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 but i got nothing here without you (feat. king jiao)

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Ce message a été posté Mer 22 Avr - 0:47
but I got nothing here without you

I wonder if things can happen too early or too late or if everything happens at exactly the right time. If so, how sad and beautiful. Δ Simon Van Booy




Ce n'était pas prévu qu'elle se retrouve ici une semaine après sa sortie de l'hôpital.
Si elle ferme les yeux, elle peut voir une infirmière la dévisager, mais elle ne préfère pas fermer les yeux, ils ont étés fermés pendant si longtemps quand elle y pense. Ce n'est pas environnement d'Am ; elle vient ici plus pour les fêtes et compagnie, pas toute seule, elle ne tient même pas l'alcool alors. Beaucoup de choses se sont passées ; elle a rompu avec son copain, porté plainte, elle a enlevé ses bandages pour les remplacer par des pansements presque insignifiants. Si on devait résumer les choses, ça donnerait ça. Maintenant elle se retrouve ici, comme si ça pouvait l'éviter de penser ; en effet l'alcool fort enveloppe doucement ses pensées trop lourdes, mais elle est toujours là, bien consciente de ce qu'il se passe autour d'elle bien que ses jambes ne l'écoutent pas quand elle est debout. Alors elle ne reste pas trop longtemps debout, elle préfère rester seule accoudée à sa propre table sans rien dire à qui que ce soit, se contentant d'apprécier la musique. Passant la main dans ses cheveux blonds, elle pose les yeux sur son portable ; cela fait déjà quelques semaines qu'il s'est arrêté de vibrer à cause des messages de Jiao. Sincèrement, elle ne saurait dire si elle se sent rassurée ou pas au final. Pourtant, elle avait eu ce qu'elle voulait, il a arrêté de lui parler. Mais ce n'est plus ce qu'elle veut depuis. Elle regarde l'écran, elle a changé son "tapin" pour mettre simplement "Jiao". Depuis quand ces choses là ont changées, elle l'ignore, elle n'a pas vu le changement arriver, c'était progressif tout ça. Inexplicable.


Elle finit par mettre son téléphone dans la poche de sa veste en cuir, redoutant des appels de personnes inquiètes. Elle avait plus ou moins pu gérer à l'hôpital, mais si on lui demandait comment elle se sent, elle n'arriverait pas à cacher quoi que ce soit. Pourtant, elle aimerait bien récupérer son sourire sur commande, mais elle n'y arrive simplement pas. Elle balaie l'espace du regard, sans doute pour la première fois depuis qu'elle est ici. Puis son regard se pose ce qui n'est qu'un visage au départ. Puis elle reconnaît Jiao. Impossible exactement de dire depuis combien de temps elle ne l'a pas vu. Une semaine ? Deux ? Trois ? Elle ne sait plus, elle a arrêté de compter parce que c'était douloureux. Le regard de la jeune femme ne se détache pas du concerné, elle aimerait pouvoir expliquer pourquoi elle se lève, pourquoi elle s'appuie doucement sur cette table et qu'elle se dirige vers la sienne, mais tout ça n'a pas de sens. Elle marche tout doucement avant de se retrouver en face du jeune homme. La chaise grince un peu, mais la musique couvre un peu le bruit. Elle ne saurait dire combien de fois elle a imaginé cette scène se produire ; elle a imaginé des tas de scénarios possibles, des tas de scripts aussi, mais en face de lui, là, maintenant, elle oublie tout. Elle inspire doucement avant de lancer ;


Amy - C'est étrange comme cette situation me semble familière et ... Totalement inconnue à la fois un faible rire silencieux s'échappe de ses lèvres alors qu'elle passe sa main dans ses cheveux blonds. Elle reprend d'un ton un peu plus sérieux Pas toi ? Question rhétorique.


Elle ose finalement le regarder après avoir joué distraitement avec le verre vide du concerné. Elle lâche alors ce verre avant de rapprocher sa chaise haute de la sienne et dire d'un ton calme tandis que la musique devient moins forte ;


Amy - Tu sais j'ai un peu bu, mais je suis certaine d'une chose elle dit en hochant doucement la tête poursuivant toujours sur ce ton calme Tu m'as manqué. Elle marque une courte pause avant d'ajouter C'est pas comme d'habitude, pas par moments, pas quand je m'ennuie, c'est constant, tu m'as manqué. Elle pose le regard sur son verre vide avant d'ajouter en inclinant doucement la tête sur le côté, concentrée sur le verre Tu sais, j'ai passé les trois dernières semaines à ouvrir le paquet de clope que tu m'as acheté, le refermer sans rien brûler du tout, comme une idiote et ne plus les toucher du tout, comme si ça risquait de me brûler, de me rappeler ta tête d'idiot de Wang Elle secoue doucement la tête J'ai essayé de pas penser à toi, pourquoi un idiot de Wang devrait prendre autant de place dans ma tête hm ? Nouvelle question rhétorique Et puis après je me suis dit "merde, enfaite, je suis amoureuse de ce type"... Et puis je...


Et puis tu as eu du mal à l'accepter Am. Elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'elle entend le bruit d'une chaise à leur table, la chaise grince et lorsqu'elle lève les yeux vers le jeune homme, il y a cette femme qui a les bras passés autour de ses épaules, sans doute un peu trop proche pour n'être qu'une simple amie. Elle la regarde quelques secondes à peine alors qu'un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle détourne le regard. Sa chaise grince à nouveau, et elle dit alors d'un ton à peine audible quelque chose qui ressemble à un ;


Amy - Peu importe...


Elle marche au départ assez doucement, avant de marcher d'un pas pressé vers la sortie, enfilant sa veste en cuir. "Peu importe", comme si c'était aussi facile, de prétendre ne rien ressentir du tout. Conneries. Finalement, elle se retrouve à l'extérieur, il ne fait plus si froid que ça. Merci alcool. Mais qu'est-ce qu'elle est censée faire de cette impression désagréable ? Oubliez son coeur qui se serre, elle a l'impression de sentir son autre côte se briser.



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Ce message a été posté Mer 22 Avr - 2:42
I don't live at all when I'm not with you

I wonder if things can happen too early or too late or if everything happens at exactly the right time. If so, how sad and beautiful. Δ Simon Van Booy



Jiao était passé à l’hôpital, malgré les avertissements d’Amy. Il avait évidemment était renvoyé, avait insisté et insisté et encore insisté, mais rien n’y faisait. Les infirmières le voyait arriver de loin, elles chuchotaient sur son passage, à force, elles l’avaient laissé visiter sa chambre. Mais il s’arrête devant le numéro deux cent sept, le regarde sans rien faire. N’esquisse même pas le geste de toquer à la porte, ne cherche pas plus d’informations aux médecins défilant dans le couloir, il s’en va. Il ne sait pas pourquoi il recommence, mais à chaque fois c’est pareil, il arrive et repars comme une ombre. Il n’est plus que l’ombre de lui-même ces derniers temps, mais personne ne le remarque, personne ne lui fait de remarque dessus. Il a l’impression que le monde est plus terne que d’habitude, il a l’impression de louper quelque chose.

Et puis un jour, il arrête de venir. Plus de chuchotements d’infirmières inquiètes, plus d’odeur de mort dans les couloirs, à moins que ce ne soit les médicaments et la javel, non, il n’y avait plus rien. Le jeune homme ne sait plus quand il a arrêté, depuis quand la blonde était à l’hôpital. Il ne savait pas non plus si elle était sortie. Mais il se convainquait que tout ça ne l’affectait pas, que c’était l’ordre naturel des choses, c’était mieux ainsi, qu’il n’aurait jamais dû venir en premier lieu. Qu’il n’aurait pas non plus dû lui accorder de l’attention, ce soir dans l’ascenseur, ni jamais. Il se dit, revenir avant, il envisage avant leur rencontre, mais c’est dérisoire. Il essaye d’occuper son esprit comme d’habitude, passe son temps au piano, aux cours de chants, et travaille encore plus que d’habitude, mais rien n’y fait, il n’y arrive pas. Les cigarettes perdent leur goût elles aussi, alors il en fume un peu plus, mais ça ne change rien non plus. Alors Jiao essaye d’autres moyens pour s’occuper, des moyens qui marchaient avant. Il ne va pas se mettre à boire, non, il n’est pas aussi désespéré. Pourtant il se retrouve un soir devant un verre, Jiao ne se rappelle plus comment il est arrivé là, ce qu’il a fait de sa journée, s’il était encore en vie, c’était un miracle. Mécaniquement, il remontait la boisson à ses lèvres. L’alcool se diffusait lentement, commençait à s’imprégner, mais pas assez à son goût. C’était de ça dont il avait peur, il le savait, en se lançant dans ça, plus aucune limite n’existerait. Mais Amy n’existerait plus non plus. Au moins pour un court instant, le chinois voulait oublier. Tout en même temps. Jusqu’à sa propre existence, mais surtout la sienne.

Pendant un court instant, le monde semblait s’arrêter. Etait-il si cramé au point d’imaginer la jeune fille marcher vers lui ? Non, elle semblait réelle, trop réelle. Jiao n’arrivait pas à détacher ses yeux, le monde s’arrêtait de tourner. Son esprit vide, son incompréhension, vide, rien que du vide. Elle est là. Elle s’assoit. Mécaniquement, il passe une main dans ses cheveux, arrange des mèches rebelles. Mécaniquement, il ne sait pas s’il hoche la tête positivement ou négativement, il ne sait même pas s’il a compris sa question. Mécaniquement, non, pas mécaniquement, son cœur loupe plusieurs battements à la suite. Pourtant, notre idole nationale ne dit rien, perdu sa voix en se raccrochant à celle de la blonde. Et son visage reste inexpressif, trop habitué à l’être. Seulement, il en ressent des choses, beaucoup plus qu’il ne l’admettrait jamais. En la voyant arriver, il avait eu ce pressentiment, il secoue la tête pendant qu’elle continue, ne voulant pas entendre la fin. Il le sentait mal, il le savait, ça allait mal finir. Si son visage demeurait inexpressif, son souffle s’envolait, coupé. Au final, la seule chose qu’il parvient à sortir lamentablement est un pitoyable « Je.. ». Même complétement perdu, il n’oubliait pas de penser à lui.

Par contre il oublie son ancienne cavalière de la soirée, qui enroule un peu trop ses bras autour de lui. Comment ça peu importe ? Pourquoi peu importe ? Il ne réagit pas immédiatement, un peu sonné. Puis ce n’est pas si important, elle l’a dit elle-même. Jiao devrait rester là, avec l’inconnue, faire comprendre que rien ne lui importait de toute manière. Tout redeviendrait comme avant en faisant cela n’est-ce pas ? Et ça lui apprendra, on pouvait pas jouer avec les sentiments de Jiao comme ça… Les sentiments.

Instinctivement, le jeune homme dégage les mains pressantes qui l’entouraient. Il n’avait pas eu besoin de penser à tout ça pour savoir qu’il allait agir ainsi, n’avait même pas hésité au final. Il oublie sa veste sur la chaise mais ne prends pas la peine d’aller la chercher, bouscule des anonymes, et se retrouve dehors. Elle est encore là, devant lui, de dos. Sauf que Jiao n’est pas particulièrement doué avec les mots, trop bruts, trop abstraits, même en parlant couramment le sarcasme. Enfin, c’était plus les autres, il ne savait jamais comment se comporter, agissait depuis bien trop longtemps en loup solitaire. Ou c’était elle. Il ne savait pas, mais plus rien n’importait. « A..Amy ? » Il regarde le sol en toussant pour reprendre contrôle de sa voix qui défaillait avant de commencer, à quoi bon commencer.

Sa main sur son épaule retourne la jeune fille vers lui, c’était peut-être un coup de tête insensé, mais ça parlait plus que des mots. Et sa main glisse vers son visage, lentement, il ne sait pas combien de temps il se perd dans ses yeux avant de plonger vers elle, ni depuis combien de temps il attendait ça. Il l’embrasse, doucement mais passionnément, essaye d’y inclure ce qu’il ressent, se retiens d’approfondir le baiser, de peur de la perdre encore. Il l’embrasse, aimerait dire tellement plus et tellement en même temps. Tout ce qu’il voulait lui dire était inclus sur ses lèvres, et c’était l’important. Qu’il se prenne une gifle ou non, qu’elle parte maintenant… Non, il reviendrait à la charge. Parce qu’il voulait l’embrasser, encore et à nouveau.
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Ce message a été posté Mer 22 Avr - 11:59
your lover is here for sure

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"A quoi est-ce que tu t'attendais Am, qu'il te dise la même chose peut être ?" elle se dit en sortant de cette boîte de nuit, beaucoup trop consciente de la situation à son goût en réalité. Marchant assez lentement quand elle se retrouve dehors, elle se mord légèrement la lèvre inférieure tout en fermant les yeux. Ne la traitez pas d'idiote, elle le prononce assez de fois dans sa tête en réalité. Rapidement, elle essaie de faire un récapitulatif de la situation mais se décourage. Plus trop envie de penser à tout ça ; mais le visage du jeune homme apparaît à nouveau dans sa tête, elle connaît par coeur certaines expressions sur son visage, mais il n'y avait rien à ce moment là. Bienvenue dans le cercle des amours à sens unique Am, un petit biscuit de réconfort pour faire passer la pilule de la réalité ? Un soupir quitte ses lèvres, toujours aussi silencieux que les précédents, elle a envie d'une clope, elle a envie de partir d'ici. Mais elle est bien trop occupée à penser à ces bras autour des épaules du jeune homme. Elle n'a pas regardé la femme assez longtemps pour se souvenir de son visage. Est-ce qu'elle souriait en voyant l'expression sur le visage d'Amy ? Est-ce qu'elle la regardait au moins ? Elle ne sait pas. Elle ne sait vraiment pas. Elle ne peut pas s'en souvenir, pas autant que le visage inexpressif du jeune homme.


Elle entend alors clairement son prénom dans sa bouche et fais disparaître les larmes de son visage du revers de la main. Puis elle sent sa main se poser sur son épaule pour la forcer à se tourner vers lui. Non, il n'a pas besoin de mettre les choses au clair, son visage inexpressif a fait l'affaire. Elle croise doucement les bras, se mordant nerveusement la lèvre inférieure alors que le bruit d'un de ses talons tapant contre le trottoir se fait doucement entendre. Mais cependant il ralenti progressivement alors qu'il passe sa main sur son visage et alors elle lève les yeux vers lui. Elle ne dit rien, mais à ce moment là, elle réalise qu'elle ne veut pas qu'il partage ses anecdotes avec cette femme aux bras autour de ses épaules, qu'il partage ses bêtises avec elle, qu'il rie avec elle, qu'il aille au cinéma avec elle, qu'il partage le même lit avec elle, que ses bras se retrouvent dans les siens. Mais elle ne dit rien. Et puis il y a ses lèvres qui s'appuient sur les siennes et qui la tirent loin de ces pensées. Rien à voir avec ce qu'il s'est passé dans ce restaurant ; ce n'est pas un accident, ce n'est pas quelqu'un qui la pousse maladroitement vers lui, mais son coeur s'emballe presque autant, peut être un peu plus.


Elle passe ses mains derrière sa nuque pour approfondir le baiser, parce qu'elle n'a pas conscience du temps qui s'écoule, mais c'était définitivement trop court. Les mains de la jeune femme descendent le long de son cou et malgré tout dans un souffle elle murmure alors ;


Amy - La fille...


Mine de rien, elle ne l'a pas oublié, même si elle ne sait plus à quoi ressemble son visage. Elle parvient encore à entendre la musique engloutie par les murs solide de la boîte de nuit. Il n'y a personne ici, à part eux. C'est si silencieux, elle n'a pas eu de moments aussi silencieux que celui ci depuis qu'elle a quitté l'hôpital.



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Ce message a été posté Mer 22 Avr - 23:29
I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once

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Si on tendait l’oreille, on pouvait entendre la musique qui s’échappait des murs de la boîte de nuit, mais aussi des gens qui parlaient, des gens qui marchaient, qui vivaient. Et dans ces gens qui vivaient, des cœurs qui battent, trop fort. Celui de Jiao était sur le point d’exploser. Enfin, d’imploser. Mais il ne voulait pas qu’il s’arrête d’exploser, il voulait sentir son cœur s’arrêter encore et renaître grâce à elle.

Sa main ne retombait pas, restait contre sa joue, peut-être de peur qu’elle ne s’échappe. Le jeune homme n’osait même pas la regarder dans les yeux, il soupira en entendant sa voix. Qu’elle ait ça en tête lui échappait, il y avait tellement d’autres priorités, comme par exemple, pourquoi lui ? C’était un de ces moments où son arrogance passait de côté, vulnérable sous ses mains, il se sentait si, si… Les mots s’enfuyaient, finalement, il secoua la tête, c’était une évidence. Préférant sourire doucement, lui faire comprendre cela à sa manière, mais sans la brusquer non plus, « D’après toi, pourquoi était-elle là ? Non, pourquoi moi j’étais là ? A cause de qui ? » Il rigola doucement, ce n’était pas drôle, non, mais le fait qu’elle ne semblait pas comprendre cela suffisait à lui arracher un faible rire. La petite blonde avait assez parlé, il supposa que c’était à son tour, mais ne savait pas par où débuter, avant de relever les yeux vers elle, cherchant dans son regard assez de courage. Il prit une inspiration, Jiao n’aimait pas parler de ses sentiments. N’aimait pas parler tout court, sauf si c’était pour se moquer de quelqu’un, être sarcastique, faire des remarques désobligeantes. C’était son domaine, mais lorsqu’il s’agissait de parler de lui et réellement de lui et pas de toutes ces soi-disant réussites, tous ces trophées, ces disques d’or, ses publicités, quand il fallait parler de sa vie en elle-même… S’il pouvait s’enfuir en courant, il le ferait. Se protéger, toujours se protéger. Mais de quoi ? L’ironie, le second degré, l’ont toujours aidé à se distancier de la réalité. Cette réalité fade, sans goût. Alors commencer par ce qu’il savait faire semblait le mieux sur le moment, à vrai dire, il n’avait plus toute sa tête, donc une erreur de plus ou de moins. « Et toi… Plus de nouvelles… » Autre soupire, oui, Jiao soupire beaucoup, on le sait déjà, et son ton est dur et empli de reproches, comme d’habitude, « Si je t’ai manqué, c’est ton unique faute. » Hésitant à continuer sur cette lancée, son esprit était de toute manière source de confusion, il décida de continuer plus doucement, « Quand même, toi, quand t’es amoureuse, tu décides d’éviter la personne, c’est super logique. » Il avait du mal, beaucoup de mal à le dire, mais continuait sans défaillir parce que s’il ne le disait pas maintenant, ça sera jamais, et il le regrettera amèrement sans se l’admettre, « Tu sais pas, mais, moi quand je suis amoureux, j’ai plus tendance à harceler la personne. A lui acheter des clopes alors qu’elle m’évite. A revenir chaque jour pour la voir. A envoyer des textos dans le vide. Mais évidemment, je suis pas surhumain, je sais c’est étonnant, donc je lâche l’affaire progressivement. Au fond, ça change pas… » Sa main emprisonne délicatement celle de la jeune femme pour la poser au niveau de sa poitrine, et ajoute, sans hésiter cette fois, mû d’une certitude qu’il n’avait jamais ressenti avant mais qui pourtant était présente et forte, inébranlable, « Là, la personne était toujours là. Je crois que je t’aime Amy, ou quelque chose dans le genre. »

On en était pas au point de l’affirmer directement, faut pas déconner, Jiao restait Jiao, désespérant.

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Ce message a été posté Jeu 23 Avr - 0:52
inhale

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Est-ce qu'elle se souvient de son image l'année précédente, rentrée 2014 ? Elle était convaincue qu'il était impossible pour elle de tomber dans le piège et être amoureuse de quelqu'un. Elle pensait plutôt que ça arrivait aux autres et pas elle. Amy a fréquenté des jeune homme, ce n'est pas qu'elle n'était pas honnête, elle l'était, mais pas amoureuse. Il y avait de l'attachement, parfois trop de l'autre côté et ça lui faisait peut alors elle s'éloignait, c'était aussi simple que ça. S'éloigner avant que ça ne s'aggrave. Puis Jiao quand elle l'a vu dans cet aire de repos, attendant qu'il libère le distributeur, ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait. Non, elle l'avait vu à la télévision, elle se souvient qu'elle zappait tout le temps, exaspéré de voir sa tête. Elle n'aurait jamais imaginé à un moment donné qu'il prendrait autant de place. Et pourtant. Elle détourne le regard un instant, inspirant doucement alors qu'elle écoute silencieusement ses paroles. Elle sent son coeur se serrer quand il lui demande à cause de qui il se retrouve ici. "Si tu te retrouve ici, c'est ton unique faute" les mots ne sortent pas, elle est bien trop concentrée à l'écouter.


De la logique, elle ne sait plus à quel moment exactement elle l'a perdue, mais elle sait où est le responsable à l'heure actuelle. Devinez, elle va vous donner un indice ; il est très proche d'elle. Doucement, la jeune femme lève les yeux vers Jiao quand il se met à parler de lui personnellement, lui comment il est quand il est amoureux. Une de ses phrases lui arrache un faible sourire qui se noie progressivement au fur et à mesure qu'il parle, malgré ce ton un peu plus détaché. Le regard d'Amy suit sa main qu'il prend avant de se poser à nouveau sur Jiao assez rapidement. Elle n'est pas du genre à être facilement surprise mais ses paroles sont tellement imprévisibles, que son coeur manque quelques battements avant de repartir. Elle ne s'attendait pas à autant de mots de la part du jeune homme, elle ne s'attendait pas à ce que ce soit explicite, elle ne s'attendait à rien de particulier. Elle se mord doucement la lèvre inférieure tout en détournant le regard. En général, elle est à l'aise avec lui, peut être trop même. Elle passe son temps à l'embêter pour n'importe quelle raison. Mais là, je vous jure, c'est difficile de faire comme d'habitude.


Silencieusement, elle vient se réfugier dans ses bras, oubliant son coeur qui bat trop vite et se contentant d'écouter le sien en fermant les yeux quelques instants avant de murmurer ;


Amy - Idiot de Wang... Elle marque une pause avant d'ajouter inspirant profondément Idiot de Wang...


Vous pensez que c'est une faute de frappe, comme sur les ordinateurs, qu'elle a répété la même chose par erreur ? Non non, pas du tout. Elle le serre d'avantage dans ses bras, -à défaut de pouvoir servir de peluche à cause de sa côte- puis enfoui son visage au niveau de son cou.


Amy - Je t'aime la phrase s'échappe de ses lèvres dans un chuchotement à peine audible. Mais ils sont trop proche l'un de l'autre pour qu'il ne puisse pas l'entendre.


Elle pose le regard au niveau de son torse, remarquant alors qu'il lui manque sa veste et qu'il ne fait pas SI chaud que ça. En d'autres termes, il fait froid. Elle secoue doucement la tête avant de lancer dans un murmure, sur le même ton qu'elle a l'habitude d'utiliser avec lui, ressemblant à des reproches mais s'avérant être de l'inquiétude ;


Amy - Je te préviens si jamais tu tombe malade... Quoi Am ? Elle se ravise Ta veste Jiao...


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Ce message a été posté Ven 24 Avr - 2:00

I wonder if things can happen too early or too late or if everything happens at exactly the right time. If so, how sad and beautiful. Δ Simon Van Booy


C’était quoi l’amour, est-ce que c’était ça ? Etre perdu, désespérant, avoir envie de violemment taper l’autre et en même temps crier sur un toit à en perdre haleine, crier, et crier quoi, hurler tout et n’importe quoi mais surtout hurler qu’il l’aimait, putain. Et en même temps ça faisait mal, comme s’il avait peur de faire une connerie, comme s’il savait que ça allait mal se terminer, mais au moins, si ça devait mal se finir, cela voudrait dire que ça avait existé. Envoyer chier les hésitations, les doutes, c’était facile à dire, perdu, il l’était complètement, avancer à pas de loup, c’était la meilleure solution. Autant pour lui, que pour elle.

C’est étrange qu’elle soit étonnée par ce qu’il lui racontait, pour lui, c’était si évident. Il avait l’impression que le monde entier le savait, la preuve, les rumeurs allaient bon train sur twitter. Il se baladait dans la rue, pensait que l’inconnu en face allait l’aborder et lui dire sur un ton bas qu’il connaissait son secret. Il parlait avec des potes, directement assume que leurs regards cachent la vérité, qu’ils savent. La barmaid au fond, c’est sûr qu’elle savait. Mégalo sur les bords le petit. Cela le blessait même un peu qu’elle ne s’y attende pas, était-il si incompréhensible ? Mais il oubliait d’être blessé en la sentant contre lui, et puis elle devait probablement entendre son cœur qui battait trop fort, si elle doutait qu’il lui racontait n’importe quoi pour jouer avec elle… Il aurait pu. L’idée lui avait traversé l’esprit, et était repartie aussitôt. Il ne s’en sentait pas capable, parce que c’était la vérité. Qu’il ressentait vraiment ça, à quoi bon faire semblant de ressentir quelque chose qu’on ressentait déjà ? Ça revenait à jouer avec ses propres sentiments, à se blesser lui-même, et puis à la blesser elle aussi, et il ne le voulait pas. Elle avait été trop blessée, il voulait juste la protéger au final, pas lui faire du mal, pas elle. Enfin, ça n’effacerait pas ses moqueries habituelles, mais c’était différent, il savait faire la différence. Sérieusement. Il se vengerait en moqueries au pire.

L’étudiant souri franchement aux remarques prévisibles de la blonde. Combien de temps ne l’avait-elle pas appelé comme ça ? Est-ce que cela lui avait manqué ? Oui. Beaucoup trop. Et tandis qu’elle le serre plus fort, il en fait de même, répondant automatiquement à son appel silencieux, mais faisant attention à ne pas la briser non plus, c’était bien la dernière chose qu’il souhaitait. Il avait eu raison cette nuit-là, sa tête devait reposer contre son cou, c’était sa place naturelle.

« Je sais. » Il continue avant qu’elle ne le traite d’idiot une nouvelle fois, mais qu’est-ce qu’il adorait entendre cette phrase entre ses lèvres, « Mais je t’aimerais toujours plus de toutes façons. » L’art de trouver de la compétition où il n’y en avait pas. Sa manière de rappeler les habitudes, de faire comme avant. C’était mignon si on plissait les yeux et qu’on regardait de loin. Il rigolait doucement, combien de je t’aime avait-il dit en l’air sans les penser, combien de filles s’étaient brisées face aux remparts de son cœur, alors pourquoi elle, pourquoi maintenant ? C’était si inexplicable, mais si vrai en même temps.

« Oui, si jamais je tombe malade ? Tu feras mon infirmière personnelle ? » Jiao ne portait en guise de haut qu’un tee-shirt gris anthracite, en coton, doux, qui lui rappelait de bons souvenirs, enfin il le croyait. Il réfléchit un instant, ces souvenirs… C’était le tee-shirt qu’elle lui avait prêté. Qu’il n’avait pas rendu. « Rien à faire de ma veste. Sérieusement, t’as jamais les priorités en face toi. » Dis le mec qui laisse sa veste en arrière comme une vulgaire chaussette. Vous l’aurez deviné, sa priorité à ce moment précis, c’était elle, pas une veste qui coûtait beaucoup trop cher anyways. Puis, à cette heure-ci, elle était perdue. Quelqu’un avait dû lui prendre au moment même où son corps se décolla de la chaise. Il commença à parler pour le lui dire, « Tu crois qu’on va la retrouver ? Faudra que tu me la repayes sinon… » et sa phrase se perds en voyant la fille de tout à l’heure débouler comme une furie de la boîte. Manquait plus que ça. Elle agite tout aussi furieusement sa veste dans sa main, tout en explosant d’insultes à son égard lorsqu’elle s’arrête pour le voir avec Amy et se remettre à l’insulter en lançant sa veste sur la route, veste qui se fait immédiatement écrasée et roulée dessus par une bonne dizaine de voitures tout aussi déchaînées que la femme qui repart vers la boîte, tout à fait normalement. C’était passé bien trop rapidement, ils étaient restés planté là, stoïque. Contre toute attentes, Jiao se mets à exploser de rire, il aurait pu s’énerver, trouver pitoyable son geste, être une nouvelle fois désespéré par l’humanité, mais il se contentait de rire, après tout, Amy l’aimait, il y avait des choses plus graves dans la vie qu’une simple veste écrabouillée.

Il se calma progressivement, essuya une larme qui perlait au creux de ses yeux, oui il avait ri à ce point, s’adressa à sa… Sa quoi ? Est-ce qu’ils pouvaient se dire ensemble ? Son amoureuse ? Merde, le terme lui donnait quand même envie de vomir. « Je crois qu’on peut dire adieu à ma veste, Am. »

© GASMASK

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Ce message a été posté Ven 24 Avr - 3:04
BUT DARLING

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"Je t'aime" c'est parfois si évident mais si difficile à dire. La jeune femme avait tenté de le garder pour elle, comme quelque chose de précieux, mais elle a senti son coeur trembler de l'intérieur. Elle n'a pas vraiment l'habitude de dire ce genre de choses. Ou alors elle l'a perdu, très vite, très jeune. Elle ne sait plus vraiment... Sa seconde phrase lui arrache un faible sourire, elle n'allait pas jouer à ce jeu là. Puis rectification, elle n'allait jouer à aucun jeu.


Lorsqu'il complète sa phrase, elle secoue doucement la tête, un peu désespérée par son insouciance ; elle allait lui dire qu'elle n'irait pas le voir et partager maladie et compagnie avec lui mais elle se rend progressivement compte qu'elle aura du mal à s'y tenir. Puis, rien ne lui empecherait de venir en combinaison si ? Infirmière personnelle, s'il tenait à mourir pourquoi pas elle avait envie de dire. Qui de plus maladroit qu'Amy sérieusement ? Elle lui répond alors d'un ton plutôt calme ;


Amy - Est-ce que c'est bien payé ? Est-ce que j'ai droit aux ticket resto gratuits ? Est-ce que ça veut dire que je vais prendre le risque de partager mes précieux microbes avec les tiens ?


Vive le sarcasme pour cacher toute l'inquiétude qu'elle a en ce moment même. Mais ça ne suffit pas, et il a raison, elle devrait penser à autre chose, avoir d'autres priorités. Mais ça ne marche pas... Et elle ne parle pas du potentiel job, juste histoire d'être clair, elle parle du potentiel rhume du Wang s'il reste comme ça. A peine a t-il le temps de parler de sa veste en question que celle-ci apparait dans la main de la fille aux bras autour de ses épaules. Assez original comme prénom pas vrai ? Le regard d'Amy se pose sur la concernée, tentant de faire abstraction de toutes ces insultes, puis il se pose sur sa veste qui disparait sous les voitures avant de revenir sous son champ de vision quelques minutes plus tard alors que la fille a déjà disparue. Beaucoup trop inquiète, elle n'accompagne pas le jeune homme dans ce qui semble être assez drôle ; elle se contente juste de glisser la main dans son petit sac, passer un coup de fil pour avoir un taxi, donner une adresse puis marcher le long de la rue, sa main dans la sienne


Il y a tout le temps une boutique ouverte vingt quatre heures sur vingt quatre, quoi qu'il arrive pas vrai ? Elle entre là dedans, étant persuadée que le jeune homme ne serait jamais entré ici tout seul puis cherche, elle ne sait pas ; un survet, quelque chose qui ressemble à un pyjama, peu importe. Rapidement, elle décide de prendre un t-shirt blanc, un pantalon de jogging gris et un pull, qui pourrait éventuellement servir. La jeune femme ne passe pas beaucoup de temps dans la boutique, le taxi se manifeste déjà. Elle se contente de payer et puis sortir rapidement avant de monter dans le taxi, indiquant le quartier Shibuya, donnant l'adresse de son appartement. Puis quelques minutes après, elle pose le regard sur Jiao. Son genou vient taper contre le sien avant qu'elle ne dise ;


Amy - Cache ta joie de ne pas m'avoir comme infirmière... Je crois que je n'aurais pas supporté de toutes façon. Elle marque une pause avant d'ajouter Je serai retournée bosser dans ce café pour les uniformes, tu sais bien


Quelle blague, elle essaie plutôt de démissionner oui. Mais elle n'a pas vraiment envie de dépendre financièrement de sa mère et cette vie intrépide et remplie de surprise, sans routine fixe lui plait au fond. Elle n'a pas besoin d'être surprotégée, d'avoir ce qu'elle souhaite, juste en le demandant, elle voudrait pouvoir se débrouiller toute seule. Elle passe sa main sous son bras, appuyant sa tête au niveau de son épaule. Son bras est un peu froid


Amy - On est bientôt arrivés elle mumure avant de demander au chauffeur Excusez moi, vous pouvez... Le chauffeur comprend avant même qu'elle n'ait à en dire plus et augmente la température ... Merci Elle finit par dire un peu plus rassurée.

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Ce message a été posté Sam 25 Avr - 20:31
my wonderwall

I wonder if things can happen too early or too late or if everything happens at exactly the right time. If so, how sad and beautiful. Δ Simon Van Booy


En la regardant s’activer, il comprit qu’elle s’inquiétait, vraiment, là où il croyait qu’elle se moquait de lui depuis le début. C’était surtout sa petite main dans la sienne, légèrement moite, ses pas pressés, ses regards en coin qu’elle devait être persuadée ignorés. Ses petits détails, innocents, qui suffisaient à apporter des papillons dans son ventre, et qu’il essayait désespérément de repousser, parce qu’il avait la tête déjà un peu trop plongée et avait malgré tout peur. L’inconnu fait peur. Mais elle, il la connaissait non ? Repassait en détail ce qu’il savait d’elle, pas beaucoup, et pourtant il avait réussi à tomber tête la première amoureux. Il savait que Jun Min était son meilleur ami, qu’elle habitait à Shibuya à côté d’inconnu n°1 et inconnu n°2, qu’il avait frappé inconnu n°1 mais pas de jalousie, bon peut-être aussi de jalousie, que son ancien copain méritait de crever sous ses mains, qu’elle se mordait les lèvres quand elle était stressée ou n’importe quand, elle le faisait beaucoup trop, qu’elle passait aussi beaucoup ses mains dans ses cheveux, qu’elle était maladroite et s’inquiétait pour un rien, mais ce n’était jamais rien quand ça le concernait. Et d’autres choses encore, mais il s’arrêta d’y penser en se retrouvant devant une supérette ouverte h24. Elle le tire faiblement vers l’intérieur, mais il n’en a pas besoin, elle l’attire déjà. Jiao, arrête de te comporter comme un petit chiot docile, depuis quand t’es comme ça ? Tu ne dis rien quand elle paye pour toi, tout content qu’elle t’achète des vêtements, t’es vraiment désespérant. L’attention, toujours l’attention, les anglais t’auraient traité d’attention whore. Alors il essaye de se ressaisir, porte le sac qui n’est pas formidablement lourd, mais le porte quand même.

« ‘Tombe bien, je t’aurais viré asap de toute manière. Les relations clients-infirmiers sont interdites non ? Abus de faiblesse. Te connaissant, t’abuserais de ma faiblesse. Attends, non, j’ai pas de faiblesse c’est vrai. » Gamin insupportable, et ça se veut mature, bravo la jeunesse, « Je suis jamais allé te voir dans ton café. » C’était un simple constat qui s’était échappé de sa bouche, rien de concret ou de réfléchi, et puis, la blonde n’appréciera forcément pas qu’il se ramène à son lieu de travail. Parfait. Absolument parfait.

Jiao a beau avoir les bras refroidis par la température extérieure, sentir les mains toujours aussi froide de la petite blonde contre lui le réanime. « Arrêtes de t’inquiéter, hé, je suis grand, c’était mon choix de sortir comme ça. Ta faute, mais mon choix. » La voiture s’immobilise, elle avait déjà payé les vêtements, c’était pas avec son salaire de serveuse qu’il allait lui laisser payer ça aussi. Il tend la monnaie rapidement avant elle, sort de la voiture pour courir à l’appartement sans l’attendre et bloquer l’entrée. Oui, il se met devant la porte vitrée et l’empêche d’entrer dans son propre appartement, avant de la voir revenir une nouvelle fois à la charge, se dégager vitement, et la laisser presque s’écraser par terre. Ne s’est pas dégagé assez vite, amortit la chute. L’étudiant se relève en rigolant doucement, aidant Amy à se relever, « C’était pas une si bonne idée, ça va ? », essaye de supprimer l’inquiétude de son regard, il ne savait pas si elle était complètement guérie ou non, ne savait donc pas comment réagir.

Les escaliers défilent, sa main ne la quitte pas après l’avoir aidé, mais s’en sépare pour la laisser chercher ses clés et ouvrir la porte, non sans regret. Ils entrent, « Waouh, c’est… » Propre ? Rangé ? Oui Jiao, on t’écoute ? « Différent. Mieux. T’a remercié tes voisins j’espère après ? Ils doivent me détester… Tant pis, Jiao vivra avec. » Mais quelque chose clochait, comme s’il restait des effluves des scènes passées, toujours présentes. Il pouvait jurer les voir se dérouler sous ses yeux. Et certains coups trop forts avaient laissé des traces, au mur, au sol, toujours visibles. Et maintenant, maintenant quoi ? Manger, il n’avait pas faim, mais connaissant la blonde c’était sûr que oui. Et puis, elle devait être encore éméchée, elle l’avait avoué tout à l’heure, manger serait bénéfique. Quoique, la garder dans cet état semblait aussi bénéfique. Il voulait parler sérieusement avec elle, n’aimant pas remettre à plus tard, il aime les choses concrètes, mais parler dans cet état… Ça ferait beaucoup en une soirée au final. Trop de confusion, vous savez ce qu’on fait dans ce genre de cas, on agit. La seule chose qui apparaissait dans son esprit, c’était ses lèvres, qu’elle mordait, encore, et la seule chose qu’il jugea bon de faire, c’était de la plaquer contre lui, et de l’embrasser, parce qu’il pouvait. Il se détacha lentement d'elle, lui fit un clin d’œil, résistant à la tentation de continuer à nouveau et à nouveau, « Ne me traites pas d’idiot de Wang… Abrutie, tu m’as manqué. »
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Ce message a été posté Dim 26 Avr - 2:40
PIZZA

I wonder if things can happen too early or too late or if everything happens at exactly the right time. If so, how sad and beautiful. Δ Simon Van Booy




Amy n'a jamais eu de frère ou de soeur, sa mère vient de la famille les plus riche du Canada, jusqu'à ce qu'elle se retrouve à Tokyo, elle n'a jamais eu à s'occuper de qui que ce soit, il y a toujours eu une personne pour ça. Mais de temps en temps elle le faisait. Une habitude perdue sans doute. Un faible sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femme quand il parle d'abus de faiblesse ; elle peut déjà s'imaginer lui demander d'aller acheter des clopes. Quoi, il est malade ? Mais encore ? Non plus sérieusement, s'il était vraiment malade, elle aurait du mal à quitter les lieux et passerait des tas de coups de fil, vraiment. Jiao parle de son café, elle se concentre sur un point imaginaire avant de doucement fermer les yeux et dire d'un ton calme ;


Amy - Non tu devrais dire "je ne viendrai jamais te voir dans ton café".


Elle n'a jamais aimé ce café, pas une seconde, mais vous connaissez Am, elle a un sérieux problème avec l'autorité et au moment où elle a commencé, tout ce qu'elle voulait c'était de l'indépendance. Se débrouiller seule. Maintenant, la seule chose que la mère d'Amy paie ce sont les frais de scolarité, mais têtue comme elle est, elle songera sans doute à les rembourser. Le coffeshop où elle travaille... Il n'appréciera pas non plus, elle en est sûre, alors il ne devrait pas venir. Elle pose doucement sa tête contre son épaule et reste silencieuse jusqu'à ce que le taxi arrive à destination. Elle s'apprête à payer mais il est juste plus rapide qu'elle enfaite. Un soupir silencieux quitte ses lèvres alors qu'elle sort à son tour du taxi pour se diriger vers l'immeuble.


Au moment d'entrer, elle pousse la porte mais Jiao semble s'amuser à la bloquer. Elle détourne le regard en secouant doucement la tête. Faisant quelques pas sans trop s'éloigner, elle revient pousser la porte un peu plus fort, s'attendant sans doute à ce que le jeune homme la bloque encore. Mais sinon, vive l'alcool qui lui fait oublier qu'elle est sortie de l'hôpital il y a moins d'un mois et tout ce qui va avec. Bon elle n'a pas trop bu non plus, mais ça aide quand même un peu. On peut encore l'entendre murmurer dans ce faible rire ;


Amy - Idiot de Wang...


Alors qu'elle secoue doucement la tête en guise de réponse puis décale les mèches rebelles de son visage, du moins essaie... Amy ne le dira sans doute jamais, mais depuis l'épisode de l'ascenseur bloqué, elle n'est jamais remonté dans celui-ci, ni dans aucun autre ascenseur en réalité. Ce soir ne sera pas une exception à la règle. Montant les escaliers à leur rythme, ils finissent par arriver devant la porte de son appartement. Il lui faut bien cinq minutes grand max avant de pouvoir ouvrir la porte de celui-ci, elle la referme derrière eux, écoutant les commentaires du jeune homme. Peut être que ce soir, il est trop tard, l'alcool est trop fort pour faire un constat ; mais elle passe le moins de temps possible dans son appartement depuis ce qu'il s'est passé. Un rien le lui rappelle, et ses cauchemars également.


Amy - Tu pourrais les apprécier si tu essayais Elle dit d'un ton distrait, retirant sa veste en cuir pour l'accrocher au porte manteau. S'adossant doucement au mur, elle ajoute d'un ton ironique après quelques secondes de silenceIdiot de Wang... Peut être que tu devrais reconsidérer le câlin de grou-


Elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'il vient l'embrasser en l'attirant vers lui. Une fois de plus, son coeur manque un battement ou deux avant de reprendre sans doute trop vite, puis trop lentement. Lui laissant finalement l'occasion de reprendre doucement son souffle, elle sourit faiblement détournant le regard la première tout en passant nerveusement sa main dans ses cheveux blonds. Elle n'est pas cardiaque, je vous jure, mais un de ces quatre, son coeur risque de lâcher sans prévenir. Bam. Il va expliquer ça comment après ?


Amy - Je... Je vais appeler le livreur de pizza, elle dit en attrapant le téléphone fixe avant de le laisser là, en partant d'un pas pressé dans la cuisine sans lui demander ce qu'il veut, s'il a faim, ou quoi que ce soit.


Bon sinon à part ça, tout va bien Am ? Finalement dans la cuisine, elle s'appuie contre la porte de celle-ci tout en passant commande et posant sa main au niveau de son coeur, attendant que ça se calme. Quand elle les voit venir ça va, mais sinon, c'est comme maintenant. Raccrochant après en avoir terminé au bout de dix minutes elle revient à l'entrée se débarrasser de ses talons pour revenir avec ses chaussure d'intérieur. Elle s'enferme dans la salle de bain une dizaine de minutes avant de se retrouver en pyjama ; un t-shirt oversize noir avec un short gris sombre. Les cheveux encore légèrement humides, elle sort de la salle de bain discrètement, se dirigeant dans le salon à pas de loup. Jiao semble si concentré en face de la télé qu'elle est tentée de ne pas le déranger. Puis finalement, elle attérrit soudainement à côté de lui, passant ses bras autour de ses épaules et déposant rapidement un baiser dans son cou avant de s'affaler sur le canapé prenant sans doute plus d'espace que Jiao. Au bout de quelques minutes, elle se redresse doucement avant de lancer dans un murmure presque ;


Amy - Oui, tu les apprécierais vraiment...


La sonnerie de l'entrée détourne son attention, et elle se lève alors doucement pour aller récupérer les pizza. Elle les pose sur la table basse avant de se rendre compte qu'elle a oublié l'eau, mais ne se relève pas pour autant ;


Amy - Bon elle commence d'un ton sérieux en ouvrant la boîte Wang Jiao, si vous connaissez une raison empêchant la pizza et moi même de nous marier, parlez maintenant ou taisez vous à jamais.


Un faible rire s'échappe de ses lèvres, vive l'alcool, a connerie d'Amy et les pizza surtout.


Amy - C'est si triste, je vais devoir manger la pizza de ma vie... elle dit d'un ton triste la pizza en main avec une expression tout aussi significative


Désespérante quand elle boit. Sérieusement désespérante. Mais contre toute attente, elle lui tend la première part -sans vraiment lui donner le choix enfaite- avant de se servir. Vive les pizza servit à temps, encore chaudes. Ou vive le fait qu'elle n'habite pas trop loin aussi. Mais sinon, elle n'est pas venue dans ce quartier spécialement pour ça hm. Non non, pas son genre. Elle se rapproche doucement du jeune homme puis pose à nouveau sa tête sur son épaule tout en posant son attention sur la télévision.


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Ce message a été posté Dim 26 Avr - 12:11
désespérant

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Faire un effort, essayer de les apprécier, à quoi bon ? C’était le dernier des cadets de ses soucis que les voisins de la jeune femme l’apprécie ou non. Il repensait au coup qu’il avait donné au brun, longtemps qu’il n’avait pas frappé quelqu’un. Cela datait d’avant qu’il devienne idole. Quand il traînait dans la rue, quand il ne savait pas quoi faire et ne voulait pas rentrer. Un mec qui le bouscule, ça partait toujours d’une connerie. Il avait sa bande de bras cassés, l’amour n’était jamais au beau fixe entre eux, mais ils étaient ensembles dans le noir et dans la peur du lendemain. Puis après, il était devenu ce qu’il est, et frapper une personne avec son statut était très mauvais, et il n’en ressentait plus le besoin. Il se trouvait même pitoyable d’avoir été ce qu’il avait été. C’était les moments où il en avait marre de tout, comme si sentir des brûlures sur son corps allait lui faire oublier sa pourriture de vie. A moins que ce ne soit pour se venger qu’il frappait. Se venger du destin, du karma, des lignes tracées et des chemins battus. Enfin, Jiao n’était pas quelqu’un de violent. De son point de vue en tout cas.

Ouais, Jiao trouvait ça marrant d’avoir frappé par inadvertance une personne qui n’avait presque rien demandé, tout comme il trouvait marrant la réaction de la petite blonde en face de lui. Rappelons que marrant dans son vocabulaire est très très proche de désespérant. Sourit, lève les yeux au ciel, amusé. Tellement prévisible qu’elle parte ainsi, et pour de la nourriture. Dégage sa frange tombant sur ses yeux, fais quelques pas pour constater que l’appartement est véritablement normal. Puis il ne sait plus ce qu’il fait ensuite, est-ce qu’il continue de visiter l’appartement, enlève-t-il ses chaussures avant, se regarde-t-il dans un miroir entre-temps… Il sait qu’il se retrouve dans le canapé, son téléphone en main, partagé entre le soulagement de voir de la normalité dans les lieux et un léger inconfort, distinct, indissociable. L’impression de ne pas appartenir au présent, à la situation. Pas qu’il ne méritait pas tout ça, juste, qu’il ne se sentait pas à sa place. Mais n’était-ce pas ce qu’il avait toujours senti ? Ou était-ce juste amplifié par le fait de se tenir là, et de savoir qu’il aurait peut-être pu faire quelque chose avant qu’elle ne se retrouve à l’hôpital… Perdu, il n’avait pas envie de demander d’autres vies pour continuer le jeu, décida de remettre à plus tard sa revanche contre le niveau 253 de Candy Crush. Télécommande, main, zapping, sa tête. Rediffusion d’un talk-show, c’est dingue à quel point il rend bien à la télé, d’autres n’étaient pas aussi photogénique que lui, ça crevait l’écran. Son visage imitait les expressions mêmes qui défilaient, amusement, surprise, curiosité, il scrutait ce qui marchait et ce qui ne marchait pas, avec la même certitude : qu’est-ce qu’il était beau putain. Sérieusement beau. C’était déprimant de se dire que personne ne lui arriverait à la hauteur, que le monde a failli passer à côté de sa beauté, alors qu'il était fait pour ça. Le pire, c’est qu’il y croyait franchement. Ah, s’il pouvait se marier avec…

Amy ? Réflexe soudain, il change le programme, pourtant il n’a pas honte de lui-même, c’est juste son réflexe du moment. Sentant ses bras autour de lui, il commence à lui reprocher d’un ton joueur, « Tu me… », s’arrête lorsqu’elle embrasse son cou, si soudain, ses épaules tressaillent faiblement, reprends, «… fuyait ? »

Elle était encore sur les voisins ? Pourquoi écoutait-il chacun de ses murmures ? Le jeune homme essaya de ne pas répondre, mais son visage indiquait le contraire, tirant une moue qui voulait simplement dire, mais oui, bien sûr, il apprécierait un gotique sauvage et un taré qui souriait trop. L’esprit de Jiao étant composé de stéréotype, je tiens à décliner toute responsabilité de ce qu'il pense.

Son visage continuait donc d’afficher la même expression, doutant du sérieux de sa requête, préférant ne rien dire. Non, il n’allait pas se mettre à déblatérer qu’elle ne pouvait pas se marier avec la pizza puisqu’elle se mariera avec lui, il était désespéré mais pas à ce point, choisit de secouer doucement la tête de désapprobation. Regarde finalement la pizza-fiancé se retrouvant entre ses mains, hésite entre lui demander si elle était sérieuse, et lui demander de lui rappeler pourquoi il l’aimait. Pas pour se retrouver avec une timbrée qui voulait se marier avec une pizza en tout cas. Pourtant il la mange cette pizza, avec un air ronchon sur le visage, mais il la mange. Faim, Jiao ne l’avait pas, rien de nouveau. Toujours vu le fait de manger comme une perte de temps, perte d’argent, la notion de plaisir lui échappe. Sauf quand il sent Amy poser la tête contre son épaule, et qu’il commence à se dire que ce n’est pas si mauvais comme sensation, pas si désagréable.

« Soif. » Dit-il, en se levant brusquement et regardant Am tomber de son épaule pour atterrir contre le canapé. La douceur selon Jiao, déjà, elle devrait s’estimer heureuse qu’il se lève pour chercher à boire, c’était le boulot des femmes ça, et puis il était bien installé à la base, si elle avait fait ça avant… Aucun verre ramené, juste une bouteille d’eau fraîche. Résiste difficilement à la tentation d’asperger l’eau sur la jeune femme. Il se rappelait d’autre chose en s’asseyant, l’autre raison pour laquelle il ne voulait pas les apprécier, « Tes voisins, tu sembles les adorer… » Subtilité, allez, tu t’y connais, tu peux y arriver, « Qu’est-ce qu’ils ont fait pour mériter ça ? » Oui c’est bien, ça n’indique pas trop que tu es un tantinet jaloux, et c’est mieux que de demander si ce sont juste des voisins. Bientôt tu demanderas à Amy de se faire tatouer ton nom c’est ça ?

Il prend une autre part, histoire de. Ne pas se faire gronder, parce qu’il apprécie, parce que, il réfléchit pas, mange. Et puis il finit la sienne, décide de ne pas laisser l’autre s’empiffrer et finir la pizza entière, elle en serait bien trop capable. Alors il ramène le carton en cuisine, s’active à prendre une assiette et à bien positionner les restes dedans. Mon dieu, Jiao, un jour soigne-toi pour ta manie avec l’ordre. Le frigo est incroyablement vide, mais ça ne le surprend pas réellement. Il a envie de prendre un balai et aller nettoyer les miettes tombées, mais se reprend en disant que c’est le boulot encore d’une femme, pas de lui… Pourtant… Non. « T’as pas de dessert. » Constat. Se pose dans l’encadrement du salon pour l’observer en plaisantant, « A moins que ce ne soit toi le dessert ? » Réputation de pervers vérifiée. Son dessert prendra la forme d’une cigarette au final, il fouille la poche arrière de son jean pour trouver son paquet habituel, pas de cigarette de tapette à la menthe, des vraies, s’avance vers la fenêtre et laisse une ouverture infime. Besoin de réfléchir, Jiao pouvait passer du mec presque sympa au mec chiant en deux secondes. A moins qu’il ne l’était tout le temps. Mais il avait mal à la tête aussi, mal de réfléchir à ce qu’allait être l’avenir, sur ce qui venait de se passer, avant qu’il ne s’en rende compte, sa tête cognait le mur doucement et à répétition. Si vous voulez savoir, ce n’est pas le meilleur moyen pour soigner un mal de crâne.

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Ce message a été posté Dim 26 Avr - 18:18
AND YOU

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Un soupir s'échappe des lèvres de la jeune femme quand il part chercher de l'eau dans la cuisine, elle ne dit rien, ne se redresse pas tout de suite. Il lui faut quelques secondes supplémentaires avant de pouvoir le faire. Lorsque finalement il arrive, elle l'écoute parler tout en regardant la télévision. Elle ne reste pas pour autant attentive à ce qu'il lui dit. C'est seulement lorsqu'il semble avoir terminé son interrogatoire qu'elle passe ses bras derrière sa nuque. Un soupir quitte ses lèvres à nouveau alors qu'elle pose son front contre le sien tout en fermant les yeux


Amy - Je les aime beaucoup elle commence en hochant doucement la tête. Parfois quand je n'ai pas envie de rentrer chez moi, je vais chez Kyann, tu sais celui que tu n'as pas frappé. On joue aux jeux videos et je lui emprunte beaucoup de choses. Même si on ne se connait pas forcément, on s'entend bien. Pareil pour Ji Hyuk... Ce sont presque comme des frères pour moi. Enfin, il n'y a que Jun Min avec qui je me sente comme ça maintenant alors que je n'ai jamais eu de frère ou de soeur...



Elle finit par retirer ses bras et doucement appuyer sa tête contre le canapé sans ajouter quoi que ce soit. Il n'y a rien d'autre à ajouter de toutes façons si ?



Amy - Et puis il y a toi, elle murmure d'un ton calme avant de s'asseoir à nouveau face à la télévision attrapant doucement sa main libre


Elle détache ses cheveux sans détourner son attention de la télévision jusqu'à ce que le jeune homme emporte la boîte contenant les pizza. Serait-ce de la tristesse qu'on voit sur son visage ou quelque chose de simmilaire ? On ne saurait dire. Mais cela dit, aucun mot ne s'échappe des lèvres de la jeune femme. Elle suppose qu'il doit avoir reçu le message télépathique qu'elle lui a envoyé... Elle tourne alors la tête vers lui quand il parle de dessert ; mine de rien, Am n'a pas la tête à manger quand elle se retrouve toute seule. Même si elle a des visites par-ci par là, ces derniers jours ont été vides. Elle porte la bouteille d'eau à ses lèvres tout en l'écoutant et manque de s'étouffer avec. Elle tend sa main libre tout en toussant légèrement avant de lancer quand tout semble aller mieux, d'un ton faiblement amusé ;


Amy - Pas de dessert



Et elle se remet légèrement à tousser quelques secondes. Elle n'est jamais passée au dessert avec qui que ce soit ; ne se sentant pas prête de toutes façon, les relations n'étant pas assez solide de toutes façon. Elle se tourne alors vers la télé n'ayant rien de plus à ajouter, pas très à l'aise à ce sujet il faut croire. Elle passe sa main dans ses cheveux et suit le jeune homme du regard. Il s'arrête à la fenêtre et s'allume une cigarette. Elle finit par se lever en le voyant taper sa tête contre le mur, passant ses bras autour de sa taille, elle attrape doucement la cigarette, la tapote doucement contre le cendrier puis tire doucement sur celle-ci, la tête appuyée contre son bras ;


Amy - Qu'est-ce qui te perturbe autant Jiao ? Dis moi... elle dit d'un ton calme à peine audible alors que le nuage de nicotine s'échappe de ses lèvres.


Elle lui tend alors la cigarette. Elle n'a rien contre les classiques, mais elle préfère juste celles à la menthe, une habitude.






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Ce message a été posté Lun 27 Avr - 15:26
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Est-ce qu’il avait été déstabilisé par ses paroles, par sa proximité, avait-il tenté de cacher sa surprise, devait-il faire un effort, pour elle ? Et puis, ça voulait dire quoi, il était plus qu’un frère non, plus que son meilleur ami, ou ses voisins, ou n’importe qui… Il avait une impression de déjà-vu, s’occuper pour occuper son esprit, il soupirait en rangeant les parts dans le frigo. Etre maître de soi-même, garder son emprise, respirer, il ne devait pas tomber un peu plus, c’était pas son genre, ça allait mal finir, fatalement. Essayait de se convaincre qu’il ne voulait pas être plus, à vrai dire, cela faisait des semaines qu’il se répétait la même chose, ça en devenait lassant. Mais la facilité, il ne connaissait pas. Aussi, c’était beaucoup plus simple de résister lorsqu’elle n’était pas là, lorsqu’elle ne faisait pas ce genre de gestes stupides qui arrivaient à le faire défaillir, si fortement, si brutalement. Pourquoi elle ? Il y en avait eu des filles avant, jamais il avait été romantique, fleur bleue, des conneries tout ça. L’étudiant continuait de se raccrocher au fait que l’amour c’était des conneries, mais que malgré cela, il l’aimait et ça l’embrouillait encore plus. Tout devait être si simple pour Am, elle, elle avait déjà dû vivre ça avant, en mieux, en technicolor. C’est pas pour autant que Jiao n’a jamais aimé non plus, il pensait à Su Ji, il avait sacrément merdé avec elle quand il se rendit compte que peut-être il avait eu des sentiments pour elle, mais il avait pas envie de recommencer à merder, ou du moins pas avec Amy. Non vraiment, la facilité c’était pour les faibles, mieux valait faire compliqué.

Il rigole en la voyant presque s’étouffer, ça aussi c’était prévisible. C’était le genre de fille à dire qu’elle ne couchait jamais le premier soir, puis à feindre l’innocence en sortant une capote de son pantalon et rajouter que ça ne lui arrivait ô grand jamais, qu’elle était confuse. Ou c’est ce qu’il croyait, amusé par sa réaction, de toute manière il n’avait pas la tête à ça, pas ce soir. Oui, monsieur l’obsédé n’a pas la tête à ça, laissez-le tranquille, c’est rare, ou alors prenez une photo, c’est bien les photos. Le petit roi fait semblant d’être triste mais ne parvient pas à effacer son sourire en allumant sa clope. Enfin, non, son sourire commence lentement à être remplacé par un masque d’agacement, trop, il pensait trop. Encore étonné par ses bras autour de lui, tellement de temps sans se voir et là d’un coup… Hésite à la détacher de lui, fait un geste pour et finalement se retourne un peu plus pour qu’elle se cale contre lui plus confortablement, attrape la cigarette qu’elle lui tend. « Déjà, le fait que tu fumes des classiques. Ma clope en prime. » Un sourire sarcastique se peint sur son visage, ça le faisait gagner du temps. Il se rappelait la fois où il était venu à son appart, autre contexte, autre humeur aussi. Non, le garçon ne dévoilait pas en permanence ce qu’il ressentait, si elle s’attendait à ce qu’il raconte paisiblement tout ce qu’il avait sur la conscience… Mais elle avait quand même remarqué que quelque chose le perturbait. « Ensuite, pas de dessert, ça me rend super triste. »  Je vous ai déjà dit qu’il n’était pas drôle, je vous le redis, il ne l’est pas. Il écrase la fin de sa clope dans le cendrier, il aurait pu fumer encore, préfère arrêter là. Soupire, le gars aime les choses concrètes, ordonnées, que sa vie aille dans un sens précis et de préférence celui qu’il a décidé. Ravale son égo, respire faiblement avant de se décider à poser sa tête contre son épaule en l’étreignant doucement. Il ne sera pas faible en lui disant ce qu’il pense, n’est-ce pas ?

« Je crois que… Mh… » J’aurais préféré ne pas avoir de sentiment, tout serait plus simple. Il ne sait pas trop où commencer, ni comment. « Je n’arrête pas d’avoir peur quand je suis avec toi, ça va devenir une habitude. La maison hantée, l’hôpital, peur du lendemain, peur de ne plus te voir. » Il continue après une courte pause, c’était pas vraiment ce qui l’embêtait le plus, c’était un début, Jiao n’a jamais eu peur de dire les choses telles qu’elles étaient, sauf peut-être là, « Puis on n’est pas fait pour être ensemble… Une tapin et un roi, on aura tout vu. Sérieusement… » Son regard s’assombrit, il se détache d’Amy, fait quelques pas vers la bouteille d’eau encore posée sur la table. Il boit une gorgée, puis une autre, finit la bouteille, serre, la bouteille va éclater, mais non, il la repose sur la table, calme mais nerveux. Croise les bras, se remets à parler « J’suis pas quelqu’un de bien, pas une belle personne. Et je vais pas changer, et je me dis, pourquoi toi ? Pourquoi maintenant ? Et après ? Tu pourrais supporter toutes les pauvres connes qui vont t’insulter juste pour moi ? Tu pourrais me supporter, moi ? » Sa voix s’affaiblit lentement, « Tu m’aimes, pour l’instant, mais et après ? Les gens finissent toujours par se lasser… Ils se lassent. Même moi j’en ai marre de moi. » Jiao, c’était le blanc ou le noir, la vie était pas autrement. Il essayait d’être le dominant pour pas être le dominé, survivre pour pas être écrasé. C’était la plupart du temps comme ça, le garçon avait fini par se convaincre qu’il était un homme, mais les apparences, la réalité le rattrapait. Toutes ces choses qu’il avait faites, il n’avait pas eu de regret, s’était interdit d’en avoir. Il avait fait sa vie comme ça, la tête haute, le poing serré, et des fois, il en avait marre de lutter. Des fois, il s’avouait qu’il ne s’aimait pas autant qu’il le montrait, qu’il se détestait carrément, et détestait ce qu’il faisait. Donc comment, dans ce contexte, l’autre pouvait tenir à lui…
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Ce message a été posté Lun 27 Avr - 23:09
where could i rest but in your hurricane ?

I wonder if things can happen too early or too late or if everything happens at exactly the right time. If so, how sad and beautiful. Δ Simon Van Booy




Amy n'a jamais été du genre à parler, plutôt écouter que parler ; elle vous donnera l'attention dont vous avez besoin et ne parlera pas forcément, les mots sont inutiles parfois. Mais elle sera là, c'est tout ce qu'elle peut garantir. Appuyant doucement sa tête au niveau de son torse, elle ferme les yeux alors qu'il critique sa brève consommation de classiques au lieu de mentholées, elle ne réagit pas non plus lorsqu'il parle de dessert et de tristesse ; il n'a pas besoin de connaître tout ses secrets en 24h. Amy se contente simplement de secouer doucement la tête, se retenant de le traiter d'idiote à nouveau. Non elle se contente de ce contact assez agréable et du silence. Il faut croire qu'elle en avait besoin. Même si le jeune homme tente une étreinte qui ne semble pas trop forte et même si elle ne dit rien, la douleur est présente mais s'atténue doucement. Elle passe ses bras autour de sa taille et ne dit rien, préfère l'écouter en premier temps. Les paroles du jeune homme sont dures, mais ce n'est pas le même genre que d'habitude, il ne s'agit pas de pics. Elle a le coeur qui se serre, puis qui repart normalement comme si de rien n'était pour finalement se serrer à nouveau. Mais il ne doit pas s'en rendre compte et se détache d'elle et rend l'accès à ses bras impossible en les croisant.


Amy n'est pas cardiaque ou quoi que ce soit, c'est vrai, mais dès qu'elle se retrouve avec lui d'une façon ou d'une autre elle sent que quelque chose ne va pas à l'intérieur. L'imprévisible, c'est lui, c'est lui depuis le début et c'est connu, ça fait peur les choses imprévisibles. Passant la main dans ses cheveux, elle fini elle aussi par croiser les bras et le regarder. Le regard de cette dernière malgré elle est légèrement triste. Elle passe doucement la main sur son visage avant de dire ;


Amy - Ecoute, je suis au courant qu'on ne vit pas dans le monde des bisounours, que le prince charmant n'existe pas, et tout ce qui va avec. Elle marque une pause, se mordant légèrement la lèvre inférieure avant d'ajouter Et puis on s'en fout si on est pas fait pour être ensemble. Moi je m'en fous en tous cas... Tu vois, je pourrais tomber sur un type parfait et être finalement extrêmement triste. Elle inspire doucement avant d'ajouter Alors qu'avec toi je me sens bien... Mais j'ai aussi envie de te frapper parfois, comme là maintenant par exemple, ça me démange, tu m'énerve, je te jure elle dit dans un murmure en passant à nouveau sa main sur son visage, prenant sur elle. Mais si tu m'énervais pas, ce serait pas normal, ce serait pas complètement toi... Tu comprends pas ? Je m'en fiche que tu sois pas parfait ; tes défauts vont bien avec les miens.


Elle croise à nouveau ses bras et hausse doucement les épaules avant d'ajouter en secouant doucement la tête  ;


Amy - Je m'en fiche de ce que les gens disent; c'est pas eux dont il est question mais nous... Elle inspire doucement et ajoute dans un murmure Et puis depuis quand les mots des autres blessent plus que les coups Une question rhétorique encore.


Le regard de la jeune femme, elle songe à l'éteindre, mais ce n'est pas comme si c'était aussi simple. C'est sans doute à cause de l'interrupteur, il doit être cassé.


Amy - Tu m'énerve, je te jure... Mais je sais que demain j'aurais besoin de te voir, et après demain ce sera pareil. Je m'en fiche que ce soit pas parfait, je m'en fiche Jiao. C'est de toi dont j'ai besoin et moi aussi ça me fait peur,  ça me terrifie à un point où je peux à peine en parler... T'es pas à moi, et je suis pas à toi mais j'ai simplement pas envie de te perdre...


Elle passe sa main au niveau de son bras, arrangeant son t-shirt.  Elle détourne le regard un instant avant de le reposer sur le jeune homme. Parler est toujours aussi difficile...


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Ce message a été posté Mar 28 Avr - 2:15
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Vous devez connaître Jiao. Il pense à lui avant de penser aux autres. C’est un putain d’égoïste borné qui pense à sa petite personne avant tout, et s’il pense aux autres, c’est pour voir ce que ça va lui apporter dans sa vie. Mais là, là, il se rendit compte que c’était pas ce qu’il voulait faire. C’était pas ce qu’il voulait faire en étant avec elle, peut-être parce qu’il n’arrêtait pas de la voir partout et qu’il n’avait pas d’autre choix. Même en plongeant ses yeux dans les siens, il ne voyait pas son reflet, mais son inquiétude, son irritation, il avait l’impression de voir son âme qui s’agitait en face de lui.

« Je crois que je te l’ai jamais dit non ? Tu m’énerves aussi… » Il la laisse continuer, en temps normal aurait réagi. En temps normal, personne n’avait le droit de lui dire qu’il n’était pas parfait, qu’il avait des défauts bien accrochés, même s’il l’admettait, personne ne pouvait le lui dire. Rappel à la réalité, Amy, l’épitomé de cette expression. C’était sa face qui percutait le sol, sa cigarette au bout de ses doigts, l’air mordant de la nuit. Mais aussi la chaleur d’un soleil joueur du printemps, les notes d’un piano tout juste accordé.  Il souffle, ne soupire pas, souffle, ne se rend pas compte de ses bras retombant le long de son corps, de son regard qui hésitait à trouver le sien. L’étau dans sa gorge se resserre, il n’est pas le seul à souffrir ici. N’a pas le monopole de la douleur, n’est pas le centre du monde des sentiments. Ne trouve rien à ajouter ou à faire, pourtant il aimerait la rassurer. Dieu sait qu’il aimerait le faire. En fouillant ses poches, il ne trouve que la vérité dure à jeter, cette vérité qui lui colle à la peau, sa vérité. Peut-être pas si vraie.

« C’est pas ce que je voulais dire, tu sais très bien. J’ai pas envie qu’elles te brisent encore plus, autant qu’elles parviennent à le faire parfois. Tu crois que tu peux y arriver, que t’a vécu pire. J’te jure, les mots sont aussi puissants que les coups. » Passe sa main dans ses cheveux, continue de regarder le sol,  « Les mots reviendront. Ils reviennent toujours. Les coups, tu ne les sens plus, tu parviens à les imaginer contre toi. Les mots retourneront en boucle, et en boucle. Et au bout d’un moment, c’est plus les mots des autres, c’est les tiens… Laisse. » Il se parlait presque à lui-même au final, sa voix se brisant en murmures, c’était peut-être une discussion de sourd.

Jiao aurait envie de la prendre dans ses bras, comme ça, mais se retiens. Non, c’était pas le moment, même s’il en avait incroyablement envie. Faudrait apprendre à vivre avec cette peur. Elle allait disparaître. Il suffisait de se concentrer sur sa respiration, un peu saccadé, un peu maladroite. Et puis merde, depuis quand Jiao se retenait de faire les choses qui lui plaisaient, et il ne l’avait pas vu et il n’aimait pas tout ce qu’il racontait et il en avait envie. Avant qu’il ne change d’avis, il se retrouve à prendre son visage entre ses mains, à avoir son front contre le sien. « Si, t’es à moi. Rien qu’à moi. T’a beau être la fille la plus énervante sur Terre, t’es à moi. » Prend une courte pause avant d’ajouter, « C’est juste que, j’ai peur de mal faire les choses. Ou que tu me repousses en te rendant compte de la connerie que tu fais. Enfin, tu l’as dit, tu t’en fiche si je suis pas parfait » Par contre là, il s’est retenu de prendre sa voix d’Am. Applaudissements. Bon, le début de sa phrase commençait avec sa voix, donc pas totalement retenu. Mi-applaudissements. « Mais j’ai tellement envie d’être avec toi et tellement peur de te faire du mal. Enfin, je sais que t’es pas une petite poupée fragile, j’avais remarqué. Mais bon, comme t’es ma poupée… J’veux pas non plus te perdre. Ca servirait à rien de faire comme si rien n’existait, faire comme si j’aurais pas besoin de toi, parce que c’est faux. Je suppose qu’on devra faire avec. Ensemble. »
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Ce message a été posté Mer 29 Avr - 2:15
sweet heart...

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C'est terrifiant d'aimer quelqu'un comme ça ; elle a l'impression que son coeur va lâcher d'une minute à une autre mais ce n'est pas le cas et elle est toujours ici. Amy est énervée parce qu'elle tient à lui, et plus le temps passe et plus c'est fort. Elle ne sait pas à quel point. Elle pose regard sur un point imaginaire au sol avant de répondre ;


Amy - C'est pas ce que les gens pourraient dire qui me préoccupe... Elle marque une pause avant d'ajouter Je me fiche de ce qu'ils peuvent dire, je découvre des tas de choses à mon sujet chaque semaines...


Elle ne prend même plus la peine de donner trop d'attention à ce genre de choses. Elle les oublie plutôt vite. Regardant finalement le jeune homme alors qu'il ne la regarde pas, elle croise à nouveau les bras avant de reposer son attention sur le sol.  Les yeux de la jeune femme se ferme au contact des mains du jeune homme sur son visage. Elle secoue doucement la tête de gauche à droite tandis que son coeur se serre un peu. Elle n'a pas la force de le faire une seconde fois quand il répète sa phrase cela dit. Puis ensuite, il parle de quelque chose d'autre, se dévalorise ; ce qui change de ce qu'il a l'habitude de dire. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas quelque chose qui lui plait. Bon après, elle n'aime pas non plus quand il commence à se noyer dans son reflet, faisant un remake de l'histoire de Narcisse.


Amy - Tais toi, c'est pas une connerie elle murmure en attrapant doucement ses poignets T'es pas une connerie,  ne dis plus jamais ça., je risque de te frapper...


Elle le fait quand même, tapant au niveau de son bras à cause de cette imitation. Mais cela dit, cette imitation stupide parvient à lui arracher un faible sourire qu'elle réprime assez rapidement. Elle regarde le jeune homme quelques instants à peine avant de détourner le regard, le posant partout où il n'est pas. Les mots comme ça sont difficile à entendre, ce n'est pas que ce n'est pas agréable à entendre, c'est juste une question d'habitude.. Elle passe la main dans ses cheveux blonds avant de lui dire ;


Amy -  Ca te dis d'éventuellement te changer et puis juste s'endormir lentement en parlant de n'importe quoi pour changer. Ou regarder un drama dégoulinant d'amour ? Elle marque une pause et lui coupe la parole avant de répondre La première option semble bien ouais.


Non mais c'est juste histoire de pas prendre de risque et tomber sur les dramas quoi. Elle passe ses mais derrière sa nuque, l'incitant à se pencher un peu plus vers elle, avant de les faire glisser au niveau de son visage pour l'encadrer puis l'embrasse doucement avant d'ajouter ;


Amy - Il faut qu'on arrête d'appeler ça "dessert", comment je parle de vrai déssert sinon ? Hm ? Elle marque une pause avant d'ajouter Je disparaîtrai pas... Peut être pour aller commander un truc à bouffe parce que faudrait pas que je crève de faim, mais je reviendrai. je t'aime espèce d'idiot de Wang, tu comprend ça ? Il faut que tu le comprenne...


La jeune femme se réfugie dans ses bras, incitant le jeune homme à poser sa tête sur son épaule alors qu'elle poursuit d'un ton calme, presque qu'un chuchotement ;


Amy - J'ai beaucoup de cicatrices aussi. Je... Je suis pas sûre qu'elles puissent disparaître elle dit en passant la main dans les cheveux du jeune homme Et je dis pas que tout sera parfait parce qu'on est ensemble... Mais je veux pas qu'on vive séparément non plus, comme si de rien n'était. Elle pose doucement sa tête contre la sienne s'adossant doucement au mur


Un long silence s'installe. Elle avait besoin de ce silence. Elle en avait vraiment besoin. Il n'y a que le bruit de la télévision, très bas. Elle ferme doucement les yeux. Ce silence dure cinq minutes, peut être plus.


Amy - Bon... File avant qu'on finisse par faire parti de la tapisserie... Tapisserie inexistante dans l'appartement.


Elle regarde le jeune homme finalement partir puis passe les mains au niveau de ses bras tout en se dirigeant vers le canapé pour prendre la télécommande et éteindre la télévision, regardant l'heure, un peu plus de d'une heure. Elle se dirige dans sa chambre et s'allonge doucement sur son lit ; impossible de se laisser tomber comme d'habitude. Et elle ferme alors les yeux sans pour autant s'endormir.

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Ce message a été posté Mer 29 Avr - 23:43
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C’était comme se jeter dans le vide, perdre pieds et adorer ça. L’envie que ça ne s’arrête pas, évidente, omniprésente, mêlée à l’irascible peur de la chute, entrelacée à des désirs confus, si confus… Son faible coup lui arrache un sourire malgré tout, il voulait tellement contrôler ce qu’il se passait qu’il arrivait à en être presque surpris de son geste, alors que celui-ci était assez prévisible. Carrément prévisible. Mais il n’ajoute rien à sa remarque, parce que c’est une sensation tenace qui ne partira pas en un clin d’œil et qui le colle depuis le début. Éventuellement, il voulait répondre à sa proposition de drama mais fut coupé en pleine élan. Il ne pourra donc décidément pas se moquer de son offre, enfin, non il peut encore et il le fait, c’est pas parce qu’on lui coupe la parole qu’il va s’arrêter comme ça, non mais !

« La deuxième option semble pas mal non plus, tu feras quoi après, tu voudrais qu’on invite Min Min et qu’on se maquille en se racontant tous nos secrets hihihi ? » Bonjour, oui, il cherche des claques. « Bon ok, va pour.. la première.. option. » Vous vous demandez pourquoi sa phrase est entrecoupée de pause et pourquoi son ton part lentement decrescendo ? Les mains de la jeune femme sont fautives, non, Amy est complètement fautive de l’état mental déplorable de Jiao. Le pire c’est qu’il aimait ça, et qu’il l’aimait encore plus pour ce genre de gestes. Ses mains descendent contre la fine taille de la blonde mais s’arrêtent là, sa bouche répond spontanément, chacun de ses nerfs tendaient vers ce baiser. Il en est même déçu quand elle se retire.

« Mais moi je voulais mon dessert » Dit-il d’un ton joueur, une moue boudeuse s’installant sur son visage. Il la regarde dans les yeux et reprends son sérieux tandis que les mots de la petite blonde emplissent progressivement la pièce. Avant que le silence ne prenne place, après qu’elle se blottisse contre lui, il chuchote à presque lui-même, « Comment peux-tu être aussi belle et si… » Il ne finit pas sa phrase, se perdant dans ses pensées. On ne guérit pas de cicatrices, on s’en fait de nouvelles par-dessus qui effacent les anciennes, et il voulait être le bandage sur chacune d’entre elles, même celle qu’il provoquerait. Puis ce fut juste sa simple respiration contre la sienne, son cœur et le sien, sa présence, tant ordinaire et aussi tant extraordinaire. Les voitures au loin semblaient s’être arrêtées de rouler. Comme si la ville voulait offrir ce silence aux amoureux transis.

Jiao s’efface doucement, hésite, esquisse quelques pas maladroits avant de revenir déposer un baiser délicat sur son front et repars innocemment se changer. Il voudrait prendre une douche, mais est si désespéré de perdre trop de temps, qu’il se passe rapidement de l’eau sur le visage. Les affaires, posées sur le rebord du robinet, manquent de tomber. Il ne fait pas attention, se concentre sur son reflet ou presque. C’est le miroir qu’il observe. La dernière fois qu’il l’avait vu, ce n’était pas dans le même état, pourtant le rouge à lèvre n’est pas indélébile non ? Il revoit les écritures, partout, son doigt caresse lentement la glace avant qu’il reprenne ses esprits et se change pour de bon. Elle devrait changer d’appart, mais elle semble attachée à sa vie ici, et ce serait s’avouer vaincu que de fuir bêtement et… Mais les marques resteront. Ce problème occupe son esprit tandis que ses pas l’amènent jusqu’à sa chambre. Le jeune homme râle, pour changer, néanmoins il le fait en murmurant, pour éviter de la réveiller, « Et voilà, je pars deux secondes, et elle n’arrive même pas à tenir deux secondes. Deux. Secondes. » Il continue en s’asseyant doucement sur le lit, enlève paresseusement les fines mèches blondes qui cachaient son visage, son beau visage. « Ca devrait être interdit d’être aussi belle » Une idée naît dans son esprit, pas le genre d’idée mignonne, ou plutôt, le genre d’idée qui pourrait être mignonne mais qui s’est perdue en chemin et maintenant ne ressemble plus à rien. Parce qu’il ne sait pas que la petite blonde à ses côtés n’est pas autant porté sur la chose que lui, enfin, il en est pas à la violer, non, mais si jamais elle interprète mal son geste ? De toute manière, Jiao ne viole personne le premier soir, c’est sa règle. Le lendemain matin par contre…

Ainsi, le jeune homme prend gaiement –parce qu’il s’en donne à cœur joie le gredin- les poignets d’Amy pour les plaquer contre le lit de chaque côté de sa tête et être de la même manière en position de force. Il est au-dessus d’elle et sort de la manière la plus naturelle possible, « Vous êtes en état d’arrestation pour motifs multiples et aggravés, beauté illicite, vol de la santé mentale de l’idole nationale adulée de tous, notre Wang que nous reverrons parmi les cieux et les cieux, pour des siècles à venir, amen. » et il se laisse tomber sur elle, relâchant en même temps la pression sur ses poignets, mais évitant quand même de trop s’appuyer, blessure de guerre, ce genre de chose.
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Ce message a été posté Jeu 30 Avr - 19:05
dessert

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La main de la jeune femme tape encore le bras du jeune homme alors qu'un rire à peine audible s'échappe de ses lèvres malgré elle ;


Amy - Abruti elle murmure avant d'ajouter Si jamais il t'entend dire ça, il va certainement te faire du mal.


Et elle n'a envie de prendre aucun côté en particulier, parce que sinon c'était elle qu'ils allaient finir par tuer, c'était certain. Elle attire le jeune homme vers elle sans rien ajouter de plus avant de doucement s'écarter. Toujours adossée au mur, elle secoue doucement la tête tout en le regardant avec un faible sourire. Elle finit par détourner le regard et changer de sujet. Les paroles qui suivent lui échappent, elle ne les entend pas très bien et ne lui demande pas pour autant de les répéter. Et puis après il y a du calme, beaucoup de calme. Du calme dont elle avait besoin mais qu'elle n'osait pas réclamer. Lorsque finalement le jeune homme s'éloigne, elle croise doucement les bras mais il revient la seconde d'après, comme si c'était une erreur de partir, comme s'il allait lui arriver quelque chose. Il revient pour déposer un baiser sur son front. Elle ferme doucement les yeux alors qu'un sourire se dessine sur ses lèvres. Un sourire qui s'estompe petit à petit alors qu'il se dirige vers la salle de bain. Elle éteint la télévision, la lumière avant de se diriger dans sa chambre.


Allongée sur son lit, elle ferme doucement les yeux, elle n'est pas endormie, mais elle pourrait. Amy ne s'apprêtait pas à jouer un rôle, mais trouve ça amusant d'entendre Jiao râler pour pratiquement rien du tout. Tandis qu'il écarte ses cheveux blonds de son visage et la complimente, elle s'apprête à lui dire d'un trop trop sérieux qu'elle sait mais elle est curieuse de voir les autres conneries qu'il peut raconter dans son pseudo sommeil. Et finalement elle n'a pas le temps. Elle sent les mains du jeune homme sur ses poignets et ouvre alors les yeux en les sentant remonter jusqu'au niveau de sa tête.


Amy - Jiao qu'est-ce que tu-

Jiao - Vous êtes en état d’arrestation pour motifs multiples et aggravés, beauté illicite, vol de la santé mentale de l’idole nationale adulée de tous, notre Wang que nous reverrons parmi les cieux et les cieux, pour des siècles à venir, amen.


Sa bêtise lui arrache un léger rire, et elle lui répond alors ;


Amy - Idiot... Dégage avant que je


Avant que tu le quoi Am ? Malgré le fait qu'elle soit bien partie, elle sent son corps contre le sien et ne parvient pas à terminer sa phrase. Trop proche. Beaucoup trop. Pourtant, entre les deux, ce n'est pas elle qui est la moins tactile ici. Elle inspire doucement mais ça n'arrange pas pour autant le cas de son coeur qui tremble. Finalement, elle se contente de passer ses bras autour de la taille du jeune homme et dire presque dans un murmure, vraiment pas à l'aise avec ce sujet ;


Amy - Tu vois, ce dessert, c'est peu être surprenant mais... Je.. Je ne l'ai jamais donné à qui que ce soit... C'est quelque chose qui met du temps à être préparé et peut être que ça n'arrivera jamais un rire s'échappe de ses lèvres dans un souffle, silencieux. C'est pas drôle Am. Et elle se remet à parler d'un ton un peu plus sérieux C'est pas de la peur... c'est juste, ne pas être prête elle marque une pause avant d'ajouter Mais c'est pas grave, on élèvera une soixantaine de chats pour s'occuper et on finira nos jours comme ça elle dit avant qu'un autre rire s'échappe de ses lèvres quelques secondes à peine, précédant un soupir. Désespérée de sa bêtise parfois


Elle tourne la tête avant de déposer un baiser au niveau de sa joue puis ajoute sur le même ton à peine audible ;


Amy - Forcément tu es le seul à savoir... Pas à propos des chats idiot de Wang elle trouve bon d'ajouter.


Les doigts de la jeune femme marchent sur le dos de Jiao, elle ne parvient pas à dire quoi que ce soit. Mais ce n'est pas un silence qu'elle déteste. Il est inutile de parler.



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Ce message a été posté Jeu 30 Avr - 21:15
Oh I think that I found myself a cheerleader
She is always right there when I need her

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Vous pensez que le Wang a des difficultés avec les contacts humains. Et vous avez probablement raison. Mais sachez que le jeune homme est aussi dans la recherche des avantages de sa carrière, ce qui inclut coucher avec des fans. Oui, vous pouvez mal le regarder si vous voulez, vous feriez pas pareil ? Quand des filles jettent leurs soutifs sur scène, écrivent des milliers de fanfictions sur vous en train de faire des choses pas jolies-jolies avec une hypothétique fille à laquelle les lectrices se réfèrent pour leur fantasy perverse, que des tonnes et des tonnes de blogs portent son nom accompagné du nom d’une partie intime diverse, je pense que vous n’avez plus vraiment trop le choix. Puis le Jiao trouve ça ironique, son esprit tordu apprécie. Le truc, c’est qu’il veut juste contrôler sa vie. On peut le blâmer pour ça ? Il se protège des autres en refusant leur contact, impose sa distance, comme si ne pas pouvoir le toucher physiquement empêche de le toucher psychologiquement. Donc il contrôle les allées et venues des contacts de sa vie, contrôle ses relations, contrôle tout. A quelques ratés près.

Il sent la petite blonde sous lui se tendre à son contact, reconnaît ce sentiment en elle, voit clairement qu’elle est indisposée par sa présence. Son cœur se serre, il ne comprend pas vraiment la raison derrière son inconfort. Habitué des coups d’un soir, évidemment qu’elle était différente, évidemment qu’elle n’était pas un coup d’un soir. Mais pourquoi tant de tension ? Il se dit bêtement qu’elle fait ça pour jouer, pour se moquer de lui, l’embêter comme elle le fait toujours. C’était forcément ça. Hésite à jouer à son tour avec la peau diaphane de son cou, peut-être même ses oreilles, le long de sa mâchoire longiligne, mais il sent tellement de tension sous lui qu’il se retient, cale simplement sa tête sur son épaule. Un enfant.

Qui manque de tomber du lit mais qui n’en montre rien. Ça existe encore, à son âge, comment ? Certes elle est jeune. Jiao l’a fait assez jeune cependant, pas de la meilleure des manières, pas avec la meilleure des filles. C’était pas une expérience agréable, pas à cause de son inexpérience. Les circonstances, la pression des autres, le rite de passage, tout le monde semblait voire en ça une abnégation irrévocable qui l’emmènerait loin des soucis quotidiens, mais rien. N’est pas devenu un homme du jour au lendemain, n’a pas incroyablement changé. Puis il a essayé de comprendre et ça a dégénéré, il paraît que ça entraîne pas mal de problème de sortir avec la plupart des filles du quartier en même temps, surtout quand elles sont officiellement déjà en couple. Il reste cependant la bouche ouverte, ne s’attendant pas à ça. Au fond, il s’attendait à ce qu’elle avoue enfin qu’elle ne voulait pas de lui. Jiao, apprends à faire confiance, apprends à lui faire confiance au moins. Le monde n’est pas si gris. Peut-être m’écoute-t-il ? Il réfléchit, n’a pas envie de la laisser s’échapper, se dit qu’il attendra s’il le faut. Se surprend lui-même, mais n’a vraiment pas envie de la voire s’enfuir sous ses mains, il la veut, tellement. S’en est presque une claque, il l’aime au point qu’il attendrait des années et des années. Sans coup d’un soir, sans rien, juste elle.

« Tu vois, ce dessert, c'est peut être surprenant mais... Je.. Je ne l'ai jamais donné à qui que ce soit... C'est quelque chose qui met du temps à être préparé et peut être que ça n'arrivera jamais »  Il l’imite en rigolant faiblement à son tour, ne néglige pas une telle révélation, sait et sens l’importance que ça a pour la jeune femme. Ne se moque pas. « Jamais de dessert ? Même avec l’incroyable Jiao ? » La laisse continuer doucement, ne voulant pas la gêner. C’est marrant, elle sort innocemment qu’ils finiront leurs jours avec des chats, tout ce qu’il capte c’est que c’est obligé –ils finiront leurs jours ensemble. La violera au pire à 60 ans, quand elle sera trop faible pour protester et l’emmener en prison. Il rigole à nouveau quand elle lui avoue qu’il est le seul à savoir, le traitant encore d’idiot de Wang. Elle a besoin d’espace, Jiao le perçois et comprend, mais ses mains sur son dos l’empêche et l’emprisonne. Après un moment, combien de minutes, il se met à parler paisiblement, « Personnellement… C’est probablement une surprise pour toi, mais oui je l’ai déjà fait, et oui des milliers de femmes se jettent spontanément à mes pieds pour le faire avec moi. » Un éclat de rire s’échappe de sa bouche, c’était vrai, il savait aussi qu’il allait se faire taper ou traiter pour la énième fois dans sa vie d’idiot de Wang. « En fait, je pense qu’on n’est jamais prêt. Ou j’étais pas prêt non plus quand je l’ai fait mais c’est pas le problème. » Sa deuxième phrase sort un peu plus rapidement, un peu plus confusément, il continue, « Ce que je veux dire Am, c’est que… » Sa gorge s’assèche littéralement, le désert du Sahara, mais il veut poursuivre, « J’attendrais. » Aimerait la regarder dans les yeux pour lui affirmer ça avec certitude, qu’elle sache qu’il ne ment pas, mais cela se ressent déjà dans sa voix « Je pourrais attendre une éternité et une éternité voir plus. Je crois que j’ai même pas besoin de ça, juste être avec toi me suffit. » Il croit même utile d’ajouter, « Et je dis pas ça sur le moment, au pire je prendrais un de la soixantaine de chat et advienne que pourra. » Mais continuer ainsi ne va pas lui plaire très longtemps, il préfère changer de sujet, « En parlant de chat, j’aime pas ça. Ca miaule, faut s’en occuper, acheter des croquettes, sérieusement, trop de dépenses inutiles d’un coup. Alors une soixantaine ? Tu veux te marier pour mon argent, c’est ça ? »

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Ce message a été posté Ven 1 Mai - 0:27
soul

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Elle n'a jamais parlé de ça avec qui que ce soit, avec ou sans métaphore. Mais parfois, les métaphores aident il faut croire. Elle n'avait pas en tête, une réaction particulière de Jiao. Elle n'avait simplement pas celle-ci. Elle prend un air sérieux qu'il ne peut pas voir et répond d'un ton songeur ;


Amy - Il faut que j'y réfléchisse...


Comme si... Sa main vient s'amuser avec les cheveux du jeune homme tandis qu'elle poursuit avec beaucoup d'imagination, créant des scénarios improbables avec une soixantaine de chats. Ce n'est pas, plus embarrassant et elle est bien avec lui ici alors qu'elle s'attendait à ce que ça lui fasse mal au niveau des côtes. Lorsqu'il se met à lui parler, la jeune femme n'est pas surprise, est toujours comme ça face à l'exagération de Jiao de toutes façon. Mais pour le coup, elle ne sait pas s'il s'agit d'exagération ou non. Elle n'a pas tellement envie de savoir, ce n'est pas important tout ça. Elle l'écoute simplement, silencieusement. Les paroles du concerné sont autant rassurante que sa présence. Elle ferme doucement les yeux alors qu'il lui dit qu'il attendra, qu'il n'a besoin que d'elle et que le reste n'est pas important. Un faible rire brise son silence alors que son genou tape contre le sien ;


Amy - Laisse les chats tranquille... Idiot elle finit par murmurer tout bas.


Il n'aime pas les chats, qui sur Terre... Elle le laisse poursuivre tout en ayant du mal à passer à côté du "j'aime pas les chats". Mais elle ne dit rien. Elle se souvient juste qu'après la mort de son père, elle en a adopté un, il était blanc avec des tâches rousses et noire. Il était tactile et réconfortant. Il n'a pas pu venir jusqu'ici avec elle, mais elle garde de bons souvenirs de lui.


Amy - Mince... Maintenant que tu sais tout ce que tu sais, je vais devoir me débarrasser de toi, elle dit en passant à son tour au dessus du jeune homme


Avez vous déjà vu quelqu'un se débarasser de quelqu'un d'autres avec des chatouilles ? Amy a du croire que ça devait marcher. Un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle a la réaction qu'elle espérait. Puis alors, un rire s'échappe de ses lèvres alors qu'elle reste loin de ses mains histoire qu'il ne l'atteigne pas.


Amy - Je suis sûre que je pourrais raconter n'importe quoi que tu pourrais rire. J'ai pas raison ?, elle dit sans pour autant s'arrêter, bloquant doucement les bras du jeune homme avec ses genoux


Finalement, ce n'est qu'au bout de cinq minutes qu'elle se lasse. Oui, juste cinq minutes. Elle se penche doucement vers lui pour l'embrasser tout en fermant ses yeux. Les cheveux blonds de la jeune femme effleurent un peu le visage du concerné alors qu'elle lui dit ;


Amy - on devrait vraiment vraiment songer à dormir... pour de vrai. Moi je suis pas fatiguée mais toi...


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Ce message a été posté Sam 2 Mai - 1:54
hello darkness my old friend

I wonder if things can happen too early or too late or if everything happens at exactly the right time. If so, how sad and beautiful. Δ Simon Van Booy


Il n’aimait pas les chats, pas au point d’en prendre un par derrière. C’était ceux de son ancien quartier qu’il détestait, grouillant de partout, à l’affut de la moindre pourriture à manger. Ils griffaient, crachaient, d’insupportables bestioles qui n’ont rien à voir avec les gentils petits minets que se trimballent les gosses de riches de l’école.

« Ouais, c’est ça, j’attends de voir comment tu vas faire. »

Surpris, il se retrouve sous la jeune femme. Non, il ne s’attendait pas à ce qu’elle ait la force nécessaire ou simplement l’idée de le retourner, il ne s’attendait à rien à vrai dire, et encore moins à ce qu’elle ne se mette à le chatouiller. Evidemment, il essaye de se retenir de rire, tente un «  Si tu crois que…» mais en essayant de parler, laisse échapper un éclat de rire, puis un autre et encore un autre. L’étudiant se risque à se protéger, impossible. Je vous vois pensant qu’il n’essaye pas assez, qu’il pourrait l’envoyer balader directement s’il le voulait vraiment. Jiao, c’est vrai ? Impossible aussi de répondre à sa question, il n’y a rien à répondre. Il pourrait bouder, faire semblant d’être vexé, ou l’être carrément le connaissant, pourrait se venger et la chatouiller à son tour aussi, mais à vrai dire, il n’en a plus la force, ou la volonté.

Sentant qu’elle s’arrête enfin, il reprend son souffle mais est coupé dans son élan lorsqu’elle l’embrasse, pas pour le déplaire tant que ça. Non, c’était inconcevable qu’il soit déçu parce qu’Amy l’embrassait. Ses mains trouvent leur chemin contre sa nuque, ses doigts effleurent lentement sa peau. Il pourrait aussi faire une remarque comme quoi si elle n’est pas fatiguée… Se restreins, plaisante mais en y regardant de plus près on pourrait voir qu’il est presque sérieux, « Please, je crois pas que tu connaisses les semaines où dormir au maximum 3h rend heureux. Je suis devenu une machine. »

Jiao s’amuse avec ses cheveux blonds, c’est étrange pour lui qu’ils dorment ensemble. Même avec ses ex, il essayait de dormir le moins possible avec elles, prétextant qu’il devrait travailler, et si jamais il restait c’était pour repartir avant qu’elles ne se réveillent. La dernière fois qu’il avait dormie avec la petite blonde, il préfère ne pas y penser. Dormir avec elle n’avait pas était désagréable, non, mais se rappeler de la raison pour laquelle il était venu lui faisait simplement du mal.

« Enfin, je suppose que même les machines doivent » Essaye d’étouffer un bâillement, reprend, « dormir. » Il fait glisser Amy sur le côté, passant son bras sous sa tête, tant pis s’il se retrouve avec un bras à amputer le lendemain. En attendant de s’endormir, sa main continue de caresser délicatement ses cheveux, il dépose des baisers-papillons sur le sommet de sa tête, baisers qui s’amenuisent progressivement au fil des respirations ralentissant. Un dernier éclair de lucidité le pousse vers elle et un faible « Bonne nuit » s’échappe en même temps qu’il capture pour la dernière fois ses lèvres, dernière fois avant de sombrer définitivement vers un sommeil paisible.
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