─ TELL ME MORE ─
Feat chae hyungwon (monsta x)

- qualités: travailleur, solitaire,loyal, original, doux, gentil, obéissant, optimiste.

- défauts: timide, naïf, dépensier, sadomasochiste, capricieux, colérique, égoiste violent, provocant, nymphomane.
il a plusieurs sextape à son compte.

◆ il est mélomane
◆ il peut parler l'anglais, le coréen le japonais et le français
◆ il adore la philosophie.
◆ il a horreur du maquillage, même si parfois il doit en porter en soirée
◆  il fait des crises d'angoisse très souvent
◆ il déteste les gens qui se plaignent tout le temps
◆ il  plusieurs piercing et un tatouage dans le dos, mais il ne l'affiche pas
◆ il se passionne pour la photographie et l'écriture
◆ il a la phobie de tous les animaux.

gamin précoce, leon fait partie de cette nouvelle génération. celle paumée où les jeunes ne savent plus vraiment quoi faire, ni où aller. il a toujours été un peu paumé et à suivre ce qu'on lui disait de faire sans rechigner. cependant, sans connaître la réel source de ce mal-être, quelque chose en lui le bloquait, un truc qui le poussait  à voir la vie comme un film éternel. un être désabusé par l'illusion que projetait la vie en elle même. déjà, il y eut son homosexualité. quant bien-même internet offrait l'opportunité de se confier dans un de ces forums stupides, il  se revoyait, apeuré de la réaction des autres, de sa famille. sa famille. mot décousue, ficelé et qui lui laisse un goût amer dans la bouche. elle n'était juste qu'un concept. il ne connaissait pas sa mère, celle-ci s'étant enfui dans un monde sans famille. il savait simplement qu'elle était française et que son père l'avait désiré plus que tout. elle avait même choisi son prénom en référence à son film préféré "leon" de luc besson mais son éducation lui importait peu.

restant trois années à paris auprès de son "père", il finit par retourner au japon, le pays natal de son paternel. il contribua quelques fois à son éducation, tout comme sa "belle-mère" et son "frère." il faisait tâche dans le décor et en grandissant le tableau se dépeint d'une noirceur si bien que leon se retrouvait comme un con, un ado, complètement perdu, ne sachant pas vraiment qu'il était et pourquoi il devait être comme ça.

il appartenait sans exception à cette génération. spectateur d'une société trop conformiste, il devait tout ce temps se taire. il n'était pas vraiment le japonais de base. critiqué également par ses camarades de classe, il se pointait en cour avec les cheveux décolorés blonds cendrés, avec une mine froide et blasée. il pouvait se montrer studieux, mais à sa manière, inutile de se foutre au premier rang pour être intelligent. vivre le jour était insoutenable.

vivre la nuit, c'était son truc ça. la nuit, les ténèbres, elle charmait le coeur de léon. il se mit à sortir, faire la fête, à croiser des gens comme "lui", à vivre, mais seulement la nuit. il parcourait les rues sombres avec un joint et les écouteurs dans les oreilles. pourquoi aimait-il cette débauche ? a 16 ans, il commença à danser dans des petits clubs indépendants et rien d'illégaux. il s'éprit des hommes violents, qui pouvaient le blesser, le souiller, parce que plus la douleur fut lancinante, plus il jubilait. extase. frissons. gémissements. là, il était aimé d'une certaine manière. pas besoin d'attendre le troisième rendez-vous pour baiser, pas la peine de se faire des idées de mariages comme les japonais aimaient si bien penser.

et plus la chute paraissait mortelle et plus, il vivait. mais pas sans conséquence. nourrit d'un dégoût sans nom envers lui-même, il se rabaissait. toujours dans le secret, insondable, personne ne soupçonnait derrière ce gamin, l'écorché vif. il était un cliché, conscient qu'ils étaient plusieurs dans le même panier et qu'il ne valait pas la peine de s'en sortir. il ne le voulait pas. car après, qu'est-ce qu'il deviendrait sérieux ? a mourir dans les bureaux, avoir des gosses, un chien, tout ça ?

rien n'était dangereux. il aime le danger. il aime se brûler.

finalement, leon avait grandit trop vite, sans personne si bien qu'il se retrouvait dans un monde adulte effroyable. qu'est-ce qu'on disait ? un être paumé, oscillant entre la part d'humanité au fond de lui et l'envie d'exister, de vivre toute une nuit.

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