■ sa mère a eu un grave accident, la paralysant à vie, ce qui a radicalement changé la vie si paisible de Jin Ah ■ Elle a été envoyée par ses parents, mais surtout son père, dans cette université, dans le but de faire honneur à la famille, en faisant de grandes études, malgré le peu de ressources de celle-ci. ■ pour elle il y a deux choses importantes dans la vie et auxquelles elle peut profiter : la viande et l'alcool. Il n'est pas rare de voir une bouteille de soju qui traîne sous son lit ou l'odeur imprégnée de la viande sur ses vêtements ■ elle manque tellement de sommeil qu'elle est capable de dormir n'importe où, à n'importe quel moment, c'est pour cette raison qu'elle se fait souvent réprimander par ses supérieurs ■ elle a deux frères cadets qui lui manquent terriblement et dont elle a peu de nouvelles, eux vivants au Japon ■ Son plus grand rêve était de devenir dessinatrice mais il a été rapidement brisé à cause des problèmes financiers de la famille, désormais, elle rêve de devenir riche ■ Elle envoie toujours la moitié de son salaire à a famille, pour subvenir à leur besoin, se restreignant énormément ■ Certains la surnomment la déesse de la médecine, à cause de sa beauté renversante ■ Aux premiers abords, Jin Ah ressemble à une femme de glace, à cause de son visage si placide, mais elle a le coeur sur la main et est particulièrement sensible et fragile ■ malgré sa tendance à ne jamais travailler, paresseuse comme elle l'est, elle n'en reste pas moins une femme déterminée, qui n'a pas peur de foncer quand il y a nécessité ■ il lui arrive de faire des crises d'angoisse à cause d'une trop grande pression, pour se calmer elle use de la musique classique, qui a le don de calmer ses mœurs ■ elle a déjà frappé un patient parce qu'il l'aurait, selon elle, peloté. Ce qui s'est avéré être vrai, selon les caméras de surveillance, depuis certains se méfient du loup qui dort, il faut dire qu'elle peut avoir du caractère malgré son aspect angélique ■ Il lui arrive de faire quelques concours d'alcool avec ses partenaires, camarades, et c'est souvent celle qui est la dernière à tenir debout mais aussi celle qui est la plus ivre ■ elle aime se rendre dans les karaokés juste pour extérioriser toute sa colère, sa peine, son angoisse, sa joie, bref tout ce qui lui passe par la tête ■ anecdotes et compagnie ■ Il lui arrive encore de dessiner, sans même qu'elle ne le réalise, et lorsque, enfin, elle prend conscience de son acte, elle culpabilise, s'en voulant de recommander, telle une droguée ne pouvant se passer de sa dose■ Elle a adopté un chat qu'elle a recueilli chez elle alors qu'il était seul, perdu, sans famille, comme elle. Il se prénomme 기대 (gidae ou espoir).

Mon crayon glisse de manière saccadée sur le papier qui me fait face, me sentant sous l'emprise d'une force incontrôlable. Je ne parviens plus à contrôler ni ma main, ni mon corps, cette nouvelle énergie prenant totalement possession de moi. Soudainement, mon crayon s'échappe de mes doigts, me laissant pantoise, la rage venant s'abriter au creux de mon âme. Quelques gouttes de larmes viennent tâcher ma feuille, abîmant à tout jamais le dessin si bien commencé. A quoi bon tant d'efforts alors que tout est vain. Je ne pourrai jamais atteindre mon rêve. Jamais. Cette dure réalité me frappe de plein fouet, me laissant un goût amer dans la bouche. Ça ne sert, désormais, plus à rien de dessiner. Je suis vouée à un tout autre destin. Je froisse alors le papier, le lançant, au loin, dans ma poubelle, signe d'un arrêt éternel. C'est fini.


18 Octobre 1992 - Les rues sont presque désertes dans la capitale du matin calme et pour cause, les températures ne cessent de régresser depuis quelques jours, annonçant un automne coriace. Malgré le silence qui règne sur la ville, dans ce vent glacial, quelques cris et pleurs se distinguent, annonçant la naissance d'un nouveau né. Celle de Jin Ah. Celle tant attendue. C'est donc dans un certain 18 Octobre que Jin Ah voit enfin le jour, ses yeux découvrant ce vaste monde, rempli de bonnes et mauvaises surprises. Elle agite ses petits bras, comme pour attirer l'attention de sa mère, blottie contre elle, réclamant déjà l'amour parental. Des sourires s'esquissent et une joie immense anime les parents de ce nouveau-né. Avec ses yeux pétillants, elle fera, c'est certain le bonheur de sa famille.

Au début, enfant unique, Jin Ah est choyée et protégée par ses parents, telle une princesse dans sa cage en fer. De par sa beauté, peu commune, elle est admirée et enviée de bien des enfants et de bien des parents. Restant toutefois modeste, ne réalisant pas forcément ses atouts, gardant son sourire angélique, Jin Ah se fait rapidement un cercle d'amis, tous bienveillants les uns comme les autres. Petite fille rêveuse, elle apprend l'art et la manière de manier un crayon, y découvrant progressivement une passion. Elle y passe plusieurs heures, voir même plusieurs jours, oubliant tout le reste, et même ses obligations scolaires. Elle s'y perd, s'y noie, devenant de plus en plus renfermée, perdant le temps de s'amuser. Ses parents commencent alors à s'inquiéter après une réunion parentale, son professeur soucieux de la voir de moins en moins jouer et préférant en parler à ses parents, avant qu'il ne soit trop tard. Ils décident alors de lui faire un frère, mais un accident survient, et ce n'est pas un mais deux frères qui arrivent, l'un après l'autre, ayant juste un an d'écart. La situation se complique légèrement, dû à un manque croissant d'argent, mais la famille parvient tout de même à s'en sortir. Quant à Jin Ah, elle délaisse finalement un peu, mais juste un peu, sa passion, pour s'occuper de ses deux petits frères, qu'elle contemple sans jamais s'en laisser, les aimant et les protégeant, comme doit le faire une grande sœur. La famille est alors au comble du bonheur.

18 Octobre 2007 – Tout bascule en cette si belle journée. Jin Ah attend patiemment sa mère devant les portes de son lycée, heureuse à l'idée de pouvoir fêter son anniversaire, ce soir, dans un des plus grands musées de la ville, où sont exposés les plus prestigieux dessinateurs, comme ses parents le lui ont promis. Elle a toujours eu le désir de s'y rendre mais n'a jamais eu l'occasion, à cause du prix principalement. Jin Ah patiente encore, les pieds se balançant dans le vide. L'heure tourne mais personne ne vient. Elle sent alors une boule d'angoisse qui se loge peu à peu au creux de son ventre, ayant comme un mauvais pressentiment. Le temps s'assombrit brusquement, la voiture de son père se garant face à elle. Surprise, Jin Ah descend de son muret et s'approche de son père, le visage énervé. Ils ont osé l'oublier. Elle s'apprête à lui assener de reproches mais, en voyant le visage décomposé de son père, elle se tait, à jamais. Elle comprend alors, du haut de ses 15 ans, qu'un incident est survenu. Son père lui explique, sur un ton emprunt d'une certaine gravité, que sa mère a eu un accident. Elle s'écroule brusquement, ses larmes coulant d'elles-mêmes sur ses joues, son corps se crispant. Elle ne le sait pas encore mais c'est tout son monde qui vient de s'écrouler.

2 Août 2010 – Jin Ah inspire profondément, essayant de ravaler ses quelques larmes qui ne tardent pas à s'écouler sur ses joues déjà moites. Elle fait un dernier signe d'adieu à ses parents, s'en allant prendre l'avion, destination le Japon. Depuis l'accident de sa mère, sa vie a radicalement changé. Elle a dû subvenir aux besoins de sa famille, travaillant à droite à gauche, acceptant tous métiers, approvisionnant ainsi les caisses familiales. Elle s'est alors occupée de ses deux petits frères, les nourrissant, faisant leurs devoirs, les aidant, les déposant et les récupérant. A partir de là, elle n'a plus eu de vie sociale, même plus de vie tout court, la pression familiale pesant de jour en jour sur ses frêles épaules. Son seul souffle d'air, c'était le dessin. Le dessin lui redonnait espoir, la faisait rêver, s'évader. Malgré cette vie douloureuse, enfermée par ses obligations, elle était heureuse car elle pouvait dessiner. Elle se destinait à un grand avenir en tant que dessinatrice de mangas, mais malheureusement pour elle, ses parents avaient une toute autre idée de son avenir, l'obligeant ainsi à  postuler en tant qu'étudiante en médecine, au Japon, mettant à tout jamais sa passion de côté. Malgré sa frustration et sa déception, Jin Ah a suivi le rêve de ses parents, pensant à sa famille avant de penser à elle.

Mais la vie au Japon, pour une étrangère, n'est pas de tout repos et n'est sûrement pas donné. Jin Ah a commencé à enchaîner les petits boulots, devenant même journaliste d'un people en ligne. Métier peu gratifiant et peu satisfaisant, mais suffisant. Jin Ah n'a que très peu de temps pour dormir entre les études et son travail, elle a peu de temps à se consacrer et a parfois tendance à se laisser aller. De plus, n'étant pas très douée dans sa filière, elle est dans l'obligation de faire de nombreuses nuits blanches, les succédant, pour rattraper le retard accumulé par rapport aux autres étudiants. Elle est même parfois dans l'obligation d'user de ses charmes pour avoir de l'aide, se dévalorisant de jour en jour. Malheureusement pour elle, il n'existe pas d'autres moyens. Encore aujourd'hui, Jin Ah a ce rythme de vie, si accablant, mais c'est sa destinée, elle le sait. Malgré tout elle garde le sourire, continuant à se battre contre cette vie, dans l'espoir de trouver un jour, un semblant de lumière.

■ pseudo: Omija J'avoue que ça m'avait manqué . . . et que j'ai faibli, pardonnez ma faiblesse. Et puis faut avouer qu'on m'a pas aidé à me tenir loin du forum   ■ âge: 22 ans ■ presence connexion: 6/7 ■ presence rp :  4/7 (ça dépend quand même de mes disponibilités)■ Personnage inventé ou scénario: scénario

Code:

<span class="botinsym">▲</span> <font color="#e98ab0">Han Hyo Joo </font> [u]»[/u] Oh Jin Ah