TENUE ∆ J’avais promis à Rukia que je me libérerai pour la rejoindre à la foire, je n’ai pas pu voir grand monde ses derniers jours, les interventions se sont enchainer et je me suis même brulé la cuisse dans les flammes, sauf que ça je n’en avait même pas conscience avant d’enlever mon uniforme, ne pas craindre le feu quand on est pompier c’est un risque bien trop gros et c’est pourquoi je n’en ai parlé à personne jusque là, même si je pense à l’avouer a mon frère lors de notre prochaine discussion.

Je repense aussi a cette journée avec Astéria, elle était étrange, je ne sais pas pourquoi ni en quoi, je ne saurais le dire pourtant je l’ai ressentis...  Mais je ne suis pas du genre à creusé quand les gens ne veulent pas m’en parler, pas que je sois désintéressé bien au contraire, juste que je sais qu’on a pas forcément envie d’être forcé à parler si l’on en ressens ni l’envie, ni le besoin, c’est mon côté compréhensif ça !

Habillé, j’ai quitté les dortoirs assez tôt, je préfère qu’on se retrouve le matin pour passer le plus de temps possible ensemble, ne sachant pas quand mon bipeur se mettrait à sonner je prenais mes précaution, je n’aimais pas planter mes amis, ma famille lors des sorties, malheureusement souvent je n’avais pas le choix, c’était mon boulot qui voulait ça et j’espérai qu’ils comprennent assez pour ne pas m’en tenir rigueur. En regardant l’heure je me disais que Rukia devait surement se trouver déjà sur place ! Un sourire étirant mes lèvres alors que je l’aperçut devant l’entrée, m’approchant d’elle en terminant ma cigarette, je souffle la fumée en l’air avant de m’en débarrasser dans un pot servant comme cendrier, pratique ces petit truc.  Je poke sa joue avec mon index avant de remettre mes mains dans les poches de ma veste, il fait pas chaud, mais c’est la saison en même temps.

« Je ne suis pas en retard~ »  Précisais-je tout de même, à défaut de savoir si elle m’a pas attendu trop longtemps, ah les filles, pourquoi ont t-elle besoin d’être tout le temps en avance.

tenue. ∆ Inspirant longuement, je passais mes mains dans mes cheveux en fixant mon reflet dans le miroir. M’avançant, je touchais mes lèvres avant d’attraper mon rouge à lèvres et m’en mettre légèrement sur l’intérieur de celles-ci. L’estompant avec le bout des doigts pour faire un léger dégradé, je les pliais avant de sourire en coin. J’avais l’impression d’être en retard et pourtant j’avais encore une heure avant de pouvoir le rejoindre. Regardant le contour de mes yeux, mon visage, j’arrangeais quelques petits détails de mon maquillage avant de mettre mon parfum favori, Jean Paul Gaultier. Cherchant mon écharpe dans tout mon bordel, je l’attrapais et l’enroulais doucement autour de mon cou et de mes cheveux histoire qu’ils ne voltigent pas partout. Il n’y avait pas de vent mais sait-on jamais. Cherchant mon sac à main, je mis mon portemonnaie, mon téléphone, une petite trousse de maquillage au cas où, et quelques bonbons, surtout des sucettes à la cerise. Mettant à manger dans tous les râteliers pour que mes bébés n’aient pas faim en mon absence, je partis de chez moi. M’arrêtant au premier distributeur je mis ma carte et retirais ce que je pus en pinçant mes lèvres. Ça devrait aller pour la journée… Je ne pouvais pas retirer plus de toute façon. C’était la fin du mois… J’allais bientôt être payé… Soupirant, je filais sans attendre à la foire et m’installa à l’entrée. J’avais trente minutes d’avance, donc forcément j’allais attendre. Soufflant dans mes mains, assise sur un petit muret, je regardais les gens entrer. Depuis combien de temps n’avais-je pas vu Zero ? Je priais intérieurement pour qu’aujourd’hui, oui, juste aujourd’hui, personne ne provoque de feu ou autre, amenant alors à Zero à m’abandonner. Je voulais pouvoir rester avec lui. Etais-je égoïste ? Surement. Baissant la tête je soupirais en repensant à ce fameux soir ou j’avais trop bu. Je devrais peut-être appliquer les conseils de Kang Jae ? Et pourquoi ? Kang Jae me donner des conseils et puis quoi encore. Plissant le nez, je manquais de sursauter quand on me toucha la joue. « Je ne suis pas en retard. » Souriant en voyant son visage, je lui sautais dessus enroulant mes bras autour de son cou en soupirant. « Cookie. » Dis-je en déposant un baiser sur sa joue. « Je sais que tu n’es pas en retard. » Je tirais la langue tout en me reculant. Passant mon bras autour du sien je frissonnais en souriant de plus belle. « Alors comment vas-tu ? Quoi de neuf depuis tout ce temps ? Je veux tout savoir ! » Dis-je en lui donnant un coup de hanche.

TENUE ∆ Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris une journée pour aller faire des manèges, promener simplement, m’amuser. Mes trajets quotidiens étaient bercé par l’université, la caserne, le bar, les dortoirs, mais je ne regrette rien, même si je dois marquer d’amusement aux yeux des gens cela ne me manque pas vraiment et je sais quand je dois me laisser aller, aujourd’hui et l’un de c'est instant où j’ai envie de mettre de côté tout ce qui m’entoure, d’oublier le temps de quelques heures les responsabilités qui pèsent sur mes épaules larges, mais pourtant encore jeune. Avec Rukia j’avais cette habitude de redevenir un gosse, cet ados qui trainait avec elle, danser et riait sans la quitter, le duo passé semble encore opérer. Je la vois là m’attendre, depuis combien de temps est-elle là au juste ? Les filles sont étranges, je devrais peut-être lui donner une heure plus avancer la prochaine fois, avec le froid qu’il fait ça aurait été dommage qu’elle finisse gelée, par chance on dirait que ça va, mon poke l’a fait réagir et je souris face à son baiser et ses bras s’entourant autour de moi.

« Doucement mini-pouce, on a toute la journée pour ça. » Si je disais tout sans tarder je n’aurais surement rien à raconter plus tard, surtout qu’en fait je n’avais pas réellement de grandes nouveautés à échanger, la routine quoi. « Je vais bien et toi, depuis combien de temps tu m’attendais, pas trop froid ? » Je m’inquiète quand même mine de rien, c’est comme ça, on ne va pas me changer facilement. « Il semblerait que tu ne m’en veux pas trop pour Dawn, en plus vous vous êtes revu de temps en temps non ? Attention je vais être jaloux. » Je la taquine un peu en lui redonnant un petit coup de hanche, il est facile d’embêter mon senpai, elle est plutôt réceptive en général.

tenue. ∆ « Doucement mini-pouce, on a toute la journée pour ça. » Une faible moue boudeuse se dessina sur mon visage. Oui, on avait toute la journée, mais avec lui, on n’était jamais sûr de ça. Dans une heure, il allait peut-être m’abandonner pour devoir sauver des gens et éteindre un feu. « Je vais bien et toi, depuis combien de temps tu m’attendais, pas trop froid ? » Je secouais la tête de gauche à droite. Je n’avais pas du tout froid. Et puis, si c’était le cas, je pouvais aisément me coller à lui pour me réchauffer. « Je vais bien oui. Et ne t’inquiète pas. Je n’ai pas froid. Au pire, tu es là pour me réchauffer, n’est-ce pas ? » Dis-je en lui pinçant doucement la taille l’air de rien. « Il semblerait que tu ne m’en veux pas trop pour Dawn, en plus vous vous êtes revu de temps en temps non ? Attention je vais être jaloux. » Amusée, sous son coup de hanche, je mordillais mes lèvres en le regardant du coin de l’œil. Jaloux ? Ah bon ? Je souris doucement en hochant la tête. « Oui, ton frère m’a fait découvrir les café maid et leur délicieuses boissons. » Dis-je doucement en soupirant amusé. « Il est trop mignon en plus. C’est totalement l’inverse de toi, il est si…. Naïf ? Mignon. Il me fait penser à un enfant. » Dis-je en zyeutant le petit Zero du coin de l’œil. « Pourquoi tu vas devenir jaloux ? Tu as peur que je passe plus de temps avec lui qu’avec toi ? Ou que je sois plus proche de lui que de toi ? » Demandai-je en posant mon menton sur son épaule en soupirant une énième fois. Le stoppant pour qu’il arrête de marcher, je le tirais pour qu’il se mette face à moi. Le regardant droit dans les yeux, je souris doucement avant de baisser la tête. Ca faisait tellement du bien de le voir. Il n’avait pas idée à quel point il m’avait manqué. M’approchant de le pris dans mes bras en serrant faiblement mes bras autour de sa taille. « Ça n’arrivera pas tu le sais. T’es le seul. » Dis-je ne le relâchant légèrement. Il n’y avait qu’un Zero dans ma vie. Pas deux, ou trois, mais qu’un. Et même si c’était totalement différent, au jour d’aujourd’hui, il était encore le seul.

TENUE ∆ A chaque fois que je dois voir Rukia on ne cache pas le fait qu’on soit content de se voir, bien qu’on ce soit perdu de vue ça semble totalement du passé maintenant, comme si on avait simplement retrouvé notre complicité, les années n’ont pas changé le fait que je tienne à elle, ce que j’ai vécu a ses côtés ne sera pas effacé, je fais simplement la part des choses et garde le meilleur, à quoi bon se rappeler des douleurs et en tenir rigueur, on fait parfois des choix difficile, mais malheureusement on doit vivre avec, les regrets sont des freins et avec la vie que je mène je n’en ai pas besoin.  « En effet, je suis aussi chaud que le feu. » On peut faire pas mal de référence avec ma passion pour les flammes et l’uniforme que je porte, c’est vrai aussi que je ne suis pas fan du froid, mais c’est dur de l’être quand on est amoureux de la chaleur.  Je parle de Dawn le premier, je savais que de toute façon le sujet allait tombé et puis ils passent surement plus de temps ensemble que je ne le pourrais et je sais que ça ne changera pas, c’est rare que je puisse avoir une journée complète de repos, on me l’accorde quand les interventions ne sont pas ingérable, mais il y a toujours des accidents, des personnes bloqués quelques parts, des gens malades besoin d’être transporté, puis forcément des feux déclaré, être pompier c’est avoir tout le temps une mission et les enchainé encore et encore. Je vais en cours, je bosse le soir, mon bipeur sonne et je repars, c’est ma vie.  « Ça ne m’étonne pas vraiment de Dawn, il a ses lieux fétiches. » Je souris, nous sommes tellement différent, à part notre physique on ne croirait surement pas qu’on est frères. « Oh, je ne suis pas mignon ? Tu vas me vexé là. » Je l’embête en riant finalement, passant mon bras autour d’elle. « Dawn est comme Peter pan, il a passé sa vie dans les jeux, j’ai parfois l’impression qu’il ne vit pas dans notre réalité et c’est difficile de l’en sortir. »  Mais j’aime mon frère, je l’aime vraiment, c’est mon jumeau après tout, mais on est différent.  Physiquement c’est un homme, mais mentalement c’est encore un enfant en effet. « Tu passeras plus de temps avec, en ce moment mes heures libres sont rares. » Je boudine un peu, mais c’est vrai, si je ne regrette pas mon rythme de vie, un part de moi aimerait pouvoir passer plus de temps avec Rukia, Astéria, Dawn, Candy...  Seulement je me suis « envolé » le premier et je ne peux pas faire marche arrière, je ne veux pas.  « Tu ne serais pas jalouse, si je passais plus de temps avec ton double ? » Je ricane en continuant de marcher avant qu’ elle ne me stop dans mes pas, me retrouvant face à elle je la regarde dans les yeux tout comme elle. Lorsqu’elle m’enlace j’y réponds en l’entourant de mes bras, la serrant doucement contre moi. « J’espère bien, que ferais-je sans mon mini-pouce. » Je cogne doucement mon front contre le sien, avant de remettre ma main autour de son épaule. « On y va. Tu veux faire quoi, ne t’inquiète pas je ne m’en irais pas aujourd’hui. »

tenue. ∆ « En effet, je suis aussi chaud que le feu. » « Elle était facile celle-là. » Dis-je pour le taquiner. Mais en effet, avec son métier, il pouvait sortir pas mal de petites phrases de la sorte. Ca faisait son petit effet, en quelque sorte quoi. Mon bras, enroulé au sien, il me parla le premier de son frère jumeau. Je ne lui en voulais pas. De toute façon, en vouloir trop longtemps à Zero m’était impossible. Bouder trente secondes, oui, mais pas plus. Je ne pouvais pas. C’était plus fort que moi. Parce que le lien qui unissait passait par-dessus tout ça. C’était comme ça. « Ça ne m’étonne pas vraiment de Dawn, il a ses lieux fétiches. » Je souris doucement. Dawn avait l’air d’être un garçon un peu à part, gentil, mignon, enfantin. C’était drôle et adorable à la fois. Ca donnait un peu l’envie de le protéger. Il était dans son monde, tout en ayant la capacité de pouvoir en sortir pour voir du monde, surement pas souvent, mais ça rendait la chose encore plus mignonne. « Oh, je ne suis pas mignon ? Tu vas me vexé là. » Je tournais le visage vers lui, son bras, autour de mon corps, nous rapprochant un peu plus. « Dawn est comme Peter pan, il a passé sa vie dans les jeux, j’ai parfois l’impression qu’il ne vit pas dans notre réalité et c’est difficile de l’en sortir. » Approchant mon visage du sien, je déviais ma bouche vers son oreille. « Nahhhh. Toi tu es beau, sexy, charismatique, mature… Viril… Un vrai homme. Je dis pas que ton frère n’est pas un homme hein. Mais toi tu es… le plus parfait de tous. » Dis-je en déposant un baiser sur sa tempe. Reculant, je repris ma place initiale en soupirant quelque peu. « Tes parents ne disent rien à propos de ça ? » Demandai-je doucement en me pinçant les lèvres. C’était difficile d’avoir quelqu’un comme Dawn, je suppose, surtout pour un jumeau. Vu de l’extérieur, ça affectait bien moins, c’est sur… « Tu passeras plus de temps avec, en ce moment mes heures libres sont rares. » « C’est vrai… Mais je peux aussi venir te voir le temps de midi à la fac… Je peux venir te voir à la caserne et t’apporter à manger… Tu sais que ce n’est pas grave si on se voit que dix minutes par ci par là. Tant que je te vois. » Dis-je doucement en baissant la tête, légèrement rougis par cette petite révélation. Ce n’était pas nouveau mais avec Zero c’était différent. Ça n’avait pas la même signification. « Tu ne serais pas jalouse, si je passais plus de temps avec ton double ? » Plissant les lèvres, je lui lançais un regard tout triste. « Si… ça me tuerait je crois. Que ça soit mon double, ou une autre fille. » Soufflai-je l’air de rien. Raclant ma gorge, je le stoppais, me positionnant face à lui. Il était le seul. C’était comme ça. « J’espère bien, que ferais-je sans mon mini-pouce. » Mon regard dans le sien, j’entrouvris faiblement les lèvres en sentant son front cogner quelque peu le mien. Sa main autour de mon épaule, je le regardais, comme s’il s’agissait de la dernière merveille du monde. « On y va. Tu veux faire quoi, ne t’inquiète pas je ne m’en irais pas aujourd’hui. » Posant une main sur sa joue, je me penchais doucement, pour lui piquer un baiser sur le coin des lèvres, l’air de rien avant de me positionner à ses côtés. « On commence par les manèges les plus fort ? Comme ça après on peut manger tranquille et finir par les plus soft ? T’en pense quoi ? » Enfin, je me connaissais. Barbe à papa, tout ça… J’allais forcément en manger avant l’heure du repas. Dans tous les cas, mon estomac allait en prendre un coup. « T’as pas peur du vide hein ? » Question bête pour un pompier, mais bon.

TENUE ∆ Je ne me prive plus de faire des jeux de mots sur mon métier, quand on a un rapport avec le feu c’est simple d’y trouve des anecdotes ou des commentaires, les pompiers ont leurs petites habitudes aussi, leurs expressions bien à eux, tous les jours découvrent une de plus, mais c’est assez amusant. « N’est-ce pas ? » je ricane doucement, avant de changer de sujet, je savais que mon frère viendra tôt ou tard dans la conversation donc autant en parler le premier et ne pas laisser ce sujet en suspens bien longtemps. Mon frère était un peu à part, je sais que je ne pourrais jamais entrer dans son monde comme lui n’arrivera surement jamais à atteindre le mien, mais être jumeau dépassé toutes ses choses, on a des vies et des caractères différents, mais nous avons partagé bien plus, que ce soit dans le ventre de notre mère ou quand nous étions enfants, Dawn et moi ne pourront jamais nous séparer, on n'est peut-être pas collé tout le temps l’un à l’autre, mais je sais que si un jour mon frère a besoin de moi je le sentirai, au fond de moi je le saurais et je serais là. Elle a raison, Dawn est mignonne. Mais quand elle vient proche de mon oreille pour faire mon éloge je suis une seconde surprise avant de sourire fièrement, ancrant mon regard dans le sien. « Arrête tu vas me faire rougir. » Je la taquine, mais ça fait plaisir à entendre ça il n'y a pas de toute. Collant ma tête contre la sienne dans un geste tendre et amical, nous sommes proches depuis longtemps et je n’ai aucune réserve avec Rukia, elle le sait très bien. « C’était la guerre à une époque, mais ils ont abandonné avec le temps, Dawn gagne mieux sa vie que moi en étant derrière un écran, ils ne peuvent pas dire grand-chose finalement. » Je m’en fiche de l’argent, c’est vrai que mon frère a un salaire bien plus élevé, mais je préfère faire ce qui me plaît sans tenir compte de ce détail, mes parents ont de l’argent, mon frère aussi, je sais que ce côté-là nous ne sera pas emmerdé. Je souris en l’écoutant, ça réchauffe le cœur. « Si tu viens à la caserne tu pourras me voir en uniforme, depuis le temps que tu veux que je pavane devant toi en pompier~ » J’ébouriffe ses cheveux doucement. « Je vais essayer de me libérer un peu plus souvent, mais je ne te promets rien. » J’ai vraiment conscience d’avoir une vie emplie, mais je ne veux pas mettre de côté les gens que j’aime pour autant. « Tu vois, il suffit de te mettre à ma place pour comprendre. » Un petit clin d’œil, elle m’a arrêté dans mes pas pour se mettre face à moi, me collant contre elle, se regardant simplement. Je lui demande le planning, je ne partirais pas aujourd’hui, la laissant m’embrasser tout en l’observant. « Je pense que c’est ce qu’il faut faire en effet, prête pour des sensations fortes ? » Je ris en hochant négativement la tête, je n’ai pas peur, je suis même excité en fait, ça fait longtemps que je ne suis pas venu dans ce genre d’endroit alors autant qu’on en profite. J’attrape sa main, pour marché en direction de celui qui semble l’un des plus hardcores du parc. « On fait celui-là ? »

tenue. ∆ « Arrête tu vas me faire rougir. » Je ris doucement. « Si tu rougis, je vais rougir aussi. » Dis-je en riant un peu plus. Parce qu’il avait cet effet là sur moi Zero. L’effet de me rendre toute chose, rien qu’en le voyant perturbé par mes mots. Parce que ça m’avait toujours un peu rendu folle. « C’était la guerre à une époque, mais ils ont abandonné avec le temps, Dawn gagne mieux sa vie que moi en étant derrière un écran, ils ne peuvent pas dire grand-chose finalement. » Le regardant longuement, je soupirais quelque peu. C’est vrai que dit comme ça… Mais franchement, est-ce que l’argent faisait la vie et le bonheur ? Indéniablement, je pouvais dire que oui, depuis que j’avais tout perdu, j’étais loin d’être heureuse, mais j’avais mes amis, et je savais sur qui je pouvais compter. Une fois qu’on a plus d’argent, les gens s’en vont en masse, voir ailleurs. Toujours comme ça. Attiré par l’argent, et rien d’autres. Au moins quand on est normal, on peut avoir de vrais amis. « L’argent ne fait pas tout dans la vie. C’est dommage. Dawn se fait son propre monde, sa propre vie, alors qu’il rate des choses merveilleuses. » Dis-je doucement en restant près de lui. « Si tu viens à la caserne tu pourras me voir en uniforme, depuis le temps que tu veux que je pavane devant toi en pompier » Le laissant ébouriffer mes cheveux vert je souris doucement. « Je vais essayer de me libérer un peu plus souvent, mais je ne te promets rien. » Je souris doucement en soupirant. « J’aurai le droit de te sauter dessus à la caserne ? Je vais choquer tes collègues. » Dis-je en lui donnant un faible coup d’épaule. « Ça serait cool oui. Tu me manques. » Dis-je doucement bien plus doucement. Raclant ma gorge, je soupirais en me disant que ça faisait vraiment longtemps qu’on ne s’était pas vu. « Tu vois, il suffit de te mettre à ma place pour comprendre. » « Oui, mais comment faire pour te voir autant que ton jumeau si t’as jamais de temps libre ? Devrais-je venir vivre avec toi ? Nos seuls moments ensemble seraient au lit à dormir… Et encore, tu sais que je bosse la nuit… On se croiserait… » Dis-je légèrement triste. Nos fronts, collés l’un à l’autre, je l’embrassais doucement, juste sur le coin des lèvres, histoire de me contenir, parce que si je commençais j’allais jamais m’arrêter et ne plus le lâcher. Côte à côte à nouveau, je proposais de commencer par les manèges à forte sensation. « Je pense que c’est ce qu’il faut faire en effet, prête pour des sensations fortes ? » « Bien sûr ! » Dis-je en entrelaçant nos doigts lorsqu’il prit ma main dans la sienne. Regardant tous les manèges je me mis à sourire comme une gosse, ça faisait si longtemps. « On fait celui-là ? » Me stoppant je le regardais en hochant la tête. Sans répondre, je le tirais doucement en sautillant jusqu’à la file d’attente. Il n’y avait pas encore grand monde comme c’était le matin. « Attends-moi là, je vais acheter des tickets. » Dis-je en filant à toute vitesse à la borne. L’avantage des grandes villes. Achetant un carnet, je revins en moins de deux minutes. Me stoppant à ses côtés, je rangeais le carnet dans mon sac à mains, ne gardant que deux ticket dans une main, avant de reprendre sa main dans la mienne. « Voilà. Sans ticket, on aurait du mal quand même. » Dis-je en posant ma tête sur son épaule. Dire qu’avant je le dépassais. Ça faisait bizarre de pouvoir faire ça.

TENUE ∆ Elle est mignonne, je ne rougis pas facilement, bien sûr je suis humain et il m’arrive comme à tout le monde d’être gêné et embarrasser et donc par logique de prendre quelques couleurs, Rukia avait cette aisance pour me complimenter et je les prenais avec plaisir, tous ses mots gentils, doux et affectueux, puis ça avait forcément un impact sur moi, elle était quand même mon âme-sœur, ce mini-pouce est important pour moi ça l’était il y a quelques années et ça l’est toujours aujourd’hui tout comme ça le sera encore demain. Concernant nos parents je lui fais un rapide topo de la situation, c’est vrai que mon « grand frère » gagne beaucoup en étant pro-gamer, alors que j’ai un salaire de misère en mettant ma vie en jeu, mais je ne m’en suis jamais plain, j’aime ce que je fais, ce sentiment de liberté et d’utilité, ma vie me convient ainsi, je profite simplement au mieux, détestant rester enfermé nous sommes vraiment différents de ce côté-là. « Je pense aussi, mais lui doit voir ça autrement, j’ai déjà essayé de lui faire comprendre, mais il ne quittera pas son monde et je ne compte pas l’y forcer, peut-être qu’un jour il prendra conscience que les possibilités sont vastes et que la vie s'étend plus loin que ses écrans. Mais passons, on a tous notre façon de vivre et je ne compte pas juger les choix de mon ainé, s’il est heureux je pense que je suis satisfait, au moins il ne fait rien de mal.

J’invite Rukia à venir me voir à la caserne, je sais qu’elle attend de me voir portant mon uniforme donc elle en aura l’occasion de cette façon. Je ris doucement en imaginant la scène, hochant lentement la tête. « Ils vont seulement croire que tu es ma copine, mais ce n'est pas grave~ Mes ainés sont sympas et puis tu viens pour moi pas vrai ? » Ils en ont vu d'autres, à la caserne je suis le plus jeune pompier, les autres on déjà plus d’expériences et sont plus âgés. « Toi aussi. » Même si elle l’avait dit doucement je l’avais entendu et je n’ai pas hésité à répondre immédiatement, avec un petit sourire sur les lèvres avant que cela ne se transforme en rire face à ses mots, je me suis arrêté deux secondes pour poser mes mains sur ses épaules et la regarder dans les yeux. « Je t’ai dit que je me débrouillerais pour en avoir, fais-moi confiance, bien que l’idée de te voir venir vivre avec moi me botte bien je passe très peu de temps au calme et la nuit j’ai aussi des interventions plus mon travail au bar, donc pour l’instant c’est difficile, mais on pourra se voir aux repas, tu l’as dit toi-même, on trouvera un moyen. » Mes mains viennent choper ses joues et tirer doucement dessus. De nouveau à côté il est temps qu’on commence par profiter de cette journée, les manèges semblent nombreux on a de quoi faire. S’étant mis d’accord pour débuter par ceux avec des sensations fortes, je lui montre un manège qui semble parfait, souriant en la regardant prendre les tickets sans la quitter des yeux.

Une fois de retour je tends ma main qu’elle attrape à nouveau, les gens extérieurs doivent surement nous voir comme un couple, ce qui ne me dérange pas bien sûr, on est assez libre l’un envers l’autre. On a les tickets, plus qu’à attendre notre tour. « Tu l’as déjà fait ? » Je penche ma tête vers elle, collé à mon épaule. « Je ne suis pas venu dans ce genre d’endroit depuis... des années, je parle de Dawn, mais moi aussi je perds pas mal d’occasion, il va falloir que je rattrape tout ça » Je caresse ses cheveux, sans les ébouriffer, juste un geste de tendresse. « Ça va être à nous~ » Tirant sa main sans la lâcher jusqu’à deux places côte à côte, attachant bien nos ceintures, aller c’est part !

tenue. ∆ Je soupirais doucement en écoutant Zero parler de son frère. Il avait raison, oui. Au moins Dawn ne faisait rien de mal, et puis soyons honnête, chacun faisait ce qu’il voulait, mais c’était dommage qu’il soit autant déconnecté du monde. Il y avait tellement à faire dans la vie, qu’il pourrait en profiter aussi un peu. « Tu as l’air d’avoir une belle relation avec ton jumeau. Tu crois qu’un jour on pourra se voir tous les trois ? Entre vos deux emplois du temps ça risque d’être dur… Mais au pire je peux venir au dortoir ou quoi. Mais j’ai bien envie de vous voir ensemble. » Dis-je en le regardant du coin de l’œil. Aurait-il peur que je les confonde ? Pas moyen. Impossible. Et même si c’était des jumeaux identique jusqu’à la racine des cheveux il y avait un truc qui les différencier tous les deux. Leur façon de me regarder. C’était totalement con mais ça faisait tout. « Ils vont seulement croire que tu es ma copine, mais ce n'est pas grave~ Mes ainés sont sympas et puis tu viens pour moi pas vrai ? » Je ris quelque peu. « Ça me dérange pas, s’ils pensent ça. » Un ton taquin je mordillais mes lèvres. « Ben bien sûr ! Je ne viens pas voir tes sempai… Quoi que… Fais gaffe, s’il y en a un de tout beau, je risque de t’abandonner et d’aller faire des câlins à lui et non à toi. » Dis-je pour le taquiner. Je savais pertinemment que c’était impossible. Même si j’avais eu des coups de cœur, comme pour Kellian à l’hôpital et tout ça, Personne ne pouvait remplacer Zero. Encore moins quand il est avec moi. Entendant sa réponse, quand je susurrais qu’il me manquait, je sentis mes joues rougir, alors que mon cœur lui, s’accélérait. Souriant timidement, je baissais la tête sans rien dire. Une vraie gamine avec lui. Vue de l’extérieur, ça devait paraitre mignon. Mais vu intérieur, c’était infernal. Juste pour moi et mes regrets. « Je t’ai dit que je me débrouillerais pour en avoir, fais-moi confiance, bien que l’idée de te voir venir vivre avec moi me botte bien je passe très peu de temps au calme et la nuit j’ai aussi des interventions plus mon travail au bar, donc pour l’instant c’est difficile, mais on pourra se voir aux repas, tu l’as dit toi-même, on trouvera un moyen. » Pinçant mes lèvres, alors que monsieur jouait à l’élastique avec mes joues, je fronçais les sourcils en lâchant un bref, aïe. « Mais euh ! Si je le pouvais je te rendre la vie plus facile… Venir t’apporter tes repas que ça soit à la caserne ou au bar… T’aider à te détendre et à te vider l’esprit… Mais… Même si on ne dirait pas, je n’ai pas trop de temps non plus. » Dis-je en soupirant. Zero ne savait pas où je bossais. Et je ne voulais pas qu’il sache. C’était hors de question. Si y’a bien quelqu’un envers qui j’aurai honte de moi-même, c’est lui. Une fois devant le manège, dans la file d’attente, avec les tickets en main, je serrais doucement sa main, caressant son poignet de mon pouce alors que ma tête se posait sur mon épaule. « Tu l’as déjà fait ? » Relevant le regard vers le sien, je secouais doucement la tête négativement. Je n’étais pas venue à la foire depuis le siècle dernier, au moins. « Je ne suis pas venu dans ce genre d’endroit depuis... des années, je parle de Dawn, mais moi aussi je perds pas mal d’occasion, il va falloir que je rattrape tout ça. » Le laissant caresser mes cheveux je me blottis contre lui au maximum en fermant les yeux quelques secondes. La gorge nouée, je mordis ma langue pour pouvoir faire passer la chose. « Je crois qu’on perd tous pas mal d’occasion, pour x raisons. » Dis-je doucement assez triste. Et c’était plus aisé de voir la vie des autres et la juger, que la nôtre. « Ça va être à nous » Me tirant, je le laissais faire. Nous installant côte à côte, les ceintures bien attachées, mon cœur se mit à battre la chamade alors que je repris sa main dans la mienne. « T’évanouis pas hein ! Et je veux une tête de troll sur la photo ! » Dis-je en riant doucement avant que le manège démarre. D’abord lentement pour qu’il puisse monter en hauteur, je soupirais avant qu’il ne parte en descente et la vitesse nous surprendre. Après quelques minutes de folie, de looping et j’en passe. Le manège se stoppa et les ceintures se défirent. La tête qui tourne, je descendis après Zero avant de me rattraper à lui mes jambes me lâchant. « Ça tourne encore dans ma tête. » Dis-je en clignant des yeux. Okai, on avait fait le pire en premier. Ma tête me remerciait.

TENUE ∆ Quoi qu'on dise, même si nous sommes différents j’aime Dawn, je ne le forcerai pas à faire quelque chose qu’il ne souhaite pas, je préfère qu’il soit libre et heureux dans ses choix, certes je ne les comprends pas toujours, mais il ne doit pas comprendre les miens non plus, après tout je suis prêt à mettre ma vie en jeu quotidiennement pour sauver des inconnus. On m’a souvent reproché ou plutôt fait remarquer que je faisais ça seulement pour les prestiges, l’uniforme, la fierté, les côtés héros qu’ont les pompiers partout dans le monde sans être pour autant des dieux. Mais c’est faux, complètement faux, on peut choisir cette voie sans que ce ne soit pour pavaner en se montrant fièrement, je le fais parce que j’aime ça, j’ai toujours aimé ça, le feu, sauver des vies, tout le métier me plaît, je ne gagne pas grand-chose, mais le sourire sur les victimes ou leurs familles quand on les sauve me suffit, tant pis si je finis blessé ou pire, ça aura été mon choix, à moi et seulement le mien. Alors oui, je ne forcerai pas Dawn, il l’âge de faire ses propres choix, de suivre sa propre route, mais ça reste mon jumeau et où qu’on soit, quoi qu'on fasse ou quoiqu’il se passe, ça ne changera pas.

« Bien sûr, mais je te laisserai en parler avec Dawn, il trouvera surement du temps pour se libérer si c’est toi qui lui propose, soyons honnêtes, mais il m’accorde peu de place dans son emploie du temps et on ne s’accorde pas du tout, mais si l’occasion se présente je serais plutôt ravis qu’on se fasse un petit truc ensemble. » Je n’ai aucune peur comme quoi Rukia puisse nous confondre, elle me connaît bien et je n’y avais même pas pensé sur le coup, mais il est évident pour moi qu’elle soit capable de nous différencier, je me trompe peut-être. « Heureusement que ça ne te dérange pas ! Tu m’aurais vexé chipie. » Je lui souris, mon rire grimpant un peu dans les aigus, ma voix n’étant pas du tout grave, c’était mignon et reconnaissable de loin. Lui assaillant un pincement de nez en lâchant un « Yah ! » pas content. « Tu penses que tu peux trouver plus beau, sexy, charismatique, mature et viril que moi ? Je pensais que j’étais le seul, je suis déçu. » J’avais faits exprès de reprendre ses propres paroles, je n’étais pas quelqu’un d’imbu ou prétentieux, je n’aurais jamais dit ça si ce n’était pas Rukia.

« Positivons, ce n’est pas comme si c’était la dernière fois qu’on se voyait. On est occupé et débordé, mais j’ai confiance~ » Je ne sais pas ce que fais Rukia, elle a quitté le bar où ont bossé ensemble et où je bosse toujours d’ailleurs, mais je pense qu’elle a trouvé un autre endroit, je ne me doute pas vraiment de ce qu’elle vit, je ne m’en doute même pas du tout en fait, mais je sais qu’elle n'a pas une vie facile non plus, c’est pourquoi je comprends qu’elle n’ait pas beaucoup de temps, chacun de nous a ses obligations malheureusement, mais je suis sûr que si on le veux on peut, peut-être que ce sera difficile au début, mais on peut se voir un peu plusieurs fois par semaine, même pas longtemps je pense que c’est possible, on verra bien comme on organisera ça.

La foire tout ça, je n’y ai pas mis les pieds depuis tellement longtemps qu’il y a des manèges que je n’avais même jamais vus et que je ne connais absolument pas. La laissant se blottir contre moi je souris doucement en l’écoutant. « Tu as raison. » Mais après on a fait nos choix encore une fois, c’est la vie. C’est notre tour maintenant, je l’emmène jusqu’aux sièges, bien attaché je la laisse tenir ma main serrant la sienne également, je la regarde à ses paroles avant de rire à nouveau. « Tu pourras appeler les pompiers comme ça ! » Blague à part, je ne crains pas ce genre de manège, en fait je suis assez impatient et excité que ça commence. Et mon souhait est exaucé, ça va vite, ça tourne, ça descend raide, c’est une tuerie, on passe par tous les états, c’est assez impressionnant, ils ont fait un truc de malade ! Mais j’aime la vitesse, on ne voit rien, on entend que des cris et ma main vont être arrachée par celle de Rukia, mais sinon tout va bien !  Finalement ça s’arrête et je descends sans trop de mal, plutôt décoiffé que secoué. Ru se rattrape à moi et je la tiens entre mes bras. « Ça va ? » Je ris doucement, je l’emmène jusqu’au banc pour la faire s’asseoir le temps qu’elle se reprenne, ça secoue mine de rien. « Attends-moi deux minutes. » Je m’éloigne pour aller acheter deux cannettes au vendeur, laissant la monnaie, je reviens pour lui en donner une et prendre place à côté d’elle. « Aah~C’était impressionnant, je le referais bien haha ! Mais c’est toi qui risques de t’évanouir, ma pauvre. » Je la taquine, en passant mon bras derrière elle, autour de ses épaules naturellement buvant quelques gorgées de ma boisson. « Si jamais tu veux que je te fasse du bouche-à-bouche, j’ai été premier aux examens de secouriste ! » Décidément, avec elle je ne manque pas de jugeote.

tenue. ∆ « Bien sûr, mais je te laisserai en parler avec Dawn, il trouvera surement du temps pour se libérer si c’est toi qui lui propose, soyons honnêtes, mais il m’accorde peu de place dans son emploi du temps et on ne s’accorde pas du tout, mais si l’occasion se présente je serais plutôt ravis qu’on se fasse un petit truc ensemble. » Hochant la tête, je lui fis simplement un clin d’œil, comme guise de réponse. J’allais voir ce que je pouvais faire avec Dawn, et qui vivra verra. De toute façon, nous avions toute la vie devant nous, non ? Tant que je pouvais voir Zero plus souvent, moi ça m’allait, c’était lui la priorité. Le narguant vis-à-vis de ses sempai, et du fait que ça ne me gênait pas de passer pour sa copine, j’en profiter pour regarder son sourire. « Heureusement que ça ne te dérange pas ! Tu m’aurais vexé chipie. » Je fis une faible moue boudeuse. « Le jour où je te vexerai, ça sera la fin du monde cookie. » Dis-je sous un petit air provocateur. Comment pourrais-je partir à contresens de lui ? C’était impossible. On s’était de suite entendu, on n’avait jamais eu de dispute si ce n’est le fameux jour où nous nous étions retrouvés. Parce qu’il avait fallu que ça éclate pour mieux se comprendre et se retrouver. Sursautant alors qu’il me pinçait le nez, je lâchais un petit cri aigu, trop aigu pour mes propres oreilles. « Yah ! » Je me frottais le nez en tournant un regard surpris vers lui. Cookie avait agis sans que je m’y attende. « Tu penses que tu peux trouver plus beau, sexy, charismatique, mature et viril que moi ? Je pensais que j’étais le seul, je suis déçu. » Gardant ma main sur mon pauvre petit nez victimisait, je me mis à rire avant de soupirer. Il avait foutrement raison. Je ne l’avais toujours pas trouvé d’ailleurs, son remplaçant. « Yaish ! Je souffre du nez. » Dis-je en lui montrant mon nez rougi. « Mais tu as raison… Où vais-je trouver mieux que toi ? Je suis condamnée à rester seule toute ma vie… C’est triste. » Très triste. Et ce qui était d’autant plus triste c’est que je ne cessais de comparer les hommes que je rencontrais avec Zero… Comme si… C’était nécessaire, ou comme si je cherchais une pâle copie de lui. Zero était unique, c’était évident, mais pas pour moi. Serrant faiblement sa main, j’essayais de ne pas penser à ce que m’avait dit son frère. Je n’avais pas envie de poser la question, pourtant ça me brulait les lèvres. Mais la réponse me faisait quand même peur. « Positivons, ce n’est pas comme si c’était la dernière fois qu’on se voyait. On est occupé et débordé, mais j’ai confiance » Oui… Ce n’était pas la dernière fois que l’on se verrait, je le savais et je le sentais. Mais je sentais aussi qu’on allait s’éloigner, plus que je ne l’aurai imaginé. Parfois, j’avais envie de revenir en arrière. Ne pas avoir travaillé dans ce bar, et ne pas l’avoir retrouvé. Moi qui avais réussi plus ou moins à ne plus trop souffrir, maintenant j’étais juste rempli de regrets bien plus déchirant. Pathétique. « Tu as raison. J’espère que même quand on sera des vieux avec nos cannes, on sera toujours ensemble. » Dis-je en imaginant alors Zero tout vieux. De toute façon, il serait quand même beau. Une fois dans la file d’attente pour le manège, je ne pus m’empêcher de me blottir contre lui. « Tu as raison. » « J’ai toujours raison. » Susurrais-je pour le narguer l’air de rien. Rapidement on montait sur le manège, les ceintures mises. C’était pour bientôt. Je le taquinais un peu, je ne voulais pas qu’il s’évanouisse. Hors de question. « Tu pourras appeler les pompiers comme ça ! » Je ris franchement. « Arrête, tes collègues vont se foutre de toi, la honte. » Dis-je avant qu’il ne démarre. Vitesse garantie. Ca tournait dans tous les sens, je n’en pouvais plus. C’était drôle et amusant, mais sacrément secouant. Ne lâchant pas la main de Zero une seule seconde, une fois fini, on quittait les lieux avant que je ne manque de tombe me rattrapant à lui, alors que lui me rattrapait en même temps. « Ça va ?» J’hochais la tête doucement, alors qu’il me fit m’assoir à un banc proche de là où nous étions. « Attends-moi deux minutes. » Ne le quittant pas du regard tout le long de son trajet, je soupirais en le voyant revenir. S’asseyant à côté de moi, je me rapprochais instinctivement, comme si mon corps était aimanté au sien. « Aah~C’était impressionnant, je le referais bien haha ! Mais c’est toi qui risques de t’évanouir, ma pauvre. » Sentant son bras passer derrière mes épaules, un léger soupire s’échappa d’entre mes lèvres, alors que je posais ma tête sur son épaule. Portant la boisson à mes lèvres, je fermais les yeux en souriant. « Si jamais tu veux que je te fasse du bouche-à-bouche, j’ai été premier aux examens de secouriste !» Manquant de m’étouffer avec la dite boisson, je me redressais avant de tousser un peu plus. Il voulait ma mort ou quoi ? « Avoue tu l’as fait exprès ?! » Dis-je en déglutissant difficilement. « Premier ? Wow, ça ne m’étonne pas de toi ! T’es fort en tout. T’es l’homme parfait. » Ajoutai-je en tournant le visage pour le regarder. Mes yeux se perdirent longuement sur ses lèvres. « C’est comment un bouche-à-bouche ? Je veux dire… Ce n’est pas bizarre comme sensation ? Ça me rend curieuse. » Dis-je en relevant lentement le regard vers le sien. « J’avoue que si un jour tu me fais du bouche à bouche, t’étonnes pas si je ne bouge pas, même en ayant retrouvé la respiration. Autant profiter de tes belles lèvres jusqu’au bout. » Quoi ? Gourmande moi ? Pas du tout !

TENUE ∆ Elle marque un point, en même temps il en faut plus que ça et entre nous ça n’avait jamais marché de cette façon, toujours sur la même longueur d’onde. Même à l’époque où l’on passait presque tout notre temps ensemble il n’y avait pas de tension de lacement ou encore de dispute, c’était juste si naturel d’être tous les deux, aujourd’hui encore on a retrouvé ce sentiment si facilement, bien que je lui en ai quand même voulu pour son départ précipité, je n’ai pas pu la garder éloigné une fois retrouvé, c’est impossible, nous sommes comme ses amants maudits, sans être amant, on est juste deux jeunes ayant laissé passer leurs chances, mais on l’a compris, on ne pourra plus être autre chose que des amis, des âmes-sœurs, c’est comme ça que les choses doivent être tout simplement. Je l’embête, la taquine, j’aime la voir grimacer en me « gueulant » dessus. Riant de plus belle. « Les hommes vont me maudire, une femme comme toi seule ? Sacrilège. » Rukia est magnifique et elle a une personnalité en or, a mes yeux elle est unique et je sais qu’un jour ou l’autre elle trouvera quelqu’un qui lui fera oublier ce que je représente à ses yeux, tout comme je rencontrerai quelqu’un aussi, mais peut-on réellement s’oublier ? Oublier les sentiments qui nous ont unis, tous ses moments qui semblaient parfois sortir tout droit d’un film romantique, c’est drôle, mais on a vraiment eu cette période si parfaite, je ne regrette pas, jamais, mais si je le pouvais je retournerai rien qu’une fois à ces instants où rien ne pouvait nous atteindre. Mais quoiqu’il arrive je ne laisserai jamais Rukia s’éloigner, sans être amant, je serais toujours là pour elle et je sais qu’elle le sera pour moi c’est comme ça. « Si je suis encore envie d’ici là on le sera~ » Je la taquine, m’amusant moi-même de cette chose affreuse que tout le monde me reproche dû à mon métier, mais je préfère en rire que m’inquiéter réellement de mon sort. Blottis contre moi durant la fille d’attente, je l’enlace naturellement avant de reprendre. « Peu importe l’époque ou l’âge j’aurais toujours besoin de toi, qu’est-ce que je ferai sans mon mini-pouce hum ? » Je souris tandis qu'on s’installe sur le manège, je sors une blague facile, j’imagine tellement la scène si mes collègues viennent me secourir sur un manège, bon Dieu je ris. « J’avoue, mais je peux être une victime oh ! » Ou pas. Le manège démarre et après avoir été secoué de part et d’autre, on revient à notre point de départ. Rukia semble chamboulé, je la guide jusqu’à un banc ou je lui ramène une boisson, m’installant à ses côtés, c’était vraiment impressionnant, mais ça fait du bien ! Depuis le temps que je ne suis pas monté sur ce genre de manège, ça décoiffe. Passant mon bras derrière elle, je recommence encore avec mes réflexions, mais c’est vraiment trop simple je n'y peux rien. Elle s’étouffe et je ris encore. « Yah, meurs pas ! » Sinon je vais vraiment devoir faire mon boulot, c’est ballot, tapant doucement dans son dos, l’aidant à faire passer ça, je lui tire la langue. « Un peu ? » Juste un peu. « N’est-ce pas ? Vraiment tu n’aurais jamais dû me laisser, ta ratée ta chance d’être avec l’homme parfait. » Je me moque un peu en employant un ton faussement hautain, mais je ne me vois pas comme tel, ça n’existe pas la perfection et nous le savons tous. Je louche sur elle dans un regard en biais la voyant me fixer, je garde mon sérieux avant de sourire, et un peu plus à ses paroles. « Coquine~ » ma main derrière elle je la rapproche en posant mes lèvres sur les siennes, elle ne devait pas s’y attendre, mais je suis, même en étant sérieux et responsable un homme joueur, qui n’hésite pas à prendre la perche qu’ont me tend. M’éloignant je la regarde dans les yeux. « Tu peux en profiter autant que tu veux. » Fier de moi, je continue de boire ma canette naturellement.

tenue. ∆ « Les hommes vont me maudire, une femme comme toi seule ? Sacrilège. » Je ris doucement. Peut-être bien oui. Qui sait. De toute façon, avec Jae dans les pattes, actuellement, je ne pouvais rien faire. Je n’avais même pas envie de tenter. Je savais déjà qu’il allait surement gueuler, ou sortir son katana, ou que sais-je. Est-ce que maintenant qu’il savait pour Zero, il allait m’espionner ? Je parlais trop quand je suis bourrée… ça m’apprendra moi aussi… Raconter ma vie à ce type… « Dans la vie, on a qu’une âme-sœur. On peut tomber amoureux, se plaire avec une autre personne, mais ça ne sera jamais comme avec ton âme-sœur. » Dis-je doucement en soupirant. « Tu sais que je suis du genre à avoir pas mal de coup de cœur quand je rencontre des gens, à me sentir bouleversé et amoureuse, quand je découvre leur personnalité. C’est surement un des plus grands défauts de la pansexualité. Que ça soit homme ou femme, je n’ai pas de préférence. Mais avec toi, il n’y avait que toi. J’ai du mal à tourner la page. Mais je suis sûre que même en la tournant, tu seras toujours ancré en moi. Ça me dérange pas au fond, de rester seule. » Marmonnai-je doucement. C’était triste, mais, c’était comme ça. C’était la vie. On ne pouvait pas revenir dans le temps. Nous ne vivions pas dans un conte de fée. « Si je suis encore envie d’ici là on le sera. » Je souris doucement en hochant la tête. J’osais l’espérer oui. On avait déjà expérimenté Zero sans Rukia et Rukia sans Zero, une fois, pas deux. Impossible. « Peu importe l’époque où l’âge j’aurais toujours besoin de toi, qu’est-ce que je ferai sans mon mini-pouce hum ? » Je souris doucement en passant ma main sur ma frange. La tête baissée, je lâchais un énorme soupire de bien-être. « Pareil pour moi. Tu sais que tu peux venir me voir n’importe quand si ça ne va pas. » soupirai-je doucement en mordillant mes lèvres. « J’avoue, mais je peux être une victime oh ! » Je ris franchement. « C’est vrai oui. Mais évitons que tu sois une victime aussi pathétiquement quand même. » Je le taquinais, parce que j’aimais le taquiner. Le manège démarrant, la vitesse à son comble, une fois fini, on se trouvait sur un banc, ma tête me tournant. Il était même allé me chercher à boire. L’homme parfait. Zero était plus que parfait, avec une majuscule même. « Yah, meurs pas ! » Je souris en hochant la tête. Non, non, je n’allais pas mourir si facilement. J’étais Rukia la coriace quand même. « Un peu ? N’est-ce pas ? Vraiment tu n’aurais jamais dû me laisser, ta ratée ta chance d’être avec l’homme parfait. » Je souris faiblement. Ça me vexait un peu, même si c’était mineur, parce que c’était un de mes plus grands regrets. « Oui, j’ai tout fait foiré en t’excluant de ma vie, j’aurai dû te garder et être égoïste. Ça m’apprendra. » Dis-je en souriant doucement. Je ne pouvais pas m’empêcher de le regarder, de fixer ses lèvres, son visage, si parfait, c’était comme si mon regard était aimanté sur lui. Mon corps était juste en harmonie au sien. « Coquine. » Haussant un sourcil, je secoue la tête avant que nos lèvres ne soient scellées l’une contre l’autre. Mon regard passant de la surprise, au plaisir, je soupirais faiblement, sans plus bouger. Elles étaient toujours aussi chaudes, délicate et douce. « Tu peux en profiter autant que tu veux. » Le regardant boire, comme si de rien était, je passais mon bras autour de sa taille, ma tête sur posant sur son épaule. « C’est pour ça que je t’aimais et que je t’aime toujours, Zero. T’es naturel, sans prise de tête, simple, et affectueux. » Déglutissant longuement, je bus une gorgée de ma boissons en frissonnant un peu. Me levant, je m’étirais en me sentant mieux, avant de me tourner vers lui. Me penchant je posais ma main libre sur sa cuisse, mon visage venant près du sien. « On y retourne mon cookie ? » Dis-je en déposant un doux baiser sur le bout de son nez pour le taquiner.

TENUE ∆ Depuis Rukia je n’ai jamais été amoureux, bien sûr je suis sorti avec des filles, j’ai couché avec aussi, parce que j’ai continué de grandir et que je reste un homme même si on pourrait croire que je me dévouerai qu’a une seule personne. Mais comme elle, Rukia aura toujours cette place irremplaçable, elle est mon âme sœur et ça ne pourra être effacé par personne, peu importe qui partagera ma vie, peu importe de qui je tomberai amoureux à l’avenir, elle est celle qui a marqué ma vie, ce petit bout de femme que j’emporte avec moi où que j’aille, on continue de vivre, on a nos histoires qui prennent des chemins différents, mais au final ils finissent toujours par se rejoindre, parce que c’est comme ça entre nous. Je souris chaleureusement, content de ses mots. Je nous imagine dans le futur, plus tard quand nous serons vieux et qu’on se rappellera ensemble des moments qu’on aura vécus, toujours nostalgique de cette époque où a été libre de s’aimer sans se douter que tout aller s’arrêter. Mais pensais au passé ne nous aidera pas à avancer, nous sommes toujours liés, même sans coucher ensemble on le sera toujours. Il y a des amours qui n’ont pas besoin d’être physique pour tenir la route, c’est un peu notre cas. « Je sais, je n’ai jamais hésité à venir te parler alors si tu as des soucis, n’oublie pas que je suis là aussi. » À titre informatif, je ne force jamais personne à parler des choses qu’il ne souhaite pas, mais je veux qu’elle sache que peu importe pourquoi, je serai toujours là. Je ris en approuvant ses paroles, si j’appeler mes collègues pour ça ils se moquerais réellement de moi je crois, je vais donc éviter ce genre de situation haha.

Le manège terminé, boisson a la main, installé sur un banc le temps qu’elle reprenne ses esprits, je lui parle d’un sujet sensible, je suppose que ce n'est pas la meilleure chose à rappeler, mais malheureusement c’est notre réalité. « Tu aurais dû. » Dis-je plus sérieusement, avant de sourire. « Mais c’est le passé, on est ensemble aujourd’hui alors c’est le principal non ? » Positivons en laissant les erreurs passées derrière nous. Suite à ses paroles je n’hésite pas une seconde à venir l’embrasser, je suis comme ça, c’est un peu étrange de dire ça comme ça, mais je peux embrasser n’importe qui, enfin de mes amis ou a des soirées, je ne suis pas le mec qui se prend la tête alors si Rukia veut gouter de nouveau à mes lèvres c’est avec plaisir que je les lui prête. Une fois reculé je bois une gorgée en lui disant qu’elle est libre d’agir comme elle le souhaite, se retenir ça ne sert à rien, faut suivre ses envies tant qu’elles sont réalisables. Je cogne doucement ma tête contre la sienne posée sur mon épaule en l’écoutant un sourire aux lèvres. « Je ne compte pas changer, tu risques de m’aimer encore longtemps~ » Je la taquine, mais on n'avait pas besoin de se voiler la face, on savait très bien nos sentiments, juste qu’on savait aussi que jamais ils ne pourront être exploités comme un couple, une sorte de « malédiction » impossible à briser. La regardant se redresser je louche sur ses lèvres posées sur le bout de mon nez avant de rire. « Tu me fais faire de ces têtes mon dieu. » Je vous jure, je termine ma canette pour la jeter dans la poubelle à côté du banc et me lever. « Ok, allons-y~ tu veux faire quoi ? » Lui tendant ma main pour qu’elle l’attrape, autant continuer sur notre lancée.

tenue. ∆ « Je sais, je n’ai jamais hésité à venir te parler alors si tu as des soucis, n’oublie pas que je suis là aussi. » Je souris doucement en plongeant mon regard dans le sien. Il avait raison, et jusqu’à présent, je n’avais jamais eu de souci pour lui parler… Parce qu’il avait toujours été cet homme en qui j’avais confiance et en qui je ne cachais rien. Mais je n’avais simplement pas pu l’impliquer dans mes soucis… Et actuellement, lui parler de Kang Jae… Je ne voulais pas que son regard change sur moi. Je ne voulais pas lire de la pitié ou tous autres sentiments qui montreraient qu’il est désolé pour moi. « Je sais. Quoi que je fasse, tu me promets, de ne jamais me juger et de ne jamais changer ton regard sur moi ? » Mon ton était extrêmement sérieux. C’était rare d’avoir des conversations sérieuses avec Zero. Parce que nous n’avions jamais de souci entre nous. Soupirant, on fit le manège, et rapidement, on se trouvait sur le banc à boire une boisson qu’il avait acheté parce que j’avais eu la tête qui tournait. « Tu aurais dû. » Mordant ma langue, je baissais la tête honteuse. « Mais c’est le passé, on est ensemble aujourd’hui alors c’est le principal non ? » J’hochais la tête doucement. Oui, nous étions ensemble. En tout amitié. « Oui. Quoi qu’il arrive, on sera toujours ensemble. » Dis-je en souriant. Zyeutant ses lèvres, il ne tarda pas à m’embrasser sous mes messages subliminaux. Mon cœur battant un peu plus vite, sous le doux plaisir de ce geste, je soupirais en lui marmonnant le pourquoi du comment je l’aimais. « Je ne compte pas changer, tu risques de m’aimer encore longtemps. » « Quoi qu’il se passe, quoi que tu deviennes, je t’aimerai toujours Zero. Je ne sais pas avec qui tu te marieras plus tard, mais j’ai le culot de dire que je t’aimerai toujours plus qu’elle. Et je t’aimerai plus que mon futur mari. » Dis-je doucement sans pour autant le regarder. Car je savais que si je le regardais j’allais sentir les larmes monter. Comme une faible. Et je n’aimais pas pleurer. Il le savait, du moins pas devant les gens. Soufflant, je me levais, et vint embrasser le bout de son nez. « Tu me fais faire de ces têtes mon dieu. » Je ris. ]« Toi aussi, pourquoi tu fixais mes lèvres de la sorte hum ? Tu pensais qu’elles viendraient sur les tiennes ? » Dis-je pour le taquiner. Attrapant sa main, je la balançais doucement en serrant ses doigts des miens, finissant ma boisson en la jetant dans la poubelle au passage. « Ok, allons-y~ tu veux faire quoi ? » « On continue la lancée des manèges intenses. » Dis-je en le tirant vers le prochain manège pour nous mettre dans la file d’attente. Soufflant longuement, la température semblant plus chuter que monter, je me collais contre lui en frissonnant. « Je déteste l’hiver. » marmonnai-je doucement en me plaçant devant lui. Sans rien dire, je me collais à lui, posant ma tête sur son épaule, mes mains se glissant dans les poches de sa veste. « Sinon comment ça se passe au travail ? En fait, quand t’es à la caserne, qu’est-ce que tu fais ? » Parce qu’il n’était pas constamment sur le terrain non ?

TENUE ∆ Même si je fais entièrement confiance à Rukia je ne lui ai pourtant jamais parlé de mon « trouble », si elle savait que je pourrais cramer sans même m’en rendre compte, comme elle le prendrait ? Parfois je me dis que ce n’est rien, je vis avec au quotidien et malgré des blessures que je remarque a la fin de mes interventions avec mes ainés je n’ai pas encore été dans une situation assez grave pour que ça devienne suspect. Pour moi ne pas sentir le feu, ne pas le craindre est un énorme avantage, je peux me fondre dans les décors brulants et sauver les gens sans être arrêté par les impasses des flammes, mais c’est aussi inconscient et suicidaire parce que c’est à double tranchant et même si je m’en inquiète pas, mes proches, ma famille, eux pourraient le voir autrement. Entre le trouble de Dawn et le mien, nos parents ont tiré les gros lots, finalement nous ne sommes pas jumeaux pour rien tous les deux. Aux paroles de Rukia j’avais seulement répondu honnêtement ses mots auxquels elle devait surement déjà s’attendre. « Tu sais bien que je ne juge personne et toi encore moins. » Mais pour la rassurer je souffle tout de même après quelques secondes écoulées. « C’est promis. » Et je ne fais jamais de promesse que je ne tiens pas. Après le manège et s’être installé sur le banc, je l’ai embrassé pour répondre à ses paroles, je ne suis pas un mec compliqué mine de rien, ce qu’elle sait très bien. « Ma femme aura des soucis à se faire avec moi, mais tu auras toujours ta place aussi Ru', si ton mari l’apprend il va vouloir me tuer haha, garde ça pour toi ok ? » Un clin d’œil complice plus tard elle se positionne devant moi pour embrasser le bout de mon nez, me faisant loucher, merci pour la tête d’abrutis que j’ai dû tirer l’espace de deux secondes. « Elles auraient pu, mais bon si tu préfères mon nez je n’ai pas de préjugé sur ça tu sais. » Je la taquine, me levant pour qu’on puisse continuer le court de cette journée en faisant une autre tournée de manèges. « Ok, allons-y. » dans la file d’attente je la sens se coller plus contre moi, la regardant en l’écoutant. « Pour mon boulot l’hiver est utile, du moins pour les feux qui ont plus du mal à se déclencher, bien qu’il y en ait toujours~ Mais on double d’effort sur les interventions sur la population, les SDF, les personnes âgés, les accidents sont plus nombreux à cause de la neige, du froid de ce manque de visibilité. » Tout ça pour dire que peu importe la saison les pompiers n’avait pas de repos et chacune d’elles avait son lot de conséquences. Je rentre mes mains dans mes poches pour attraper les siennes et les réchauffer. « On parle avec mes collègues, on boit un truc chaud, on mange et rigole en attendant l’alarme, ça c’est durant nos pauses sinon je passe mon temps sur le terrain d’entrainement, le physique et l’endurance sont importants, c’est pour ça que je suis devenu aussi musclé en plus de la danse. » Je lui souris. « Mais quand tu viendras me voir tu comprendras mieux. » Je l'imagine tester le parcours et j'en ris d'avance.

tenue. ∆ « Tu sais bien que je ne juge personne et toi encore moins. » Je soupire doucement. C’est pas facile. Je le sais, et il doit aussi sentir que quelque chose n’allait pas. Mais je ne pouvais pas le lui dire… Impossible… Je me voyais mal lui dire ce que j’étais devenue. Parce que la honte me gagnerait. Comment le regarder en face après ça ? « C’est promis. » Je souris doucement en caressant lentement son dos. Zero était un homme de confiance. Rien que le fait qu’il puisse dire qu’il me le promettait, me permettais de savoir que je pourrais un jour lui en parler si je n’avais plus le choix. Parce qu’il ne faisait jamais, oh grand jamais de promesse en l’air. Assis sur le banc, après le manège, la discussion s’installa à nouveau après un baiser échangé. Doux et chaud. « Ma femme aura des soucis à se faire avec moi, mais tu auras toujours ta place aussi Ru', si ton mari l’apprend il va vouloir me tuer haha, garde ça pour toi ok ? » Je ris doucement. Il faudrait déjà que je puisse avoir un mari, faire des rencontres et tout ça. Ce n’était pas facile avec l’autre qui me privé de tout. Je n’avais pas envie d’avoir quelqu’un, même si mon cœur se portait toujours vers Zero. Je n’avais rien eu depuis plus de huit mois. A part lui et ses abus. Difficile. Très difficile. « Ne t’inquiète pas, et puis si mon futur mari, si jamais je le trouve un jour, te touche, je le castre. Il comprendra la souffrance qu’il lui est mérité d’oser toucher mon Zero. » Dis-je d’une voix basse, comme si je contais un secret de la plus haute importance. Me levant, je lui fis un bisou sur le nez, en le taquinant sous sa remarque. Lui aussi, quelle idée de suivre mes lèvres du regard. « Elles auraient pu, mais bon si tu préfères mon nez je n’ai pas de préjugé sur ça tu sais. » J’explosais de rire sans pouvoir m’en empêcher avant de lui pincer la taille. « Tu sais très bien que je suis terriblement joueuse quand je m’y met. Souviens-toi lors d’une soirée dans un club. Avant d’embrasser tes lèvres j’ai dû embrasser ton visage entier. J’sais pas comment t’as tenu d’ailleurs à ta place j’aurai craqué. » Dis-je en lui tirant la langue. C’était ça notre relation. Se taquiner se chercher, jouer au chat et à la souris… ça avait toujours été ainsi. Et ça m’avait toujours plus. Pouvoir le provoquer, voir ses réactions, m’amuser, craquer, fondre, tomber amoureuse au final. C’était comme ça. Une fois dans la file d’attente, je me collais à lui, en posant des questions sur son boulot et ses journées à la caserne. « Pour mon boulot l’hiver est utile, du moins pour les feux qui ont plus du mal à se déclencher, bien qu’il y en ait toujours~ Mais on double d’effort sur les interventions sur la population, les SDF, les personnes âgés, les accidents sont plus nombreux à cause de la neige, du froid de ce manque de visibilité. » Je soupire doucement en sentant ses mains se glisser à leurs tours dans ses poches pour prendre les miennes. Je souris doucement. Il était aussi chaud que le feu. L’homme du feu. « On parle avec mes collègues, on boit un truc chaud, on mange et rigole en attendant l’alarme, ça c’est durant nos pauses sinon je passe mon temps sur le terrain d’entrainement, le physique et l’endurance sont importants, c’est pour ça que je suis devenu aussi musclé en plus de la danse. » Je ris légèrement. Ça oui, je l’avais remarqué qu’il était extrêmement musclé. J’avais cru halluciner le jour où l’on c’était retrouvé. Zero n’était plus mon Zero physiquement parlant. Il avait grandi me dépassant, et il avait pris du muscle et pas qu’un peu. Le rocher à côté de lui était tout moue quoi. « Mais quand tu viendras me voir tu comprendras mieux. » Il avait raison. « Oui. Il me tarde tu sais. Je te prendrai en photo et tout. Tu n’auras pas intérêt à faire ton timide. » ça serait dommage ! Mais connaissant Zero, il ne ferait pas son timide. « En tout cas, je suis contente du métier que tu fais, c’est tellement honorable. Je suis fière de toi mon petit cookie. Tu as très bien grandi. » Et c’était tellement sincère. J’étais fière de lui, oh oui. Déposant un baiser sur sa joue je souris doucement en avançant dans la file de façon conséquente. Soupirant je plongeais mon regard dans le sien avant de plisser le nez. « Ça fait longtemps qu’on a pas danser ensemble toi et moi. Faudra remédier à ça… Mon partenaire de danse me manque. Même si quand je sors je danse avec d’autre, il n’y a qu’un Zero dans ce monde. »

TENUE ∆ Je n’aime pas juger les gens, je ne l’ai jamais fait et je ne le ferai jamais, j’ai bien compris qu’on avait tous une façon de vivre et des épreuves a passer, des choses dont on ne peut pas parler, des situations compliquées, il y a toujours des raisons et on n'est pas forcément prêt à les communiquer, je respecte la vie des autres, qu’elle soit géniale ou remplie d’impasses. Je lui fais donc cette promesse qu’elle me demande, je n’ai aucune hésitation à le lui faire, quoi qu'elle me dise je suis une personne qui prends les choses avec calme, si problème il y a, je préfère tenter d’en parler et de trouver des solutions plutôt que de tourner les talons.

Je ris à sa remarque, je l’imagine bien venir frapper son mari en hurlant de ne pas me toucher, bon sang j’ai tellement l’image en tête que je ne peux pas m’arrêter de rire, je ne peux qu’approuver ses dires avec mon expression amusée et convaincue. « J’en doute pas. » Soufflais-je un large sourire aux lèvres. Son baiser sur le bout de mon nez donne suite à une taquinerie que je ne peux me retenir de lui lancer, la voyant rire à son tour, ça fait du bien. « Qui sait~ » un petit clin d’œil et nous voilà en route pour le prochain manège. J’explique rapidement les avantages du froid, mais aussi les désavantages de cette saison à Rukia, répondant également à sa question sur la caserne, on trouve toujours à s’occuper et puis on ne peut pas s’ennuyer le capitaine nous jette sur le terrain s’il nous voit glander, perso j’y suis sans qu’on me le dise, j’aime tellement bouger, courir, je déteste faire du surplace donc je suis souvent le premier et le dernier à quitter l’entrainement. « Depuis quand je suis timide, hum ? » Je ne pense pas l’avoir été ou lui avoir montré une façade de moi qui aurait pu lui faire penser ça, au contraire. Lui souriant, elle me complimente et ça me fait vraiment plaisir. « Merci mini-pouce, pour une fois qu'on ne me le reproche pas parce que c'est dangereux. » Je cogne doucement ma tête contre la sienne, passant mon bras à nouveau autour de ses épaules, attendant que la file avance, croisant son regard je souris de plus belle à ses paroles. « La prochaine fois dansons ensemble, je suis sûr qu’on sera aussi compatible qu’à l’époque, ça me manque aussi~ » J’ai également eu d’autres partenaires, mais tout comme elle il n’y a qu’une Rukia.

tenue. ∆ « J’en doute pas. » le regarder rire me fit sourire comme une espèce d’idiote. Qu’il était beau et mignon quand il riait de la sorte. C’était toujours plaisant de le voir réagir de la sorte. Vraiment. Beaucoup. « Qui sait~ » Je souris amusé, lui pinçant encore et toujours la taille. Parce que j’aimais faire ça, voilà tout. Une fois dans la file d’attente, on discutait un peu de tout et de rien, j’engageais surtout le sujet sur son travail, parce que je voulais en apprendre un peu plus sur son métier. « Depuis quand je suis timide, hum ? » Je souris amusé. « C’était façon de parler. La timidité ne fait pas parti de ton dictionnaire. » et ça, je le savais parfaitement. Zero timide ? Ça n’arriverait jamais. Ou alors s’il avait pris un coup sur la tête ? Mais je n’allais pas tester pour autant. Je n’étais pas comme ça. « Merci mini-pouce, pour une fois qu'on ne me le reproche pas parce que c'est dangereux. » Le laissant cogner ma tête doucement je fermais quelque peu les yeux avant de soupirer. Nos regards se croisant à nouveau, je le laissais passer son bras autour de mes épaules, me sentant terriblement bien pour le coup. « La prochaine fois dansons ensemble, je suis sûr qu’on sera aussi compatible qu’à l’époque, ça me manque aussi~ » Je souris un peu plus avant de frotter son nez du mien en soupirant. « Je mentirais en disant que je ne suis pas inquiète pour toi… C’est faux, ce métier me fait peur car c’est toi qui le pratique. Mais je suis tellement fière de toi. Pourquoi on te le reproche ? A ce compte-là, il n’y aurait pas de pompier. Il en faut et tu en fais partie. Moi je suis fière de toi. Continue de sauver des vies mon petit cookie. Mais reste prudent. Je ne veux pas te rendre visite sur ta tombe. » soupirai-je doucement en plongeant mon regard sincère dans le sien. Pour qu’il comprenne à quel point, quoi qu’il fasse, j’irais dans son sens. Mais je voulais qu’il soit prudent. « Dès que t’as une soirée de libre, tu me dis. Je te rejoindrai. » Dis-je doucement alors que la file avancée un peu plus. C’était même à notre tour. Me détachant de lui, je montais dans le manège, à côté de Zero, bien évidemment. Laissant le monsieur nous mettre la ceinture je soupirais un grand coup. « Je crois qu’il a l’air pire que celui de tout à l’heure. » Il avait surtout l’air de tourner dans tous les sens. On allait avoir la tête en compote. Lui attrapant la main, e serrais délicatement mes doigts des siens, le griffant doucement au passage l’air de rien. Un sale tic venant de moi. Mais j’aimais bien griffer sa main. Il avait une peau légèrement rêche mais douce et chaude.

TENUE ∆ La timidité était en effet loin d’être un de mes défauts ou une de mes qualités selon la vision des gens, j’étais au contraire très ouvert et plutôt celui qui ose tout dire en ayant cependant assez de retenue et de maturité pour le faire passer de façon fluide. Je souris donc à sa remarque, riant même un peu en hochant la tête de manière affirmative. « En effet~ » l’entendre parler de mon métier et dire qu’elle est fière me fait plaisir, si mes parents le sont aussi, je me souviens de l’inquiétude d'Astéria, de ses mots et elle n’est pas la seule à avoir peur que je ne revienne pas, pourtant j’aime mon boulot, pas pour le côté « héroïque » mais parce que c’est ce pour quoi je suis fait et les risques et le danger sont loin de m’effrayer. « Je sais bien, quelle famille n’a pas peur ou n’est pas inquiète quand une personne qu’ils aiment risque sa vie j’en ai conscience, mais je ne suis pas un kamikaze, j’aime ce que je fais et je ne fonce pas dans le feu inconsciemment. » Quoique, un peu en fait. « Je suis prudent ne t’inquiète pas, je n'ai pas envie de voir des larmes coulées sur ma tombe non plus ! » Je souris en la taquinant un peu, advienne que pourra, j’ignore ce qui arrivera dans le futur. « Sois fier de moi quoiqu’il arrive ok ? » Je suis sérieux. Mais si elle savait pour mon trouble peut-être qu’elle aussi elle serait plus inquiète que fière, qui sait. « Promis. » Je ne manquerai pas de la prévenir, puis je lui ai dit qu’on essayerai de passer plus de temps ensemble alors je ne vais pas revenir là-dessus.

C’est notre tour de monter dans le manège, je la suis et m’installe à ses côtés alors que le manège semble donner le tournis, mais je suis déjà impatient qu’il commence. La main de Rukia tenant la mienne jusqu’à la griffer, je ris en la regardant. « Tu laisses tes marques sur moi hum ? » Alala, le départ est donné et encore une fois ça déchire, j’imagine que si elle a eu du mal avec l’autre celui-là ne la laissera pas indemne, il y a moins de vitesse que le premier, mais il tourne et tourne. Après plusieurs minutes il s’arrête et ça décoiffe je dois avoir des piques sur la tête. Riant de plus belle avant qu’on ne nous retire nos ceintures, je lui demande. « Ça va, ta survécu, toujours pas besoin de bouche-à-bouche ? » Mesquine.

tenue. ∆ « Je sais bien, quelle famille n’a pas peur ou n’est pas inquiète quand une personne qu’ils aiment risque sa vie j’en ai conscience, mais je ne suis pas un kamikaze, j’aime ce que je fais et je ne fonce pas dans le feu inconsciemment.  » J’inspirais profondément, alors que mes poumons se bloquaient. « Je suis prudent ne t’inquiète pas, je n'ai pas envie de voir des larmes coulées sur ma tombe non plus !  » Clignant des yeux, je lâchais l’air qui était resté dans mes poumons avant de sourire doucement. Je lui faisais confiance pour ça. Zero n’avait pas envie de mourir jeune, je le savais, pas besoin de le demander. « Sois fier de moi quoiqu’il arrive ok ? » Mordillant ma lèvre, le regardant longuement, plusieurs seconds passants, je posais délicatement ma main sur sa joue, la caressant alors, avec une douceur assez équivoque. Le genre de douceur qui montrait de l’attention, de la confiance. Le genre de caresse que l’on fait à une personne qui nous est chère. « Je serai toujours fière de toi Zero, tu le sais. Je sais que je peux avoir confiance en toi, et même si tu penses pouvoir braver les flemmes pour sauver une personne, réfléchis-y deux fois avant. Je sais que si jamais tu nous quittes, tu l’auras fait en sauvant une autre personne. Voir plusieurs. Je serais triste, mais fière de toi. » Soufflai-je d’une voix un peu plus basse que la normal. J’avais la gorge légèrement nouée en prononçant ces mots. Parce que ce n’était un sujet heureux. Je n’imaginais pas une vie ou Zero était mort. Une fois dans le manège, je soupirais en attrapant la main de Zero, laissant le monsieur vérifier nos ceintures. « Tu laisses tes marques sur moi hum ? » Je ris doucement. « Oui. J’ai le droit de tatouer ton corps ? Un petit mini-pouce sur ton beau corps ? Non ? » Dis-je pour le taquiner. Puis le manège se mit en route. Ça tourne, bon dieu que ça tourne, j’ai l’impression que ma tête va imploser. Droite, gauche, en avant en arrière, c’est le déluge du tournoiement. Clignant des yeux, je fermais les yeux par moment, avant que le manège ne s’arrête. Heureusement, que j’avais l’estomac solide. J’entendais déjà certains sortir et vomir au loin. Berk. Baissant la tête je fermais un peu les yeux en calmant le tournis qui persistait. « Ça va, ta survécu, toujours pas besoin de bouche-à-bouche ? » Manquant d’éclater de rire, je ne bougeais pas, exprès, essayant au mieux, de faire la fille inconsciente. Bon sang, j’avais du mal à retenir mes lèvres de sourire. Actrice moi ? Jamais. J’allais exploser de rire d’ici trente secondes. Mais j’allais tenir. Je devais faire la morte. Il le savait. J’aimais jouer.

TENUE ∆ Elle me comprenait ou en tout cas elle acceptait mes choix, ma carrière, le danger et le risque du métier, tout ça je n’étais pas idiot pour ne pas en avoir conscience, mais ça ne m’empêcherait jamais de foncer, de continuer d’avancer et de faire ce que j’aime et réaliser ce rêve que j’ai depuis que je suis gamin, être pompier ce n'est pas ma vocation, c’est ce que je suis au plus profond de moi, j’adore ça, le contact du feu, sauvé les gens, faire partie d’une équipe qui n’hésite jamais à donner de soi pour les autres, je suis vraiment fier, fier de moi, de nous, fiers deux travaux que je peux faire à leurs côtés et de la confiance que mes ainés ont mis en moi dès que je suis arrivé. « Merci mini-pouce. » C’est tout ce que je pouvais dire, la remercier de son soutient, de ses paroles, de sa compréhension, elle était là près de moi à me pousser tout en me mettant des freins et je trouvais ça adorable, qu’elle puisse être fier de moi-même si je venais à mourir aussi, je ne veux pas perdre la vie, je ne suis pas suicidaire, mais je sais que si ça devait arriver j’entendrais des plaintes jusque dans l’autre monde et j’en riais bêtement. Dans le manège la jeune fille me griffe, ce qui me pouce à faire une petite remarque taquine, souriante. « Tu penses que je ne suis pas assez tatoué ? Je devrai le faire la prochaine fois que je retourne voir mon tatoueur, à moins que tu préfères le faire toi avec tes ongles naturels ? » Pas sur que ça reste cependant. Je ris naturellement alors que l’attraction débute et bon dieu c’est génial, ok ça tourne et si tu viens de manger tu peux déjà voir le tableau final, mais c’est kiffant ! Une fois a l’arrêt, je fraie abstraction de ceux qui nous entoure, tout le monde semble vivant, même ceux qui vomissent dans un coin, moi je préfère provoquer ma camarade et face à son silence et à son superbe jeu d’acteur pour me pousser à agir je me lève et me mets face à elle ramenant mes mains jusqu’à ses joues, puis quelques secondes après l’avoir fixé je tire dessus lui faisant faire une tête des plus drôles et ridicules. « Oh, tu es élastique en fait ! » Je ris encore plus en la décoiffant. « Profiteuse ~ » lâchais-je simplement en sortant du manège, tout en l’attendant bien sûr. « En tout cas ça tourne ce truc. » Oui fallait que je le dise, dire l’évidence est marrant parfois. « On va jouer aux machines à pinces, ça fait longtemps que je n'ai pas fait. » Attraper des peluches c’est drôle, même si pour les plus impatients ça peut vite devenir une torture mentale, moi je sais m’arrêter et malgré tout je suis assez doué je pense, on va tester. « Il y en a une qui te plaît ? »

tenue. ∆ « Merci mini-pouce. » Sans aucune réponse, je m’approchais en déposant un simple baiser sur sa tempe. Il savait que dans tous les cas, j’étais de son côté, et approuvait ses choix. Zero était grand, mature, majeur et vacciné, il faisait ce qu’il voulait de sa vie, tant qu’il avait un tant soit peu de conscience et ne faisait pas l’abruti. Une fois dans le manège, je me mis à lui tenir la main tout en le griffant, parce que ça me faisait plaisir, et on en vint à parler de tatouage, enfin, surtout moi. Histoire de déposer ma marque sur son magnifique corps. Quoi ? Je n’avais pas le droit ? Comment ça ? « Tu penses que je ne suis pas assez tatoué ? Je devrai le faire la prochaine fois que je retourne voir mon tatoueur, à moins que tu préfères le faire toi avec tes ongles naturels ? » Je ris doucement. « Le tatoueur. Si je le fais avec mes ongles, ça ne restera pas longtemps. Si tu devais te faire mettre un tatouage qui me représente, tu ferais quoi toi ? » J’étais curieuse. Je voulais savoir. Mini-pouce c’était cool comme surnom, mais comme tatouage ? J’imaginais le pouce like de facebook sur son corps. Génial quoi. Non c’était pourri comme tatouage, non ? Une fois le manège en route, pour de pures sensations, il s’arrêta assez rapidement, en fait, pourtant moi, ça m’avait paru bien long. Et c’est là, que monsieur me taquina. Fallait pas me lancer, moi je partais de suite dans la connerie, surtout avec lui. Faisons la morte. L’entendant se lever, mon cœur, battant la chamade, je le sentais face à moi. Mon visage entre ses mains, je ne bougeais pas. Allait-il me faire le bouche à bouche ? Mon dieu, j’avais l’impression de réellement mourir sous l’attente. Et non. Mes joues se firent violenter à la place. « Oh, tu es élastique en fait ! » « Ah ! » Lâchai-je en portant mes mains sur mes joues. Mes cheveux ! Pourquoi il me décoiffait maintenant ? « Profiteuse ~ » « Même pas vrai ! Et puis, tu viens de me vieillir, ma peau va me faire des rides maintenant que tu as tiré dessus. Je demande réparation. »Dis-je en sortant du manège pour le suivre tout en me recoiffant. Enfin, lui aussi était super bien coiffé à présent. « En tout cas ça tourne ce truc. » Sans blague ? Je rigolais doucement. « Attends, arrête-toi. »[/color] Dis-je en lui attrapant le bras. Face à lui, je m’approchais avant de plonger mes mains dans ses cheveux et le recoiffais doucement, avec précaution avant de sourire. « Pas que tu dois pas mignon avec les piques en l’air mais t’es mieux comme ça. » Dis-je en caressant sa joue. « On va jouer aux machines à pinces, ça fait longtemps que je n'ai pas fait. » Oh ! Pareil ! J’ai jamais de chance faut dire à ce genre de jeu. Alors, je lui faisais confiance. « Il y en a une qui te plaît ? » Passant ma langue sur mes lèvres, je passais un bras autour du sien en me lovant contre lui. « Une qui te ressemble ? Une qui soit toute douce et agréable à toucher. Genre la peluche que tu câlines pour dormir. Je veux ce genre de peluche. » Dis-je doucement en lui lançant un regard taquin. « T’as intérêt à m’en avoir une sinon, je boude. » Dis-je en faisant ressortir mes lèvres.

TENUE ∆ La prochaine fois que je vais voir mon tatoueur peut-être que je lui demanderai de m’en faire un alors, c’était un délire certes, mais ma peau ne va pas s’arracher pour un peu d’ancre en plus, je suis raisonnable sur ce genre de chose, pas de quoi m’inquiéter. Je montre un petit espace entre mon pouce et mon index accompagné par mes paroles : « un mini-pouce » oui je sais, c’est logique, mais mon mime devrait l’aider à voir plus clair, de toute façon je n'ai aucune envie de me faire tatouer un pouce... ok je suis ouvert à tout, mais quand même. Après notre manège Rukia entré dans mon jeu, sauf qu’au lieu de la satisfaire à continuer ainsi sur la lancer je préfère la surprendre en tirant sur ses joues, me moquant un peu d’elle au passage, c’est elle mignon ma petite femme élastique, haha. « Je suis pompier, pas chirurgien esthétique madame. » Je lui tire là à peine la langue pour rire doucement, m’éloignant du manège, rejoins par la jeune fille qui me dit de m’arrêter, je m’exécute docilement en la regardant, la laissant me recoiffer, c’est agréable quand même. « Merci de protéger mon image ~ » souriant de nouveau je propose les machines à pince, c’est souvent quelque chose de frustrant, mais je suis toujours tenté d’essayer. « Tu pouvais juste me la montrer avec le doigt tu sais, je peux pas savoir si elle est douce à travers la vitre, baka. » Je ris en lui pokant la joue, changeant mes pièces contre des jetons, je fais le tour pour regarder un peu ce qu’il propose. « J’en aurais une, fais-moi confiance, je connais certaines astuces. » Avais-je di plus bas dans un chuchotement complice. Quand je trouve la machine qui me convient, je me place devant en lui montrant les doudous à l’intérieur. « Laquelle ? » J’attends qu’elle me montre pour insérer le jeton et guider la pince jusqu’à la peluche en question, l’attrapant pour l’avancée un peu plus près, la pince la lâche, mais je savais que je ne l’aurais pas du premier coup, je suis sérieux et concentré, comme à chaque fois que je fais quelque chose ou plutôt que je m’engage dans quelque chose. Deuxième essai, je me frotte les mains en voyant la peluche tombée dans le trou, la sortant pour la tendre à Rukia. « Pas besoin de bouder pas vrai ? » Je profite un peu, avant de regarder le nombre de jetons qui me reste, je devrai peut-être en choper une autre, je pourrais toujours l’offrir à Astéria, elle est un peu bizarre en ce moment. Enfin je repose mon attention rapidement sur Rukia, demandant simplement en lui montrant ma main. « J’ai encore des jetons tu veux essayer ? »