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 need you now | yuto

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Bae Yun Hua
Bae Yun Hua
Pseudo : Juh messages : 6538 Yen (¥) : 3629 Avatar : Im Yoona (SNSD) - made by miki ♥ DCs : need you now | yuto UOiNLNL

son hye ni & hasegawa calliopé

need you now | yuto Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : need you now | yuto 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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need you now | yuto FtJL1k9
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Jeu 27 Oct - 21:05
♔ Don't let me .
It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now. And I don't know how I can do without you, I just need you now.
Tenue ♔ Machinalement, ma main dégage le rideau une nouvelle fois, la cinquième en moins de dix minutes et mes yeux sondent les alentours, à la recherche d’une ombre, un semblant de silhouette, un signe que ce que je pense avoir vu n’existe pas seulement dans mon esprit. Aucune trace de la chimère, il ne semble pas avoir de présence suspecte dans les environs et le gazouillement de Roxas dans mes bras me rappelle que je devrais penser à autre chose que mes fantaisies infondées. Lui est bien réel sans le moindre doute et il requiert davantage mon attention qu’un mirage éphémère. Pour peu qu’il ne s’agisse que d’un mirage. Un nouveau regard sur l’extérieur et j’ai l’impression d’avoir vu quelqu’un bouger subitement, pour se cacher derrière un poteau. Je fronce les sourcils, essaie d’y voir plus clair mais rien, simplement un nouveau doute sur ce que j’ai vu. Le bébé tire une de mes mèches pour attirer mon attention, il essaie d’articuler un « Omma » maladroit, cela reste encore du yaourt, ce qui n’est que normal pour son âge. Ce qui me fait penser qu’à force il va devenir bilingue le petit, c’est toujours ça de gagné d’avoir de tels parents. Mon cœur se serre, son rythme s’accélère et je ne peux me détacher de la pensée qu’il y a bien quelqu’un dehors en train de nous épier. Ce n’est pas la première fois et ce n’est peut-être pas la dernière, cela fait plusieurs semaines que j’ai la sensation désagréable d’être surveillée et suivie, où que j’aille, particulièrement quand Roxas est avec moi. Alors je crains le pire, je me dis que c’est mon père, qu’il est au courant et qu’il attend le bon moment pour agir. Comme avec le meilleur ami de Yuto. Un hoquet me prend, j’ai dégluti de travers et le bambin me dévisage avec ses petits yeux, ne comprenant sans doute pas pourquoi sa maman semble si tracassée aujourd’hui. Je dois faire quelque chose, je ne peux pas ignorer mes impressions. Je ne vais pas tailler jusqu’à Osaka sur un coup de tête, je ne peux pas appeler ma mère, qui sait, elle est peut-être sur écoute, mes options restent limitées. C’est au moment où j’aperçois un individu étrange dans une voiture, vêtu de noir comme les autres, que je me décide à agir.

Ni une ni deux, j’habille Roxas pour sortir, je le couvre même plus que nécessaire mais je ne sais pas s’il fait très froid, je préfère être vigilante, je le place dans sa poussette, j’attrape mon sac et nous voilà partis de l’appartement. A ce stade, je ne vois qu’un endroit où me rendre, une seule personne à laquelle je puisse m’adresser. C’est égoïste, je ne l’ai pas vu depuis que j’ai découvert ma grossesse et je viens me pointer sans prévenir avec le gosse de neuf mois, il va me prendre pour une folle. Le pire c’est que je ne peux pas le réfuter moi-même, à toujours regarder derrière, à regarder partout en général et à prendre peur dès que quelqu’un me fixe un peu trop longtemps. Cela ne me rappelle que trop de mauvais souvenirs, une impression de déjà-vu d’un passé que je ne veux pas ressasser mais qui me saute aux yeux comme une gifle prise de plein fouet. Une fois devant le logement, une dernière hésitation me gagne. Et s’il n’est pas là ? Et s’il est trop occupé ? Trêve d’égarement, Je frappe avec hésitation à la porte, non sans jeter un dernier coup d’œil dans la rue, une vraie paranoïaque. Au moins j’en ai un peu confiance. « Yuto tu es là ? C’est Yun Hua. S’il te plaît ouvre, c’est vraiment important. », je clame, prenant peur qu’il ouvre trop tard, que quelqu’un agisse avant. « J’ai… J’ai peur, s’il te plaît… ». Contrairement au bout de chou qui joue tranquillement avec sa peluche dragon, cadeau de papa.
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Ce message a été posté Jeu 27 Oct - 21:53
♔ Don't let me .
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Tenue ♔ J’ai toujours eu bien peu d’affection pour les habitudes de mon père, mais je ne pourrais nier que j’apprécie celle qui consiste à sortir en compagnie de quelque collègue dans l’un des si nombreux restaurants du quartier huppé de la ville. Les quelques heures de tranquillités que ces rendez-vous hebdomadaires m’octroient sont inestimables, ils me permettent de disposer de la maison familiale qui, depuis la mort de ma mère, n’est rien de plus qu’une garçonnière entretenue par quelques domestiques dont je ne connais même pas le prénom. Pour idée, celui dont je suis le plus proche n’est autre que le chauffeur, dont j’ai si souvent serré la main que je pourrais en retracer les lignes les yeux fermés. Une fois ces petites ombres couchées, mes cahiers refermés et la porte fermée à double tour, je redécouvre un instant le sens du mot liberté, gardant bien à l’esprit que d’ici quelques heures, il me faudra retrouver l’attitude bien rangée que j’adopte si souvent en présence de mon père.

Confortablement installé dans le large fauteuil de cuir noir que mon père a récemment fait installer, j’observe avec une lassitude non dissimulée l’écran qui se trouve devant moi. Mon empire pour une console. Seule la voix monocorde d’un présentateur ennuyeux résonne dans la pièce, m’apportant toujours de mauvaises nouvelles au sujet de l’économie mondiale. Ces chaînes que Seito a fait installer servent uniquement à étouffer les rares programmes qui pourraient m’intéresser. L’ouverture d’un reportage m’arrache un soupir et je me redresse difficilement pour atteindre la télécommande, pressant la flèche droite une demi-douzaine de fois, jusqu’à ce que l’écran plat affiche un documentaire plus intéressant, visiblement orienté sur un élevage de chien au pelage brun et blanc, portant au cou une sorte de flasque remplie d’alcool, dont la mission serait de sauver les promeneurs égarés en montagne.

« Sa…Bua. » Je souris pour moi-même en essayant de lire les mots inscrits sur un panneau. « Eau du Sabuwa. »

Les jambes étendues devant moi, je continue d’observer l’écran en pianotant distraitement un message sur mon téléphone. Je n’ai aucune idée de ce qu’est la Haute Savoie. C’est peut-être le nom de cette espèce de chiens ? Une région française, si j’en crois le téléviseur. Je me laisse absorber par l’émission, abandonnant mon portable sur le bras du fauteuil alors que je me concentre sur l’intervention qu’ils présentent à l’écran. Je me demande si nous avons ce genre d’animaux, au Japon. La catastrophe qui a eu lieu l’an passé aurait pu être évitée avec ce genre de dispositifs.

Quand je commence à somnoler, un bruit attire mon attention. Je reste un instant immobile, puis me redresse à la hâte afin de vérifier l’heure. Impossible que Seito soit déjà là. Impossible que cet idiot fini soit rentré aussi tôt. Mais alors, qui ? J’abandonne le fauteuil et glisse mon portable dans la poche arrière de mon pantalon, me traînant vers la porte d’entrée, le souffle coupé par une appréhension dont j’ignore moi-même l’origine. Le soulagement d’entendre la voix de Yun Hua est on ne peut plus grand. D’ailleurs, elle est encore en vie ?

« J’arrive, j’arrive. » Dis-je en me débattant quelque peu avec le verrou de l’entrée.

Ce n’est pas contre elle, mais ne pouvais-je avoir un instant pour moi ? Un rire me vient quand mon regard tombe sur le petit être qui se trouve dans ses bras.

« Tu t’es trompée, je crois. Ce n’est pas la crèche ici. »

L’humour ne me va peut-être pas, mais je garde espoir. Faisant un pas de côté, je lui donne l’occasion d’entrer, prêt à refermer la porte derrière elle.

« Entre, il est sorti. » Affirmé-je rapidement, en guise de signal. « Il vaut mieux éviter de rester dans le froid avec lui. »

J’attends ensuite qu’elle s’exécute, réfléchissant aux raisons qui pourraient être à l’origine de l’inquiétude qu’elle démontre à l’instant.

« De quoi est-ce que tu as peur ? Tu as vu l’heure qu’il est ? »
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Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Ven 28 Oct - 0:49
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Tenue ♔ Au fond, c’est peut-être une erreur de m’adresser à Yuto simplement parce que je pense que la menace qui plane sur moi et mon enfant vient de mon père. Notre père. Cela fait un moment désormais que nous nous sommes découvert un géniteur commun et pourtant, j’ai toujours du mal à prendre conscience du fait qu’on fait partie de la même famille, que cela fait de nous frère et sœur. Ce qui ne m’empêche pas de me diriger spontanément vers lui quand je rencontre un problème que seul lui peut comprendre, car même si nous ne sommes pas très proches – pas du tout même pour les plus sceptiques – cet ennemi commun suffit à créer un lien particulier qui explique ma venue en l’occurrence. A force de tambouriner à sa porte comme une dégénérée, il est possible qu’il ait envie de réviser son jugement cela dit. Surtout que je me rends compte quand il ouvre la porte et qu’il me lance sa réflexion sur la crèche, que je ne lui ai toujours pas annoncé la nouvelle au sujet de Roxas. Evidemment, il a dû entendre les bruits de couloir comme tout le monde à la Royal mais je ne l’ai même pas prévenu quand je suis tombée enceinte ou quand j’ai accouché, j’avais d’autres préoccupations primordiales à ce moment-là, qui sont passées avant le fait d’entretenir une relation de confiance avec mon demi-frère récemment découvert. Ce qui ne veut pas dire que je n’en ai pas envie, découvrir son existence fait partie des meilleures choses qui me sont arrivées ces dernières années. Avoir un frère est plus que je n’aurais jamais souhaité pour conserver un semblant d’équilibre dans cette famille parfaitement déséquilibrée. « Haha, très drôle. Je ne pouvais pas le laisser tout seul. Surtout pas en ce moment. », je rétorque en jetant un nouveau regard dans les environs, avant de rentrer sur invitation de Yuto. « Il » ? Je n’avais pas pensé au fait que l’autre aurait pu se trouver là, je n’ai pas vraiment pensé à quoi que ce soit concernant cette visite improvisée et je suis soulagée de voir que cela n’a pas causé de coïncidence malheureuse. Plus Roxas sera loin de son grand-père, mieux ce sera.

Ce dernier ne cache par ailleurs pas sa curiosité face à cet individu qu’il ne connaît pas encore et je suis obligée de m’empresser pour le détacher de sa poussette, tant il a envie de voir de plus près ce nouveau monsieur. Ce qui ne veut pas dire qu’il lâcherait sa peluche, loin de là, il y tient énormément, c’est son doudou attitré et gare à quiconque voudrait l’en priver pour dormir. A peine dans mes bras, le petit bonhomme tend sa paume vers Yuto et prend un malin plaisir à lui toucher le nez, ce qui m’arrache un sourire en dépit des circonstances. Si j’ai vu l’heure ? Non pas vraiment, je n’ai pas fait attention à autre chose qu’à mon mauvais pressentiment qui me travaille depuis des jours. Cela explique sans doute pourquoi Roxas se prend à bailler plusieurs fois d’un coup. « On parlera du fait que je suis une mère indigne un autre jour, j’énonce sèchement en berçant le bambin avec tendresse, j’ai peur parce que je pense être suivie. Par lui. Je n’arrête pas de voir des hommes en noir constamment autour de moi dans la rue, très louches et je crois que ce sont des types qui travaillent pour lui. J’ai vraiment peur Yuto. De ce qu’il pourrait lui faire. », je termine en désignant le petit enfant d’un signe de tête. C’est comme si toutes mes craintes nées depuis le moment de ma grossesse prenaient vie et c’est un cauchemar que je n’ai pas envie de vivre dans la réalité. Si quelqu’un peut m’aider à contrer la menace paternelle, c’est bien lui, nous partageons cette rancœur à l’égard du géniteur. Il le connaît mieux que moi, il pourra me dire si mes allées-venues visuelles relève de la pure paranoïa ou s’il y a effectivement matière à s’inquiéter. « Qu’est-ce que je peux faire ? ». Car après tout, je ne suis pas simplement venue pour savoir si je vais bien dormir ou non. J’ai besoin de solutions et j’ose espérer que c’est dans ses moyens.
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Ce message a été posté Ven 28 Oct - 19:49
♔ Don't let me .
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]Tenue ♔ Je me souviendrai à jamais du profond sentiment de haine que j’ai ressenti à l’égard de mon père le jour où il m’a présenté Yun Hua. Ma sœur, du moins à moitié, née d’une mère différente que celle que j’avais perdue. Une fille née hors mariage, illégitime. Cette nouvelle avait alors suffit à me faire abandonner tout espoir de faire confiance à cet homme qui, chaque jour, confirmait un peu plus qu’il n’était pas le modèle irréprochable que j’avais toujours cru connaître.

Aujourd’hui encore, lorsque Yun Hua se présente devant moi, je ne peux m’empêcher de songer à cette scène désagréable. Mon estomac se tort d’une façon particulière, je réalise qu’elle est à la foi ma première rivale et ma meilleure alliée contre celui qui nous a tous les deux engendrés. Tant que je ne fais rien de travers, je n’ai rien à craindre. Je reste l’enfant de sa seule et unique femme, après tout. Cela ne m’empêche pas d’avoir avec ma demi-sœur une relation des plus compliquées.

Quand mes yeux se posent sur le bébé qu’elle porte avec elle, je réalise la distance qui nous sépare. En tant que frère (ou demi-frère, pour être exact), n’aurais-je pas dû prendre davantage de nouvelles en entendant les rumeurs qui couraient à son sujet ? Je ne l’ai pas fait, par égoïsme plus que par mépris. Mes problèmes me regardaient ; les siens, je ne m’en mêlais pas. Maintenant, je réalise toutefois que j’ai commis une bien grossière erreur en décidant de ne pas accorder plus d’intérêt au bien être de celle qui partage la moitié des gênes de mon père, et donc une partie des miens. Glissant une main dans ma nuque, je me sens obligé de me justifier, de peur qu’elle le prenne mal. « C’était pour rire… »

Mon regard rencontre celui du bambin et je me mets à prier pour qu’il ne soit pas du genre à vomir partout. Il ne manquerait que ça pour empirer les choses : de la gerbe de bébé partout sur le parquet et la moquette. Une véritable misère à nettoyer, avec les domestiques absents et mon père de sortie. Nous n’aurions jamais assez d’une soirée pour tout arranger. Néanmoins, je souris en observant la petite créature qui me fait fermer un œil en me tâtant le nez. Les enfants. Les. Enfants. Je m’efforce de ne pas grimacer, croisant les bras en me permettant une curiosité de rigueur au vu des circonstances.

« Tu penses qu’il te fait suivre ? » Je réprime un soupir et fronce les sourcils, essayant de rembobiner ma mémoire et de me rappeler des dernières conversations ‘privées’ que j’ai pu surprendre. « Ça fait combien de temps ? »

Au cours des derniers mois, mon père s’est montré particulièrement calme, tant au niveau professionnel que privé. Je l’ai souvent vu se rendre à des réunions, mais rien de particulièrement important. Il y a bien eu cette petite période de branle-bas de combat, lorsque les Fujiwara ont essayé, certainement par folie, de revenir sur le marché, mais à part cela, rien d’extravagant. Èloignant doucement la main du petit de mon visage, je repose les yeux sur la jeune mère, l’air sérieux.

« Le connaissant, ça ne semble pas impossible… S’il a appris pour lui. » Je pince les lèvres et tourne les yeux vers le bébé, puis les repose sur Yun Hua. « Ce n’étaient pas que des rumeurs, alors ? »

Bon moyen pour moi de meubler. Je ne suis hélas pas configuré pour trouver des solutions. Avant toute chose, je dois m’assurer que Seito a bien quelque chose derrière la tête. Si seulement je pouvais l’empêcher de nuire, reprendre l’entreprise et cesser de me torturer l’esprit à cause d’un homme comme lui.

« Désolé de ne pas avoir été là. Je… J’ai cru que c’était juste une blague qu’on faisait à ton sujet. »

Ce n’est pas totalement vrai, mais je n’aime pas admettre que, par moment, mes problèmes prennent le pas sur tout le reste.

« Viens, on va prendre un verre au salon, on y sera mieux pour réfléchir. »

Je m’assure une dernière fois que la porte d’entrée est fermée, puis je me dirige vers la salle que j’ai quitté un peu plus tôt. Un petit moment de recherche plus tard, un personnage grotesque babille à la télévision, pour le bambin que ça intéressera peut-être. Je m’approche ensuite du bar laqué noir qui se trouve à quelques pas de là et se fond parfaitement dans le décor de la pièce, sortant deux verres avant de me pencher à hauteur du réfrigérateur qui est dissimulé à l’arrière.

« Tu boiras quoi ? »
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Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Ven 28 Oct - 21:46
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Tenue ♔ Il n’y a rien à faire, peu importe les circonstances, peu importe le rôle que l’on souhaite jouer, nous sommes toujours rattrapés par cette cruelle réalité. Celle d’un homme qui a souhaité nous imposer sa volonté quant aux répliques à donner durant la pièce. Chaque fois que je vois Yuto, je me pose toujours la même question : qui de nous deux a le plus souffert d’être l’enfant d’un tel personnage. Moi, qui ai grandi sans l’admiration, le respect et l’amour d’un père et dont le seul évènement notable concernant celui-ci ait été mon enlèvement ? Ou Yuto, qui a vécu sous sa tutelle tyrannique et perdu des proches, impuissant ? Difficile à départage, cela explique pourquoi nos échanges sont toujours complexes, ça, et le fait que notre père ait voulu nous mettre en compétition dès notre première rencontre. Je ne sais toujours pas ce qui a pu lui faire penser qu’être à la tête d’une quelconque entreprise m’intéressait, c’est pas comme si je faisais des études de marketing à la noix. Plutôt vivre dans un loft miteux en vivant de mes dessins oui. Même si pour le bien de Roxas il vaut mieux que je n’en n’arrive pas là. J’hoche la tête positivement, non sans fixer une nouvelle fois la première fenêtre à ma disposition qui donne sur la rue. A force, je dois avoir chopé un tic. « Depuis deux, voire trois semaines. Ma psy dit que c’est mon imagination, que c’est mon traumatisme qui refait surface et me fait halluciner mais je suis certaine d’avoir vu quelqu’un tout à l’heure devant chez moi. », j’affirme avec une conviction inébranlable. C’est pas parce que l’autre cruche à lunettes me prend pour une demeurée que ça signifie que je suis vraiment folle. Si ça se trouve, elle travaille aussi pour lui.

Instinctivement, je ressers mon étreinte autour du bambin en entendant mon demi-frère admettre que c’est une possibilité. Et que c’est son genre. Comme ça, je suis vachement rassurée tiens. En même temps, c’est préférable au fait que j’hallucine réellement, alors à choisir, autant que ça ne veuille pas dire que j’ai des troubles psychiatriques. Bien que mes élans de panique ne jouent pas non plus en ma faveur sur ce point. Son intérêt soudain pour Roxas me déroute, cela me rappelle que je n’aurais, comme le reste de mes proches, pas dû le laisser en dehors de ça. Cela dit, sa vie doit être suffisamment compliquée sans qu’une demi-sœur récemment découverte débarque pour annoncer sa grossesse inattendue, non ? Je ne souhaitais pas l’importuner avec mes problèmes, surtout qu’ils n’étaient pas minces. « Non ce n’étaient pas que des rumeurs. J’ai vraiment dérapé, suis tombée enceinte et voilà le petit bout en question, je déclare avec un triste sourire, ça n’a pas été facile mais j’ai tenu bon. ». Pas besoin de lui fournir les détails sur mes hésitations, mes peurs, mes conflits avec le père, le fait qu’on ait réussi à trouver une conciliation, blablabla. L’essentiel c’est que Roxas est là et qu’il n’est pas tombé du ciel comme par magie. Quelle n’est pas ma surprise à l’écoute des excuses de Yuto, c’est bien la dernière chose à laquelle je m’attendais. Genre vraiment. « Ce n’est pas la peine. On n’est pas si proches de toute façon. Si quelqu’un avait dû faire le premier pas, ç’aurait été moi. Tu ne pouvais pas savoir que Royal Shit ne déballe pas totalement un ramassis de conneries à ses heures perdues. ». Par contre j’ai jamais dragué l’autre enseignant, qu’on soit bien clair là-dessus.

Comme pour appuyer mes dires, je passe ma main sur son épaule dans un geste qui se veut réconfortant. C’est fou, je ne suis pas si précautionneuse d’ordinaire, je ne me préoccupe pas tant des conséquences que peuvent avoir mes mouvements, mais c’est différent. C’est mon frère, quoiqu’on en dise, un membre de ma famille que je reconnais comme tel et je ne veux pas faire de faux pas. Je stoppe mon geste quasi instantanément, me racle la gorge et opine de la tête en le suivant vers ledit salon. Cette maison est vraiment immense et je suis abasourdie par la façon dont elle contraste vivement avec mon quotidien. Je crois que la dernière fois que j’ai dû voir un mobilier si prestigieux c’était pour un des photoshoots de ma mère et pourtant, notre maison en Corée n’avait rien de désolant. « Un diabolo cerise, s’il te plaît. », je réponds d’un air distrait en admirant les lieux. Roxas aussi semble captivé par ce changement de décor, il semble un peu plus réveillé et fait des mouvements prononcés pour accéder au canapé à l’aspect tout doux. « Il peut ? Il est sage, il ne fait pas de dégâts. ». Le temps des remontées nauséabondes est également révolu avec celui des nuits blanches intempestives, et ses couches sont devenues moins pénibles à changer. C’est un beau bébé costaud en pleine santé et sage maintenant.
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Ce message a été posté Ven 28 Oct - 23:01
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]Tenue ♔ L’estime que je porte à mon père avoisine zéro. Dire que je l’ai pendant des années considéré comme un modèle, comme l’homme que je souhaitais devenir une fois que je serais un adulte, un vrai. Je peine à croire que les choses ont changé à un tel point et que la rancœur que je nourris à son égard est aussi forte. Comment peut-on placer sa famille au second rang, ne rien faire pour lui venir en aide lorsqu’elle est dans le besoin ? Je peux comprendre que Seito n’accepte pas facilement d’aider des amis, mais les personnes les plus proches de lui, sa chair, son sang, la femme qu’il avait épousée, ce n’était rien de comparable à de l’amitié.

Pendant de longues années, j’ai tourné et retourné cette question dans ma tête, essayé de comprendre les raisons d’agir de cet homme qui était profondément corrompu par l’argent qu’il amassait, sans succès. Je suis toujours incapable d’analyser ce qui a pu le séduire dans ces immenses sommes et que sa femme ne possédait pas. Les voitures et autres appareils de luxe ne suffiront jamais à remplacer la mère que j’ai perdue par sa faute. Car je ne me leurre pas : s’il avait accepté d’écouter les médecins, s’il avait adressé davantage d’attention à ma mère, elle serait encore en vie.

Mais ce n’est pas le moment de s’attarder sur le souvenir amer que me laisse cette famille décomposée, brisée par les événements et les années. Je suis désormais étudiant, fier et prêt à succéder à Seito lorsqu’il se décidera à passer l’arme à gauche, pour peu que l’on me laisse cette occasion. J’ai cru comprendre qu’il comptait transmettre l’entreprise à Yun Hua et autant dire que ça ne m’arrange pas. Heureusement, elle n’a pas l’air de s’intéresser outre mesure aux affaires familiales. Que devrais-je faire, si c’était le cas ? M’abaisser au niveau de mon père et donner l’ordre de se débarrasser d’elle ? M’en charger moi-même ? Ah, l’ironie est grande : elle vient chercher de l’aide à mes côtés, s’en retourne un poignard dans l’épaule. La compétition possède une grande place dans mon esprit, mais je valorise presque autant la famille. Elle reste une sœur, même rien qu’à moitié, personne ne pourra rien y changer.

Pour le coup, je dois même avouer que je suis plutôt flatté qu’elle décide de me rendre visite. Pourquoi venir me voir moi, le rival qui va obtenir tout ce que notre père possède ? Elle n’a pas les qualités d’un chef d’entreprise, sans compter le marmot qui gigote désormais dans ses bras. Elle a l’air tellement frêle, quand on y regarde bien. Ça ne m’étonne pas qu’elle ait un petit problème psy, avec tout ce qu’il lui est arrivé ces derniers temps. Et qu’en est-il du père de l’enfant, au fait ? Royal Shit a dit de lui qu’il était alcoolique et peu malin. Il faudra que j’en touche deux mots à ma sœur afin d’obtenir de plus amples informations.

« Quelqu’un ? » Elle a parlé d’hommes en noir. Je veux bien admettre que nous approchons de la période d’Halloween, mais ça me semble un peu gros. Je pince les lèvres et continue à écouter Yun Hua, glissant doucement une main contre ma joue. « Bon, dans l’immédiat, je me rappelle pas d’une conversation où il aurait évoqué ça, mais je doute qu’il se permette ce genre de faux pas en la présence. » Avoué-je finalement, assez ennuyé de ne pas pouvoir l’aider davantage au niveau information.

Gardant l’histoire dans un coin de mon esprit, je me concentre sur un autre point qui m’intrigue. L’enfant. J’ignore exactement les circonstances dans lesquelles elle est tombée enceinte, mais j’ose espérer que ce type ne l’aura forcée à rien. Elle n’est peut-être que ma demi-sœur, mais je suis bien décidé à faire valoir ces quelques gênes communes si quelqu’un s’en prend à elle. Même si nous ne sommes pas proches. Même si j’ai bien d’autres choses à faire que m’inquiéter de ce qu’il se passe dans sa petite vie le reste du temps.

« Avec un prof, alors ? » Mes sourcils se haussent et je la fixe en silence, secouant la main après un instant. Je ne veux peut-être pas savoir ce qu’il s’est passé ; ça ne me regarde pas. « Enfin, tant qu’il ne t’a pas fait de mal, c’est pas mes affaires. » Je lui adresse un sourire en frottant mon index et mon pouce l’un contre l’autre. « N’oublie pas que tu peux compter sur moi, si besoin. »

Après tout, je possède les moyens de puiser dans les ressources paternelles sans trop me gêner. Il suffit de quelques transferts et retraits pour obtenir un peu d’argent, rien de bien méchant. C’est comme arracher un poil de lapin angora, compte tenu de la fortune dont on dispose. Pourquoi devrais-je me priver de faire profiter Yun Hua de cet avantage, si elle en a besoin ? Il en va du bien-être de cet enfant.

À la mention de Royal Shit, je ne peux m’empêcher de rire doucement. Je ne sais pas qui se cache derrière ce nom, mais il n’y va pas de main morte. J’ai moi-même été ciblé assez récemment, pour l’aventure que j’ai eue avec une fille du nom de Yuzu. Incroyable. Ce sont des choses qui se passent pour ne plus jamais se reproduire et c’est ces dernières que l’on remarque le plus aisément. Ça m’en donnerait la gerbe.

« Faudrait vraiment que quelqu’un fasse quelque chose envers celui qui répand toutes ces rumeurs. »

Quelqu’un, mais pas moi. Je n’ai de toute façon pas les compétences informatiques nécessaires à dévoiler l’identité d’une telle personne. Ça me rend un peu triste, en vérité : j’aimerais être celui que l’on connaîtrait pour avoir permis aux autres de ne plus se sentir traqués jusque dans leurs retraites les plus secrètes. Un jour, peut-être, si je me réveille avec la science infuse et le pouvoir absolu.

« Je te prépare ça. »

Sortant une bouteille de limonade et une autre de sirop de cerise, je verse de bonnes gouttes du liquide rosé dans un grand verre avant d’y ajouter la boisson pétillante. Les deux verres à la main, je reviens vers Yun Hua, posant le regard sur l’apprenti alpiniste alors que je tends à Yun Hua le verre de diabolo. Une ridule se forme sur mon front et je pince les lèvres, esquissant une petite moue avant de finalement me raviser.

« Tant qu’il ne vomit pas partout. Il ne faut laisser aucune trace de ta venue. » Réponds-je en m’installant confortablement avant de prendre une gorgée de thé, les yeux posés sur la télévision, puis sur ma demi-sœur. « Donc, des hommes en noir. »

Sans transition, je ne suis pas là pour ça, après tout. Je cherche simplement à comprendre ce qui a pu se produire récemment pour que Seito, si c’est bien lui qui est à l’origine de cette mascarade, se mette à suivre le moindre geste de Yun Hua. La raison semble s’agiter à quelques centimètres de nous, avec son petit visage innocent, ses risettes et ses petites mains potelées si propres à l’enfance.

« Tu crois que ça a un rapport avec lui ? » Demandé-je sans quitter des yeux garçon, pour finalement recommencer à l’observer, elle. « Tu as encore des contacts avec son père ? »
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Bae Yun Hua
Bae Yun Hua
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son hye ni & hasegawa calliopé

need you now | yuto Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : need you now | yuto 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Sam 29 Oct - 1:04
♔ Don't let me .
It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now. And I don't know how I can do without you, I just need you now.
Tenue ♔ C’est étrange ce rapport que j’entretiens avec ce frère dont je ne connais pour ainsi dire pas grand-chose. Je connais plus ou moins ses souffrances causées le paternel mais à part cela, il faut avouer que je ne sais rien de sa vie, je n’ai aucune idée de ce à quoi ressemble une de ses journées. J’ignore même quelles études il suit à l’université, même si la logique des choses peut rapidement répondre à cette question. S’il a pour ambition de reprendre l’entreprise Hashimoto, la voie à suivre est toute tracée. Je fais pâle figure avec mes études de dessin, de peinture et de musique, je ne constitue qu’une frêle menace, qui n’existe d’ailleurs que parce que notre géniteur commun en a décidé ainsi. Sans quoi personne dans l’administration n’aurait eu cette idée farfelue, le bon sens la proscrit catégoriquement. Mais il faut croire que le vieux est prêt à tout pour nous mettre en compétition et compromettre la moindre alliance possible entre nous. Sauf que nous ne sommes pas aussi avides de pouvoir que lui, pas moi en tout cas, j’ai toujours eu une idée plus ou moins précise de ce que je voulais être. Et ce n’était certainement pas le fait de rester derrière un bureau, de prendre des grandes décisions et de chercher à toujours faire plus de profit. Diriger un empire ne correspond en rien, même de loin, à l’idée du bonheur que je me fais. Cela dit, jusqu’à il y a peu, un bébé à vingt ans n’en faisait pas partie non plus. L’ampleur de la chose n’est pas la même, cela n’a rien de personnel et si Yuto aspire à régner sur cet empire, grand bien lui en fasse. Il ne pourra pas faire pire que son prédécesseur. Ce qui ne veut pas dire que je comprends sa volonté, personnellement, ça me dépasse. Si c’était lui qui tenait les rênes, je ne m’inquièterais pas à ce jour du fait d’être potentiellement suivie par des individus étranges. « Oui, quelqu’un. Un homme dans une voiture, tout vêtu de noir. Je l’ai vu très distinctement je ne suis pas folle. ». Du moins je ne pense pas l’être et bien que je continue de me l’assurer en tête, je ne peux pas le confirmer à cent pour cent.

Ce n’est pas parce que c’est inhabituel de sa part que c’est impossible, non ? Tout le monde commet des erreurs un jour ou l’autre, il était peut-être empressé, il ne pensait pas que je m’en apercevrais ou peu lui importait, il voulait surveiller mes faits et gestes, ainsi que ceux du bébé voilà tout. Comme pour apaiser l’atmosphère plus que tendue par ma faute, Yuto dévie la conversation sur ma grossesse de l’année passée. Ce n’était pas une des plus joyeuses périodes de ma vie mais avec le recul, je pense que je m’en suis bien sortie, on m’a beaucoup aidée il faut dire. Toute seule j’en aurais bavé trois fois plus, c’est sûr. Dans un sens, ça me touche qu’il s’inquiète pour moi, on dirait presque un grand frère avec sa jeune sœur, comme si nous avions grandi ensemble. Presque. « C’est ça. Je n’en suis pas fière mais que veux-tu, je n’ai pas fait attention, j’ai bu, j’ai déconné et…, passons les détails, il n’a pas besoin de savoir que j’ai fini sur le divan du professeur d’informatique, et voilà. C’est autant ma responsabilité que la sienne, il ne m’a pas forcée à rester. ». On aura beau dire que c’est lui qui a commencé à boire avant mon arrivée, c’est moi qui ai choisi de ne pas m’enfuir en courant. Un peu comme le chaperon rouge en voyant le loup déguisé en mère-grand. Son attention me touche, je n’ai pas de mal à joindre les deux bouts, Ryû aide, ma mère aussi, c’est déjà beaucoup. « Merci c’est gentil. Mais ça va. On me soutient pas mal tu sais. ». Je ne suis pas toute seule, livrée à moi-même et je ne voudrais pas lui causer de souci, sait-on jamais. Roxas a beau être son petit-fils, mon père n’approuverait pas forcément que de l’argent lui soit donné.

Je suis presque surprise qu’il ait de quoi faire du diabolo cerise, pendant un instant, j’avais presque oublié la demeure immense qui lui servait de maison. Alors oui, il a forcément de quoi en faire un, d’habitude, peu de gens ont du sirop à la cerise, ce n’est aussi commun que le citron, la menthe ou la grenadine. Pendant qu’il prépare la boisson, je passe affectueusement ma main dans les fins cheveux de Roxas, dont l’intérêt pour le canapé grandit de seconde en seconde, et je jurerais que ses prunelles se sont illuminées au moment où Yuto a donné le feu vert pour le laisser aller dessus. Je pose donc délicatement le bambin sur le sofa et le laisse s’amuser à parcourir celui-ci à quatre pattes, à faire des allers-retours avec joie, comme si c’était la meilleure activité au monde. On a un canapé aussi à l’appartement, ce n’est juste pas le même alors c’est génial. « Pas de problème. Il a neuf mois, c’est un grand garçon. Il s’appelle Roxas d’ailleurs. En hommage au personnage de Kingdom Hearts oui. ». Je ne suis pas mécontente qu’il ait un prénom qui sorte un peu du commun et puis ça fait ressortir mon côté un peu geek des jeux vidéo. Je prends de bonne grâce la boisson apportée par Yuto, en prenant quelques gorgées avant de poursuivre. « Oui. Pas entièrement, ils avaient de cagoule non plus. Mais ça faisait très Matrix quand même. ». Pas à l’extrême non plus, ils ressemblaient juste à des gens louches en filature. Rien de bien original, c’est accordé.

D’un œil aguerri et bienveillant, je surveille les premières escapades de Roxas sur le canapé, d’ailleurs, après hésitation, il tente de monter avec appréhension sur les cuisses de tonton Yuto. Il me fait rire ce gamin, vraiment, à la fois intrépide, parfois chiant et adorable. « J’en ai bien peur. Je ne sais pas s’il est au courant, ma mère m’a juré qu’elle ne dirait rien. Mais il est possible qu’il l’ait appris par d’autres informateurs. ». Genre des espions ou des sources anonymes, des ragots qui se seraient confirmés tout simplement. Tandis que Roxas paraît fasciné par le thé de mon demi-frère, je l’attrape gentiment pour l’installer sur mes cuisses, bien confortablement. Il me voit toujours boire du diabolo cerise, alors c’est la dernière de ses convoitises. « Oui. Il vient le chercher de temps en temps, on se partage la garde. Il est à Osaka maintenant, ça fait un peu de trajet mais c’est important qu’il puisse voir ses deux parents. Et il m’a vraiment beaucoup aidée, je lui dois bien ça. ». J’ai même encore l’énorme peluche dragon, bien plus grande que celle de Roxas, qui trône fièrement dans ma chambre, comme pour rappeler que je ne suis pas seule. Je ne veux juste pas l’embarquer dans mes déboires familiaux, je ne peux pas lui demander ça.
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Ce message a été posté Sam 29 Oct - 21:48
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Tenue ♔Les informations que me donne Yun Hua font petit à petit leur chemin dans mon esprit. J’essaie de remettre dans l’ordre les différents éléments, même si tout me semble particulièrement compliqué à son niveau également. Je peux comprendre qu’elle se sente pistée par notre père : c’est précisément la raison pour laquelle je me déguise parfois en sortant, à la façon de ces idoles convoitées après lesquelles les filles courent. N’est-il pas incroyable de devoir se camoufler aux yeux de sa propre famille ? De devoir passer pour une personne que l’on n’est pas, simplement parce que notre géniteur est incapable de maîtriser ses humeurs et d’accepter que notre image soit un tant soit peu éraflée par nos aventures ? Je ne vais pas me priver de vivre afin de satisfaire l’orgueil d’un homme qui a négligé jusqu’à sa famille afin d’obtenir son statut. Je ne vais rien céder à Seito, et encore moins ma vie de jeune adulte.

Malheureusement, j’ai beau parler, clamer avec fierté que je suis plus malin et plus fort que mon père, je ne lui arrive qu’à la cheville en matière de magouille et d’évitement. Rares sont les fois où je me suis fait prendre jusqu’à aujourd’hui, mais je vis la crainte au ventre, conscient que mon père n’est peut-être pas aussi aveugle que j’aime le penser. Qu’arrivera-t-il si, par malchance, il me tombe dessus à cause de tout ce que j’ose faire dans son dos ? Je serai un homme fini, incapable de sortir du pétrin dans lequel je me serai fourré. Pour l’heure, cependant, il n’y a aucune raison de se mettre à paniquer et à imaginer le pire : je peux encore respirer, travailler en compagnie de mon géniteur, et profiter de quelques moments de tranquillité lorsqu’on m’en laisse involontairement l’occasion.

Ce qui me préoccupe davantage que les petites sorties que je fais, actuellement, est la façon dont mon père semble porter un intérêt à Yun Hua. Elle est devenue mère, j’en ai la preuve vivante sous les yeux, mais je ne sais pas quelle incidence cela peut avoir sur l’opinion de Seito. Il est tellement imprévisible, dangereux. Ce n’est là qu’un euphémisme : je pourrais parier n’importe quoi qu’il n’hésiterait pas à faire tuer l’enfant, si celui-ci venait à se mettre en travers de son chemin. Faire tuer l’un de mes amis ne lui a pas arraché une larme, alors je ne doute sincèrement qu’il se gêne pour un bambin qui n’a encore rien vécu. Cela m’écœure.

Depuis des années désormais, j’essaie de comprendre les raisons pour lesquelles Seito, mon père, l’homme qui aurait normalement dû être heureux en compagnie de sa famille, a préféré se tourner vers son entreprise. Je ne suis certes pas parfait, j’ai des défauts non-négligeables, mais je ne sacrifierais mes proches pour rien au monde, et surtout pas pour des yens sur un compte en banque. À force de chercher des réponses, je suis devenu las. Il n’y a pas de réponse, juste des questions supplémentaires qui émergent à chaque fois que j’effleure du doigt une idée qui pourrait s’approcher d’une solution. Mon père n’est qu’un monstre. Un monstre qui se fait passer pour un ange et que trop de monde adule au lieu de le condamner.

Heureusement, dans ce combat contre un ennemi bien trop visible pour l’ignorer, la vie m’a offert une alliée de choix en la personne de Yun Hua. Elle est évidemment la preuve de la malignité de mon père et des ‘crimes’ qu’il a commis, à commencer par celui de s’allonger en compagnie d’une autre femme, de lui faire un enfant alors que ma mère l’attendait, comme toujours. Au moins, elle sera morte en pensant qu’il l’aimait. Enfin, je l’espère. Je me demande parfois si elle avait idée de ce qu’il s’était passé. Savait-elle qu’un autre enfant aurait pu porter le nom de mon père ? Savait-elle seulement qu’il allait voir ailleurs ?

Un pincement au cœur, je tente de chasser les pensées sombres qui encombrent la réflexion, reportant mon attention sur la situation, plus particulièrement sur le petit bambin qui s’agite auprès de nous et qui n’a aucune idée de ce qu’il pourrait lui arriver. Mes lèvres se pincent jusqu’à ne former qu’une ligne sur mon visage, un soupir profond m’échappe, j’écoute ma demi-sœur avec toujours plus d’attention.

« Non, non, je n’ai pas dit ça… »

Je l’emmène à l’intérieur et lui propose à boire, gardant toutefois cette possibilité désagréable à l’esprit. La folie est-elle héréditaire ? Cela expliquerait tellement de choses. Tout comme l’idée folle de coucher avec un professeur de l’université dans laquelle elle va. Je ne comprendrai sûrement jamais.

« Tant mieux alors. Je préférais préciser. au cas où. »

Loin de moi l’idée de heurter sa fierté. Je glisse un doigt sous le lobe de mon nez, le grattant légèrement avant de préparer sa boisson et de la lui apporter, reprenant la conversation où nous l’avions abandonnée.

Tout en parlant, je garde un regard attentif sur Roxas. Un nom discutable, j’aurais certainement préféré quelque chose de plus traditionnel, mais je peux déjà m’estimer heureux qu’elle n’ait pas décidé de lui donner un prénom provenant de son second pays, la Corée du Sud. Je peine déjà à retenir des noms locaux, alors on peut déjà oublier l’idée de retenir un prénom coréen. Pour l’instant, en tout cas, il semble calme et ne cause pas de problème. C’est le principal ; tout ce qui compte, en vérité.

« Pourquoi vous avez choisi un prénom pareil ? » Un rire me vient malgré moi, j’ose une petite plaisanterie. « Yuto aurait suffi ! »

En vérité, même si j’aime mon prénom, je ne ressens pas l’envie de voir un enfant s’appeler comme moi. Comme si ce gamin risquait de vivre les mêmes choses que moi. En réalisant que je m’égare encore, je reprends mon sérieux et me reconcentre sur la conversation. Le sujet dont nous traitons n’a rien d’une plaisanterie, même si l’on pourrait trouver qu’engager des hommes pour surveiller une jeune mère est parfaitement ridicule. Tout ça n’annonce rien de bon pour les mois à venir, si ce n’est des jours qu’il faut se méfier.

« J’espère qu’il ne va rien tenter à son égard. » Affirmé-je finalement, le regard posé sur l’enfant, à qui je m’efforce d’adresser un sourire en dépit de mon embarras. Des hommes faisant penser à Matrix, cela n’est en rien rassurant. « J’ai jamais aimé les enfants, mais je doute qu’il le mérite. »

Son idée d’informateurs supplémentaires est plus que plausible. Je doute que mon père se permette de lire des rumeurs comme celles du Royal Shit sans investiguer plus profondément. Il a d’ailleurs dû se mettre sur la piste de cette fille avec laquelle j’ai pris du bon temps à la piscine, si elle ne l’a pas tout simplement trouvée. L’idée m’en donne des frissons. J’ose espérer qu’il ne se permettra rien à son égard afin d’assurer la bonne image de la famille. De toute façon, je doute qu’elle soit stupide au point de hurler sur tous les toits qu’elle s’ébat dans la piscine de l’école.

Pourquoi ai-je besoin de me prendre la tête pour des sujets aussi humainement banals que le sexe et l’amitié ?

Un soupir franchit mes lèvres entre-ouvertes et je porte à mes lèvres le verre de thé frais que je me suis servi plus tôt. Mes yeux se reposent sur l’enfant qui continue ses petites aventures, finalement rattrapé par ma demi-sœur qui le reprend en main. À ce moment, un léger sourire point à mes lèvres et je relève le regard vers Yun Hua, qui est désormais occupée à répondre à ma question.

« Il te faut quelque chose pour le petit ? » Demandé-je finalement. Je ne m’y connais tellement pas en matière d’enfant. « J’y ai pas pensé avant. »

Une gorgée supplémentaire de thé, je regarde encore le gamin qui s’agite auprès de ma sœur, priant mentalement pour qu’il ne décide pas de vomir son dernier repas sur le cuir parfaitement uniforme du canapé. Je garde aux lèvres un léger sourire, puis reviens à la conversation, posant le verre sur ma cuisse en le tenant d’une main.

« Bon, tant qu’on n’est pas certains que c’est bien lui qui te fait suivre, on peut pas trop agir. Je vais être plus vigilent, essayer d’écouter ce qu’il dit… » Mes lèvres se pincent un instant, je fronce les sourcils quand une pensée me traverse l’esprit. « Tu es certain que son père ne risque pas de négliger sa surveillance ? Il ne faudrait pas qu’il puisse trop facilement l’atteindre… »
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Bae Yun Hua
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Dim 30 Oct - 22:33
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Tenue ♔ Mes certitudes peuvent ne pas signifier grand-chose, mes visions peuvent relever de la simple fantaisie d’une jeune femme un peu trop éprouvée par la vie pour certains, cela n’en signifie pas moins à mes yeux qu’un danger plan au-dessus de la petite tête brune dans mes bras. Si la moindre chose, le moindre malheur venait à lui arriver, je ne me le pardonnerai jamais, quand bien même les conséquences seraient moindres. Je ne souhaite pas que cet enfant soit exposé, qu’il traverse les mêmes épreuves que moi, je me dois de l’en préserver. Il y en a bien assez dans une vie lambda, nul besoin d’ajouter un membre de la famille tordu, quand bien même cette dernière est déjà morcelée, brisée, voire éclatée. A côté de ce schéma incongru, ma « relation » avec Ryû se fond dans la masse sans problème, en fait, il aurait été surprenant que je puisse construire des rapports sains avec une seule personne, me marier et avoir des enfants né d’un amour vrai et impossible à remettre en question. Quand bien même je l’aurais désiré du plus profond de mon être, je n’aurais pas souhaité mieux à ma descendance que de connaître ce que c’est d’être un enfant souhaité, né d’une union relevant de l’évidence et d’une affection profonde. Je suppose qu’il n’y a plus qu’à espérer que ce sera pour la prochaine génération. Il suffit de nous regarder avec Yuto, nous sommes heureux de nous retrouver, on se sourie, on se témoigne notre attachement à notre manière, mais au fond, nous ne dupons personne : nous sommes le résultat d’une série de rencontres malheureuses et même si on fait tout pour garder la face, nous sommes profondément brisés au fond de nous-mêmes. C’est sans doute pour cela que je me révèle plus fragile sur le plan psychologique – voire sur le plan physique, mais j’ai toujours été frêle, je ne m’aperçois pas vraiment des changements – ces derniers temps, parce que je peine à me battre encore et encore pour garder un semblant de normalité dans mon existence et celle de Roxas. Mon frère a beau démentir catégoriquement le fait que je puisse être folle, je pense ne pas être dans un état de lucidité commun, j’en suis relativement consciente.

Son commentaire sur le prénom du bambin m’amuse, me décoche un faible sourire tandis que je regarde le concerné partir à la découverte de nouveaux horizons sur le canapé. Il ne cessera jamais de m’impressionner par son côté mignon et insouciant, je me demande même si j’ai fait preuve d’autant d’innocence un jour. Possible. « Ce n’est pas gentil tu sais. C’est moi qui l’ai choisi ce prénom, le père préférait Riku, mais j’ai fini par l’emporter. C’est vrai que j’aurais pu te rendre hommage, reconnais-je en haussant les épaules, mais je me voyais mal expliquer que c’était en lien avec mon demi-frère, compagnon de galères et de traumatismes en tous genres. ». J’espère sincèrement que ce gosse sera plus épargné par la vie que nous ne l’avons été tous deux, quand j’y pense, ça me donne juste envie de fondre en larmes. J’aurais au moins imaginé qu’un enfant issu du mariage de cet individu qui se réclame père aurait été traité avec plus d’égards que moi, qu’il aurait été choyé sous une jolie coupelle dorée à l’épreuve de tout danger. Une fois de plus je m’étais leurrée, rien n’arrive de bon à quiconque entre dans la sphère de cet homme et frotter ma gourmette n’y changera certainement rien, ce n’est pas une lampe magique qui permet d’exaucer des vœux. Et pourtant, je m’y accroche, comme la promesse qu’un jour j’aurai un modèle paternel digne de ce nom, quand bien même je suis consciente qu’il serait difficile même pour ma mère de vouloir se dégager de son emprise. Nous sommes tous pris dans sa toile et n’avons qu’à prier pour ne pas trop y être empêtré en finissant en dîner du jour.

Et justement, la question est de savoir où se trouve Roxas sur cette toile vicieuse, et pour l’heure, on ne peut que faire des suppositions, il n’est pas impossible qu’il ait un ou plusieurs coups d’avance. Je me suis tellement préoccupée du bien-être du bambin, de me rendre disponible pour lui tout en gérant bien mon année à la Royal cette fois, que j’ai oublié de me demander s’il n’y avait pas un œil malin qui regardait par-dessus durant tout ce temps. Si ça se trouve, il prépare un plan élaboré bien tordu nous prenant au dépourvu et il sera trop tard au moment d’agir, ça m’en donne des frissons. Parfois, je regrette de ne pas simplement avoir été la fille du facteur, c’est moins périlleux. Je ne sais même pas si le père de Roxas est en sécurité, sain et sauf à l’heure qu’il est, il en va de même pour ses parents et toute personne ayant eu vent de ce qui constitue généralement un heureux évènement. Tu parles. « Je n’avais pas non plus d’affinité particulière pour les enfants avant. J’ai beaucoup hésité quant à la décision à prendre, je pensais le faire adopter au départ. Mais le jour j, c’est venu comme une évidence, je ne pouvais pas le laisser. Même si ça aurait peut-être été plus sûr pour lui. ». A force, je me demande si ne pas avoir confié Roxas à une famille tout ce qu’il y a de plus normal n’a pas été la plus grosse erreur de ma vie. Pas parce que je me sens incapable de m’occuper de lui et de l’aimer comme il faut, mais parce qu’il aurait été sans doute à l’abri d’une possible fureur patriarcale dont je ne suis pas certaine de pouvoir le protéger. L’avenir seul me le dira, pour l’heure, je ne peux faire que de mon mieux, il n’y a pas de retour possible. « Non c’est bon, il a mangé déjà, je réponds, en voyant la tête du bonhomme se tourner vers moi alors qu’il gazouille joyeusement, non petit malin, n’essaie pas d’abuser de la bonté de tonton Yuto, ça ne marchera pas. Ça te va comme surnom ou tu préfères quelque chose de plus formel ? », je questionne d’un air taquin. Après tout, c’est son parent le plus proche en ce qui me concerne, ce serait bien qu’ils puissent développer de bons rapports, après, ça ne veut pas dire que je vais lui demander de jouer les nounous non plus. Ça me ferait du bien de savoir qu’il n’a pas que moi.

Alors que je pose mon verre vide sur la table basse, je ne peux qu’approuver les dires de mon demi-frère, à savoir que tant qu’on n’a pas la preuve que ce que j’avance est bien réel, on ne peut rien faire de concret. A part de continuer à être sur mes gardes bien entendu, ce serait trop bête d’être prise au dépourvu. En tout cas, ça me rassure de voir qu’il ne prend pas ça à la légère et qu’il va creuser le sujet plus en détails, c’est le seul qui peut savoir ce qui se trame vraiment. En revanche, quand il mentionne la surveillance du père, je ne peux m’empêcher de me crisper. Je sais qu’on a reproché beaucoup de choses à Ryû, mais pour rien au monde je ne douterais de lui quand il s’agit de notre bébé, il a été plus qu’à la hauteur jusqu’ici, et je ne l’oublierai jamais quoiqu’on en dise. « Aucun risque, il est très responsable. Je ne sais pas ce que tu as pu lire sur Royal Shit, mais il a résolu les quelques problèmes qu’il avait il y a des mois de cela. Il tient à Roxas au moins autant que moi et il ne laisserait jamais quelque chose lui arriver, jamais il ne l’oubliera dans un magasin ou autre, j’énonce solennellement en observant la peluche dragon d’un air pensif, il est pas aussi idiot qu’on a bien voulu le laisser croire à la fac, loin de là. ». Beaucoup de monde a été injuste à ce propos à son égard, moi la première, mais si un jour la situation venait à dégénérer, je lui confierais Roxas sans hésiter pour partir à l’autre bout du monde.
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Tenue ♔Dans ma tête, de nombreuses pensées s’agitent. Je ne parviens pas à remettre le doigt sur un moment où mon père aurait évoqué une possible filature de Yun Hua, mais je doute également qu’il se permette une telle maladresse en ma présence. Mon père, même s’il est la plus grosse enflure que le monde ait portée, n’est pas né de la dernière pluie et sait parfaitement huiler sa mécanique. Ce ne serait pas la première fois qu’il engagerait quelqu’un afin d’organiser une surveillance, et encore moins la dernière. Reste que je garde espoir de le voir commettre une erreur, grosse si possible, qui me permettrait de reprendre les affaires en main sans trop me salir. Je n’ai pas envie de me lancer dans son petit jeu : en plus, je sais que j’ai beaucoup à y perdre, à commencer par la vie. Après avoir mis de côté sa femme et avoir détruit la vie d’une de mes amis, je doute qu’il recule devant quoi que ce soit. Mon seul avantage, c’est peut-être celui d’être sa seule descendance légitime. Le seul enfant de sa véritable femme, la seule qu’il ait épousée. C’est un atout que je ne souhaite ni gâcher, ni oublier.

Pourtant, je ne peux m’empêcher d’en ressentir l’envie lorsque me parviennent les propos de Yun Hua. Prendre en chasse un enfant, le considérer comme une menace et mettre sa vie en danger, ce n’est clairement pas le genre de choses que se permettrait de faire une personne respectable. Pas que je pense que mon père en soit une, que du contraire, mais je garde l’espoir de le voir revenir sur le chemin de l’humanité. Un jour, peut-être. Lorsqu’il se trouvera dans une prison ou dans un tribunal. J’attends ce jour avec impatience. La tombe ou la geôle sont tout ce que méritent les monstres de son espèce.

Il me faut donc réfléchir, essayer d’imaginer comment je pourrais découvrir ce qu’il se passe dans l’esprit malsain de mon père. Que pense-t-il pouvoir faire avec cet enfant, s’il apprend quelque chose à son sujet ? S’en servir comme d’un moyen de pression ? L’idée me répugne, j’en ai presque un haut-le-cœur. Comment peut-on avoir envie d’utiliser une créature aussi innocente qu’un bébé afin d’obtenir des avantages ou des aveux ? C’est totalement ridicule, odieux. Je préfère penser que ce n’est que le fruit de mon imagination, qu’il cherche juste à s’informer, si c’est bien lui. Si cela ne l’est pas, je ne sais pas qui pourrait faire suivre Yun Hua.

« Hm… N’importe qui aurait pu le choisir, je n’aurais pas aimé. » Affirmé-je avec un amusement non dissimulé. « Ça me fait réaliser que je suis difficile pour les prénoms. »

Je ne peux m’empêcher de penser à la fille que j’ai rencontrée au cimetière, quelques mois plus tôt, quand je suis allé rendre visite à la tombe de feu ma mère. Ayumu. C’est vraiment le genre de prénom que je ne pourrais pas donner à un de mes enfants. Comment les gens prennent-ils ces décisions ? En tirant au hasard ? Par chance, j’aime assez bien Yuto. Au moins l’une des choses que mon père aura fait correctement dans sa vie. Sauf si c’est ma mère qui l’a choisi ? Je n’en sais même rien.

Prénom moche ou non, Roxas se trouve actuellement au centre de l’attention. Autant de la nôtre, car nous cherchons un moyen de le protéger, que de celle de sombres inconnus dont nous ignorons tout. Je peux comprendre l’inquiétude de ma sœur, même si je ne suis pas père. Je peux comprendre qu’elle n’aime pas l’idée qu’on puisse chercher à s’en prendre à son enfant. Ma mère, de son vivant, aurait certainement refusé que l’on me fasse le moindre mal. Elle ne pouvait pas être présente à mes côtés en raison des exigences de mon père, mais je sais qu’elle réclamait souvent un moment pour me voir, même si la nourrice, Nanami, s’est toujours occupée de moi. Une remplaçante qui, avec le temps, jouait presque le rôle que ma mère aurait dû avoir. J’étais trop jeune pour avoir mon mot à dire, mère me manquait.

« Vous êtes vraiment bizarre. » Réponds-je en un froncement de sourcils. « C’est juste un truc petit, rose, qui fait du bruit… » Et pourtant, elles trouvent ça attendrissant. Je hausse les épaules en pinçant les lèvres. « C’est la vie. » Ça a sûrement un rapport avec la grossesse. Est-ce important ?

Je me réinstalle confortablement quand Yun Hua me signale qu’il a déjà mangé, puis me reconcentre sur la question que nous devons traiter. Enfin, j’essaie, car ma sœur se lance de nouveau dans un dialogue avec le petit… A-t-elle seulement conscience qu’il ne peut pas encore lui répondre ? Je fronce les sourcils et scrute le petit duo d’un air assez pensif, retrouvant un peu de vie à la question de Yun Hua.

« Appelle-moi comme tu veux, tant que ce n’est pas Hashimoto. » Réponds-je en un haussement d’épaules, avant de porter mon verre à mes lèvres.

Mes yeux se posent un instant sur la télé après que j’ai posé la question qui me taraude. Le père de cet enfant est-il responsable ? J’ai entendu dire qu’il n’avait pas très bonne réputation, du temps où il travaillait encore à l’université. D’autres encore disent qu’il a été renvoyé. Je ne sais plus où donner de la tête par rapport à toutes les informations que divulgue Royal Shit. Une fois que l’on est passé sous ses doigts malfaisants pour des faits existants, il est difficile de ne pas prêter attention aux mots qu’il publie. Un soupir m’échappe malgré moi lorsque cette pensée me traverse l’esprit, j’essaie d’en faire fi. C’est bien difficile en vérité.

« N’oublie pas à qui on a à faire. » Reprends-je finalement, en m’appuyant plus confortablement contre le dossier du canapé, l’air grave. « On parle d’un père célibataire avec un enfant à charge… Il ne peut pas avoir la tête partout à la fois. Seito a plusieurs têtes, de son côté. » Un nouveau soupir, je me gratte le lobe du nez en réfléchissant. « Loin de moi l’idée de t’affoler, mais je doute que le laisser trop souvent là-bas soit une bonne idée. » Il faut trouver autre chose. « Il faudrait trouver quelqu’un chez qui tu pourrais le laisser, si les choses continuent comme ça… Ou faire diversion. »
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Bae Yun Hua
Bae Yun Hua
Pseudo : Juh messages : 6538 Yen (¥) : 3629 Avatar : Im Yoona (SNSD) - made by miki ♥ DCs : need you now | yuto UOiNLNL

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need you now | yuto Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : need you now | yuto 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Mer 23 Nov - 22:28
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Tenue ♔ Jamais je n’aurais songé avoir si peur pour la vie de quelqu’un, jamais je n’aurais pensé qu’avoir un enfant et décider de le garder mettait directement ce dernier en danger. Quelle menace pouvait représenter Roxas ? Il n’avait pas même conscience du foutoir monumental que constituait son arbre généalogique – il faut espérer qu’on ne lui demande pas à faire cet exercice à l’école, il finirait en dépression – alors je ne comprends pas comment on peut en avoir après lui. Ça n’a pas de sens, j’ai longtemps considéré ces « apparitions » comme de simples coïncidences et une superstition personnelle un peu trop poussée. Jusqu’à ce que le même schéma se répète encore et encore, quand bien même être aussi visible puisse être une erreur grossière, je les ai vus ces hommes, c’est une certitude. Peut-être est-ce d’ailleurs un stratagème pour m’intimider, que j’en sois consciente, que je fasse profil bas et accepte toute future requête potentielle de mon paternel ? Je ne vois pas quel intérêt il peut y trouver, ce n’est pas comme si je pouvais lui être profitable en quoi que ce soit, je suis l’enfant bâtarde, celle qui peut lui attirer les foudres et les jugements puritains de toutes parts, il serait plus sage que personne n’apprenne mon existence, non ? Pourtant, ça ne l’a pas empêché de suggérer explicitement que je prenne sa succession à la place de Yuto. Une proposition grotesque dont je n’ai toujours pas saisi la démarche, comme si je pouvais être un pion plus facile à manipuler que mon demi-frère. Qu’espère-t-il obtenir de moi en menaçant l’être qui compte le plus à mes yeux ? Pourquoi continue-t-il de s’introduire dans ma vie quand je ne rêve que de l’en expulser pour de bon ? Je n’arrive plus à suivre, je n’arrive plus à comprendre ce qui peut le motiver, c’est bien parce que j’ai épuisé mon stock d’hypothèses que je me suis tournée vers mon hôte de ce soir. A croire que le daron a officiellement décidé de me rendre folle pour de bon cette fois.

Le peu d’entrain de Yuto en ce qui concerne Roxas ne me surprend guère. Un an et demi plus tôt, j’aurais aussi grimacé si on m’avait mis un bambin sous le nez en me décrivant comme la chose la plus fabuleuse qui soit arrivée. L’envie d’avoir un enfant n’est pas chose innée pour tout le monde, encore moins à mon âge, alors bon, je ne peux pas lui en vouloir, à lui ni à personne. Moi-même je suis encore en période d’adaptation et sans les conseils d’un entourage soudé malgré les circonstances, je ne m’en sortirai pas. Qui sait ? Un jour peut-être aura-t-il le loisir de découvrir ce grand mystère, cette fameuse raison qui fait qu’on s’attendrit plus qu’on ne le souhaiterait face à sa propre chair. « Que veux tu. Je devais avoir un instinct maternel qui sommeillait en moi. Ou c’est juste le plus beau bébé du monde, et donc je n’y peux rien. Bon après, ça a son lot d’inconvénients, les nuits raccourcies, le manque de temps libre tout ça… C’est une question de choix. ». Chaque personne a son propre ressenti et son propre avis sur la question, ses propres circonstances aussi, c’est un tout. Ce n’est pas parce que j’ai eu une soudaine illumination quand j’ai tenu Roxas dans mes bras à sa naissance que je vais me transformer en fervente militante contre l’avortement. Loin de là. Quand bien même les mentalités sont encore fragiles sur le sujet. Personne n’a le droit d’imposer à une fille enceinte, et ce, même si elle se trouve dans une situation optimale avec un petit-ami ou mari aimant et blablabla. Enfin bon.

L’expression de Yuto m’amuse alors qu’il me dévisage quand je parle à Roxas. Evidemment que le bonhomme ne doit pas comprendre grand-chose de ce que je raconte mais s’il veut parler un jour, il faut bien qu’il s’habitude à entendre quelqu’un s’exprimer à longueur de journée, non ? En tout cas, « tonton Yuto » semble bien passer, du moment qu’il n’est pas question d’inclure son nom de famille, directement hérité du géniteur, dans l’affaire. Un mal auquel j’ai pu échapper bien heureusement, je n’aurais sans doute pas supporté de traîner ce boulet toute ma vie. J’aurais changé de nom dès que possible c’est certain. « Tu n’as jamais songé à prendre le nom de ta mère ? », je demande d’un ton mal assurée. Je sais que c’est un sujet délicat, elle n’est plus de ce monde et il tenait beaucoup à elle. Ce qui rend mon existence d’autant plus problématique, vu que ma mère était « l’autre femme », celle que notre père allait voir quand il devait se lasser de son épouse. Dans un sens, je peine à croire qu’il n’ait pas plus de ressentiment à mon égard. Bien que techniquement, je n’y puisse rien, je symbolise une plaie supplémentaire infligée à sa mère, je comprendrais qu’il m’en veuille. Ou alors il ne le montre pas.

Le rôle de Ryû arrive rapidement dans l’histoire. Il est vrai qu’il risque de se trouver au centre de la ligne de mire de l’autre cinglé et je n’ai pas envie qu’il lui arrive quoi que ce soit. A force, je vais finir par imaginer que son accident de voiture n’en était pas vraiment un. Et je ne peux qu’émettre un hochement d’approbation à la réplique de mon frère. Le père de Roxas a beau être irréprochable et particulièrement attentionné, il sera vulnérable si une armée d’hommes de main se lance à ses trousses. Je ne peux pas lui exposer la situation, je ne veux pas l’alarmer ou le faire paniquer, alors il sera forcément désemparé si jamais cela arrive. Après, je ne vois pas à qui le confier. Astéria ? A l’heure qu’il est, elle doit certainement être débordée avec les jumeaux si jamais elle s’est décidée à les garder, et dans le cas contraire, je ne vais lui mettre mon gamin sous le nez pendant un moment. Suki ? Elle a bien évoqué le fait de faire un peu de babysitting avec moi, mais de là à le garder pendant plusieurs jours. Shojiro ? Il est encore plus mal à l’aise avec les gosses que je n’ai pu l’être avant de devenir maman, je le vois mal jouer les nounous à l’improviste. Encore moins avec son statut d’idole. Dans tous les cas, ça signifierait que je trouve une bonne raison pour leur infliger cette corvée, ou leur révèle la vérité. Je n’ai pas envie de les impliquer là-dedans, à la limite, quelqu’un comme Dakota, je m’en fiche, mais il est hors de question qu’il se trouve à moins de cinq mètres de Roxas. Quelle plaie. « Je me vois mal lui expliquer qu’il serait plus sûr qu’il voit moins son fils pour autant. Je ne peux pas l’en priver indéfiniment et je ne veux pas l’entraîner dans cette histoire. Sans compter que je ne vois pas à qui je pourrais le confier, je n’ai pas une bande de nounous professionnelles comme amis. Et je ne crois pas que la garderie soit un lieu plus sûr. ». Dilemme. « Tu ne connais pas une âme charitable qui l’accueillerait de ton côté des fois ? ». On sait jamais, sur un malentendu.
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Ce message a été posté Jeu 24 Nov - 20:21
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Tenue ♔Je n’ai jamais aimé les enfants. En revanche, pour une raison que j’ignore, ils semblent m’apprécier. Toujours là, à courir avec leur sourire en croissant, une risette insupportable que je ne comprends pas. Ils ne sont pas méchants, ils ne m’ont rien fait, mais je ne parviens pas à savoir ce qu’il se trouve derrière cet air béat, innocent. Parfois, il m’arrive de douter d’avoir été enfant moi-même. Comme si j’avais eu cet air stupide, idiot, à poursuivre ma mère. Non. Ma nourrice. Je ne sais pas ce qu’elle pensait à l’époque, si elle a toujours aimé les enfants ou si elle ne le faisait que parce qu’elle était payée, mais je l’adorais.

Cette époque me semble si lointaine aujourd’hui. Je me rappelle du goût des quatre heures qu’elle me préparait. Quelque chose de sucré, la plupart du temps. De la mousse au chocolat ? Des biscuits. Des biscuits et de la confiture de fraise. Elles coutent une fortune, mon père a forcément souhaité m’offrir quelque chose d’inestimable, histoire de montrer à tout le monde qu’il avait les moyens. Pour me le montrer à moi, lui rappeler à elle, cette femme qui se chargeait de moi depuis ma plus tendre enfance. Je donnerais n’importe quoi, aujourd’hui, pour goûter une fois de plus à ses préparations, mais j’ignore où elle se trouve. Mon père a toujours été doué pour cacher les informations importantes. Si je dois avoir des enfants, je leur offrirai de la confiture de fraise.

Mais je n’aime pas les enfants, encore moins ceux des autres. Peu de chances que je me laisse tenter dans l’immédiat, d’autant plus que je n’ai que vingt-deux ans. Un léger sourire me vient à cette pensée, mais je me contente d’écouter ma sœur parler au lieu de l’interrompre. Sa situation est délicate, tellement délicate que je me demande si les chances de s’en sortir existent vraiment ; nous faisons face à un monstre capable de plier les lois à sa volonté, ou plutôt de les contourner, avec plus de facilité qu’une pieuvre capable de se réduire afin de passer dans un espace à peine plus large qu’une pièce. Je suis encore loin de posséder cette faculté. Je ne fais qu’apprendre les lois en espérant l’encercler, l’étouffer pour mieux le vaincre. Quand elle termine, un sourire étire mes lèvres fines, mes yeux sont des fentes. « Tu es bien courageuse de l’avoir fait. » Ou inconsciente, mais je ne peux me permettre de critiquer son choix de vie, connaissant le mien. La fuite serait tellement plus simple.

J’y ai pensé plusieurs fois, à la fugue. Je pourrais me faufiler, subtiliser les clés de la voiture qui repose dans le garage pendant que le chauffeur se repose. Je pourrais ouvrir ma fenêtre après avoir prétendu que j’étudiais. Mais pour aller où ? Pour faire quoi ? Je n’ai nulle part où me réfugier si les choses tournent mal, sans compter sur mon père, dont les hommes me retrouveraient rapidement. De plus, j’ai suffisamment d’intérêt pour son argent que pour éviter de choisir une telle solution. Je préfère de loin la sécurité. Ici, je suis peut-être surveillé, contrôlé, mais j’ai tout ce dont je pourrais avoir besoin, matériellement parlant, seul un claquement de doigts me sépare des richesses. C’est aussi pour ça que je garde ce nom.

« Le nom de ma mère ne m’apporterait rien. » Rien de bon, en tout cas. En gardant le nom d’Hashimoto, je suis considéré comme quelqu’un d’important dans le monde des affaires. Je peux demander ce que je souhaite et l’obtenir. Ma mère a passé son existence dans l’ombre d’un homme qui ne l’aimait pas, à prier pour qu’il lui donne un peu d’attention, pour s’occuper d’un fils qu’elle ne connaîtrait pas vraiment, au bout du compte. Mes lèvres se pincent doucement à cette pensée. Je revois son visage, ses traits doux. Je ne parviens déjà plus à entendre sa voix, trop peu familière. C’est le genre de souvenirs auxquels je me rattache lorsque je pense à elle. C’est le genre d’images que j’aimerais ne jamais oublier. Je sais qu’un jour viendra où son sourire ne sera plus qu’un vague souvenir, flou, brouillé, comme un dessin à l’encre qui a bavé. Elle méritait mieux que l’existence qu’elle a vécue. Je ne l’ai compris que trop tard.

Quoiqu’il en soit, alors que je perds du temps dans mes pensées, une menace pèse peut-être sur l’enfant de ma demi-sœur. On ne peut rien laisser au hasard.

« Je comprends. » Reprends-je d’un ton calme. La télé comment à me déranger. D’une pression de bouton, je la réduis au silence, l’image continue à s’agiter. Je repose les yeux sur Yun Hua, réfléchissant à la question qu’elle vient de me poser avec plus de sérieux que jamais. « Je ne connais que peu d’âmes charitables, de façon générale. » Avoué-je en un rire amer. « Je doute qu’un homme d’affaire assoiffé d’argent fasse l’affaire. » Au bout de quelques secondes, une idée me vient et de glisse un index contre mes lèvres, pensif. « J’ai peut-être un moyen. [/color] » Je tape doucement sur ma cuisse, prêt à lui exposer. « Je connais une fille. Elle peut peut-être nous aider. Enfin, pas à garder Roxas, mais… à faire diversion ? » Je pince les lèvres, fronce les sourcils. Oui, ça pourrait fonctionner. « Je vais essayer de détourner son attention de toi. Si c’est lui, ça marchera. Qu’est-ce que tu en penses ? [/color] »
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Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Sam 26 Nov - 23:44
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Tenue ♔ Plus les minutes passent et plus je me rends compte à quel point j’étais impuissante dans cette histoire, combien je ne disposais d’aucune arme pour combattre cette menace omniprésente qui pèse sur ce qui m’est le plus cher à ce jour. J’ai beau farfouiller dans ma tête, explorer toutes les options disponibles, pas une ne suffirait à contrer les projets abominables de mon pire ennemi. Après tout, qui suis-je pour tenir tête à un homme pareil ? Rien, être la fille d’un mannequin célèbre n’apporte pas vraiment de grands moyens quand il s’agit d’obtenir des options pour se défendre. Il y a bien mes cours d’arts martiaux, les diverses techniques que j’ai apprises, mais que valent-elles réellement sur le terrain face à des employés brutaux et sans pitié ? Je pourrais à peine me protéger mais s’il faut en plus garder un œil sur un bambin fragile et impuissant, il va de soi que je ne ferai pas long feu. Pas dans ces conditions, pas en jouant selon les règles imposées par cet individu qui se réclame être mon père, qui s’est présenté à moi sans honte comme une figure paternelle fière et inébranlable. J’en ai eu la nausée. Et je me hais de disposer d’un tel personnage comme géniteur, et je hais ma mère d’avoir fait en sorte qu’il est le mien. De tous les hommes sur cette planète, non seulement il a fallu qu’elle choisisse un homme marié, mais en plus, un homme exécrable. On trouve rarement un combo aussi pourri. Même avec plusieurs grammes d’alcool dans le sang et en étant plus jeune, je n’ai pas fait une bêtise aussi énorme, c’est dingue. Il faut croire que le mannequinat doit avoir un impact sur les neurones restantes d’une personne à force de toujours songer à sa propre apparence. Dixit la fille s’étant rendue malade parce qu’elle ne se trouvait pas assez maigre, oui oui.

S’il ne paraît pas raffoler des gazouillements de Roxas, mon demi-frère a au moins la gentillesse de reconnaître que ma démarche a été courageuse. Soit, j’aurais pu choisir la facilité, m’en débarrasser dès que j’ai appris son existence ou le faire adopter comme prévu, cela m’éviterait aujourd’hui bien des tracas. Le fait est que j’ai toujours eu un faible pour choisir le chemin le plus tortueux dans ma vie, pour de bonnes raisons. Elever un enfant à vingt-et-un ans est peut-être périlleux mais le bonheur que me procure mon bébé est tel que je ne voudrais pas être passée à côté. J’ai déjà passé trop de temps à fuir mes problèmes, je le fais encore d’ailleurs, j’essaie de me convaincre que mon enlèvement ne m’a pas atteinte autant qu’on le pense, que je l’ai surmonté et que je suis plus forte que ça, en réalité, je me voile la face. Alors quand la vie de quelqu’un d’autre est dans la balance, je peux au moins faire l’effort de faire face et d’affronter la réalité de plein fouet, encore plus quand je n’étais pas seule pour le faire. On m’a entourée plus que je ne l’aurais espéré et j’en serais reconnaissante au moins jusqu’à la fin de mes jours. Seulement, je préfère ne pas penser à quand cela sera, vu le psychopathe qui plane au-dessus de nos têtes avec Yuto. Psychopathe dont il a tout de même choisi de conserver le nom. Etrange. « Au moins, ça te détacherait partiellement de lui, j’énonce avec un haussement d’épaules, cela dit, je suppose que ce serait plus délicat pour reprendre l’entreprise n’est-ce pas ? ». J’esquisse un triste sourire. Il est vrai qu’il aspire à lui succéder, le monde des affaires ayant certainement plus d’attraits pour lui qu’il n’en a jamais eu et n’en aura jamais pour moi. C’est trop prise de tête, honnêtement, je préfère suivre ma passion. Difficile de croire que c’est moi l’idéaliste dans la famille. Si on peut appeler ce foutoir une famille.

Préoccupation principale désormais, trouver un refuge pour Roxas, un endroit où il pourrait résider à l’abri des potentiels espions qui me traquent. Sans mettre son père en danger et sans embarquer qui que ce soit dans mon entourage dans cette folle traversée de l’enfer. Chose compliquée quand on sait que je n’ai pas tant d’amis que cela au final, c’en est presque triste. Et Yuto ne semble pas plus avancé que moi sur ce point, il faut croire que nous sommes aussi doués l’un que l’autre sur le plan social, nous sommes au moins similaires pour ça. Bien que je ne pense pas que ce soit une bonne chose, cela ne fait que témoigner de l’enfermement dont nous avons été victimes par notre vécu. On pourrait en faire une tragédie. « Je préfère autant que sa « nounou » n’ait de mauvaises intentions à son égard ni de pulsions meurtrières imprévisibles si tu veux. Non, à part son père, je ne vois pas qui pourrait le garder. ». C’est peut-être l’option la plus sûre, laisser Roxas quelques temps à Osaka, loin de la folie de la capitale. A condition que les hommes en noir n’aient pas la lubie de le poursuivre jusque-là, je devrais demander à Ryû s’il a des impressions similaires. S’il se sent en sécurité, ce sera déjà préférable à la sensation que je ressens au quotidien. « Tu es sûr de toi ? Je ne veux pas te causer de problèmes, et je ne veux pas mettre quelqu’un de ton entourage en danger. ». J’apprécie l’idée qu’il veuille se sacrifier pour ma progéniture mais sincèrement, je ne veux pas diriger la colère du paternel contre lui. Nous savons très bien ce dont il est capable, si l’envie lui en prend, il pourrait faire tuer cette fille si elle devient gênante. Et je ne veux pas qu’il ait à traverser cela, pas encore. « Yuto, je poursuis en posant ma main sur la sienne, ne prends pas de risques inutiles veux-tu ? Tu veux m’aider ? Aide-moi à savoir ce qui l’intéresse chez Roxas, ce qu’il prépare pour lui. Dans la limite de tes possibilités. Mais je ne veux plus que tu aies à faire les frais de la cruauté de ce tyran. Je suis venue te demander de l’aide, pas te suggérer une mission suicide. ». A moins qu’il ait un plan précis et élaboré, il a l’air réfléchi et particulièrement intelligent, cela ne me surprendrait pas. « A quoi penses-tu exactement ? Est-ce dangereux ? ». Il ne pense peut-être pas à quelque chose de si périlleux peut-être ? J’aimerais en avoir le cœur net et de toute façon, il n’est pas du genre à mentir pour me préserver.
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Tenue ♔ J’ai du mal à penser que le nom de ma mère serait un obstacle plutôt qu’une avantage, compte tenu de la situation, mais je ne peux pas faire autrement. Ce sont les faits, la vérité. Ce qui est. Ma mère n’était rien de plus qu’un pion insignifiant sur l’échiquier de la vie de mon père. La porteuse de son fruit. Et moi, je suis le fruit en question. Un autre pion parmi tant d’autre. J’ignore si je possède plus d’importance que les autres, j’ai cessé de me le demander depuis bien longtemps déjà. J’ai cessé de croire en cet homme qui devrait être un modèle pour moi. Après des années passées à espérer qu’il m’accorderait plus qu’un regard, je ne peux que me résigner. Accepter la vérité. Mon père n’est pas l’homme que je pensais. Il n’est pas un exemple de gentillesse, de sympathie et de bienveillance. Un monstre affamé, se repaissant d’argent uniquement. Voilà le véritable visage de Seito Hashimoto. Le visage que j’aimerais révéler au monde entier, un jour ou l’autre.

Mais ce jour ne semble pas près d’arriver. J’ai le sentiment désagréable de courir contre la montre. D’attendre le jour où mon père se décidera à crever, tout en sachant qu’il pourrait parfaitement deviner mes attentions avant. S’il ne l’a pas déjà fait. Cette pensée désagréable me noue le ventre à chaque mention de l’entreprise. Que pourrais-je faire, si c’était le cas ? Je n’aurai rien. « Je n’ai pas trop envie de me faire déshériter pour avoir osé réclamer le nom de ma mère. » L’idée est séduisante, certes, mais dangereuse. Yun Hua ne réalise peut-être pas à quel point les enjeux sont importants, lorsque l’on naît Hashimoto. Elle ne l’a jamais été entièrement, après tout. Aux yeux de bien des gens dans ce métier, elle n’est rien de plus qu’une bâtarde, une fille illégitime. Dans une monarchie, je serais le seul individu capable de succéder au roi défunt. Elle n’aurait rien. Un peu comme ce gamin. Ce type. Ce professeur n’est pas particulièrement connu, il n’a jusqu’aux dernières nouvelles pas épousé ma sœur. Cet enfant n’aura jamais rien, si les choses continuent comme ça.

Pourtant, il existe bel et bien, pour une raison ou pour une autre. Cela m’arrache un sourire alors que je pose les yeux sur le bambin et continue la conversation que j’entretien avec ma demi-sœur depuis son arrivée. Tant qu’il ne commence pas à faire des bêtises, il n’y aura pas de problèmes par rapport à Seito. Enfin, je l’espère. À moins qu’une femme de chambre se décide à raconter ce qu’elle aura entendu en écoutant aux portes ? Je jette un bref regard vers celle qui mène au hall d’entrée à cette pensée. J’espère qu’aucune de ces idiotes n’a décidé de se faire un salaire secondaire en jouant les espionnes pour notre géniteur adoré. L’idée m’en donne des frissons et mes doigts se resserrent discrètement autour de mon verre du thé à moitié-vide.

« Ne t’en fais pas, je ne la connais pas plus que ça. » Je n’ose pas trop expliquer où j’ai rencontré Ayumu, les circonstances dans lesquelles c’est arrivé. C’est un peu stupide, dans le fond. N’ai-je pas le droit de faire le deuil de la mère que j’ai si peu connu ? Yun Hua ne comprendrait sûrement pas. J’aime me dire qu’elle ne comprendra pas, ça me donne une bonne excuse pour ne jamais rien expliquer. Un peu de temps économisé, même si cela peut paraître totalement dérisoire à côté de celui que je perds à jouer un rôle que je n’arrive pas à endosser en toutes circonstances. Je récupère ma main sans attendre, quand elle y pose la sienne, levant les yeux. Nous sommes peut-être plus proches, mais je ne parviendrai sûrement jamais à la considérer comme ma sœur à part entière. Il y aura toujours une petite distance. « Ce n’est pas dangereux. Je souhaiterais simplement lui faire croire que je la vois. L’induire en erreur sur mes intentions par rapport à elle et le laisser penser que nous avons une relation. » J’espère qu’elle comprendra. J’ignore encore si je lui en parlerai explicitement. « Comme elle ne possède aucune qualification, j’imagine que cela sera suffisant à attirer l’attention de Seito pour un moment. Si c’est bien lui qui vous fait surveiller. » Un silence. Je contemple l’idée que je viens d’exposer avant de relever les yeux vers Yun Hua. « Qu’en penses-tu ? »
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Bae Yun Hua
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need you now | yuto Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : need you now | yuto 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Jeu 1 Déc - 0:54
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Tenue ♔ Chacun a sa manière de combattre ou de se tenir le plus possible à l’écart du paternel, de ses griffes et de ses influences. Alors que j’essaie de vivre ma vie de façon la plus contradictoire à tout ce qui se ramène à ce monde des affaires abstrait et repoussant à mes yeux, Yuto préfère l’intégrer pleinement, sans doute pour le diriger et le retourner contre son propriétaire actuel. Je ne sais vraiment dire quelle technique est la plus efficace et suscite le moins de dommages collatéraux, je ne sais même pas si l’une d’elles a une chance de ne pas foncer tout droit dans le mur au bout du compte. Nous ne sommes que des gamins et lui un géant colossal avec un empire à ses pieds pour exécuter ses moindres volontés, quelle chance avons-nous au fond ? Fuir vers un autre continent semblerait être l’option la plus sécurisée, mais qui dit qu’il ne nous retrouvera pas pour nous le faire payer ? Et pouvons-nous franchement renoncer à tout ce qui nous tient à cœur, tout ce que nous avons de plus cher pour cela ? Je ne m’imagine plus vivre ne serait-ce qu’une semaine sans la bouille adorable de Roxas pour me redonner le sourire, oui mais voilà, si ma présence à ses côtés le met en danger, quel choix ai-je réellement ? Dois-je le confier entièrement à son père et renoncer à le voir pour que le mien perde tout intérêt pour ce bonhomme ? A-t-il simplement peur que son existence lui nuise et souhaite que je n’ai plus de lien avec lui ? Ou s’en sert-il simplement comme d’un moyen pour me faire chanter ? Je suppose que tant que mon demi-frère n’aura pas investigué plus en détails, je n’en saurai rien, à condition que tout ceci ne soit pas le simple fruit de mon imagination dérangée. Si je me fie à ma psy, c’est complètement ça, mais qui me dit qu’elle ne travaille pas pour Hashimoto père pour me rendre folle ? Et m’empêcher d’avoir une condition mentale saine pour élever mon enfant ? Les partisans de la théorie du complot sont des petits joueurs comparés aux scénarios qui me traversent l’esprit.

On parle quand même d’un individu susceptible de « déshériter » son fils si jamais il choisit de porter le nom de sa mère. Ce qui veut dire que mes hypothèses sur ses plans ne sont pas si tordues qu’elles en ont l’air, pas quand il s’agit d’un tel personnage. Comme s’il ne nous avait déjà pas suffisamment pourri l’existence et détruits de l’intérieur. Peu étonnant que ma santé mentale en pâtisse. « Je suppose oui, je conclus en regardant dans le vide, qui sait ? Peut-être que tu pourras le faire une fois que tu auras hérité de l’entreprise. ». Comme ça le nom Hashimoto disparaîtrait pour de bon et ça ferait une belle jambe au vieux. Il faudrait dans un premier temps qu’il se décide à passer l’arme à gauche et étrangement, je ne suis pas fan de l’idée de le voir mourir dans d’atroces souffrances, malgré tout ce qu’il a pu faire et ce qu’il fera sans doute encore après. Je veux juste qu’il disparaisse, pas forcément dans la douleur, juste qu’il n’existe plus, que son ombre malfaisante ne plane plus au-dessus de nos vies. C’est déjà beaucoup en soi, parce qu’on n’est pas censé souhaiter l’éradication pure et simple de l’un de ses parents, au contraire, on doit vouloir retarder cette échéance à tout prix. Encore une preuve que nous ne sommes pas une « famille » conventionnelle et encore moins banale.

On sait quand même se serrer en cas de force majeure et j’apprécie vraiment l’effort de Yuto pour me préserver. Mais honnêtement, est-ce bien sage de jouer avec le feu ? Au fond, qu’est-ce que j’espérais, qu’il me fournirait une solution toute prête, simple, et surtout dangereuse pour personne ? Une illusion, encore une fois. C’est triste à dire mais c’est pratiquement moi qui lui ai demandé de prendre de risque en venant ici. Il a beau me dire qu’il connaît à peine cette fille et qu’implicitement elle ne compte pas plus que ça à ses yeux, cela reste un risque à encourir pour elle, alors qu’elle n’a rien à voir avec tout ça. Mais apparemment cela n’est pas si dangereux que je le pense et je regarde Roxas, soudainement pris de sommeil, pensive. Cela en vaut bien la peine, non ? « C’est tout ? Tu crois qu’il va arrêter parce que tu aurais une petite-amie ? Il est décidé à te surveiller à ce point ? ». Ma question est idiote, je m’en aperçois trop tard. Evidemment, mon frère est certainement destiné à l’une de ces vies de chaebols que j’ai vues dans les dramas, mariage arrangé compris. Quelle vie. « Aucune qualification ? Tu y vas fort. Si elle te supporte, c’est déjà beaucoup, non ? Enfin, je devine qu’à ses yeux, ça ne doit rien valoir si elle n’a pas un compte en banque bien alimenté. ». C’est triste de ne voir la valeur des gens qu’à la lumière de leur fortune et de leur réputation, c’est tellement faux. Je ne comprendrais jamais cette vision des choses, parce que je n’ai pas été élevée au sein de cette institution repoussante. Quand bien même, je pense que Yuto doit partager mon point de vue sur ce plan, il suffit de regarder plus loin que le bout de son nez. Je lâche un soupir, fatiguée de toutes ces manigances, juste pour pouvoir vivre tranquillement. « Si tu penses vraiment qu’il n’y aucun risque, j’en dis que c’est judicieux. Et que je te serais éternellement reconnaissante pour cela. Je ne savais vraiment pas vers qui me tourner, à qui demander de l’aide. Mais heureusement, tu es là et tu es toujours prêt à m’épauler malgré les circonstances. C’est quelque chose que je n’oublierai pas. ». Peu de gens ont vraiment été là pour moi quand j’en avais besoin, il en fait désormais partie et ça compte plus que je ne pourrais l’exprimer. Je n’aurais pas pu rêver mieux de la part d’un grand frère. « Tu veux essayer de le porter ? Profite qu’il dort, c’est plus facile, il ne bouge pas dans tous les sens. ». Je suis pas sûre qu’il soit fan de l’idée, mais qui sait, il y a un début à tout.
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Ce message a été posté Jeu 1 Déc - 21:41
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Tenue ♔ Si je n’avais pas conscience de la bizarrerie de mon père, je pourrais rire des théories de Yun Hua. J’ai malheureusement une trop bonne connaissance de ce que Seito Hashimoto peut faire afin d’obtenir ce dont il a envie et, si dans son esprit il compte tenir ma demi-sœur en laisse afin de s’en servir comme d’un moyen de pression, je sais qu’il n’hésitera pas à utiliser son enfant contre elle. Un stratagème honteux, j’aimerais d’ailleurs l’ignorer, mais c’est impossible. Rien n’est trop beau, trop grand, trop ambitieux pour une personne comme lui. Je n’ai jamais détesté quelqu’un plus que mon propre géniteur, et j’ai pourtant eu beaucoup d’ennemis depuis que je suis enfant. Je ne peux aimer un homme qui a décidé de mettre un terme à la vie de l’un de mes amis pour le simple bien de ses affaires. Peu importe la justification, elle est mauvaise. On ne peut sacrifier un autre pour le bien de ses affaires. Pas physiquement, en tout cas.

« Je n’en ai pas envie de toute façon. Je dois redorer le blason de la famille, même si c’est une cause perdue. » Hors de question de céder quelque chose de plus à cet homme. Je conserverai ce nom, quitte à devoir trimer comme un fou pour lui rendre son éclat. J’ignore si Yun Hua peut le comprendre. Après tout, elle n’est qu’à moitié de ma famille. Elle n’a sûrement jamais connu la vie de château, la vie que je mène depuis déjà des années, avec ses avantages comme ses inconvénients. Peut-être comprendre ce que je veux exprimer ? Elle reste un mystère à mes yeux. Pourquoi mon père souhaitait-il une relation avec sa mère alors qu’il avait une femme aimante comme la sienne ? Je devrais arrêter de me poser ces questions. Il y a plus important.

« Tes questions sont drôles, parfois. » Ne réalise-t-elle pas que ma vie est bien plus contraignante que la sienne ? Mon père m’aurait renié pour avoir osé coucher avec un professeur. Elle peut s’estimer heureuse d’être uniquement la fille de sa maîtresse, cela lui épargne bien des soucis. « Me supporter ? C’est plutôt facile, je pense. » Un rire amer me vient à la dernière supposition. « C’est tout ce qui compte. Il se moque bien de savoir si je l’aime ou non, au final. » L’argent est plus fort que de petits sentiments florissants.

Pensif, je continue mon verre, jetant un œil vers le petit qui est désormais bien plus calme, tout en poursuivant ma conversation avec Yun Hua, un fin sourire aux lèvres. « Il n’y a aucun risque. » Je vide ma boisson, soupirant un peu. « Si tu ne pouvais pas compter sur moi, où irait le monde ? » Elle n’a personne, je ne sais pas trop ce qu’elle ferait. Je ne peux pas m’empêcher de la voir comme une petite créature fragile, à protéger. C’est un peu de qu’elle est, au milieu des gros poissons de cette université. Parfois, je me demande comment elle a réussi à tenir jusqu’à aujourd’hui. À sa question, je fronce les sourcils et secoue la tête plus fort que je ne le voudrais. « Non merci. Je préfère éviter. » Qu’elle garde son délire de maman. Je me porte très bien sans enfant, alors je n’ai pas besoin d’en tenir un. Sauf si elle veut qu’il se retrouve par terre à baver ? Prenant une profonde inspiration, je jette un œil à l’heure, réalisant que le temps passe vraiment vite. « Seito ne devrait pas tarder à rentrer, tu devrais en faire de même. » La réunion est terminée. Parfois, je m’entends parler comme lui. Cela m’effraie un peu.
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Bae Yun Hua
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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Ce message a été posté Dim 4 Déc - 22:50
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Tenue ♔ Ce n’est certainement pas aujourd’hui que je règlerais mes problèmes avec mon paternel, ma discussion avec Yuto me le démontre bien, tant qu’il n’y a pas d’assurance claire et nette qu’il est derrière tout ça, je me trouve face à un mur. Un de plus au fil de ma joyeuse existence. Après toutes ces années, l’ironie semble être la seule arme dont je peux disposer pour répliquer à tout ce flot incompréhensible. Suis-je vraiment folle ? Mes hallucinations répétées vont-elles me conduire à renoncer à élever Roxas et à me faire enfermer ? Ce n’est pas à exclure car on n’est jamais vraiment maître de son destin quand un personnage aussi influent et peu scrupuleux vous surveille de près ou de loin. Mon demi-frère n’aurait jamais pensé à élaborer un tel stratagème pour me venir en aide si ce n’est pas le cas. Il n’aurait pas à s’inquiéter du statut des personnes qu’il fréquente et si ce dernier est suffisamment correct aux yeux de son paternel. C’est triste, je ne m’imaginerais pas être prisonnière de la sorte, n’avait aucun contrôle sur la façon dont je veux vivre, sur les personnes que j’ai envie de fréquenter ou non. Cela le fait même rire que je puisse douter que le voir traîner avec une fille modeste puisse suffire à attirer l’attention du psychopathe en herbe. Je me contente de hausser les épaules, un peu perdue dans cette histoire. Je n’ai jamais vu l’importance qu’il pouvait y avoir à s’entourer de gens de tel ou tel milieu social, pour moi, cela revient au même. C’est peut-être idéaliste dans ce contexte de songer que seule le caractère de la personne compte, mais cela reste le plus important à mes yeux.

En tout cas, si cette fille s’est sincèrement liée d’amitié avec lui, j’espère qu’il ne lui arrivera rien. Yuto a perdu trop de gens à cause de la cruauté de notre père, et j’espère qu’il n’aura plus jamais à revivre ça à l’avenir. Mais avec ce démon, on ne peut jamais en être sûr, il est prêt à tout pour se faire respecter et il ne reculera devant rien pour imposer sa volonté, peu importe les dommages collatéraux qui se présenteront sur sa route. Ce qui n’est pas sans faire froid dans le dos quand on considère que Roxas puisse être l’un d’entre eux. Cette simple pensée suffit à me faire regarder à nouveau par la fenêtre. « J’aimerais pouvoir te donner raison sans hésitation mais… Le fait qu’on a beau être frère et sœur, au moins à moitié, on se connaît pas vraiment et on n’a pas vraiment l’occasion de passer du temps ensemble. Pas « normalement » en tout cas, j’énonce tristement, en caressant les petits cheveux de mon bonhomme endormi, c’est bien son genre de raisonner de la sorte. Sa vie à lui doit être bien malheureuse s’il réfléchit toujours ainsi. ». Est-ce que je le plains ? Non, personne ne l’a forcé à devenir comme ça, quand bien même son propre père lui aurait inculqué ces valeurs et dressé comme il essaie de le faire avec mon demi-frère, ça n’excuse rien. Nous avons tous notre propre libre-arbitre au bout d’un moment, je ne lui cherche pas d’excuse ou n’éprouve pas de compassion à son égard. Je me dis juste que vivre comme il le fait doit certainement être ennuyant et bien misérable. Rien de plus, rien de moins.

Il est vrai que je ne ferais pas long feu si je ne pouvais pas compter sur l’aide de Yuto, je ne possède pas les mêmes moyens que lui, il a beau n’être « que » le fils Hashimoto, et non le père, je pense qu’un certain nombre de gens le respectent et sont prêts à l’aider dans ses desseins. Et puis même, il a accès à des données dont je ne connais pas même l’existence. Cela n’amoindrit en rien sa bonne volonté à mon égard, cela ne va pas de soi, ce monde serait bien plus beau sinon. Il y a des frères et des sœurs qui s’entraident beaucoup moins, avec un passé beaucoup moins compliqué. « Parce qu’un monde où un père menace ses enfants, c’est un monde qui tourne rond peut-être ?, j’énonce avec amertume, tu as beau dire tout ce que tu veux, ton aide compte beaucoup pour moi. ». Ma propre mère ne pourrait pas en faire autant, pas parce qu’elle refuserait, mais elle ne le peut juste pas, il ne faut pas sous-estimer l’emprise émotionnelle que mon géniteur a encore sur elle. Je lâche un rire amusé face au refus de mon demi-frère, je ne me vexe pas, sa réaction est drôle tout simplement. A une époque, j’aurais réagi exactement de la même façon et jamais je ne me serais approchée d’un môme à moins d’un mètre. Quelle ironie. Mon visage s’assombrit rapidement, je ne peux pas rester plus longtemps et malgré la nécessité de mon départ, c’est à contrecœur que je me relève pour partir. J’aurais aimé discuter plus longuement avec lui, prendre de ses nouvelles, mais je suppose que je n’en aurais jamais le loisir, pas dans ce contexte. « Je vois, mieux vaut ne pas s’attirer d’ennuis. Merci de m’avoir accueillie, c’est vraiment gentil. Et de ne pas en parler aussi, je déclare en replaçant Roxas dans sa poussette, prenant soin de bien l’attacher, hm, je te donne mon numéro peut-être ? Histoire de se contacter plus facilement qu’un passage à l’improviste. ». Si jamais on a besoin de voir pour telle ou telle raison, si j’ai besoin de revenir pour en savoir davantage, autant éviter que je tombe sur l’autre taré. Ce soir, j’ai eu de la chance mais ça ne sera pas toujours le cas. Je griffonne mon numéro de cellulaire sur une page de mon carnet à dessin, le petit que je trimbale partout, l’arrache et la donne à Yuto d’un geste empressé. Alors que je m’apprête à quitter les lieux, je fais volte-face et serre soudainement mon demi-frère dans mes bras. Je ne suis pas très expressive ou affectueuse en temps normal mais il fait partie de ma famille et des rares personnes en qui j’ai une confiance aveugle alors bon. « Merci pour tout. », dis-je avec un sourire gêné en me dégageant rapidement, et prenant la sortie pour de bon cette fois, les poignées de la poussette en mains. En espérant que le trajet soit sûr.
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Ce message a été posté Jeu 8 Déc - 19:15
♔ Don't let me .
It's a quarter after one, I'm all alone and I need you now. And I don't know how I can do without you, I just need you now.
Tenue ♔ Yun Hua a raison. Nous sommes frère et sœur, mais nous ne partageons pour ainsi dire rien qui puisse nous rapprocher comme une véritable fratrie. C’est une affaire de gênes plus qu’autre chose. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est la seule chose qui fait d’elle ma sœur, car sa situation me préoccupe malgré tout, mais nous ne sommes pas aussi proches que d’autres personnes de notre entourage. Satoshi et ses frères, par exemple. Je me demande parfois pour quelles raisons mon père n’a jamais eu l’idée de me donner un véritable frère ou sœur, mais la réponse semble s’imposer d’elle-même à chaque fois. L’argent, encore, toujours. Seito calcule toujours tout, même lorsqu’il s’agit d’enfants. « Il a toujours pensé ainsi. » Et même cette histoire avec la mère de Yun Hua, il devait y voir un certain intérêt. Pourquoi mettre en péril son mariage, autrement ? Je fais claquer ma langue contre mon palais, détestant cette façon de penser. Son commentaire suivant m’arrache un nouveau rire, amer, et je secoue la tête pour nier sa question. Le monde le tourne pas rond, pas tant que Seito Hashimoto fait partie de l’élite et dicte les règles. Je n’en ai que trop conscience. D’un autre côté, même si c’est d’une façon stupide, je suis assez heureux d’être capable d’aider Yun Hua. Elle est l’une des seules familles qu’il me reste depuis que ma mère est partie.

Heureux qu’elle comprenne qu’il n’est pas sage de s’attarder, je me redresse et récupère la vaisselle que nous avons utilisée, la portant à l’endroit où la femme de ménage s’en charge habituellement. Cela laisse le temps à Yun Hua de s’occuper de son fils, dont le comportement me rend toujours méfiant. Cette vie mesurée est particulièrement angoissante, mais je n’ai rien connu d’autre, alors j’ai pris des habitudes, développé des petits automatismes qui m’empêchent de devenir totalement fou, comme mon père. Je peine à croire qu’il soit né comme ça. comme un monstre avide d’argent et de pouvoir. J’espère ne jamais le devenir. « Oui, c’est une bonne idée. » Sans attendre, j’entre le numéro dans mon téléphone portable, inventant un nom afin de ne pas inscrire le sien, pris d’un soudain doute, avant de l’accompagner jusqu’à la porte. Mais alors que je m’apprête à lui dire au revoir, je m’arrête, regardant fixement le panneau de bois qui se trouve à quelques pas derrière nous. Mes lèvres se pincent et je prends une petite inspiration. Les contacts physiques n’ont jamais été ma tasse de thé. « C’est rien, Yun Hua. Tu en aurais fait autant pour moi. » Mais moi, j’ai tout ce dont elle n’oserait même pas rêver. Alors, en silence, je la regarde s’éloigner, poussant un léger soupir avant de refermer la porte et de m’éloigner, retournant à mes petites activités en attendant que Seito rentre.
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