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 Un peu de sport ! - ft. TAKEDA Keisuke

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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 11 Mai - 21:00

L'établissement avait organisé une journée "sport" , et visiblement, tout ceux en classe spécialisées dans ce domaine était logiquement invités - voir obligé. Après tout, c'était leur cursus, alors pourquoi râler pour quelque chose que l'on aime ?
Le matin même, Raito avait prit son mal en patience, se levant un peu plus tôt que d'habitude. Ses camardes de chambres eux dormaient encore, par conséquent, en étant tout de même respectueux, il fit attention de ne pas les gêner. Contrairement aux autres, il n'avait que trois heures de sommeil dans le coco, alors forcément, il n'allait pas être dés plus agréable ! - les affaires familiales, lui prenant énormément de temps, alors forcément, le sommeil était négligé. Une fois prêt - c'est a dire, habillé d'un short, d'un débardeur et de chaussures "montantes", il sortit de son nid pour pointer le bout de son nez dehors. Marchant tranquillement dans les couloirs, son sac de sport à l'épaule, le métis sortit de l'établissement pour rejoindre le gymnase, où se trouvait déjà quelques enseignants et élèves. Rejoignant son groupe, il vint a serrer plusieurs mains avant de poser sa charge au sol, le mettant entre ses jambes. Les bras croisés, il attendait patiemment, discutant.
Au bout d'un moment, l'un des supérieurs venait à s'avancer pour prendre la parole, expliquant clairement ce qui allait se dérouler durant cette journée. Tout le monde n'était pas arrivés, mais les retardataire rattraperont avec leurs camarades ! Alors, la nouvelle que des joueurs professionnels se joindrait a eux, surpris la plupart. Le brun lui, lâcha un soupire. Il n'aimait pas ce genre de journée.. Ou sûrement, c'était son humeur qui le voulait principalement.
En parlant de cela, plusieurs de ces personnes donc, firent leurs apparitions. Sans le vouloir, Raito posa son regard sur ta personne. Il te connaissait.. Les autres ne lui disait rien, car tous, sont des joueurs de foot ou sport dans ce style, et il ne supportait pas. Aucun de son domaine : la journée allait être fantastique ! Après le bla bla habituel, des équipes furent formées. En guise de leader dans son équipe de basket, il put choisir de prendre l'un de ses amis avec lui. Quelque part, cela le soulagé, car se retrouver avec des footeux.. Hors de question ! Prenant donc son coéquipier, il laissa l'enseignant guider d'autre élèves avec lui, mélangeant donc toute les activités.
C'était au tour des professionnels d'être "distribués". Raito espérait ne pas avoir de footeux - encore. Oui oui, il en les aimait pas ! Par chance, cela tomba sur toi. Le baseball ? Il appréciait, enfin, a regarder. Il n'y avait jamais jouer. Il se disait que cela serait une bonne expérience. Une fois que tu fus devant lui, il te tendit sa main, en guise de salut, et de présentation- sous un certain respect, malgré le fait qu'il soit un peu sur les nerfs.

« Kondo Raito, capitaine de l'équipe de basket en quatrième année. Enchanté. »


Anonymous
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Ce message a été posté Dim 11 Mai - 23:23
J’ignorais ce que mon entraîneur avait en tête ces derniers temps mais je crois que cela ne promettait rien de bon. Un jour il m’emmenait en boîte, un autre jour il m’obligeait à entraîner quelqu’un et maintenant il me renvoyait à la royal private school pour une journée soit disant spéciale. A mon avis, il essayait de me sociabiliser, de m’ouvrir un peu plus au monde parce que j’avais toujours cette aura de solitaire qui tournait autour de moi. Peut-être qu’il espérait aussi améliorer mon sale caractère néanmoins ce n’était pas ainsi que cela changerait grand chose. La manageuse de l’équipe avait dit qu’il fallait un grand joueur et que vue que j’avais était élèves dans cette université, ce serait plus logique que j’y aille moi. Hors, je n’aimais pas cette école. Je détestais cette école. Il ne m’avait rien apporté de bon et mon talent, je l’avais obtenu par moi-même. Je n’avais pratiquement que des mauvais souvenirs de cet endroit cependant on me renvoyait là-bas. J’avais beau avoir tenté de me justifier plusieurs fois, Takeshi-san avait insisté sur le fait que je devais y aller, que cela donnerait une bonne image aux Giants et que cela m’amuserait. Ou clairement pas du tout. Comme excuse il avait dit qu’on n’avait pas de match de la semaine alors je pouvais bien faire ça pour eux. Toute façon, je n’avais pas le droit de refuser, c’était dans mon contrat cependant je trouvais qu’ils en abusaient un peu trop parfois. Il y en avait d’autres dans l’équipe qui étaient doués et qui pourraient très bien accomplir ce rôle à la perfection. Pas besoin de savoir lancer des balles exemplaires pour participer à ce genre de festival non ? Enfin bref, apparemment si.

Levé, coiffé, déjeuné, habillé, j’adressai une dernière caresse à mon chien avant de quitter mon appartement. Même encore maintenant, je connaissais le trajet par coeur, je n’avais rien oublié. Rien du tout. Et les mauvais souvenirs revenaient me hanter au fur et à mesure que j’approchais de cette horrible faculté. Je ne comprenais pas comment sa réputation pouvait autant augmenter alors qu’au bout du compte, ce qui se passait à l’intérieur n’était pas toujours très glorieux. Lorsque j’arrivai dans l’établissement, je fus joyeusement accueilli par le directeur et son sourire forcé que je n’avais jamais aimé. La seule chose qui l’intéressait c’était de se faire du fric, les affaires de ses élèves, il s’en fichait. Comme tous les autres, il essayait de montrer que son école était une école respectable, parfaite, hors il était inutile de le cacher. J’étais passé par là moi aussi et je savais qu’elle n’était pas aussi « clean » qu’elle en avait l’air. Il ne cessa de me féliciter, disant que j’avais réussi, qu’apparemment la scolarité dans les RPS m’avait apporté ce que je rêvais et avant qu’il ne continue, je l’avais coupé dans son élan, expliquant que ce n’était pas grâce à eux donc qu’il pouvait stopper son discours stupide qui ne plaisait qu’à lui. Je crois que ça ne lui avait pas plu et que si ma manageuse l’apprenait, elle me réprimanderait sûrement à mon retour chez les Giants. L’homme s’était tu, m’observant avec des billes à la place des yeux et une bouche entrouverte, choqué. Il devait certainement penser que ce qu’on disait à la télévision était véridique mais je m’en fichais et l’un des professeurs vint me chercher, m’emmenant rejoindre les autres joueurs professionnels. Je les connaissais tous pour la plupart, on se croisait souvent lors des représentations, des interviews ou même dans certaines émissions sportives. Je les saluais poliment, pour la plupart je les respectais alors j’essayais de ne pas me montrer désagréable. Mais le côté froid, ténébreux ressortait souvent malgré moi et on partit voir les élèves. L’enseignant chargé de l’évènement expliqua le déroulement de la journée et vraisemblablement, on allait tous être réparti en équipe. Un joueur professionnel dans chaque groupe. Mis à part le baseball, je n’étais pas très « jeu » en général. Je détestais me faire remarquer et c’était typiquement le genre de chose où tout le monde se fait remarquer. Je soupirai, pas enchanté du tout, avant de retrouver les étudiants avec qui je serais. Ils étaient deux, l’un plus impressionnant que l’autre et je savais d’avance que je risquais de ne pas l’apprécier. L’aura qu’il dégageait ne m’inspirait rien de confiance et en général je ne me trompe jamais sur mes impressions sur quelqu’un. C’était certainement à cause du fait qu’il me rappelait certains des membres de mon équipe de baseball. Il avait ce même regard un peu provocateur. Je ne serrai pas sa main. Je n’avais pas pour habitude de saluer les gens que je côtoyais en leur serrant la main, c’était déjà un trop grand signe de proximité pour ma part. Au Japon, on s’incline pour se saluer. Lorsqu’on se serre les mains, c’est souvent en guise de félicitation, de fairplays après un match long et compliqué...

Je restai neutre, me penchant poliment tout de même et les contempla l’un après l’autre, gardant ce regard sans expression.

- Takeda Keisuke. Comme dit à l’instant, je suis joueur de baseball dans l’équipe des Giants, à Tokyo.

Cela me paraissait logique cependant valait mieux s’expliquer. Au cas où.

- Maintenant que vous avez tous retrouvez vos coéquipiers, on va pouvoir commencer, Répliqua le même professeur que tout à l’heure.

Le jeu se déroulerait en différente épreuve sportive et le score finale de ces épreuves détermineraient l’équipe gagnante. En guise de récompense, celle-ci aurait le droit à un séjour d’un week-end tout compris dans un des onsens des plus populaires. Cela pouvait être pas mal même si je le désirais, j’avais les moyens de me le payer. Et j’avais peur que si jamais on venait à gagner, Takeshi-san finisse par prendre mon prix pour lui. Il en était capable. Je me demandais d’ailleurs si ce n’était pas pour ça qu’il m’avait rapatrié ici. Traître.

- Comme première épreuve, le Relay.

Un sport que je savais faire. C’était à notre avantage. Aucun d’autres des sportifs professionnels ici n’avait l’expérience de courir comme moi. Au baseball on s’y entraînait tous les jours afin d’atteindre l’autre base le plus rapidement possible. Maintenant cela ne dépendait que de ces étudiants que j’avais dans mon équipe. Levant mes yeux vers eux, je soupirai machinalement.

- Vous courez vite ? Sinon, c’est perdu d’avance.

Je n’étais pas motivé, je dois dire mais bon puisqu’il fallait le faire, je le faisais. Je considérais ceci comme l’une des tâches de mon boulot.

- Enfin, après, je m’en fiche.

J’haussai les épaules, observant les alentours sans grand intérêt. Après tout c’était vrai, pourquoi se prendre autant la tête alors que finalement cet évènement ne m’apporterait rien à moi ? Du sport, j’en pratiquais tous les jours et à force ça en devenait épuisant.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 13 Mai - 8:17


Le petit vent que tu venais de lui mettre lui arracha un sourire dés plus forcé et dés plus rancunier. Il n'allait pas l'oublier celui là - et tu pouvais être sûr que tu allais ramasser durant cette journée. Oh non pas physiquement, mais d'une façon cynique et ironique car cela était plus approprié au lieu. De plus, il n'allait pas te casser la gueule ici, même si l'envie le démangeait ! - chacune de ses phrases seraient alors un pique parmi tant d'autre qu'il se régalera tout de même a te mettre dans ta jolie face. Son enseignant le vie changer de visage en devenant dés moins agréable. Connaissant assez bien l'élève - assez pour savoir ce qu'il avait en tête, le supérieur venait alors devant son élève pour lui demander de ne pas avoir de problème avec toi. Sa réaction ? Oh, simplement un regard mauvais sous une petite phrase, mentionnant vulgairement qu'il s'en bâtait les couilles et que tu n'étais rien pour lui. Cela était vrai quelque part, mais il n'avait pas vraiment à le mentionner. Enfin, a part les règles de son père, celles du basket, lesquelles respectait-il ? Même cet endroit, munie de règles comme ailleurs, il faisait toujours comme si il n'y en avait pas. Bien sûr, il n'était pas dans l'abus car il savait rester à sa place. Seulement, parfois, ce n'était pas le cas lorsqu'il s'emportait vraiment. Son impulsivité finira par le perdre !
La première épreuves fut fixée - " une épreuves de relais ". Cela commençait fort, car il fallait se donner dés le début. Le son de ta voix le crispait plus qu'autre chose, t'es paroles un peu plus. Comme promis, sa politesse serait dorénavant mise de côté, alors le métis prit la parole, le plus simplement possible - rendant alors ses mots assez ironique, ce qui était avant tout le but.

« te prends pas pour dieu le père, on a des jambes et on sait s'en servir. ; je suppose que tu veux te placer en dernier. »

Te passant à côté, il prit le témoin en le filant à son coéquipier qui venait t'adresser un sourire un peu plus agréable, allant se placer en première place. Marchant sur le terrain, il se plaça donc a la seconde place, donc au milieu, soupirant déjà de devoir collaborer avec toi. Il ne t'aimait pas, et cela se voyait, se sentait.
Au coup de siffler d'un des supérieurs, son ami prit un bon coup d'avance. Les basketteurs avaient l'habitude de pousser leurs limites, de pousser leurs courses. Alors il était bien facile - en passant outre leur grande taille - de faire des courses rapides. Il arriva rapidement au mafieux, qui partit donc un peu avant, comme cela était demandé, avant de partir donc en courant. Plus grand que son camarde, il ne mît pas longtemps à venir à toi. Durant les jeux, il était hors de question de mettre les différents en avant. Tu étais avec lui. Vous étiez dans la même équipe, alors tu faisais partis de lui sur un point de vu extérieur. Vous étiez trois. Pas deux. Il en était conscient. Et il se disait que bien malheureusement il devait faire avec.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 14 Mai - 0:25
Il avait l’air encore plus renfrogné qu’à mon arrivée mais peu importait. Ce n’était pas comme si je n’étais pas habitué d’être dans une équipe avec une mauvaise ambiance. Enfin, entre eux ils s’entendaient plutôt mieux mais avec moi, c’était une autre histoire. Et pourtant je continuais à jouer comme si ma vie en dépendait alors que cela n’avait plus une très grande importance à mes yeux. Je crois que c’était une sous-facette de mon caractère qui m’obligeait malgré moi à dépasser mes limites et aussi parce que simplement, je n’avais pas envie qu’on perde. Même si au final, le score m’importait peu. Je veux dire si on venait à perdre, je n’en déprimerait pas néanmoins je préférais la victoire. De toute façon, celui qui préférerait la défaite serait étrange. Je n’eus pas le temps de répondre à sa réplique qu’il était déjà parti. Soit, je jouerais donc en dernier. Honnêtement, je n’avais que faire de la place où je devais être cependant puisqu’on devait gagner, j’y mettrais du mien comme je l’avais toujours fait au baseball.
D’un pas démotivé cependant, je me dirigeais vers mon emplacement attendant le signal du départ pour la course. J’observais les coureurs de loin, attendant Raito qui devrait me passait le témoin. Il avait un peu d’avance sur l’équipe adverse et je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il se débrouillait bien. Après tout s’il faisait du basket, ça se comprenait. Ils sont entraînés pour, certes pas comme nous néanmoins c’était déjà assez pour avoir de l’avance.

Lorsque je le vis arriver en ma direction, je ne me posai pas plus de question et commençai à courir, attrapant l’objet qu’il tendait avant d’agrandir la marge que mes deux précédents coéquipiers avaient déjà faites. Haut la main, on arriva premier et je les rejoignis sans rien dire pendant que le professeur allait annoncé les épreuves suivantes. J’aurais pu les féliciter, hors je ne voyais pas pourquoi j’aurais du le faire. Cela n’avait rien d’exceptionnel de toute façon. Et donc, dans les prochaines épreuves, il y avait le judo, le baseball et comme dernière épreuve le basket. Selon les résultats, il y aurait peut-être une mort subite s’il y avait des ex aequo. Même ici j’allais être contraint de jouer au baseball. D’avance, cela m’agaçait. Je n’avais pas hâte d’y être.

Pour le judo, il fallait deux personnes de chaque équipe pour participer et cela se déroulait par tirage au sort. Dans notre groupe, il y avait eu l’ami de Raito et moi, évidemment. Je suis peut-être sportif néanmoins, le nombre de fois où j’ai pratiqué des arts martiaux durant mon existence se comptait sur les doigts d’une seule main. Je soupirai, m’encourageant intérieurement. Moi qui n’aimait pas le contact et la proximité avec les autres, j’allais être servi. L’autre remporta son duel, il ne manquait plus que moi. Le combat dura plus longtemps parce que je me retrouvais souvent à terre cependant je refusais de laisser mon adversaire avoir le dessus et me redressais aussitôt. Jusqu’au moment où il plaça mal son pied, et me faisant trébucher, il me tordit la cheville. Je me doutais qu’il n’avait pas fait exprès et que cela devait arriver souvent dans ce genre de combat mais bon sang, cela faisait un mal de chien. J’entendais le public protester parce que je restais assis sans me redresser tandis que l’autre me contemplait avec inquiétude.

- Je vais bien, Déclarais-je neutrement afin de le rassurer tout en me relevant.

Hors ce n’était pas vraiment le cas mais j’essayais de ne pas le montrer sauf que lorsqu’il me rétama au sol à nouveau, je fus incapable de me redresser, lui laissant la victoire. On se rattrapera avec les autres épreuves. Ce n’était pas comme si on avait déjà quelques points d’avance. Passant à côté des membres de mon équipe, j’évitai de montrer que je boitais et haussai les épaules sans prendre la peine de m’excuser.

- Il y a le baseball après, ce n’est pas grave. On ne peut pas être fort en tout.

Ce n’était pas un mensonge, c’était une réalité que personne ne pouvait nier. En silence, je les quittai sans leur dire où je partais. De toute façon, on avait une pause entre chaque épreuve alors je n’avais pas besoin de me justifier. Je m’en allai à l’infirmerie de l’établissement, retrouvant la même infirmière qui était déjà là à l’époque et la laissai s’occuper de ma cheville. Elle me déconseilla de jouer - comme d’habitude - mais comme dans le passé je lui fis clairement comprendre de faire en sorte de me soigner pour que je puisse courir. Ce n’était pas la première blessure que j’avais et je n’étais pas du genre à abandonner pour si peu. Quiconque me connaissait savait que malgré mon sale caractère, j’étais quelqu’un de fort et qui ferait tout son possible pour ne pas laisser tomber son équipe. Qu’elle soit bonne ou mauvaise, qu’elle soit sympathique ou désagréable, peu importait. C’était une responsabilité et je ne pouvais pas tout quitter maintenant. Même si ça n’apporterait rien à mon avenir. Je m’étais engagé, je ne pouvais pas revenir en arrière.

La remerciant, je retournai sur le terrain où l’enseignant était entrain de construire des équipes. Puisque les groupes étaient tous des groupes de trois, former des équipes de neuf ne s’avéraient pas très compliqués. L’homme expliqua comment sera réparti les points et cela dépendait du jeu des joueurs. Je me tournai vers mes deux coéquipiers et toujours avec cet air froid mais sérieusement, je leur donnais quelques conseils.

- Pour la batte, tiens la bien droite, Rétorquais-je à Raito, Toujours en perpendiculaire avec ton corps. Et il faut savoir que tout est dans les gestuels de ton corps, pas seulement de tes bras.

Je leur décrivais également les types de lancés principaux qui existaient et que les joueurs de la RPS connaissaient très certainement, donc comment les éviter ou les frapper correctement. Moi, afin que notre équipe ne soit pas avantagé, je n’avais pas le droit de me placer en position de lanceur. Je ne tiendrais que la batte, ce qui ne m’arrangeait pas vraiment au vue de mon pied qui me faisait de plus en plus mal. Le Match débuta et afin que cela ne soit pas très long, les règles avaient été établies sur quatre manches. Les scores étaient serrés, je ne parvenais pas à jouer correctement et la blessure à ma cheville s’intensifiait de plus en plus. La dernière manche était décisive et j’étais le premier à frapper. Facilement, j’envoyais la balle courbe que m’avait lancé le joueur de l’équipe adverse et jetant ma batte au sol, je me mis à courir, atteignant la seconde base avec certaines difficultés. J’ignorais encore combien de temps j’allais tenir. Mon coéquipier qui me précéda fut « out » et je ne su pas qui fut celui qui joua ensuite, néanmoins ayant réussi à toucher la balle correctement, je m’étais à nouveau élance pour atteindre la troisième et même la quatrième base. Mais, j’avais trébuché. Juste avant d’arriver au même moment ou l’adversaire avait récupéré la balle. Mon doigt frôlé presque la base mais vraisemblablement pas assez. L’arbitre vint pour vérifier et le « out » fut aussi annoncé. On avait perdu. J’avais comment dire honte de perdre au sport où j’étais censé être le plus doué et ma blessure n’était pas une excuse. Je restai assis à terre, contemplant ce terrain qui autrefois fut le mien et où j’y passais les trois quarts de mon temps. Mes doigts s’amusaient avec la terre battue et je soupirai en songeant à la nostalgie que tout ça me rappeler. M’asseyant plus correctement, je grimaçai discrètement avant de voir les deux membres de mon équipe venir en ma direction. Je sentais qu’ils n’allaient pas être contents. Tant pis.

- C’est à croire que j’ai envie qu’on perde, Me moquais-je sans l’once d’un sourire.

Prononcer comme cela pourrait sonner tellement vrai... Pourtant ce n’était pas mon intention, ce n’était qu’une impression du à mon indifférence et à cet air glacial qui se dégageait de mes pupilles. Autant dire que si on voulait la victoire, il fallait s’acharner sur le basket. Et on était mal barré. Même si Raito était peut-être un excellent joueur, il ne pourrait pas réussir à lui tout seul. On devait y mettre du notre. Surtout dans une discipline comme celle-ci où l’esprit d’équipe est tout aussi importante.

- Mais il y a encore le basket. Tu n’auras qu’à montrer ce que tu vaux comme ça.

Dit celui qui s’est littéralement écroulé à terre, il y a quelques instants à peine. Je n’avais pas de quoi être fier néanmoins ce n’était pas une raison pour me laisser déstabiliser. Surtout qu’après tout, j’étais quand même blessé. Mais cela, ils ne sont pas censés le savoir.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 15 Mai - 8:29

La seconde épreuve, il n'y prit pas part. Passant alors les minutes assis en face de vous, il observa les gestes qui étaient fait - surtout de votre côté. Alors, lorsque son camarade remporta de son côté, son regard était largement posé sur ta personne. - c'était sûrement la première fois depuis que étais ici qu'il t'adressa ne serait-ce qu'un peu plus d'attention. Écarquillant les yeux lorsque tu tombes au sol suite a ta nouvelle blessure, il eu mal pour toi, passant sa main au niveau de ses lèvres avant de les croiser, se demandant si tu allais te relever. Visiblement cela avait été le cas dans les secondes qui allaient à suivre. Malheureusement, suite a ce coup tu ne pus donc aller plus loin. Se levant une fois que tu vins à eux, seul son coéquipier prit la peine de voir si tu allais bien. A croire que la réponse était assez négative suite a ton absence soudaine.
La prochaine épreuve fut ton domaine, alors le métis espérait que tu serais là au moins pour cela. Visiblement oui, car ton retour fut assez rapide finalement. Prenant la batte, il écouta tout t'es conseils - pour une fois qu'il était attentif à ce que tu pouvais lui dire! Se positionnant comme tu avais pu lui dire, il se sentait plutôt à l'aise et pour sûr, il le loupa pas son coup. Pour lui tout c'était assez bien passé, malgré le fait qu'il ne soit pas vraiment calé dans ce sport. Les places venaient à changer et ton tour était donc présentait. Tu avais une frappe excellente, en vu de ta maîtrise, le brun trouvait cela naturel. Il t'observait, te regardant courir, avec une certaine attention, plus prononcée que d'habitude. Il voyait que tu avais un certain mal à te mouvoir comme tu le voudrais. Fronçant les sourcils, il se leva de sa place une fois qu'il te vit à terre. La manche était terminée, alors il venait a traverser le terrain pour te rejoindre avec son acolyte.


« au lieu de jouer à Rambo, demande nous de l'aide. on est trois. t'es pas seul. »

Te prenant par le bras, il devint alors un soutiens pour ta levée. Te lâchant une fois sur pied, il lâcha un soupire.

« pour le basket, repose toi sur nous. C'est notre domaine. Tu n'auras pas a courir si tu restes en défense. Ou alors tu restes sous le panier adverse si tu sais viser. On fera la course pour toi.~ »

Te regardant sans aucune douceur, il mît ses mains dans ses poches, en rejoignant le gymnase.
La manche débuta rapidement, et le métis avait déjà l'avantage. Traversant le terrain à l'aide de son coéquipier, il récupéra la balle afin de te la passer pour que tu puisses marquer. Alors, le jeu reprit naturellement, le mafieux récupérant son "jouet" rapidement de la main des adversaires, remontant avec tout autant de facilité, exerçant un panier dés plus spectaculaire. Pour la suite, il n'eut pas le temps de remonter pour la récupérer avec autant donc de facilité que la précédente. Alors, aussi par sympathie il laissa l'équipe adverse marquer ne serait-ce qu'un point. Le reste, il ne laissa pas faire. A la mi-temps, il retira son haut, courant trop, s'amusant trop, se libérant totalement, il laissa ailleurs les regards qu'il pouvait avoir sur lui. Reprenant sa course, il ne jouait plus désormais, presque qu'avec toi. Étant donné qu'il remontait avec son ami qui souvent restait à mis terrain, par précaution. Alors, il laissait le panier à ta disposition le temps que les autres remontent.


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Ce message a été posté Dim 18 Mai - 23:09
Un hoquet de surprise s’échappa de mes lèvres lorsque Raito me souleva afin de me remettre debout. Je n’avais su réellement comment réagir, quelque peu hébété. Au fond, j’étais bien à terre, je me rappelais cette époque où tout allait encore bien pour moi concernant le baseball. Je n’avais rien dit quand il m’avait surnommé « Rambo » et qu’il m’avait déclaré de compter plus sur eux, que je n’étais pas seul. J’en avais simplement déduit qu’ils avaient remarqué pour ma blessure et que je ne l’avais pas aussi bien caché que je l’aurais souhaité. Je n’avais juste pas su quoi répondre et m’étais contenté de froncer les sourcils à cause de ce surnom qu’il avait énoncé. En général, je n’aimais pas trop ce genre de choses, encore moins lorsque ce n’étaient pas des appellations des plus avantageuses.

Pour le basket, j’avais suivi ses conseils, optant pour rester sous le panier de l’équipe adverse. Cela pouvait encore être dans mes cordes. J’étais un bon lanceur alors je devais savoir viser correctement et ça ne manqua pas. Même si l’entente n’était pas l’une des meilleures dans notre groupe, on formait une bonne équipe. Raito se débrouillait bien et semblait s’amuser comme un gosse alors que son coéquipier le regardait faire en souriant. Ca aussi, cela me rappelait le bon vieux temps. Tandis qu’ils volaient le ballon à l’adversaire, les observant, je tentai d’esquisser un faible sourire nostalgique sur mes lèvres qui n’avait sûrement pas donné l’effet escompté. Je n’osais même pas imaginé la grimace que cela avait du en donner et je bénissais les autres joueurs qui se trouvaient trop loin de moi pour le remarquer. J’attrapai la nouvelle passe offerte par mon coéquipier et sans la moindre hésitation, je sautai pour faire un dunk, apeuré par l’autre équipe qui accourait de trop près. J’atterris sur mon pied non blessé et le match recommença. Il y avait déjà pas mal d’écart mais l’adversaire remontait cependant pas assez puisque l’arbitre siffla le quatrième et dernier quart-temps. Je soupirai exténué et marchai difficilement vers le banc pour m’assoir et me rafraîchir. Je crois que c’en était fini pour moi aujourd’hui, ma blessure n’en supporterait pas plus. Mais je n’en dis rien lorsque mes deux « camarades » me rejoignirent, me contentant de les regarder l’un l’autre de cet air détaché que je portais toujours.

- Tu t’en es pas mal sorti, Rétorquais-je froidement, malgré moi.

Ce n’était pas réellement ce que je voulais dire. J’aurais plutôt souhaité lui dire qui s’était bien débrouillé et que son jeu était bon même si je le trouvais quelque peu brutal parfois. Seulement j’étais incapable de lui dire ça. Encore plus alors que moi-même j’étais comme lui avant à apprécier autant le sport et qu’à présent, j’en éprouvais le contraire. L’encourager n’était pas dans mes capacités.
Il n’eut pas le temps de me répondre que le professeur avait interrompu ce début de conversation, déclarant que les scores allaient être annoncé. On était retourné dans la cours et j’avais marché du mieux que je pouvais vers cette dernière. Je maudissais vraiment Takeshi-san de m’avoir demandé de me rendre ici, cela n’avait fait que de me créer des ennuies. Et encore j’avais comme l’impression que ce n’était pas terminé. On était arrivé deuxième. La victoire nous était passé sous les yeux de quelques points uniquement et il y avait de quoi en faire rager plus d’un toutefois j’haussai les épaules, moi je n’en avais que faire.

- Pas de voyage pour vous. Tant pis.

Ni pour moi, et c’était tant mieux. Mon entraîneur n’aurait pas l’envie de me le voler ainsi. On montait sur l’estrade et étant le joueur professionnel, je fus celui qui du prononcer quelques mots pour son équipe. Comme à mon habitude, j’avais parlé brièvement et de façon désinvolte, acceptant les seconds prix qui nous étaient accordés. Pour ma part, je gardai le bracelet éponge que je trouvais plutôt jolie, surtout que le mien commençait à s’abîmer.

- Faites en ce que vous voulez, Dis-je en donnant le reste à Raito, Ca, on devrait le jeter.

Je désignai un porte clé en l’image des Giants et le balançai aussitôt dans une poubelle.

- Ce n’est pas une bonne équipe.

Maintenant que j’y réfléchissais, à nouveau j’avais parlé trop vite et ma remarque pouvait être prise de travers. Elle serait certainement prise de travers. On pouvait croire que parmi tous mes coéquipiers que j’avais, je me considérais comme le meilleur de tous et qu’eux à côté, ils n’étaient rien. Hors, c’était faux. Même si je les détestais, je reconnaissais tout de même leur talent bien qu’ils avaient également beaucoup de défaut dans leur jeu. Mais qui n’en avait pas ? J’ignorais d’ailleurs pourquoi j’avais lancé cette réflexion. Je craquais certainement et voir cet objet à l’effigie d’une équipe qui, à mes yeux, n’a rien d’une équipe formidable et soudée, je n’avais pu m’empêcher de les dénigrer. Alors que pourtant, jusque là, je m’étais toujours promis de garder mes pensées désobligeantes pour moi. Cela ne devait regarder personne d’autre.





Anonymous
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Ce message a été posté Mar 20 Mai - 18:25

Le fait de ne pas avoir eu de félicitation ou autre de ta part ne le gêna en aucune façon. Ce qui lui importait avait été de livrer son match avec autant d'amour ou de passion que les autres. En l'occurrence cela s'avéra juste, d'où le fait que ton opinion lui passait "au dessus de la tête". Rejoignant les supérieurs pour les scores, il souriait, content de ne pas avoir gagné. Pourquoi ? - tout simplement parce qu'il n'en avait pas besoins. Son père lui interdisait parfois de quitter le sol de ma capitale car il avait souvent besoin de lui. Les voyages en plus de cela, il n'aimait pas, trouvant ça véritablement barbant. Ne pipant mot sur son point de vue, il se trouvait donc à t'es cotés, accompagné de son camarade. L'un des supérieur - ou l'entraîneur qui se trouvait dans la section foot, proposa avec un grand sourire à Raito de faire une photo, que l'on pouvait caractériser de "souvenir", en ta compagnie. D'un air dés plus désagréable, le basketteur lui mis dans la gueule, vulgairement qu'il n'avait pas que ça à foutre et que de toute façon il s'en tapait. Partant alors par la suite, il alla dans les vestiaires afin de prendre une douche, au passage tout de même bien méritée. Repensant un peu à cette journée, il soupira à l'idée de devoir recommencer si cela allait être le cas. Surtout, se retrouverait-il encore une fois avec toi ? Il espérait que non, car il fallait avouer que tu n'étais pas la personne la plus chère à son cœur.
Rapidement, il sortit de là, habillé d'un costard, car il avait affaire avec son père. Il fallait avouer, que de passer d'un short/débardeur, à une tenue aussi chic faisait étrange. Jetant son sac dans son casier, il viendrait le chercher plus tard. Pour le moment, il devait partir. Il n'était pas en retard, mais il ne devait pas l'être. Sortant de l'établissement, il prit la direction du parking, pour ensuite prendre sa voiture.
Sur le chemin, qu'il venait à peine de prendre, il t'aperçut au loin. Cela se voyait que tu avais de plus en plus de mal à marcher. Alors, il posa au fond de lui le pour et le contre. N'étant tout de même pas chien, il venait donc à rouler au trot, juste à côté de toi avant de s'arrêter pour être bien à ta hauteur. Les vitres de son véhicules étaient teintées, alors il du baisser celle qui se trouvait de ton côté pour pouvoir s'adresser à toi. - Aborder ainsi une personne dans la rue, en plus un homme... , cela lui faisait bizarre. Même un peu trop.

« Je vous dépose quelque part Rambo ? ~ »

Pas qu'il te vouvoyer, juste que cela au fond l'amuser beaucoup. A croire qu'il était en train de draguer une demoiselle comme il le faisait si souvent. Cette fois-ci néanmoins ce n'était pas le cas, il le faisait pour t'aider. Alors, il ouvrit la portière à ses cotés pour t'inviter plus formellement à venir avec lui, n'allant pas te laisser marcher en sachant que tu étais blessé. Il ne l'aurait pas fait avec tout le monde, ça non. Mais il te devait bien ça, car tu avais été durant quelques heures son coéquipier. Et dieu sait que pour lui, c'est important, un camarade.


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 20 Mai - 21:40
Heureusement Raito avait refusé la photographie, j’aurais encore du me forcer à sourire et je ne savais pas sourire. Ce n’était pas dans mes habitudes de le faire, rares étaient les fois où je souriais alors quand je le faisais en étant forcé, cela se transformait généralement en une grimace bizarre. Je restai assis sur ce banc, retirant ma chaussure afin d’observer ma blessure lorsque mes deux coéquipiers étaient allés s’occuper ailleurs. C’était enflé. Plus que je ne l’aurais imaginé et c’était affreusement douloureux. Dés que je touchais, je grimaçais. J’allais sûrement devoir repasser à l’hôpital et demander à Adrien qu’il fasse quelque chose. Cependant j’aviserais cela plus tard, du moment que j’étais encore capable de marcher. C’était en boitant que j’étais parti me changer et me doucher sous une eau bouillante qui me détendit aussitôt. Même pour la cheville, cela me soulageait quelque peu et j’y aurais bien passé des heures si j’étais chez moi. Malheureusement ce n’était pas le cas alors je fermais le robinet avant de m’habiller et de prendre la route en direction de mon appartement. Poisseux comme j’étais, je n’avais pas songé au fait que j’aurais pu me blesser et j’étais venu à pied tranquillement ce matin. Cependant plus je marchais, plus j’avais mal et plus j’avais l’impression que je ne tiendrais pas longtemps. Je pourrais appeler un taxi ou quelqu’un mais je ne voulais compter sur personne. Ca irait. Je crois que je n’avais jamais avancé aussi lentement de toute ma vie. L’allure où j’allais était digne d’un vieux grand-père qui s’aidait d’une canne. Je soupirai alors que je fus surpris de voir une voiture s’arrêter près de moi. Je détournai mon regard aussitôt et ne montrai aucune expression en reconnaissant l’individu à l’intérieur. Je fronçai à nouveau les sourcils à l’entente du « Rambo » et mis un certain temps avant de répondre à sa proposition. Au vue du tempérament qu’on avait tous les deux et des foudres qu’on se lançait entre nous, j’ignorais si c’était une excellente idée. Peut-être voudrait-il m’enlever et me séquestrer pour se venger. Qui sait ? Bon sérieusement j’en doutais mais même si c’était le cas, ce ne serait pas plus mal. Au moins je n’aurais plus à me soucier de ma carrière de baseball. C’était idiot de voir les choses ainsi je le reconnaissais néanmoins j’en avais tellement marre et n’arrivait pas à tout arrêter. Tout arrêter signifierait tout perdre ce que j’avais construit jusqu’ici et puis de toute façon même si je le voulais, je ne le pouvais pas.

Après une longue hésitation, je souris intérieurement en le voyant se démener autant puis finir par entrer dans le véhicule, le remerciant légèrement de son aide. Au passage, cela faisait assez bizarre de le voir en costard après la journée d’aujourd’hui tandis que moi je gardais une tenue décontracté comme après un entraînement : Jogging, tee-shirt, basket.

- Tu n’étais pas obligé. J’aurais pu rentrer à pied, Lançais-je malgré moi.

Dans un sens je le pensais parce que j’étais exactement le genre de personne qui détestait devoir compter sur les autres. Après ça, j’allais lu être redevable et ça m’agaçait à la simple idée d’y penser. Ne lui laissant pas le temps de répondre j’enchéris par un « Mais puisque tu es là... » d’une voix blasée avant de lui donner directement mon adresse. Sur la route, je regardais le paysage défiler à travers la fenêtre et je réfléchissais à quoi dire pour lancer la conversation. Je n’étais pas des plus doués pour ce genre de choses.

- Tu comptes faire du basket ton métier ?

Ma question était sortie toute seule alors que j’avais égaré mes yeux en sa direction. Cela me turlupinait et j’étais curieux de connaître sa réponse. Il semblait tellement heureux sur le terrain, libre, pendant l’espace de quelques instants, j’avais eu l’impression de me revoir moi il y a des années en arrière.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 21 Juin - 10:59

Sans rien dire, il prit donc la direction que tu lui avais donnée. A vrai dire, il n'avait pas besoins de GPS ou autre connerie pour savoir où tu vivais exactement. Il connaissait cette ville, sûrement trop bien pour ne pas connaître un lieu. Les rondes, il en faisait souvent - des nuits calmes il en avait connues, alors au lieu de rien glander, il avait inspecter les lieux pour pouvoir mieux s'y retrouver.
Le silence qui c'était posé entre vous ne le dérangé pas, car pour une fois il n'était pas pesant. Non, bien au contraire. Seulement,  et cela le surpris plus qu'autre chose, tu venais à le briser. - Depuis quand tu étais quelqu'un qui aimé papoter ? Par ailleurs, ta question lui semblait être légitime : en tant que sportif, cela devait t'intriguer. Lâchant un soupire, pas contre toi, au contraire, il se trouvait être ennuyer par sa propre réponse à cause de sa position.

« Non, je n'en ferais pas mon métier.  », il allait sûrement se recevoir de ta part un "pourquoi", alors il te devançait. « Je suis le fils de la maison Kondo.  Je reprendrais mon clan à la mort de mon père. En tant que Yakuza, je me dois de ne pas me détourner de cette voix. Donc, par conséquent, je ne peux pas faire du basket mon métier. »

En espérant que tu comprennes ces motivations, le nom de son clan n'était pas inconnu à cause de son impact sur les différentes villes nippones, mais plus particulièrement dans celle dans laquelle vous vous trouvez, étant leur lieu central. Tu pouvais ainsi comprendre que ce n'était qu'une passion, que ce sport était un passe temps dont il ne pouvait se passer, mais qu'il serait un jour ou l'autre forcé d'oublier.
Tournant doucement son regard sur ta personne sous un fin sourire, il allait lui aussi te parler, vu comme cela était partit. A vrai dire, tu étais bien plus aimable lorsque tu étais seul avec quelqu'un visiblement.

« Et toi. Tu n'as pas l'air motivé par ton métier, et encore moins par les gens qui t'entoure.  »

Il n'était pas dupe, loin de là. Il avait apprit à cerner les gens autour de lui pour sa propre défense.

« Même sous ton jeu de gros dur, totalement froid et indésirable, il est facile de lire en toi Rambo. Ta motivation est moindre.  »

Baillant après avoir dit cette énième phrase, il venait à ralentir. Un homme en costard se trouvait là, droit comme un piquet. Descendant sa fenêtre, il lui ordonna quelques petits mots, il lui indiqua qu'il faisait un détour chez toi, et qu'il le rejoindrait  ensuite. Ce dernier venait à se pencher respectueusement en partant de son côté. Soupirant légèrement, il reprit la route, arrivant donc devant ta demeure.

« Et voilà. ~ »

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 29 Juin - 22:08
Contemplant toujours le paysage au travers la fenêtre, j’étais tout de même soulagé de l’entendre dire qu’il ne souhaitait pas faire le basket son métier. Il avait raison. Que la passion reste avec la passion. Mélanger travail et plaisir ne ferait probablement pas bon ménage, comme ça avait été le cas avec moi. Par contre, je fus surpris quand il mentionna les yakuza, détournant aussitôt mon regard vers lui afin de l’observer, sans pour autant montrer une quelconque expression au sein de mes pupilles. Mais j’étais surpris. Un jeune comme lui, travailler dans la mafia japonaise ? Peut-être que cela lui plaisait, je l’ignorais, néanmoins à mes yeux, je trouvais cela triste. Il y avait de nombreuses choses dans lesquels le garçon était certainement privé et c’était triste, je suppose. Toutefois, je ne relevai pas, pensant intérieurement que je ferais mieux de ne pas trop l’énerver si je n’avais pas envie que mon corps soit noyé dans un canal sans fin. D’ailleurs, à présent qu’il le disait, son nom me disait vaguement quelque chose, j’en avais déjà entendu parler. Cependant, je ne lisais pas trop les informations sur le net ni même les informations tout courts. C’était une perte de temps et à mes yeux, c’était bien inutile. Cela ne faisait que créer de la crainte dans le coeur des gens et je n’avais pas besoin de ça. Même si on me faisait part de ce qu’on racontait sur moi parfois, je voulais ne pas trop m’y attarder dessus sinon cela ne ferait qu’engendrer des tourments plus grands et ma vie ne serait plus tranquille. Je n’ai jamais songé à l’image que je devais donner et je suis toujours resté moi-même peu importait les circonstances. Je n’avais pas envie d’être une de ses stars qui se retrouvent prisonnière d’un personnage qu’elle se serait créer.

Je ne relevai pas non plus lorsque le sujet vaqua sur moi, me contentant simplement d’hausser les épaules alors que je n’avais pas du tout envie qu’on parle du baseball. Je ne suis motivé par rien. Quant aux gens qui m’entouraient, c’était certainement par méfiance, par protection mais aussi parce que j’ai toujours eu l’habitude de m’enfermer dans ma solitude plutôt que d’aller vers les autres. A chaque fois que j’avais essayé, j’avais perdu énormément et celui qui en sortait le plus blessé, c’était moi.
Closant mes paupières, je posai ma tête contre la vitre, réfléchissant alors qu’il discutait avec une autre personne pour laquelle je n’avais porté aucun intérêt particulier. Et on était arrivé à mon immeuble plus vite que je ne l’aurais cru. Je le remerciais d’un hochement de tête avant de sortir du véhicule. Fermant la porte, je croisai mes bras contre le rebord de la fenêtre et le regardais de cet air indifférent et froid.

- Je ne dirais qu’une seule chose et qu’une seule fois. Tu as raison. N’en fait pas ton métier. De toute façon, tu n’as rien à y gagner. Même si sincèrement, je ne comprends pas trop ces trucs de yakuza. Enfin bref, bonne soirée.

En guise de remerciement, j’aurais voulu lui proposer de monter, de lui offrir un verre néanmoins je n’étais pas comme ça. Comme Raito l’avait dit plus tôt, je n’étais pas motivé avec ce qui m’entoure et il n’avait pas tort. Je n’étais pas ouvert et en général c’était plus les autres qui venaient vers moi le contraire. Je suppose que j’étais lâche et j’avais toujours au fond de moi cette peur qu’on me dise non. Donc, je n’en fis rien, levant juste la main en guise de salue. Après tout, il m’avait encore appelé Rambo, il ne méritait pas que je lui donne l’opportunité de visiter mon appartement. Rares étaient ceux que je laissais rentrer. Faisant demi-tour, ne lui adressant plus un regard, je marchais en direction de l’immeuble en boitant. Mais ça irait, de la crème et un bandage, d’ici quelques jours, je pourrais courir aisément. Je soufflais de plus bel, songeant à la journée que je venais de passer. Les unes après les autres, elles étaient toutes fortes en émotions et pleines de surprises. De nouvelles rencontres également. Mais peut-être qu’au bout du compte, ce n’était pas plus mal.

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Un peu de sport ! - ft. TAKEDA Keisuke

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