PYJAMA† On était déjà fin novembre, j’avais l’impression qu’Halloween c’était hier, les jours voir même les semaines passait à une vitesse incroyable. Aujourd’hui malgré le froid j’étais parti m’entrainer sur un parcours pour une compétition prévu en début d’année, mon manager m’avait reproché de m’être un peu trop relâché et j’avoue que j’avais parfois -souvent- la tête ailleurs, donc pour lui montrer que ma motivation et mon talent -bah oui- étaient toujours au rendez-vous j’avais passé la journée entière de ce samedi sur mon bmx. J’ignore ce que fait Kyota, où il est et même si je pourrais le voir aujourd’hui, mais mon esprit était tellement occupé que ce sont des questions qui ne me sont venu qu’une fois la séance terminée, il était 18h et bien qu’il fasse froid mon cœur était brulant encore chaud de cet entrainement intensif, bon j’ai fait une petite chute sous la fatigue vers la fin, m’égratignant un peu la jambe, mais rien de bien méchant. Récupérant mes affaires c’est mon manager qui me reconduit aux dortoirs, trop épuisé pour rouler, j’avais juste envie de prendre une douche et me mettre dans mon lit pour pioncer jusqu’à la fin des temps, pourtant à peine entré dans ma chambre que je compris n’être pas tout seul, des voix se hausser et j’essaye de ne pas y faire attention tandis que j’en profite pour me laver, priant qu’ils la ferment quand j’aurais terminé. Pyjama sur le dos, je m’installe dans mon lit dans un soupire de la mort, tous mes muscles ont était rudement mis à l’épreuve et je rêve que de dormir dans le silence, calme, tranquille... Ou pas. Les deux abruties hausses encore le ton et même en me collant un coussin sur la tête impossible de ne pas les entendre, franchement j’ai aucune envie de savoir ce qu’ils foutent ! En plus si c’est pour les entendre parler cul alors que je suis en abstinence depuis une durée indéterminée... non merci. Je me relève, las et un peu agacé, chopant mon portable, je quitte ma chambre puis le dortoir vers celui de Kyota, envoyant un SMS dans le couloir pour le prévenir que j’arrive, qu’il m’ouvre... Je veux dormir, pour une fois je n'ai pas l’esprit mal tourné à vouloir en profiter, mais qui sais si cela ne va pas changer.

JOGGING & TORSE NU † Le week-end, repos. Ou pas. Pas pour tout le monde. Même si au final, je n’avais pas fait grand-chose non plus. Si le matin j’étais parti m’entrainer, j’étais bien vite rentré à cause de la fatigue. A trop m’entrainer… Atteint de légère insomnie, j’avais pris, récemment l’habitude de m’entrainer la nuit, pendant que tout le monde dort… alors forcément un jour ou l’autre ça devait arriver. Soupirant, je tentais de m’occuper. Hyoga, devait sûrement s’entrainer. Ce qui pouvait être compréhensible. Lui devait bien dormir la nuit, il ne devait pas être complètement mort sur son lit. Soupirant, j’allumais ma télévision pour faire passer le temps. Sans trop la regarder, je gardais Suki et Yuki avec moi. C’était l’emmerde totale. Pourtant au final, la journée passa plus vite que prévu. La nuit était déjà tombée, et même s’il était encore tôt, même pas vingt heures, je me levais pour commander à manger. Du poulet, je quittais ma chambre pour me doucher. Assez rapidement, j’enfilais, un jogging avant de laisser la serviette sur mes épaules, torse nu, mes cheveux gouttant sur la dite serviette. Soupirant, je quittais ma chambre pour filer dans la cuisine. Me sortant une bière, je l’ouvris avant d’en boire un coup. Tiens. De ce que j’entendais, Dawn était dans sa chambre, s’entrainant. Je n’entendais pas Candy. Soupirant, adossé contre le comptoir de la cuisine, je relevais la tête lorsque j’entendis frapper à la porte. Le livreur de poulet ! Posant ma bière, j’attrapais ma carte bleue avant d’ouvrir… Pour tomber sur Hyoga. « Qu’est-ce tu fous là ? » Oui, bon y’avait mieux comme réaction. Sortant de devant la porte je le laissais entrer. « T’as une sale tronche ma parole. » Je fermais la porte en filant dans la cuisine pour récupérer ma bière. « T’abuse, j’ai cru que c’était mon poulet qui arrivait. » Les priorités de mon ventre. En attendant, je me demandais bien pourquoi il venait. Ce n’était pas prévu non ? Enfin, je n’avais pas regardé mon téléphone depuis avant ma douche donc… Mais même. Soit.

PYJAMA† Je n’ai pas reçu de réponse à mon SMS mais ce n’est pas ce qui allait m’empêcher de m’incruster dans la chambre de mon mec, c’est bien comme ça qu’il nous voyait aussi, donc je n’avais pas vraiment de honte à me pointer en pyjama pour voler un bout de son lit sans aucune pitié et franchement je me fichais un peu de ses singes à ce moment-là, j’étais bien trop fatigué pour me dire que je risquais de me prendre la jalousie de ses bestioles dans la tronche, merde. Je frappe donc à son dortoir et c’est lui qui m’ouvre à moitié à poil... s'il veut m’empêcher de dormir en m’aguichant d’entrée ça risque d’être moins innocent que mon esprit l’avait laissé penser jusque-là. C’est quoi cette question... Et c’est quoi cette réaction. « Moi aussi j'suis content de te voir. » J’entre en bayant son commentaire. « Fatigué. » Colocataires de merde, sérieux... « Tu lis pas tes SMS ? Tu aurais su que j’arrivais sinon. » Cherchant sa chambre je peux entendre les deux macaques. « Dis-moi qu’ils sont enfermés ? » Je n'ai pas vraiment la tête à faire mumuse avec eux. « Dommage pour toi je n'ai pas la gueule d’un poulet. » En attendant je m’assoie sur son canapé totalement vanné. « Au moins tes colocataires sont tranquilles... Les miens recommencent avec leurs guéguerres, j’arrive pas à savoir s’ils s’aiment ou se haïssent entre leurs disputes et leurs parties de jambe en l’air. » Parce que bon, j’avais beau m’en foutre totalement, on partage le même dortoir, j’entends ou je me doute de certaines choses, mais là, ce soir je m’en serais bien passé. « Je peux emménager chez toi ? » Plaisantais-je avant de soupirer. « Je n'ai pas arrêté aujourd’hui, je suis mort. » La tête posée sur le dossier du canapé, les yeux fermés.

JOGGING & TORSE NU † « Moi aussi j'suis content de te voir. » Je fermais la porte derrière lui. « Fatigué. » « Désolé, je m’attendais à voir le livreur de poulet. Pas mon copain. » Dis-je en souriant en coin. Bien sûr que ça me faisait plaisir, mais j’étais spontané. Et merde, je le voulais ce poulet, il foutait quoi ?! « Tu lis pas tes SMS ? Tu aurais su que j’arrivais sinon. » Je secouais la tête en soupirant. « Je sors de la douche. » Je ne pouvais pas lire mes sms sous la douche… Sauf si je voulais tuer, sauvagement et cruellement mon téléphone. Le regardant s’asseoir sur le canapé, je le suivis, sans pour autant m’asseoir, avant de m’adosser contre le canapé. Je souris quand il me demanda pour les singes. « A ton avis ? Yuki est dans sa cage. Suki est enfermé dans ma chambre. » Même si en règle général bah… Suki dormait dans la chambre, là où il voulait. Il faisait un peu sa vie… Les autres colocataires avaient l’habitude… Suffisait que les portes soient ouvertes et hop, il s’immisçait dans la chambre des autres. Il n’était pas méchant, il venait les voir, parfois quémandant à manger ce goinfre. Ou alors pour un câlin. Ni plus ni moins. « Au moins tes colocataires sont tranquilles... Les miens recommencent avec leurs guéguerres, je n’arrive pas à savoir s’ils s’aiment ou se haïssent entre leurs disputes et leurs parties de jambe en l’air. » Je pouffais doucement avant de boire une gorgée de ma bière. « Tant que t’assistes pas à tout ça… Je veux dire. Qu’ils baisent devant toi. Signal les au pire… » Moi j’avais de la chance. Dawn, c’était… Le fantôme du dortoir. Enfin, le dortoir était carrément mort depuis que Zero et Astéria étaient parti. D’ailleurs. Ce con il est mort brûlé ou quoi ? Je n’ai pas de nouvelles. « Je peux emménager chez toi ?  Je n'ai pas arrêté aujourd’hui, je suis mort. » Au même instant, on frappa à la porte. Sans attendre je filais. C’était bien ma commande de poulet. Payant, je fermais la porte avant de revenir et cette fois m’asseoir à ses côtés sur le canapé. « Reste ou t’es. Si tu viens ici… On va finir comme tes collocs. » Dispute ou baise ? Bonne question. Ouvrant le paquet, je salivais en voyant la tonne de poulet. Me relevant je filais dans la cuisine avant d’aller chercher le pot de mayonnaise. « T’as mangé ? » Demandai-je en lui tendant un morceau de poulet. « repose-toi demain. Te tues pas non plus… » Dis-je en le regardant.

PYJAMA† Quand il est question de manger on sait tous deux comment on est, je suis comme lui aussi donc je ne vais pas lui en vouloir d’être déçu de ne pas tomber sur son « poulet », m’enfin bon j’aurais quand même préféré un meilleur accueil je ne peux pas le contredire. Forcément vu sa tenue j’aurais dû me douter qu’il soit à la douche, mais il aurait pu zieuter son portable en sortant, pff. En vrai je m’en fous un peu, qu’il sache que j’arrive ou non, je suis là de toute façon. Installé sur son canapé il me répond concernant les singes et je soupire en haussant les épaules. « C’est Yuki qui veut ma mort non ? » Sait-on jamais. Mais bon je maudissais mes colocataires je dois bien le dire, j’étais fatigué et je ne pouvais pas me reposer avec leurs conneries, ce que je me plaignis auprès de mon copain. Pendant qu’il me répond après avoir bu dans sa canette, je tends le bras pour lui voler et boire une gorgée à mon tour, ça ne me fera pas de mal. La tête cognant sur le dossier les yeux clos. « Heureusement... je n'ai pas envie de voir ça. » Putain, qu’on me laisse tranquille. « L’un des deux est le fils du directeur et le président du conseil qui plus est... Tu crois que je gagnerais quoi à le signaler ? » Sérieusement, je ne pense pas que j’aurais autre chose que des emmerdes et bien que je sois parfois le premier à me jeter dedans, je préfère les éviter quand c’est possible, surtout quand je n'ai rien à gagner. Pendant que je me tape l’incruste en lui demandant de me laisser emménager on lui livre apparemment sa nourriture, regardant la scène du coin de l’œil, il me rejoint ensuite, la bonne odeur réveille mon appétit, je suis aussi désespérant que lui je vous l’avais dit... « Comment ? » Je le taquine en le fixant, personnellement je ne pense pas qu’on se disputerait, de toute manière si je pouvais m’installer ici il y aurait ses macaques pour me mener la vie dure aussi, donc je n’aurais pas vraiment la paix. « Je sais plus. » Je crois pas, j’étais tellement mort en rentrant que j’ai même oublié de manger putain. « Mais maintenant j’ai faim. » Chopant le morceau de poulet qu’il me tend sans l’attraper, le mangeant directement entre ses doigts. « Tu serais trop triste si je devais mourir. » Je souris en le fixant. « T’inquiète, j’ai juste un peu trop donné aujourd’hui... Je me suis même cassé la gueule putain, ça faisait longtemps. » Bon c’était justement à cause de la fatigue, mais ça reste une chute.

JOGGING & TORSE NU † « C’est Yuki qui veut ma mort non ? » Je secouais doucement la tête. « Non, Suki. » Dis-je en souriant en coin. « Yuki, s’en fout. Enfin, il ne t’a pas vu m’embrasser non plus. Mais bon lui c’est un pépère. » Manquerait plus que les deux l’assassine et je rigole. Enfin, non ce n’est pas drôle. Enfin, si un peu quand même. En tout cas je pouvais comprendre pourquoi il venait ici. Surtout si les deux s’amusaient… Enfin, ils ne vivaient pas seuls non plus… Ils pourraient prendre en considération les autres locataires quoi… Le laissant prendre ma bière, je la récupérais une fois qu’il eut fini de boire. « Heureusement... je n'ai pas envie de voir ça. » Je fronçais les sourcils. Oui, heureusement, là, je me serai sérieusement posé des questions tout de même… « L’un des deux est le fils du directeur et le président du conseil qui plus est... Tu crois que je gagnerais quoi à le signaler ? » Ouais bon… Il avait raison, autant ne pas le signaler, on ne sait jamais. « T’as raison, tais-toi et subi… » Je me foutais de lui en même temps que je disais ça. En tout cas hors de question qu’il aménage ici, on allait finir comme ses colocataires là. A se disputer. Ou… Bref. Non. « Comment ? » J’ignorai sa question, avec insistance, lui faisant bien comprendre que… Non, je ne répondrai pas haha. Le poulet finissant par arriver, je parti le chercher avant de m’installer sur le canapé, pas loin de lui. Enfin, à côté même. « Je sais plus. Mais maintenant j’ai faim. » Je souriais doucement alors qu’il pris le morceau de poulet que je venais de lui tendre. « T’étouffe pas non plus hein. » manquerait plus que ça. Je n’avais pas un brevet de secouriste en plus… « Tu serais trop triste si je devais mourir. T’inquiète, j’ai juste un peu trop donné aujourd’hui... Je me suis même cassé la gueule putain, ça faisait longtemps. » Posant l’os, bien rongé sur un bout de carton je le regardais avant de m’essuyer les mains. « Tu t’es désinfecté ? C’est où ? Les genoux ? » je soupirais avant de me relever, pour cette fois aller chercher plus de bière. « C’est vrai que ça faisait longtemps… Fais quand même attention. » Je posais ma main sur sa cuisse pour le tapoter doucement avant de la lui caresser vers le genou en souriant un peu. « Le poulet c’est vraiment un concept de toute une vie. » marmonnai-je en continuant de manger.

PYJAMA† Yuki, Suki, je sais plus à force, au pire je pense que les deux voudront surement me tuer si jamais je tente un truc envers Kyota sous leurs yeux, m’enfin bon, il n'allait pas me gâcher mes chances non plus, fuck. « Je devrais t’embrasser devant lui pour voir s’il veut ma mort aussi. » De quoi profiter en plus, ce n'est pas mal. « Je dois toujours ramener un arbre de banane à Suki du coup, je n'ai pas encore cherché où en trouver. » Sérieusement ce qu’il ne faut pas dire ou faire pour qu’un singe nous foute la paix. Je suis tellement fatigué que je pourrais dire et faire encore plus de choses bizarres qu’à l'accoutumée. Je lui prends sa bière pour boire une gorgée avant qu’il ne la récupère, parlant par la même occasion de mes colocataires, sérieusement je n’ai rien contre un bon film porno, mais là... « Je me tais et subis, merci du conseil. » Lui alors je vous jure. Je le questionne devant sa remarque mais il ne répond pas, ignorant le sujet, encore une fois sauvé par le gong et l’arrivée du poulet, comme cet été avec les sushis, faut croire que les livreurs aiment arrivaient au bon moment. Attrapant le morceau de poulet entre les doigts de mon mec, l’odeur avait éveillé mon appétit, faut croire que mon estomac est plus fort en tout point. « Je vais essayer. » Le taquinant, je ne comptais pas m’étouffer de toute façon. Je parle de ma chute, je n’en reviens pas d’être tombé, certes ça arrive même aux meilleurs, mais depuis le gros accident que j’avais eu qui m’avait couté des jours dans le coma et des cicatrices sur le corps, je n’avais pas réellement eu des chutes comme celle-là, heureusement que je ne me suis pas mal réceptionné, mais la fatigue est un ennemi dans notre métier et malheureusement, je l’ai oublié au long de cette journée. « Ça va, t’inquiète. » Je le rassure simplement, pas la peine d’en faire un drame. Je souris en sentant sa main sur ma cuisse et le genou, puis riant de bon cœur en l’entendant parler poulet. « Dire ça pendant que tu caresses ma jambe, je ne suis pas une cuisse de poulet tu sais. » C’était tellement, je sais pas, sur le moment ça m’a réellement fait rire comme remarque. Attrapant sa main, je soupire en secouant doucement la tête, calmant mon amusement. « Je ferais attention. » Soufflais-je juste pour le rassurer, bien qu’il n’ai surement pas besoin de ça. Attrapant un autre morceau de poulet je le mange à mon tour. « Tu pourrais m’inviter quand tu commandes à bouffer. » Sérieux, je vous jure.

JOGGING & TORSE NU † « Je devrais t’embrasser devant lui pour voir s’il veut ma mort aussi. Je dois toujours ramener un arbre de banane à Suki du coup, je n'ai pas encore cherché où en trouver. » Je secouais la tête, sous son raisonnement. Je n’espérais pas, pour lui, et puis pour moi aussi, que Suki soit jaloux. Ça serait tout de même dramatique. « Fut une époque j’aurais amené mes singes partout avec moi. Dommage je ne m’y suis pas pris assez tôt. » Je le taquinais bien évidemment. « Pour l’arbre… Ramène des bananes ça suffit. Mais pas les grosses. Les petites là, elles sont meilleures. Elles ont plus de goûts. » J’avoue que sorti de son contexte, cette phrase, paraissait un peu bizarre. Mais tant pis, je venais de la dire alors… Je savais que Hyoga, aurait le même genre de pensée, que je venais d’avoir du coup. En tout cas, il a l’air de sacrément souffrir avec ses colocataires. Il n’avait pas de chance. Moi les miens, c’est comme s’ils étaient inexistant. Le jour et la nuit. « Je me tais et subis, merci du conseil. » J’explosais de rire avant de lui tapoter le dos. « C’est exactement ce que j’imagine dans ma tête. Mais dans une autre situation. » Ou comment chercher la provocation, façon Kyota. Bon, y’a mieux que de chauffer son mec quand même… Parce que connaissant la bête, valait mieux pas trop le chercher sur ce point-là. Le poulet finissant par arriver on s’installa tranquillement, alors que je mangeais du poulet, et lui aussi, il m’annonça sa chute. Il se devait de faire tout de même attention. « Ça va, t’inquiète. » Tapotant sa cuisse, je gardais la main dessus, tout en continuant de manger. Hyoga avait des cuisses plutôt fine, mais très musclé. On voyait qu’il travaillait ses cuisses. C’était pire que du béton. « Dire ça pendant que tu caresses ma jambe, je ne suis pas une cuisse de poulet tu sais. » Surpris, j’explosais de rire, manquant de cracher le poulet que j’avais dans la bouche. Je n’avais même pas fait gaffe. Mais bon, si seulement. J’aurai déjà bouffé sa cuisse. « Je ferais attention. Tu pourrais m’inviter quand tu commandes à bouffer. » « En quel honneur ? » Je soupirais avant de poser mon os. Soupirant, je passais ma langue sur mes lèvres. Buvant un coup, je posais la bière en soupirant. Passant une main dans ses cheveux, je me penchais pour venir capturer ses lèvres. Souriant un peu, j’attrapai un nouveau morceau. « J’ai failli allumer la télé. Mais notre séjour à la mer m’est revenu en tête. » Dis-je en riant doucement.

PYJAMA† « Heureusement que tu ne l’as pas fait, ça aurait été regrettable pour nous. » Sérieusement, je trouve ses singes cool, mais je doute qu’on ait pu avoir une telle évolution si les deux macaques s’interposent à chaque fois, c’est déprimant de voir une telle jalousie chez ses petites bêtes, mais je compte bien relever les défis, j’ai déjà commencé de toute façon, vu que Kyota et moi on est ensemble, bien qu’on n’ait jamais mis les mots dessus tous deux on le sait très bien. Quand il parle de banane je le fixe sérieusement avant de pouffer et rire simplement, on est abonné aux phrases étranges, mais c’est toujours marrant d’imaginer le contexte différent de celui de base. « Hum, je vois. » Je le taquine en prenant un ton explicite, continuant de le regarder le sourire aux lèvres. Son conseil est très... utilise je dois l’avouer, ça se sent à ma façon de le répéter et en plus ça le fait rire, enfoiré. Par contre à sa seconde phrase je lui lance un nouveau regard. « Tu ferais mieux d’imaginer une autre situation encore. » Le taquinais-je, vu que je ne compte pas « subir ». « Mais je peux te le montrer si tu veux. » Il me provoque, je réponds, normal non ? Même fatigué et blessé je pourrais parfaitement gérer. Sa main tapotant ma cuisse ajoutant à ça sa remarque autant dire que ce fut un rire de bon cœur qui s’échappa de mes lèvres sous ma remarque, il semblerait qu’il ne l’a même pas fait exprès, ce qui en soi est encore plus marrant. « C’est quand même meilleur de manger à deux, puis je suis ton mec, sois pas égoïste. » C’est vrai quoi. L’observant faisait, suivant tous ses mouvements jusqu’à ce qu’il passe sa main dans mes cheveux et se rapproche pour m’embrasser. « Quoi, ça ne t’avait pas plus ? » Même si l’émission était horrible, ce qui a suivi était un peu plus agréable, bien que trop court. « Tu me cherches un peu non ? » Plaisantais-je en chopant sa main et lui faisant lâcher l’os du morceau qu’il venait de manger, le plaquant sur le fauteuil. « Je peux recommencer sans avoir la télé allumée. » Un sourire provocateur sur les lèvres, honnêtement c’est de plus en plus dur de résister.

JOGGING & TORSE NU † « Heureusement que tu ne l’as pas fait, ça aurait été regrettable pour nous. » J’étais amusé de par sa réponse. Mais il avait raison. Quand on y réfléchissait… J’étais tout de même bien. Je me sentais apaisé avec lui. Même si j’avais mis un moment à accepter, et à être naturel, dans ce genre de relation, je ne pouvais pas cacher, que ces instants passés avec lui, me plaisaient. Même un peu trop. « Tu as raison. » Je l’admettais. Ça pouvait surprendre, mais je me devais de lui dire la vérité. Soupirant, il me raconta alors ses soucis. Bon. Les gars dans son dortoir, ne semblaient pas super intelligent. Je ne sais pas, mais je ne me voyais pas partager mes ébats avec les autres de mon dortoir… Et même à l’époque, je faisais attention à ne pas faire trop de bruit. Ça pouvait être gênant quand même. Pour eux, comme pour moi. « Tu ferais mieux d’imaginer une autre situation encore. Mais je peux te le montrer si tu veux. » Je souris en coin, avant de le regarder amusé. Il ne perdait vraiment pas une occasion pour montrer, à quel point il était pervers. « Sans façon, cesse tes pensées va. » Je secouais la tête en soupirant. Mangeant tranquillement le poulet, je rongeais mes os, ne laissant pas un seul bout de viande dessus. Ça serait vraiment une honte. Du gâchis. Non, jamais je ne ferai un tel gâchis. Jamais. « C’est quand même meilleur de manger à deux, puis je suis ton mec, sois pas égoïste. » « Tu m’invites toi, quand tu commandes ? » Je le regardais du coin de l’œil. Ouais, ouais. Il ne m’invitait pas non plus. Soupirant, je continuais de manger en gardant une main sur sa cuisse, sans aucune gêne apparente. En tout cas, hors de question d’allumer la télévision. Au vu de la dernière fois. « Quoi, ça ne t’avait pas plus ? Tu me cherches un peu non ? » Je secouais la tête. Je ne le cherchais pas. Mais même pas le temps de répondre, qu’il me fit tomber mon morceau de poulet pour me plaquer au fond du canapé. Clignant des yeux, je le regardais sans rien dire. Un peu surpris. On mangeait… « Je peux recommencer sans avoir la télé allumée. » Le fixant longuement, sans rien dire, je le repoussais sans aucune douceur avant d’inverser les rôles. Le plaquant sur le canapé, je montais à moitié sur lui. Attrapant son entre jambe de ma main je le fixais sans détourner le regard. Ok. J’étais devenu fou. « Je peux très bien le faire moi aussi tu sais. » Déglutissant, je le lâchais, avant de me pencher pour l’embrasser.

PYJAMA† Au moins il ne me contredit pas, il n’y aurait aucune raison de le faire. Souriant face à sa franchise, lui qui passe plus de temps à dissimuler certaines choses haha, c’est bon à entendre. Faut croire que ce qui peut être gênant pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres, j’en avais la preuve avec mes colocataires, si tu comptes faire du bruit va dans un hôtel ou ailleurs, pas dans un dortoir, aussi épais peuvent être les murs, faut pas déconner. Pervers ? Je le suis et encore plus avec lui forcément. Je ne le cache pas et il doit avoir l’habitude de mes remarques a force. « Dommage. » Je souris en mangeant un morceau de poulet, il pourrait m’inviter plutôt que manger en solo comme ça. « Qui te dit que je commande à bouffer ? » C’est vrai ça ! Il est le premier à remettre sur le plateau ce qui s’est passé cet été, cette émission plus que déplacée et étrange, mais ce que je retiens c’est surtout la suite des évènement, bien que trop court pour moi. Le repoussant sur le canapé pour le dominer du regard je n’hésite pas à le provoquer, même fatigué je ne le serais surement jamais assez pour lui. Les mois sont passés depuis, peut-être qu’il se serait temps d’évoluer un peu notre relation. Cependant, il me surprit à inverser les rôles subitement, encore plus lorsque sa main agrippa mon entrejambe, le fixant du regard sans un mot. Accueillant ses lèvres sans me faire prier, une main a la base de sa nuque, l’autre dans son dos courbé, j’aimais lorsqu’il faisait les premiers pas, surtout aussi osé, petit à petit même Kyota commencé à se relâcher et je ne pouvais qu’apprécier ces initiatives de plus en plus nombreuses. Prolongeant le baiser en le rendant plus langoureux et profond, me redressant pour m’asseoir sur le canapé en le gardant contre moi, je souris lorsque nos lèvres se séparent finalement en le dévorant du regard. « On devrait peut-être le faire alors. » Dis-je en laissant ma main descendre sur son intimité.

JOGGING & TORSE NU † « Qui te dit que je commande à bouffer ? » Je le regardais avant d’hausser les épaules. « Allez, fais pas genre. Quand tu rentres fatigué, sans avoir le courage de cuisiner, j’suis sûr que tu commandes. En mode bien gros. Sushi, nouilles, poulet, et j’en passe. » Je le taquinais, mais je le connaissais aussi. Nous étions tous les deux au club de cuisine, et quand on nous voyait, autant dire que tout le monde le savait. Il ne fallait pas nous inviter à manger. Mais bon, personne ne l’avait déjà fait, dommage. Mais bon, même si on m’invitait à manger, je ne mangeais pas comme un gros porc. J’avais tout de même un minimum de politesse pour la personne qui m’invitait… Finissant par être plaqué contre le canapé, je le laissais faire, avant de rapidement inverser les rôles. Voyant la surprise sur son visage, je souris en coin, avant de le toucher sans aucune gêne et l’embrasser. La chaleur de ses lèvres contre les miennes, me plaisait un peu trop. Soupirant d’aise, le baiser devenant bien plus langoureux au fil du temps, je le laissais nous redresser, alors que nous cessions de nous embrasser. « On devrait peut-être le faire alors. » Le faire ? Je ne savais pas trop s’il voulait en venir à parler de l’acte en lui-même. Mais je soupirais à son touché. Je ne pouvais nier que mon corps, réagissait… Un peu trop même. Déglutissant, je vins l’embrasser à nouveau avant de laisser mes mains caresser son torse, découvrant ce corps, réellement pour la première fois. C’était à la fois bizarre, mais à la fois agréable. Je n’avais vraiment pas l’habitude de toucher un corps d’homme. Soupirant, je me redressais bien vite avant de tousser. « Si on nous voit… » C’était pas forcément une bonne idée. M’éloignant de lui, rouge de gêne, mon regard se tournait vers l’une des chambres libres du dortoir. Oui, non les miennes… Y’avait un singe qui ... N’apprécierait surement pas. Me levant sans rien dire, je filais vers la chambre en attendant qu’il me rejoigne. Fermant la porte sous son passage, je l’attrapais pour l’embrasser. J’sais pas ce que je faisais. Mais je le faisais.

PYJAMA† J’aime cuisiner, je suis même très doué pour ça et certes j’aime aussi manger, mais je ne commande pas autant qu’il semble le penser, généralement c’est surtout lorsqu’on est ensemble qu’on se permet ce genre de chose, sinon je me contente de me faire un truc, surtout lorsque je suis fatigué, préférant me caler dans le lit plutôt qu’attendre trois heures le livreur, m’enfin je l’appellerai la prochaine fois que je commande, je trouve vraiment ça plus agréable de manger à deux. Après sa remarque je l’ai plaqué sur le canapé, le cherchant un peu à mon tour, faut dire qu’il parle de choses qui me poussent à agir, la fatigue ne m’empêche pas ce genre de geste et ne repousse pas non plus mes envies le concernant. J’étais bien sûr surpris qu’il inverse les rôles, le voyant plus me repousser en trouvant une de ces excuses pour m’empêcher de continuer, mais non. Kyota me touche en retour en me provocant, partageant un baiser que j’exploite sans me faire prier, devenant langoureux, brulant, je nous redresse en le libérant de mon emprise, lançant une nouvelle phrase en tâtant le terrain pour créer qui sait une ouverture, je ne voulais pas le brusquer et le faire fuir, il savait combien je me retenais et été patient avec lui, mais les mois passent et j’ai de plus en plus de mal à me contenir ou à ne pas vouloir plus que des baisers, aussi agréable soient-ils. Le touchant dans son intimité, je jugeais de ses réactions, alors qu’il revenait m’embrasser, ça me laisser imaginer qu’il n’était pas aussi réticent à l’idée d’évoluer davantage notre relation. Ses mains sur mon torse, j’avais envie de le toucher aussi, mais il se redressa sans m’en laisser le temps.  Le suivant du regard. Si on nous voit ? Je souris à cette remarque, forcément nous étions dans le salon, bientôt on allait faire ce que je reproche à mes colocataires... Mais mon cœur battait plus vite en voyant que Kyota était loin de rejeter l'idée, au contraire, cette simple phrase me laisser imaginer des tas de choses excitantes qui avaient complètement évincé ma fatigue apparente. Me levant du canapé je le suivis jusqu’à une chambre apparemment libre, je le laisse fermer la porte avant de le sentir revenir m’embrasser, mes mains le tenant au niveau de la taille en le collant contre moi, je dévore ses lèvres avidement, tout en le poussant vers le lit, nous laissant tomber dessus sans rompre l'échange. Frottant nos corps l’un contre l’autre, mes mains caressent son torse dénudé alors que je devis mes lèvres dans son cou pour mordiller et embrasser sa peau, j’ignore jusqu’où iront ses limites, mais peu importe, j’agis sans me poser de questions alors qu’une de mes mains descend sur son entrejambe pour se frotter à son intimité sans aucune hésitation.

JOGGING & TORSE NU † Je ne savais pas trop ce qui m’arrivait, mais c’est surement l’envie, le désir, la curiosité, tout ça qui se mêlaient en moi et me donnait envie de me laisser aller. Jusqu’où ? Ça, ça restait encore un vrai mystère. De toute façon, je savais que lui comme moi, on le saura très vite. Mais pour l’instant j’étais bien. Plus que bien même. Je le désirais, je ne pouvais pas le nier. Mon corps me trahissait que trop de toute façon. Depuis tout ce temps… Tous ces mois… Mon corps le désirait oui. Je pouvais clairement dire que oui, j’étais en manque. Mais surtout en manque de lui, alors que je n’avais jamais rien fait avec lui. Soupirant, on s’embrassait, on se caressait, mais rester dans le salon. Non. Je ne voulais pas choquer mes colocataires. Encore moins Dawn. Que penserait-il. Il irait le répéter à son frère. La honte. Non. Jamais. L’abandonnant, je filais dans une des chambres libres, attendant qu’il me rejoigne pour fermer la porte, silencieusement. Je ne voulais pas attirer non plus. L’embrassant à nouveau, je soupirais d’aise, alors que mes mains le caresser, restant tout de même centré sur le haut de son corps. Finissant par tomber sur le lit, je me contractais, alors que nos corps se frottaient l’un contre l’autre. Je n’aurais jamais cru pouvoir prendre autant de plaisir en faisant simplement ça. Ses mains sur mon torse nu, je pouvais sentir les frissons sur ma peau. Sa main venant sur mon intimité, déjà durci par le plaisir, je lâchais un gémissement. Plongeant ma main dans ses cheveux les tirant quelque peu, alors qu’il dévorait la peau de mon cou, je soufflais en entrouvrant les yeux. C’est comme, quand je suis avec une fille. Exactement la même chose. Sans la poitrine. Secouant ma tête, je le repoussais doucement pour enlever le haut de son pyjama. Le jetant dans la pièce je posais mes mains sur sa peau, la caressant, le découvrant doucement avant de venir à mon tour, sur son entrejambe pour le frotter de ma main. Sensation toujours surprenante et bizarre. Posant ma tête sur le matelas, je le regardais quelques secondes avant de venir mordiller une de ses épaules.

PYJAMA† Je me fiche un peu de savoir ce qui passe par la tête de Kyota, pourquoi il se laisse soudainement aller, je ne m’attendais pas à ce genre de réaction de sa part, mais honnêtement je ne pouvais pas rêver mieux. Pourquoi se poser des questions ? Pourquoi ce demander jusqu’où on peut aller ? Il faut juste se laisser guider par ses envies et ses pulsions parfois, ne pas résiste et ne pas regretter. Les mois passés à ne rien faire joue contre moi, ce fut dur de ne rien faire, heureusement je pouvais l’embrasser et me consoler en me disant que mes sentiments et mon attirance étaient réciproques, m’enfin, on est des hommes aussi, la main droite ne fait pas de miracle. Dans cette chambre apparemment inhabitée les choses s’enchainent très vite, le corps de Kyota contre moi pendant qu’on échange un baiser rempli de fougue et d’avidité. Je ne réfléchissais pas, je me fichais qu’il soit un homme, je le caressais avec envie, rien chez lui ne me repoussait, j’avais simplement le désir de connaitre son corps, d’apprendre des choses intimes sur lui, de voir ses réactions ou de juger de ce qui lui plaît, j’adorais découvrir les moindres infos et points sensibles sur la personne que j’aimais, satisfaction personnelle. Ma main caressait son intimité, qu’il soit dur devant l’excitation me plaisait déjà fortement, ça voulait dire que lui aussi était dans le même état de manque et d’envie que je pouvais l’être, je frottais ma paume contrée alors que je dévorais la peau de son cou, humant son odeur. Je m’arrête pour lui permettre de retirer mon haut, nous laissant tous deux torses nus, ce n’est pas la première fois qu’on peut admirer le corps de l’autre, mais c’est la première fois dans cette situation pouvant se découvrir entièrement au toucher. Je le dévisage quelques instants alors qu’il frotte sa main sur mon entrejambe réactif, Kyota n’imagine pas l’effet qu’il a sur moi, encore plus quand il se comporte de cette façon. Un sourire sur les lèvres je reviens voler les siennes pendant que je passe mes doigts sur l’élastique de son jogging pour le faire descendre légèrement passant ma main dessous, caressant d’abord quelques secondes son membre par-dessus son sous-vêtement, avant d’aller directement au contact de son intimité, alors que je garder ses lèvres soudées aux miennes.

JOGGING & TORSE NU † Je ne savais pas trop si ce qu’on faisait était bien ou pas. Pour le moment, je ne m’en souciais pas. Je préférais faire ce que j’avais envie de faire avant de me braquer. Car je savais déjà que j’allais me braquer. Comment ? Je n’en savais rien. Mais jusqu’à présent, on avait eu tellement de mal pour en arriver là. Soupirant, je l’embrassais, je le caressais, je découvrais son corps sans aucune impunité. Ses mains sur mon corps, sur mon entrejambe, me rendait brulant de fièvre. Je le désirais plus que quiconque et pourtant, j’étais bien anxieux rien que d’y penser. Le souffle court je lâchais un gémissement en le sentant baisser mon jogging pour venir s’y faufiler. Le regard totalement fiévreux de lui, je me contractais un peu plus alors qu’il ne s’amusait plus par-dessus le boxer, mais clairement en dessous. Me figeant, je me redressais en lui attrapant le poignet. Depuis combien de temps. Bon dieu. Soupirant, je mordis son épaule alors que ma main se resserrait un peu plus sur sa virilité. Déglutissant, je tirais son pantalon aussi, osant alors me faufiler à l’intérieur. S’était… Bizarre mais pas désagréable pour autant. Étant plus discret que lui, je caressais simplement son membre du bout de mes doigts, le découvrant alors que je vins l’embrasser avec plus de ferveur. Refermant ma main je commençais alors de léger vas et vient, les yeux entrouvert pour le regarder. J’avais l’impression de commettre une sorte de pécher et de devoir le faire en catimini, mais bizarrement rien que l’idée, m’excité encore plus. Je n’étais pas normal. Rompant le baiser, je fermais les yeux en posant mon front contre le sien. Ma langue passait sur mes lèvres, alors que je tentais de reprendre mon souffle. « Hyoga… » Je gémissais avant de resserrer un peu plus ma main. Passant mon pouce sur son point sensible, je le provoquais un peu plus alors que je me sentais bouillir et pas qu’un peu.

PYJAMA† En venant dans son dortoir je n’imaginais pas que j’aurais une chance de pouvoir aller plus loin dans notre relation, faut dire que j’étais tellement épuisé que je ne pensais même pas à cette éventualité, pourtant cela est en train d’arrivée et toute mon énergie est revenu pour gérer cette situation. Je ne préfère pas penser au moment où Kyota me demandera d’arrêter, je ne me pose en réalité aucune question bien trop occuper à l’embrasser, l’observer, le caresser. C’est aussi la première fois pour moi que d’être dans cette position avec un mec, on a eu quelques petits moments privilégiés, mais ils étaient rapides, trop rapide, alors cette fois je prends mon temps. Goutant sa peau, mes mains sur son corps, je peux entendre nos respirations, même nos cœurs battre, car il ne faut pas croire que je sois insensible à tout ça, au contraire. J’ai l’impression que mon organe vital va exploser d’une minute a l’autre à force de battre aussi vite.

JOGGING & TORSE NU †

PYJAMA†

JOGGING & TORSE NU † Le souffle court et irrégulier je fronçais les sourcils alors que je m’adonnais à un plaisir bien trop intense et nouveau. Certes pas si nouveau, mais nouveau avec un homme. Hyoga me rendait fou, et me procurait un immense plaisir. J’allais mourir tant c’était plaisant. Soupirant, je fermais les yeux me laissant aller dans ce tourbillon de plaisir alors qu’il semblait prendre un malin plaisir sur tout ça. Tant mieux. C’était nouveau, mais qui sait, quand est-ce qu’on recommencerait. « Il va falloir que je m’occupe de toi plus souvent pour que tu sois plus endurant. » Je plissais le nez doucement avant de le repousser l’air de rien de ma main libre. J’avais l’endurance. Plus qu’il ne pourrait l’imaginer. Mais voilà, ça faisait tellement longtemps que voilà. Toussant doucement, je le laissais poser sa main sur la mienne pour me faire accélérer les mouvements. Sans rien dire, j’accélérai la cadence, avant de le sentir jouir à son tour. Un sourire naquit sur mes lèvres alors que je vins près de son oreille. « Il va falloir que je m’occupe de toi plus souvent pour que tu sois plus endurant hum. » Je le taquinais en ressortant sa phrase l’air de rien. « Je crois que tu vas devoir repasser par la douche. » Je pouffais doucement avant de lâcher son membre pour remonter ma main et la poser sur sa joue pour venir l’embrasser. Le repoussant doucement je l’allongeais totalement sur le lit avant de monter sur lui, et passer entre ses jambes. L’embrassant longuement, je me relevais avant de quitter le lit. « A cause de toi, j’économise même pas l’eau… » Je l’abandonnais là, filant dans la salle de bains de la chambre, avant d’ouvrir le mitigeur d’eau pour le mettre à eau tiède histoire de pas m’ébouillanter. Filant sous l’eau, je passais mes mains dans mes cheveux les tirant en arrière. Une douche avec Hyoga ? Autant dire qu’aujourd’hui serait vraiment… Une journée nouveauté. Et rapprochement.

PYJAMA† Ça faisait un bien fou, même si je désirais vraiment aller plus loin avec lui, le fait de se toucher ainsi était suffisant pour commencer, cela me faisait totalement perdre l’esprit, j’avais envie de le toucher plus, de l’embrasser encore, c’était affreusement tentant, horriblement sensuel et terriblement jouissif. Il pouvait agir comme il voulait, être viril ou peu importe, à cet instant je n’ai surement jamais rien vu dans ma vie d’aussi mignon et sexy à la fois que mon petit ami. Ses expressions me restent encore à l’esprit, même alors qu’on a tous deux jouis, ce fut juste un délice, un moment et un partage inoubliable, c’était la première qu’ont passée une étape et ça me rendant fier. Il a repris mes mots, mais ça m’amuse simplement, comme si je pouvais être contre cette idée. « Occupe-toi de moi quand tu veux. » Soufflais-je avant de l’embrasser, puis de lui faire une petite remarque, on dirait bien que la douche nous attend. Le laissant venir m’embrasser à nouveau, nos lèvres ne s’étaient jamais autant rencontré que ce soir, j’y prenais déjà gout au quotidien, mais ça allait devenir plus difficile de résister avec ce soir, des choses vont forcément changer. Allongé sur le lit avec Kyota sur moi, je souris en laissant mes mains vagabonder dans son dos, sur sa peau dénudée. À la fin de notre échange il se redresse pour quitter le lit et je le regarde en souriant après ses mots. « Ça risque d’être pire à l’avenir. » Je coince ma langue entre mes dents dans un sourire toujours fier. Puis me redresse à mon tour, remontant mon pantalon pour le suivre dans la salle de bain, le regardant déjà sous l’eau retirant mon vêtement je le rejoins sous l’eau, me calant derrière lui en passant mes bras autour de sa taille, déposant mes lèvres sur son omoplate, l’eau nous coulés dessus, j’avais juste envie de rester comme ça un instant. J’aime les nouveautés et j’aime en profiter.

JOGGING & TORSE NU † « Occupe-toi de moi quand tu veux. » Cette réplique venant de sa part, ne m’étonnait pas. Ce moment allait tout changer pour nous. Je le savais. Il allait vouloir en abuser, continuer, encore et encore. Je n’étais pas prêt d’arrêter de fuir tiens. J’en soupirais d’avance avant que je lui pinçais quelque peu la joue. « Fais attention, sinon j’attends 2017 avant de recommencer. » Dis-je d’un ton plus que taquin. Parce que j’en étais capable, et ça, il le savait très bien. Souriant doucement, je vins sur lui pour l’embrasser, avant de lui faire une remarque et filer sous la douche. « Ça risque d’être pire à l’avenir. » Je levais les yeux au ciel avant d’ouvrir l’eau et m’y glisser dessous. Soupirant, je tirais mes cheveux en arrière, avant de pencher ma tête en avant, laissant simplement l’eau goutteler sur mon corps. Sentant Hyoga se coller à moi, je le laissais faire alors que ses bras parcouraient ma taille. Posant mes mains sur les siennes, je penchais ma tête en arrière avant de déposer mes lèvres sur sa tempe. Restant comme ça, je fermais les yeux en profitant du silence et du bruit de l’eau. Soupirant, je me redressais en caressant ses avants bras. « Tu fais quoi pour noël toi ? » C’était en quelque sorte une question pour savoir s’il nous était possible de le faire ensemble. Pas que j’y avais pensé ou quoi, mais … Dans le fond j’avais bien envie de fêter noël avec lui. Après tout Kyoko rentrait chez nos parents. Moi je restais ici, tout seul, alors… « Comme je suis tout seul, je me demandais, si ça te tenterait de le faire ensemble ? Sauf si tu le fais avec ta famille ? On peut le faire le lendemain. » Enfin, on pouvait se voir un autre jour quoi. Je ne voulais pas lui enlever sa famille non plus.

PYJAMA† Forcément que ce n’était pas étonnant je n'étais pas du genre à mâcher mes mots ou à cacher mes pensées, avec ce qui s'était passé j’allais vouloir recommencer rapidement, je ne pense pas que Kyota soit réticent à cette idée vue comment il a réagi. Je sais qu’il ne sera surement pas prêt demain à passer à l'étape supérieure, mais vu comme les choses sont arrivées soudainement sans que je m’y attende, je ne perds pas espoir. « Saleté. » Il me taquine avec sa « menace » mais j’espérais bien recommencer entre-temps, même s’il ne restait qu’un mois et demi avant 2017, cela me paraissait bien trop long pour résister à la tentation de le toucher à nouveau. Quand on goute à quelque chose de délicieux on est pressé d’y gouter encore, c’est exactement ce que je ressens. Le laissant partir le premier sous la douche, je le rejoins cependant assez vite pour venir me blottir sans hésiter dans son dos pour l’enlacer par la taille et embrasser son omoplate puis son épaule où je pose ma tête. On était bien comme ça, en tout cas j’appréciais ces moments intime et calme aussi. Autant dire que j’en ai pas connu beaucoup par le passé, j’étais un homme « actif » haha. Noël ? Je l’écoute en souriant, j’allais pas le laisser passer les fêtes en solitaire. « Je préfère de loin être avec toi. » Mes parents ne faisaient rien de spécial de toute façon, ils allaient surement organiser une fête au ranch, mais ça ne me disait rien, la proposition de Kyota pour qu’on le passe ensemble en revanche m’emballer davantage. « Tu veux faire quoi ? » Rester entre nous et s’organiser un repas digne de ce nom ? Sortir le faire à l’extérieur ? J’étais ouvert à toutes ses envies.

JOGGING & TORSE NU † « Saleté. » J’aimais bien l’enquiquiner, il le savait aussi, tout comme lui aimait me le faire. On était surement le couple le plus bizarre du campus. Enfin, je n’en sais rien, et je ne veux pas savoir. Mais j’avais toujours été comme ça avec lui alors bon… Je lui tirais la langue, juste pour m’amuser, rien de plus rien de moins. Alors que nous étions sous la douche, lui dos à moi, me serrant dans ses bras, je caressais pour ma part, ses avant-bras, en venant à parler de noël. Ça serait peut-être bien de le faire ensemble… Peut-être qu’il serait occupé, je n’avais pas d’idée précise, mais je trouvais l’idée vraiment top. « Je préfère de loin être avec toi. » Je souris doucement à cette réponse. Je me trouvais complètement con et niais d’agir de la sorte. Mais ça va. Je le vis bien. Je crois. De toute façon, avec ce qu’on vient de faire… Je ne peux pas faire pire, non ? Je crois… « Tu veux faire quoi ? » Bonne question. Je soupirais doucement avant de pencher ma tête en arrière pour le regarder, en posant celle-ci sur son épaule. « Je sais pas trop… Ici on ne sera pas seul. » Même si être seul n’est pas non plus nécessaire… « Ton dortoir, c’est pas la peine d’y penser je présume… Sauf s’ils s’en vont ? » On ne sait jamais pour la période de noël et tout… ça fait partir du monde… « Sinon on peut faire comme cet été mais en montagne ? On loue un chalet ? On peut faire du snowboard… Tout ça. » Marmonnai-je avant de le pousser pour me tourner face à lui et le fixer longuement. « Noël tombe un dimanche, ça tombe bien, on peut partir le vendredi soir et rentrer le lundi soir ? » Dis-je en attrapant sa main pour entrelacer nos doigts avec lenteur.

PYJAMA† Se chercher ou s’embêter était une habitude et je mentirais si je disais que je n’aime pas ça, je trouve que justement ça donnait un truc en plus à notre relation, puis faut pas croire que cela fout des tensions, je dirais plutôt que ça rapproche même, la preuve on avait beau se provoquer sans cesse, on avait créé une vraie complicité et notre lien s’endurcit de jour en jour, au point d’évoluer subitement comme ce soir. Installé sous la douche à parler de nos projets de Noël, je préfère le passer avec lui sans aucune hésitation, j’aime mes parents, mais ça fait longtemps qu’on est plus aussi proche, ils bossent tout le temps et je suis toujours sur mon vélo ou avec Atlas, je pourrais les voir pour manger avec eux le lendemain, s’ils ne travaillent pas, car faut pas croire mais il n’y a pas de vacances lorsqu’on fait des courses de chevaux... et des paris. J’attends de savoir ce qu’il souhaite faire, s'il a une envie particulière, sortir serait surement une bonne idée. Mon dortoir je l’oublie, j’ignore ce que vont faire mes deux colocataires, mais je préfère pas y penser sérieusement... Ni être avec eux non plus. « Je ne sais pas trop. » S’ils resteront aux dortoirs, je tenterais d’en savoir plus tiens. Mais en fait pas besoin vu que ce que propose Kyota m’inspire davantage. « Oh, bien pensé ! » Ça fait longtemps que je ne suis pas allé à la montagne en plus. Le laissant me pousser pour le retrouver face à moi, gardant mes yeux dans les siens. « Faisons ça, de toute façon on sera en vacances. » Autant en profiter, un weekend entier de nouveau seul ce n'est pas quelque chose que je pourrais refuser et il le sait. Entrelaçant son autre main également, je m’approche assez pour l’embrasser, concluant cette conversation ainsi. On a notre projet et je suis déjà impatient d’y être maintenant. Mais d’abord il faut terminer cette douche, puis dodo. Même si j’ai pu me réveiller avec la situation, la fatigue me rattrape et je suis à deux doigts de tomber d’épuisement. Un peu de repose ne sera pas de refus.