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 You can't buy happiness but you can order takeout which is the same thing.

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 3 Nov - 4:23
You can't buy happiness but you can order takeout which is the same thing.
  Kang Soo-Ah & Watashi Nikolai. -- La journée a été dure, elle a été exténuante. Pourtant, il n’y a pas de place pour prendre une pause. Comme si une journée de travail complète n’avais pas été assez, il fallait à présent s’occuper de remplir la tâche la plus pénible aux yeux de Nikolai : celle de livrer les commandes faites chez Harakara. À courir dans tous les sens, le jeune homme était certain qu’il finirait par tomber raide mort. Déjà qu’il n’était pas très en forme, qu’il buvait et fumait à l’occasion, c’était encore pire quand on lui demandait de faire des efforts pour quelque chose qui ne lui tenait vraiment, mais alors vraiment, pas à cœur. Il ne serait pas un très bon donneur d’organe. En plus son groupe sanguin était AB positif, type de sang assez chiant qui peut recevoir de tous mais n’en donner qu’au même groupe. Et ce sang, il le faisait circuler, rouler à toute vitesse sur les autoroutes de ses veines. C’est à peine s’il avait le temps de sortir de la voiture de service clairement recouverte de la propagande du restaurant qu’il devait y retourner au pas de course les bras remplies de boites en styromousse grinçant. Il en avait marre de ce job, marre de ce train de vie répétitif et abrutissant. Alors, comme l’excellent employé qu’il était, après avoir fumé une cigarette assis sur le devant de la voiture, il se dirigea vers les dernières destinations. Il livra ainsi un repas qui ne se trouve probablement pas dans la pyramide du guide alimentaire japonais à une famille, un étudiant en architecture et deux colocataires sur le bien-être social. La dernière commande l’emmenait vers les dortoirs de Royal Private School. Cet établissement le laissait sur un gout amer, car bien que certains de ses amis très proches fréquentais cette école, elle lui semblait également redoutable, comme remplie de requins. Et puis il y avait le fait qu’il n’avait pas pu étudier jusqu’à ce niveau scolaire compte tenu d’un manque de fond de la part de toute la famille. Il était jaloux, aussi, peut-être.

Montant les escaliers d’un des bâtiments des dortoirs, il erra dans les corridors tranquillement, ses yeux agrippant chaque numéro de porte qu’ils croisaient.  Marchant d’un pas désinvolte, il se rendit soudain compte que la chaleur que dégageait le sac de livraison s’était estompée pour ne pas dire complètement dissipée. Il lâcha un « merde » tout haut, pour lui-même, pour Dieu. Pressant le pas, il courut presque vers la porte indiquée sur son téléphone, comme si par miracle l’action aurait pu réchauffer la nourriture. Sonnant à la porte, il se répéta le même mot dans sa tête. Il n’avait pas envie de payer pour une livraison arrivée froide chez un client. D’abord parce qu’il n’était pas la banque du Japon, mais aussi parce que ça le faisait profondément chier, même si c’était entièrement de sa faute. Il n’avait pas particulièrement fait d’effort pour se dépêcher depuis son départ du restaurant, comme si parce que c’était les dernières heures de son shift, il n’avait plus besoin de se forcer.  Erreur.
La porte s’ouvrant devant lui, Nikolai s’équipa de son plus beau sourire, légèrement essoufflé par le sprint qu’il venait de faire depuis l’autre côté de la terre. « Une livraison de chez Harakara pour mademoiselle Kang ? » lança-t-il, jamais trop sûr de lui lorsqu’il prononçait le nom d’un client. C’était comme s’il craignait de s’être trompé de porte, non pas que cette peur fut infondée, car franchement, ça lui arrivait souvent. Il tendit le sac à la jeune femme qui lui avait ouvert, surement une étudiante, se dit-il, avant de se rappeler d’où il était et de se donner une claque mentale derrière la tête. « Ça fait un total de 1002 yen. Vous payé comptant, débit, crédit ... ? » Qu’il demanda, essayant de se dépêcher avant qu’elle ne se rende compte de la température de son repas. Vite, vite. Un mec s’essaye.

 


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 3 Nov - 18:18
Part of the secret of success in life is to eat what you like and let the food fight it out inside.
  kang/watashi ; soo-ah & nikolaï. -- Allongée sur son lit telle une étoile de mer vivante, elle regarde le plafond d’un air vague. Une moue boudeuse sur le visage, elle s’ennuie et ça se voit. Certes, elle pourrait sortir, retrouver ses amies, aller au cinéma ou faire un karaoké, elle pourrait même s’avancer dans ses devoirs de la semaine mais Miss Kang a la flemme. La flemme. Totale, Immense, qui la submerge depuis deux bonnes heures maintenant. Non, ça ne fait pas deux heures qu’elle est dans cette position –elle a pris trente minutes de ce temps pour aller prendre une douche. Et comme elle a la flemme, elle est allongée sur ses nouveaux draps avec les cheveux mouillés. Mais qu’importe, elle a la flemme. Elle se retourne sur le côté afin d’être sur le ventre, un grognement suivit d’un profond soupire accompagne son geste. Son bras attrape mollement son iphone, elle déverrouille l’écran et regarde ce qu’il se passe sur le monde internet. Rien d’intéressant, mise à part les vidéos d’une minutes sur la nourriture d’instagram et les vidéos de chats et de chiens faisant les cons sur facebook, elle ne trouve guère d’amusement. Pourtant, ça lui fait passer le temps parce que lorsqu’elle relève la tête, la nuit est déjà tombée sur Tokyo. Surprise, elle se redresse, s’approche du bord et regarde par la fenêtre telle une girafe avant de perdre l’équilibre et s’étaler comme une merde sur le sol. Un juron sort de ses lèvres mais elle ne prend pas la peine de se lever, restant par terre, son téléphone en face de son visage. Un appel s’affiche, sa tante. Elle lève les yeux au ciel et décroche.

37 minutes. L’appel a duré 37 minutes, entretemps elle s’est levée pour aller au toilette avant de s’asseoir de nouveau sur son lit. En y réfléchissant, elle en avait des choses à dire à sa tante –enfin, c’était plutôt elle qui lui avait raconté ses mésaventures au travail. Elle regarde rapidement l’heure sur son téléphone, il est tard. Son ventre se met à grogner et elle aussi. Elle a faim et il n’y a rien à manger dans sa chambre, elle se lève de son lit dans la précipitation pour regarder les dernières publicités, la première qu’elle prend est une pub pour Harakara, il n’y a jamais mangé mais pour cette fois, ça fera l’affaire. C’est un restaurant thaï et en regardant le menu, son appétit a de nouveau gronder. Après avoir commandé ce qui semble être pour trois personnes, elle sort de sa chambre pour aller dans le petit salon de son dortoir. Elle est toute seule ce soir, elle ne sait pas où son passé ses colocataires et elle ne se pose pas plus de question que ça. Elle s’installe confortablement sur le canapé, allumant la télé.  

Elle soupire, une énième fois, son ventre grogne de plus en plus, sa commande prend un temps fou à venir et la télé ne semble pas lui changer les idées. Elle se laisse tomber sur le côté, ses mains tenant ce ventre vide qui lui pose problème. Après quelques minutes, elle se redresse, le regard noir vers la porte de son dortoir, elle jure sur son nom que le livreur l’entendra. Sûre. Elle grimace, gigotant ses épaules dans tous les sens et elle se stoppe ; d’un coup quand elle entend des coups. Suivit d’une voix. Elle ne perd pas une seconde et se lève en ouvrant la porte. « .c’est moi ! » elle ne prend pas le temps de saluer, son regard sur le sac qu’il tend. Elle relève la tête et pose son regard sur le livreur. « .il était temps ! » au départ son temps se veut froid mais son cœur fond en voyant le livreur. Un sourire niais s’installe sur son visage fatigué « .je vais payer comptant s’il vous plait. » elle se rend compte qu’elle n’a pas pris l’argent avec elle. « .est-ce que vous pouvez entrer et installer sur la petite table là-bas demande-t-elle en pointant la table basse devant le canapé. .je vais chercher l’argent. » elle l’invite à entrer et se fiche du fait qu’il soit pressé, elle quitte sa compagnie le temps d’aller chercher l’argent dans sa chambre et revient dans la minute qui suit. « .et voilà. » elle donne l’argent au jeune homme et récupère son sac. Il prend la porte très rapidement.

Le sac dans les mains, désormais seule, elle s’arrête. Ses sens sont en alertes, elle fronce les sourcils, un air soupçonneux sur le visage. Il n’y a pas d’odeur. Normalement, quand la bouffe est chaude, l’odeur s’installe dans tout le dortoir –généralement, elle se fait taper sur les doigts par ses colocataires mais là rien. Elle serre les dents. « .c’est pas vrai ... » elle installe sa bouffe sur sa table et se rend compte que tout est froid. Elle tombe sur ses genoux, dépitée. Elle se sent arnaquée par ses beaux yeux. Elle se lève rapidement et prend la sortie. Elle voit la silhouette s’éloignée, elle s’élance à sa poursuite, perdant ses chaussons dans sa course. « .EH VOUS LA BAS. » tant pis pour les heures de colles, elle se jette sur lui. La coréenne enroule ses jambes autour de sa taille et emprisonne son cou avec ses bras. « .rendez-moi mon argent ! la bouffe est froide ! »
 

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Ce message a été posté Lun 7 Nov - 1:35
You can't buy happiness but you can order takeout which is the same thing.
  Kang Soo-Ah & Watashi Nikolai. -- Nikolai laisse ses épaules se détendre un peu alors que la jeune femme abandonne rapidement sa contrariété. Il s’excuse tout de même pour l’attente, retard qu’il avait lui-même causé par son manque de professionnalisme et de motivation. « Pardon pour l’attente, merci d’avoir patienté ! » qu’il ose lancer comme le parfait petit employé qu’il est. L’invitant à entrer, le jeune homme légèrement mal à l’aise obéis. « Pas de problème » se permet-il de mentir un peu. Il n’a pas à rouspéter ou à s’obstiner avec une cliente qui sera probablement très mécontente dans les quelques minutes à venir. Alors il entre, n’osant pas refuser, et il dépose comme demander le contenu du sac sur la table basse du salon. Le tout se fit en un temps éclair et il retourna attendre la cliente au pied de la porte. Il n’était pas à l’aise, il avait l’impression d’être un escroc à faire comme si tout était parfait. Il espérait secrètement qu’elle ne s’en rende jamais compte, ou bien qu’elle soit du genre à s’en contre-ficher, mais la réalité était probablement tout autre. Il se surpris à inspecter l’endroit d’un œil indiscret, un peu perdu dans ses pensées et ses angoisses professionnelles. Il aurait bien aimé faire partie des étudiants résidents à cette école, qu’il se dit, en reluquant l’endroit qui était ô combien mieux que son appartement nul de Ōta. Il fut tiré de ses rêveries d’un coup alors que la jeune femme revenait de sa chambre avec l’argent dont il ne voulait déjà presque plus. Lui redonnant la monnaie de trop, Nikolai n’attends pas une seconde de plus et prends la porte, pour ne pas dire la fuite. « Merci ! Bonne soirée ! » Lance-t-il à peine conscient de ce qu’il dit. Tout son esprit est concentré à foutre le camp de là, ne pas se ramasser à devoir payer la commande d’un autre client, ne pas risquer encore une fois de perdre son job miteux. Il dévala le corridor avec de grandes enjambées, croisant tous les doigts et les orteils qu’il était capable de croiser.

De petits bruits de pas, ou plutôt de course, retentissent dans le corridor. Son cœur fait un bon et lance un « merde ! » qui s’échappe d’ente ses lèvres. Il n’a même pas le temps de se retourner lorsque la fille lui ordonne de s’arrêter que quelque chose viens le percuter. C’est lourd, c’est chaud, ça le fait tanguer et tituber vers l’avant, ça l’enlace comme une pieuvre et ça lui fait pousser un juron au passage dans la surprise « Ah ! Putain ! » Reprenant son équilibre en appuyant une main sur un mur, il n’eut pas plus de temps de comprendre ce qu’il lui arrivait qu’on lui criât directement dans l’oreille, faisant vibrer son tympan à intensité maximale. Il lui répondit avec la même intensité et un certain stress dans la voix, comme pris de peur par la réaction de la jeune fille qu’il n’avait, soyons honnêtes, jamais imaginé pouvoir lui arriver. « Ok ! Ok ! C’est bon ! » qu’il gueulât à son tour dans la surprise, acquiesçant à n'importe quoi.

Oubliant presque la présence de cette jeune femme sur son dos, Nikolai, pauvre livreur de takeout dont la casquette avait chuté au sol sous le choc, se redressa un peu, n’osant pas contrarier la cliente plus qu’il ne semblait l’avoir déjà fait. Tentant mollement de se défaire de l’emprise de celle-ci, il lança « Ce serait possible de débarquer de sur mon dos ? J’suis pas un poney ! » Il se pencha pour ramasser sa casquette à l’effigie de Harakara, une main toujours contre le mur comme un vieillard, poussant un grognement sous l’effort. Il n’était pas spécialement monsieur muscle. « Et puis vous être lourde là » qu’il ajouta, trop vite peut-être, parce qu’il ne savait pas quand il fallait ferme sa gueule. Il espérait sincèrement que son patron n’entende pas parler de ce énième retard, parce qu’il était dans le rouge ces derniers temps et qu’il ne pouvait pas se permettre de perdre son job. Il se sentais comme un gosse pris la main dans le sac à voler des friandises. Il se sentais bête et il craignait qu’on lui tape sur les doigts. « Aasshh » qu’il poussa entre ses dents en donnant un léger coup de tête sur le côté, il se maudissait intérieurement d’avoir encore une fois été aussi stupide.


 


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Ce message a été posté Lun 7 Nov - 17:25
Part of the secret of success in life is to eat what you like and let the food fight it out inside.
  kang/watashi ; soo-ah & nikolaï. -- Les banalités échangées, elle se presse d’aller récupérer l’argent dans sa chambre, diminuant ainsi l’attente entre la rencontre de la nourriture et de son estomac. Elle a faim et elle n’a que cette idée en tête depuis que le livreur est arrivé sur le pas de sa porte. Même bien avant, mais l’idée qu’elle puisse passer à table dans peu de temps la rendait toute chose. Elle ne fit point attention au comportement légèrement étrange du serveur. L’argent enfin dans la main du vendeur, elle est sûre de lui avoir donné le bon compte, pourtant il lui rend la monnaie ce qui fait tilt dans son esprit. Soit elle ne s’est pas compté alors là c’est compréhensible –madame kang n’a jamais été très douée avec les maths, soit c’est lui qui ne sait pas compter et il va avoir de sérieux problèmes. « .merci. lâche-t-elle en regardant les pièces dans la paume de sa main. Elle fronce légèrement les sourcils mais le laisse partir, de toute façon, il a l’air de ne pas vouloir s’attarder. Soit. Elle lui dit au revoir et ferme la porte. Alors que son cœur fait du tamtam dans sa poitrine lorsqu’elle s’approche du sac, ses sens sont aux aguets, quelque chose ne se passe pas comme prévu. Curieuse et les griffes acérées, elle examine la nourriture pour se rendre compte de la supercherie.

L’hécatombe, son cœur manque un battement et son sang bouillonne dans ses veines. Ni une, ni deux la jeune coréenne se relève et part à la suite du livreur. Elle est frustrée, en colère, elle se sent presque abusée ; et pourtant, ce n’est que de la bouffe. Oui, mais voilà, la nourriture pour Soo-Ah c’est sacré, plus sacré que tout. Alors c’est pour dire, elle pourrait vendre sa mère ou son père pour pourvoir manger. Une chose est clair, vu l’état dans lequel elle est, à courir et à hurler dans les couloirs au risque de se prendre heures de colles et ménages, ce n’est pas pour rien. Et en cas d’apocalypse, d’invasion de zombie ou quoi, si il y a pénurie de nourriture, il ne faut même pas être dans le même campement de survivant qu’elle. Elle en deviendrait presque cannibale. Enfin, c’est ce que ses amies lui sortent à chaque fois qu’ils mangent avec elle.

C’est avec rapidité qu’elle arrive à sa hauteur, le prenant par surprise en atterrissant sur son dos. Evidemment, il ne l’accueille pas les bras ouverts. C’est pas bien de jurer pense-t-elle très fort en entendant le putain sortir de la bouche du livreur. Elle ne le lâche pas, lui fait comprendre le pourquoi du comment de cette situation. Et elle n’y va pas de mains mortes, ni d’une douce voix. Puisqu’au vu de sa réaction, elle a dut lui percer le tympan. Il ne se tient pas très bien, il perd son équilibre et à vrai dire, elle n’est pas très rassurée non plus mais elle ne bouge pas même lorsqu’il lui demande de descendre sous prétexte qu’il n’était pas un poney. Elle ne peut s’empêcher de pouffer, elle s’apprête à répliquer mais sa réplique la faire grimacer. Elle ? Lourde ? Bon, peut-être. Elle affiche une moue boudeuse sur le visage en s’alourdissant encore plus. « .vous savez que ce n’est pas ce qu’on doit dire à une fille n’est-ce pas ? » non, il ne le savait pas puisqu’il venait de le lui sortir. Faussement contrariée, elle descend de son dos, les bras croisés contre sa poitrine. Elle se mit face à lui. « .en plus d’être en retard, de ramener de la nourriture froide, vous osez dire à me dire que je suis lourde. Hum, pas sûre que votre patron soit content en entendant ça … » lâche-t-elle d’un air sournois. Mais elle la perdit bien vite, sa fausse présence lorsqu’elle entend des pas dans le couloir, venant de la salle générale. Elle ouvrit les yeux en grand. « .hors de question que je vous lâche comme ça, suivez-moi. » murmure-t-elle en en formant un point devant son visage. Elle l’attrape par le bras et le force à le suivre jusque dans sa chambre, au pas de course s’il vous plait. Elle avait complètement oubliée la ronde du surveillant. « .je ne rigole pas, dépêchez-vous, sinon vous allez avoir des gros problèmes aussi. »
 

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Ce message a été posté Lun 21 Nov - 23:26
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You can't buy happiness but you can order takeout which is the same thing.
  Kang Soo-Ah & Watashi Nikolai. -- La jeune femme toujours sur son dos, Nikolai essaie de saisir la situation. Il a l’impression d’être une somnambule se réveillant dans une situation complètement impossible et il se serait volontairement donné des claques au visage. Alors qu’il demande à son assaillante de descendre de son dos, il se rends compte de la bêtise qui s’échappe d’entre ses lèvres. Son rire candide s’estompe pour se transformer en un reproche. Elle y ajoute le poids de son corps, pesant sur le dos de Nikolai qui aurait franchement besoin de retourner s’entrainer. Il s’excuse rapidement, essayant de minimiser le plus possible tous les dégâts futurs qu’il pourrait causer. Il ne veut pas non plus la mettre encore plus en colère contre lui. « Pardon, pardon, vous êtes pas lourdes, c’est des blagues ! » lui répondit-il précipitamment. Heureusement pour lui, elle descend finalement de son dos, n’obligeant plus Nikolai à devoir la faire descendre de force. Il n’a pas le temps de se retourner qu’elle est déjà devant lui. Elle est rapide, qu’il se dit, avant de la voir croiser les bras, prête à lui livrer son sermon. Il se gratte le derrière de la tête, là où sa casquette à l’effigie du restaurant Harakara appuie, mal à l’aise, essayant de garder le sourire malgré tout, une grimace qui sonne fausse et qui lui donne un air complètement idiot. Mais lorsque la jeune cliente mentionne son patron, le livreur perd son sourire. Merde. Il ne peut pas se permettre une énième gourde, ça fait trop de fois ce mois-ci, déjà que son patron ne l’aime pas trop. Fuck. Il n’a pas assez d’économies pour se permettre de perdre son emploie à ce temps de l’année. Son esprit s’emballe, les jurons s’enchainent, paniqués, et Nikolaï imagine le pire. Son air sournois ne le faisait pas rire. Peut-être que pour une élève d’une école aussi dispendieuse, ça n’était rien, mais pour lui, l’heure était grave. Les mains devant lui, il vint lui tapoter les épaules comme pour éteindre un feu qui se serait allumé sur son chandail, faute de ne pas carrément l’attraper et la secouer dans tout le sens. « Mademoiselle, s’il-vous-plait, ne faites pas ça ! Je ferai tout ce que vous voudrai mais s’il-vous plait n’appelez pas mon patr- » Il fut coupé dans son discours qui ressemblait plus à des supplications. Il ne manquait plus qu’il parle de ses 5 enfants à nourrir et de sa femme malade pour essayer de sauver la peau de son cul. La jeune femme coupa son élan de court alors qu’elle semble être prise elle aussi de panique, comme si elle était une prisonnière qui s’était échappée de sa cellule. Brandissant un poing sous son nez, elle le tira par le bras jusqu’à sa chambre, ne s’arrêtant pas en entendant les protestations du livreur. « Hey, qu’est-ce qui se passe ? Attendez, là ! » Il est précipité, urgé de regagner la chambre de la cliente. Ses derniers mots font sonner une cloche dans son cerveau. Ah. Le surveillant. Merde. Lui qui avait éviter les mesures de sécurité de l’établissement comme un pro dans l’espoir d’avoir un peu de pourboire, il allait être dans de beaux draps s’il était pris. « C’est bon, c’est bon ! » pressa-t-il, se dépêchant à regagner la chambre. La laissant ouvrir pour des raisons évidentes, il se rua avec elle dans l’appartement et c’est après quelques secondes de béatitude qu’il se rendit compte de la situation. Et quoi maintenant, elle allait lui faire du chantage, c’est ça ? Il se retourna vers elle, comme s’il avait été surpris en flagrant délit, se redressant d’un coup. « Hum… bon… ok…. c’est une situation bizarre… » Une chance que c’était sa dernière livraison parce qu’il sentait qu’il ne partirait pas de là de sitôt. Il se rappela son plaidoyer et retira sa casquette comme si l’action était sacré. Pas de chapeau dans l’église. « Mademoiselle, je suis vraiment désolé pour votre repas ! S’il-vous-plait, n’appelez pas mon patron, je vais vous rembourser ! N’importe quoi ! » Il fouilla dans l’argent des livraisons pour en sortir environ ce qu’elle avait payé, avec un petit surplus, peut-être. « Allez, prenez ça » lui dit-il, ne lui laissant pas trop le choix en lui attrapant les mains et en lui fourrant les billets dedans. « J’vous jure que c’est super bon réchauffé, foutez ça au micro-onde vous allez même pas vous rendre compte de la différence ! 2 minutes top chrono ! » lança-t-il, essayant tant bien que mal de résoudre la situation.

 


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Ce message a été posté Mar 22 Nov - 20:58
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  kang/watashi ; soo-ah & nikolaï. -- Une grimace tord les jolis traits de son visage lorsqu’il s’excuse. Des blagues, mais oui, bien sûr. Parler du poids de quelqu’un n’est pas une blague, parlé du poids d’une fille, là c’est un acte qui mérite la souffrance ou pire. Elle descend de son dos rapidement, lui assenant de belles répliques qui ont le don de le mettre au plus bas, un sourire narquois sur les lèvres, elle se joue de lui. Des blagues voyons. Il s’excuse, s’embourbant dans une affaire qui le dépasse. Elle plisse légèrement les yeux, faire tout ce qu’elle veut ? Réellement ? Elle bombe la poitrine, un peu trop fière de son effet. Sauf que la blague coupe nette lorsqu’elle entend des pas. Le surveillant. Les lycéens ne sont pas autorisés à sortir de leur dortoir passé une heure précise et elle est réellement bien dépassée actuellement. Ils ont encore moins le droit de faire pénétrer quelqu’un d’étrange aux rangs de la rps. Déjà que le surveillant la dans son collimateur, ce n’était pas le moment pour elle de se faire remarquer, surtout avec un jeune homme dans les couloirs. Ni une, ni deux, avec la bonne intention de régler cette histoire elle entraîne le livreur, se fichant complètement de ses exclamations. Elle soupirait sans cesse, il ne comprenait pas la situation. Ils regagnent rapidement le dortoir, Soo-Ah ne perd pas une seconde pour ouvrir la porte et le faire entrer en vitesse. Elle referme doucement la porte, essayant de faire le moindre bruit possible. Une fois la porte fermée, elle s’écarte de deux pas, le regard fixé sur la poignet. Elle se retourne vers lui. Il a l’air gêné, mal à l’aise. Une situation bizarre ? « .Pourquoi ? oppa, tu n’es jamais rentré dans un dortoir avec une fille ? » un peu trop familière ? un peu trop directe ? Kang Soo-Ah, Messieurs Dames. Un sourire amusé se dessine légèrement sur ses lèvres lorsqu’il lui sort le grand jeu, enlevant sa casquette et récitant une excuse digne des films. Elle croise une nouvelle fois les bras contre sa poitrine. La tête légèrement penchée, complètement amusée par tout ça, mais très vite, elle se sent presque gênée, elle se gratte l’arrière du coup, une moue douteuse, presque désolée sur le visage. Elle n’avait pas l’intention d’appeler son patron, c’est juste sortit comme ça. Elle le voit fouiller dans une pochette, retirant de l’argent pour le lui donner. Elle secoue ses mains en signe de négations mais il lui attrape, mettant l’argent de force dans sa main. « .non, non, non, je vous assures que c’est pas la peine ! » dit-elle en lui redonnant l’argent dans ses mains pour finalement, se rapprocher un maximum de lui pour les remettre directement dans sa pochette. « .c’était une ‘blague’ ! je n’allais pas appeler votre patron ! » elle secoue la tête. « .je vais réchauffer, ne vous inquiétez pas ! » elle se gratte de nouveau l’arrière de la tête, se mordant la lèvre inférieur. Des bruits de clés se font entendre dans le couloir. Elle roule des yeux. « .oh fais chier. » jure-t-elle avant d’ouvrir les yeux grands comme des soucoupes, se rendant compte de sa connerie. Elle pose son index sur sa bouche. « .Il va passer ! Il passe toujours ! Oppa, prend le sac et va dans ma chambre ! » lui dit-elle en prenant le sac de nourriture, lui fourrant dans les mains et le poussant contre son grès dans sa chambre. Cette fois, sur le pas de la porte, elle le retourne vers elle et pose son index sur la bouche du jeune, lui intimant de ne pas faire de bruit. Elle ferme la porte, retourne rapidement dans le salon. Près de la porte, elle prend une profonde inspiration et sursaute au premier coup sur la porte. Elle attend le deuxième, le troisième et prend son temps pour aller ouvrir. Porte ouverte, elle affiche une mine à moitié fatiguée. « .Bonsoir Monsieur. » dit-elle poliment sous le regard amer du surveillant. Soo-Ah ouvre la porte en grand pour qu’il voie qu’elle n’a rien à cacher. « .Je vous ai à l’œil mademoiselle Kang. » « .J’en suis désolée. » dit-elle, un faux air désolé sur le visage. Elle l’entend se racler la gorge, jeter un dernier coup d’œil et s’en aller là d’où il vient. Généralement c’est le seul tour de garde qu’il effectue pour la journée, dans quelques minutes c’est un autre surveillant qui dort devant les caméras de sécurités. Elle referme la porte à clés, sait-on jamais, les autres ont la clé pour ouvrir. Dos contre la porte, elle soupire, elle a bien crut que son cœur allait exploser dans sa poitrine. Elle se pince les lèvres et retourne ouvrir à l’inconnu. « .c’est bon, il est partit. » lance-t-elle en ouvrant la porte. 

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Ce message a été posté Dim 27 Nov - 2:49
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  Kang Soo-Ah & Watashi Nikolai. -- Nikolai hausse les sourcils, surpris par la réponse de la jeune femme. Il sourit, même, un peu, amusé par absolument chaque mot qu’elle vient de proposer.  Ça lui avait toujours fait un petit quelque chose à l’intérieur quand on l’appelait oppa, c’était plus fort que lui, et ce malgré le fait qu’il trouvait ça plutôt naze. Il viens presque poser une main à son cœur qui fait mal. Il laissa s’échapper un léger rire « Hum, non, pas quand ça fait seulement 2 minutes que je l’ai rencontrée, non » dit-il, légèrement sarcastique, le sourire aux lèvres. Mais ce sourire vient s’effacer tranquillement, car son anxiété revint rapidement. Alors qu’il lui fourre l’argent dans le creux de sa paume, cette dernière proteste, mais il ne réagit pas, il laisse l’argent-là, il insiste. La jeune femme continue tout de même à contester son geste et, s’approchant de Nikolai à une distance clairement trop petite pour que ce soit involontaire, elle remet l’argent dans la pochette à sa taille. Oui, il porte un sac banane. Non, ce n’est pas lui qui ai décidé ça. Mais ça n’est pas important, parce que, à son grand soulagement, la cliente libère les épaules de Nikolai de tout le poids qui s’y était soudaient accumuler. Il soupire bruyamment, laissant s’échapper les dernières bribes de stress. « Oh putain ! Merci ! » lança-t-il, ne se rendant même pas compte de son juron, trop sous le coup de l’émotion. Il est simplement vraiment heureux du dénouement de ce problème. Il s’en veut aussi, un moment, d’être aussi nul dans son travail et de se ramasser dans ce genre de situation tout le temps. La jeune femme dit qu’elle vas réchauffer et Nikolai ne peut s’empêcher de continuer à en ajouter « Oui, j’vous jure, je réchauffe toujours et c’est pratiquement meilleur. J’sais pas on dirait que la sauce ell- » pas le temps de terminer, encore, alors que ses mots s’évaporent, soudainement déconcentré par la réaction de la demoiselle. L’expression que prends son visage ne lui inspire rien de bon et sans s’en rendre compte, son propre visage mime légèrement sa réaction, comme un lointain écho. Il la regarde et se sent lui aussi pris de panique, ne sachant pourtant pas la cause de cette réaction. Bougeant à peine les lèvres, il demanda « Qu’est-ce qu’y’a ? » Son regard se promenant de droite à gauche, ne comprenant pas ce qu’il se passait. Les explications qu’elle lui donna ne vint pas du tout l’aider dans sa cause mais il s’exécuta tout de même. « euh… ok » qu’il lâcha en attrapant le sac de livraison qu’elle lui fourra dans les mains, lui-même anxieux. Il se laissa mener là où elle semblait vouloir le cacher, pousser par deux mains dans son dos qui le pressait d’aller plus vite. Se faisant presque jeter dans la chambre de l’étudiante, elle pose son index sur sa bouche pour bloquer tout son qui aurait pu s’en échapper autrement. Surpris, il recule légèrement la tête en regardant approcher cet index avant de relever le regard vers la jeune femme. Fermant la porte de suite après, il n’a pas le temps de rouspéter. Se retrouvant seule dans cette chambre de jeune fille, il ne sait plus trop quoi faire de lui-même. La situation dépassait largement les tâches qu’il devait accomplir lors de son quart de travail aujourd’hui. Il entend une voix d’homme de l’autre côté de la porte et il se fige, écoutant la conversation, essayant de piger ce qu’il se passait. Il plisse les yeux légèrement, légèrement anxieux. Pourtant, tout ça ne le regardais pas, non ? Finalement, il comprend. C’était le surveillant dont ils s’étaient sauvés seulement quelques minutes plus tôt. Eh ben oui, ça le concernait en fin de compte. Il se gratte le derrière de la tête en regardant autour de lui alors que le surveillant repart, inspectant d’un œil indiscret mais tout de même déconcentré, ne regardant que des formes sans pour autant voir quoi que ce soit. Il aperçoit au travers des vêtements éparpillés des dessous féminin qui lui font réaliser à quel point ce qui se passait en ce moment ne faisait pas partie de ses tâches de livreur. Il fait quoi ici, là. Ça commence à l’embêter. Et le bordel l'embête aussi. Il aurait envie de tout ranger. La jeune femme revient finalement à la porte et lui ouvre, lui confirmant que le problème n’est plus là. « Génial » répond-t-il légèrement absent, en s’avançant vers la porte. « C'est le bordel chez vous ma chère, ah et ça c’est à vous » ajoute-t-il en lui redonnant le sac de livraison, un peu agacé. Se glissant entre le cadre de la porte et la jeune fille rapidement, il retourne vers l’entrée de l’appartement. « Bon, ben si tout est ok, moi je vais repartir hen ? C’est pas que c’est pas beau ici, mais j’ai d’autre choses à faire ! Bon appétit et tout » dit-il, soudainement moins poli, moins prudent dans ce qu'il dit, oubliant qu'elle peux toujours appeler son patron si ça lui chante. Il se dirige vers la porte, posant la main sur la poigné et, tournant celle-ci qui reste bloquée, il se retourne vers la cliente. « Hum. » dit-il un instant avant d’ajouter « J’peux y aller ? Je suis comme légèrement mal à l’aise là » Il se dit que la porte est surement barrée non pas pour le garder à l’intérieur mais pour garder les autres à l’extérieur, n’empêche que ça le rend d’un coup vraiment inconfortable.

 


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You can't buy happiness but you can order takeout which is the same thing.

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