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 of meetings and lost friendships ♥ park l. jongin

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 8 Jan - 1:18
Ever on and on I continue circling Till slowly I forget and my heart starts vanishing

meet me at 10 o'clok. dortoir

Qu'est ce que ça voulait dire ? Qui est le putain d'anonyme qui s'amuse à laisser des messages comme ça ? Et si c'était juste une blague ?

Oui, autant l'annoncer clairement, recevoir un message sur un bout de papier en écriture illisible dans son casier, pour fixer un rendez-vous à une heure où je préfère amplement bosser sur les mycobactéries, n'est pas ma tasse de thé. L'esprit embrumé, je réfléchis dans la douche et pèse rageusement le pour et le contre. C'est peut être important. Au pire c'est quelqu'un qui a besoin d'aide pour les exams. Ou alors, un admirateur secret ? Vu l'heure proposée... La seule pensée à ça me fait rire. Quelqu'un dans le monde serait assez con pour tomber amoureux de moi. Non, ça semble trop improbable, beaucoup trop. L'écriture, tout aussi illisible soit elle, ne me permets pas de reconnaître l'auteur, ni son sexe. Pas de petit coeur, ni de petites fleurs en vue, ni une odeur de mâle odorant ne s'en dégage. Oui je suis allée sentir le papier.

Sans m'en rendre compte, je me retrouve devant ma penderie à choisir mes vêtements, ne sachant pas vraiment quoi mettre, ne sachant pas vraiment qui rencontrer. Ah... Je ne devrais pas y aller. Si la personne voulait vraiment me rencontrer, elle aurait fait un pas vers moi et ce serait montrée non ?

Pourtant je me retrouve dans la voiture, à me ronger les ongles avant de démarrer. C'est peut être un tueur en série et je suis sa future victime. C'est forcément ça. Et il est forcément cannibale en même temps et va me manger les intestins, puis donner le reste à son chien qui me dévorera avec plaisir, puis s'il y a encore des restes, je finirais dans une poubelle entre deux immeubles dans un quartier malfamé et des policiers ne tenteront même pas de me chercher. Bon, se ressaisir, lâcher la fiole de whisky toujours présente au cas où dans la porte interne côté conducteur, la reprendre, et la reposer après en avoir bu juste assez pour me donner de l'assurance mais pas assez pour me rendre confuse, et pouvoir rouler tranquillement. La force du moteur, l'odeur des sièges en cuirs neuf, mais surtout les lumières de la villes trébuchant sur la fenêtre jouèrent à me donner un certain aplomb, et en un clin d’œil j'étais arrivée à l'immense bâtisse qui me servait d'université.

Putain... Je marmonnais sans cesse. En boucle, le mot se répétait dans ma bouche, et en boucle, il me détachait peu à peu de la situation. C'était autant déstressant que de me ronger les ongles, mais moins destructeur pour mes petites mimines. Je souffla un grand coup, sorti de la voiture brusquement puis scruta les alentours pour tomber sur une ombre mouvante et fichtrement rapide.

Putain ! Cette fois ci, ma voix sorti étonnement plus forte et me surpris. Ce n'était qu'un chat. Un simple chat noir. Pas l'ombre d'un tueur à gage à l'horizon. Je caressa lentement le nouvel individu qui se frottait à mes jambes comme s'il n'avait pas reçu d'affection depuis sa naissance, avant d'être lassée de cette boule de poil et de m'en défaire pour avancer difficilement jusqu'à la porte des dortoirs.

La porte s'ouvrit d'elle même, ou par ma main moite plaquée contre sa poignée, je ne sais plus. Et j'étais là. Dans le dortoir. J'avais réussi. Un coup d’œil à mon portable m'indiqua que j'avais aussi réussi à faire 6758 pas aujourd'hui, ce qui était satisfaisant mais loin de mon objectif, mais aussi qu'il n'était pas l'heure prévue, ce qui était moins satisfaisant.

10:19

Personne. Mieux vaudrait rentrer. C'était qu'une blague après tout ? Mais pourquoi est-ce que je ressens un mélange de déception et de regret ?
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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 8 Jan - 12:41
You can't hide.

feat.
Ryû & JongIn.








Maybe you think that you can hide. I can smell your scent from miles. Just like animals, animals, like animals-mals... Baby, I'm.
So what you trying to do to me. It's like we can't stop we're enemie, but we get along when I'm inside you. You're like a drug that's killing me.



《Environs dix heures du soir ; tenue

Rewind.
Un léger soupir traversait mes lippes, je me retrouvais une nouvelle fois dans une situation inconnue sans réellement comprendre la raison du pourquoi, ni même du comment. J'étais là, simplement installé au beau milieu d'un platane entouré d'herbes tout en laissant vaguement retomber mon corps d'un geste las avant que celui-ci ne puisse heurter le sol d'une manière peu convenable lorsque je me retrouve en public. Enfin, l'étique que les élèves m'offraient passerait bien au-dessus de ces quelconques détails sans grande importance. Mes relations m'aidaient bel et bien à garder une certaine notoriété, et ce, d'autant plus grâce à cet instrument dont un bon nombre de jeunes gamines en pleine crise de puberté. Et pourtant, quelque chose de bien plus important venait travailleur, ou tout bonnement : torturer mon esprit. Je ressemblais à un idiot complet, remuant ainsi ciel et terre afin d'obtenir une réponse face à ces multiples questions qui remuaient ainsi ma tranquillité.

Un lourd soupir traversait mes lippes avant que je ne puisse me redresser sous l'impulsion du moment. Hallelujah. La réponse était là, tout juste devant mes propres yeux. « Bordel... » ; soufflais-je avant que l'une de mes mains ne puisse venir heurter violemment le haut de mon crâne. Quel con.

Un incident similaire à cette école venait de se dérouler tout juste face à moi. Deux gamins, là, l'autre lui avait offert l'une de ces boites similaires à toutes celles qu'elle avait très certainement obtenue à de multiples reprises. Des chocolats sûrement achetés au super-marché d'à côté. Que de finesse, c'est fou. En attendant, ces gamins m'avaient aidé. C'est donc, après m'être brusquement relevé que je me permis de leur signifier mon remerciement d'un simple et unique coup de coude lors de mon passage. Merci, mon gars.
Un simple et unique bout de papier en mains, puis, un stylo. La solution était là : « meet me at 10 o'clok. Dortoirs. »

Play.
La pénombre était tombée. Les quelques coups venaient de sonner afin d'indiquer l'heure du couvre-feu, et pourtant, je n'étais guère apte à pouvoir suivre celui-ci pour ce soir. Comme les précédents, d'ailleurs. J'avais pourtant suivi avec attention les premières règles : salle de bains, chambre, stop. Sauf que, je m'étais permis de me rhabiller entre-temps, tout en ayant l'espoir de ne croiser personne lorsque le temps serait venu. C'était désagréable. Insoutenable. Allait-elle venir ? J'avais tout de même des doutes, mais l'anonymat et le mystère avaient, jusqu'à présent, et dans mes connaissances, toujours intéressées les jeunes femmes.
C'est donc, installé sous la simple et unique couverture que j'utilisais afin de me parer du froid que j'étais installé face à cette vitre qui m'offrait une vue imprenable vers cette entrée. Tout du moins, je pourrais agir en conséquence, et ce, le moment venu.

Bingo. Une voiture venait de s'approcher non loin de là, et j'avais quelques doutes quant au fait que quelqu'un d'autre puisse débarquer, tout du moins, à cette heure-ci. Il était dix heures tapantes. Pile à l'heure. Parfait.
« Ryû, it's time. » ; rétorquais-je.

Un léger rictus se glissait contre mes lèvres avant que je ne puisse me rendre à l'évidence qu'il était temps d'agir. Ou du moins, c'est ce que je me laissais imaginer avant que je ne puisse entrer à la rencontre de CET homme. « Aha, lui ici..... Eh merde. » ; j'étais dans le pétrin, totalement, entièrement littéralement. Je devais trouver un moyen d'évincer ce gardien durant ce court laps du temps où Ryû allait faire son entrée.
Réfléchir, réfléchir. Merde.

Quel con.

Un simple et unique objet trouvé au hasard avant fini contre l'une des fenêtres, créant ainsi un chahut face auquel cet homme ne pourrait en aucun cas résister d'intervenir. Après tout, cela devait bien faire plusieurs nuits, semaines, ou mois, qu'il n'avait guère obtenus quelque chose d'aussi palpitant dans sa vie de gardien - surveillant. Quelle blague. Mais c'était tout de même hilarant, d'un point de vu extérieur de voir l'expression faciale de cet homme suite à cet incident. Ainsi, j'avais trouvé un moyen de l'écarter de l'entrée et pouvoir rejoindre Ryû avec retard et fracas.

Elle était là, attendant impatiemment tout en jetant quelques vagues coups d'œil vers son propre portable, elle était piégée, et ce, dans mon antre. C'est donc, d'un pas lourd et silencieux que je me permis de me glisser tout juste derrière elle. L'une de mes mains ayant rejoint ses lèvres afin d'évincer le moindre son qui pourrait émerger de celles-ci. « Chut, pas de bruits. » ; murmurais-je avant que ne puisse l'entraîner vers la seule et unique pièce proche de nous n'accueillant actuellement personnes : la salle de bains commune.
Dans la pénombre, elle ne pourrait en aucun cas me reconnaître.

Elle était coincée. Coincée entre mes bras.
Le visage baissé vers le sol, j'avais fermé la porte à clé derrière nous afin de ne pas être dérangé. Tout devait être sous mon contrôle. J'avais pratiquement tout calculé, pratiquement.
« Tu es venue, c'est mignon, au moins, tu ne pourras pas m'éviter ou faire marche arrière, tu vas devoir m'écouter et me répondre, et ce, même si on doit rester dans cette pièce toute la nuit, Ryû. »

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© Gasmask




Anonymous
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Ce message a été posté Dim 11 Jan - 3:04
Ever on and on I continue circling Till slowly I forget and my heart starts vanishing
Donc j'avais bien raison. J'étais bien arrivée au rendez-vous donné par un psychopathe tueur en série. C'est comme ça que j'allais mourir. Boo, Kuro, si vous m'entendez dans ma tête, je vous aime. Je tiens à léguer toute ma fortune à vous mes chers petits animaux chéris, sans qui je ne serais rien aujourd'hui. Je remercie la vieille dame qui me loue mon loft, bien qu'elle n'ait jamais rien fait de spécial pour moi à part me louer mon loft. J'aimerai qu'on passe "eyes nose lips" à mon enterrement. Non rectification, je donne mon corps à la science pour que mes camarades me dissèquent, amen et dieu si tu existes, ne me réincarne pas en grenouille s'il te plait, peace.

Prise dans la panique, je ne reconnus pas immédiatement le propriétaire de la voix. Ce genre de moment m'englue l'esprit, et me transforme en une espèce de morue échouée sur la rive, impuissante, mais tandis que je reprenais conscience de la fermeté de cette main sur ma bouche, que mon cœur se calmait du capharnaüm qu'il avait décidé de causer, que mon souffle commençait à retrouver l'allure d'un plongeur en apnée et non de celui d'un marathonien après la fin de sa course, l'idée me vient de placer une tête sur les sons que je venais d'entendre, et par le même biais essayer de comprendre ce que l'inconnu tenter de communiquer. En effet, ce n'était pas de simple phrases que je percevais mais plus un amalgame de sons et bruits dans lesquels ressortait entrecoupé mon nom, et de ce que j'en tirais globalement "mignon" "tu va" "rester dans cette pièce toute la nuit"

C'est marrant mais plus j'y pense, plus la voix me dis quelque chose. Par contre je n'apprécie pas du tout l'idée qu'il insinue. Un pervers en plus d'un psychopathe ? Est-ce que le sort s'acharne sur moi ou bien ? Des frissons me parcoururent l'échine, mais mon sang-froid ne me quitta pas cette fois. Une forme de dégoût pris place au contraire, mêlée à une douce amertume. Ce connard ne savait pas sur qui il était tombé.

En parlant de tomber, où est ce que je suis exactement ? La pièce n'est évidemment pas éclairée, peut être essaie-t-il de conserver son identité secrète ou de cacher son visage déformé de pustule.  Vu le bruit de verrouillage de porte, aucune issue n'est possible, mais se tenir à l'écart de l'individu me parait tout de même la meilleur option envisageable parmi le peu qu'il m'était offert. Je me mettais ainsi à l'abri de toute forme d'agression spontanée. L'attaque surprise étant la meilleur attaque, ce qui est prouvé par sa manière de m'avoir eut comme une faible.

Pendant que l'inconnu attendait certainement une réponse qui n'allait pas venir, je reculais  lentement jusqu'à sentir un carrelage froid dans mon dos. Le mur. Ma main parcourut en vain à la recherche d'un interrupteur qu'elle trouva finalement sous la forme d'un énorme bouton, bien différent de ceux auxquels j'étais habituée mais ma maigre victoire suffit à me faire appuyer de rage sur celui-ci et d'une brutalité que je ne connaissais que trop bien.

Quelle erreur. De l'eau me tomba littéralement dessus, et pour la troisième fois en une soirée je fus prise par surprise. Donc pour la troisième fois en une soirée, le même mot sortit en trombe, ainsi que d'autre que je n'avais pas prévu.

"Mais putain. PUTAIN! PUUUUUUUTAAAAAAIN. T'a fait exprès c'est ça ? ON EST OU LA ? TU CROIS QUE JE VAIS RESTER LA SANS RIEN FAIRE ? CA T'EXCITE DE ME VOIR TREMPEE EN FAIT ? "

Bonne résolution future : arrêter de jurer autant.

Fait chier.. Ça me ressemblait pas de perdre autant mon sang froid. Je devais pas céder aussi facilement à ce taré. J'avais au moins appris où on était de par moi même après avoir réfléchi une demi-seconde et fait le lien entre l'eau et la pièce : dans des douches communes. Ce qui répondait à la question que j'avais posé, qui ne servait à rien décidément. Mes erreurs se multipliaient cette nuit.
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Ce message a été posté Dim 11 Jan - 13:34
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Maybe you think that you can hide. I can smell your scent from miles. Just like animals, animals, like animals-mals... Baby, I'm.
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《Environs dix heures du soir ; tenue

Mais quelle conne alors. Un vague soupir venait trahir le silence qui régnait suite à mes propos afin de démontrer mon exaspération et mon mécontentement de manière audible. Pourquoi devais-tu être si bête dans des moments pareils ? Au vu de l'imagination dont tu pouvais me faire part lorsque nous étions prêts à faire les quatre cents coups, j'étais dans le doute que tu ne puisses guère t'imaginer le pire des scénarios actuellement. Un pervers, un fou, ou bien un simple fétichiste, j'aurais très certainement obtenu toutes sortes d'identité en ce court laps de temps. Avec un certain recul, ceci pourrait tout aussi bien être considéré comme quelque chose d'amusant, mais dans ma position, je n'étais guère en droit de rire face à la bêtise dont tu faisait part. Tout était de ta faute, tu te retrouvais ici en m'y ayant poussé.


Tu m'évitais, m'ignorais et me laissais en plan lorsque l'occasion se présentait. Je n'étais pas de ces personnes curieuses à leur propos, mais notre relation était différente de celle de « simples camarades de classe », tout du moins, c'est ce à quoi je pensais. Après tout, peut-être, étais-je le seul à considérer notre relation comme telle. Dans ces cas-là, je venais de m'embarquer dans une situation que je ne saurais guère contrôler. C'est bien ma veine, durant ce court instant, Yoshiko m'avait échappé afin de s'offrir un châtiment inconnu : la douche froide. Le hasard n'aurait donc pas de répit avec elle ? Je pouffais de rire tout en essayant de garder une certaine discrétion. Je n'étais, en aucun cas, présent ici afin de créer une atmosphère comique ou quelque chose de similaire à cela.
C'est sous les cris stridents de celle-ci que je devais intervenir, manquant de peu de glisser sous cette eau dégoulinante le long de la pièce jusqu'à l'évacuation, j'avais entrepris d'appuyer sur l'interrupteur afin de briser ce semblant de mystère et de pénombre. Je le savais, ses cris avaient très certainement dû être entendus en dehors de la pièce, et si jamais c'était le cas : nous étions dans la merde.

Les sourcils froncés, je me permis de t'extirpais de cette simple cabine de douche tout en observant vaguement les dégâts que ceci avait créé, bien heureusement pour moi, aucun de tes vêtements n'étaient blancs. Soulagement. Sans plus attendre, je me permis de murmurer un simple et unique : « Tais-toi, bordel. » ; avant que je ne daigne de nouveau appuyer sur l'interrupteur. L'une de mes mains ayant recouvert ta main. Je pouvais simplement percevoir les quelconques pas éclairés sous une lampe de poche s'avancer tout prêt d'ici à travers les bruits de pas résonnants jusqu'à nous. Ceux-ci me glaçaient le sang. Je n'avais pas peur, tout du moins, pas de cet homme, plutôt des sanctions que cela engendrait. Je ne pouvais en aucun cas nier le fait que ce que je faisais actuellement était hors des règles. J'avais quitté ma chambre, embarqué une personne inconnue aux dortoirs, déclenchés un raffut en ajoutant à cela la vitre amochée. Je déglutissais difficilement tout en incitant ta personne à me suivre ; je reculais, il s'approchait. La seule solution pour nous était de rejoindre la cabine la plus éloignée afin d'évincer les doutes si celui-ci daignait ouvrir la porte. Le connaissant, il ne prendrait guère la peine de marcher jusqu'au bout de la pièce. Flippant, mais feignant.

Suite à cela, quelques minutes passèrent sans que je ne puisse décrocher un mot et ce n'est qu'après le doute et la peur retombée que je daignais ôter l'emprise que j'avais sur ta personne.

« Putain. T'étais obligée de gueuler comme un cochon qu'on aurait égorgé ? Si je me fais choper, c'est la fin pour moi Yoshiko. Toutes ces conneries auraient été en vain. Maintenant réponds moi que je puisse te laisser partir, ainsi, tu pourras te changer. Sinon, tu peux crever de froid ici. Je m'en contre-fiche, légèrement, hein. » ; je me contentais de hausser vaguement les épaules avant que je ne puisse laisser mon dos heurter l'une des parois que se trouvaient non loin de nous. J'étais froid, sans scrupules et con dans mes propos, mais je devais bien l'inciter à me répondre, sans quoi, je n'obtiendrais rien.


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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 20 Jan - 23:42
Ever on and on I continue circling Till slowly I forget and my heart starts vanishing
Tandis que l'eau glacée ruisselait doucement contre moi, un bruissement différent du clapotis aqueux vint à mes oreilles. Je m'attendais à un rire machiavélique, à une explosion de joie et de rage perverse, à un "oui en effet j'aime te voir trempée dans des douches, c'est mon plaisir quotidien d'infliger cela à des jeunes filles inconnues".
Mais ce chuintement... Je le reconnaissais. Ça paraissait cliché et neuneu, mais ce fut comme une énorme claque auditive. Une vague d'émotion et de souvenirs me traversant soudainement. Je n'avais pas immédiatement reconnu ta voix à cause de la surprise, mais il a fallu que je reconnaisse ton rire. On avait passé beaucoup trop de temps à rire ensemble pour que je ne le reconnaisse pas.
Aish. Toi. Si je m'y attendais. C'était donc toi qui m'avait envoyé ce bout de papier ? Non, ça ne m'étonne pas à bien y réfléchir. Cela fait trop de temps que je t'ignore. Mais ce n'est pas contre toi. Enfin si ça l'ait, mais c'est compliqué. Je suis compliquée. Ça ne m'étonne pas que tu organises tout ça, alors pourquoi je sens des larmes monter ? J'ai pas envie de t'affronter, pourquoi ne me laisses tu pas le choix ? Pourquoi es-tu obligé de faire ça ? Tu pouvais pas juste me laisser tomber, comme les autres, comme tout le monde ? Je. C'était bien avant non ? Quand on passait nos après-midi à rien faire, à faire des blagues, à s'amuser, à rire, à re-faire le monde à notre façon. Il a fallu que tu gâche tout, non que je gâche tout ? Je sais plus. Je m'embrouille. Je veux pas, pas maintenant.
Le presqu'inconnu fit un pas, manqua de tomber et alluma la lumière, confirmant mes doutes. Je devais avoir l'air d'un petit animal perdu au beau milieu de la forêt, et tu devais être le chasseur blasé rentrant d'une mauvaise sortie et tombant sur moi. Désolé de te décevoir.
Comment ça me taire ? Oh. L'air blasé n'était donc pas du uniquement à l'apparition de ma chère personne, trempée par sa propre maladresse, énervée par ta propre gentillesse. Je venais de beugler ma joie pour l'eau et ça n'avait pas l'air de t'avoir plu. Tant pis, dis adieu à tes oreilles, je me remets à crier si je veux. Une inspiration et..
La lumière s'éteint, des pas se firent entendre dans le couloir quand je perçus l'importance de me taire. J'avais jamais vécu dans un dortoir, les règles de vie en communauté, "de bienséance" étant beaucoup trop contraignantes. Un sourire s'étala sur mon visage. Le grand Park Jongin avait donc peur de se faire renvoyer par un petit homme trapu et probablement chauve, surement sans enfant, qui doit regarder des émissions tel l'amour est dans le pré en espérant un jour lui aussi trouver l'amour ?
Sa main me tirant encore une fois de force à la suivre, je me permis de la broyer de ma maigre robustesse tout en l'accompagnant quand même, contrainte, à l'endroit voulu.  Contrainte, ce qui signifiait que je trépignais, boitais et faisait mon possible pour traîner. On est immature ou on ne l'est pas.
Je grinçais des dents. Il était beaucoup trop proche de moi. Cela faisait bien quelque semaine, non mois, que je l'évitais ou que, lors de nos rares entrevues à l'improviste je faisais mon possible pour que cela s'arrête rapidement, et il fallait que je me retrouve coincée, collée à lui dans une cabine de douche beaucoup trop petite. Bravo. Bien jouer Jongin, tu gagnes cette fois mais ne pense pas que c'est fini. Heureusement que c'était pas ambiguë entre nous, déjà que j'étais trempée...! Mon regard mauvais s'ancra dans le tien, autant que faire se peut vu cette pénombre. Si tu pouvais y voir quelque chose, tu y aurais vu un éclair de génie y passer. Autant rendre les minutes confortables non ? Non.
Je m'affala sur le corps en face de moi, bloquant un genou à un endroit, un coude à un autre, il n'avait qu'à se retenir de gémir maintenant, sinon il allait se faire repérer. Le bougre tint bon, l'envie de le mordre ou le griffer arriva subitement mais disparut en même temps que le garde de nuit partit.
De là, on se sépara et le mec déblatéra des propos chiants comme le monde, qui manquèrent de me faire bailler pendant que je gardais un sourire scotché au visage, tel une môme fière de sa connerie.
« Putain. T'étais obligée de gueuler comme un cochon qu'on aurait égorgé ? Si je me fais choper, c'est la fin pour moi Yoshiko. Toutes ces conneries auraient été en vain. Maintenant réponds moi que je puisse te laisser partir, ainsi, tu pourras te changer. Sinon, tu peux crever de froid ici. Je m'en contre-fiche, légèrement, hein. »
Rectification, les propos n'étaient pas que chiants mais carrément froid et chiant. Nul. Putain. Merde. Va te pendre en enfer. En plus, je pouvais pas lui piquer une quelconque affaire pour me réchauffer vu qu'il n'avait pas l'air d'avoir de veste ou quoi qu'est-ce sur lui. Autant aller en emprunter une à une chambre à côté, vu que je devais les avoir réveillés à cause de mon gueulement comme un cochon, mieux valait en profiter. Un vague soupir s'échappa de mon être, puis un rire nerveux et munie d'un sourire en demi-coin, je répondis.
« Tu veux que je te réponde mais j'ai rien à te dire, monsieur Park Jongin, tu ne m'a même pas posé de questions ! »
Je voulais dire plus, mais m'arrêta de peur que ma parole dépasse mes pensées. Un autre rire sans vie vint combler mes paroles, c'était devenu mon refuge de rire. Ça comblait le vide.
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Ce message a été posté Mer 21 Jan - 16:52
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《Environs dix heures du soir ; tenue

Pour sûr, elle était exaspérante. L'image même de l'exaspération. Je ne savais pas quoi faire, ni même comment réagir. Simplement me contenter de ces propos acerbes quelle pouvait m'offrir ou en chercher davantage ? Sincèrement, abandonner n'était guère dans mes capacités, lorsque je faisais quelque chose, j'allais jusqu'au bout. Bien au péril de certaines choses, d'ailleurs. Mais je ne devais pas non plus mettre en péril ma scolarité. Téméraire, mais pas trop.

Mes mains venaient finalement frotter machinalement les quelques parties de mon corps que tu as pu t'amuser à écraser au cours de notre silencieuse fuite. Un vrai garçon manqué lorsqu'elle s'y met, tient. Je soupirais de nouveau tout en me contentant de glisser longuement, dos au mur, jusqu'à ce que mon corps puisse atteindre en dernier recourt : le sol. Je n'étais pas du genre à me battre pour si peu, et encore moins avec une personne de sexe féminin, d'ailleurs. Mais je devais bien avouer que Yoshiko allait me donner du fil à retordre. Elle allait camper sur ses positions, comme moi. Une discussion sans fin jusqu'au atteindre le point de « non-retour ». Je ne souhaitais guère en arriver jusque-là, pourtant. En y réfléchissant bien.. Tout allait à merveille il y a de ça quelque temps. Pourquoi un tel revirement de situation ? Les femmes sont bien complexes, et Yoshiko ne faisait que confirmer mes dires. Vraisemblablement, elle s'amusait à jouer la carte de l'ignorance en m'annonçant que je n'avais posé aucune question. Avais-je réellement besoin d'en poser ? C'était plus évident, sa présence ici avait été causé par ma lettre anonyme et elle osait finalement me demander ce que j'avais à lui demander ? Exaspérant. Je soupirais une nouvelle fois.
J'allais devoir agir en finesse, mais dans un premier temps, j'allais devoir m'occuper d'elle. Dans l'état où elle était, j'avais quelques doutes sur ses aptitudes à me répondre.
D'un geste las, je prenais appuis sur le sol avant que je ne puisse me relever une énième fois. « La ferme, suis-moi au lieu de baratiner des conneries aussi grosse que toi. » ; soufflais-je tout en ayant une nouvelle prise sur l'un de ses bras. Nous devions rejoindre ma chambre en douce et ce ne serait chose facile au vu du vacarme que nous avions créer.
J'inspirais brutalement avant que je ne puisse enclencher la poigné et ainsi laisser la porte s'entrouvrir. Je glissais mon visage au travers de celle-ci. Telle une mission secrète, notre but était maintenant de rejoindre ma chambre. Un coup d'œil à droite, puis à gauche. Je ne voyais, n'entendais rien. Bingo. Je t'entraînais dans cette légère course effrénée jusqu'à mon antre tout en t'y faisant entrée d'une manière quelque peu brutale. Certes.
Automatiquement, j'allais simplement la lampe de chevet avant que je ne puisse porter mon attention vers l'un des meubles dans lequel résidaient mes vêtements. Un t-shirt, ample, bien trop grand pour elle, mais peu importe. Je le lançais en sa direction.

« Met ça, j'ne veux pas que tu viennes te plaindre d'être malade ensuite, tch. » ; annonçais-je avant que je ne puisse poursuivre tout en restant face au mur, si tu daignais te changer, je ne souhaitais en aucun cas voir cela. « Mes questions, tu le connais déjà, c'est celles que je t'ai posé lorsque tu feintais l'ignorance. Tu joues mal, d'ailleurs. » ; je soupirais tout en laissant mon esprit vaquer à ses occupations et l'imagination dont je pouvais faire preuve lors de certaines circonstances et ainsi, je me revoyais dans ces situations peu agréables où je me contentais d'essayer de l'aborder sans grand succès, j'avais beau essayer d'attirer son attention, rien n'y faisait. C'était déstabilisant, je dois bien l'avoue.

« Donc, réponds-moi, maintenant. Pourquoi ? »

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Ce message a été posté Mer 21 Jan - 20:34
hot damn!
J'étais en train de signer mon arrêt de mort à chacune de mes respirations. La tension palpable dans l'air... On pouvait la toucher, tellement elle était pesante. C'était lourd, affreusement lourd. Je sais pas, peut être que j'exagérais les choses au final ? Mais son regard m'affirmait le contraire, on en était donc là. On aurait dit une scène de télé-réalité, manquait plus qu'une petite musique sortie de Desperate Housewife, un endroit à part où on pouvait témoigner nos ressentis profonds, et la scène était prête à être envoyée au montage. On était donc deux imbéciles butés, réunis au même endroit pour la même raison : notre connerie.
Un frisson m'assura qu'on était finalement pas dans une télé-réalité, et me rappela par ce biais ma bêtise. S'enchaîna un éternuement qui s'arrêta in extremis sur le bord de ma bouche. Bien que j'en avais une envie folle, j'avais déjà causé assez de dégâts pour ce soir, et si j’éternuais comme un éléphant après avoir beuglé tel un cochon, le concierge allait sérieusement croire qu'un zoo tenait place à l'habituel dortoir. Et puis si Jongin pouvait croire une seconde que j'allais accepter de me soumettre et de lui parler, les choses se passeraient plus rapidement et je rentrerais ainsi chez moi illico presto.
Des grelottements secouaient mon corps, et pour la énième fois je secouais mes cheveux avec vigueur, dégageant la masse d'eau dégoulinant sur mon visage. C'est qu'il se voulait méchant le petit Jongin. Tout ce qu'il récoltait pour l'instant c'était un autre gloussement, et un autre secouage de cheveux. Vu le peu de nourriture que j'avalais ces derniers temps, s'il comptait me faire de la peine avec ça, c'était mal parti. Je suis bien consciente que mon corps est de plus en plus maigre, à moins que ce ne soit un compliment ? "Des conneries aussi grosse que toi"... Donc en réalité je suis un agneau pure qui ne dit pas de connerie ? Puisque je suis une petite brindille. Non, je me torture trop le crâne, il a dû juste vouloir me faire chier voilà tout. Quoique.
Il doit vraiment aimer me toucher. Je sais que ça fait longtemps qu'on s'est pas vu avec cette asperge, c'est pas une raison pour qu'il me trimbale partout. Et voilà que je te donne rendez-vous au dortoir, et voilà que je t'emmène dans des douches, et vas-y que je me masse après que être cogné (en souvenir de l'endroit où nos peaux se sont rencontrés), et viens là que je te jette dans ma chambre.
Mon sweat gris était collé contre ma peau et pas la peine de lui demander un sèche cheveux... A ma grande surprise, je me reçus en pleine figure un tee-shirt faisant probablement trois fois ma taille. Notre différence de taille est conséquente, mais bordel il porte vraiment ça ? Un sourire de plusieurs kilomètres pris place sur ma figure, lui qui disait s'en contre-ficher de me laisser crever de froid, il faisait attention à moi ? Bon je suis pas dupe, il a beau dire que c'est pour se protéger de mes foudres, mais il fera pas croire sa à Miss Menteuse n°1. Enfin, si ça peut m'aider à ne pas empirer la situation. Mais faudra que je lui rende plus tard, fait chier.
« Tu me connais mal ! Ce n'est absoluuuuuument pas mon genre, mais merci quand même ! A vrai dire, je suis déjà en train de tomber malade, au moins ça me donnera une bonne raison de ne plus recommencer. Voilà, grâce à toi je saurais quoi faire si jamais un psychopate tente de m'amener dans un salle sombre le soir : ne surtout appuyer sur aucun bouton sous peine de se recevoir le déluge en pleine gueule.  »
J'allais pas mettre son tee-shirt par dessus mon sweat, ça allait être grotesque. Ou peut être sous ? Là ça devenait inutile. Au moins il s'est retourné, il est peut être pas si pervers que je ne l'aurait cru. En un coup de main le tee-shirt vint suppléer mon pull, que je posais sur le radiateur le plus proche dans l'espoir qu'il se mette à être sèche instantanément Je continuais de déblatérer ce qui me sortait par la tête sans prendre d'inspiration, retardant les futures conneries qu'il allait me balancer à la figure.
« Oui voilà, double-merci donc pour cette grande leçon dont je te suis éternellement reconnaissante, de générosité incroyable. T'aurais pas un sèche cheveux ? Tu peux te retourner, je vais pas te manger. C'est ta chambre alors.. J'étais jamais venue. T'a pas de colocataire, c'est bizarre. Tu l'a mangé ? »
Non tu l'a pas mangé, mais en tout cas t'étais en train de m'ignorer complètement pour pouvoir continuer un semblant de discussion sérieuse. Ah je joue mal ? Et toi alors ? L'espace d'un instant, tes sourcils renfrognèrent ton visage et me laissa un Jongin inconnu à mes yeux, perplexe déçu et énervé. Ce n'est plus l'heure de jouer alors. J'avais envie de continuer ce jeu longtemps pourtant, m'en sortir comme ça, en rigolant et en t'ignorant. Ça avait marché les autres fois, ça devait encore marcher. Mais une infime partie de moi regrettait notre distance. Et si ... Et si on ignorait tout ça ensemble ? Le regard que tu posais sur moi, si déterminé.. Ne me laisse plus le choix. C'est un tempête, une guerre civile qui se joue en moi, j'avais pas ressenti ça depuis...
« Ne me demande plus rien, d'accord ? Et on fait comme avant. »
Et merde, les souvenirs qui s'entremêlaient. Je le savais putain, je savais que ça allait merder et que j'aurais pas dû venir. Si je m'attendais à ce que toi, le mec à qui j'avais adressé le reste de bon sentiments sincères qui demeuraient en moi, allait m'amener à cette situation. Je m'étais jurée de ne plus jamais ressentir quoi que ce soit pourtant. Ma main parcourait mes cheveux trempés, mon visage aussi. Un autre rire sans vie tomba sombrement de mes lèvres. Je suis foutue, mise à nue, et une irrépressible envie de vomir me tenaille le ventre. De dégoût de moi-même ou de toi, ou du simple rhume que je venais de chopper ? Qui sait.
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Ce message a été posté Mer 21 Jan - 21:24
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《Environs onze heures du soir ; tenue

Une bataille sans fin que chacun d'entre nous allait essayer d'amener à la victoire, que ce soit de mon côté, ou du sien. Je doute que l'un de nous ne fléchisse avant d'avoir atteint le point de « non-retour » et je l'avoue, je n'espérais guère en arriver à cela. Et tandis que mes doigts se resserraient dans une lourde étreinte contre ce meuble de rangement qui se trouvait face à moi ; je réfléchissais. La moindre solution afin de lui faire avouer, la faire parler, voir même fléchir. Je parlais en connaissance de cause, bien évidemment. Cette situation était une première pour moi, malgré tout, j'avais dû me sortir de bien plus importantes situations. Elle n'était qu'une infime partie de toutes les choses que j'avais pu traverser, subir ou tout juste voir au cours de ma simple vie. Pathétique, hein ? Je l'étais sûrement à l'heure actuelle et l'image que je devais à présent renvoyer n'allait très certainement pas jouer en ma faveur. Je me retournais une fois l'indication donnée et je me contentais de rester silencieux. Apparemment, « Le silence peut faire comprendre ce que les mots ne peuvent pas » ; je tâchais de m'en souvenir et d'appliquer cette citation. Ainsi donc, je l'appliquais tout en parcourant ma chambre dans de long allé et retours afin de trouver ce dont tu avais besoin, dans un premier temps : un sèche-cheveux. Oui, j'en avais un. Je me devais bien de dompter cette chevelure après une douche afin que celle-ci soit impeccable le lendemain matin à mon réveil. Branché, je le reposais tout bonnement non loin de Yoshiko, tout en gardant le silence, mes lèvres étaient scellées, aucun son ne devait être émis de celle-ci avant l'obtention d'une réponse attendue. Peut-être allais-je devoir jouer le muet durant bien longtemps, mais peu importe. Elle se trouvait dans mon antre, elle n'en ressortirait pas aussi facilement qu'elle avait pu y mettre les pieds, c'était certain.
Une simple veste glissée sur ses épaules et l'allure qu'elle arborait pouvait paraître quelque peu ridicule. Elle nageait dans ce haut, mais aussi dans cette veste que je venais de lui prêter. Dans d'autres circonstances, j'aurais parfaitement pu en rire, ou tout juste me contenter de la taquiner à ce sujet, mais je n'avais pas le cœur à l'acte. Tel un idiot, je me contentais de suivre ses demandes. Inquiet pour elle ? Pas autant, mais je n'appréciais malgré tout pas le fait devoir, peut-être, causé un rhume. Elle était forte, mais son organisme ne l'était peut-être pas autant. J'allais devoir me contenter de surveiller cela. Ainsi, je n'aurais pas à me sentir redevable, ni même coupable.

« Ne me demande plus rien, d'accord ? Et on fait comme avant. » ; l'expression faciale que j'avais jusqu'à présent affiché venait de s'effacer en un clin d'œil. Surpris ? Je l'étais, pour sûr. L'énervement, la frustration, tout avaient été dissipés tels un coup de vent. Laissant ainsi place à l'incompréhension. Je me pinçais l'avant-bras de manière discrète. Non, je ne rêvais. Pourtant, cela semblait l'être.

« Tu t'es améliorée en ce qui concerne les blagues, c'était plutôt amusant. » ; soufflais-je avant que je ne puisse finalement me joindre à ses côtés. Ne plus rien demander et feintant l'ignorance sur cette étape de notre relation ? J'avais quelques doutes en ce qui concerne le fait d'être capable de le faire, mais pour Yoshiko, je tâcherais de contenir ma curiosité, tout du moins, pour le moment. Je soupirais tout en me contentant d'accepter cette requête. J'avais tout de même obtenu ce que je souhaitais : réparation. C'était un mal pour un bien, je suppose.

Sans demander mon reste, j'attrapais finalement le sèche-cheveux. À une température plus chaude que celle ambiante, mais pas trop, je glissais ce souffle puissant au-dessus des cheveux de cette idiote.

« Comme avant, hein. J'espère que tu tiendras parole, parce que sinon je vais crever d'ennui ici. » ; annonçais-je avant de poursuivre. « Demain, va chez le médecin. Au cas ou. Et ne discute pas sinon je te fais bouffer ce foutus sèche-cheveux, ok ? »

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Ce message a été posté Jeu 29 Jan - 21:57
hot damn!
« Tu t'es améliorée en ce qui concerne les blagues, c'était plutôt amusant. »
Je crois qu'à ce moment là, mon cœur loupa un battement. Je regardais anxieusement son visage et scrutais les émotions qui y défilait. Qu'est-ce qu'il voulait dire par ça ? C'est super vague. Il pense que ma vie est une blague ?
Résigné, il se leva et... Attrapa un sèche-cheveux. J'eus un mouvement de recul, ayant la pensée stupide qu'il allait se venger sur moi avec, me taper de toute ses forces pour se défouler du mal que je nous inflige, me faire comprendre que j'étais stupide... Mais non, il me sèche les cheveux. Cet abruti me sèche les cheveux. Je restais hébétée sous la chaleur douce qui soufflait sur mon visage, il ne savait pas viser en plus de cela. Mes yeux se fermèrent presque instantanément et une grimace se dessina sur mon visage, la température était bonne mais le volume beaucoup trop fort. J'avais raison, il veut me tuer.
« Comme avant, hein. J'espère que tu tiendras parole, parce que sinon je vais crever d'ennui ici. » ; Il pris une courte pause et continua « Demain, va chez le médecin. Au cas ou. Et ne discute pas sinon je te fais bouffer ce foutus sèche-cheveux, ok ? »
Un sourire désabusé s'afficha malencontreusement sur mon joli minois. Peut être espérais-je qu'il me dise clairement que non, qu'il ne voulait pas faire comme avant, qu'il soit différents des autres, mais au final tout est pareil. J'étais habituée, si les choses étaient comme ça c'est pour une bonne raison. C'est moi qui mettais en place ce genre de jeu, je dois pas m'en plaindre après bordel... Je dois être maso. J'étais sensée être contente qu'il accepte, sourire et passer à autre chose, comme toujours. Au lieu de cela ma grimace se transformait lentement de visage embêté à visage attristé, et si ce foutu sèche cheveux ne me bloquait pas le visage, j'aurais pu réussir à lever la tête, ouvrir grand mes yeux, et échapper à l'amertume qui s'emparait finalement de moi, surtout échapper aux larmes qui menaçait de tomber. Ma figure était sèche maintenant, aucun moyen qu'il ne confonde mes joues mouillées par la douche de celles baignées par mes propres larmes.
Je pouvais encore tenir un peu, il suffisait que je parle le moins possible et ça s'annonçait mal. Connue pour être une grande gueule ambulante, s'il voyait que je ne parlais pas... Il fallait agir vite. J'arrachais de ces mains le sèche-tiffes et secoua ma crinière de toute mes forces, l'éclaboussant légèrement au passage.
Contrôler sa voix était en théorie aisé. Ma voix, c'est mon outil de travail à la radio. Faire en sorte qu'elle soit aiguë et agaçante jusqu'à suave et séduisante était dans mon domaine de compétence après plusieurs mois d'entraînement. Dans ce genre de moments, le plus on en disait, le plus on convainquait l'auditeur. Mais c'est pas la stratégie à utiliser maintenant, à moins que cela ne me fasse recouvrir un semblant de courage ? Il fallait éviter à tout prix de craquer, et c'était imprévisible. Je me rendis compte après un court silence que je n'avais toujours rien dit. Il attendait forcément quelque chose, vu que je n'avais pas émis le moindre son depuis qu'il avait ouvert la bouche. A dire vrai, je n'avais pas écouté ce qu'il m'avait dit. Vive l'improvisation !
Comme à la radio, un souffle et; « Merci » une autre inspiration, les silences rendait le tout captivant, c'est la capitaine qui me l'avait dit. Je voulais reprendre mais ne savait pas quoi dire. « Vraiment, c'est... ». Mon "c'est" parti définitivement en couille, tomba dans ma bouche et roula sur le sol lourdement, se fanant légèrement, autant qu'un mot puisse le faire. Un sanglot voulait s'évader à sa place, je le camoufla en toussant.
Un autre gémissement voulait prendre la relève, et encore un autre, puis soudain une horde se glissa sournoisement entre mes lèvres. Ne savant pas quoi faire pour masquer tout cela, mon premier réflexe fut de poser brusquement le séchoir et de serrer fort, fort, Jongin, masquant mon visage au creux de son cou.
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Ce message a été posté Dim 1 Fév - 15:46
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《Environs minuit ; tenue

Je dois bien avouer que je fus tout de même assez surpris lorsque l'une de ses mains s'empara du sèche-cheveux. Avais-je réellement mérité un tel châtiment au point de devoir, me faire, battre et tomber à terre suite aux coups de cet objet ? D'un léger pas en arrière, j'appréhendais la suite des évènements à venir au vu de cette suite probable. Sans réellement chercher son regard, je laissais mon esprit divaguer à toutes sortes de réflexions imaginaires quelles quelle soient. Ah, si un jour, on m'avait dit que j'aurais pu craindre de la sorte un simple et unique sèche-cheveux ; je n'y aurais très certainement pas cru un seul de ces mots.
Je déglutissais alors, difficilement, tandis qu'un léger couinement de surprise travers mes lippes lorsque son corps vint finalement rejoindre le mien au sein d'une douce étreinte. Les bras levés, dans un premier temps, j'observais la situation d'une manière objective. Voir Yoshiko craquer ainsi rendait la chose quelque peu... Déstabilisante, certes. Malgré tout, je ne pouvais en aucun cas laisser ce petit bout de femme là, contre moi, sans rien faire. Bien au contraire. Mes bras se contentaient de rejoindre son corps maigrelet face au mien afin de lui offrir une étreinte partagée. D'un geste hésitant, l'une de mes mains parcourait sa mince chevelure, et ce, tout en gardant un œil avisé sur ses réactions. Je n'avais encore que très peu d'expérience en ce qui concerne cet état d'esprit des femmes. Tantôt lunatiques, tantôt étranges, et bien plus encore d'ailleurs. Mes lèvres, quant à elles, trouvaient refuge sur le haut de son crâne avant que je ne puisse y déposer un simple et unique baiser afin de la rassurer du mieux que je le pouvais. Après tout, parfois, des gestes valent mieux que de simples paroles. Quelques minutes passèrent et les pleurs de ma compagne laissaient place au silence, celle-ci avait très certainement dû ravaler ces larmes qui dévalaient le long de ses joues et enfin, je l'incitais à redresser son visage afin de pouvoir porter mon attention entière sur celle-ci et enfin prendre la parole.

« Hé, hé , hé. Yoshiko ; ce n'est rien, on oublie tout. Promis. Chut, aller. » ; annonçais-je tout en affichant un léger sourire afin d'aider celle-ci à en faire de même. Changement de programme en vu. Je ne la laisserais pas repartir de si tôt ce soir, et encore moins dans un tel état. Je suppose qu'un petit plan : télévision, film et enfin, sucreries à grignoter en tous genre seraient de rigueur. Je plaquais donc chacune de mes mains contre ses épaules afin de la secouer très légèrement de droite à gauche. « Aller Miss. Je te garde une place au sein de mon lit seulement pour ce soir, tu as intérêt à te faire pardonner, malgré tout. Parce que quand même... Je suis grave passé comme un con grave étrange à te suivre partout afin d'avoir une réponse à mes questions, umpf. » ; répliquais-je tout en venant frapper délicatement le haut de son crâne en guise de taquinerie.

Je devais bel et bien prôner sur le sujet "changement de discussion" afin de rendre la suite de la soirée bien meilleure. Ainsi donc, je me dirigeais vers l'un de mes placards avant d'ouvrir en grand celui-ci tout en affichant un air plutôt fier de ce qui s'y trouvait. « Alors, qu'est-ce que tu veux, hein ? » ; annonçais-je tout en t'incitant à porter un regard sur cette panoplie de films et ces choses à déguster.

« Autant profiter de cette soirée pour repartir sur de bonnes bases, je suppose. » ; dis-je tout en laissant mon corps finalement rejoindre le sol. Disons que cette journée avait tout de même été épuisante et que cette fin en ce qui concerne le stade de la relation ignorante avait été similaire à celle que j'avais pu espérer, voir, même imaginer. Un espoir, pour une fois, pas en vain. Me laissant ainsi croire que le destin faisait parfois bien les choses, tout du moins, en ce qui concerne Yoshiko, pour le reste, c'est encore à voir.

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Ce message a été posté Lun 2 Fév - 0:49
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Monsieur Park L. Jongin, j'ai l'honneur de t'annoncer que tu es aussi mauvais que moi pour réconforter quelqu'un. Malgré cela, tes mains hésitantes autour de moi m’apaise plus que je ne l'aurai cru. C'était simple, mais ça te ressemblait. Ça n'aurait pas pu être plus toi, à vrai dire. On pouvait sentir que tu n'étais pas à l'aise enfin je ne le suis pas non plus, que tu n'étais pas habitué, que si c'était le cas, si ton incompréhension était si grande face à moi, c'était dû à quelque chose. On en savait pas beaucoup l'un sur l'autre, mais à cet instant, j'avais l'impression que ça ne comptait pas car on était là, on était vrai.
Mon idée avait été de cacher mon visage pour que tu ne comprennes pas que je pleurais, mais maintenant je me rends compte que c'est complètement stupide. Une personne normale peut très bien reconnaître quand quelqu'un pleure sur toi, tout le monde le peut. Et puis, fait intéressant, mais les larmes ça mouille, donc tu devais probablement sentir ton tee-shirt s'imprégnant progressivement de mes pleurs. J'arrive à être lamentable parfois, à me comporter comme une gamine en permanence, j'oublis de défaire mon masque de la réalité. T'es pas mon doudou!
Je baissa la tête, essaya de rectifier mon maquillage qui devais avoir coulé en frottant mes mains à l'aveugle sur mes joues, puis senti un mouvement inattendu au dessus de ma tête. Tu venais d'embrasser, d'une douceur que je ne te connaissais pas, le sommet de mon crâne. Ton geste acheva de soulager mon esprit, mais je savais que ce n'était que temporaire, que  rien n'était fini, seulement il faut se satisfaire du nécessaire...
Une de tes mains releva mon visage et capta mon attention. Tu as beau promettre, on sait tout les deux que tu ne pourra pas oublier ça. Il faudra bien que je t'explique un jour, parce qu'en réalité je pourrais pas tenir indéfiniment non plus. Par contre je connais ce regard, c'est celui du Jongin qui a un plan ancré en tête et que rien n'arrêtera, même si un tremblement de terre de magnitude 25478 s'abat sur nous, ou que le proviseur déboule dans la petite chambre du dortoir n°2.
« Mais tu fais pas ça naturellement ? Je pensais que tu voulais juste devenir mon petit toutou qui se promène partout moi.» Ma voix était un peu rouillée, je la racla, pris une moue boudeuse et une tape sur la tête. Rien à faire, je repris; « tu veux que je me fasse pardonner en nature mon beau brun ? », j'éclate de rire et continue « rohhh si tu verrais ta tête! » Puis enchaîna une pause, mon regard devint subitement sérieux et je pris à mon tour sa tête entre mes mains pour qu'il se focalise entièrement sur moi, ce qui n'est pas dur vu l'état des choses. « Je t'expliquerai un jour ok ? sois patient. » Enfin, j'avais l'art de gâcher les choses « ou je te bute » et émit un rire distrait
Bon, peut être que tu me connaissais bien au final. Le Placard aux tentations interdites, le mâââl s'ouvrait devant mes yeux. « Un Film d'horreur ? Oh non je sais le dernier one piece !! Ou Fairy Tail ? Non non, Tokyo Ghoul ! Ah et naruto a finit, fallait que je le regarde mpf. » Ça à l'air de t'amuser, mais c'est un vrai dilemme qui se joue là, on rigole pas avec ma passion pour les animés !
Si c'était la soirée où il fallait que je me laisse enfin un peu vivre, soit. Je louchais ostensiblement, « t'aurais pas des takoyakis je suppose ? » puis ignora toute réponse et fouilla de moi même dans le placard, foutant un bordel pas possible sur le lit. Je me retourna vers toi pour te découvrir encore avachi par terre, ça devenait une manie chez toi ! Un air... Soulagé ? Apparaissait sur ton visage. Tu n'es peut être pas le monstre que j'imaginais alors. Pris d'une envie subite, j'ébouriffa tes cheveux soigneusement peignés, puis avant que tu râles, déposa à mon tour un baiser sur le sommet de ta tête, et repartit à la recherche de ma nourriture préférée, comme si rien ne s'était passé.
Dépitée de ne rien trouver, et surtout par flemme de continuer à chercher plus longtemps, je m'avachis à côté de toi sur le sol froid, ouvrit un paquet de mikados que je venais de te subtiliser, en fourgua un dans ma bouche et me retourna vers toi avec, non pas un de ces grands sourire que j'avais l'habitude d'offrir à n'importe qui et n'importe quand, mais le sourire spécial Jongin, celui qui voulait dire « tu fais que des conneries et moi aussi mais c'est pas trop grave tant qu'on les fait ensembles ».  
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Ce message a été posté Lun 2 Fév - 18:12
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《Environs minuit  ; tenue

Bien sûr, j'avais dans l'espoir que la simple vision de ces mets tous aussi délicieux les uns que les autres raviveraient en Yoshiko un sentiment tout autre que ceux dans lesquels elle s'était retrouvée au cours de cette soirée peu commune que nous partagions et c'est avec une assez grande surprise que je pue discerner cette expression faciale que j'affectionnais tant s'emparer une nouvelle fois de son visage.
Enfin. Elle débâtait sur chaque film ou animés qui pourraient convenir à la suite de cette soirée et je ne pue m'empêcher de laisser un léger rire traverser mes lippes. Tel un choix décisif, elle se torturait mentalement afin d'obtenir une réponse aussi grande que ses espoirs, bien malheureusement, je n'étais que très peu fan de ces animés, Naruto en tous genre et bien plus encore n'étaient pas ceux que je portais dans mon cœur. Bien évidemment, j'étais plutôt du côté obscur de la force du manga ou des animés, Death Note et compagnie, c'était mon dada. Ainsi, et à travers toutes les idées citées, je choisirais sans doute la chose la plus agréable pour ma personne et couperait court à ces réflexions : Tokyo Ghoul, ou un film d'horreur. Je n'avais que très peu de ceux-ci d'ailleurs. J'étais très certainement le seul crétin à rire devant un étrippement ou bien plus étrange encore. Je pouvais parfaitement m'enfiler des pâtes à la bolognaise tout en regardant un opus de la saga légendaire "Saw", sans être dégoûté ne serait-ce qu'une seule seconde. Bien au contraire.

C'est finalement en restant assis sur le sol que je me contentais d'y extirper les moindres films d'horreurs intéressants de mon placard tout en assistant à ce spectacle plutôt hilarant. Yoshiko, quand tu t'y mets alors. Un rire traverse de nouveau mes lippes. Ma chambre n'est déjà que très peu en ordre, mais si elle s'y met aussi, c'est la fin. J'inspirais brutalement en guise d'aide envers ma propre personne. J'étais prêt à agir lorsque mademoiselle se retrouvais finalement à mes côtés. Bon sang. Quelle sale gosse alors. Je me contentais de frapper le haut de son crâne à l'aide de l'un de mes DVD avant que le fameux paquet de Mikado entamé se retrouve entre mes mains. « T'es vraiment pire que moi, je te jure. C'est la dernière fois que je t'invite ici, la prochaine fois, je te laisser crever devant la porte et je te jetterais des Mikado périmés. » ; grognais-je tout en démontrant finalement que je m'enfilais plus d'un quart des Mikado en une seule bouchée.

« Tch. Aller, choisi, pas de Naruto et de One piece pour ce soir. Je suis sûr que tu aimes beaucoup les histoires étranges, vu ce à quoi tu m'as comparé tout à l'heure. Tu n'as pas peur d'ailleurs... Peut-être suis-je réellement ce que tu penses. Hun. » ; annonçais-je tout en ayant baissé le ton de ma voix vers la fin de ma phrase afin de rendre le tout plus "crédible". J'avais décidé de repartir sur de nouvelles bases, alors autant oublier définitivement - ou du moins, pour ce soir - ce qu'il s'était passé afin de profiter au maximum de ce que cette nuit pourrait nous offrir. Des retrouvailles amicales n'étaient que très peu négligeable, et encore moins avec Yoshiko, d'ailleurs.

Un large sourire s'empare finalement de mes lèvres avant que je ne puisse me relever tout en laissant un lourd gémissement de douleur s'échapper d'entre mes lèvres. Rester assis bien trop longtemps contre le sol : très peu pour moi.
Tel un vieillard, je m'avançais près de mes fenêtres, fermant ainsi les volets, éteignant la lumière principale, seulement la lumière de ma table de chevet restait allumée, quoi de mieux que de nous plonger directement dans l'ambiance. Je ne manquerais pas de la taquiner si elle avait réellement peur de ce genre de films, ce n'en serait que plus amusant et attrayant pour ma personne.

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Ce message a été posté Lun 2 Fév - 23:34
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Me jeter des mikados périmés ? No way, tu veux vraiment mourir ? « On est pareil dude je te signale. Et donc si je comprends bien, la prochaine fois tu va m'inviter puis me laisser à la porte ? T'es un peu chelou comme mec en vrai. Pis c'est toi qu'est périmé. » En plus tu bouffe tout le paquet, sérieux si t'en voulais t'avais qu'à te servir en premier lieu, bizu de première classe.

Vu ta tête, je pouvais définitivement dire au revoir à Naruto chéri et à mon One Piece adoré. Au moins j'aurais essayé. Je pouvais toujours glisser subrepticement  le film que je voulais pendant que tu ne regarde pas, mais à l'instant même je n'y voyais pas l'intérêt.

S'il croyait me faire peur avec son sourire pervers et ses yeux luisant de cette lumière malsaine, il se trompait. Tout à l'heure oui, mais ça c'était avant. Faut me comprendre : j'accepte un rendez vous à une heure pas possible dans un endroit où je ne fous quasiment jamais les pieds et un mec bizarre apparaît et me trimbale partout, pas de la manière la plus douce au monde. Ça avait rien à voir avec le Jong que j'ai en face de moi. Non, celui-ci est juste une teigne avec qui je finis la moitié de mes phrases, surtout quand les phrases en questions sont des blagues de merdes.
Je décidais comme à mon habitude d'entrer dans son jeu, « Jong tu me fais peur là, t'a bien pris tes médicaments ? Bon je vais faire comme le médecin m'a dit, il faut paaaaaaaas te contrarieeeeeer. » Je détachais chaque syllabe et parlait sérieusement, comme on parlerait à un attardé, ce qui était le cas. Merde il m'avait manqué ce con, nos conneries insensées aussi, et j'espère bien qu'on ne va pas faire que de regarder des films ce soir... Faut fêter nos retrouvailles dignement bordel ! C'était parti pour être une longue nuit, pas pour me déplaire.

Je cédais facilement et pris un film d'horreur pour lui balancer dessus tandis qu'il s'occupait d'installer le décor. Il avait l'air d'être vouté, c'était par pure gentillesse, je veux juste lui remettre en place son dos moi!

J'ai pas peur des films d'horreur. Avec le cursus que j'ai choisi, mieux valait être familière avec le sang et autres banalités du métier. Mais faire semblant d'avoir peur semblait intéressant, s'accrocher à Jongin tout en criant 'oppa' et lui broyer le bras juste pour voir ses réactions... A bien y penser, il allait juste me renvoyer paître. C'est pas le genre de mec qui joue les gars forts et virils, ce qui est dommage, j'aurai pu me moquer de sa manière de vouloir me protéger face à une scène hypothétique dans un film inventé et scénarisé, irréel, imaginaire.
Après, je suis aussi le genre à parler beaucoup pendant le film et gâcher le plaisir des autres. Ça promettait d'être intéressant, vu qu'ici, avec mes connaissances anatomiques, je pouvais exactement décrypter chacun des gestes du tueur et expliquer en quoi le sang ne s'écoulait pas de la bonne manière, ou pourquoi la victime devrait mourir à telle endroit, et comment ils auraient dû réaliser le film pour rendre le tout convaincant, un sang moins rouge pétard déjà c'était pas mal pour commencer. La pochette recouverte de ce sang au rouge chimérique faisait un peu pitié, mais surtout semblait très très low budget.

Avant que ce qui semblait chef d'oeuvre cinématographique commence, je déroba le coussin de mon partenaire au moment où il allait s'affaler dessus et le déplaça à côté du mien, on est jamais assez confortablement installés. Sans prendre de pause et en ignorant royalement mon voisin, J'attrapa d'une main leste la boîte de mikado désormais vide, essaya tant bien que mal de viser la poubelle, réussit par miracle et chuchota un « touchdown! » avant de me diriger vers le placard et ramener le peu qu'il restait au fond de ce dernier soit des pop-corns, des mashmallows et... des insectes grillés ? Vraiment ? Il était dans ce genre de délires ? Enfin, j'aime la pieuvre grillée, je devrais rien dire.

Le film commença mais c'était que les crédits des différentes productions, des trucs chiants et long comme le monde en somme. Je regarda vers le lit, monsieur   Jongin en personne était étalé de sorte qu'il prenait toute la place possible et imaginable, et avais repris son coussin. Tant pis, il veut la guerre, il l'aura.
« Pose ce coussin Morrison, tu sais pas à qui tu as affaire. » J'ai probablement regardé trop de western italiens ces derniers temps. L'objet le plus proche de moi allait me servir de flingue, ma main tomba sur un machin de forme rectangulaire et je le brandis sur mon adversaire. L'objet s'avéra être une boîte de capote, VDM.

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bliblobloub:

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Ce message a été posté Mar 3 Fév - 19:45
You can't hide.

feat.
Ryû & JongIn.


 

 



 

 

Here we are and I can think from all the pills, hey. Start the car and take me home. Here we are and you're too drunk to hear a word I say ; start the car and take me home.
Just tonight I will stay and we'll throw it all away. When the light hits your eyes, it's telling me I'm right and if I, I am through... It's all because of you. Just tonight.



《Environs minuit  ; tenue

C'était définitif : Yoshiko était devenue pire qu'une sale gosse. Digne de ceux que l'on pouvait trouver aux aires de jeux tels que dans les fast-foods similaires à Mac Donald', oui, de ceux qui peuvent tout simplement pourrir la bonne ambiance et le léger silence qui régnait à ta table en quelques secondes. Et pourtant, je ne pouvais en aucun cas nier le fait que j'appréciais cette sale gosse, aussi exaspérante pouvait-elle être. Rapidement : je levais les yeux vers le ciel tout en me questionnant. Pourquoi mes connaissances proches devaient-elles être aussi intellectuellement parlant dérangées ? J'avais peut-être un problème en ce qui concerne mes relations. Un rendez-vous chez une psychologue serait peut-être judicieux. Enfin, dans tous les cas, Mademoiselle n'était pas contre mon idée de choisir un film d'horreur. Parfait d'ailleurs, puisque je doutais actuellement de mes capacités en ce qui concerne le fait de devoir débattre sur telle ou telle chose afin d'obtenir le dernier mot. J'avais déjà assez donné pour ceci il y a quelques heures. C'est donc sans rien ajouter de plus, et surtout, en faisant abstraction des propos de Yoshiko dans un premier temps que je remis tout en place avant que je ne puisse finalement mettre en route le DVD, mais aussi la télévision. Mon lit n'attendait plus que moi afin de me laisser place au sein de ce confort si agréable. « Je n'ai pas pris mes médicaments, I'm so sorry. Je risque donc de te frapper, voir même de t'étouffer contre mon grès si tu me fais chier, quel dommage. » ; répliquais-je tout en laissant mon être rejoindre ce but tant désiré. Mon corps trouvait place de long en large sans réellement laisser de place à ma compagne. « Au pire, j'vendrais ton corps sur Ebay. Je devrais en obtenir un bon prix auprès des nécrophiles en manque, hm. »

Sans rien ajouter de plus ; un coussin se trouvait derrière mon crâne, mais ceci n'était pas suffisant, bien au contraire, un autre trouvait refuge contre mon torse afin que je puisse y reposer mes bras et être entièrement bien installé. « Pose ton cul, bordel. » ; grognais-je tout en portant finalement mon regard vers mon interlocutrice. Décidément, heureusement que les films avaient le don pour nous laisser mijoter avec plusieurs longues minutes de générique avant de débuter. La guerre allait-elle débuter pour un simple et unique coussin ? Je le crois bien, mais je ne lâcherais pas l'affaire aussi facilement, et encore moins en étant menacé d'être frappé par un tel objet. Oh, ça non.

Je me contentais plutôt d'éclater de rire. Quelle idiote alors.
« Ouh, attention, les préservatifs sont dangereux. J'aurais presque peur de cela, brrr. » ; mimais-je avec un air faussement apeuré. « Seriously. Pose-moi cette connerie, je tâcherais de faire abstraction de tes pulsions sexuelles, va, le film va commencer. » ; terminais-je avant que je ne puisse, à l'aide de l'un de mes pieds – eh oui, grande taille oblige – repousser ce fameux « objet » que tu tenais entre l'une de tes mains. Il trouva rapidement refuge contre le sol sans que je ne puisse y porter une grande attention. Peu importe. De là, l'une de mes mains attrapait ton haut afin de t'attirer vers moi sans faire attention au fait d'être doux, ou non.
Ainsi, ton corps s'affalait contre le matelas. D'un certain point de vu, cette scène aurait parfaitement pu être confondue à une baleine s'échouant sur une plage déserte. De mieux en mieux.

« Coucher, là, télévision. Hop. » ; répliquais-je de manière saccadée tout en incitant ta tête à trouver refuge contre ce coussin qui se trouvait contre mon torse. Je n'avais pas l'intention de le lâcher, et tu le souhaitais, c'était bien la seule solution afin de convenir à nos désirs. Et puis, je serais apte à répliquer face à la moindre attaque verbale ou physique.

Quelques minutes suivirent, et je m'empressais d'appuyer sur une touche de la télécommande afin de faire défiler rapidement les parties inutiles et ainsi laisser le film démarrer. Bien évidemment, le topo similaire à beaucoup de films d'horreur. Quelques jeunes. Un lieu isolé. Puis quelque chose d'étrange allait finalement briser ce rêve qu'ils avaient tous de simplement oublier les tracas de la vie quotidienne entre alcools, fumette et débauche.

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© Gasmask




hrp:

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Ce message a été posté Lun 9 Fév - 18:53
demain pour qui
le soleil se lève?
Tandis que j’ignorais royalement ta remarque sur mes pulsions sexuelles, plus par volonté d’oublier ce tragique accident de parcours que par méchanceté, tu me pris la boîte avec tes pieds et l’envoya valser vers l’énorme pile d’objets en tout genre, de vêtements, de cours et de cochonneries mélangées. Eurk, je suis pas fétichiste des pieds moi, faudra que je pense à me laver les mains dès que je rentre parce que j’ai failli toucher cette immondice.

Faudra aussi que je lui apprenne à arrêter de me trimbaler partout, je vais finir par le renier pour de vrai si ça continue et ça sera bien fait pour lui, il pourra se plaindre à son mur s’il veut mais je suis pas son animal domestique ! Il doit faire ça pour me prouver que les gens grands dominent le monde, c’est sûr. Moi je suis restée à la taille de mes 12 ans, je ne peux donc pas lutter. Voilà, c’est pour ça que je me laisse faire, pas par quelconque autre envie, juste parce que je suis petite.

Je n’avais plus aucune envie de te reprendre ton coussin, c’était mort vu l’état actuel des choses. Puis c’était assez confortable, ce petit lit douillet, on arrivait à y rentrer ensemble sans être trop serré, le monde est bien fait parfois. Mon nouveau coussin prenait donc désormais la forme de ton torse de mâle viril et imberbe, sauf qu’évidemment, un torse humain est considérablement moins moelleux qu’un actuel oreiller rembourré de plume. J’étais donc dans l’obligation de le malléer pour trouver la forme souhaitée, comme le sable sur la plage vous savez, celui qui par tous les moyens possibles ne voudra pas convenir à la forme de notre corps jusqu’au moment où on se relève de désespoir, et qu’on se rend compte, trop tard, qu’on avait trouvé la position finale. De toute manière, j’avais toujours la bougeotte avant de devoir me poser pendant plus d’une heure sans devoir émettre le moindre mouvement. C’est un peu inimaginable les gens qui arrivent à se poser toute la journée sans bouger. Comment font-ils ?

Ainsi, mon cher JongIn, tu étais devenu la proie de mes coups de coude et de genoux –voir de pieds. Comme d’hab, me souffle-t-on dans l’oreillette. Etre sur le dos présentant trop de désavantage, je décidais de m’affaler sur le ventre. Ce détail pourrait paraître sans importance, mais cela signifiait surtout que j’avais plus d’accès pour pouvoir te foutre mes genoux à des endroits improbables. Ma mission pour ce soir était décidée, j’étais encore vexée que tu te sois moqué de mon amour pour la vie qu’est les animés, je devais donc te rendre le visionnage du film le plus chiant possible. Bon, ok, c’est aussi parce que j’aime bien te faire chier. Et parce que je l'aurais fais de toute manière. Mais cela ne change pas l’objectif primaire de ma mission ! C’est en quelque sorte la mission de ma vie. Faire chier monsieur Park Jongin.

Malheureusement pour moi, ou heureusement pour toi, le film ne me permis même pas d’en placer une tellement il était soporifique. Je dois vraiment être un garçon manqué, mais qui irait crier ou avoir peur devant un manque si flagrant de réalisme ? A moins que je ne sois trop bien installée, enfin, j’eus à peine le temps d’expliquer rapidement en quoi « Le tueur aurait dû évidemment passer du muscle le plus faible sterno-cléido-mastoïdien vers le muscle omohyoïdien, parce que découper en passant par les cartilages c’est complètement con, puis il y va d’un seul coup alors que même avec une scie on est obligé d’appuyer à plusieurs et » ce en quoi Jong me fit taire, puis je me fus endormis. Comme ça.

La grande Yoshiko qui n'arrive pas à tenir en place plus de deux minutes s'était endormie.

Ma dernière pensée avant de divaguer vers le sombre royaume des songes, ou plutôt ma dernière émotion, fut un remord de ne pas avoir attendu qu’il s’endorme pour pouvoir lui dessiner des choses sur son visage. Zut.
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dkfjslk:

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Ce message a été posté Jeu 12 Fév - 13:17
You can't hide.

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Ryû & JongIn.


 

 



 

 

Here we are and I can think from all the pills, hey. Start the car and take me home. Here we are and you're too drunk to hear a word I say ; start the car and take me home.
Just tonight I will stay and we'll throw it all away. When the light hits your eyes, it's telling me I'm right and if I, I am through... It's all because of you. Just tonight.



《Environs minuit  ; tenue

Pourquoi fallait-il que les femmes aient toujours raison à propos du moindre sujet ? Ryo n'en était que la confirmation de ces pensées vagues. Il suffisait que quelque chose de « peu » réaliste face son apparition au sein du long-métrage que nous étions en train de regarder pour que mademoiselle puisse me faire part de sa science infuse. Science dont je ne comprenais pas un mot, d'ailleurs. J'avais toujours délaissé les matières scientifiques et ce n'est au jour d'aujourd'hui que je daignerais y porter une certaine importance d'ailleurs. C'est bien d'ailleurs pour cela que je ne répliquais pas, me contentant tout simplement de passer lascivement l'une de mes mains contre ma chevelure afin de pouvoir ébouriffer très légèrement celle-ci sous mon exaspération. Que vais-je donc bien pouvoir faire de cette gosse ? Dans un premier temps, elle m'utilisait en tant que coussin afin de supporter le poids de son corps, deuxièmement, elle ne tenais guère en place et en profitais pour martyriser mon corps à de multiples reprises avant de gâcher l'ambiance.


Ainsi donc, l'une de mes mains trouvait refuge contre ses lèvres, la faire taire me semblait être le meilleur moyen afin de retrouver le silence nécessaire à un bon visionnage de long-métrage, aussi déroutant pouvait-il être. Dans tous les cas, les films d'horreur semblaient similaires à ceux des Yakuza que j'affectionnais tant, d'ailleurs, je devrais peut-être faire de nouveau un tour à la Fnac, peut-être auraient-ils de nouveaux films à me conseiller. Suite à cette pensée, un léger sourire s'était finalement emparé de mes lèvres, et enfin, je m'apprêtais à parler ; malheureusement pour toi, je doute que ma compagne puisse me répondre en l'instant présent : cette sale gosse dormait. C'était bien la première fois que je voyais quelqu'un s'endormir ainsi, face à ce film. Aussi surprenant que cela pouvait-il être, ça ne l'était que très peu en concernant Yoshiko.
Que faire ? Je n'allais en aucun cas lui servir d'appuis, et ce, pour toute la nuit : impossible.

Je déglutissais difficilement avant que je ne puisse ôter la moindre chose autour de ma personne qui pourrait être considérée comme une gêne : télécommande, coussins, etc. À partir de là, je me redressais très légèrement tout en supportant sa tête à l'aide de l'une de mes mains afin d'éviter de la réveiller. Je n'osais guère imaginer sa réaction si jamais elle ouvrait les yeux en me voyant agir de la sorte.
« Quelle idiote. » ; soufflais-je.

Une grande inspiration, et son corps avait finalement trouvé refuge à la place que je souhaitais lui offrir, il ne me restait plus qu'à passer une couverture sur celle-ci afin qu'elle ne puisse pas avoir froid tandis que j'allais continuer le visionnage de plusieurs films. La nuit ne faisait que commencer pour ma part et je ne comptais pas me coucher gentiment à ses côtés. Je me relevais afin de changer de DVD et ainsi assouvir mes envies précédentes de replonger au sein de cet univers japonais violent et sanguinaire que j'appréciais tant. Mon favoris mis en route, je ressemblais à un gosse face à un cadeau qu'il aurait pu recevoir à noël.
Park JongIn, as-tu réellement dix-neuf ans ? Parfois, je me posais la question et je commençais à me désespérer moi-même.

Quelques heures passèrent et Yoshiko avait simplement tourné sur elle-même tout en grommelant quelques mots qui paraissaient incompréhensibles pour ma personne, ceci m'ayant fait rire à de multiples reprises, Morphée ne comptait pas me laisser m'en sortir aussi facilement et celle-ci pointait le bout de son nez après mon deuxième film mis en route. Était-ce donc la fin de cette nuit cinématographique ? Je suppose. C'est donc sans grande réticence que le film continuait et que je me retrouvais endormis à mon tour sans porter une grand importance à ce qu'il se trimait autour de ma personne.

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of meetings and lost friendships ♥ park l. jongin

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