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 Rencontre entre mafieux

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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 27 Juin - 17:09
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Rencontre entre mafieux


En ouvrant la fenêtre ce matin, les voix fortes venant d'en bas et les bruits de voitures au loin attirèrent mon regard vers le sol. Penché, adossé au rebord, j'admirais la rue.
Ah, ce que je pouvais aimer cette rue! Elle était toujours en mouvement, et j'en connaissais tous les recoins, les moindres ruelles. J'avais grandi ici, et j'appréciais toujours cette foule qui me protégeait du reste du monde. Ici, je n'avais pas de problèmes, je ne pensais à rien, j'étais juste bien.

La chaleur étouffante de la journée et le soleil qui tapait me mirent en joie : débardeur blanc lâche et casquette étaient de mise. Je dévalais les escaliers manquant de tomber à plusieurs reprises. La porte de l'immeuble ouverte, la chaleur m'attaqua soudainement, entraînant mon sourire. Je n'irais pas en cours aujourd'hui, hors de question de s'enfermer dans une salle par une si belle journée. En plus, j'avais à faire. Un numéro inconnu m'avait appelé hier pour m'indiquer où trouver la drogue à revendre. Je connaissais toutes les planques, pas de problème là-dessus. Mais j'étais en avance, il n'était que neuf heures. Le rendez-vous était pour midi. Mon sac à dos était donc encore vide.

Mon chemin me mena chez la vieille Chie, qui vendait toute sorte de "repas sur le pouce". Elle était un peu aigrie, mais je revenais souvent : c'était toujours simple, bon marché et délicieux. Je choisi de m'offrir des onigiris à la prune marinée et a l'omelette : ça me tiendrait au corps, au moins jusqu'à midi.

Assis sur un banc, à l'ombre, mes boulettes de riz sur mes genoux, je profitais du vent sur mon visage. J'avais les yeux fermés, tout en m'étirant allègrement. Les bras derrière la tête désormais, plus rien de me dérangeait, même pas le fait que mon tatouage était à la vue de tous. Je ne prenais pas de risques, me dis-je pour moi-même. La mafia coréenne n'était pas si étendue au Japon, et les chances pour que l'on connaissent le symbole du clan de mon père étaient donc encore plus infimes.

Une présence à mes côtés sur le banc me fit ouvrir les yeux immédiatement. Mes bras reprirent leur place de chaque côté de mon torse.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 1 Juil - 17:42

Les affaires familiales tournées bien, et pour sûr, c'était une bonne journée pour en faire profiter les petites poches du métis. En ayant discuté avec son paternel la veille, il avait désormais un quartier sous sa surveillance. Son héritage commençait à voir le jour - ce qui le peinait, mais ce qui l'excitait de plus en plus. Se retrouver à la tête de son clan, était une sorte de cadeau du ciel, si on peut dire ça comme ça. Raito avait grandi dans ce monde, dans cet environnement hostile, alors depuis toujours, il avait eut le temps de s'y habituer.
Par conséquent, aujourd'hui, il entama sa visite quotidienne, sa petite ronde. Katana sur le côté droit, c'était un simple signe d’incommodité mais aussi d'intimidation - cela permettait de ne pas se faire embêter par n'importe qui.
C'est en marchant d'un pas assuré, dans l'ombre, que le brun posa son regard sur ta petite personne qui se trouvait assise, là - comme si de rien n'était à manger. En temps normal, ce n'était pas ce genre de chose qui l'intéressait, même bien au contraire, mais c'est le tatouage que tu portais qu'il l'interpellait. - Tu semblais pourtant bien jeune, et tu n'avais pas la tête à faire quoi que ce soit "comme lui". Mais à ce que l'on dit, l'habit ne fait pas le moine. Se dirigeant donc vers toi - enfin, derrière, le mafieux posa l'une de ces mains sur t'es épaules pour te faire te retourner. Non, tu n'avais ni la carrure, ni la posture pour être un yakuza.

« Qu'est-ce que tu fou ici ? »

A vrai dire, tu n'étais pas le bienvenue. Et tu ignorais aussi, visiblement, les limites qu'imposait les clans aux autres. Tu n'étais pas du siens, et pour sûr, tu étais sur son territoire. - Il n'avait pas le droit de te laisser ici, mais pourtant, tu n'avais pas l'air dangereux.

« Quitte les lieux avant que je t’ôtes la vie. Tu n'as pas le droit d'être ici. - Sois-en sûr, tu n'auras pas de seconde chance.  »

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Ce message a été posté Jeu 3 Juil - 21:08
La main qui se posa sur mon épaule me fit violemment sursauter. Mon torse et ma tête tournèrent rapidement. Derrière moi se tenait un jeune homme à la carrure imposante, qui portait un katana à la taille. Il dégageait une aura puissante et impressionnante. Il me toisait, l'air mi-agacé mi-énervé. On aurait dit un de ces vrais yakusas, qu'on voyait dans les films... Oui, il en avait tout l'air. Peut-être mon tatouage l'avait intrigué? Dans tous les cas, il n'avait pas l'air d'apprécier ma présence...

Un "Qu'est ce que tu fous ici?" confirma ma pensée. Ne sachant que répondre, ma bouche bafouilla quelque chose d'incompréhensible et de presque inaudible.
Il lâcha, menaçant : "Quitte les lieux avant que je t’ôtes la vie. Tu n'as pas le droit d'être ici. - Sois-en sûr, tu n'auras pas de seconde chance. " qui acheva mes paroles.
Mes épaules se baissait et mon corps s'enfonça un peu plus dans le banc. Il me faisait carrément peur... Il me prévenais de ma mort imminente, j'avais bien entendu? Peut-être faisait-il parti d'un clan adverse à celui de mon père... Mais je ne comprenais pas, je traînais dans cette rue tous les jours... Je me mis à le fixer plus profondément : il me disait en effet quelque chose, j'avais déjà dû le croiser par ici. Mon cerveau me rappela la menace qui venait de m'être faite, et rapidement je me levais de mon siège.

J'avais mal calculé mon coup, et dans la précipitation mes boulettes de riz tombèrent lamentablement sur le sol. J'avais commencé à me baisser pour les ramasser, mais je sentais encore ce regard insistant sur ma personne. Je me relevais, rapidement encore une fois. Elles pourront attendre. Mon corps se mis à trembler tellement ma peur était grande, et mon regard, encore planté sur le sol s'aventura vers celui de mon interlocuteur. Les larmes montèrent dans mes yeux, et je mordillais ma lèvre nerveusement pour les retenir. Mon cœur battait la chamade, et ma voix chevrota un léger :

"Euh... Je... Je suis vraiment désolé, je ne savais pas... Si c'est pour le tatouage, je... Enfin, excusez-moi..."

Puis je m'inclinais devant lui. Ma réponse tournait et retournait dans ma tête : je devais vraiment être pathétique, à implorer son pardon ainsi. Mais je n'avais aucune idée de comment les choses fonctionnaient dans ce monde, je ne savais pas comment lui répondre, que lui dire pour sauver ma vie, comment il allait interpréter ces quelques mots. En me relevant, je réussi à déclarer :

"Je ne sais pas quoi vous dire... Je connais mal mon père vous savez, alors je ne sais pas ce qu'il vous a fait, ni quel lien vous avez avec lui, mais dans tous les cas je... Pardonnez-moi, en tout cas... Je m'en vais."

Mon corps pivota sur lui-même, et j'entamais le chemin du retour. Cette rencontre m'avais vraiment chamboulée, c'était la première fois que je rencontrais un "vrai" yakusa, qui me voulait du mal. Ma tête tournait, j'avançais lentement en chancelant. Mes jambes ne voulurent bientôt plus me tenir, et je réussi de justesse à me raccrocher à un arbre.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 2 Aoû - 12:49

Tu avais l'air perdu. Le mafieux le prit en compte et ne dégaina pas sa lame ; t'écoutant simplement malgré son regard dédaigneux et haineux. Il se le devait ; en vu de ta position face à lui. Un Yakuza doit se montrer plus fort qu'un autre pour imposer sa notoriété mais aussi sa supériorité. Sans broncher ni bouger, il te laissa partir. Après tout, tu n'avais rien tenté contre lui et tu semblais juste complètement à côté de la plaque vis à vis du monde dans lequel tu te trouvais.

C'est en se tournant pour prendre la continuité de sa ronde, Raito ne pu s'empêcher de se demander ce que tu allais devenir : il n'était pas le seul de son clan à tourner dans les parages, et en vue de ton tatouage - en vue de la façon dont il était visible, rien ne lui garantissait que tu serais sauf au bout d'une demi-heure. Soupirant largement, il reprit le chemin inverse, te suivant tout simplement - en toute discrétion et en toute impunité.

Te voilà désormais contre un arbre, comme si tu allais t'écrouler. T'avait-il fais si peur que cela ? Lui même se disait que tu en faisais un peu trop. Il voulait bien être imposant et ne pas avoir une tête de rigolo, mais tout de même ! S'avançant sous un calme profond, il retira l'écharpe légère qu'il portait afin de la poser au niveau de ta nuque ; son autre main dans sa poche.

« Met ça pour le cacher, sinon tu ne feras pas long feu. »

Au fond, il n'était pas si désagréable - il manquait juste un peu de tact lorsqu'il travaillait : mais comment lui en vouloir ? C'était un Yakuza, après tout. Glissant doucement sa main dans ces cheveux afin de les remettre en place, il t'adressa un nouveau regard - moins gênant que les précédents, voir même plus doux.

« Je m'appel Kondo Raito. Et toi ? »

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Ce message a été posté Dim 3 Aoû - 16:51
J'étais conscient du ridicule de la situation. Je savais que pour un « homme », s’effondrer sur un arbre après avoir vu un gars menaçant, c'était pas la chose la plus virile du monde. En même temps, les hommes de mon père mis à part, je n'en avais jamais vu des mafieux. Je me redressais doucement, et passait ma main droite sur mon visage. Je sentis quelque chose de doux et de chaud sur ma nuque. Brusquement, je me retournais pour faire face à mon interlocuteur. Mes yeux s'ouvrirent en grand. Tiens, il était revenu, lui? Si j'avais bien comprit, il me tendait son écharpe pour cacher mon tatouage. « Euh, bah... Merci. », lâchais-je, un peu surprit et intimidé tout de même. J'enroulais le morceau de tissu autour de mon bras, histoire de cacher le symbole qui le recouvrait.

J'observais sa main passer dans ses cheveux, et son regard, presque doux, sur ma personne. Kondo Raito, voilà donc son nom. Je le toisais à mon tour, massant légèrement ma nuque avec ma main, à l'endroit où était posée son écharpe plus tôt. « Je suis Hoon BaeHyun. », me présentais-je, en courbant légèrement mon dos, pour lui montrer mon respect naissant à son égard. Il aurait pu me trancher le cou, et il en avait décidé autrement. Et rien que pour ça, j'avais déjà une dette envers lui, en quelque sorte. Je me sentais redevable.

« Vous faites souvent ce genre de, euh... rondes? C'est votre travail? », demandais-je naïvement, déjà trop curieux, sûrement. Les questions fusaient dans ma tête, et je devais me contenir pour ne pas trop en demander. Cet homme, qui qu'il soit, m'intriguait au plus haut point. Il ressemblait en tout point à la vision que quelqu'un peut se faire d'un yakusa.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 17 Aoû - 21:01
Le respect dont tu faisais preuve à son égard ne le laissa pas sans fin, car un petit sourire s'afficha sur le coin de ces lèvres. Tu venais de gagner un petit point de plus pour ta survie. Par ailleurs, tu semblais bien curieux et ne rien savoir sur ton métier qui était aussi le siens. Soupirant quelque peu, il enfila ces mains dans ces poches. Te contournant, il te fit signe de le suivre. Là, il se dirigea vers un café où il s'installa tranquillement. - Prend un peu de temps pour lui n'allait pas le tuer, bien qu'il ne fallait pas traîner. Te tendant la carte, il lâcha de nouveau un soupire - pour lui-même.

« Prend quelque chose à manger. »

Tout à l'heure, tu avais fais tomber ton repas et par sa faute. Alors au moins, tu ne repartirais pas le ventre vide.

« Pour répondre à ta précédente question que je trouves assez étrange pour quelqu'un de ton rang : tout les jours, toute les six heures environs. Mais ce que je ne comprends pas c'est qu'en étant toi-même un Yakuza tu ne connaisses pas les fils du métiers, dont le respect des territoires et quand bien même ce que tu dois faire en tant que mafieux. Tu es nouveau dans le domaine ou tu sors de l’œuf ? »

Prenant tranquillement une cigarette, il pouvait paraître assez froid dans ces propos. Par ailleurs, il ne comprenait pas de quel façon tu comptais continuer à vivre dans ce monde là en ne connaissant, vraisemblablement rien du tout.  

« Tu viendras avec moi pour finir ma ronde, que tu apprennes un peu du métier, gamin. »

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 21 Aoû - 19:40
Je n'avais pas remarqué le fin sourire sur ses lèvres -ni le soupir qui suivit, d'ailleurs-, beaucoup trop centré sur ma propre personne, plutôt apeuré à cet instant. Les mains dans les poches, Raito m'avait déjà contourné quand je me rendit compte qu'il avait bougé. Je le suivais donc vers un café où il s'était assis. Après avoir observé quelques instant la devanture, je me suis assis à mon tour, silencieux. A ma grande surprise, il me tendit la carte en me demandant de prendre quelque chose à manger. C'est vrai que je n'avais pas mangé, avec cette histoire... Je l'attrapais donc silencieusement, commandant le premier truc de la carte à la serveuse -c'est-à-dire une gaufre-. Mon regard se tourna ensuite vers lui. Je lui soufflais un simple « Merci. » . Il s'apprêtait à répondre à mes questions de tout à l'heure. J'écoutais donc attentivement, intrigué. Jamais j'avait entendu parlé d'une telle chose. Je savais que parfois il y  avait des bagarres, et puis que des traînaient sur « leur territoire », mais je ne savait pas que c'était si réglementé. Sa question ne me surprenait même pas. La gaufre arriva avant que je ne puisse y répondre. Il commença à fumer une cigarette, et je lui répondis simplement : « Je... On ne parle pas de ces choses-là. Mon père, j'ai dû le voir cinq fois au maximum dans ma vie. J'ai ce tatouage, je deale pour lui, mais c'est tout. Le reste, j'y connais rien. ». Au moins, c'était clair. Je venais bien de résumer ma situation actuelle... Enfin, Raito devait en avoir vu d'autres. Etre Yakusa, c'était apparemment pas de tout repos.

Venir avec lui? Je hochais simplement la tête. Je me doutais qu'avec une réponse négative je serais venu quand même, mais ça m’intéressait vraiment de le suivre un peu. Déjà, il m'intriguait beaucoup, et ensuite c'était la porte ouverte à ce que je ne faisais jamais. Et ça, c'était génial pour le lycéen inexpérimenté que j'étais. J'avais un peu entamé ma gaufre, et je n'osais pas lui demander s'il en voulait. Je crois que je m'étais suffisamment ridiculisé comme ça. Cependant, une question me turlupinait depuis tout à l'heure. « Vous avez déjà tué quelqu'un? ». Je sais, c'est con. Mais il faisait tellement peur avec son sabre et son regard dur, que j'étais en droit de me questionner là-dessus. Toujours est-il que j'avais hâte de voir ce qu'il allait me montrer.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 14 Sep - 10:33

Comprenant bien rapidement que tout cela te dépassais, que tu étais complètement à côté que tu ne vivais pas dans le même monde que lui même en en faisant partie, il ne te jugea donc pas sévèrement. Fumant sa cigarette tout en te regardant lui poser une autre question, il analysa intérieurement que tu étais un peu trop curieux. Mais cela devait-être du au fait que tu ne connaissais rien de t'es origines ; enfin, du moins, pour ce qui était de ta famille. Si il avait déjà tué quelqu'un ? Ces le fit sourire et à vrai dire il ne s'en cachait pas.

« Oui, j'ai déjà tué. A de nombreuses reprises. Souvent, cela m'arrive. - Je suppose que tu dois te demander, encore, comment puis-je agir de la sorte ? Et bien. C'est une chose naturelle, que tu apprends avec l'âge - et l'expérience qu'elle te permet d’acquérir. Une vie humaine s'arrache bien trop facilement. Et je pense que tu dois savoir que les Hommes se contentent de ce qui est simple, à leur porté et agisse en fonction de la simplicité : se prendre la tête, c'est pas pour nous. », faisant une petite pause - car ces propos pouvaient-être au fond assez choquant, il reprit doucement. « Mais tant que tu peux survivre - oui, survivre sans tuer qui que se soit, continue. Au fond, être dans l'ignorance n'est pas si mal. N'est-ce pas ? »

Au fond, il n'était pas cruel ; il n'était pas un démon qui se délecté d'ôter la vie. Non, il faisait tout cela pour sa survie, pour la survie de son clan, de sa famille. Le tueur peut être tué ; Le tué peut-être sauvé : les deux cas ne dépendent que de la volonté de chacun.
Attendant simplement que tu eus finis de manger, il déposa l'argent sur la table tout en se levant. Un membre de son clan passa alors et lui posa un regard interrogateur en ta direction, ensuite. Raito lui imposa le fait que tu n'étais pas un 'ennemis', ne soulevant bien sûr pas le fait que tu appartenais à une autre famille. Le mafieux affirma aussi que tu étais avec lui et que tu pouvais te balader librement, pour le moment. Du fait que tu sois accompagné du sous-boss, l'homme n'admit aucune objection et se pencha légèrement devant toi en reprenant sa route, comme pour te saluer. Raito reprit lui aussi ces pas, mais cette fois-ci donc accompagné de ta personne. Posant de nouveau ces iris sur ta personne, il prit simplement la parole ; comme pour briser le léger silence incongrue.

« Sinon dis-moi. A part de balader sur les territoire ennemis, que fais-tu ? »

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Ce message a été posté Dim 19 Oct - 12:39
Je crois que plus Raïto parlait, plus il remontait dans mon estime. Il semblait si... Je ne saurais pas vraiment comment l'expliquer, mais disons que même quand il m'avouait avoir déjà tué, je sentais comme une nécessité venant de sa part. Il ne le faisait pas par plaisir. C'était, comme il l'avait dit, une question de survie. Il n'encourageait personne à le faire, mais lui y était obligé, dans certaines circonstances. Je crois vraiment que c'est quelqu'un de bien. Jamais je n'aurais cru dire ça de quelqu'un comme lui. Comme quoi, il ne faut vraiment jamais se fier aux apparences. J'hochais simplement la tête à chacun de ses mots, en me questionnant mentalement ; Pourquoi n'étais-je pas venu au monde dans son clan à lui? Pas tellement que la mafia m’intéresse, mais Raïto me semblait tellement plus « humain » que mon père. Je sais ce que vous allez me dire, qu'au final je m'en sortais bien en étant ignorant. Mais, la preuve avec aujourd'hui, je risque aussi ma peau s'en m'en rendre compte. La mienne, et celle des personnes que j'aime. Si j'étais né du côté de Raïto, j'aurais peut-être eu une vie moins douloureuse. Enfin, tout est relatif : il a du voir un nombre incalculable de ses proches mourir sans pouvoir rien y faire. Et ça, c'est pas vraiment quelque chose de « facile à vivre »...

Je suivais mon interlocuteur du regard pendant qu'il se relevait. Je fis de même ; ma gaufre était finie maintenant. Un autre membre du clan de Raïto s'approcha de nous -du moins, je pense qu'ils étaient dans le même clan. Celui qui était avec moi lui expliqua que j'étais avec lui, et que je pouvais marcher à ma guise. Son « pour le moment » me fit frissonner. Le nouvel arrivant termina donc par me saluer. J'en fus très surpris : il avait sûrement le double de mon âge. Je fis de même, un peu interloqué. Raïto devait avoir une position vraiment importante pour que cet homme me salue de la sorte.
Nous reprîmes ensuite le chemin, en silence, avant que Raito ne brise le calme en me posant une question. Sa remarque me fit frissonner également. Il fallait que je renseigne sur cette histoire de territoire, sinon je pourrais voir de sérieux problèmes. « Je suis au lycée, à Royal, en dernière année. Je suis pas ce qu'on peut appeler un bon élève, vous devez vous en doutez. Je sais pas tellement quoi dire d'autre... J'habite seul, pas loin d'ici. » Ma tête se baissa légèrement. Je devrais rajouter quoi? Rien, ma vie est plutôt plate.

« Mon « clan » a du territoire à Tokyo? Et nos deux clans, ils... ils s'entendent bien? ». C'était toujours étrange d'évoquer ma position comme un « membre » du clan, étant donné que je ne faisais pas grand chose. J'avais toujours une certaine appréhension avant de poser des questions à Raïto. Même si je ne pouvais pas m'empêcher de le faire.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 11 Nov - 11:48
« Je suis au lycée, à Royal, en dernière année. Je suis pas ce qu'on peut appeler un bon élève, vous devez vous en doutez. Je sais pas tellement quoi dire d'autre... J'habite seul, pas loin d'ici. »

Hanchant doucement la tête, il comprit bien rapidement que tu étais jeune, d'où sûrement t'es maladresses vis à vis de votre milieu social. Souriant légèrement, le mafieux fut surpris à ta seconde question. Tu n'étais donc pas au courant de l'influence de ton clan ? Minimum au Japon mais bien plus présente dans ta seconde ville, la Corée.

«  Les cours de géographie c'est pas mon truc. Mais... Ici, ton clan est en infériorité. - Sans vouloir te décevoir, nous ne sommes pas sensé nous entendre le plus parfaitement possible. Surtout en ce moment.», marquant un petit blanc, il reprit. Car après tout, cela te concerné aussi. « Mon père, Ryuichi Kondo à tenté une approche avec le tiens. Afin que nous puissions crée une entente, pour éviter toute querelle inutile. Mais visiblement ton vieux n'était pas réellement du même avis. Heureusement pour nous tous rien n'a encore bougé. Du moins ils ne sont pas encore à se taper sur la gueule. », soupirant doucement, car exaspéré par la situation, l'italien avait désormais posé son regard sur ta personne. « Si cela continue comme ça, nous serions obligé de nous affronter. Je n'aurai aucune pitié pour toi. Mais je vais faire en sorte que tu ai du répondant envers moi. »

C'est en ayant prononcé ces mots qu'il t'annonça qu'il allait t'initier à grand nombre de chose dans votre domaine, pour que tu puisses survivre dans ce monde sans pitié.

Prenant quelques ruelles, Raito se stoppa en levant légèrement son bras vers toi, te déplaçant derrière lui. Observant les lieux, d'un calme démesuré, un coup de feu se fit entendre - elle lui était normalement destinée. Se baissant d'un trait en t'emportant avec lui, le brun était accroupie, arme en main. Son canon était positionné de façon à toucher l'homme en face, qui était à découvert. Là, il décocha une balle qui mit à terre son ennemi.

Se relevant doucement, observant si il n'y avait pas un second bonhomme, il te fit signe d'en faire de même. Là, t'observant, c'était sûr qu'il ne te voyait pas vraiment te défendre. Alors, sous un petit sourire en coin, narquois mais sympathique, il posa son arme entre t'es mains. Sur le manche de cette dernière était gravé ses initiales.

«  Je te le laisse. Garde le toujours sur toi et est de l'assurance pour t'en servir. Ta vie ne vaux pas mieux que celle des autres. Notre monde est pareil à celui que l'on pourrait se faire de la nature : c'est la loi du plus fort. SI ton ennemi comprend à travers t'es gestes, à travers ton regard que tu es inférieur, il n'aura aucune hésitation à t'achever. - Prend toujours garde à t'es arrières, reste sur t'es sens et ne baisse jamais ta garde, même en ma compagnie ou celle de t'es hommes, de t'es amis. Tu seras toujours le premier visé parce que tu es plus influent que les autres ; sûrement pas par ta carrure hein. Mais par ton rang. Ne baisse jamais les yeux faces à ton ennemi, provoque le et il perdra son sang froid le premier. Cela te donne toujours un avantage. Garde ton calme et reste maître de toi : se sont les règles pour ta survie. Et cela m'étonnes que tu ne les connaissent pas encore. »

Suite à ces explications, Raito prit une cigarette, l'allumant comme si de rien n'était, prévenant certains de ses hommes qu'un corps devait être enlevé. Là, il te guida à la frontière qui se trouvait entre son territoire et le tiens.

«  Je ne peux pas aller plus loin, c'est chez toi. La prochaine fois que tu viens, cache ton tatouage et évite de montrer ton visage. - Je ne peux rester plus longtemps avec toi. Mais si tu souhaite me revoir, tu sais où me trouver.»

Vous étiez dans le même établissement, alors forcément, cela aidé. Tu pouvais le retrouver comme tu le souhaitais : jamais il ne te rejetterait. Du moins, pas après t'avoir laissé son arme, qui lui étais bien personnelle.

Pourquoi tu l'avoir laissé, alors que tu n'étais qu'un ennemis, au fond. Sûrement parce qu'il pensait devoir te protéger. Ton innocence était une chose qu'il avait aimé quelques fois retrouvé. En sachant que cela lui était impossible, il voyait en toi ce qu'il avait perdu. Alors il voulait te protéger. Sans se l'avouer, et jamais il ne le ferait.

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