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 mouton bleu de la nuit.2 (feat. king ji ao)

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 28 Mai - 22:57
summer is coming soon my darling

I cried over beautiful things knowing no beautiful thing lasts Δ Carl Sandburg



tenue


Le temps est tellement agréable en ce moment, elle a laissé les fenêtres ouvertes toute l'après-midi. Il est déjà dix-neuf heures maintenant et le soleil commence à se coucher. Une journée à ne rien faire, ne rien vouloir faire du tout. Elle était dans son lit jusqu'à onze heures, elle aurait pu dormir plus mais Jiao est arrivé. Jiao l'a secouée, la forcer à sortir du lit, vivre au lieu de rester dans on lit comme une larve. Elle ne fait plus de cauchemars, elle ne sait plus depuis quand exactement, mais elle n'en fait plus. Le voyage à Rio qui date de quelques semaines maintenant a du lui changer les idées, même si ce n'était que pour cinq jours.


Dans la cuisine avec le jeune homme, elle fait sortir du four le fondant au chocolat qu'elle a préparé toute seule. Il faut précisé qu'elle l'a fait toute seule et qu'elle a refusé l'aide extérieure. Ce n'était pas grand chose, un miracle qu'elle ne l'ait pas raté en soi. Un faible sourire se dessine sur ses lèvres quand elle voit le visage du gâteau, mais elle le réprime en fermant le four et cachant cette vue au jeune homme. Elle secoue doucement la tête tout en lançant d'un air sérieux ;



Amy - Non non non, tu ne peux pas voir la mariée avant le mariage ! Ça porte malheur...


C'était désespérant un peu. Doucement, elle vient se réfugier dans ses bras marmonnant un ;


Amy - Pourquoi est-ce qu'il a fallu que tu vienne perturber mon quotidien de larve inactive... J'aurais dormi jusqu'à mi-


Première sonnerie. Puis une deuxième. Dans un soupir, la jeune femme s'éloigne doucement, murmurant qu'elle revient avant de dire à voix haute ;


Amy - J'arrive ! A l'attention de la personne à la porte d'entrée et marmonner tout en quittant la cuisine un faible Aucune patience...


C'est sans doute Erin, mais elle devrait juste ouvrir la porte avec le double ! Ah, si frustrant. Troisième sonnerie, puis quatrième. Elle fini par ouvrir la porte sans regarder. Et ce n'est pas le visage qu'elle voudrait voir. De tous les visages du monde, ce n'est pas le visage qu'elle voudrait voir, sans doute le dernier. Elle tente de fermer rapidement la porte, mais il cale son pied. Et dans la précipitation, la mini bombe de protection au poivre qu'elle a voulu prendre au bout du couloir, elle n'a pas pu la prendre. Elle trébuche au lieu de ça, et sent qu'il tire au niveau de ses chevilles tout en refermant la porte de son pied


Ren - Je t'ai manqué à ce point ? Il demande d'une voix douce qui n'est pas du tout rassurante.


Il tire sans ménagement sur son bras pour l'aider à se relever avant de la plaquer contre le mur, posant une main au niveau de sa joue et regardant alors attentivement les traits du visage de la jeune femme. Il fini par hocher doucement la tête tout en passant la main dans ses longs cheveux bruns ;


Ren - Je préférais le blond, pourquoi est-ce que tu t'es teint les cheveux de cette façon... Des reproches, elle pouvait les sentir. Hm ? Il demande d'un air faussement curieux, comme si ça pouvait changer quoi que ce soit.


La jeune femme est bien trop sur le choc pour dire quoi que ce soit. Elle aimerait pouvoir appeler Jiao, mais elle n'arrive pas à dire quoi que ce soit. Elle ne peut même plus regarder Ren dans les yeux et ses mains se sont mise à trembler sans qu'elle ne s'en rende compte. Un faible rire s'échappe des lèvres du jeune homme, inaudible tandis qu'il passe la main dans ses cheveux et murmure ;


Ren - Pourquoi tu pleure Baek Amy ? Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal ? C'est pour ça que tu as porté plainte ? Il rit faiblement, à nouveau ajoutant, Je n'ai encore rien fais, est-ce que je devrais commencer ? Hm ?


En la voyant secouer la tête, il détourne le regard un instant, secouant doucement la tête. Il regarde les chaussures rangées à l'entrer en voyant celles de Jiao à côté de celles d'Amy. Il relève doucement la tête pour reposer son attention sur la jeune femme, demandant d'un ton calme ;


Ren - Dis, Amy, tu vois quelqu'un d'autre que moi ?


Elle secoue vivement la tête, mordant sa lèvre inférieure. Il rit faiblement avant que le premier coup ne parte. Il l'aide à se relever, cette fois-ci en tirant légèrement ses cheveux avant de venir murmurer dans son oreille ;


Ren - Tu pense que je suis stupide ? Mais ce n'est pas juste il dit en la poussant violemment contre le meuble dans le couloir avant de l'attirer à nouveau vers elle Je t'ai attendu pendant tout ce temps, je n'ai regardé personne d'autre que toi en me demandant, deuxième coup Aah... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui faire quand je l'aurais entre mes mains... Il la force à nouveau à se relever, la poussant violemment contre le mur Est-ce que je devrais lui briser les chevilles pour qu'elle ne bouge plus ? Est-ce que je devrais lui briser les poignets pour qu'elle ne passe plus de coups de fils inutiles ? Un soupir quitte ses lèvres alors qu'il rapproche son visage du sien secouant doucement la tête pour ajouter Je ne sais pas. Ce n'est vraiment pas évident... Il y a tellement d'options...


Le jeune homme tente de l'embrasser mais elle tourne la tête pour éviter celui-ci. Il la force à la regarder avant de dire toujours aussi calme avec un faible sourire ;


Ren - Dis, tu ne pense pas que l'amour à sens unique est ce qu'il y a de plus douloureux ? Moi je pense... Il l'envoie à nouveau contre ce meuble tout en la faisant tomber tout en ajoutant d'un ton aussi calme tout en comblant l'espace étroit entre elle et lui C'est le pire dans l'éventail des amours possibles... Mais qu'est-ce que je peux y faire Un autre coup Je crois que je t'aime trop, tu vas devoir souffrir autant que moi, sinon ça ne serait pas juste... Il hausse doucement le ton en la traînant le long du couloir vers le salon Pourquoi est-ce que je serai le seul à souffrir dans cet histoire hm ?! Si jamais tu me quitte, pourquoi est-ce que tu aurais le droit de te remettre aussi facilement ? Est-ce que ça a du sens ?


Il ne l'aide pas à se relever cette fois-ci, il passe la main dans ses cheveux et puis regarde la main tremblante de la jeune femme s'accrocher à son pied. Un faible rire s'échappe de ses lèvres ;


Ren - Tu pense que je devrais arrêter ? Dans ces cas là, pourquoi est-ce que tu ne le dis pas ? Tu as eu la force de l'ouvrir pour porter plainte, et tu ne peux pasme parler ? Il marque une pause avant d'ajouter Pourquoi est-ce que tu pleure ! Je ne t'ai même pas encore fait mal..



© GASMASK

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Ce message a été posté Lun 1 Juin - 3:48
Garde tes larmes, gardes tes larmes ; tu en auras peut-être encore besoin.

C'est pleins de disputes un bonheur Δ Anouilh



C’était une bonne journée, c’était parti pour être une bonne journée. Avoir en tête une chanson pourrie sortie il y a deux ans, ne pas pouvoir s’arrêter de chantonner, se retenir de danser parce que quand même il y a des limites. Jiao de bonne humeur et purement de bonne humeur est rare à voir, encore plus si ce n’est pas parce qu’il a torturé quelqu’un avant ou qu’il comptait torturer quelqu’un. Non, rien de tout ça, juste de la bonne humeur, du gâteau au chocolat qu’il croyait sincèrement raté et commençait à formuler des excuses pour ne pas avoir à le manger, du doux quotidien désespérant.

Il ne parvient pas à cacher sa joie en la voyant partir vers la porte d’entrée, on dirait un couple marié tout ça, il se dirige vers le fondant pour respirer d’un air suspicieux l’odeur s’en dégageant. « C’est toi et moi maintenant gâteau. » Elle ne remarquera rien s’il en prend un bout n’est-ce pas ? De toute façon, ça allait finir dans son estomac, alors attendre ou ne pas attendre, le faire ou ne pas le faire, c’était pareil. C’est pourquoi ses mains finissent dans l’évier, font couler l’eau, parce que faire de la pâtisserie c’est sympa mais nettoyer un peu moins et désordre n’est pas Jiao. Ok, ça l’occupe aussi, ça l’empêche de commettre l’irréparable en prenant une bouchée du fondant et de finir mort entre les mains d’une certaine brune. « … I hate these blurred lineees, I know you want it mh.. » C’est qu’il parle à la vaisselle le Jiao, c’est qu’il est sincèrement atteint. Puis c’est à chaque fois la même chose, il commence à chanter, il s’absorbe dedans même si ce n’est que des presque chuchotements, il veut la perfection, tout comme la vaisselle sous ses mains, une tâche n’est pas tolérable simplement. Le jeune homme ne fait pas attention à Amy qui ne revient pas, parce que c’est normal, c’est forcément Erin venant lui raconter son dernier malheur ou un voisin lui rendant visite ou une autre connerie, c’est fou qu’il y soit habitué, mais c’est le cas.

Alors du temps passe, le temps passe, et tout ce qu’il se dit finalement c’est que le potin était peut-être trop gros à raconter, qu’Erin a forcément dû vivre l’histoire du siècle, il y avait d’autre explications ?

Parce qu’il a finalement finit de tout ranger, tout faire briller, ses mains sont sèches et son portable n’indique rien de nouveau sous le ciel bleu des internets. Son regard défile du gâteau à l’heure indiquée sur son smartphone, et se sera bientôt l’heure de manger, peut-être devrait-il se mettre à faire de la cuisine et laisser les choses importantes de la vie se dérouler dans la salle d’à côté. Déranger des commères en pleines action, même pour un Wang, signifie signer son arrêt de mort. Mais le Wang est grand et fort, et déranger sa belle vaut mieux que tous les arrêts de morts possibles et imaginable, alors il pose son portable sur le plan de travail, fait un pas, un autre, puis encore un autre, puis plus du tout.

Plus du tout, plus rien ne traverse son esprit, c’est pas normal. C’est pas Erin, c’est personne, il ne parvient pas à comprendre les paroles de l’autre, s’il n’avait pas posé préalablement son phone, celui-ci serait tombé sur le sol durement. Ils ne l’ont pas vu, ils sont de dos à la cuisine, et lui est là, figé, stoïque, incapable de faire quoi que ce soit pendant quelques secondes qui lui paraissent une éternité. Ce n’est pas lui, la Terre, elle s’est arrêtée de tourner, d’un coup.

En même temps que son souffle, qui est parti, pour revenir lorsque la gravité se rappelle son rôle, que le monde se remet à tomber difficilement. Il s’avance, lentement, contrôlé, sûr de lui, tousse pour attirer l’attention, « Ren, c’est donc toi Ren ? » sans expression, juste des paroles. Il n’avait pas frappé quelqu’un depuis l’hôpital, il savait frapper, ça ne s’oublie pas. « Oh, c’est donc lui que tu te tapes à ma place ? Tu m’as remplacé pour, pour ça ?! Amy, tu me fais du mal sérieusement, c’est comme si tu me demandais personnellement de te faire du mal. » Et à l’hosto, Jiao s’était retenu, parce que tout était flou ce jour-là, il avait acquis un 6/10 de la part de Ji Hyuk même. Il ne vise pas le 6/10 là, il vise plus haut, un peu trop haut même.

Au début, il y avait un plan, il voulait peut-être se faire passer pour son frère, son cousin, un voisin, un truc inoffensif. Ren se détache d’Amy, la laisse au sol pour se rapprocher de l’énergumène pas si inoffensif. Tout ce que ce dernier voulait, c’est qu’Am soit en sécurité, qu’il se sépare le plus rapidement possible d’elle. Jiao recule, prends une mine apeurée, sait que la canadienne ne bougera pas de son endroit et n’essaye même pas de lui jeter un regard, « Alors mon gars, ça te plaît de baiser ma copine ? De me prendre ce qui me revient ? Regarde toi, tu pourrais presque me faire de la peine, tu croyais t’en sortir comme ça hm, tu vaux vraiment pas mieux qu’elle au final, ouais vous allez bien ensemble. », le mur est derrière lui, ça y est, assez loin de la brune pour pouvoir agir. Un sourire apparaît sur son visage, enfin, Jiao ne fait de la peine à personne. Mais ce n’était pas Jiao, pas Wang, plus personne, c’était le gamin qui traînait dans la rue et qui tabassait des sans-abris pour le plaisir, qui vivait pour les regards de travers, qui volait et volait à s’en briser les ailes.

« - Crevard.
-  Pardon ?
- T’as besoin que je répète en plus ? Cre-vard. Je savais pas que les fils de putes étaient sourds, on en apprend tous
» Le poing de Ren percute le mur, c’était trop prévisible, il avait suffi de se décaler d’un millimètre à gauche, « les jours. Et ça laisse même pas finir les phrases maintenant ? Ta pute de mère t’a pas appris ça ? » Les articulations de ses mains craquent tandis qu’il esquive un autre coup, qu’il entend des insultes fusant à son égard, qu’il se prend un genou dans son ventre et il ne fallait que ça, Jiao toussote, se plie en deux, quel comédien, on a loupé les Césars. Ren croit avoir gagné avec ce seul coup, il se tourne vers Amy en souriant avant que Jiao ne se relève, passe son bras autour du cou de l’autre en une clé et serre, force Ren à se mettre à genou, et le reste est flou, mais il sait qu’il se retrouve à donner des coups de pieds de plus en plus fort et il est essoufflé et il voit le sang par terre et la bibliothèque renversée et il entend la voix d’Amy au loin, très loin.

« T’avais besoin de t’attaquer à elle c’est ça ? T’a pas assez de couille pour prendre des coups ? » Son pied se loge à un endroit distinct de son anatomie tandis que l’autre se recroqueville sous le choc « C’est ça, pas de couille. Tu pourrais pas savoir depuis combien de temps je rêve de te faire ça, non. Tu crois qu’elle méritait d’être réveillée en plein milieu de la nuit pour quoi, pour toi ? Et l’hôpital ?? Non, j’ai pas besoin de raisons pour faire ça en fait, t’es qu’un connard qui mérite pas de vivre, une pourriture, t’as de la chance encore que je te porte de l’attention, que je t’offre mes coups. C’est marrant tout ça, j’étais comme toi avant » Ses coups ralentissent, il recule, vacille légèrement, « Je.. Je suis comme toi. Je suis pire que toi. » ça tombe, d’un coup, ça prévient pas, sa rage redescend aussi, tout redescend.

© GASMASK

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Ce message a été posté Mar 2 Juin - 2:48
summer is coming soon my darling

I cried over beautiful things knowing no beautiful thing lasts Δ Carl Sandburg




Ne pas bouger, cette peur est paralysante, et elle n'est plus capable de bouger ou dire quoi que ce soit. Elle voudrait qu'il en soit autrement pourtant. Elle voudrait se relever et simplement partir, retourner au Brésil où il n'y avait pas de problèmes. La réalité est douloureuse et elle est toujours là. Elle pensait qu'elle se sentirait mieux si Jiao était là avec elle, mais elle ne se sent pas mieux au contraire. Impossible de devenir invisible mais c'est la seule chose qui lui traverse l'esprit à cet instant. Ren s'écarte d'elle pour se rapprocher de Jiao et comme d'habitude, elle n'arrive pas à penser à elle en premier temps et commence à s'inquiéter pour le jeune homme à partir du moment où il commence à l'insulter. Puis à partir du moment où elle ne l'entend plus parler, elle s'inquiète encore plus. Donc elle tourne la tête vers lui, vers eux et sent son coeur s'arrêter de battre lorsqu'elle voit le sourire de Ren et Jiao en arrière plan en train de se redresser. Puis il reprend l'avantage sur lui et l'oblige à se mettre à genoux avant de cogner, trop au goût de la jeune femme qui hausse faiblement le ton ;


Amy - Jiao... Elle commence dans un chuchotement Jiao s'il te plait ça suffit !


Ce n'est pas une situation où elle peut se retenir de pleurer et prendre sur elle. Puis Jiao ne l'écoute pas, mais au bout de quelques minutes tout fini par se calmer. Doucement elle se redresse, tente de se lever fais quelques pas et trébuche  juste à côté du meuble où est posé le téléphone fixe. Les mains de la jeune femme tremblent comme jamais mais elle compose quand même le numéro de la police.


Amy - A-allô ... ? Elle parvient à dire entre quelques sanglots


La suite vient un peu plus facilement même si sa voix tremble toujours autant. Elle leurs donne l'adresse avant de raccrocher. Toujours assise par terre, tournant le dos au jeune homme, elle ne dit rien pendant quelques secondes puis inspire profondément avant de lui dire d'une voix toujours aussi tremblante malgré elle ;


Amy - I-ils... Ils ont dit qu'ils arriveraient dans une dizaine de minutes


Elle passe ses mains au niveau de ses bras comme pour se réchauffer un peu. Le commissariat n'est pas si loin que ça de chez elle. Malgré elle, elle ne peut s'empêcher de pleurer. Elle explique elle même la situation quand ils finissent par arriver et ils embarquent Ren. Elle ne le regarde même pas partir, mais ferme les yeux quand elle entend sa voix le long du couloir de l'entrée


Ren - Yah... Baek Amy, revoyons nous bientôt hm !


Elle tente de se relever mais échoue la première fois avant de finir par se diriger dans sa chambre, fermant doucement la porte derrière elle au lieu de la claquer. Elle se dirige vers la fenêtre. Tous les mots de Jiao, elle les a entendu, elle n'a simplement pas eu le temps d'en penser quoi que ce soit. Elle ne veut pas vraiment en penser quoi que ce soit en réalité. Doucement, la jeune femme ferme les yeux, mais elle ne dort pas. Puis finalement elle prend la trousse de premiers soins et s'apprête à ouvrir la porte mais Jiao le fait à sa place. Doucement, elle attrape son poignet et l'incite à la suivre jusque sur le lit où elle prend place en tailleurs. Puis silencieusement, elle attrape sa main qu'elle avait lâché et désinfecte même si c'est inutile, avant de mettre des bandages autour de sa main qui n'est pas trop blessée en soit. Toujours aussi silencieusement, elle se relève s'apprêtant à aller chercher de la glace



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Ce message a été posté Mar 2 Juin - 20:05
not okay

C'est pleins de disputes un bonheur Δ Anouilh


C’est arrivé vite et c’est arrivé lentement en même temps, c’est comme si son cœur s’arrêtait mais que le monde tremblait, et ça s’était produit, et l’adrénaline s’envolait. C’est flou, il tombe à terre peut-être, s’assoit en voyant les policiers arrivant, il n’aime pas les policiers. Comme les gens qui n’arrête pas de répéter, ‘y’a plus de justice’, il ne les aime pas, y’a jamais eu de justice et c’est tout. Il ne l’écoute pas raconter tout aux hommes qui arrivent, qui partent comme si de rien n’était, ce serait trop de rajouter qu’il ne parle pas, se contente du minimum, c’est évident.

Le sol, il est froid, dur, il n’est pas comme la rage qui se déchaîne en lui et c’est flou, est-il plus en colère contre lui, contre Ren, contre Amy, son esprit, plein de brume et de brouillard, et le sol est froid et dur. Pourquoi tout semble irréel ? Tout semble si réel que cela devient irréel à vrai dire, il ne sait plus, c’est fou, ça n’a plus de sens. Le jeune homme tousse, puis ses pas, la cuisine, il prend un verre d’eau. Après tout ça, c’est tout ce qu’il trouve à faire, prendre un verre d’eau. Le désespoir pourrait le pousser à jeter le verre d’eau par terre, et l’énervement, et la fatigue, mais il se retient en posant simplement sur la table en bois le verre à moitié vide.

La porte de sa chambre apparaît sous ses yeux, mais comment, il aurait pu jurer être dans la cuisine un instant avant, et n’avoir qu’une envie, de partir. Ce serait fuir la réalité, ou l’irréel, ou le cauchemar, il ne sait pas. Après tout, il n’est même pas soulagé, rien n’a atteint ses espérances, et quand son esprit divague vers ses attentes, vers ce qu’il ressent, il ne sait plus et ne veut pas savoir et ouvre la porte.
Surpris, quand elle se trouve là, surpris, quand elle l’emmène sur le lit, surpris, quand elle commence à panser ses plaies. Elle ne le voit pas, et Jiao n’arrive même pas à la regarder dans les yeux, il regarde juste ses mains se bousculant contre les siennes, il pense à son dos qui souffre légèrement, à son visage forcément orné d’une plaie quelque part, il le sent, il pense à ce qu’il aurait pu lui faire aussi, et ça lui fait peur, ça ne lui avait jamais fait peur. Vous savez qu’à un moment, les couteaux de la cuisine sont apparus dans sa tête ? Des frissons, elle part et revient avec de la glace mais cette fois la surprise n’est plus là. Jiao se lève, prend la glace de ses mains, et lui tourne le dos en partant vers la fenêtre. En fait, résister à l’envie de se retourner et de la regarder est impossible malgré tout, malgré tout, mais la voir se diriger vers lui est trop, « Ne t’approche pas » sa voix n’est pas dur ou cassante, juste faible.

« Je…» contre toute attente, un rire s’échappe, « Je croyais que t’avais changé la serrure, hm ? Et moi qui m’inquiétais, et t’a pas changé la serrure » il n’y avait pas d’autres explications, comment serait-il entré à l’intérieur, « Je m’inquiétais » c’est absurde, il rigole, c’est à en mourir de rire, « il était là, ça n’a pas de sens » non, aucun, son rire s’affaiblit, il part dans la cuisine puis pose le sac de glace, commence à enlever ses pansements, il n’en avait pas besoin, il devait guérir seul, il l’avait déjà fait. C’est dur, même avec un couteau qu’il finit par jeter un peu bruyamment dans l’évier, son pansement est à moitié défait, ça saigne un peu, Jiao sent la présence d’Amy dans la pièce, dans l’encadrement de la porte, mais la regarder est trop difficile aussi « Tu comprends pas ? » courte pause, «  J’ai tellement mal parfois que la seule chose, l’unique chose qu’il me reste, que je veux, c’est voir d’autres personnes avoir mal aussi.. J’ai pas envie que.. »


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Ce message a été posté Mar 2 Juin - 21:51
SOUVENIRS

I cried over beautiful things knowing no beautiful thing lasts Δ Carl Sandburg




Elle l'écoute parler silencieusement, sait très bien ce qu'elle doit répondre mais n'est toujours pas capable de dire un mot à propos de tout ça. Lorsqu'elle veut prononcer des mots et les aligner, le son ne vient pas et elle le laisse finalement aller dans la cuisine sans prononcer un seul mot. "Pourquoi il fait si froid entre nous, là, maintenant ?" Elle aimerait parler, lui dire le fond de ses pensées mais elle n'y arrive pas, le son ne vient pas ; comme une vidéo qu'on décide d'écouter en version muette, comme si elle avait un cadenas au niveau des lèvres. Elle ne sait pas comment elle fait pour arriver à marcher jusqu'à la cuisine, rien qu'à l'idée d'y penser ses mains tremblent encore alors elle essaie de ne pas trop y penser. Elle le regarde enlever négligemment les pansements, ce serait inutile de recommencer tout de suite. Les paroles sont à nouveau inexistantes et elle l'écoute, sans rien faire, dans l'encadrement de la porte. Elle l'écoute et fini par se redresser doucement pour se diriger vers lui.


Ses pas sont tellement silencieux qu'on ne peut pas les entendre, et elle fini par le prendre dans ses bras, même s'il lui tourne le dos. Doucement elle resserre l'étreinte et tente de ne pas pleurer ;


Amy - Erin... Mais c'est impossible et les larmes se remettent à couler Je pensais que c'était Erin elle inspire profondément avant de poursuivre Alors j'ai ouvert la porte... Mais, quand j'ai essayé de la fermer, c'était trop tard...J'ai... J'ai... La serrure, je l'ai changé mais...


Elle ne parvient pas à finir sa phrase et les sanglots reviennent. Elle se détache finalement de lui et déboutonne sa chemise pour la poser sur le dossier de la chaise avant de l'obliger à se retourner ;


Amy - Regarde elle murmure avant de dire un peu plus fort Regarde moi Elle indique son épaule légèrement rouge avant de murmurer Ici, ça va sans doute se transformer en bleu d'ici demain Elle soulève légèrement son débardeur avant d'ajouter Ici aussi... Et ici aussi elle désigne une zone pas très loin de son genou, au niveau de sa cuisse. Elle décide de ne pas en montrer plus, sèche ses larmes tout en ajoutant Si ce n'est pas assez suffisant pour toi alors je devrais juste..


Encore une fois, elle ne vient pas au bout de sa phrase, elle n'a pas envie de finir celle-ci. Un soupir inaudible s'échappe de ses lèvres alors qu'elle s'apprête à quitter la cuisine


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Ce message a été posté Sam 6 Juin - 0:15
you deserve better

C'est pleins de disputes un bonheur Δ Anouilh



Cette fille, c’est une éternelle surprise pour Jiao, un éternel recommencement, tombé dessus, comme ça, sans prévenir. Il pose doucement ses mains sur ses bras, son contact l’apaise légèrement, même si la douleur persiste. Ce n'est pas que physique, pas que mental, c'est flou et concret en même temps, ça fait mal et affreusement mal au point que c'en est ridicule, qu'il n'y a plus de mot pouvant le définir. « Tu ne m’as pas appelé directement. » c’était un constat, pas une reproche, car il comprenait, et surtout, se sentait coupable de ne pas avoir pu être là plus tôt. Juste quelques secondes plus tôt. Sa voix est faible, « c’est pas grave, non, ce n’est pas ta faute » et aimerait ajouter que c’est la sienne au contraire mais rien ne sort, rien ne veux sortir.

Elle se détache. Le sol est magnifique, presque aussi superbe que la chaise où est posée sa chemise. Oh, il en a rêvé des fois où elle enlèverait ses vêtements, étrangement cela semblait très loin sur le moment, même pour lui. C’est pour cela que son regard parcourt la pièce de long en large, évitant le sien, avant de découvrir rapidement ses hématomes et futurs hématomes et son souffle se fait plus rare, tellement rare, si rare, est-ce qu’il respire encore ? Son poignet, il l’attrape avant qu’elle ne parte, la ramène doucement contre lui et passe des mains qu’il espère réconfortante dans son dos tandis que des larmes se rajoutent au précédentes sur sa chemise, ça devient une habitude qu’elle pleure sur lui presque. Au bout d’un moment, il parvient à lutter contre le désert emplissant sa gorge « Tu.. Il faut mettre de la pommade, viens. » et l’emmène dans la chambre où se trouve encore le kit, où des pansements dépassent négligemment.

La pommade dans sa main, il demande rapidement du regard son approbation avant d’étaler doucement sur son épaule la crème. Le jeune homme est concentré intensément dans sa tâche, qui permet d’une certaine manière de l’éviter, encore. « Je ne voulais pas que tu me vois comme ça, je comprendrais que.. » même ses phrases sont difficiles à finir, il secoue la tête et s’arrête avant de reprendre, rajoute de la crème au-dessus de son genou en faisant attention, on dirait presque qu’il a peur de lui faire du mal. « Baek Amy, comment as-tu pu sortir avec un mec pareil ? Je suis un prince charmant maintenant c’est ça ? » les soupirs, c’est tout ce qui lui reste dans ce genre de situation, ainsi qu’un sens de l’humour des plus déplorables. Il tente de sourire mais n’y arrive pas franchement, la laisse mettre le reste de crème et s’étale sur le lit mais ne dort pas. C’est bien, maintenant le plafond est une œuvre d’art exceptionnelle à prendre en photo sous toute les coutures, on dirait en tout cas, vu sa façon de le regarder fixement. Il paraît qu’en astrologie, les lions montrent soit trop d’émotion d’un coup, soit au contraire, absolument rien. Devinons le signe de Jiao ?

Finalement, il se relève, prends doucement sa main et joue légèrement avec, « Je suis désolé. »


© GASMASK

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Ce message a été posté Sam 6 Juin - 3:49
SOUVENIRS

I cried over beautiful things knowing no beautiful thing lasts Δ Carl Sandburg




L'hiver est là, entre eux, elle le sent bien mais elle ne veut rien dire. L'hiver, à cause d'une porte ouverte un peu trop vite, s'est infiltré dans l'appartement et les a tous les deux refroidi du voyage au Brésil, de ces souvenirs chaleureux, pas tous drôles, certes, mais un voyage dont elle se souviendra positivement. Ils se dirigent tous les deux dans la chambre, elle regarde les plis des draps, il n'y a rien d'autre à faire. Il n'a pas besoin de son accord pour faire ça, du moins pas aujourd'hui. Calme. C'est si calme, elle n'osera pas briser le silence la première. Pour dire quoi de toutes façons ? C'est Jiao qui fini par parler le premier, elle ne dit rien mais dans son silence, il doit deviner qu'elle n'est pas non plus heureuse qu'il ait eu à assister à... Amy ne sait même plus comment appeler ça, elle veut simplement le classer dans les mauvais souvenirs, l'envelopper d'un tissus et l'enfermer dans une boîte qu'elle n'ouvrira plus. Mais ce n'est pas aussi simple. Doucement, la jeune femme se pince les lèvres ; ses larmes ont disparues mais l'expression sur son visage est tellement triste malgré elle. Dans un murmure, presque un chuchotement elle lui répond ;


Amy - Il n'était pas comme ça avant...


Elle ne veut plus penser à avant cela dit. Et de toutes façons, elle n'arriverait plus à s'en souvenir clairement après tout ce qu'elle a pu voir de lui. Posant son attention sur la main de Jiao sur son genou, elle pense à quel point sa présence en elle même est rassurante, mais elle ne dit rien. Elle n'arrive pas à extérioriser là, toute de suite. Elle inspire doucement, un miracle qu'elle n'ait pas envie de clope. Elle a envie de calme, mais pourquoi est-ce que dans ce silence c'est toujours aussi bruyant ? Elle serre doucement sa main qui prend la sienne avant de s'approcher de lui et le prendre dans ses bras sans rien dire, calmement. La jeune femme ferme les yeux, caresse distraitement son dos et cherche des mots qu'elle fini par ne pas trouver au final. Lorsqu'elle le sent s'éloigner, elle resserre un peu plus l'étreinte, toujours pas prête il faut croire.


Amy - Pas tout de suite... Elle chuchote avant de murmurer quelques minutes plus tard Tu n'es pas comme lui, peu importe ce qu'il a pu se passer avant, je m'en fiche... C'est plus toi, dans le présent, maintenant, tu n'es pas comme lui...


Elle inspire doucement tout en s'écartant légèrement, incitant le jeune homme à s'allonger, posant sa jambe sur la sienne tandis qu'elle se réfugie dans ses bras. Elle secoue doucement la tête avant d'ajouter dans un murmure avec un faible sourire désolé ;


Amy - Je n'ai plus faim... Son sourire s'estompe et elle pose sa main au niveau du visage du jeune homme sans pour autant le regarder dans les yeux

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mouton bleu de la nuit.2 (feat. king ji ao)

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