tenue. ☾ En deux ans, j'ai dû parcourir le quartier de long en large, même de travers, à la recherche de ma chère et tendre cousine perdue de vue. J'ai demandé à tellement de monde que je soupçonne les gens de se payer ma tête. Ils m'ont donnés des lieux pas possible où elle ne pourrait jamais y être, c'est certains. Du coup, j'en revenais toujours au même point, que dalle. Son appartement semblait vide, toujours inhabité et je me demandais même s'ils ne s'étaient pas encore moqué de moi en me donnant cette fichue adresse. à la fin, j'ai oublié que je la cherchais, jusqu'à entendre son nom dans la bouche d'un étudiant, un gars de l'université. X ou y, on s'en fiche pas mal de son identité, mais il m'a révélé l'avoir vu dans un bar. Cool, ma cousine a viré alcoolique entre temps. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire d'elle ? Durant des jours, j'ai préparé mon discours pour Rukia, sur la santé, l'abus d'alcool, les bars, toussa. Même le miroir en avait marre de moi, au point qu'il s'est décroché du mur. Ce n'est pas le miens, je le regrette fortement pour celui qui m'héberge en week-end. Juste pour elle, j'ai réservé ma soirée dans l'intention de me rendre à ce fameux bar, sans savoir les détails qui auraient dû me brusquer. Vu mon âge, j'ai d'abord pensé à trafiquer ma carte d'identité, puis jouer sur l'apparence n'est pas si mauvais. Mon hyung porte des tenues plutôt "classe" et je me permet de lui piquer une veste en cuir, après m'être entièrement habillé, jusqu'au maquillage. C'est ainsi que j'ai suivi les coordonnées pour me retrouver devant ... Un bar de strip-tease. J'ai failli perdre mes moyens devant l'entrée, mais je me suis vite repris pour faire bonne impression et ne pas éveiller les soupçons. Est-ce que ma cousine aurait un penchant pour les filles à poil ? à moins qu'il y ait aussi des mecs dans le métier ? Mes yeux voyagent partout sans savoir où s'arrêter, ils terminent donc sur la scène où se déhanche une demoiselle. « Rukia ?! » Pourquoi fallait-il que le hasard soit aussi étrange ? Ma cousine en petite tenue devant un publique de mec en manque, j'aurai préféré l'alcoolique à recadrer.

tenue. ∆ Eternuant, je secouais la tête en me grattant le nez. Et rebelote. J’enchainais une série d’éternuement avant de m’arrêter pour de bon cette fois. J’avais attrapé froid. C’était ça de se trimballer à moitié à poil la plus part du temps. Assise sur un banc, je regardais mon téléphone, répondant à des messages de Kô et de Loki. Soupirant, je regardais à nouveau l’heure avant de soupirer une nouvelle fois. La pause allait bientôt se terminer. J’avais envie de glander un peu plus. Puis le grand patron n’étant pas là, j’avais bien envie de faire ce que je voulais. Quand Kang Jae n’était pas là, c’était plutôt cool. Heureusement d’ailleurs, qu’il ne venait pas souvent. Mais hier ce con avait été là. Enfin. Depuis quelques temps, au moins il était… Non-stop. Posant mon téléphone, je posais ma main sur mon ventre en le massant doucement. Je souffrais le martyre. Signe que bientôt, j’allais devoir lui demander quelques jours de congés. Impossible de bosser pour ma part pendant cette période. Je ne pouvais même pas bouger. Le néant. Grimaçant j’attrapais mes médicaments pour en avaler quelques-uns et souffler. Ça allait passer. Bien sûr que ça allait passer. Me regardant dans le miroir, touchant faiblement mes cheveux vert, merci Loki, je souris quelque peu. Ce ratage capillaire m’allait bien au moins. Ou alors je m’étais habituée ? Je ne savais pas quel parti prendre. Entrant dans ma loge je sursautais en voyant le sous patron. « C’est ton tour, magne ton cul. » Connard. Soupirant, je quittais ma toute petite loge avant de filer derrière la scène. J’avais rien prévu, l’improvisation serait mon ami. Je m’étais rhabillée et voilà. De toute façon, tant qu’on dansait de façon sexy et qu’on se dessapait. Ça plaisait. Let’s go. Entrant sur scène une fois mon tour, je commençais le show. M’amusant au niveau la pole danse, pas trop non plus. Je commençais à déboutonner mon chemisier, pour quelques secondes plus tard, l’enlever et me retrouver en short et soutien-gorge rouge en dentelle. Soupirant, j’essayais de paraitre le plus sexy possible en m’avançant vers le devant de la scène et les provoquer autant de mes gestes que du regard. Essayant de capter le regard de tout le monde, je me dandinais doucement tout en baissant mon short avant de me stopper sur une tête de blondinet. Fronçant les sourcils je continuais mon mouvement avant de sourire en coin et tourner le dos au public. J’avais rêvé non ?  Simplement vêtu d’un tanga assortit au soutif, je continuais avant de regarder une nouvelle fois vers le principal intéressé. Ecarquillant les yeux, je me figeais en poussant un faible cri. C’était Reagan ?! Oh bordel. Finissant rapidement sur la musique, je fis signe à la suivante de passer avant de partir en courant par l’arrière et faire le tour. Oh bon dieu. Rouge de honte, je cherchais ou me cacher avant de penser bêtement à ma loge. Mais quelle conne. Tournant le dos je filais dans ma loge en claquant la porte. Enfilant rapidement mes fringues que j’avais ramassées dans la précipitation je me maudissais pour subir ça. Et puis. Qu’est-ce qu’il foutait là ? Il avait quel âge ? Comptant sur mes doigts je poussais un cri avant de sortir de la loge pour aller le voir. « T’as pas honte ! Espèce de ... ! » Attrapant son oreille, je le tirais rapidement vers l’extérieur avant de faire demi-tour. Jae en vision à dix heures. Oh bordel pourquoi il répliquait lui ? Qu'il reste chez lui putain. Le tirant vers ma loge, je le poussais dedans en fermant la porte à clé. « Je vais mourir ce soir, c'est pas possible. » Dis-je pour moi-même en restant collé à la porte, comme si quelqu’un allait y rentrer.

tenue. ☾ à dix sept ans, on a la vie devant soi. à dix sept ans, on n'est pas censé entrer dans des bars, encore moins avec des strip-teaseuses, alors qu'est-ce que je fous là ? Les rumeurs, sûrement. Plutôt des messes basses, sur ma cousine. ça va faire deux ans que je la cherche sans résultat et aujourd'hui, on m'attire carrément dans ce genre d'endroit. Le personnel ne fait pas trop attention à moi, sûrement parce que je n'ai pas la tête d'un lycéen ou qu'ils s'en fichent un peu avec mon look badass, qu'importe. Je m'infiltre dans le bar en mode espion, m'imaginant des tonnes de choses, sans me douter que le seul truc dont je ne pense pas est réel. J'aurai pu trouver ma cousine bavant devant des personnes se déhanchant en petite tenue, ou même la voir au bar à se bourrer la gueule mais non ... Fallait que ce soit justement la nana sur qui les pervers louchent avec la main entre les jambes, sûrement. Je reste un peu choqué, ne m'attendant pas du tout à cela. Ma cousine en strip-teaseuse, même à Halloween, je ne pensais jamais voir une telle chose. Ce n'est pas immonde, elle est bien foutue, mais voilà... C'est un membre de ma famille. Que dirait mon père en sachant sa nièce dans ce genre d'endroit ? Bon, il ne parle jamais de notre tante, encore moins de Rukia, mais le fait est là. Rukia ne percute pas de suite ma présence, mais quand nos regards se croisent, je me doute qu'elle va être en pétard. Avec un peu de mémoire, elle va se rendre compte que je suis trop jeune pour être là... Sa danse terminée, elle quitte la scène et disparaît sans laisser de trace. Qu'est-ce que je dois faire ? Attendre ? Partir ? La chercher ? Merde, j'ai pas tourné en rond deux ans pour abandonner si près du but! Quoi que, si j'avais su ... Je me serais enfui avant qu'elle ne revienne pour me tirer l'oreille en me disputant. « Hey! Mais lâche mon... ! » Pas le temps de parler qu'elle me traîne déjà vers la sortie, avant de faire demi-tour vers l'intérieur, faut savoir. Qu'est-ce que je fous dans sa loge, moi ? Pourquoi elle a changé de chemin au dernier moment ? « Tu vas bien ? On dirait que tu as vu un monstre. » Peut-être que je ne crois pas si bien dire. En même temps, je me frotte mon oreille rougie par sa faute. « Alors c'est là que tu te cachais depuis le temps ? » Je me passe de tout commentaire, même si ça me brûle les lèvres.

tenue. ∆ « Tu vas bien ? On dirait que tu as vu un monstre. » Un monstre ? C’était si peu dire. J’avais vu le diable lui-même ouais. Et s’il me voyait faire la con à tirer quelqu’un par l’oreille, il n’allait pas rester sans rien faire. Encore moins s’il vérifie son âge. Il allait le dézinguer et moi avec. Enfin, non, moi, il me ferait encore rencontrer le bureau avec qui j’étais foutrement intime depuis plus de huit mois maintenant. Plissant le nez, je soufflais doucement en voyant que personne ne venait. Il ne nous avait pas vus. Bon dieu, Jésus existait. « Alors c'est là que tu te cachais depuis le temps ? » Que je quoi ? Me cachais ? Depuis quand je me cachais ? Jamais je ne m’étais caché. On m’avait enlevé ouais. Ça ouais. Et je n’avais pas trop eu le choix. Soupirant, je me tournais vers Reagan en le regardant longuement. « Je ne me cache pas. J’ai juste plus de vie. » Dis-je en allant chercher mon sac à main. Sortant mon paquet de clope, je m’en grillais une en soupirant. Il fumait ou pas ? De toute façon hors de question que je lui en passe une. A son âge… D’ailleurs, il avait bien quoi ? Dix-sept ans non ? Ou dix-huit ? « Rappel-moi ton âge ? Si tu te fais chopper, tu sais que t’es mal ? Et moi avec. » Dis-je en me laissant tomber sur une chaise. Il valait mieux qu’il s’en aille et ce rapidement. « C’est pas un simple club de strip-tease. » Pas besoin d’en dire plus non ? Fallait être con de toute façon pour ne pas capter que Jae appartenait au monde des mafieux. Passant brièvement ma main sur mon visage, je baillais longuement, épuisé de tout avant de le regarder à nouveau. « Depuis quand t’es au Japon ? Je t’ai à peine reconnu. La dernière fois que je t’ai vu… T’étais haut comme trois pommes ! » Dis-je en souriant faiblement.

tenue. ☾ Je suis loin de me douter que ma vie craint en venant ici. Je voulais simplement revoir ma cousine, parler un peu avec elle et échanger nos numéros pour passer plus de temps ensemble. Au lieu de ça, je découvre qu'elle est strip-teaseuse dans un bar avec des pervers et qu'elle est super bizarre. Drôle d'endroit pour se cacher, et dire que je la croyais sur une bonne voie. C'est carrément un sentier où elle traîne, qu'elle se cache ou non. « Comment ça se fait ? » Demandais-je subitement, sans craindre une quelconque réaction. Mince, ma cousine a terminé n'importe comment. Il y a quelques années, quand nos familles étaient encore en relation, tout allait bien. Je n'ai pas changé comparé à elle, je suis toujours le fils seul qui rêve d'étoile. Rukia ne se gêne pas pour fumer et je la regarde sans réclamer. Ouais, à mon âge je touche déjà à cette merde, même si je n'ai aucun paquet et que je pique chez les autres. « Dix sept ans, tu as déjà oublié ? Oh t'inquiète pas, j'ai une fausse carte d'identité sur moi au cas où. » Je plaisante, je n'ai rien de telle dans mes poches. Oh ? Une info intéressante à soustraire de ma chère cousine ? Je la regarde soudainement avec intérêt, vas-y raconte à ton cousin chéri. « C'est quoi alors ? Un club de strip-tease qui cache un trafique de prostitution ? Alors tu ... » Si elle pouvait se projeter dans ma tête, sûrement qu'elle rêverait d'en sortir rapidement. Bref, j'en profitais pour m'appuyer contre un meuble sans perdre mon petit sourire. « ça fait deux ans que je suis ici, deux ans que je te cherche aussi. » Haut comme trois pommes et surtout très seul. « Qu'est-ce qui t'est arrivé entre temps ? Tu n'étais pas comme ça avant. » Avant qu'on se perde de vue, mais pas besoin de le dire pour qu'elle comprenne. Nous étions plus ou moins proche à une époque, puis ils ont rompu tout les liens et nous nous sommes bêtement éloignés. Comparé à elle, j'étais un gamin, je ne pouvais rien faire contre la décision de mes parents. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas.

tenue. ∆ « Comment ça se fait ? » De quoi comment ça se fait ? J’en avais plus. Voilà tout. « C’est compliqué. Trop long à raconter. » Dis-je en soupirant. Oui, bien trop long. Sortant une clope, je me l’allumais en soupirant longuement. « Dix-sept ans, tu as déjà oublié ? Oh t'inquiète pas, j'ai une fausse carte d'identité sur moi au cas où. » Manquant de m’étrangler, je le regardais les yeux rond. Quoi ? Il était devenu un délinquant en plus ?! « Tu déconnes j’espère ?! Reagan ! Si c’est vrai, je te fous une de ces fessées ! » Dis-je en fronçant les sourcils. « T’es un peu trop grand maintenant pour ça. C’est con, j’aimais bien taper ton cul. » Dis-je en plissant les lèvres, le regard amusé. « C'est quoi alors ? Un club de strip-tease qui cache un trafic de prostitution ? Alors tu ... » Le regardant j’haussais un sourcil, je souris en coin. « Je ne suis pas une pute, si c’est ça que tu sous entends. On m’a laissé le choix ceci dit. J’ai choisi le strip-tease. J’suis pas pudique ça me dérange pas. » Tant qu’on me touchait pas. Et bon dieu, si on avait la malchance de me toucher, j’avais le coup de poing, ou de pied, assez rapide. « ça fait deux ans que je suis ici, deux ans que je te cherche aussi. Qu'est-ce qui t'est arrivé entre temps ? Tu n'étais pas comme ça avant. » Deux ans ? Sérieux ? Wow. Et deux ans qu’il me cherchait à bon ? Eh ben. Je n’aurai jamais cru. Qu’est-ce qu’il foutait ici d’ailleurs ? « Tu fous quoi ici ? » Demandai-je en allant me vautrer sur ma chaise en soupirant. « Franchement ? Je n’ai pas le choix. Papa est à l’hôpital, sans compter qu’il a fait faillite et a fait appel à des usuriers pour des prêts. Je te laisse imaginer la merde que c’est. » Dis-je doucement. « Dans le fond, franchement, ce que je fais actuellement crains moins que ce que je faisais avant. » Le vol était puni par la loi. En fait, j’avais été puni. Pas par la loi. Mais par Jae.

tenue. ☾ La réponse facile, y a pas moyen de lui tirer les vers du nez à celle-là. Elle peut pas me faire la version courte et rapide, que je comprenne au moins pourquoi elle est dans la merde, avec un boulot si pourri. à croire que Rukia a la mémoire courte, elle ne se souvient même pas de mon âge. Mon sourire montre bien que je plaisante, je n'ai pas les capacités pour me fabriquer une fausse carte d'identité. « Ouais bah laisse mon cul tranquille. » Je ne tiens pas à me faire frapper injustement, alors que je suis là pour elle quoi. Ma cousine me cache bien des choses, j'ai le droit de douter d'elle puisqu'elle ne prend pas la peine d'expliquer correctement la situation. Je me fais mes petites hypothèses, même si ça ne plait guère. « Il te reste un minimum de fierté, couz. » Parce que ça craint d'être une prostituée quand même. Vendre son corps pour du fric, je préfère encore faire la manche. Bref, j'en reviens à moi et à mes deux ans de recherche dans le vent, puisqu'elle était ici, dans ce bar à petite culotte. Depuis l'âge de quinze ans, depuis que j'ai commencé le lycée, je suis après elle sans résultat. Maintenant que je l'ai sous la main, je ne vais pas la laisser filer si facilement. « Des gars parlaient de toi à l'école, ils m'ont aidés à te trouver. » Qu'elle ne me demande pas leurs noms ou quoi, j'en sais fichtrement rien. Son papa ? Oncle Hirako a fait faillite ? Oh merde. Papa ne m'a jamais rien dit, même pas quand il avait besoin de la famille... C'est vache. Il ne pense qu'à ses étoiles, c'est dingue. Je fronce les sourcils, restant debout au milieu de la pièce. « Papa n'a pas essayé de vous aider, c'est ça ? Je pari qu'il n'a même pas prit des nouvelles de vous depuis des décennies. » Je connais mon père, il porte beaucoup d'importance à son boulot, puis le reste est juste là. Même son fils passe en second, je ne parle pas de sa femme ... Sauf qu'elle est collée à lui, donc moi je suis seul. « Tu faisais quoi avant ? » Bah ouais, fallait pas me dire ça. Rukia sait bien que je pose toujours les questions qu'il faut, ou qu'il ne faut pas. « Tu ne pouvais pas postuler dans un kombini ou un truc du genre, non ? Enfin, tu fais ce que tu veux. » Je ne vais pas lui faire la morale, c'est sûr.

tenue. ∆ « Ouais bah laisse mon cul tranquille. » Je roulais des yeux vers le ciel en soupirant. Comme si ça allait le tuer que je puisse tapoter son cul. On n’était pas des inconnus. Devais-je lui dire que je l’avais vu nue quand il était petit ? Ou pas ? S’en souvenait-il ? « Ça va. Je t’ai vue tout nue et tout. Tu ne vas pas me faire un caca nerveux. » dis-je pour le narguer en lui faisant un regard assez taquin pour le coup. Bon certes, il avait surement dû changer depuis le temps, du moins je l’espérais pour lui hein. Mais voilà ça n’en restait pas moins mon cousin et je n’étais pas pudique du tout, il allait devoir s’habituer. « Il te reste un minimum de fierté, couz. » Le foudroyant du regard e lui donnais un coup de pied dans le tibia, assez léger, sans faire mal pour autant avant de soupirer. « Arrête de te foutre de moi, si j’avais eu le choix j’aurai choisi aucun des deux. » Dis-je en plissant le nez. Mais le sujet n’était pas là, comment avait-il fait pour me retrouver ? Parce que mine de rien, on habitait Chiba à la base, pas Tokyo. Même si j’étais à RPS avant… Et faisait donc un lien. « Des gars parlaient de toi à l'école, ils m'ont aidés à te trouver. » Haussant un sourcil je soupirais. Surement Kô et Il Nam ? Ou alors qui ? Zero ? Avec qui ? Non. Dawn ? Avec qui aussi ? « D’accord. » Je ne voulais même pas chercher à comprendre de qui il parlait. Il allait surement me balancer qu’il en savait rien. Tête en l’air comme il était de toute façon. « Papa n'a pas essayé de vous aider, c'est ça ? Je pari qu'il n'a même pas prit des nouvelles de vous depuis des décennies. » Exactement. Il avait dans le mille. « Je crois qu’il est même pas au courant. Je ne pense pas que ma mère l’ait contacté en fait. » Ce n’était pas mes affaires, au fond, je n’avais aucune relation avec mon oncle et ma tante, c’était comme ça. « Tu faisais quoi avant ? Tu ne pouvais pas postuler dans un kombini ou un truc du genre, non ? Enfin, tu fais ce que tu veux. » Il est mignon lui. « Les konbini ? J’y suis déjà allée. Franchement ça pait kedal pour les dettes que je me paye. J’ai fait les bars de la ville et pas mal de connerie du genre qui paie pas mal. » Soupirai-je doucement. Baillant longuement, e me frottais le visage. « Je volais des garçons assez aisé. C’est d’ailleurs comme ça que je me suis retrouvé ici. J’ai tenté de volé le patron, sans savoir ce qu’il faisait dans la vie. Il m’a prit la main dans le sac. Et voilà. » Dis-je doucement. « C’est con, ça payait plutôt bien. »Ouais… C’était rare les portemonnaies vite chez les riches.

tenue. ☾ Justement, mais j'étais gamin à l'époque. Rukia ne pas comparée cette époque à celle d'aujourd'hui, alors que je deviens un homme. « J'ai grandi, noona. » Dis-je en bombant le torse fièrement, je ne suis plus le gamin haut comme trois pommes qui courrait partout à poil dans la maison, ce temps est loin. Elle me nargue, je me moque d'elle, chacun son truc... Sauf que je ne tape pas moi! Lâchant un grognement, je m'éloigne d'un bon pas. « Je ne me moque pas, je constate seulement. » Et je refais un pas vers l'arrière, sait-on jamais. Ce n'est pas bien difficile de savoir en suivant les rumeurs, apparemment Rukia circule dans quelques unes d'entre elles. Je ne trouve pas cela étonnant quand tu bosses dans un tel endroit, surtout à découvert des regards indiscrets. Rukia accepte ma réponse, de toute façon elle ne peut pas faire autrement. Sa situation aurait dû m'inquiéter mais je n'ai rien su avant de la revoir, comme quoi je ne parle pas tellement avec mes parents ou la famille. « ça craint franchement. » Notre famille vaut presque rien pour le coup, ou rien du tout. Bref, cessons de parler d'eux! Je ramène ma cousine sur le sujet, même si ce n'est pas la meilleure chose à faire. Quelle rebelle, j'en reviens pas qu'elle en soit arrivé-là. « Tu sors tout droit d'un drama, c'est amusant. » Seulement pour moi, parce que je ne pense pas que Rukia en soit si amusée. « Je pourrais voler pour toi, tu crois ? Si toi tu ne peux pas, moi je le pourrais! » Mauvaise idée, mais j'en suis tellement persuadé que je pourrais le faire de suite. « Il est quoi ton patron ? Il n'est pas juste gérant de cet endroit ? Tu me caches des choses, Ruru ~ » Et je suis curieux de les savoir, tiens.

tenue. ∆ « J'ai grandi, noona. » Le regardant de haut en bas, j’haussais un sourcil. « Ah bon ? Je n’avais pas vu. » Bien sûr que je le narguais, j’avais très bien vu qu’il avait grandi. Mais bon, si on devait reproduire les scènes du passé, à l’heure actuelle, ça donnerait une chose bizarre quand même. Le voir courir nue dans la maison, serait un peu louche. Je ne préférais pas imaginer. « Je ne me moque pas, je constate seulement. » Roulant des yeux, je soupirais longuement, en me laissant tomber sur le sol, croisant mes jambes en soupirant de plus belle. « Y’a pas de sous métiers après tout. Faut bien de tout. Tant qu’on ne me touche pas, moi ça me va. » J’avais en général de bon réflexe. On me touche, le coup de poing partait tout seul. Rien à foutre que ça ne soit un client important ou autre. Soupirant, je lui racontais alors ce qu’il se passait plus ou moins, en lui avançant l’idée que je doutais que ma mère ait contacté son père pour lui en parler. Du moins, je n’en avais pas eu écho. « ça craint franchement. » « C’est la vie. Que veux-tu. On ne choisit pas sa famille. » ça voulait tout dire. Mais bon, c’était dommage d’en arriver à ne plus se parler. Mais c’était comme ça. « Tu sors tout droit d'un drama, c'est amusant. Je pourrais voler pour toi, tu crois ? Si toi tu ne peux pas, moi je le pourrais! » Tournant le regard vers lui, je le regardais comme s’il s’agissait d’un extraterrestre. Mais il est sérieux lui ? Il avait fumé ou quoi ? Il n’allait rien voler du tout. Mon dieu, mais il avait perdu sa cervelle en grandissant ? « Il est quoi ton patron ? Il n'est pas juste gérant de cet endroit ? Tu me caches des choses, Ruru. » Clignant des yeux je grimaçais au surnom avant de rire. « Hey, Rearea, tu vas rien voler du tout. Sinon je t’étrangle avec tout mon amour. » Dis-je en agitant mes doigts comme pour attraper son cou de là ou j’étais. « J’en sais rien ce qu’il est, et je ne veux pas le savoir, mais ce n’est pas le genre de mec que tu touches comme ça, sans conséquences. On n’est pas chez les bisounours ici putain. Et si le patron s’aperçoit qu’un mineur est là, le vigile va se faire décapiter, et moi avec vu notre lien. Alors reste sage, s’il te plait. » J’osais espérer qu’il m’écouterait.

tenue. ☾ Fous-toi de ma gueule, noona. Je fronce les sourcils en lâchant un hmpf sans rien ajouter d'autre. J'ai grandi, moi je le sais parfaitement puisque je ne rentre plus dans mes vêtements depuis des années. Je suis plus grand qu'elle à présent, il est loin le temps où elle pouvait me retenir avec sa main sur ma tête. Je pourrais presque lui manger la soupe sur la sienne, tellement elle est naine. Je n'ai jamais parlé de sous-métier, elle est en droit d'être ce qu'elle veut, tant que ça lui plait. Puis elle affirme qu'elle ne fera jamais rien de tel, parce que je n'ai pas glorieux pour une jeune fille. Nos familles étaient bien différente à présent. La sienne était pauvre et endettée, tandis que la mienne tenait la route et semblait plutôt friqué. Comment est-ce qu'on a pu ne jamais rien voir ? Nous sommes une famille, merde. Non, c'est vrai. On ne choisit pas sa famille, mais ça aurait été plus simple dans le cas contraire. « Tu aurais pu changer si ça aurait été le cas ? » Si, par hasard, on pouvait changer de parent à notre guise... Est-ce qu'on l'aurait fait ? Peut-être que oui, si cela m'aurait donné plus d'amour et d'attention. Rukia pourrait m'en douter beaucoup plus, j'en suis sûr. Je pourrais même voler pour elle, pour l'aider! Mais elle me coupe rapidement dans mes idées, jurant de m'étrangler si j'ose le faire. Bah voilà comme on me remercie. « Je voulais juste t'aider. » Baragouinais-je d'une façon boudeuse et déçue. D'un geste de la main, je repousse les siennes en soufflant, consterné. Ouais non, je n'ai plus dix ans. Ah ouais ? Tant que ça ? « Ton patron s'est Chuck Nurris, en fait! Il a un sabre pour décapiter le vigile ? Il ne te toucherait pas quand même, tu es une bonne danseuse, il perdrait des sous sans toi. » Moi par contre, je vois la vie du bon côté comparé à elle. « Donc, je n'ai aucune chance de le rencontrer, c'est ça ? » Qu'est-ce que ça changerait à ma vie ? Rien du tout, j'ignorais son existence avant maintenant.

tenue. ∆ « Tu aurais pu changer si ça aurait été le cas ? » Question piège ? Non. Question logique. Je n’en savais trop rien. Je n’avais, jamais eu à me plaindre. Mes parents avaient toujours été cool, et simple avec moi. Alors que d’autres ont des parents horrible, absent, ou peu intéressant, les miens, avaient toujours su me faire passer avant tout… « Franchement ? Non. Du moins pas mes parents. Même si à l’heure actuelle, on est dans la merde et tout ça, si c’était à refaire, je le referai, en faisant mon maximum pour pas que ça arrive. » Dis-je doucement. J’étais sincère. « Et toi ? » J’étais curieuse. Soupirant longuement, en me frottant le visage, j’essayais de parler avec lui et de lui faire comprendre la gravité de la situation. Ce n’était pas facile, mais dans tous les cas, je ne voulais pas qu’il ait un quelconque souci. « Je voulais juste t'aider. » « Si tu veux m’aider, gagne au loto ? Mais ne vole pas. Tes parents vont me tuer après. En plus t’es mineur. Fais pas le con, chéri. » Dis-je doucement pour lui faire comprendre que je m’inquiétais quand même pour lui. Oh, on était cousin après tout. « Ton patron s'est Chuck Nurris, en fait! Il a un sabre pour décapiter le vigile ? Il ne te toucherait pas quand même, tu es une bonne danseuse, il perdrait des sous sans toi. » Je me mis à rire. Mon dieu, Jae ne pas me tuer ? Il avait failli la dernière fois. Des sous ? Mais il avait n’importe quelle fille sous ses pieds. Il lui suffisait d’aller en trouver une dans la rue et de la soumettre à lui. Enfin, de ce que j’avais cru comprendre et entendre, Jae n’avait violé aucune autre fille du club. Connard. Pourquoi juste moi ? « Donc, je n'ai aucune chance de le rencontrer, c'est ça ? » « Vaux mieux pas. C’est le genre de mec, qui n’aime rien putain. Il tue pour le plaisir. Et oui, il a un katana… Crois-moi, je l’ai vu de très, très, très près, et il n’hésitera pas à me tuer si besoin est. Il me l’a déjà fait comprendre. » dis-je doucement. Me relevant je m’approchais de lui en le regardant longuement. « T’as vraiment grandi… Arrête de manger de la soupe, t’es trop grand. » Dis-je en le prenant dans mes bras. Il m’avait manqué mon cousin quand même.

tenue. ☾ La réponse de Rukia est franche, je l'envierais presque d'avoir cette famille là, ce que je ne me retiens pas de lui faire savoir. « J'aurai bien échangé la mienne sans hésiter, quitte à être dans la merde ou obligé de faire n'importe quoi pour survivre. » Parce qu'ils ne font pas plus attention à moi qu'une carte sur l'astre solaire, c'est lamentable d'avoir un gosse quand on adore plus son métier que sa famille. Encore, si j'avais eu un frère ou une soeur pour me sentir moins seul, mais non. Ils font un gamin et ça se termine là, basta. Je préfère largement taquiner ma cousine et la pousser à bout. Gagner au loto ? Autant aller sur la lune, ce sera plus simple. « Peut-être qu'ils me verront comme ça ? Tu sais, ils m'envoient pas mal d'argent pour mon confort, je pourrais t'en passer ? » Comme ça je ne vole pas et pas besoin de gagner au loto. Je parle de son patron comme s'il était incapable de tuer ma cousine, mais je suis très loin du compte. Ce Kang Jae est un fou mais c'est difficile à croire sans le voir. Plutôt que Nurris, il serait une sorte de légende ou un esprit. Rukia ne m'autorise aucune séance d'invocation avec son fantôme de patron, j'en suis déçu. Moi qui voulait lui serrer la main, tout ça. Il tue pour le plaisir ? Katana ? Elle ferait mieux de le dénoncer aux flics plutôt que rester avec ce taré. « Pourquoi tu ne t'enfuies pas ? Changer d'identité, fais de la chirurgie pour ne pas qu'il te reconnaisse ? » Je cherche vraiment des solutions à son problème, même si elle ne fera rien de tout cela. évidement que j'ai grandi, elle ne l'a pas encore remarqué ? Je ne mesure plus un mètre vingt depuis des années. « Je n'aime pas la soupe. » Répliquais-je tandis qu'elle m'enlaçait. Je suis tellement grand que je peux passer mes bras autour de ses épaules pour lui rendre son étreinte. « Toi par contre, tu as négligé ça. » Parce qu'elle pourrait me faire office de chaise.

tenue. ∆ « J'aurai bien échangé la mienne sans hésiter, quitte à être dans la merde ou obligé de faire n'importe quoi pour survivre » Mordillant mes lèvres, je soupirais quelque peu. « Tonton et tatie sont si chiant que ça ? J‘ai pas trop de souvenir d’eux… Quand on se voyait, je restais qu’avec toi… » Après tout, les grandes personnes restaient avec les grandes personnes, et nous, nous étions juste nous deux, entre nous, et on s’amusait comme on pouvait. Je me souvenais encore des fois ou, tout bébé, je l’avais pris pour une poupée… Est-ce que je devais lui dire qu’à l’époque je le maquillais et l’habillais comme une fille ? Non, il le prendrait peut-être mal. Mais il était si mignon tout bébé. « Peut-être qu'ils me verront comme ça ? Tu sais, ils m'envoient pas mal d'argent pour mon confort, je pourrais t'en passer ? » Plissant le nez, je le regardais droit dans les yeux en soupirant. « S’ils s’en rendent compte ? Ils vont te tuer. Ou me tuer. Ça me gêne. Je… Je ne me vois pas prendre de ton argent Reagan. J’aurai l’impression d’avoir volé ton argent. Bon okai, venant de moi, qui ait volé pas mal de monde c’est totalement risible. Mais toi je te connais quoi. Et puis on a le même sang. » Dis-je doucement. Mais ça faisait du bien d’entendre ça de sa part. J’avais l’impression, de… De me sentir épaulé. De ne pas être jugé, même si le petit monstre lançait des piques. « Pourquoi tu ne t'enfuies pas ? Changer d'identité, fais de la chirurgie pour ne pas qu'il te reconnaisse ? » Je ne pus m’empêcher de rire. « C’est le genre de mec qui te retrouve avant même que t’ai posé ton cul sur la table d’opération. Je n’ai pas le choix. Et crois-moi, c’est le genre d’homme qu’il vaut mieux avoir dans sa poche. Il a beau me faire vivre la misère, je préfère avoir cette relation avec lui qu’être son ennemie. Je ne crois pas qu’il y aille avec des pincettes tu vois ? » Oui, non valait mieux pas que je tente de me barrer. Et puis ce con s’en prendrait à ma famille… « Je n'aime pas la soupe. » « Comment 75% des hommes sur terre ? » Dis-je en l’enlaçant. « Toi par contre, tu as négligé ça. » Lui pinçant la taille je soupirais. « Je fais quand même un mètre soixante-huit, pour une fille asiatique, franchement c’est pas mal. Et puis, tu me vois faire ta taille ? Franchement ça serait moche. Non, je suis à la bonne taille. Pour les câlins c’est super. Regarde, je peux écouter ton cœur faire boumboum. » Dis-je en plaquant mon oreille sur son torse.

tenue. ☾ « Oh non, du tout! Ils ne sont presque jamais là. Normal, il n'y avait que moi dans la maison. » Je ne le prend pas mal, j'ai l'habitude à présent d'être seul chez moi. Tokyo est même une délivrance comparé à Séoul. Ici au moins, j'ai des gens à qui parler ou voir et cela à n'importe quel moment de la journée. Les dortoirs sont efficaces, très intéressant et je ne parle même pas de ce garçon qui m'héberge quelques jours par mois! Non, je préfère carrément être là et sans la famille, sauf ma cousine bien sûr. D'ailleurs, je voudrais bien revoir mon oncle et ma tante, prendre des nouvelles et m'intéresser un peu plus à eux. Faire le délinquant pourrait être une bonne idée pour que mes parents me remarquent, mais je plaisante en disant cela. « Je te le propose, tu ne me voles pas. Mes parents ne font pas attention  à ça, ils s'en fichent. Tu t'inquiètes trop pour rien surtout, détresse. » Je suis peut-être chiant, mais si elle a besoin d'aide, je lui prêterai ce qu'elle veut. Il n'y pas à discuter, c'est ma cousine, ma famille. Je peux être invivable parfois, peut-être pas toujours de son côté, mais je ne suis pas mauvais pour autant. J'aimerai vraiment l'aider, trouver une solution à ses problèmes même en sachant que c'est impossible. « Va dans son sens alors. Tu es parfaitement capable d'avoir ce type dans ta poche, tu es plutôt forte pour cela. » Je lui fait un clin d'oeil explicite et rigole bêtement ensuite. De toute façon, elle n'a que ce choix pour survivre, sinon c'est mort pour elle. La soupe, c'est pour les vieux et les gosses. « Tu as vu ça où ? » 75% des hommes, c'est un peu gros je trouve. C'est juste dégueulasse la soupe, c'est liquide, pleins de légume et bref. Je pouffe de rire quand elle me pince, après m'être moqué de sa taille. Bien sûr, elle est la plus grande des filles. « Mouais, ce n'est pas un argument valable. Je mesure un mètre quatre vingt deux, et c'est classe d'avoir une fille d'un mètre soixante quinze au moins. » Genre couple de mannequin. Le truc des câlins, c'est bidon. J'en profite pour tapoter sa tête en la décoiffant un peu. Ouais, idéal pour ça aussi. « Je ne te dérange pas trop ? » Si quelqu'un entre dans cette  pièce, il va forcément se poser des questions.

tenue. ∆ « Oh non, du tout! Ils ne sont presque jamais là. Normal, il n'y avait que moi dans la maison. » « Je savais pas. Dommage que tu vivais si loin. T’aurais pu venir squatter à la maison. » Dis-je doucement. Et c’est bien vrai. De toute façon, il avait toujours été le bienvenu. C’était cool un cousin, moi je m’étais toujours bien amusé avec lui. Qui ne s’entend pas avec ses cousins ? On n’a pas forcément le lien le plus fort du monde, mais c’est comme une sorte d’ami pour toujours. En tout cas pour moi Reagan était un ami plus poussé, c’était l’ami avec qui je ne pourrai jamais me disputer. « Je te le propose, tu ne me voles pas. Mes parents ne font pas attention à ça, ils s'en fichent. Tu t'inquiètes trop pour rien surtout, détresse. » Plissant le nez, j’haussais les épaules lasse. « T’as raison. Si seulement demain, je gagnais au loto, pouvais rembourser mes dettes et reprendre ma vie d’antan, crois moi que je le ferais. Enfin, je ne sais pas si je reprendrais mes études de psychologie. Je crois que je partirais sur une voie de vétérinaire. » Parce que j’aimais trop les animaux et que si je m’écoutais je pourrais vivre avec eux sans restriction. Que ça soit, souris, lapin ou hamster. Chiens, chats, et autres j’en voulais tout plein. « Va dans son sens alors. Tu es parfaitement capable d'avoir ce type dans ta poche, tu es plutôt forte pour cela. » Je souris, amusé. « C’est ce que j’ai commencé à faire. Tu sais que je n’ai pas la langue dans ma poche. C’est dur, mais je ferme ma gueule avec lui et bizarrement, il est moins brutal. » Pas besoin de lui en dire plus. J’avais encore la sensation de sa gifle monstrueuse de la dernière fois. Comme si ma tête c’était arrachée de mon cou. Le prenant dans mes bras, je lui fis une réflexion sur sa taille et la conversation partie sur la soupe. « Tu as vu ça où ? » « C’est connu de tous voyons. » Je faisais des clichés ? Moi ? Mais pas du tout voyons. « Mouais, ce n'est pas un argument valable. Je mesure un mètre quatre-vingt-deux, et c'est classe d'avoir une fille d'un mètre soixante-quinze au moins. » Le regardant longuement blasé je soupirais. « Je suis ta cousine de toute façon. Pas ta copine. Alors sauf si tu m’aimes et veut sortir avec moi, on s’en fout du rendu. » Dis-je en lui pinçant la joue tout ne lui faisant une grimace. « Je ne te dérange pas trop ? » J’haussais les épaules. « Si mon patron te voit je sais pas. Je ne veux même pas imaginer en fait. Je comptais te sortir d’ici, si j’ai fait demi-tour c’est parce qu’il arrivait au club. Certains doivent se demander où je suis mais, je ferais avec. Ce n’est pas un souci. » Si c’était rapportait à Jae j’allais juste charger. Une fois de plus ou de moins, au point où j’en étais.

tenue. ☾ Quelle importance cela peut avoir à présent, nous ne sommes plus des enfants. Je peux toujours venir squatter chez elle maintenant, même s'il n'est plus histoire d'être seul ou délaissé de mes parents. « Je peux toujours le faire. » Un rehaussement explicite des sourcils et le message semble bien passer. Le même sang coule dans nos veines, ou du moins une partie. Rukia, c'est l'amie que je ne peux repousser, ni refuser. Nous sommes liés quoi qu'on dise, même si nous ne voulons pas l'admettre. C'est ma cousine et rien que pour cela, je devrais bien m'entendre avec elle. J'étais prêt à lui refiler de l'argent pour l'aider, mais elle préfère attendre de gagner au loto. C'est son choix, mais en attendant les dettes continuent de lui tomber sur le dos. C'est triste, surtout quand je ne peux pas aider ma propre famille. C'est un défaut propre à notre sang, de ne pas avoir la langue dans sa poche. Je parle beaucoup, quitte à énerver les gens ou à me faire des ennemies, Rukia est pareil que moi ou je suis pareil qu'elle. En tout cas, je sais parfaitement de quoi elle parle. « Comme je te comprends, nous avons hérité du mauvais côté. » Je tire ma langue pour lui faire comprendre, histoire qu'elle pige. L'ambiance change rapidement quand elle m'enlace et on se met à discuter de souple, normal. Genre, elle me raconte n'importe quoi et moi j'y crois. Cette histoire risque d'aller loin, c'est nawak. De suite elle monte sur ses grands chevaux, c'est hallucinant! Je fais aussi genre de la regarder blasé, l'imitant un peu pour me moquer. « On peut voir ça autrement, si on oublie que tu es ma cousine. » Comment ça je la drague ouvertement sans scrupule ? C'est ma cousine, cela aura l'effet d'une blague de mauvais goût. à son pincement de joue et sa grimace, je lui tire la langue. ça fait mal quand même! Son patron ? Ah oui! « Je peux filer en douce par derrière le temps que tu retournes en piste ? à moins que tu en profites pour te cacher là ? ça ne va pas attirer l'attention ? » Au pire, foutu pour foutu. Je m'en fiche un peu si son patron me tombe dessus, je lui dirais la vérité. Genre, c'est ma cousine et je la cherche depuis des lustres. Il n'es pas si inhumain quand même ? Il doit bien avoir de la famille lui aussi, ou quelqu'un d'important dans le genre. Bon en fait, je m'en fiche. Mieux vaut pas qu'il débarque ici, comme ça je n'aurai rien à expliquer, rien à me faire pardonner. Et Rukia sera sauve, surtout ça. « Je risque de ne pas tarder, de toute façon. Je dois me lever demain, et rentrer aux dortoirs ce soir aussi. » Ah bah oui, parce que nous sommes en pleine semaine et que j'ai cours demain matin.

tenue. ∆ « Je peux toujours le faire. » Je souris doucement. « C’est vrai. D’ailleurs, je suppose que t’es au dortoir à RPS ? Ou t’as un appartement ? » Lui dans un appartement ? Bizarrement, je ne le voyais pas vivre seul. Oh pas qu’il ne saurait pas se débrouiller, non, ça je savais qu’il saurait très bien le faire, mais c’était plus pour l’entretien. Il devait être bordélique comme pas possible… Et mon intuition féminine ne me trompait jamais. Souriant doucement, on continuait de discuter, au point où je lui parlais, plus ou moins de mon patron. Pas facile, mais de toute façon j’avais été prise sur le fait. Qu’est-ce que je pouvais faire de plus ? Mentir ne servirait à rien. « Comme je te comprends, nous avons hérité du mauvais côté. » Il avait surement raison, je n’en savais trop rien. Son petit air coquin me fit sourire un peu plus. Le prenant dans mes bras, on se mit à parler de soupe et de tailles. Mais apparemment même si j’étais quand même grande, pour lui, j’étais simplement petite. Alors que non. Et puis de toute façon, je n’étais que sa cousine, on s’en foutait que je sois petite et que ça n’aille pas avec sa taille de mannequin là. « On peut voir ça autrement, si on oublie que tu es ma cousine. » Le regardant désespérée je secouais la tête. « Mon dieu… Reagan… T’en dis de ces conneries. » Dis-je en lui tirant la peau de la joue droite. Me demandant s’il n’allait pas gêné ou que je n’allais pas avoir de souci, sous sa présence, je le rassurais. « Je peux filer en douce par derrière le temps que tu retournes en piste ? À moins que tu en profites pour te cacher là ? Ça ne va pas attirer l'attention ? » Me cacher ? Si bien sûr que si. Surtout si Jae était là, il devait déjà se demander où j’étais et ce que je foutais en m’insultant de conne dans sa tête. « Tu vas partir par l’avant. Si tu pars tout seul, personne ne te remarquera, ils t’ont bien fait rentrer. Je ne peux juste pas, te ramener. » On allait pas se compliquer la vie non plus. « On ne va pas tarder à se demander où je suis, tu as raison. » Passant ma langue sur mes lèvres, je soupirais en attachant mes cheveux dans une couette mal faite, je pris mon téléphone pour regarder l’heure. « Je risque de ne pas tarder, de toute façon. Je dois me lever demain, et rentrer aux dortoirs ce soir aussi. » « Ah bah. T’as cours demain ? Et tu sors si tard toi ? Tu devrais y aller alors. J’ai pas envie que tu me maudisses demain si tu t’endors en plein cours. »

tenue. ☾ « Je suis au dortoir, mais j'ai un ami qui m'héberge en dehors de l'école. » Ami, c'est vite dit mais je ne peux pas le décrire autrement. Ginji est un ami, un bon colocataire, bref. Je n'ai que dix sept ans, même avec tout l'argent du monde, je ne pourrais pas avoir mon appartement à moi tout seul. D'abord parce que mes parents ne me l'autoriseraient pas, et après parce que je ne pourrais pas vivre seul dans mon bordel d'adolescent insouciant. On parle beaucoup ensemble, de tout et de rien, de nos habitudes, de nos tailles. Les sujets varies et j'ose admettre qu'elle serait un bon plan si ce n'était pas ma cousine. évidement que je dis de la merde! Elle devrait me connaître, j'ai toujours raconté des conneries. Ma joue souffre par sa faute, je devrais porter plainte pour maltraitance sur mineur. Ce n'est pas que, mais il se fait tard et je ne devrais même pas être là. Maintenant, faut savoir comme je fais pour filer d'ici sans me faire chopper par son patron. « Tu es sûre que c'est un bon plan ? » Partir par l'avant et seul, je n'ai pas besoin d'elle de toute évidence. Bon, nous sommes d'accord sur le fait qu'elle va rapidement être recherché et qu'à partir de là, je serais dans la mouise. ne me reste plus qu'à rentrer au campus, le plus discrètement possible. « Bah ouais ? Où est le soucis ? Je suis jeune, si je ne profite pas maintenant, quand le ferais-je ? » à l'écouter, je dois avoir la cinquantaine passée et pas capable de tenir une nuit blanche sans pioncer en cours. Je souris à cette idée, venant tapoter ses épaules de mes deux mains. « Ravi de t'avoir revu, couz'. » Dis-je sérieusement à Rukia, avant de l'embrasser sur la joue et de lui faire un clin d'oeil. « On se fera un mcdo dans la semaine, hein ? Allez, je file avant qu'on vienne te chercher! » J'allais partir, mais je fis demi-tour pour chercher de quoi noter mon numéro et le donner à ma cousine, sait-on jamais. « Ce serait dommage de se perdre à nouveau, non ? Bref! J'y vais ~ » La prochaine fois, on aura plus de temps pour mieux parler, sans être menacé par son patron ou ses collègues.

tenue. ∆ « Je suis au dortoir, mais j'ai un ami qui m'héberge en dehors de l'école. » C’était cool comme plan. Au moins il pouvait partir du dortoir quand il en avait envie. « Si jamais tu veux venir squatter chez moi tu peux. » Je me gardais de lui dire que je n’avais pas l’eau chaude. Ça serait marrant de le voir hurler sous la douche tiens. Moi sadique ? Pas du tout. Mais soit pour l’instant nous avions un tout autre projet en tête. Il fallait qu’il s’en aille avant que quelqu’un vienne me chercher ou se rende compte qu’un gosse, parce que oui, il était encore mineur, soit là. Et en plus avec moi. « Tu es sûre que c'est un bon plan ? » J’hochais la tête pour répondre. Y’avait pas de raison pour que ça ne fonctionne pas non ? « Bah ouais ? Où est le souci ? Je suis jeune, si je ne profite pas maintenant, quand le ferais-je ? » Je lui tirais la langue, telle une fille vexée. Si personne ne jouait le rôle de l’aînée avec lui qui allait le faire ? J’étais sa cousine, ce rôle me revenait après tout. « Ravi de t'avoir revu, couz' » Le laissant m’embrasser je fis de même avant de lui tapoter l’épaule en guise d’au revoir. « On se fera un mcdo dans la semaine, hein ? Allez, je file avant qu'on vienne te chercher! » « Va pour ça. Tu paieras pour ta cousine chérie. »[/color] Petit clin d’œil, je le regardais partir avant de faire demi-tour et me filer son numéro de téléphone. « Ce serait dommage de se perdre à nouveau, non ? Bref! J'y vais ~ » Regardant le bout de papier je souris. « Yep. Je t’envoie un message comme ça t’auras mon numéro. »Dis-je en le regardant partir. Une fois seule, je pris rapidement mon téléphone et lui envoyais un message. Enregistrant son numéro, je posais le téléphone avant de partir pour la scène l’air de rien. Apparemment, son départ c’était bien passé.