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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 3 Déc - 3:22
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SAEJIN & KÔ


Enfin.... Je retrouvais une vie normale. Après toutes les mésaventures qui me sont arrivés ces dernières semaines, j'étais contente de retrouver une certaine stabilité. Bah oui je ne pense pas que donner des cours particuliers à un camarade de classe ne devait pas être compliqué. Bon il est vrai que lors de notre dernier devoir commun, la divergence d'opinions entre Kô et moi, cependant j'espère que ceci ne nous portera pas préjudice. Je n'avais jamais donné de cours particulier donc j'avais quelques réticences. De plus je n'étais pas spécialement la meilleure élève de la classe. D'ailleurs je ne pense pas être l'une des meilleurs. Surtout que je suis légèrement en retard sur les cours depuis mon accident. Je pense même que c'est lui qui devait me donner des cours.

Je fus quand même étonné que son père me contacte ainsi. Surtout que dans un premier temps, c'était pour savoir comment j'allais. Mon petit séjour en garde à vue n'a pas été oublié au poste de police. En même temps quand on voit une fille chialer comme ça, on ne risque que pas d'oublier. Mais bon, le fait que le père de mon camarade de classe s'en amuser me gênait certes, mais en même temps me touchait. Son père avait vraiment l'air de quelqu'un de vraiment bien. Tout le contraire de son fils qui n'est que folie et insouciance.

C'est l'une des raisons pour laquelle j'ai accepté d'aider son fils. Après avoir quitté le boulot et une longue distance parcourue en transport, j'arrivais devant cette jolie maison qui m'impressionnait toujours autant. Aller savoir pourquoi. C'est sûr que ça n'avait rien à voir avec mon modeste appartement qui était comparable à celui d'une ado en pleine crise. Accueilli par le père de mon camarade, je m'inclinais poliment avant d'entrer. Je restais toujours aussi intimidée par cet homme. Peut être parce qu'une partie de moi voulait avoir le même parcours que lui. Être aussi respectée et adulée que lui. Bien sûr, je ne fus pas étonnée qu'il devait partir pour le boulot. Je sais que ce métier n'est pas de tout repos et je sais déjà ce qu'il m'attend si j'arrive à rejoindre les forces de l'ordre. Je scrutais leur séjour, si chaleureux. Tout ceci me rappelait tellement mon ancienne maison… A l'époque où j'avais encore une famille… Ou du moins quand je répondais aux normes, selon mes parents. Je m'étonnais moi-même d'être nostalgique de cette période que je maudissais. Je tombais sur une photo sur une photo de famille qui trônait sur une étagère. Je la prenais entre mes mains, la détaillant du regard. Un maigre sourire étirait mes lèvres à la vue de cette famille aussi heureuse. Par contre, je ne me souviens pas de ce genre de photo dans mon enfance… En même temps, j'ai compris qui j'étais assez tôt et que l'appareil n'était pas mon meilleur ami. Je caressais le verre du bout des ongles


« Kô-san était tellement adorable »

Un léger rire traversait mes lèvres. A dire vrai, je n'avais jamais vu Kô aussi jovial depuis que je le connais. Il était plutôt froid et son visage constamment. Après peut-être qu'il ne s'agissait que de moi dont la tête ne revenait. Quoique… Ces derniers temps, il a encore plus sa tête des mauvais jours. Mon petit côté de fouine se demande pourquoi. Puis mon regard se posait un peu plus sur la seule présence féminine. Sa mère était vraiment belle. Mais je ne l'avais jamais vu chez lui. Peut-être que c'était une femme active. Je fus surprise par la voix du japonais qui m'interpellait. Dans un élan de surprise, je me retournais vers lui et m'inclinais par réflexe face à lui.

« Ah… Kô-san ? Tu m'as vraiment surprise tu sais »

Un rire maladroit m'échappait. J'étais assez gênée sur le moment. Encore plus quand je me rendais compte que je tenais la photo de leur famille entre mes mains. Les joues rosées, je la remettais rapidement à sa place.

« Désolée, je n'aurais pas dû la prendre. »

Aish… Ma pauvre Sae Jin, pourquoi ne peux-tu pas faire les choses comme tout le monde ? Passant nerveusement ma main dans mes cheveux je continuais a parler…

« Ta mère est vraiment très jolie. Je ne l'ai jamais vu ici, est-ce qu'elle travaille autant que ton père »
electric bird.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 12 Déc - 0:58

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Saejin & Kô
Tenue



Cela faisait maintenant quelques jours que la date de la mort de sa mère était passée. C'était sûrement les quelques jours les plus difficiles de cette période de l'année pour le jeune homme, sans compter les quelques jours qui précédaient ainsi que le jour en question. C'était en pleine période scolaire, et pourtant, cela faisait presque une semaine que Kô n'avait pas pointé le bout de son nez à l'université, ni dehors d'ailleurs. Il passait ses journées enfermées chez lui, plus généralement dans sa chambre ou dans la pièce située au fond du couloir menant au bureau de son père. C'est ici que l'autel avait été installé, dans ce qui avait été, autrefois, l'atelier de sa mère. C'était leur lieu de recueil, là où ils allaient pour demander conseil. Le blond savait que son père s'y rendait toujours après leurs disputes, il devait sûrement venir pour lui demander pardon ou pour savoir comment gérer son fils. Kô, lui, y venait pour chercher un semblant de chaleur maternelle lorsque les choses tournaient mal dans sa vie. Oui, c'était devenu un lieu de recueillement dans cette maison, un lieu où les conflits père/fils étaient prohibés. Enfin, ils se retrouvaient rarement dans cette pièce tous les deux en même temps, il n'y avait que lors de son anniversaire. Kô lui faisait un cadeau tous les ans, cette année, il avait déposé le collier en argent qu'il avait acheté juste devant sa photo. Il aurait tellement aimé lui faire ces cadeaux de son vivant, il aurait tellement aimé la protéger, prendre soin d'elle. Peut-être que, si elle ne s'était pas fait tuer, Kô aurait tourné autrement, il aurait peut-être pris ses cours de criminologie plus au sérieux dans l'optique de devenir un grand policier comme son père. Il ne serait peut-être pas autant attiré par le danger aussi. Il aimait bien s'imaginer comment ça vie aurait été si sa mère était encore là. Mais bon, ça finissait toujours par lui faire plus de mal qu'autre chose.

Planqué dans l'atelier de sa mère, cela devait faire de nombreuses heures qu'il était assis par terre, adossé contre un mur et les yeux dans le vague, sans bouger. Il n'arrivait vraiment pas à accepter le fait qu'elle soit morte, il n'arrivait pas à digérer le fait qu'on lui ait enlevé l'être qu'il chérissait plus que tout au monde aussi rapidement. Ca faisait pourtant 12 ans, mais il nourrissait toujours la même rancoeur, la même haine envers ce destin, envers ces personnes qui lui avait pris sa mère. Le seul fait de repenser à ces sentiments lui arracha une larme, une larme de colère, de dégoût, mais aussi de tristesse. Cette vie était injuste, tout simplement.

Au bout d'un moment, le blond frotta ses yeux rougis à force d'avoir trop pleuré et se releva. Il allait sûrement faire un saut au sous-sol, dans la salle d'entraînement de son père, il avait grand besoin de se défouler et quoi de mieux que de déverser toute sa haine sur un bunching bag, c'était toujours mieux que de prendre son coussin en martyr. C'est pourtant sans aucune force qu'il traîna des pieds jusque dans la pièce principale. La tête baissée, une main se frottant les cheveux faiblement, il ne remarqua qu'après un bon bout de temps qu'il n'était pas seul. Son père était déjà partit au travail, il devait pourtant être seul, mais quelle fut sa surprise lorsqu'il releva la tête pour voir une fille lui faire dos. Il aurait pu penser que c'était Rukia, elle avait l'habitude de venir chez lui à l'improviste, mais non, ce n'était pas elle. Il resta immobile un moment avant de capter que c'était Saejin. Ah, oui, c'est vrai que son père lui avait dis qu'il appellerait quelqu'un pour lui donner des cours particulier. Mais attend, il a réellement demandé à Saejin de faire ça ? Sérieusement ? C'était pas qu'il l'aimait pas, bien au contraire, la faire chier était l'un de ses passes temps favoris en criminologie - c'est plus elle qui l'aime pas vraiment en fait - mais le blond n'aurait jamais imaginé que son père allait demander à l'une de ses camarades de classe de lui donner des cours. Attend, il devait en être sûr.
- Qu'est-ce que tu fous ?

Bon ok, sur ce coup-là, la douceur c'était pas vraiment ça, le ton glacial qu'il avait emprunté changer vraiment du ton enjoué qu'il aurait adopté d'ordinaire. En même temps, les circonstances ne s'y prêtaient pas, donc bon. Le blond remarqua le cadre que sa camarade tenait dans les mains, c'était une photo de famille, à l'époque où sa mère était encore en vie, les seules photos où on peut voir Kô sourire de cette façon. Les photos de famille prise après le décès de sa mère étaient bien plus froide, bien plus formel, sans aucun sourire, pour la simple et bonne raison que Kô détestait ces moments et ne faisait aucun effort pour les rendre agréables. Enfin, Saejin s'excusa et remit la photo à sa place. Le blond, lui, se contenta de la regarder froidement. Qu'est-ce qu'il détestait ces photos, il les évitait le plus possible, ce n'était que des souvenirs, trop heureux pour être supportable. Ah, voilà qu'elle pose une question sur sa mère, la mâchoire du jeune homme son contracta instinctivement à cette mention. De quoi elle se mêle ? S'il n'a même pas pris la peine de raconter ça à sa meilleure c'est pas pour le dire à une fille avec qui il n'est pas vraiment proche.
- Non.

Clair, net, efficace. C'est sûr qu'elle ne pouvait pas savoir que c'était un sujet sensible pour le japonais, mais elle va vite comprendre qu'il ne sert à rien de s'étaler sur ce sujet à ce train-là.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 16 Déc - 12:43
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SAEJIN & KÔ


Ok, je retire ce que j'ai dit. Ça ne risque pas d'être de tout repos comme je l'espérais. Et même pire que je l'imaginais. La sécheresse dans sa voix ne me rassurait guère. Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il se réjouisse de ma présence en ces lieux. Nos rapports n'ont rien d'amicaux après tout. Et la réplique assassine qu'il me balançait ne fit que le confirmer mes sentiments. Bon Sae Jin, il ne faut que tu déconnes… Mais bon je l'ai dit, je suis la fille la plus poisseuse du Japon. Je ne sais pas ce que j'avais dit pour le mettre dans cet état. Particulièrement quand j'ai énoncé sa mère. On dirait ma réaction lorsque ma soeur a le malheur d'évoquer mon père en ma présence. Agressive, froide et inaccessible. Elle sait très bien qu'énoncer notre paternel était quelque chose qui me met  en rogne plus que tout au monde. Est-ce que mon camarade rencontrait le même soucis que moi ? Qu'elle était la relation avec sa mère ? Aish… De quoi je me mêle, c'est sa vie privée et je sais très bien ce que c'est d'être aussi secret dans sa vie familiale. Moi qui voulais trouver un sujet de conversation pour briser la glace et oublier mon petit écart de conduite en fouillant presque dans leur affaire.. Je déglutissais difficilement, avant d'incliner face à lui

« Hum…. Je suis vraiment désolée… Je ne voulais pas t'offenser. »

Je prenais mon sac et me dirigeait sur la table à manger, commençant à sortir mes cahiers et autres notes de ce que j'ai pu rattraper depuis que je suis revenue en cours. Toujours avec cette crainte dans ma voix, je continuais parler sans vraiment oser m'aventurer dans son regard

« Ton… Ton père m'a demandé de t'aider pour les cours. C'est pour ça que je suis là »

Quelque part je trouvais ça assez bien qu'il s'investisse autant dans la vie scolaire de son enfant. Surtout avec le métier qu'il fait. C'était bizarre d'admirer un père comme ceci. Peut être parce que le mien n'aurait jamais fait autant pour moi et qu'à l'heure qu'il est, il doit juste espérer que je sois morte dans un caniveau. Alors que j'attendais patiemment que le japonais vienne s'installer avec moi pour qu'on commence le plus tôt possible et qu'on arrête de se subir l'un et l'autre, je me mis a l'observer avec plus d'attention. Je savais qu'il y ai des chances qu'il m'envoie sur les roses mais bon, ma bouche a été la plus rapide

« Dit Kô… Est-ce que tu vas bien ?… Tu n'as pas l'air dans ton assiette.»

Les yeux rougis et bouffis, cette mine morose... Je connais ces symptômes que trop bien. Je suis moi-même une vraie fontaine quand il s'agit de larmes. Je ne sais pas dans quel terrain je me suis aventurée en lui disant
electric bird.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 30 Déc - 19:35

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Saejin & Kô
Tenue



Sérieux, son père n'avait pas trouvé un autre moment pour donner des cours particuliers à son fils ? Il savait parfaitement bien que c'était un moment très difficile pour Kô pourtant. Sérieusement, et puis la criminologie quoi. Il s'en tape complètement de cette matière, il en a rien à battre, jamais il ne voudra être comme son père, ce qu'il s'est passé il y a 12 ans l'a dégouté définitivement de ce métier pourri alors à quoi bon s'obstiner ? Si Kô avait pris la crim', c'était juste parce qu'il savait que ça aurait fait plaisir à sa mère - et à son père mais ça il ne veut pas se l'avouer -. Enfin, en même temps, s'il rate son examen en criminologie, pas sûr qu'il est son diplôme alors bon... Mais là, maintenant, à cette période de l'année, fallait pas abuser non plus. Nan mais en plus Saejin quoi, rappelons-le, ce n'est pas qu'il l'aime pas, mais leur dernier projet à deux avait tout de suite montrer la couleur, ces deux l'a n'était juste pas fait pour s'entendre, c'est comme le lion et la gazelle, la cohabitation est juste pas possible, y'en a toujours un qui va finir par bouffer l'autre, c'est comme ça, c'est la nature. Ash, quel barbe, en plus, Kô n'est pas d'humeur du tout à jouer au chat et à la souris. Ce petit cours particulier risque d'être long et éprouvant pour les deux parties.

Et voilà qu'elle commence à fouiner dans leur affaire en posant pile les question qu'il ne faut pas. Ca va en s'arrangeant tiens. Bon, ok elle a juste regarder une photo, c'était pas la mer à boire, le truc, c'est qu'elle avait pris la mauvaise photo, le genre de photo que Kô évite le plus possible de regarder. En plus de sa elle lui demande ce que fait ça mère ? Ash, elle collectionne les cartons rouge là. Enfin, le ton qu'avait adopté Kô semblait lui avoir fait comprendre que c'était un terrain miné. Bon, elle n'a pas l'air de s'étaler plus sur le sujet. Elle commence à s'installer sur la table du salon, expliquant la raison de sa présence. A vrai dire, Kô ne l'écoutait plus vraiment à ce moment là, il avait eu le malheur de poser son regard sur la photo que Saejin tenait il y a quelques minutes. Il n'avait suffit que de ça pour qu'il reparte dans ses souvenirs, immobile, les yeux dans le vague, il avait presque oublié la présence de Saejin. Ce n'est que lorsqu'elle lui demanda s'il allait bien qu'il reprit ses esprits. Il tourna un regard vide vers sa camarade de classe et se décida finalement à la rejoindre autour de la table.
- Ouais. Mal dormi.

Ce n'était pas vraiment un mensonge après tout, il avait eu du mal à trouver le sommeil cette nuit, comme toutes les nuits depuis quelques jours. Il dormait très peu en ce moment, il allait même à faire plusieurs nuits blanches. Cependant, il savait très bien qu'elle ne faisait pas allusion à ça, mais il n'avait aucune envie de lui en dire plus, admettre qu'il avait pleurer ? Et puis quoi encore ? Uehara Kô ne pleure jamais, jamais devant les gens en tout cas. Le blond s'affala sur la chaise en face de Saejin et pris l'un de ses cours, sans même demander et sans aucune gêne.
- Bon, on commence ?


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 7 Jan - 18:52
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SAEJIN & KÔ


Mal dormi ? A d’autres… C’est que je dis a mes proches quand je passais mes nuits à pleurer comme une madeleine, histoire qu’ils ne s’inquiètent pas trop et qu’il me laisse tranquille. Je suis sûre que Kô cache quelque chose. Il semblait tellement différent du Kô qui avait l’habitude de m’enquiquiner lors des cours. Il était si distant et son regard si froid et vide d’émotion. J’en avais presque des frissons. Je mentirais si je disais que je n’étais pas curieuse et que je mourrais d’envie de lui demander le pourquoi du comment. Cependant, la crainte de subir une potentielle colère de sa part me dominer. Et puis je ne suis rien d’autre que sa camarade de classe, il n’a aucune raison de se confier a moi. Alors je vais devoir faire avec…

« Euh… Oui. Oui commençons…. Alors… »

Le voyant s'affaler sur la chaise ainsi ne présager rien de bon, je pense. Et dire que je me réjouissais de retrouver une vie normale. Je comprends que ma vie ne sera jamais normale. Du mieux que je pouvais, je lui énonçais les problèmes qu’on nous avait posés, essayant de faire comme le prof nous faisais. J’en profitais pour lui donner les devoirs en retard et tout ce qui va avec. Mais vu l’attitude du japonais, je commençais à croire que c’était peine perdue.

« Tu n’as pas vraiment l’air de m’écouter… »

Il faut dire aussi que je n’étais pas très communicative. Il y avait toujours cette crainte que je dis quelque chose de travers qui pourrait le décevoir. Ces cours particuliers relevés vraiment de la mission. Je soupirais doucement avant de fermer mes cahiers et d’oser planter mon regard dans le sien.

« Dis… Je n’aime pas cette atmosphère… Très franchement, je... Je n’aime pas te voir comme ça…»

C’est vrai. Ça me faisait mal de le voir aussi abattu. Bien que je ne le porte pas particulièrement dans mon coeur, je ne serais pas tranquille si je partais en le sachant dans cet état. Je me pinçais les lèvres. Je me mis à regarder mes mains que je mis à pincer, chose que j’avais l’habitude de faire lorsque j’étais stressée.

« On devrait peut-être faire une pause. Tu veux qu’on aille prendre l’air ? Ça pourrait peut-être te changer les idées… »

Ma voix perdait de son assurance à chaque mot. Je disais ça sans grande conviction. J’étais vraiment prête à ce qu’il m’envoie sur les roses. Il avait l’air d’une humeur massacrante. Donc ceci était à mes risques et périls
electric bird.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 20 Jan - 21:55

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Saejin & Kô
Tenue



Kô n'avait aucune raison de se justifier, ce qu'il se passe dans sa vie ne regarde personne, absolument personne. Il détestait qu'on le voit dans cet état, il détestait parler de ce qui lui arrivait et il détestait plus que tout qu'on ait une quelconque forme de pitié à son égard. Pourquoi restait-il si secret quant à son passé sinon ? Il savait bien comment les autres allait le regardait s'il mentionnait la mort de sa mère, il avait été regarder ainsi par tous ceux qui l'avaient connu à l'époque où sa mort est morte, même ses camarades de classe. Il faut dire qu'il n'avait pas besoin de dire quoi que ce soit pour que la ville soit au courant, une affaire comme ça qui touche un policier aussi réputé que son père, ça ne reste pas enfoui longtemps. Heureusement que l'histoire s'est tassée au point que peu de gens s'en souviennent. De toute façon, quand on le voit d'habitude, il a plutôt l'air de s'est remis du choc. Il ne fallait pas s'étonner s'il se terrait dans son trou à la moindre faiblesse, il n'avait pas envie de revoir ces regards remplie de pitié sur les gens, ça avait tendance à le mettre hors de ses gongs. Et maintenant il était obligé d'avoir des cours particuliers avec une de ses camarades de classe. Merci papa, c'est sûr que c'était le moment opportun pour faire ce genre de chose. Sérieusement, il pensait à quoi à ce moment-là ?

Affalé sur sa chaise, Kô tenait la feuille qu'il venait de prendre en face de lui, la regardant sans vraiment la lire. Saejin avait déjà commencé à lui exposer les problèmes posés en cours, elle lui donna aussi les devoirs qu'il devait faire. Le blond se contentait de regarder les feuilles défiler devant lui, sans vraiment écoute ce qu'elle disait. Ce n'est que lorsqu'elle fit la remarque qu'il revint à lui. Sans blague, ça se voit tant que ça ? Faut être aveugle pour pas voir que c'est pas du tout le moment pour venir lui parler des cours. Bon, du calme Kô. Ce n'est pas parce que tu traverses une période difficile qu'il faut être désagréable à ce point. Il leva le regard vers son vis-à-vis, ce regard, toujours aussi glacial et impénétrable. Décidément, il n'était pas d'humeur à faire des efforts. Saejin osa finalement le regarder droit dans les yeux. Elle n'avait vraiment pas l'air à l'aise en tout cas, en même temps, allez faire cours à un zombie qui semble avoir une sérieuse envie de vous bouffer à chaque fois qu'il pose les yeux sur vous.

Kô ne réagit pas lorsque la jeune coréenne lui fit part de son ressentit. Ca avait l'air de lui faire ni chaud ni froid, il la fixait toujours aussi froidement. Il préférait de loin paraitre aussi glacial plutôt que de montrer à quel point il était anéanti. Saejin avait vraiment l'air angoissé, comme si elle appréhendait sa réaction à chaque mot qu'elle prononçait. Le japonais continua de la fixer puis, lorsqu'elle proposa de prendre l'air, il se leva, tout simplement, sans la lâcher du regard.
- Tu f'rais mieux d'aller prendre l'air toute seule. Et profites-en pour ne pas revenir.

Il commença à se diriger vers la cuisine, histoire de se prendre un Doliprane, mais il s'arrêta en cours de route. Bordel ce qu'il détestait agir comme ça. Il ferma les yeux, comme s'il s'apprêtait à faire quelque chose qu'il allait regretter. Heureusement qu'il était de dos, Saejin ne pouvait pas voir sa tête au moins. Il soupira doucement et fourra les mains dans ses poches avant de se retourner vers son invité, l'air un peu moins dur cette fois, mais toujours agacée.
- Où est-ce que tu veux aller ?

C'était, certes, peut-être pas son jour, mais il n'aimait pas être désagréable, surtout avec les dames. Bon, il aimait les faire chier, c'était pas bien mieux, mais ça partait toujours d'un acte joueur, pas d'un acte de méchanceté pur comme aujourd'hui. Et puis, si ça pouvait la convaincre qu'il allait bien pour qu'elle arrête de poser des tas de questions, ça l'arrangeait. Pourtant, il l'a sentait bien venir cet interrogatoire, si il sortait avec elle, il était sûr de ne pas y réchapper. Bon, tant pis, un peu d'air frais ne pouvait pas lui faire de mal de toute façon, et puis, s'il reste dans son quartier, il y avait des chances pour qu'il ne croise personne.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 10 Fév - 18:37
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SAEJIN & KÔ


J’étais le mieux placé pour savoir quand on ne veut pas parler de son passé. J’ai longtemps caché a ma soeur les brimade qu’on me faisait subir au lycée. Et j’ai toujours caché mon alter ego Dae Won a la face du monde. Je sais comment les autres me regarderont, car je sais que ma différence ne sera jamais acceptée par la société. Comme l’avait dit mon père, je resterais une anomalie, un monstre. Enfin, je ne voulais pas repenser a ces tendres moments où mon père se sentait fier d’avoir un garçon dis-je d’un ton ironique.

Même si je ne portais pas le japonais dans mon coeur et qu’il me sortait par les yeux, je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir un pincement dans mon coeur en le voyant aussi blasé et triste. Je ne m’attendais pas du tout non plus qu’il vienne pleurer sur mon épaule et me parle de ses malheurs. J’aurais seulement espéré qu’il soit moins froid avec moi. Je suppose que c’était beaucoup trop demandé a ce niveau-là. Je le regardais quitter la table, me lâchant des propos avouons le, cinglant quand même. Je chiffonnais un de mes cours que je tenais, piquée par son aura glacial. Étonnement, même s’il était dur, je ne lui en voulais pas. Enfin ca m’a fait mal certes, mais ce qu’il devait ressentir devait être bien pire. Pour que quelqu’un comme lui soit dans un tel état, ca devait être horrible. A ses mots, je préférais rassembler mes affaires et m’en aller comme il me l’a conseillé. Je n’étais pas là pour servir de punching-ball humain. Je crois 21 ans d'existence, j’ai eu ma dose. Commençant a ranger tout ce qui m’appartenait.


« Hein ? »

Je relevais ton regard sur ton camarade, un peu déboussolé par ses paroles inattendues. Les joues rougissantes, je me contentais de frotter nerveusement la nuque

« Et bien, juste rester un peu devant chez-toi. Histoire que tu t'aères l’esprit. Je supposais que tu avais besoin de changer d’air. Je te l’ai dit, je n’aime pas te voir comme ça »

C’était définitivement plus fort que moi. Me souciais autant des autres. Pas étonnant que les gens profitent autant de ma naïveté qui entraîne un peu trop de gentillesse. Je m’inclinais légèrement avant de terminer

« Mais pardon, je pense que c’était mal placé de ma part Kô-san... »
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Ce message a été posté Ven 20 Mai - 19:28

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Saejin & Kô
Tenue



Ce n'est pas parce qu'il traverse une passe difficile que Kô doit envoyer paitre le premier qui se présente à lui. Il est vrai que ce n'était vraiment pas le meilleur moment pour réviser ses cours de criminologie et mieux valait ne pas s'approcher de lui lorsqu'il était de cette humeur, mais bon, il devait se contrôler un peu. Il avait quand même envoyé Saejin sur les roses un peu trop violemment. Il doit avouer qu'il se serait bien passé de sa présence, mais ce n'était pas une raison pour être aussi désagréable, on l'avait quand même élevé autrement. Et puis, sortir un peu, ça ne faisait de mal à personne, il pouvait bien faire cet effort, Saejin n'était pas méchante, loin de là, et puis, s'il se la mettait à dos, qui allait-il embêter en crimino ? C'est pourquoi, il lui demanda où elle voulait aller. Il n'avait toujours pas l'air très enchanté, mais faisait un effort. Sa camarade de classe avait l'air étonnée qu'il change d'avis ainsi en tout cas, elle se met même à rougir. Et bien, ça lui faisait tant plaisir qu'il accepte ? Il lui faisait de l'effet ? Tu parles d'une surprise, et lui qui pensait qu'elle ne pouvait pas le voir en peinture, c'était juste pour se persuader elle-même qu'elle ne pouvait pas aimer un crétin comme Kô. C'est typique de la bonne élève amoureuse du cancre en fait. Oh, jusque maintenant, elle était encore dans la phase où elle était persuadée de le détester. Ça commence toujours comme ça, mais maintenant, c'est l'étape d'après, celle où elle voit le vrai gars qui se cache sous la carapace du bad boy et qu'elle commence à craquer. Un joli p'tit drama à l'eau de rose qui se terminera surement très mal pour la minette, surtout si Kô est le bad boy en question. De toute façon il faut toujours des scènes tragiques dans un drama. Bon, pas sûr qu'il y ait une happy ending à la fin de celui-là, mais ce n'était pas grave, c'était plus amusant ainsi. Oh, elle avoue même qu'elle n'aimait pas le voir comme ça, les choses avancent plus vite que prévu, se serait-elle avouée qu'il ne la laissait pas indifférente ? Ou alors c'est juste des mots qui lui ont échappé à cause de sa trop grande gentillesse ? Les héroïnes de drama à l'eau de rose sont toujours comme ça de toute façon, elles veulent toutes aider le bad boy torturer que personne ne connaît vraiment, parce qu'elle pense qu'elles, elles pourront changer quelque chose et faire ressortir le bon côté qui sommeille en eux. Ok Kô, tu vas peut-être un peu trop loin.

Kô regarde Saejin s'incliner, apparemment prête à s'en aller. Le blond soupira et se dirigea vers la porte, passant à côté de la jeune fille comme s'il ne l'avait même pas calculée. Il enfila son anorak accroché au porte-manteaux à l'entrée et s'assit sur la petite marche pour mettre ses chaussures.
- C'est bon, pas la peine de faire ta tête de chien battu, on va sortir.

Toujours pas très charmant, mais au moins, il était d'accord pour sortir. Il faudra peut-être un peu plus de temps pour qu'il abandonne sa tête de blasé agacé, mais c'était déjà un grand pas. Arriver à faire sortir Kô, ce n'était tout de même pas rien, surtout qu'il n'en avait pas envie à la base, dans ce cas ça relevait de l'exploit.

Une fois ses chaussures misent, Kô se leva et se tourna vers Saejin.
- Mais on reste dans le quartier ok ? Je veux pas prendre le risque de croiser des gens.

Il croisa les bras en regardant la porte d'entrée. Kô tenait à son image, et il ne s'en cachait pas. On pouvait bien le traiter de superficiel, mais ça lui allait parfaitement bien. Il aimait l'image qu'il avait réussi à se construire, beaucoup plus que le Kô actuel qui ne sait que ruminer le passer et se morfondre jours et nuits.Selon Kô, ce monde était une jungle, et pour survivre dans cette jungle, il fallait devenir fort, et c'est ce que Kô était devenu. En revanche, ce qui le différenciait des autres, c'était que lui n'hésitait pas à se servir de sa force pour protéger les faibles, parce que lui aussi l'avait été à une époque, et il l'avait payé très cher.


Anonymous
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Ce message a été posté Ven 27 Mai - 4:01
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SAEJIN & KÔ


J’en avais presque marre dans ces moments-là de ressentir de l’empathie pour ce type de personnes aussi froides et détachées. Je me rendais compte que j’avais beau faire ce que je voulais, tenter de faire le bien ou alors m’écraser comme je savais si bien le faire, je n’arrive pas à me faire entendre du japonais. Cependant j’avais ma propre fierté et je n’allais pas le laisser se défouler sur moi. C’était mieux que je le laisse se morfondre.

Étant prête à m’en aller, je regardais mon camarade se diriger vers la porte d’entrée. Il m’ouvrirait la porte pour me jeter dehors ? Non, beaucoup trop aimable de sa part. J’arquais un sourcil le voyant mettre un manteau et ses chaussures, tu aurais été presque heureuse qu’il aie changé d’avis, s’il n’avait pas lâché ces propos. Mais bon le coté kawaii de ma personnalité sombre l’a emporté.


« Je ne comptais non plus t’emmener à l’autre bout de la ville. »

Je n’étais pas du genre à être vraiment sarcastique mais bon, il faut dire que déjà j’avais beaucoup de mal à l’encadrer en cours alors la façon dont il venait de se comporter avec moi n’accentuer seulement le fait qu’il était une tête à claques. Et pourtant, je suis là, à vouloir m’occuper de lui. Je me demandais si je n’étais pas légèrement maso sur les bords. Je sortais la première, admirant le paysage hivernal.

« On peut juste rester ici si ça te va »

Je me retournais vers lui tout sourire avant de m’asseoir sur une marche d’escalier, calant mes mains entre mes genoux. Je me doutais bien qu’il ne souhaitait pas se balader avec les yeux bouffis et que c’est potes lui demande sans cesse ce qu’il avait. Mon père me reprochait souvent de ne pas être assez forte au temps où j’étais un garçon. “Quand tu es un homme, on ne doit pas voir tes faiblesses”. C’est peut-être ce que Kô à dû ressentir en voyant lui poser de telles questions.

« Ça ne te fait pas du bien de respirer un peu d’air frais ? »

Je regardais le ciel, grisé par les nuages avant de respirer profondément. Même l’otaku que j’étais aimé parfois l’air de la pollution. Je posais finalement mon regard sur le jeune homme, timidement.

« Je sais que tu ne diras pas ce qu’il t’arrive, mais j’aimerais beaucoup t’aider, tu sais »

Ou peut-être que je souffrais d’un début du syndrome de Stockholm….
electric bird.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 11 Juin - 15:34

Relationship 101

Saejin & Kô
Tenue



Kô avait le don d'énerver tout le monde, c'était indéniable. Il ne comptait même plus les gens qu'il s'était mis à dos à cause de ses conneries, de ses railleries ou de son comportement très souvent puéril et inconscient. En général, c'était les adultes qui ne pouvaient pas le supporter, surtout les policiers, devinez pourquoi, mais il y avait aussi tous les gens un peu plus calme, plus studieux que lui qui n'avait qu'une envie, lui éclater la tête contre la table pour pouvoir suivre le cours dans le calme. Du moins c'est ce que Kô pensait, il ne savait pas vraiment ce qu'ils avaient dans la tête, mais si c'était lui à leur place et avec leur tempérament, c'est ce qu'il aurait envie de faire. De toute façon, c'est bien connu, les personnes les plus calmes sont toujours les plus dangereuses et les plus inattendues, ils cachent bien leur jeu les fourbes. Saejin fait partie de ces gens calme et studieux et il était sur que, sous son air toute mignonne et toute gentille, elle pouvait se montrer démoniaque. Kô en était sûr, tout le monde cache un côté diabolique, même les plus gentils. Après, est-ce qu'il y a aussi du bon dans chaque personne, ça c'était une autre question. Il avait du mal à y croire quand il repensait à tout ce que son père à fait. Mais peu importe, ce n'était que son opinion.

Le blond regarde Saejin sortir et la suis, fermant la porte derrière lui. Le vent froid lui frappe le visage, lui arrachant un frisson. Après être resté enfermer chez lui pendant des jours sans même ouvrir ne serait-ce qu'une fenêtre, ça fait bizarre de sentir à nouveau le vent de l'hiver. N'empêche, il devait avouer que ça faisait du bien une petite bouffé d'air frais. Il suivit Saejin et s'assit à côté d'elle sur les marches. Il n'aimait pas l'hiver, ça le déprimait. Pff, comme si lui pouvait déprimer, il devait avoir les yeux encore tout rouge, il aurait du prendre des lunettes de soleil parce que là, il était pas présentable du tout. Au pire, il pourrait sortir qu'il s'est pris une cuite la veille et qu'il vient de se lever. Mouais, pas très crédible. Enfin, il trouvera bien. Pour le moment, il avait juste envie de se tirer une balle dans le crâne. Il soupira doucement et posa sa tête sur ses genoux. Il avait vraiment pas de pot, encore, que Rukia le voit comme ça, ce n'était pas un problème, mais que Saejin le voit dans cette état, c'était beaucoup plus gênant, surtout qu'elle n'appréciait pas Kô, s'il ne la savait pas aussi gentille, il aurait vraiment craint pour sa réputation. C'est vrai, même si c'est débile d'un certain point de vu, elle avait un moyen de pression sur Kô, il tenait vraiment à son image et si elle venait à dévoiler à tout le monde qu'en réalité, ce n'est qu'une petite tapette qui pleure dans son coin, ça va vraiment pas le faire, Kô aura beaucoup de mal à rattraper le coup. Comme il le disait, tout le monde à son côté démoniaque, il espérait vraiment que celui de Saejin n'allait pas se révéler avec ça. Mais bon, ça va encore, elle ne sais pas pourquoi il est comme ça, il y a toujours une chance pour lui de retomber sur ses pattes.

Un petit sourire s'affiche sur ses lèvres à la question de Saejin, c'est vrai que ça lui fait du bien l'air frais, ça commençait à puer le renfermé chez lui. Le blond releva la tête et acquiesça. Cette fille était vraiment trop gentille, mais beaucoup trop gentille, le genre de personne qui peut se faire avoir par le premier imbécile qui passe. Encore une preuve de sa gentillesse sur-dimensionner, elle veut l'aider. Tout le monde sait qu'elle ne porte pas le japonais dans son coeur, et pourtant, elle vient de lui dire qu'elle aimerait beaucoup l'aider. Est-ce qu'une personne sensée ferait ça ? Non, surement pas. Le sourire de Kô s'efface peu à peu. Il lance un rapide regard à Saejin et lève la tête vers le ciel, se penchant légèrement en arrière et prenant appui sur ses deux mains. Il soupira lourdement, sans répondre immédiatement. Il laissa planer un petit silence histoire de ne pas céder à l'émotion, de ravaler la boule qui se formait dans sa gorge et les larmes qui lui montaient aux yeux. Par chance, il réussit à se contrôler et sa gorge se dénoua enfin pour le laisser parler.
- Si seulement quelqu'un le pouvait...

Après un petit moment, Kô la regarda et revient à sa position initial, les sourcils froncés.
- Pourquoi tu fais ça pour moi ? Je croyais que tu ne me supportais pas, les gens normaux ne se soucient pas de ceux qu'ils n'apprécient pas en général, alors pourquoi tu fais ça ?

C'est vrai ça, l'Homme est égoïste, si son affectif n'est pas touché, il ne réagira pas. Si ce n'est pas quelqu'un qu'il connaît ou qu'il apprécie qui souffre, il ne se sentira pas concerné. Ça prouve encore une fois que le monde n'est pas si pourri que ça, il y a encore des gens qui se soucient des autres. Même si Kô restait froid et distant d'apparence, ça le touchait qu'elle se soucie de lui. Pourtant, il détestait qu'on le prenne en pitié, il a toujours trouvé ça horriblement rabaissant et ça le faisait passer pour un faible. C'était peut-être parce que lui appréciait la jeune fille, voir qu'elle se souciait ne serait-ce qu'un peu de lui devait lui faire plaisir. Il ne disait pas ça parce qu'il avait le béguin pour elle, loin de là, c'est lui le connard et elle la naïve qui tombe dans son jeu, n'inversons pas les rôles, c'est juste qu'il n'aimait pas que des gens qu'il apprécie le détestent, ce qui est normal après tout.



Anonymous
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Ce message a été posté Mar 21 Juin - 15:34
relationship 101
SAEJIN & KÔ


L’entente des mots du japonais me restait en travers la gorge. Une lourde histoire devait se cacher derrière sa tristesse. Je pouvais aisément comprendre ce qu’il ressentait. Quand on ne veut pas en parler. Alors je vais devoir respecter son choix malgré moi. Puis ses dernières paroles ont su me tirer un rire

« Alors c’est que je ne suis pas normale »

Avant quand j’entendais ça je me mettais a pleurer, aujourd’hui ça m’amuse plus qu’autre chose. Parce que j’étais étrange d’une certaine manière avec les choses bizarre que je pouvais aimer ou faire. Et puis bon une fille de 21 ans qui pouvait se comporter comme une ados...

« Tu sais, je ne suis pas du genre à laisser quelqu’un dans la galère, surtout quand je sens que la situation n’est pas facile »

J’étais douée dans cet art-là. Moi qui passais ma vie à d’abord cacher celle que j’étais pour ensuite cacher ce que mon père me faisait régulièrement subir à la maison. Je tentais difficilement de cacher mes larmes auprès de tous ceux qui m’entourait. Cependant je n’étais pas bien douer pour ça. Et puis j’étais plutôt têtue et casse pied, Kô le savait très bien. Alors même si j’accepte qu’il ne me parle pas de ses problèmes, je voulais m’engager à lui faire changer d’idée. Je poussais un lourd soupir avant de poser mes yeux sur lui.

« Si j’avais une certaine rancune vis-à-vis de toi, je n’aurais jamais débarqué pour tes devoirs. »

Je ne détestais pas Kô comme il le pensait. Disons que j’avais beaucoup de mal à le cerner. Il pouvait être plus qu’'insupportable quand il le voulait, mais je ne le détestais pas du tout. J’étais un peu triste qu’il puisse penser ça. En même temps, je ne l’ai pas facilité la tâche, c’était totalement de ma faute….

« Ah~... Je pense mon empathie pourrait être vu comme une qualité et un défaut. À toi de voir comment tu prends la chose »
electric bird.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 26 Juin - 17:41

Relationship 101

Saejin & Kô
Tenue



L'attention que lui portait Saejin était touchante, mais, malheureusement, elle ne pouvait rien faire pour lui. Personne ne pouvait rien faire pour lui, à part si quelqu'un avait inventé la machine à voyagé dans le temps. En attendant, le comportement de la jeune fille intriguait beaucoup Kô, il n'était pourtant pas les meilleurs amis. Il lui avait donc demandé et sa réponse lui arracha un sourire. En fait, Saejin n'était pas si différente de lui, ça se voyait peut-être moins pour Kô, mais il était comme ça lui aussi, il ne pouvait pas laisser quelqu'un dans la merde donc bon, il la comprenait. Un petit rire s'échappa des lèvres du jeune homme.
- Tu dois me trouver pathétique...

Kô baissa la tête, c'était sa hantise, que les gens le trouvent pathétique, et pourtant, il l'était bel et bien. Il soupira, l'hiver était souvent synonyme de remise en question pour lui, il revoyait tous ses défauts, tout ce qui n'allait pas dans sa vie, mais au final, il ne changeait jamais rien, parce qu'il avait besoin de cette vie, il avait besoin de vivre dangereusement, de se mettre à l'épreuve, il en avait besoin pour se sentir vivant. Il aurait aimé être moins casse-couille, pouvoir s'entendre avec tout le monde, mais il faut croire que ce genre de comportement n'était pas pour lui. Il l'aurait peut-être été si un tel évènement n'était pas survenu, après tout, sa mère avait toujours sut le guider dans la bonne direction, il voulait faire tous les efforts de monde pour elle, il l'aimait tellement, plus que de raison. Mais voilà le résultat, un sale gosse insupportable. Kô pensait vraiment que Saejin faisait partie des personnes qui ne pouvaient pas l'encadrer, pourtant, ce n'était pas le cas, et elle le lui avait fait comprendre. Un autre sourire apparu sur le visage du jeune homme, c'était bon a savoir. Il releva les yeux et croisa le regard de la jeune fille. C'est vrai que l'empathie pouvait facilement se transformer en défaut dans certaines conditions, surtout qu'elle n'avait pas l'air assez robuste psychologiquement pour faire la part des choses. Parfois il fallait juste mettre son empathie de côté ou on finit par se faire berner. Kô la regarda amicalement, le sourire toujours aux lèvres.
- Je pense que c'est une qualité. Il se releva et épousseta son pantalon avant de se tourner vers Saejin. Mais si tu veux mon avis, tu ne devrais pas tendre la main à n'importe qui. Il lui tendit la main pour l'aider à se relever. On va marcher un peu ? Je me sens un peu mieux maintenant.

Kô voulait se faire amical, il voulait sympathiser avec elle pour une fois, au lieu de se foutre sur la gueule à chaque fois. Et puis lui il l'aimait bien Saejin.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 13 Juil - 0:26
relationship 101
SAEJIN & KÔ


Ma gentillesse m’a porté préjudice plus d’une fois. Les gens ont souvent eu tendance de profiter de ma naïveté naturelle et quand je suis revenue au Japon, je m’étais promis de devenir plus forte et ne plus laisser les gens profiter de moi…. Chassez le naturel, il revient au galop. Mais je ne pense pas que Kô soit ce genre de garçon. Il est tête à claques, c’est indéniable.

« T’es pas pathétique. Tu es juste humain »

Je lui adressais un sincère sourire avant de saisir sa main. Être faible pendant une période ne fait qu’accentuer le coté emphatique de la personne. Ko n’étais pas quelqu’un de mauvais, ou faible à l’état brut. Il avait des lacunes, des cicatrices qui constituaient son histoire. J’étais d’autant plus curieuse sur ce qu’il a pu traverser. Mais si je lui posais la question, je sais qu’il faudra que je vienne a surement répondre à des questions sur mon passé et il était hors de question que j’en parle avec lui. Ironiquement, j’espérais que j’en apprendrais plus sur son passé par mes propres moyens. Ma curiosité a été attisée. Je me mis rapidement a rougir quand il m’avoua qu’il pensait que mon empathie était une qualité. Ceci avait le don de réchauffer mon petit coeur, mais il relevait un point bien réel.

« Haha, je sais que je suis parfois un peu naïve »

J’en riais, mais au fond, ceci me bouffait. J’aimerais m’affirmer un peu plus et ne plus me laisser marcher sur les pieds. Ca m’aurait bien évité des galères qui sont arrivées il y a quelque jours seulement. Mais c’est souvent plus facile à dire qu’a faire. Je saisissais la main qu’il m’offrait pour me lever.

« Je suis contente de l’apprendre »

Mon habituel sourire des yeux était affiché sur mon visage. Je ne pensais pas qu’il arriverait a mieux se sentir avec moi. Moi qui pensais être une fille assez lourde a vouloir trop aidée

« J’espère que j’arriverais à m’affirmer un peu plus quand j’aurais mon diplôme »

Je sais que dans le métier de policier, il faut du caractère, et ça c’est mon challenge. Prouver que je peux y arriver
electric bird.

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