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 surprise, mothafucka. ; w/ karen.

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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 20 Sep - 17:11
blow a kiss, fire a gun.
karen ✧ shôji.
tenue

Lorsque l'ennui s'empare de vos esprits, vous ne pouvez apparemment rien faire contre celui-ci. Et ce, malgré toute la volonté du monde, vous n'y parviendrez pas. C'est donc, au travers d'un regard avisé que je me contentais de fixer cette horloge disposée contre le mur, tout juste au-dessus du crâne de cet être qui semblais – désespérément – vouloir attirer l'attention de ces élèves. Du plus motivé, au moins intéressé. Il semblait si perspicace que ceci pourrait bien me faire rire, dans d'autres circonstances. Malheureusement pour lui, les heures de cours n'avaient cessé de s’enchaîner et une certaine fatigue semblait se ressentir, et ce, même après du plus sérieux du groupe. Gobelet en plastique jonchant à mes côtés, ce liquide noirâtre et corsé avalé, c'était à présent, le seul moyen pour moi de parvenir à garder les yeux ouverts. Les mots de cet homme semblaient si incompréhensifs que je ne parvenais que très peu à comprendre là, il voulait en venir, et ce, malgré l'infime attention que j'osais lui porter. Au diable les notes, au diable la leçon, je n'attendais qu'une seule et unique chose : la sonnerie. Et ce, afin de fuir hors de ces lieux si détestables. Mais, c'était sans compter sur ces jeunes femmes auparavant installées tout juste derrière moi. Jeune femme férue de potins et de nouvelles en tous genre qui traînaient au sein des couloirs de cette école. De la simple et pure vérité au mensonge exaspérant, je parvenais à apprendre tous les jours grâce à celles-ci. Malheureusement pour moi, je ne semblais pas au bout de mes peines lorsque, les personnes désignées à la suite de cet énième ragot n'étaient autres que moi-même et une personne que j'affectionnais tout particulièrement ici même. Pour ne pas dire, la seule. Cela devait bien faire plusieurs jours que nous semblions être l'un des sujets de discussions tant appréciés de ces gamines férues de potins en tous genre à la recherche du moindre détail qui parviendrait à dissiper leurs doutes. Mais. Mesdemoiselles, vous êtes tombées sur la mauvaise personne. S'il y a bien une personne qui apprécie se moquer de ces comportements immatures, c'est bien moi. Et pourtant, le désir d'entrer dans ce jeu me semblait plutôt amusement. Une sorte de passe-temps auquel je m'adonnerais en compagnie de cette jeune femme qui semblait – encore – dans l'ignorance de la situation actuelle.

C'est donc, à la suite de cette douce mélodie que j'osais me précipiter hors de cette salle afin de, rapidement, rejoindre un bâtiment adjacent à celui au sein duquel je me trouvais il y a encore quelques minutes de cela. Ajustant vulgairement cet accoutrement que je portais, j'osais croire que les personnes résidant au sein de la filière artistique étaient tous aussi différents, que similaires. Me frayant un chemin au travers de ces multiples inconnus, j'osais croire que la musique assourdissante émergente au sein de cette salle de danse quelconque était celle où tu pouvais te trouver. Ainsi, je n'aurais pas à subir le calvaire de « la recherche active de Hwang Karen ».

Un fin sourire planté contre mes lippes. J'osais apprécier à sa juste valeur ce spectacle que toi et ta classe parveniez à m'offrir. Moi qui n'avais jamais posé un pied au sein de salle similaire à celle-ci, peut-être devrais-je venir bien plus souvent en tant que spectateur afin de parvenir à profiter de ceci autant que je le souhaiterais. Mais, toute bonne chose possède une fin. À mon plus grand regret. Bouteille d'eau en main, serviette de l'autre, j'osais entrer dans ce rôle que je venais créer de toute pièce.

« Ah, putain. Chérie. Il n'y a pas à dire, tu es vraiment parfaite comme ça, hein. » Cet air idiot planté contre mon faciès, je m'aventurais dans cette cage aux lions sans peur. Qui pourrait bien avoir peur du jugement d'autrui ? Pas moi, en tout cas. C'est donc, au travers d'un simple chuchotement que je parvenais à reprendre la parole. « Sois heureuse, ton homme est venu te chercher. Fais pas chier. » Des mots emplis d'amour à l'égard de ta personne, sans conteste.

Main glissée sur le haut de ton crâne, mes lippes parvenaient à trouver refuge contre ton front avant que je ne puisse me raviser à prolonger de telles actions, après tout, tout homme possède une certaine retenue, et malgré l'idée fortuite de prolonger ce jeu. J'avais quelques réticences à jouer celui-ci à fond.

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Ce message a été posté Dim 27 Sep - 12:41
On ne pouvait pas dire que la vie lui avait fait de gros cadeau. Se réveiller et apprendre qu’on avait perdu quatre ans de notre existence parce qu’on était « endormi », ce n’était pas simple. Se rendre compte en plus qu’on ne se souvenait de rien et que ce que nous racontait notre soit disant entourage n’était pas des plus agréables. Karen en avait assez d’écouter ses rumeurs, ça lui donnait mal à la tête et elle refusait de songer ô combien, elle avait pu être désagréable par le passé. Elle peinait à y croire, à se dire qu’elle était peut-être ce genre de fille qu’elle avait l’impression de détester aujourd’hui. Personne ne devait lui parler de son passé, aussi égoïste et lâche soit-il, la jeune femme n’avait pas tant envie que ça de retrouver la mémoire. Une partie d’elle le désirait bien sûr néanmoins une autre l’effrayait tellement qu’elle se demandait si ce n’était pas mieux de vivre sans savoir. Si elle avait fait du mal à tant de gens, l’étudiante préférait rester dans l’inconnu bien que celui-ci était plutôt terrifiant parfois. N’importe qui du passé pouvait surgir devant elle sans qu’elle ne puisse se maîtriser et savoir quoi faire.

Ni songeant pas pour le moment, la jeune femme écoutait les dires de son professeur avant de s’entraîner avec sa classe entière. C’était fou ça par contre... Elle avait beau ne pas se rappeler de ses cours précédents, elle avait l’impression que tout était automatique, ça venait naturellement et elle semblait s’en sortir parfaitement. Sans parler du fait qu’elle aimait vraiment cela. Lorsqu’on lui avait parlé de la danse, Karen avait grimacé, trouvant cela bizarre mais à peine s’était-elle retrouvée en classe pour la première fois que la simple vu de la salle avait fait battre son coeur dans un rythme effréné. Et à présent, elle s’apercevait ô combien cette passion lui provoquait du bien être, ça lui permettait de ne penser à rien d’autre, de s’évader mais également se défouler lorsqu’elle en avait assez de tout. Elle venait ici, seule, et s’entraînait jusqu’à pas d’heure, allant jusqu’à l’épuisement alors qu’on lui avait répété de faire attention quant à sa santé. Elle était sorti du sommeil il y a seulement un mois donc évidemment que la jeune femme restait fragile sauf que cette dernière déclarait sans cesse vouloir profiter. Justement elle ne pouvait guère savoir quand est-ce que tout s’éteindrait pour elle, encore moins ce que l’avenir lui réservait alors elle n’avait que faire de si c’était mauvais ou non. Personne ne l’empêcherait.

Le cours terminé, elle essuya la sueur sur son front à l’aide de son bras avant d’écarquiller les yeux face au jeune homme qui se trouvait désormais devant elle. Mais qu’est-ce que cet abruti faisait là ? Les sourcils froncés, elle ne s’empêchait de le dévisager face à son comportement et ses mots plus qu’étranges... Tous les deux aimaient se taquiner donc elle se doutait très bien que Shôji ne faisait pas dans le réel but d’être avenant. Ce qui lui confirma rapidement et la fit sourire narquoisement. Il voulait jouer aux petits couples ? Très bien. Ca pouvait être drôle même si elle ne savait pas ce qui lui prenait tout à coup mais peu importait.

- Ca ne risque pas, Chuchota-t-elle à son tour, une esquisse en coin étirant ses traits. Ce qui montrait que son ami n’était pas au bout de ses surprises non plus.

Si elle aimait bien le provoquer, elle l’appréciait réellement. Et quand on la connaissait, on savait qu’il lui fallait un certain temps avant d’accepter quelqu’un dans son cercle d’amitié. D’un naturel méfiante sans qu’elle ne puisse expliquer pourquoi, Karen avait du mal avec le monde qui l’entourait. Avec Shôji, c’était différent, ils se « tapaient » dessus souvent cependant si elle ne déclarait pas à voix haute, ça lui manquerait si elle ne l’avait plus. Se saisissant de la bouteille et de la serviette, la jeune femme le remercia alors avant de s’hydrater, se sécher aussi. Dieu que ça faisait du bien. Tellement qu’elle ne put résister et qu’elle se pencha vers lui pour lui embrasser la joue.

- Merci Darling, t’es vraiment le meilleur des hommes. J’ai de la chance de t’avoir !

Sa voix pouvait paraître si niaise - ce qu’elle était d’ailleurs - mais l’étudiante ne faisait que s’en amuser, autant que lui. Peut-être même plus.

- Tu as fini ? On peut aller quelque part si tu veux.

Comme se faire une partie de bowling pour qu’elle lui mette une bonne raclée, un karaoké aussi pour le voir chanter tel un idiot. Elle n’avait rien à faire et n’avait pas envie de rentrer à la maison tout de suite. Il était là, autant qu’il serve à quelque chose et l’accompagne on ne savait où. Peu importait du moment que ça les distrayait. Tout lui allait.

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Ce message a été posté Mar 29 Sep - 11:32
blow a kiss, fire a gun.
karen ✧ shôji.
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Karen ? Un démon caché sous l'image d'un ange à l'état pur.

Croire que la jeune femme ne comprendrait pas où je voulais en venir serait peine perdue. Croire que la jeune femme ne trouverait pas amusant d'entrer mon jeu, aussi. Elle semblait y trouver un certain intérêt, à l'évidence. Au vu de ses propos, mais aussi, ses gestes à l'intention de ma personne. Inévitablement, la jeune femme ne lésinait pas sur les moyens afin d'attirer l'attention de ces compagnons présents au sein de cette même et unique salle au sein de laquelle nous nous trouvions actuellement. Bien heureusement pour moi, Karen semblait être la seule et unique personne que je semblais connaître au sein de la filière artistique. Bien heureusement. Niaiseries sur, niaiseries. Les deux jeunes gens semblaient y prendre goût. Sans compter sur ce simple compliment soufflé au travers de ces propos qui s'en voulaient des plus ironiques qu'il soient. « Tu as toujours eu de la chance, de me côtoyer. » Un large sourire accompagnant ces propos, croire que je ne rentrerais pas dans ce jeu serait bien idiot de ta part. N'est-ce pas ? C'est donc, tout naturellement que je pris l'initiative de glisser l'une de mes bras autour de tes épaules lorsque tu te permis de déblatérer des propos concernant le simple fait qu'il était temps, pour nous, de quitter les lieux afin de nous rendre en ville, ou, qu'importe. Sans crier gare, je favorisais cette idée : un repli stratégique, bien sûr. « Oh, bordel. Allons-y. » Murmures glissés à ton intention, j'osais t'extirper hors de cette salle tout en prenant soin d'emporter tes affaires lors de notre départ. Un simple « Tchao. » Un repli stratégique, bien sûr. Boutiques, restaurants, café, karaokés, et bien plus encore ; les rues de la capitale du soleil levant regorgeaient de bien de ressources afin de noyer ce temps-libre au travers d'un certain amusement. Mais, une idée me trottait bien dans la tête. J'avais cru entendre, d'après mes camarades de classe, qu'une nouvelle bâtisse faisait fureur auprès des étudiants en tous genre, que ce soit, au travers de multiples bornes d'arcade, de la partie bowling, ou festive, vous y trouverez bonheur à souhait. C'est donc, tout naturellement vers ce choix que mon esprit se porta sans même offrir le choix à ma compagne. C'était ainsi. Pas autrement. Et puis, l'homme prenait toujours les devants, alors, je ne vois pas pourquoi aujourd'hui parviendrait à être une exception ? Aussi masculine pouvait-être Karen, elle n'en restait pas moins une jeune femme à mes yeux. « Suis le Boss, j'ai une idée. Je vais pouvoir t'éclater, encore, encore, et encore. »

Moi ? Avoir confiance en mes capacités ? Inévitablement. Sans conteste. Surtout face à Karen. C'est donc, un brin amusé et enjoué que j'osais quitter l'enceinte de l'école à tes côtés tout en hésitant vers la direction à prendre. Deux choix s'offraient à moi : le bus, ou, ce vélo que j'affectionnais tant, quitte à devoir traîner ton corps derrière le mien çà et là. Amusant, je suppose. « Fait pas la gueule, mais j'suis pas trop gentleman alors, tu va poser ton cul sur le porte-bagage de mon vélo et puis c'est tout. Euké ? » Aussitôt, dit, aussitôt, parvenais-je à décadenasser cet « être » que j'affectionnais tant afin de pouvoir le chevauchant tel un fervent chevalier face à son destrier. « Accroche-toi. Discute pas. » Un froncement de sourcils, une main frappant contre le porte-bagage, et enfin, ma main venant agripper l'un de tes bras afin de t'obliger à t'installer sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit contre cela. C'est ainsi, avec Bakh Shôji.

« Tes potes vont tellement t'envier, tu verras. » Mâchant sans cesse cette fierté masculine des plus exaspérante en ces instants, je n'y apportais qu'une infime intention, bien trop amusé à t'ennuyer par cela. C'était, sans conteste, un passe-temps plutôt amusant.

© Starseed

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Ce message a été posté Sam 3 Oct - 12:51
Le « boss » risquait de s’en prendre une s’il continuait sur un tel chemin. Le stéréotype de l’homme qui domine toujours la femme et prend les décisions, Karen n’aimait pas ça. Bien que là, elle avait préféré d’elle-même lui accordait cette faveur. Elle ne connaissait pas grand chose des activités sur Tokyo et ce n’était pas avec Shôji qu’elle irait faire une virée shopping. Cela aurait pu être une idée ceci dit néanmoins puisqu’elle était gentille, elle lui éviterait un telle calvaire. On pouvait apprécier le shopping qu’avec une jeune femme comme elle, on pouvait en être vite dégoûté. Dans tous les cas, si elle était chanceuse de le côtoyer, il en était de même pour lui. Voyons, elle était une fille formidable et même jolie en plus de cela.

Le sourire aux lèvres, l’étudiante l’avait suivi en silence, non pas sans rester à une distance infime de son petit ami de circonstance. Il voulait jouer ce rôle, elle était la première à le suivre dans cette idée. Parce que c’était drôle et que mine de rien, ils s’entendaient bien tous les deux. Ils étaient plus proches que ce qu’on ne pouvait croire lorsqu’ils se chamaillaient tout le temps. Le proverbe « qui aime bien châtie bien » leur collerait parfaitement à la peau à tous les deux. Curieuse, la demoiselle arrondit ses pupilles à la vue du vélo que son camarade lui montrait, la rendant plus amusé qu’intrigué en vérité. Ô non, elle était loin de « faire la gueule », bien au contraire. Elle voyait souvent ce genre de scène dans les dramas bien qu’habituellement dans ce genre de série, c’est censé être romantique alors que là, ça ne l’était pas du tout.

Ce qui la surpris toutefois était qu’elle n’eut le temps d’agir d’elle même que le garçon l’avait obligé à entourer ses bras autour de lui, la plongeant dans un léger silence. Il ne l’aurait pas aussi facilement, qu’il ne s’emballe celui-là. S’il parvenait à la surprendre en agissant aussi rapidement, Karen reprenait très vite ses esprits également. A peine eut-il démarrer, qu’elle accentua l’emprise de son étreinte sur la taille du jeune homme avant de poser délicatement sa tête contre son dos. Peu importait ce que l’on pouvait raconter, la sensation était tout de même agréable. L’air se cognaient doucement à ses joues, ses cheveux s’envolaient au vent alors qu’un tendre sourire décorait ses lèvres.

- Ce sont plus tes potes qui risquent de t’envier, Taquina alors l’étudiante dans un léger rire, Sortir avec une si jolie femme, tu en as de la chance. Tu n’as pas idée de tous les garçons qui rêveraient d’être à ta place.

Ca va les chevilles, mademoiselle ? Assurément que cette dernière répondrait « très bien » à cette question puisque de toute façon, elle plaisantait.

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Ce message a été posté Sam 3 Oct - 21:20
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karen ✧ shôji.
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Il faut bien une exception aux règles.

Karen semblait être cette exception. L'exception à la simple et unique idée que personne ne parviendrait à poser son postérieur – autre que le mien – sur ce vélo qui m'appartient depuis tant d'années déjà. Tout naturellement, nous nous contentions d'agir comme de bons enfants souhaitant obtenir une faiblesse de l'autre, mais chacun de nous étions de joueurs hors pairs et invétérés à ce sujet. Malheureusement pour nous, d'ailleurs. Malgré tout, ceci rendait les situations bien plus intéressantes, après mûres réflexions. C'est donc tout naturellement que je pris l'initiative de m'installer convenablement devant toi avant que je ne puisse débuter notre route au travers d'un certain effort physique. Les deux-roues, il n'y a que ça de vrai. Que ce soit au travers de ce simple moyen de locomotion qu'est le vélo, ou bien, des moyens bien plus rapides tels que les scooters, ou, les motos. Ah, les motos. Je devrais bien me lancer à ce sujet, mais une hésitation persistait encore en ma personne.

« Une si jolie femme ? » Toussotant vulgairement à la suite de ces paroles, je devais bien avouer qu'au sein de mon esprit, je ne comptais pas nier ce fait, mais, je ne pouvais pas en faire autrement. C'était une trop grande perche tendue à mon égard. « Tu parles. Même ton miroir fait la gueule chérie, il me l'as dit la dernière fois. Le pauvre petit. » Mimant une mine dépitée, voilà qu'un simple ricanement trahissait mes paroles. C'était fort idiot de ma part, je l'avoue non sans mal, mais c'était fort tentant. Et ce, tandis que je pédalais à vive allure afin de parvenir à rejoindre la bâtisse au sein de laquelle nous devions nous rendre. Quelques longues minutes nous séparaient de ce lieu et je devais bien avouer que ce simple sentiment de liberté m'offrait quelque chose de fort agréable. Cette légère brise, mes vêtements et ma chevelure ondulant au travers du rythme effréné au vu de mes efforts physiques.


Efforts physiques qui prirent fin lorsque, enfin, je pouvais distinguer cette bâtisse gigantesque non loin de nous. Un large sourire, une attention glissée envers ta personne et voilà que je détournais mon regard. « Hé Mademoiselle Hwang, on y est. Là-bas, tous les moyens sont bons pour crier victoire et écraser l'autre. Tu vas morfler bébé. » Aussitôt, dit, aussitôt, parvenais-je à trouver une place où attacher mon bien. Un endroit peu caché et peu fréquenté par la même occasion ; je connaissais bien les alentours et les jeunes gens trouvaient un malin plaisir à voler – non sans rancune – le bien d'autrui. Étirant vulgairement mon être, bras tendus vers le ciel, je semblais fin prêt. Arborant une certaine compétitivité face à cette situation. Fierté masculine, oblige. « Prête à crever dans les heures à venir ? » Aussitôt, dit, aussitôt, parvenais-je à glisser l'un de mes bras autour de tes épaules afin de t'inciter à t'approcher de ma personne au travers d'une étreinte qui s'en voulait plutôt tendre avec un arrière-goût de taquinerie. « Ne crois pas que je vais perdre uniquement pour tes beaux yeux, plutôt crever. Mais, j'te laisse quand même choisir notre première occupation. »

Bowling, jeux d'arcade en tous genre et bien plus encore : nous avions le choix. Tu avais le choix, mais uniquement pour cette fois-ci. Je connaissais mes capacités et mes faiblesses en ces multiples activités.

© Starseed


Spoiler:

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Ce message a été posté Mar 13 Oct - 20:59
Karen n’était pas le genre de fille qui aimait se vanter ou qui avait une profonde confiance en elle toutefois, elle en avait encore assez pour savoir qu’elle n’était pas ce que Shôji décrivait. Elle ne se considérait pas comme la canon du coin mais elle se plaisait telle qu’elle était et c’était le plus important. De ce fait, cela ne l’avait pas vexé le moins du monde bien qu’elle avait mimé le contraire en le tapant gentiment sur le dos pendant qu’il roulait. Le silence ensuite avait vraiment été agréable, la route aussi même si l’étudiante mentirait si elle disait qu’elle n’avait pas eu cette boule au ventre tout le long. Mais peu importait. Le fait était qu’ils étaient arrivées à destination et la demoiselle était plus que curieuse de découvrir où son camarade avait choisi de l’emmener. Pas dans un endroit romantique, ça c’était certain et ce n’était pas ce dont ce que souhaitait Karen de toute manière. Que cela soit avec Shôji ou qui ce soit d’autre, le romantisme l’effrayait un peu. A l’hôpital, elle avait passé son temps à regarder des films et des dramas, elle s’était surprise à prier que cela ne soit pas si nier dans la vraie vie sinon elle s’enfuirait.

Un rire franchit ses lèvres, pas apeuré le moins du monde par les paroles de son interlocuteur alors que ses yeux ne se détachaient pas du bâtiment qui semblait regorger de ressource. Ce qui n’était pas juste était assurément que Karen ne se souvenait plus de grand chose alors est-ce qu’elle serait s’en sortir avec ces différents jeux ? Les sourcils froncés, elle était déterminée à ne pas se laisser abattre. On ne reculait jamais devant l’ennemi et elle avait la ferme attention de le prouver à son ami.

- Je ne suis pas prête de crever Darling !
Dit-elle avec toute l’innocence dont elle pouvait faire preuve, sans oublier ce grand sourire qui traçait ses lèvres, C’est plus toi qui devrais bien serrer les jambes, tu risques d’avoir mal !

En signification, toi aussi tu vas morfler parce que la demoiselle n’avait nullement l’intention de se laisser faire. Perte de mémoire ou non, la jeune femme avait son caractère, elle comptait bien le lui prouver. Collée à lui, elle ne pouvait s’empêcher de rire alors qu’il la provoquait encore et toujours. Que choisir ? L’étudiante fit mine de réfléchir bien qu’en vérité, elle avait déjà idée de ce qu’elle avait envie d’essayer. Elle ne se souvenait pas si elle y avait déjà joué ou non seulement elle l’avait vu dans une série et ça lui semblait drôle.

- Tu pourrais être plus gentil avec moi quand même. Je suis ta petite amie voyons, tu pourrais me laisser gagner.

A nouveau, elle afficha une expression de petit chien battu avant d’en rigoler. Elle n’avait pas envie qu’il fasse exprès de perdre et ce n’était qu’une boutade parmi tant d’autre même si elle ne s’imaginait pas gagner. Ils étaient là pour s’amuser après tout.

- On se tente un bowling ? Bon, je ne suis pas certaine de savoir joué mais on peut essayer !


Ca avait l’air drôle. Et comme défouloir, c’était pas mal comme jeu non ?


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