, je ne veux pas la perdre, je ne veux plus l’entendre me dire « adieu », cette douleur dans ma poitrine me dis de l’arrêter, prenant sur moi je recommence alors à courir pour l’apercevoir au loin contre sa voiture, soulager de voir qu’elle était encore là, j’approche lentement en criant.

« Jin Joo, att... » ...end. Mes mains sur la tête, un genou à terre, la douleur s’accentua d'un coup , j’avais bien vu les symptômes d’une crise venir, mais tout ce qui venait de se passer n’avait rien arrangé et avant de m’en rendre compte je m’étais déjà écroulé au sol... Pourquoi fallait-il que ça arrive maintenant ? Je voulais tant m’excuser, j’aurais dû m’excuser. Mon monde est vraiment cruel parfois, m’enlever la seule personne qui a su briser mes barrières n’est-ce pas injuste ?

Ce message a été posté Mar 16 Déc - 16:05

Viktoria donnerait tout pour mettre cette sorcière sur un bûcher. Elle ne sait pas ce qu’elle avait osé dire à la chinoise, étant trop loin pour entendre quoi que ce soit mais, elle avait vu, entendu qu’elle appelait son manager pour l’éloigner d’eux. Comment pouvait-on être plus cruels qu’elle ne l’est déjà ? La jalousie était un poison, une arme redoutable à double tranchant. C’était un sentiment que chaque femme vit un jour dans sa vie. Elle, ne devait pas être assez amoureuse pour ne pas être jalouse ou si, on l’avait trompé un nombre incalculable de fois que ses maris suivant le premier et ses copains, n’ont pas reçu autant d’attention et d’amour que le premier. Cependant, elle fut interloquée quand Jin Joo mit à terre cet homme qui servait probablement de « chien » à Miss La Peste mais, au fond d’elle, c’était un feu de joie qui s’était allumé ! Si, elle n’était pas professionnelle devant cette situation de crises, elle l’aurait encouragé « Juliette » à s’occuper de cette garce mais, devant les caméras, elle ne le pouvait pas. Elle la vit partir et, arque un sourcil quand elle la vit bouger des lèvres… Qu’est-ce qu’elle dit à son poulain ? Quoi qu’elle ait pu dire… Cela ne sonnait pas bon. La rage de Baek Ho était palpable et, elle avait peur qu’il en vienne à frapper cette ladite fiancée devant témoins mais, à son grand bonheur il n’en fit rien.. Il la laissa simplement planter là ! Elle pouvait déjà voir dans les gros titres : « Yoon Baek Ho a laissé tomber en plan sa fiancée ». Qu’importe, au moins ils vendraient tous les deux et feraient parler d’eux. Elle pourrait toujours sauver son poulain de cette façon devant leurs patrons mais, pour le moment. Elle s’inclina et s’excusa auprès de tous avec calme et respect pour partir à la suite de ces deux jeunes gens. Viktoria pressa même le pas, elle accordait même à Baek Ho de partir très loin pour aujourd’hui et quelques jours, très loin d’ici. Qu’ils aient du temps pour tous les deux. Pour discuter et que espérait que Jin Joo comprendrait que le monde du Showbizz ne la hait pas complètement. Qu’elle ne cataloguerait pas Baek Ho d’être un être si ingrat bien qu’elle était certaine qu’elle ne le ferait pas mais….

Son cœur… C’est son cœur à elle qui s’arrêta un moment cette fois. Surtout quand elle vit Baek Ho à genoux au sol. Elle se mit à courir ne portant pas d’attention particulière à Jin Joo. Comment le pourrait-elle alors, que la source de ses inquiétudes, celui qu’elle devait soigner comme la prunelle de ses yeux semblait allait si mal et souffrir le martyr ? Se précipitant vers lui, mettant un genou à terre, elle posa une main entre ses omoplates et son autre sur son biceps.

« Baek Ho ! Ça va ? Réponds-moi ! Qu’est-ce que tu as ? »

Elle était restée calme. Très calme, mais elle était vraiment inquiète. Il semblait souffrir de la tête au vu de la position de ses mains. Il allait falloir qu’elle appelle son médecin personnel et, qu’elle demande les numéros des membres de sa famille pour les prévenir si, il était dans l’obligation d’être hospitalisé mais, en attendant.. L’emmener à l’hôpital ne semblait pas le meilleur choix. Ils avaient les médias derrières, et, elle devait agir rapidement. Avant qu’un paparazzi ne surgisse et vienne les prendre en photo. Elle observa Jin Joo et souleva le jeune acteur.

«On l’emmène dans un endroit calme ! J’appellerais un médecin une fois arrivé mais, là dépêchons-nous ! S’il te plait, aide-moi… On prend ta voiture je vais t’y conduire. Ou passe-moi les clés de ta voiture pour que tu restes près de lui sur la banquette arrière. »

Ce n’était plus une demande. Elle lui intimait de lui passer ses clés de voiture pour qu’elle prenne soin de Baek à l’arrière. Elle était paniquée à l’idée de perdre le jeune homme. Et surtout des retombées médiatiques qu’il pourrait y avoir si, elles ne se dépêchaient pas de l’emmener loin d’ici.

@destiny.

Ce message a été posté Mer 17 Déc - 23:08

Tenue – J’ai mal… Je ne veux pas repenser à ce qui s’est passé… J’ai l’impression que ma bouche est en feu suite aux mots que j’ai lâché à son oreille. J’ai l’impression que mes jambes sont lourdes. Si lourdes au point que je suis incapable d’avancer ou de me retourner espérant qu’il soit là derrière-moi mais, pourquoi espérer ce miracle ? Je ne suis pas de ce monde. Ce Monde n’est pas prêt d’accepter qui je suis. Je suis une héritière ! Celle qui doit servir son clan malgré que l’envie soit absente. J’entends des pas et je gèle.. Je me remets droite et, je n’ose pas bouger, je n’ose pas me retourner parce que je me connais, je serais faible dès que je croiserais son regard et, que je serais incapable de partir. « S’il te plait, ne rends pas la chose plus difficile qu’elle ne l’est pour moi Baek ! » Pourquoi est-ce si difficile de laisser à l’arrière ? Je ne sais pas mais, quand j’entends sa voix et puis plus rien, je me retourne vivement et mon monde s’écroule… La panique me prend et la peur me rend muette. J’ai envie de crier mais, c’est la voix de Viktoria qui me coupe et couvre mon faible chuchotement. Je suis là raide et, j’ai l’impression que je vais mourir… Cette sensation est si douloureuse… Je dois rester calme mais, j’ai l’impression de perdre pied parce que je le vois au sol. Je… Il suffit que mon regard s’ancre dans celui de cette femme en qui je pense, je peux avoir « confiance » pour que je me reprenne et me précipite vers eux. Je ne peux pas laisser ces vautours, cette femme me le « prendre ». Je veux le garder près de moi. J’ouvre ma voiture et donne les clés à Viktoria comme elle me l’a demandé. J’entre la première sur la banquette arrière pour que je puisse couvrir de mes bras mon cadet, celui pour qui en cet instant. J’ai peur. Mes mains tremblent mais, je dois prendre sur moi pendant que je cale sa tête contre ma poitrine et passe un bras autour de ses épaules pour le serrer contre moi, contre mon cœur qui trahit mon inquiétude. « S’il te plait Baek Ho tiens bon ». Pourquoi je n’arrive pas à lui dire ? Je dois dire quelque chose, c’est sa tête qui semble le faire souffrir et, je ne regarde que lui. J’essaie de lui faire passer ma chaleur comme lors de cette nuit où nous nous sommes unis.

«Baek Ho… Si tu m’entends, rassure-toi, tout va bien aller ! Alors s’il te plait, tiens encore un peu.».

Ma voix, s’était voulue rassurante et calme. Je n’ai pas à lui transmettre ma peur. Je n’ai qu’une hâte, celle qu’on arrive à l’endroit qui se voulait calme et accueillant, dans ma voiture j’avais ma boite à pharmacie mais, surtout ma mallette où sont entreposées toutes mes aiguilles. Je ne pensais pas que je pourrais l’utiliser pour un étranger à mon monde mais, Baek Ho n’était pas un simple étranger. Il était….. Pourquoi ce mot ne veut pas venir ? Ma main vient chercher automatiquement la sienne espérant qu’il puisse sentir que je suis là. Qu’il n’ait rien à craindre. Je ne suis pas encore partie. Du moins pour le moment. Je ne peux pas lui tourner le dos pas à « lui ». Pas à cet homme que….

J’ai peur… Peur de découvrir ce qu’il y a vraiment ! Alors, je reste silencieuse et ne sors de la voiture que lorsque nous sommes arrivées près d’un Onsen à première vue. Mais, je veux le garder près de moi, je ne sais pas ce qui se passe, je ne compte pas lâcher cette main ni lui tout simplement alors… Voyant la propriétaire de l’endroit suivie d’un membre du personnel, je resserre mon étreinte sur son bras dont un, je l’ai passé autour de mes épaules.

«Je reste avec lui ! Park san, j’ai une mallette dans mon coffre est-ce que vous pouvez me l’apporter dans la chambre ? Je vais en avoir besoin s’il vous plait.»

Mes iris s’étaient ancrées dans celles de mon aînée, j’étais sérieuse. Tant que je ne serais pas rassurée, je resterais avec lui. Pourquoi… Pourquoi est-ce qu’il faut qu’il souffre pour que j’ai une chance de rester à ses côtés ? Juste un peu plus… ? Je m’avance vers une salle où je laisse la dame mettre un futon et j’allonge mon cadet avec l’aide de l’autre homme dessus et le couvre après avoir enlever ses chaussures. Quand c’est fait, main toujours dans la sienne, une main sur son front je me penche vers lui, vers son visage pour poser mon front contre le sien.

«Baek Ho…..»

J’inspire et expire doucement en fermant les yeux. Je dois rester calme et attendre que mon aînée me rapporte ma mallette et, que Baek Ho, revienne à lui tout en essayant de ne pas être submergée par la peur…

Terrorisée de le perdre.

Ce message a été posté Jeu 18 Déc - 16:14

Tenue + veste ➦ Mon Cœur me fait mal, je ne sais pas pourquoi je me sens si bizarre ou peut-être que je le sais, mais que je ne veux pas l’accepter, la douleur de la voir me quitter, me dire « adieu » n’a pas de comparaison possible, je ne peux pas la laisser filer, partir sans rien dire. Je ne le veux pas. Si elle savait seulement le changement qu’elle a apporté dans ma vie, si elle pouvait l’imaginer, je ne suis plus celui que j’étais avant de la rencontrer, elle m’a rendu plus « sociable » plus « humain » je fuyais les gens, me battais sans raison, ne me liez qu’à très peu de personnes, comme Tatsuya, mais... Je ne portais aucune attention à qui que ce soit dans mon entourage, aujourd’hui je mange même avec mes colocataires, je crois que j’ai grandi tout simplement. Et cette lumière qu’elle a apportée dans ma vie, tous ses sentiments que je ne soupçonnais pas, ces instants magiques qu’on a partagé, nos secrets, nos baisers, l’incompréhension qui nous lis, elle a brisé cette barrière que j’avais créée, solide et impénétrable. C’est ce que je croyais. Et là, elle veut me laisser derrière ? Je sais que la situation ne joue pas en ma faveur, que je ne suis pas très clair, pourtant si elle disparaît que suis-je censé faire de tout ce qu’elle m’a laissé ? C’est l'esprit rempli, le cœur battant, ma tête souffrante que j’étais partie à sa poursuite plantant celle qui était fautive de ce qui était en train de se passer sans aucune pitié.

Mais bien que je la vois, tout devient flou, j’ai mal... Je devrais avoir l’habitude, mais la douleur est toujours aussi insoutenable, je ne dois pas m’écrouler, pas maintenant ! C’est ce que je me suis répété plusieurs fois avant de tomber sans pouvoir rien y faire. Personne ne sait que j’ai une maladie liée aux migraines, je n’ai jamais voulu en parler, mais aujourd’hui je me dis que j’aurais peut-être dû. Perdant peu à peu conscience, les crises sont les pires choses auxquelles je dois faire face j’ai un traitement censé les « contrer » ou faire en sorte qu’elles soient moins douloureuses, mais je ne l’ai pas sur moi et toute cette situation n’est pas non plus innocente, je suis tellement fatigué.

J’entends des voix, n’étant pas totalement inconscient, celle de mon manager. Mais je n’ai pas la force de répondre. Très vite je suis conduit jusqu’à une voiture, les yeux fermés, je tente de rester un minimum conscient, bien que ma tête semble sur le point d’exploser. J’ai toujours pensé que ma grand-mère était la personne que j’aimais le plus dans ce monde, elle m’a sauvé et donné une raison de vivre en intégrant l’agence, mais aujourd’hui, quand mes migraines apparaissent sans que je ne puisse rien faire, au point que j’ai l’impression de mourir à petit feu, je la maudis vraiment. Elle est morte de cette maladie, vais-je mourir aussi ainsi ? Je l’ignore. Je peux sentir l’odeur de Jin Joo, si proche... Je sais qu’elle est là, je l’entends, mais rapidement tout devient noir et je me laisse succomber dans l’inconscience, perdant tout contact avec la réalité. Tout ce que j’espère c’est que lorsque j’ouvrirais les yeux, elle soit encore là, je veux lui dire, lui dire que je ne veux pas la voir partir, je me fiche de quel monde elle vient, de quel monde je viens, tout ce que je sais c’est que j’ai besoin d’elle.

Ce message a été posté Jeu 18 Déc - 23:30

Pour être honnête envers-elle même, elle voulait secouer Jin Joo par les épaules pour la réveiller afin qu’elle se bouge. Elle se damnait pour ne pas s’être rendue compte que son cadet dissimulait une migraine énorme et, plus encore quand elle apprendra la vérité. Elle fut heureuse que la chinoise se reprenne et l’aide tout en lui faisant confiance pour la voiture. A peine fut elle entrée dans la voiture tout en portant une oreille à l’arrière, qu’elle distingua via le rétro avant que des journalistes commençaient à montrer le bout de leur nez mais, elle n’attendit pas qu’ils se rendent compte qu’ils s’agissent d’eux dans la voiture de départ et qu’ils aient une photographie compromettante de son cadet. Que les idoles soient malades, étaient le cadet de leurs soucis tant qu’ils pouvaient vendre et que leur article soit sur la première page, les sentiments étaient bafoués. D’où le fait qu’au final, elle appuya fortement sur l’accélérateur. Il fallait qu’elle emmène les « enfants » dans un coin beaucoup plus tranquille. Il y avait un Onsen très traditionnel et accueillant à trois quart d’heure de la plage, c’était le meilleur endroit pour que Baek Ho reprenne espérant, qu’il n’y ait pas besoin de l’emmener à l’hôpital. Cette histoire avec cette fiancée devait être l’une des causes prédominante de cette « crise ». Viktoria mit une trentaine de minutes pour arriver à l’endroit désiré en frôlant le dépassement de la limitation de vitesse. L’endroit était verdoyant mais, elle ne contemple pas les arbustes où l’architecture du lieu, sa priorité étant d’aider Jin Joo à sortir son jeune acteur de la voiture. De là, elle vit la patronne qu’elle connaissait pour lui expliquer rapidement la situation et si, elle avaient une chambre pour la nuit à leur réserver peut-être même deux !

Intérieurement, elle sourit et fut rassurée par les paroles de son acolyte mais, fut surprise par sa quémande. Une mallette dans le coffre ? Tout cela était bien intriguant. Elle ouvrit le coffre pour y découvrir avec stupeur une boite à pharmacie et en même temps, cette grosse « boite » qui était probablement ce que sa cadette lui avait demandé. Refermant le coffre, elle prit son téléphone et fouilla dans son agenda pour téléphoner au médecin traitant de son cadet. En effet, elle avait au moins demandé ça en cas d’urgence et, elle se félicita d’y avoir pensé. Alors, quand elle eut du premier coup le médecin traitant de son « poulain », elle ne perdit pas de temps pour se présenter, l’avertir de la situation de Baek Ho qui apparemment, ne semblait pas surprendre l’autre homme au bout du fil mais, quand il lui demanda qu’il arrivait précipitamment cela eu le don de l’effrayer. Est-ce si grave ? Elle conclue en donnant l’adresse de l’Onsen pour lui dire qu’elle attendait à l’entrée. De là, elle téléphona à l’agence pour avertir ses supérieurs et là…. Ce fut loin d’être une partie de plaisir mais, elle resta ferme et implacable ! La jolie Russe était loin d’être effrayée et leur fit un briefing sur ce qui s’est passé en mettant l’accent que Kasumi avait était trop loin et, que c’était la cause de la crise dans laquelle ils étaient fourrés en ce moment. Apparemment, cela calma quelque peu les tensions et son supérieur demanda comment allait Baek Ho ce, à quoi elle répondit qu’il était dans un endroit calme et, que son médecin ne devrait pas tarder à arriver. Tout était sous contrôle ! Cependant, elle demanda si Baek Ho avait de la famille en cas qu’elle doive les prévenir au vu de la gravité selon le pronostique du médecin…

Elle fut surprise d’apprendre que le seul parent connu et le seul à joindre était le grand-père de ce dernier…… Il n’y avait personne d’autres ? Où étaient ses parents ? Etait-il orphelin ? Un sentiment de compassion apparut en elle…. Viki, possédait encore ses deux parents mais, ils seraient incapables de venir au Japon si, elle avait des soucis…. Remerciant son supérieur, elle rentra dans l’onsen où la patronne vint à sa rencontre pour la guider jusqu’à la chambre. Quand, elle y entra elle fut touchée par la scène qui se déroulait devant elle… Jin Joo inquiète et qui tenait toujours cette main…. Cet enfant….. Pourquoi voir une telle scène l’émeut ? Elle se racla la gorge, enleva ses chaussures et s’agenouilla à son tour en présentant à la chinoise sa requête.

« Il est toujours inconscient ? J’ai appelé son médecin traitant, il ne devrait pas tarder et j’espère que je ne me suis pas trompée de mallette. »

L’envie de découvrir ce qui s’y trouvait à l’intérieur était forte mais, elle se retint. A la place elle préféra lui fait part d’une information capitale concernant Baek Ho après l’avoir observé pendant de longues minutes.

«C’est bien que tu sois là. Je suis certaine qu’il sera heureux de te revoir à son réveil. Surtout qu’apparemment… Nous ne pouvons contacter qu’un seul membre de sa famille : Son grand-père. Je… Je suis certaine qu’il va se relever alors ne te fais pas trop de soucis et.. »

Un regard doux se posa sur elle. Elle voulut lui poser cette question. Cette question qui lui sautait aux yeux parce qu’elle comprenait les signes. Ces signes ne peuvent tromper une personne d’expérience comme elle. Surtout dans ce domaine. Cela faisait tellement longtemps, qu’elle n’avait plus regardé un homme de la sorte… Trop de trahisons… Trop de blessures….

« Rien, puis-je savoir ce qu’il y a l’intérieur ? »

Dit-elle en pointant du doigt ce qu’elle avait sortit du véhicule. Puisque, elle a servi de transporteur, elle était bien en droit de savoir ce qu’elle avait ramené non ?

@destiny.

Ce message a été posté Lun 22 Déc - 19:21

Tenue – J’étais effrayée…. Je prie intérieurement que rien de grave n’arrive. Je veux qu’il me sourit à nouveau comme avant, avant même qu’il ne tienne sa promesse de me faire découvrir son monde. Je veux entendre à nouveau son rire, avant que je ne disparaisse à tout jamais ! Je suis effrayée de ce qui pourrait advenir de moi si, je devais le perdre à cet instant. Je ne compte pas l’abandonner, tant que je sais qu’il n’encourt rien de grave. Je voulais faire une dernière chose pour lui. La dernière chose pour laquelle je serais capable. Je sens des pas approcher, en effet tous mes sens sont en alerte et, je suis effrayée par le fait que cette garce débarque et, essaie de se l’accaparer une nouvelle fois. Il est hors de question que je le lui laisse. Que je le laisse le toucher à nouveau. Dans cet Onsen, je veux croire que je puisse avoir du « pouvoir ». Du pouvoir pour que je puisse prendre soin de lui. Je décolle rapidement mon front au sien mais, je n’ai toujours pas lâché prise sur sa main. Je ne pourrais pas la laisser aller, peut-être parce que je veux croire aux mots de mes aînés, que notre subconscient sent les personnes qui sont autour de nous. Menaces comme Conforts.

A mon grand soulagement, il s’agit de Viktoria et, je réponds à sa question par le signe de négation via ma tête avant de reporter mon regard d’inquiétudes sur « lui ». Il n’y a que lui qui m’importe, le seul pour qui, excepté certains membres de ma famille je puisse m’inquiéter. Bien que je ne me suis jamais réellement inquiétée pour eux puisqu’ils sont « forts ». Très forts, beaucoup plus forts que je ne le saurais jamais sans doute… Toutefois, bien que mes doigts relèvent quelques mèches de cheveux de mon cadet, de cet homme, qui a su traverser ma carapace, j’entends très bien ce que Viktoria me dit et… Mon cœur s’arrête ! Qu’un grand-père ? Il n’a personne d’autre ? Où sont ses parents ? Pourtant, dans mon for intérieur je me doutais que c’était quelque chose de ce genre… Comment un garçon avec un sourire si resplendissant au point de m’aveugler, ne montre qu’une expression froide, n’a jamais offert de cadeaux ? Les pièces du puzzle se mettent ensemble.. Je ne ressens aucune pitié et je me rends à quel point, il a dû souffrir de la solitude autant que moi ! Peut-être est-ce la raison pour laquelle je me sens si proche de lui et en même temps si éloignée… Je repense à ses mots qu’il m’a dit concernant son amour pour son métier d’acteur.

«Alors c’est ça… ? Tu joues des rôles pour t’évader ? Avoir un semblant de ce que tu n’as pas ?»

C’était un chuchotement pendant que je lève sa main pour l’appuyer contre ma joue. Je sais que je n’aurais pas de réponses et, je me sens d’autant plus coupable de ne pas pouvoir tenir ma promesse ! De ne pas être en position de continuer à rester près de lui. J’aimerais tant qu’il arrive à ce qu’il désire… Sensibiliser son auditoire. J’aurais tellement aimé l’accompagner… Je sors de mes pensées.. Pour le reporter sur mon aînée et, je lâche sa main pour récupérer la mallette qu’elle m’a ramené, je fus intriguée par sa question qu’elle ne finit pas mais, semblant reprendre ses mots, pour me poser une question dont là encore une fois, je ne suis pas surprise. Sans un sourire, une expression calme et sérieuse.

«Cette mallette contient mon matériel d’acupuncture ! Cependant, je ne peux rien faire tant que son médecin n’est pas arrivé ! Je ne peux pas commencer à lui planter des aiguilles sans connaître son mal même si, je n’ai qu’à voir par rapport à sa langue son état de fatigue et s’il a été malade.»

En effet, j’étais aussi finalement « médecin ». C’était un art comme un autre qui avait su faire ses preuves avec le temps. Je repris sa main dans les miennes jusqu’à ce que le médecin arrive et, je souhaitais intérieurement, qu’il se dépêche. Je suis restée silencieuse jusqu’à ce qu’il arrive et, quand ce fut fait, je demandai à rester dans la même salle promettant de le laisser ausculter Baek Ho sans déranger. Je ne sais pas ce qui s’est passé, ce qu’il disait mais, je sais que moi, je lui fis part de mes compétences pour l’acupuncture et, je n’hésite pas à lui poser des questions.. Inquiète, car je sens qu’il y a quelque chose d’ « anormal ». J’insiste en le regardant franchement dans les yeux. Qu’il me dise tout ! Je me fichais bien de ce qu’il pouvait dire ou faire… Je resterais sur mes positions. Pendant qu’il sortit de son sac certains médicaments et, une seringue, je fronce les sourcils, il me parle et je crois que mon monde « s’écroule », tandis mes entrailles se serrent….

**

Le médecin est partit après m’avoir observé planter mes aiguilles lui, aussi intéressé par cette médecine particulière. Avec délicatesse et minutie, j’ai planté des aiguilles neuves, sur la base de son cou, de son front, de grandes aiguilles mais, aussi sur le reste de son visage et surtout au niveau de ses tempes et près de ses oreilles, avant et derrière pour contrer et apaiser les migraines. Avec le produit qu’il lui a administré et mes soins, je suppose que la douleur doit avoir disparue du moins, je l’espère. L’endroit est aussi propice au calme dont il a besoin. Cela fait une demi-heure que je lui ai plantée les aiguilles. Je fais très attention au temps mais, je n’arrête pas de repenser aux paroles de son médecin… Et, quand j’y pense, je tremble… Je ne compte pas le laisser mourir… Il n’en a pas le droit. Je ferais tout pour quelqu’un d’autre prenne soin de lui à ma place… Cependant, je veux l’entendre de sa bouche… Qu’il me rassure que ce n’est rien ou plutôt qu’il se confie à moi… Pourquoi je ne peux pas rester près de lui ? Pourquoi ? Je ne veux pas… Je vais étouffer… Le regarder dormir m’apaise et me tiraille… La vie est si cruelle pourquoi la seule personne à qui je m’attache souffre d’un tel mal ? Je.. Je crois vraiment que mon cœur va exploser… J’ai besoin de prendre l’air pour réfléchir je….

Ce message a été posté Mar 23 Déc - 21:30

Tenue + veste ➦ Il faisait noir, je marchais dans un couloir sombre et vide, personne autour de moi, personne pour me sortir de là. Je me souviens de ce soir-là où j’ai atterri à l’hôpital pour accompagner ma grand-mère qui c’était écroulé, elle me disait toujours qu’elle ne m’abandonnerait pas, qu’elle s’occuperait de moi plus que ma mère ne l’avait jamais fait et que je ne manquerai de rien, pourtant elle m’a quitté. Cette nuit sombre où le froid a glacé mon sang où mes dernières larmes ont coulé sur mes joues, où mes sanglots pouvaient atteindre qui voulait entendre ma détresse, je me suis retrouvé seul.

Toutes les portes se sont fermées, mon cœur s'est barricadé, à quoi bon s’attacher aux gens quand ils choisissent de vous laisser tomber, je ne veux plus me retrouver seul après avoir cru en des mots prononcés sans convictions, je déteste marcher dans ce couloir obscur où personne ne me tend la main pour m’aider à en sortir. J’ai mal, la réalité parfois est bien trop douloureuse, devrais-je rester vivre dans mon subconscient ? Ne plus me réveiller ? Je suis fatigué... Le désespoir me gagne, je suis sur le point de succomber à mes craintes les plus enfouis, quand une lumière, un léger rayon traverse les ténèbres. Tendant ma main vers lui, il s’élargit et j’entends une voix, mes paupières pourtant fermées, je ne suis pas conscient, malgré tout je sens sa présence. L’obscurité se dissipe peu à peu et je reprends courage. Les portes s’ouvrent et mes cils tremblent, ouvrant lentement mes yeux, je l’aperçois à mes côtés et je souris lentement, je voulais la voir quand je reprendrais conscience et elle était là. Ma main attrapant doucement la sienne, j’effectue une légère pression dessus, l’observant en fermant de temps à autre mes paupières pour me « réveiller ».

« Où on est ? » Demandais-simplement en voyant que je ne connaissais pas l’endroit, je me doute que ce n’est pas l’hôpital, mais j’ai perdu connaissance avant la fin du trajet, ça ressemble à une sorte de chambre en bois où je ne sais quoi... Je tente de me relever, mon mal de crâne semble être passé, ma main libre sur ma tête, je la secoue lentement pour être sûr que tout est en « place » enfin pour me remettre surtout les idées en ordre. Puis posant mon regard sur Jin Joo je garde mon sourire chaleureux et lui dis.

« J’avais peur que tu sois partie quand je me réveillerai, je suis soulagé. » J’étais honnête, je ne voulais pas que tout s’arrête ainsi, sur des quiproquos, des erreurs, une jalousie maladive de ma « fiancée » d’ailleurs je ne suis pas liée à cette folle de quelconque manière que ce soit... Je garde sa main au creux de la mienne, et malgré la fatigue encore présente j’arrive à attirer la jeune fille contre moi, je me fiche de savoir ce qu’elle pense de moi ou si j’ai le droit d’agir ainsi, mais je voulais juste la serrer dans mes bras, j’en avais besoin. Dans cette obscurité elle est la seule à m’avoir trouvé. Ma main dans ses cheveux, je glisse à son oreille.

« Désolé. Je suis vraiment désolé, je n’avais pas prévu tout ça. Pardonne-moi. » Je ne sais pas pourquoi je dis tout cela, mais j’en ressens le besoin. Je ne veux pas la quitter, pas la lâcher, mais je me recule légèrement pour voir son visage et finalement demander.

« J’ai dû vous faire peur en m’écroulant comme ça. Désolé, je ne l’avais pas prévu non plus. » J’en riais, même si cela n’avait rien de drôle, mais je ne voulais pas qu’on s’apitoie sur mon sort, tout ce qui est « dramatique » je préfère le tourner de manière comique. Même si je n’imagine pas la peur que j’ai pu leur infliger. En fait j’ai toujours pensé que peu importe ce qu’il m’arrivait, tout le monde s’en ficherait, donc ça ne me vient même pas à l’idée qu’on puisse s’inquiéter sincèrement pour moi, je n’y suis pas habitué.

Ce message a été posté Jeu 25 Déc - 21:37

Tenue – J’entends mon téléphone sonnait, je ne réponds pas car, je connais ou du moins, je soupçonne l’identité de l’émetteur de cet appel. Je préfère commencer à retirer tranquillement ces aiguilles de son visage avec précaution. Je dois calmer mon cœur ! Il le faut ! Sinon, je crois que je vais devenir réellement folle ! Je ne veux pas craquer devant lui, s’il se réveille je veux essayer de lui sourire, d’apaiser son mal mais, d’une certaine façon, je veux qu’il me parle. Qu’il se confie une dernière fois devant moi ou du moins, pas avant un long moment. Je ne suis pas idiote… Je pense que j’aurais beau faire tous les efforts du monde, connaissant le mal qui le ronge, je suis effrayée de le laisser loin de moi. Je suis paniquée à l’idée qu’il puisse s’effondrer alors que je ne suis qu’à quelques mètres de lui…. Je sais que je peux soigner ce mal et puis, avec l’aide de Viktoria par rapport à son métier d’acteur ou bien faire attention à son alimentation, cela devrait le faire. Je sais que ce n’est pas un mal totalement incurable mais, malheureusement, je ne pourrais pas commencer de prendre soin de lui pas, tant que je n’aurais pas trouvé le moyen de « m’évader de mon propre monde ». Je jette les aiguilles plantées car, je ne les utiliserais plus et attends un quelconque signe de sa part. Sur le point de reprendre sa main dans les deux miennes, j’entends sa voix, je vois ses paupières papillonnaient et, mon sang monte rapidement en flèche dans mes tempes au point d’en avoir le vertige causé aussi par les battements de mon cœur !

Je me penche un peu vers lui mais, est-ce que j’en ai le droit ? Alors que mon cœur me pousse qu’à une chose mais, j’en suis effrayée… Figée, j’ai tellement peur de le casser, de rêver au fait qu’il vienne de reprendre conscience… Que tout ne tourne que dans mon esprit épuisé et pleins de doutes. Pourtant, quand sa main vint prendre la mienne, que j’aperçois son sourire chaleureux, que son visage est à ma hauteur, je fais abstraction de ce qu’il me dit en réalité, car tout ce qui tourne dans mon esprit n’est que le souhait de mes désirs cachés qui deviennent difficiles à maintenir au fond de moi surtout, quand il m’enlace comme il le fait. Mes yeux s’écarquillent sous le coup de la surprise mais, mon cœur est toujours lourd à cause de l’inquiétude que je lui porte ! Je ne veux pas qu’il s’écroule devant moi comme ça… Je désire tant être en mesure de rester à ses côtés mais, telle que je suis aujourd’hui, je n’en ai pas l’autorisation. Je veux rester dans ses bras et mon cœur, se resserre à ses mots emplis de regrets. Je sais qu’il est sincère.. Qu’il n’a jamais souhaité tout ça. A part si je suis bien trop attachée à lui pour y déceler la part du mensonge. Je le laisse nous écarter et encore ce sourire, ce rire ses excuses.. Je le regarde intensément alors que mes lèvres elles, s’étaient ouvertes de « choc » à cause de son attitude… Qu’il arrête de vouloir essayer d’être fort.. Pas devant moi… Pas quand moi je souffre, que j’ai eu peur comme je n’ai jamais ressenti pour quelqu’un… Je me mords le coin de ma lèvre inférieure avant de faire parler mes impulsions et, celles-ci se présentent en coinçant chaque côté de ce visage avec mes mains pendant que je pose mes lèvres sur les siennes. Je remercie la pénombre de camoufler toutes les différentes émotions que je ressens. Ces lèvres si douces, m’électrisent et me rassurent… Il est bien réveillé…

[u]Boum Boum[/b]

Mon cœur bat la chamade, je me sens faible, je n’ai pas envie de parler pas maintenant. Tant que j’ai eu peur pour lui, peur de ne plus être en mesure de pouvoir le voir, de l’embrasser… Tout mon être veut l’embrasser, souhaite être tenu dans ses bras. Un moment que nous sommes là silencieux, je m’écarte un peu mais, je continue de déposer de nombreux baisés lents et doux en m’attardant à chaque fois sur ces lèvres et appuyant toujours un peu plus les miennes. Etant la « dernière » fois que l’on se voit, je ne veux pas imposer de barrières entre-nous et n’écouter que mes envies. Mon regard, s’ancre dans le sien alors que mes prunelles, elles tremblent… Je lui murmure :

«Pabo ! Arrête… Ton médecin est venu…. Tu ris… Alors qu’il n’y a rien de marrant mais plus que ça…. J’ai cru mourir… J’ai cru que mon cœur allait s’arrêter de battre quand tu t’es effondré.. Comment vas-tu t’excuser pour ça ? Mon cœur, il n’a jamais aussi battu douloureusement… »

J’étais sérieuse… Je voulais qu’il se rende compte de la peur qu’il venait de m’offrir… J’ai cru que mon monde s’effondrait. Que je ne pourrais jamais me relever. Je finis par entourer mes bras autour de son cou et à le serrer fortement contre moi. Je me sentais mal… Je voulais qu’il comprenne et, je commençais à lui en vouloir de me faire ressentir tout cela et en même temps, je l’en remerciais parce que, cela m’a ouvert les yeux… Que même – moi, je peux ressentir des émotions, des envies…

«J’ai tant espéré que tu te réveilles… Tu n’es qu’un idiot Baek Ho ! Je devrais te punir sérieusement pour m’avoir fait paniquée à ce point !»

Mon visage s’était niché dans ses mèches de cheveux rebelles avant de redescendre pendant que mon cœur, battait encore par la peur mais, aussi par mon geste. Je l’ai embrassé et, mes lèvres réclament encore les siennes… Mes mains caressant doucement l’arrière de sa tête.

Ce message a été posté Ven 26 Déc - 14:10

Tenue + veste ➦ Je ne voulais pas qu’elles me voient m’écrouler, qu’elles découvrent ma maladie, qu’elles me prennent en pitié. Je ne voulais pas les inquiéter non plus, je ne sais pas ce que c’est vraiment de faire « peur » aux autres de cette façon-là, toute ma vie j’ai vécu seul, mes choix, mes « peurs », mes craintes, mes souffrances, mes crises, mes visites à l’hôpital... J’ai toujours été seul et je ne m’en plains pas vu que c’est tout ce que j’ai connu. Mon grand-père ignore que j’ai la même maladie que sa femme décédée, j’ai demandé au médecin qui me suit de garder le secret même alors que j’étais mineur, car je suis le seul tuteur dont j’ai besoin, l’agence est mon « assurance », ma famille ou plutôt mon grand-père n’a pas besoin de s’en faire pour moi, de toute façon c’est déjà le cas. Il tient à moi, mais nous n’avons pas réussi à créer de « vrai » lien assez fort pour que je puisse m’appuyer sur lui quand ça va mal. Je suis fatigué de vivre dans cette obscurité qui m’entoure et m’enveloppe comme si j’étais destiné à vivre dans l’ombre, j’ai besoin de respirer, de voir la lumière et c’est quand elle se montre enfin que je finis par sortir de mon inconscience et ouvrir les yeux pour l’apercevoir. J’avais agi sans vraiment réfléchir, je voulais m’excuser, la prendre dans mes bras, la serrer contre moi. Je voulais m’imprégner de sa chaleur. Je ris de mon état, c’est la seule défense que je connaisse quand je montre mes faiblesses et pour empêcher mon entourage de s’inquiéter et j’avoue que sa réaction me laisse sur le cul, enfin... Je ne m’y attendais pas et ses lèvres posées sur les miennes, mon cœur frappe violemment contre ma poitrine, je profite de cet échange en la serrant délicatement contre moi, je me fiche des apparences ou autres, je ne sais pas vraiment comment décrire notre relation ou en tout cas je n’en ai pas encore conscience, de ses sentiments pourtant évidents, aimer embrasser quelqu’un, la désirer, vouloir passer du temps avec, la regarder, souhaiter être à ses côtés, un seul sentiment réuni le tout, mais même si mon cœur en a conscience, mon esprit lui fuit la réalité, ne sachant pas ce que c’est que d’être amoureux, comment pourrais-je faire le rapprochement. Tout ce que je sais, c’est qu’à ce jour elle est la seule que je veux garder dans mes bras.

Le silence remplit la pièce, mais il n’est ni lourd ou pesant, juste rassurant et reposant. Je profite de ses baisers, de sa présence, il n’y a personne pour nous séparer actuellement, pas de fiancée, pas de caméra, pas de fans. Je peux être avec elle sans avoir à m’inquiéter de retomber médiatique ou ce genre de choses qui me pèse de plus en plus. Nos regards se croisent et j’aborde un sourire discret pour l’écoute me murmurer des phrases qui me touche ? Je ne sais pas trop, mais je me sens bien et mal à la fois, elle était inquiète pour moi et je m’en veux de l’avoir effrayé, mais... d’un côté je veux la remercier. J’ai des frissons qui parcourt mon corps, la serrant fortement quand elle me prend dans ses bras. Fermant mes paupières je finis par répondre au creux de son oreille.

« Désolé. Je ne voulais pas t’inquiéter, en fait je ne pensais pas que tu pourrais être autant inquiète, personne ne... l’a jamais été. Merci. » Mon ton était calme, mais j’étais vraiment reconnaissant envers elle d’être là. Je passa ma main dans ses cheveux pour caresser sa tête et me reculant pour pouvoir la regarder dans les yeux, je repris.

« Mon médecin vous a tout dit, à Viktoria aussi ? Tss... il ne connaît pas le secret médical celui-là ! » Râlais-je, mais au fond je ne lui en voulais pas, c’est juste que je ne voulais pas que ça se sache. « Mais ne t’inquiète pas, je ne vais pas me laisser mourir facilement ! » Je ris un peu plus, mais c’est par réflexe, finalement je la ramenai contre moi en terminant. « Je suis vraiment désolé. » Je pouffe légèrement. « Je m’excuse beaucoup aujourd’hui, c’est une première ... » Après quelques minutes à la serrer ainsi, je viens poser ma main sur sa joue, la fixant alors que nos visages sont proches, très proche. Et je dis : « Hum, je suis un idiot. » simplement avant de venir capturer ses lèvres, un baiser innocent, qui au bout de quelques minutes l’est beaucoup moins. Dès que nos lèvres se séparent c’est pour se retrouver aussitôt, je ne sais pas ce qui m’attend dans les minutes ou les heures à venir, mais... je veux simplement profiter et faire ce que j’ai envie pendant que je le peux. Me laissant tomber lentement en arrière pour m’allonger, je l’emmène avec moi, continuant nos baisers. Quand le souffle devient manquant, je souris et sans dire un mot, entoure mes bras autour d’elle, je ne veux plus la lâcher. Je suis encore fatigué, mais je n’ai pas envie de mettre fin à ce moment qu’on partage, par envie de la lâcher, pas envie de la laisser s’éloigner.

Malheureusement la réalité est parfois cruelle.

Ce message a été posté Sam 27 Déc - 20:21

Tenue – Sentir ses bras autour de mon corps me rassurent, comme le fait qu’il ne me repousse pas je crois, que je ne l’aurais pas supporté. Je veux me souvenir de chaques sensations qu’il me procure sans en connaitre la véritable raison. Est-ce que c’est ce qu’on appelle de l’amour que je ressens pour lui et quand bien même cela l’est…. Je me dois de garder le silence. Je ne peux malheureusement rien faire…. Rien dire parce que je ne pourrais plus partir et il le faut pour lui comme pour moi ! Ce monde est cruel… Il arrache les personnes auxquelles nous tenons le plus et pourtant, je suis si heureuse de l’avoir rencontré, d’avoir pu partager ces moments à ses côtés et, je le serre d’autant plus fort. Je ne veux pas qu’il sombre… Qu’il n’ouvre plus jamais les yeux. J’aimerais tant le protéger de tout, de tout ce stress qui lui procure tant de « mal » mais, c’est le chemin qu’il a décidé de prendre et, je le supporterais même quand je serais loin. J’entends ses excuses et, j’esquisse un léger sourire. Je pense que tous les deux, ne sommes pas encore prêts pour être ensemble… Cette perspective de l’être sans en comprendre la réelle signification me procure un sentiment qui me donne des ailes. Qui me fait rêver mais, tout cela c’est dans mon cœur… Ma raison me dit, m’intime de m’éloigner de lui. Je ne pense pas être à la hauteur de ce sentiment que je redoute, que je ressens du plus profond de moi. Je le laisse m’écarter de lui et, j’acquiesce à sa question.

Il faut dire que Viktoria est une femme qui peut être convaincante tout comme je peux l’être. Je ne comptais pas le laisser repartir sans rien savoir du mal qui le ronge. J’avais ce besoin de savoir ce qui lui était arrivé si soudainement mais, aussi pour savoir où je devais placer mes aiguilles. Ce qui trompe mon inquiétude est probablement mon regard… Il me fait la promesse de ne pas se laisser abattre.. De ne pas mourir… Je veux le croire… Je veux croire que tout ira bien mais, j’ai fait face à la mort tellement de fois que je ne suis plus certaine de pouvoir croire en ces belles paroles mais, je veux essayer. Une dernière fois… Même si, celle-ci risque de m’être fatale… Je trouverais une solution, je demanderais de l’aide à Yunnie mais, je ne compte pas le laisser dépérir ! Il avait tant de choses à apporter à réaliser, contrairement à moi. Comme je suis aujourd’hui, je ne le mérite pas. Je ne trouve pas ça drôle et je ne le comprends pas… Comment peut-il rire d’une chose aussi grave ? Ou peut-être que c’est lui qui a la meilleure solution ? Je sens mon cœur battre la chamade, à chacune de ses paroles, au fait qu’il me tienne à nouveau dans ses bras. Je souris doucement pour le traiter « d’idiot » dans un souffle.

Cependant, dans l’histoire, il n’était pas un seul idiot.. Je le sais et le dis sans crainte, quand nos regards sont de nouveau ancrés l’un dans l’autre… Que nos respirations se mélangent.. C’est lui cette fois qui vint cette fois, me quémander un baisé. Innocent avant que je ne lui accorde l’accès et que mes mains viennent à se poser sur son cou. Nos lèvres, nos langues deviennent plus voraces mais, je ne m’inquiètes de rien… Nous sommes seulement que nous deux, et dans l’action, je le laisse m’allonger à sa suite sur lui. Le manque d’oxygène ne me dérange pas. Mes mains ne veulent en aucun cas, lâcher ce visage que j’aime tant. Ce visage pour lequel je ferais n’importe quoi. Nos corps sont collés l’un contre l’autre et me bercent. Je ne veux pas le quitter alors, je l’embrasse avec la passion qu’il m’inspire en me tenant ainsi dans ses bras. On se sépare et, je sens mes lèvres s’étiraient à l’image de ce visage où je n’hésite pas, à déposer un nouveau baisé appuyé sur son front que je remplace rapidement par le mien. Je caresse doucement sa joue avec toute la tendresse dont je peux faire preuve et qui m’hébète car, je ne me croyais pas être capable de donner autant de douceur… Je crois que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre sur moi-même.

«Tu es en effet un bel idiot… Mais, j’en suis une aussi je crois… Je ne te laisserais pas mourir… Tu m’entends… Je ferais tout pour te guérir même si cela prend du temps… Ou alors, je demanderais à une personne qui pourra mieux que moi t’aider sans doute… »

J’étais sérieuse…. Je refusais de le perdre… J’étais encore inquiète et hésitante car, lui faire cette promesse alors que je vais devoir le quitter mais, tant que je serais un membre permanent de la Triade, que je n’aurais pas affronté mon frère et mon père, sa vie sera toujours menacée. Je ne connais pas le temps que cela me prendra. Peut-être très longtemps avant que je ne trouve ma voie et peut-être que je souffrirais de cette décision parce que je n’aurais pas le retour attendu mais, je veux essayer.. Parce que mon cœur lui, sait ce que j’éprouve pour lui, ce n’est que moi, ma conscience qui rejette cet état de fait parce que je suis effrayée. Que je ne connais pas ce monde mais, si je vis toujours dans la peur, ce n’est pas vivre même si, la mort en elle-même, ne m’effraie pas. Je l’embrasse doucement et essaie de faire un peu d’humour pour les derniers moments que je m’accorde à ses côtés.

«Tu sais que je pourrais profiter de toi ? Tu m’as l’air si appétissant~ »

Evidemment c’était de l’humour et, il n’était pas en état mais, le plus important était qu’il se porte bien. Et pour ça, le repos était préconisé. Je deviens taquine, mais, je veux qu’il garde une bonne image de moi. Qu’il ne m’oublie pas et ne m’en veuille pas pour ce que je m’apprêtais à faire… Dessinant son visage de mes mains je finis par lui dire :

«Dis Baek Ho, si je te disais que j’ai envie de toi tu me croirais ? Que je me sens si bien dans tes bras que je n’ai pas envie de les quitter, que tes lèvres sont devenues une addiction pour moi… Tu me crois quand je te dis ça ?»

Mon regard s’était assombrit et en même temps, il reflétait toute la tendresse et peut-être portait même le voile de mes véritables sentiments… Je voulais qu’il sache même si, au moment où je lui parle, je suis incapable de lui dire ce que je ressentais vraiment, je voulais qu’il soit conscient que je ne le considérais pas comme un simple ami. Qu’il se rende compte combien il m’était important bien que mes mots puissent paraitre maladroits.

Ce message a été posté Lun 29 Déc - 11:11

Tenue + veste ➦ Je peux imaginer que mon médecin a dû se retrouver à faire face à deux personnes très convaincantes, je connaissais encore peu Viktoria, mais j’avais eu affaire à son comportement plus d’une fois et la voir renoncer me semblait tellement impossible, puis voyant l’inquiétude de JinJoo à mon égard je dois avouer que j’étais surpris, malgré notre relation, du moins ces sentiments incompréhensibles ou qu’on s’entête à ne pas voir, je ne pensais pas que je pouvais lui faire « peur » à ce point, je me sentais mal de l’avoir mis dans une telle situation et d’un côté j’aurais vraiment préféré qu’elles ne soient pas au courant; ma maladie n’est pas courante, beaucoup voient ça comme de simple migraines, mais quand on sait que les répercussions finales peuvent entrainer la mort dans un cas sur deux, cela devient vite critique. Et je n’ai pas envie qu’à chacune de mes crises je provoque une frayeur chez elle, ça me blessera autant qu’elle et je continuerai de me sentir mal de lui imposer mon état de santé que je ne peux malheureusement pas contrôler.

Pour l’instant je veux simplement profiter de cette ambiance, de ses baisers qu’elle me donne, de sa chaleur contre mon cœur, j’ignore si elle agit ainsi parce qu’elle a eu peur en me voyant m’écrouler, mais je n’ai pas envie de la questionner, je suis bien simplement en la tenant dans mes bras, sans aucune gêne, ni personne pour nous interrompre. Ce fut à mon tour de venir réclamer ses lèvres et plus encore, je n’étais pas du tout du genre entreprenant avant, tout cela ne m’intéressait pas, je n’avais pas envie de me « mélanger » aux autres, pourtant... C’était tout l’inverse avec elle, quand elle n’était pas là, elle me manquait, quand je ne pouvais pas la toucher, l’embrasser j’étais agacé, je ne comprends pas vraiment pourquoi il a fallu que cela devienne ainsi avec elle, qu’on se rapproche à ce point et devienne si accroc l’un a l’autre. Je ne peux taire ce désir qui se transmet dans ce baiser langoureux et avide. Mais je suis encore trop faible, si ce n’avait pas été le cas je crois que je me serais laissé succombé une fois encore et j’aurais tant voulu la posséder, mais... La serrant contre moi allonger sur le dos entre baisser et regard, douceur et tendresse, je me laisse simplement bercer par l’attention qu’elle m’offre, j’aimerais que cela ne cesse jamais, qu’elle reste à mes côtés et peu à peu je commence à comprendre... peu à peu mon monde s’ouvrent et la lumière s’allume sur mes sentiments, mais je ne suis pas prêt, pas encore pour les assumer.

« Si tu es là, je pense que je n’aurais aucune envie de mourir. » J’avais dit ses mots le plus honnêtement du monde sans prévoir ce que la suite des évènements me réservait. Mais avec son soutien, sa présence, il était certain que je combattrais cette maladie jusqu’à la fin, peu importe où elle me mène. Je ris légèrement a sa remarque, elle était bien plus directe tout a coup et je dois bien avouer que cela me déstabilisé un peu, mais je gardais ma main dans son dos l’empêchant de s’éloigner de moi, avant de la regarder en posant mon bras libre derrière ma tête. Je ne répondis rien, mon regard, mon sourire, tout parlé pour moi. Puis je voulais profiter de ses mains sur mon visage, jamais avant elle personne n’avait réussi à réduire autant la distance, c’était la seule que je laissais entrer dans mon « monde » dans mon « espace », la seule que je voulais garder à mes côtés sans jamais devoir la quitter, elle était devenu en si peu de temps mon repère et ma lumière. Mais j’allais vite me rendre compte que l’obscurité nous rattrape à chaque fois.

« Je te crois, c’est exactement ce que je ressens après tout. » Parfois de simple phrase comme celle là pouvait tout résumer, même les non-dits dont on n'a pas totalement conscience ou qu’on fuit pour se « protéger ».

« Si je n’étais pas aussi épuisé, crois-moi que je ne me retiendrai pas. » Je souris, mais j’étais sincère. Je ramenai mes lèvres sur les siennes, un baiser beaucoup plus doux, mais qui trahissaient mes envies les plus profondes, j’aimais ses lèvres... j’aimais ses cheveux que ma main caressait, j’aimais son regard dans lequel je me perdais... J’aimais la serrer dans mes bras. Déposant un dernier baiser après avoir caressé son visage, je souris chaleureusement et reposa ma tête contre l'oreiller, pour lui dire.

« Je vais me reposer encore un peu, reste avec moi. » Si j’avais su qu’à mon réveil tout serait différent et que je ressentirais le plus gros vide auquel j’allais devoir faire face, je ne me serais pas endormi aussi sereinement dans ses bras, non... je l’aurais retenue en lui disant combien elle est importante pour moi et combien j’ai besoin d’elle, mais ça. Je ne le savais pas encore. Cependant, avant de faire face au cauchemar et a sa disparition j’avais tout de même murmurer.

« Merci. » Oui, je voulais la remercier pour tellement de chose, de s’inquiéter pour moi, d’être là, de m’offrir ce que personne ne m’a jamais offert et de me permettre de me sentir vivant quand elle est à mes côtés. Elle avait donner un souffle nouveau a mon existence, avant qu’il ne me soit arraché tout aussi rapidement.

Ce message a été posté Mar 30 Déc - 14:29

Tenue – Ce « mot » ne veut pas sortir parce que je n’arrive pas à visualiser ou du moins rien que de mettre ce « mot » sur ce « point », de le dire à voix haute car, je pense que ce n’est pas le moment. Que j’ai peur que cela change la relation entre-nous, peut-être parce que je fuis la réalité et que cela nous arrange bien tous les deux en fait. Je l’embrasse, mes lèvres réclament les siennes, c’est un cercle infernal. J’aimerais que ce baisé dure pour l’éternité. Etre dans ses bras, être embrassé par lui, est probablement le plus beau cadeau qu’il puisse m’offrir. Je veux le sentir encore en moi, être possédée par lui, sentir ses mains sur mon corps, lui donner encore plus de plaisir, l’enchantait à ma façon mais, ce ne serait pas pour aujourd’hui. Est-ce qu’il pourra m’attendre ? Je ne sais pas quand je reviendrais, toutefois si, je veux rester à ses côtés, je vais devoir prendre mon mal en patience et devenir plus forte. Du ménage dans ma vie doit être fait. Je caresse ses pommettes, pendant cet échange. Mes sentiments ne sont pas « clairs » et à la fois le sont mais, il n’est pas en état et peut-être est-ce mieux ainsi car, je sais que je serais incapable de le quitter. Pas quand je serais tenue à nouveau dans ses bras. Si je prends des initiatives bien qu’il m’ait rassuré qu’il ne comptait pas mourir parce que j’étais là, me fit mal. Je ne voulais pas qu’il meurt ou m’en veuille pour ce que je comptais faire et qu’un jour, quand je reviendrais il comprendrait pourquoi je l’ai fait. Je pourrais essayer de lui expliquer mais, tout ce que je peux faire… C’est lui faire part des envies qu’il me procure…

Sans jamais aller plus loin dans mes paroles. J’essaie de sourire parce qu’il me donne envie de le faire et, que je veux qu’il garde dans ses mémoires, mon sourire, le goût de mes lèvres sur son visage et ses lèvres. Me laissant aller contre ce corps. Je lui offre un sourire doux et peut-être « amoureux » et lâche un petit rire à sa réponse.

«Je suis certaine que oui… Mais, tu dois te reposer pour reprendre des forces et, garder ta promesse… Tu ne te laisseras pas abattre n’est-ce pas ? Jure-le moi..»

Illusion à sa maladie. Je voulais qu’il continue de la combattre. Je veux qu’il soit encore « là » à mon retour. Je le laisse cette fois prendre des initiatives pendant que mes doigts ne se lassent pas de caresser son visage, son cou, inhaler son odeur qui était la plus douce et agréable fragrance que je n’ai jamais senti. Je voulais en imprégner mes vêtements pour avoir la sensation qu’elle resterait attachée à mes vêtements et, que je pourrais la sentir encore et encore même quand, je ne serais pas là. Qu’il sera loin de moi. Mon cœur me fait mal et je suis heureuse de savoir par ses baisés, par ses sourires, ses paroles que je compte pour lui… Pourtant, cela rend d’autant plus difficile pour moi ma résolution de le quitter. Je déteste mon monde, son monde… Pourquoi n’avons – nous pas pu naitre dans le même « monde » ? Dans une autre vie, j’aimerais qu’on soit nés dans le même pour n’être plus obligés de nous séparer que nous, ne soyons plus entourés par les ténèbres. J’ai besoin de sa lumière pour me guider dans ce combat. Dans ce combat où je ne sais pas si je reviendrais en vie mais, j’essaierais.

Je pose ma main sur la sienne qui caresse mon visage, et sa demande me fait l’effet d’un poignard dans le cœur. Pourtant je n’en laisse rien paraitre, je soulève quelques mèches de ses cheveux qui m’empêchent de voir son visage dans son ensemble.

«Est-ce que cela veut dire que tu ne peux plus te passer de ma présence ?»

J’essaie d’être taquine pour ne pas lui faire une promesse dont je serais incapable de tenir. Je dépose mes lèvres sur les siennes, doux comme la chute d’une plume. Je ne veux pas qu’il me réponde, j’ai mal… Et c’est aussi une fuite, car, je ne peux lui répondre. J’ai vraiment mal et je haïs cette vie… Cette vie qui m’oblige à m’éloigner de la seule personne qui a su donner une raison valable à mon existence. Et quand il me remercie, je resserre un peu plus mes doigts dans les siens pendant que je le vois s’endormir mais, avant qu’il ne tombe dans l’inconscience :

«Merci à toi.»

Je l’observe et mon expression change pendant qu’une larme glisse et qu’elle vienne salir ce magnifique visage. Mon cœur me crie de rester… Il est déchiré et je tremble… Je tremble parce que c’est la dernière fois… Il me haïra peut-être… Tout ce que j’espère c’est qu’il me pardonnera un jour. Il y a tant de belles fleurs autour de lui… Moi, je suis remplaçable et, ma vie n’est qu’éphémère. Mes iris sont embués de larmes sans que je ne puisse rien y faire… Elles roulent seules.. Tout doucement je m’écarte de ses bras et, l’observe encore un moment avant de prendre ma mallette et de sortir de la salle tranquillement. Chaque pas est hésitant, mon cœur est un peu plus lourd à chaque seconde mais, je ne peux revenir sur mon choix. Je fais glisser la porte coulissante et, silencieusement je compte m’en aller telle une voleuse mais, c’était sans compter…

Ce message a été posté Jeu 1 Jan - 14:24

Viktoria en avait assez de ses journalistes qui n’arrêtaient pas de l’appeler sur son numéro personnel et, ne parlons pas de sa conversation avec ses supérieurs. Ils en étaient là parce que ces « abrutis » ont choisi une solution déplaisante pour leur partit à tous les deux. (Baek Ho et elle). Elle leur a donné des nouvelles de son protégé en exprimant bien ses pensées sans être virulente. Elle usa de tact tout en les forçant à se sentir coupables pour le mal qu’ils ont fait. La santé de son poulain passait avant tout. L’autre garce, qu’elle pleure, la rendait heureuse mais, cette pensée, elle la garda dissimulée. Ils n’ont pas besoin d’être au courant. Jouer celle qui comprenait la position difficile de la jeune fille, à travers un interphone était facile. Au moins sa place était assurée alors qu’elle ne pensait pas un mot. Ses pensées étaient tournées vers Baek Ho et Jin Joo. Le secret professionnel hein … Ce qu’il avait la força à se rendre à l’évidence, ce garnement avait besoin d’être surveillé. Elle ne le chaperonnerait point, elle ne connaissait pas la sensation d’être mère… Pas encore du moins et, ce n’était pas dans ses prévisions de l’être si tôt.

Une fois le portable éteint, elle soupira et, c’est ce moment que la patronne choisit d’apparaitre devant elle avec une tasse de thé qu’elle accepta avec joie. Elle la remercia pour son aide et pour sa gentillesse mais, au vu de l’état de son jeune acteur, il était préférable qu’il reste éloigné de toute l’agitation du moment. Pour l’aider à récupérer, il était plus judicieux qu’il reste au calme. Du repos, il en a grandement besoin, qu’importe le retard sur le drama parfois, il était préférable de prendre du recul avec le travail pour assurer d’autant plus par la suite. Le manager qu’elle était se demandait parfois si Nikita n’en faisait pas trop non plus… Qu’il se nourrissait bien… Elle espérait que son manager ne soit pas une enclume et qu’il prenne vraiment bien soin de ce dernier. La Russio-coréenne parla un moment avec la patronne et décida qu’il était peut-être temps pour elle, de vérifier sur « son » petit « garçon ». Difficile de le voir autrement… Cependant, elle eut la bonne et mauvaise surprise de voir Jin Joo qui était en train de s’en aller… Cette dernière ne semblait pas l’avoir vu mais, Viktoria ne comptait pas la laisser partir de la sorte alors.. Les bras croisés sur sa poitrine.

« Alors tu le quittes ? »

Un reproche direct… Elle pouvait comprendre que la chinoise décide de quitter son protégé mais, les regards qu’il lui jetait, ne mentaient pas. Il avait besoin d’elle… Elle ne souhaitait pas qu’il souffre à son réveil. Alors elle continua :

« Il tient à toi ! Tu le sais n’est-ce pas ? Tu te laisses vaincre par cette dernière ? »

C’était de Kasumi qu’elle parlait. Elle ne comprenait pas et en même temps, comprenait sa décision de partir… La chinoise s’était rendue à l’hôpital par sa faute. Elle comptait se mettre à genoux pour qu’elle reste auprès de lui mais, d’un côté… Elle sentait, que ce n’était pas par plaisir…. Elle avait sa part de responsabilité dans cette situation alors…

« Je … Qu’est-ce que je dois lui dire quand il se réveillera ? »

Oui, comment lui dire que la femme qu’il l’aime sans qu’il le sache la quitté dans la nuit ? Est-ce que ce monde, ce monde qui avait aussi ruiné son premier mariage allait avoir raison de ces deux-là ? Que tout se termine avant le commencement ? Elle attendit donc… Viktoria se rendait compte, qu’elle n’avait aucuns droits de l’obliger à rester si elle ne le souhaitait pas mais… Elle était au courant.. Tout comme elle de la situation de Baek Ho… Alors pourquoi s’éloigner ?

@destiny.

Ce message a été posté Dim 4 Jan - 15:29

Tenue – Mes pas me mènent vers une pente raide… Je suis vidée… J’ai mal… Chaque pas est une torture, une torture plus grande que j’ai vécue juste ici. Si je m’arrête, je vais être obligée de rester. Pourquoi…. Pourquoi est-ce que mon cœur est si écrasé ? J’ai le vertige…. Je ne veux pas le laisser derrière moi… Je veux rester… Des ruisseaux de larmes font leur sillage sur mon visage. Que suis-je censée faire ? Est-ce la bonne décision ? Ne vais-je pas le regretter plus tard ? Je ne sais plus… Ou si… La réponse est si évidente… Je vais le regretter…. Il va me manquer… Mes pensées seront toutes tournées vers lui, il a su capturer mon attention, mon corps… A crée cette brèche en moi et a vu ce qui se cachait à l’intérieur…. Le premier qui a su me marquer à ce point….. Je voudrais tant être son ombre…. Son oxygène… Le protéger et qu’est-ce que je fais à la place ? Je m’éloigne de lui mais, je ne compte pas rester trop loin de lui… Je ne serais jamais en paix… Je suis cruelle… Je le laisse seul au moment où il est le plus vulnérable…. Toutefois, je ne veux pas que ces prunelles innocentes… Celles dont j’aime m’y perdre comme ce soir, ne voient en moi ce monstre… Cette femme qui a les mains tâchées de sang…. Est-ce qu’il me laissera le toucher à nouveau ? Je suis une meurtrière qu’importe les noms utilisés même moi, je n’ai pas envie de le souiller plus….. Il mérite mieux, il a souffert…. Tant souffert… Sa santé est fragile… Je ne veux pas l’entrainer dans un monde de violence… Un monde où nos heures sont comptées. Qu’on tue juste pour le pouvoir d’un clan… Alliances, trahisons… Prostitutions, Meurtres, armes … Il n’y a rien de bon dans ce monde… J’aimerais avoir la certitude que je peux changer… Que je peux me rapprocher de « lui »… Si je peux changer l’image que j’ai de moi-même ce sera suffisant mais, le sera-t-il à ses yeux ?

Ne me regardera t’il pas avec dédain quand il saura la vérité ? Cette vérité qui pourrit ma vie… Je l’ai déjà salie avec ces mains qui ne sont belles que de l’extérieur… Intérieurement, elles ne sont que des outils de crimes… De crimes ignobles. Je hais cette vie, j’en viendrais à presque regretter de l’avoir rencontré pour me faire sentir ainsi, si faible… Si influençable et je l’en remercie.. Le remercie de m’avoir montré la voie… De me montrer que ce n’est pas seulement mon Monde qui est cruel mais, surtout… Que je peux changer si je le désire vraiment. Je ne crois pas au pouvoir de la destinée. Je veux croire qu’il y a une puissance supérieure à tout cela et, que c’est notre volonté. Une chance… Je demande qu’on m’accorde la chance de rester à ses côtés… De rire à nouveau parce que, « nos » souvenirs… Seront la seule chose dont j’aurais besoin…

Une voix résonne. Je sais de qui il s’agit finalement, le destin veut laisser un témoin derrière mon sillage.. Je ne répond pas à ses premiers mots car, mon silence parle pour moi et pourtant, la suite n’arrange en rien ma culpabilité… Je le sais… Je ne sais que trop bien qu’il tient à moi, il me l’a montré à sa façon… Les mots.. Ont moins d’impacts que ses actes… A ce « elle »… Je sens une rage me gagner pendant que j’ai la vision de cette femme dans mon esprit… Elle ne me comprend pas.. Personne ne comprend… A quoi bon expliquer mes actions ?

«C’est justement… Pour ça… Que je dois m’en aller.. Telle que je suis actuellement.. Je Ne mérite pas cette importance.»

Je ne me retourne pas. Je ne veux pas qu’elle voit cette coulée de larmes trempant mon haut.. A quel point, mon cœur est déchiré… Je dois partir. Je suis heureuse qu’elle ne me pose pas de questions et abdique… Qu’est-ce que j’aimerais qu’elle le lui dise ? Mon cœur me fait mal mais, je garde la tête haute pendant qu’une main sur mon sein gauche s’est déposée.

«Dites-lui que je le remercie. Pour tout.. Qu’il continue d’aller de l’avant.. Qu’il ne se laisse pas abattre dans son monde.. Je vais en faire de même de mon côté. Et que, ce n’est pas un « adieu ». Ce n’est qu’un « au-revoir »… Prenez soin lui Park Sempai pendant mon absence.. Faites bien attention à lui… Il est têtu…»

Sur ces dernières paroles sans me retourner je m’enfonce un peu plus dans la nuit jusqu’à ma voiture… Oui, ce n’est qu’un au revoir… Je reviendrais… Même en rampant… Je ferais tout pour le revoir… Pour me tenir face à lui dignement.. Espérant que cette fois-là, je pourrais rester indéfiniment à ses côtés…

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