Le début d'une amitié [tachibana ryoma & Yaworsky Aislan]

Ce message a été posté Dim 14 Jan - 18:16

Ryoma & Aislan // C’est le début d’une amitié à en devenir que plus forte

Deux étrangers, dans une même aventure

Il était vêtu comme un bûcheron. En même temps, il n’était pas du genre à mettre sa beauté en avant. Il était vêtu d’une chemise à carreaux rouge et noire en laine, d’une énorme paire de lunette noire carrée qui lui gâche la moitié du visage et c’est pas peu dire. Quand au bas, il portait un vieux jean et des santiags qui n’étaient même plus à la mode.. Ce genre de chaussures, ne collaient plus avec l’ère de cette époque, mais il se fichait bien de ce qu’on peut penser de lui. Du moins, c’est ce qu’il aimerait dire à voix haute, mais c’est tout le contraire. Il se sent oppressé par le regarde d’autrui, Il n’y a qu’avec Haru qu’il arrive vraiment à aller dans la rue en mettant ses inquiétudes de côté, et encore il a vécu reclus au loin de cette société de consommation. Il ne va mentir, jusqu’à récemment, il ne sortait vraiment que pour des courses et parce que Haru l’obligeait à sortir pour prendre le grand air et pour se rendre à l’hôpital, mais sinon.. Rien. Il était heureux de vivre dans son appartement, travailler sur des morceaux en compagnie de son aîné, c’est grâce à lui qu’il avait trouvé un nouveau but dans sa vie. Qui l’a poussé à postulé à Angel Entertainement.. En réalité, ils se connaissent depuis le collège.. Aislan avait toujours caché son « talent », aux yeux de ses deux meilleurs amis.. Si on peut dire ça. Il les avait encouragé tous les deux, chacun avait réussit à sa façon… Au moins un sûr et lui, avait réussi à percer incognito. Il avait pris le surnom de plume Okami, car cela signifiait loup dans ce pays, et que le loup était son animal favori.. A cause des croyances de son pays natal.

Pendant qu’il faisait de l’archivage, prends les rendez-vous du directeur, mais aussi organise le programme des étudiants et des professeurs.. Il se félicite d’être ici. Cela lui avait demandé beaucoup de courage afin de pouvoir s’ouvrir de nouveau au « monde ». Il n’avait pas réellement d’amis, mais il gardait malgré tout son optimisme à toute épreuve. Quand un ou plusieurs étudiants étaient en train de courir dans les couloirs, qu’il les entendait s’appelaient, cela faisait remonter chez lui des bribes de souvenirs. A une époque aussi, il fut lycéen à la Royal Private School.

Des souvenirs qui le rendent mélancolique, mais il ne se laisse pas abattre. C’est une page qu’il devait tourner définitivement. Il devait se concentrer sur son travail, il était en panne d’inspiration, raison pour laquelle, il avait décidé de renouer avec un pan de son passé, d’essayer de rencontrer des personnes différentes, d’observer plus en profondeur l’âme humaine qu’il a presque oubliée. A force d’avoir gardé des oeillères pendant si longtemps, il n’est plus sûr qu’il puisse réellement créer à nouveau des perles. Toutefois, ces derniers temps, les idées recommencèrent à fuser. Il ne fut même pas surpris d’apprendre que certains idoles pour qui il avait écrit et composer étudiaient entre ces murs. En réalité, cela l’amuse. Il se demande quelle tête ils feraient s’ils apprenaient que c’était un homme en fauteuil roulant qui avait travaillé dans l’ombre pour eux… Seraient-ils déçus ? Ou alors, parce qu’il n’était plus qu’un demi homme, dans cette société qui ne jure que sur l’apparence.. Ils le regarderaient avec dédain, ne voulant pas croire à la réalité ?

Il était terrifié de l’opinion de toutes ces étoiles montantes ou qui brillent de mille feu soient déçues de lui, avec son « apparence ».. Le condamnent même à ne plus écrire.. Apercevoir de la pitié, de l’incompréhension ou d’autres sentiments qui vont dans ce sens.. Cela le tuerait. Qu’il n’est pas certain qu’il pourrait remonter un tel « échec » personnel. Secouant sa tête de droite à gauche, le secrétaire chasse ses pensées négatives. Il doit rester heureux et garder le sourire. Raison pour laquelle, après un petit cri :

« FIGHT !!! »

Il reprit de plus belle son archivage et son classement des dossiers ainsi que la mise en place des différents emplois du temps. C’est qu’il y avait beaucoup de choses à régler.. Cela lui prit plusieurs heures pour terminer la moitié. En même temps, il y avait beaucoup de cursus, d’années et d’enseignants.. Ce n’était pas tâche aisée de boucler le tout. Cela lui prendrait sûrement la journée de demain, mais pour l’heure.. Quand le directeur sortir de son bureau et l’intime de rentrer chez lui, il se rend compte que le soleil s’est déjà couché et qu’il est en effet, peut-être temps qu’il rentre chez lui. Il se courba en guise de salutation, range ses affaires dans sa serviette, mais au lieu de rentrer chez lui, les couloirs étaient silencieux, comme la majorité des salles de classe, le jeune homme de 25 ans, décide de s’aventurer dans la salle de répétitions. A son grand soulagement il n’y avait personne. À l'aide de ses bras, il fit tourner les roues de son fauteuil jusqu’à arriver devant ce magnifique instrument.. Bien qu’il savait jouer aussi de la guitare et du violon et, récemment a décidé de mettre à jouer de la flûte. Tout doucement, avec de la difficulté, il pousse le tabouret pour se place au milieu de cet instrument majestueux. Il ferme les yeux, les mains sur ses jambes. Il fredonne doucement, finalement, il s’arrête pour commencer sans regarder le piano à jouer une chanson des Colorful Diamonds où il a travaillé aussi bien sur les paroles que sur la musique. Le titre ? Quasimodo.. Sentiments qu’il avait placé dans cette chanson, à cause de sa différence et de son inspiration aussi pour le personnage de disney essayant de comprendre ce qu’il ressentait.. Il s’était identifié au personnage et puis.. Ses sentiments pour « lui » qui n’ont jamais cessé lui ont permit de créer cette chanson. Une de ses premières pour le groupe d’ailleurs, celle pour laquelle Haru a craqué en lui disant qu’il devait la montrer à Angel Entertainement. Retroussant doucement ses manches, ses doigts graciles finirent par se mouvoir avec allégresse et douceurs sur les touches blanches et noires du piano le poussant à s’enfermer à nouveau dans son propre monde.

Ps : Morceau au piano ici

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Ce message a été posté Lun 15 Jan - 16:17

Ryoma & Aislan // C’est le début d’une amitié à en devenir que plus forte

Deux étrangers, dans une même aventure

TENUE » Les journées semblent de plus en plus longues, depuis le départ de Natsu j’avais la sensation de tourner en rond, parfois j’avais juste besoin de m’isoler pour réfléchir à cette distance qui semblait se creuser davantage de jour en jour. Sa voix me manquait, nos taquineries aussi et cette complicité que j’avais du mal à retrouver. Les autres membres sont comme des frères pour moi, mais c’est différent, la chaleur de ses bras, la douceur de ses lèvres, son sourire et son regard rempli de désir, tout me manque terriblement. Je n’ai pas beaucoup de temps libre avec les cours, le travail à l’agence, je préférais bosser tard plutôt que de rentrer à la maison et réaliser qu’une personne ne rentrera plus ici chaque soir, remplacé par ce Izuku. Soupirant, assis sur une des marches des escaliers vide de l’école, les couloirs sont calmes à cette heure et j’aime écrire sans que personne ne me dérange ou ne me coupe mon inspiration.

Le cœur lourd, je ne vois pas les minutes défilées, quand un son attire mon attention. Je reconnaîtrais cette mélodie entre miles autant que l’instrument. Mon père est pianiste et j’adore moi-même jouer sur ses touches blanches et noir qui ont des centaines de combinaisons, donnant toutes des notes différentes. Ignorant qui joue, ma curiosité me pousse à me redresser pour aller jeter un œil, marchant doucement le long de ses murs blancs, me perdant dans la mélodie qui caresse mon ouïe agréablement. Depuis combien de temps ne l’ai-je pas écouté ? Le temps file à une vitesse et je me rends compte qu’on passe trop facilement à autre chose, jusqu’à réaliser ce qu’on a laissé derrière. Tout comme avec les personnes. Tenant mon cahier entre mes doigts, je m’arrête devant cette porte légèrement entrouverte, regardant d’un œil dans le petit encadrement. Le fauteuil devrait me sauter aux yeux, pourtant c’est sur les doigts qui naviguent aisément et de manière fluide sur les touches que mon regard se pose. Poussant la porte en essayant de ne pas faire de bruit, j’admire cette scène avant de fermer les yeux pour simplement écouter.

Les sentiments qui ressortent sont à la fois nostalgique et doux, mais un peu triste aussi. Les paroles me touchent davantage aujourd’hui. Je ne peux toucher la personne que j’aime et tout prends un sens bien différent de l’époque où nous la chantions. Les secondes s’épuisent et lorsque mes paupières s’ouvrent ce n’est qu’une fois que le calme est revenue dans la pièce, concluant cette magnifique performance. Mes mains se joignent alors pour applaudir sans effusion, mais sincèrement, touché je m’approche. « C’était magnifique. »

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Ce message a été posté Lun 15 Jan - 17:38

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Deux étrangers, dans une même aventure

Il n’a pas besoin de voir pour jouer de cet instrument qui l’a appelé dès la première fois que ses yeux innocents se sont posés dessus. Il avait lu un bon nombre de livres dans ce refuge où il était caché.. Ils étaient sa seule compagnie, raison pour laquelle il n’a pas mis très longtemps pour apprendre les bases et à en jouer aussi fluidement. Les perles salées qui ont imbibées le papier devenu jauni à cause d’elles, il ne les compte plus. Cette chanson avait trouvé cinq propriétaires qui, de leurs voix, étaient arrivés à sortir la beauté de celle-ci. Il ne les avait jamais réellement écouté pour être honnête jusqu’à ce que Haru, à peine l’a t’il retrouvé qu’il l’a poussé à composer pour eux. Toutefois, ils étaient jeunes à cette époque.. A l’écoute, en live, elle ressortait mieux les dernières fois qu’il l’ont chanté qu’à leurs débuts. Avec son ouïe absolue, il a su re connaître les variantes, l’émotion aussi qu’ils ont placé dans chacun de ces vers.. Pour être honnête, il était certain que cette chanson n’était jamais parvenu à « lui ». Combien d’années ? Presque 10 ans maintenant… Pourtant, il se rappelle de chacun des traits de son visage tant il l’a observé de nombreuses fois à son insu. De toute façon, c’est du passé. Il lui avait envoyé une lettre à son réveil grâce à Internet où il avait pu dénicher l’adresse de boîte postale. Ce fut la seule fois, qu’il a pris son courage à deux mains. Il n’a rien dit. Juste écrit son adresse, lui souhaitant le meilleur encore pour cette année et surtout, lui demander s’il se portait comme un charme ou non. Des mots futiles, inintéressants sûrement puisque, il n’a jamais eu de réponses. Depuis ses 20 ans, il n’a jamais changé d’appartements en espérant recevoir un « signe » de sa part.. Mais au bout de deux ans.. Deux ans qu’il s’était accroché à cet espoir fou.. Il a bien compris qu’il l’a sûrement effacé de sa vie. Qu’il n’était pas de son monde.. Qu’il n’était sûrement plus rien à ses yeux. Malgré tout, la nouvelle comme quoi, il avait fait faillite.. Il y a quelques mois, l’a ravagé alors qu’il avait pensé que ce crush, non que cet amour fou pour lui avaient disparu avec le temps.. S’étaient réveillés en force. Cela lui avait permit d’écrire de nouvelles chansons et composer de nouvelles musiques.

En effet, il possédait des cahiers d’écriture et de notes remplis qu’il n’a jamais utilisés, ni montrer. Car ces dernières étaient bien trop personnelles. Aujourd’hui, puisque c’était son anniversaire.. Sûrement est-ce la raison pour laquelle il se sentait nostalgique et a pris le risque de se faire surprendre. Toutefois, il avait besoin de jouer, de se libérer d’un poids, comme pour mieux tourner la page alors, pourquoi est-ce qu’il se raccroche au fond de lui, à l’espoir fou qu’il pourrait apparaître devant lui ? D’un côté, c’était mieux ainsi. Il n’était rien par le passé, maintenant qu’il était en fauteuil, il était encore moins que rien. Ses touches deviennent de plus en fantomatiques.. Signal qu’il approche de la fin. Il ne soulève que les paupières et sursaute légèrement dans sa « prison » sous forme de chaise quand il entend la résonance de deux mains qui entrent en contact l’une avec l’autre. Il se retourne un peu et est surpris de voir que celui qui le complimente et l’applaudit n’est rien d’autre que l’un des acteurs principaux qui a su apporter cette chanson et cette musique au devant de la scène. Aislan sent ses bajoues prendre se réchauffaient devant le compliment et finit pas hocher la tête !

« Me… Merci… Ce.. N’est.. Pas.. De… Votre niveau.. Tachibana san.. »

Il balbutie un peu à cause du fait qu’il a été surpris, mais aussi parce que c’était quand même une étoile montante qui le félicite alors, même s’il est plus jeune.. Il lui montre un certain respect. De plus.. C’était monnaie courante qu’il se rabaisse alors, pour changer..

« Je suis désolé malgré tout que vous ayez entendu ce « jeu ».. Mais, j’aime beaucoup cette chanson… Certes, elle est ancienne, mais.. J’adore comment vous la chanter. Ah, je m’égare.. Peut-être que je vous dérange et que vous voulez vous entrainer ! »

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Ce message a été posté Jeu 18 Jan - 0:29

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Deux étrangers, dans une même aventure

TENUE » Quand je m’isole pour écrire au final je pensais énormément aussi, le futur me faisait peur. C’était la première fois que je me sentais ainsi, par le passé j’ai dû courir après un espoir fou et quand je l’ai enfin eu voilà que je le voie s’envoler en poussière. J’ai conscience que je ne peux pas en parler, ni même le chanter aussi sincèrement que je le voudrais. Est-ce que ma voix atteindrait Natsu ? Est-ce qu’il reviendrait en comprenant la douleur que j’éprouve en le sachant aussi loin ? J’en doute. Il a accepté cette distance, il a trouvé sa voie là où je ne suis pas et pour l’instant je dois me contenter d’écouter sa voix à travers un téléphone sans possibilités de le sentir à mes côtés. Que ce soit cinq minutes ou plus, ça ne suffit pas à me rassurer et me soulager, le manque reste intact. Mes pensées s’évaporent donc au son du piano que j’ai suivi comme si un chemin m’était tracé jusqu’à cette salle d’où provenait la mélodie. Jusqu’à la fin je l’ai écouté, les yeux fermés je me suis perdu dans le passé, les paroles me touchent et me donnent envie de pleurer... Heureusement je suis moins faible que j’en ai l’air, gardant le contrôle de mes émotions, je peux sourire et applaudir à cette performance magnifique.

Je ne voulais pas le déranger ou l’effrayé, apparemment ma présence soudaine l’a surpris ce que je peux comprendre. Pourtant je trouve que son niveau était vraiment très haut, même si ça fait plaisir qu’on reconnaisse notre talent je sais aussi reconnaitre celui de ceux que j’écoute.

« Désolé, je ne voulais pas vous surprendre. » Je souris chaleureusement. « Je vous ai déjà vu, vous travaillez ici non ? » Même si beaucoup de personnes naviguent dans les couloirs cette personne a une particularité vu qu’elle se trouve en fauteuil roulant et ce serait mentir de dire que ça n’attire pas le regard, ne serait-ce même qu’une seconde, assez pour savoir qu’il est là.

« Ah non, honnêtement j’ai était attiré par votre jeu donc ne vous dénigrez pas, c’était vraiment beau. Puis entendre une de nos chansons m’a fait remonter quelques souvenirs, c’était vraiment intéressant. » J’effleure les notes du piano un peu nostalgique, le regarde perdu dans cette touche sur laquelle j’appuie lentement. « Merci, pour l’avoir joué. » Dis-je avant de poser le regard sur lui. « vous en connaissez d’autres ? J’aimerais vous entendre encore. » Dis-je avec un sourire plus large et sincère, espérant qu’il accepte de rejouer un morceau.

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Ce message a été posté Jeu 18 Jan - 15:21

Ryoma & Aislan // C’est le début d’une amitié à en devenir que plus forte

Deux étrangers, dans une même aventure

Il secoue doucement la tête de droite à gauche quand le jeune homme devant lui s’excuse. Il ne le dérangeait pas, de toute façon il aurait déjà dû disparaître, mais l’appel de jouer du piano dans cet établissement, juste avant de rentrer a été plus fort que sa propre raison. Par contre, à sa prochaine question, il n’avait pas le choix de répondre positivement. Il n’était sûrement pas invisible au vu de sa condition des plus précaire. C’était normal, pourtant il se sentait gêné de se retrouver face à l’un des jeunes talents de l’agence pour laquelle il travaille, mais aussi pour qui il avait bossé dans l’ombre.

« O..Oui.. Je suis un des secrétaires pour l’université de Rps.. Je.. Je manque à tous mes devoirs.. Je suis Yaworsky Aislan.. Mais, vous n’êtes pas obligé de le retenir. »

Après tout, « lui » l’a complètement oublié, alors qu’un étranger et qui plus est, une star nationale et internationale retienne son visage ou même son nom ou prénom, c’était sûrement une requête un peu trop égoïste. Ryoma n’avait pas besoin de se présenter. Il le connaissait très bien de « loin ». Il était vraiment talentueux, c’était sûrement le membre du groupe qui avait le plus progressé depuis les débuts du groupe. Il fut mis au courant pour le fait que l’un des membres, le rappeur avait décidé de les quitter, raison pour laquelle, c’est le jeune Izuku qui avait été obligé de prendre sa place au pied levé. Cette situation était sans doute difficile pour chaque partie. Etre habitué à la présence d’un membre, d’un ami pendant si longtemps et, que du jour au lendemain, il choisisse sa carrière personnelle, c’est sûrement difficile. Il espérait malgré tout que le jeune Izuku puisse se faire accepter entièrement par le groupe et les fans.. Il sort de ses pensées suite aux compliments de son cadet. Il papillonne plusieurs fois des yeux. Il le complimentait vraiment ? Cela le toucha au plus profond de lui-même. Toutefois, il arque légèrement les sourcils, intrigué par ces paroles.

« J’espère que c’était de bons souvenirs. Sinon, je m’excuse et… Me.. Merci pour votre compliment ! »

Les joues légèrement empourprées, il s’incline respectueusement devant lui. Il espérait malgré tout qu’il ne ressemble pas à une tomate, ce serait la honte assurée pour lui. Aislan, inspire et expire doucement et le regarde curieux et fasciné.. Une certaine maturité et fragilité transparaissait sur ce visage de porcelaine.. Maintenant, qu’il était proche de lui, il pouvait mieux l’observait.. Son regard semblait si loin.. A quoi pensait-il ? Il semblait comme s’il avait perdu quelque chose de très important pour lui. Il s’était un peu reculé pour lui laisser l’espace nécessaire si jamais il souhaitait jouer. Son coeur fit un soubresaut à sa demande à l’intérieur de sa poitrine. Il le regarde, légèrement la bouche formant un « O » puis, finalement sourit doucement et ne peut s’empêcher d’être légèrement un peu bavard.

« Bien entendu, je connais toutes vos musiques en groupe et certaines de vos solo aussi.. Ah.. Je.. Je.. »

Il devenait à nouveau rouge.. Il fallait qu’il se sorte de là, de ce mauvais guêpier dans lequel il s’est foutu tout seul pour éviter de paraître étranger pour le jeune Ryo.

« Je suis un de vos fan. »

Il admirait et respectait beaucoup le talent de ces jeunes, mais être fan.. Non, mais c’était la seule chose qui lui paraissait la plus convaincante concernant sa connaissance parfaite des choses pour les yeux de celui qu’on surnomme le devil maknae. Il se rapproche du piano pour jouer, et décide de jouer une autre chanson qu’il avait écrite, ravivant aussi des souvenirs, chanson écrite encore pour le groupe des CD.

« Ce que je veux ? »

Il décide de rejouer à sa façon, une des dernières chansons même si elle date, mais elle était beaucoup plus récente que Quasimodo. En effet, il décide de jouer Everybody de façon jazzy.. Cela ne plairait peut-être pas, mais en même temps, c’était en réalité la première proposition qu’il avait faite avant d’en faire une autre version pour qu’elle colle et soit beaucoup plus entrainante. Il n’a donc jamais terminé cette version, raison pour laquelle elle est courte, mais encore une fois, il ferme les yeux et la pulpe de ses doigts se mit à glisser et appuyer sur chacune des touches, un léger sourire sur les lèvres.

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Ce message a été posté Ven 19 Jan - 22:49

Ryoma & Aislan // C’est le début d’une amitié à en devenir que plus forte

Deux étrangers, dans une même aventure

TENUE » Ce serait mentir de dire que je connaissais toutes les personnes travaillant dans cette école, c’était déjà difficile de croiser des connaissances dans les couloirs alors deviner qui est étudiant ou employés n’était pas quelque chose d’aisé. Ce jeune homme qui semble malgré tout plus âgé que je ne le suis se démarquer à sa façon et même si je doute que cela lui plaise d’être repéré a ce handicap, c’est une façon de savoir qu’il est là, me rappelant l’avoir déjà croisé sans pour autant savoir sa fonction, celle même qu’il me donne de sa bouche à cet instant. « Enchanté, je suis Tachibana Ryoma. » Peut-être que ça paraissait idiot que je me présente, surtout qu’il jouait une de nos chansons et donc devait connaitre les membres, moi y compris. Pourtant je trouvais ça plus respectueux de le dire de vive voix que de simplement me taire donnant cette impression hautaine de dire « tu me connais pas besoin que je me présente » être idole ne m’avait pas fait monter le champignon au cerceau si je puis dire... J’avais encore un sens des politesses. « Je risque de ne pas retenir votre nom, ce n’est pas japonais, on dirait du russe ? » Je me trompe peut-être, mais ça doit être une origine occidentale malgré tout. « Mais je tâcherais de me rappeler de votre prénom Aislan-san. » Toujours avec la politesse qui convient, même s'il semble plus gêné que moi dans sa manière de s’exprimer je ne compte pas lui faire remarquer, essayant plus de le mettre à l’aise et de le détendre, de toute façon je suis dans un état un peu second, une partie de mon esprit vacant toujours dans mes pensées et mes doutes profonds. Donnant parfois l’impression que je suis ailleurs, mon regard est le reflet de mes sentiments, mais seul quelqu’un qui me regarde vraiment ou qu’il serait sensible à ce genre d’émotions pour le déceler en me voyant.

« C’était de bons souvenirs, juste un peu nostalgique. » Je me surprends à me confier, mais le départ de Natsu laisse forcément un trou énorme que tout le monde pourrait comprendre, se dire que nos chansons jusqu’à maintenant ne pourront plus être chantées par le groupe au complet est une torture sentimentale, donnant envie de revenir en arrière et de changer les choses. Mon sourire devient plus sincère quand il avoue connaitre toutes nos chansons, ainsi que certains solos, c’est tout de même agréable à entendre, même si ce n’est pas rare. Après tout j’ai beau ne pas être hautain ou prétentieux j’ai aussi conscience de la popularité de notre bande et du nombre de fans que nous avons, c’est juste une réalité. « Merci, c’est moi qui vais me sentir embarrasser maintenant. » Plaisantais-je en gardant mon esquisse. Hochant la tête pour l’inviter à jouer ce qu’il souhaite, je m’éloigne de quelques pas pour lui laisser la place. M’autorisant à fermer les yeux à nouveau, écoutant le début de la mélodie, je reconnais le titre, mais le rythme est différent, c’est assez étonnant d’ailleurs. ça donne envie de chanter, me retrouvant à chantonner l’air dans mon coin. Une fois terminée je me rapproche et affiche un nouveau sourire conquis. « Quel talent, je ne connaissais pas cette version. » C’est rafraichissant de pouvoir découvrir encore quelque chose sur nos musiques. « Vous n’avez jamais pensé à faire de la musique ? » ça peut sembler osé comme question, peut-être qu’avec son vécu personnel il n’a pas eu l’occasion ou peut-être même qu’il l’a déjà fait, mais je trouve que c’est dommage de ne pas partager une telle agilité et un tel potentiel, je sais reconnaitre quelqu’un qui a un niveau élevé, ayant moi-même eu la chance de fréquenter ce milieu instrumental et d’être un bon pianiste.

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Ce message a été posté Sam 20 Jan - 15:02

Ryoma & Aislan // C’est le début d’une amitié à en devenir que plus forte

Deux étrangers, dans une même aventure

Il fut étonné qu’il se présente, mais au moins, cela lui prouvait qu’il y avait des personnes dans le monde du showbiz qui n’oubliaient pas qui elles étaient, ni d’où elles venaient ou bien leurs proches. Il ne devrait pas juger tous les artistes à cause de son expérience avec une idole qui a réussi à faire percer la Jpop. Car quoi on en dise, Raizel fut une des personnalités japonaises qui a eu une grosse carrière.. C’est juste son agence et sûrement son comportement qui ont fait qu’on entendait plus parler de lui. Qu’est-ce qu’il faisait maintenant il ne sait pas, mais, de toute façon, il devrait arrêter d’y penser. A quoi bon remuer le couteau dans la plaie, il ne reviendra pas et c’était très bien comme ça. Au moins, il ne le verrait pas bloqué dans cette maudite chaise. Aislan ne savait même pas s’il aurait le courage de lui faire face et pour lui dire quoi au final ? Il ne sait pas et puis, il est préférable qu’il ne pense à rien. Cela serait se faire du mal, car il ne le reverra sans doute plus jamais. Alors, à quoi cela sert qu’il garde cet espoir vain de le revoir ne serait-ce qu’une fois ? Puisque de toute façon, il devait sans doute être en train de trainer dans ces boites de nuit.. Il avait suivit sa carrière, avait continué d’acheter ces magasines qui énonçaient ses scandales.. Il s’était fait du mal en le voyant aux bras de plusieurs femmes dans ce genre d’établissements.. Il était préférable qu’il pense à l’instant présent, au jeune homme qui était poli et qui semblait mettre les moyens pour le faire se sentir à l’aise. Il lui était vraiment reconnaissant pour cela alors..

« Enchanté, de faire votre connaissance en personne. »

Il n’avait plus bégayé, en même temps, il avait la preuve que ce garçon semblait être naturel et bien élevé. Il ne ressentait rien comme de la compassion ou de la pitié dans le regard, il semblait vraiment sincère sur ses compliments. Ce qui le touche davantage, car jamais il n’aurait osé si il n’avait pas recroisé la route de Haru, s’aventurer sur la route d’un auteur-compositeur. L’agence était d’accord pour respecter son intimité et garder secrètement son identité et, il leur en était vraiment reconnaissance. Cependant, il avait eu besoin d’être secrétaire ici, pour renouer avec le contact humain et surtout, pour essayer de trouver de l’inspiration à travers l’observation d’inconnu, d’apprendre aussi davantage sur la vie de ces derniers. Il sourit doucement à la remarque et aussi au fait qu’il ne retiendra sûrement pas son prénom, cela le rassure de voir qu’il n’est pas le seul qui a des problèmes avec le prénom. D’ailleurs, il ne peut s’empêcher de pouffer doucement.

« Ne vous en faites, pas j’ai moi-même beaucoup de mal à retenir les prénoms, que je suis obligé de donner des surnoms ! Du coup, vous pouvez me surnommer Ai san pour le prénom, cela fait plus japonais.. Quant au nom, il est à l’origine ukrainien.. Les ancêtres de mon père l’étaient. »

La vérité, c’est que ce n’est pas son véritable nom ni même prénom. Il a juste reçut ce nom de par son père qui l’a renié en apprenant pour son homosexualité alors que tout était si bien parti entre-eux.. Quant à Aislan.. C’était aussi prénom d’europe de l’est. Quand ils lui ont donné, c’était pour lui rappeler un peu ses origines.. Qu’il n’était pas de l’Europe de l’ouest, mais de l’est. Il aime son prénom puisque, en tant que surnom, il a apprit que dans ce pays « ai » signifiait : Amour. Toutefois, il essaie d’oublier cela, car si c’est joli à l’oreille.. Niveau amour, on peut dire que c’est un fiasco total. Ses lèvres, légèrement étirées en coin, il finit par répondre doucement :

« Toutefois, vous n’étiez pas loin. Je suis impressionné ! »

La conversation continua et, il eut légèrement peur d’avoir raviver des souvenirs douloureux au jeune homme. Il retient un soupir de franchir ses lèvres à la réponse de celui-ci, mais quand il le regard, perdu dans ses pensées, appuyant sur les touches de piano. Ai chan y décèle de la mélancolie, de la tristesse aussi dans son regard.. Raison pour laquelle, quand il lui demande de rejouer après lui avoir fait part qu’il était un fan du groupe qui était un demi-mensonge, il joua une chanson un peu plus gaie, mais pas de la façon habituelle.. Everybody avait ce côté jazzy, après tout il avait peut être vu une évolution impossible pour le groupe dans le domaine du jazz. Ils étaient jeunes et beaux.. Ils ont commencés sur des chansons de danse, c’était normal qu’ils continuent sur cette lancée.. D’une certaine façon, il voulait lui remonter le moral. Le dessein d’un sourire en coin et doux se répand quand il l’entend à quelques pas de lui, fredonnait l’air de la chanson. Seulement, quand la chanson prit fin, il se rendit compte qu’il venait de faire une seconde erreur.. Suite aux compliments de son cadet et à la question de ce dernier. De nouveau les joues légèrement rosées, il se triture doucement les doigts et finit par répondre.

« Merci.. Quand j’ai écouté votre chanson la première fois qu’elle est sortie.. Je me suis demandé, si c’était possible de la jouer d’une autre technique.. J’écoutais du jazz en plus, alors ça m’est venu comme ça.. Je suis ravi que cela vous plaise.. J’avais peur que non.. Mais, votre version actuelle est bien meilleure. Elle est entrainante et tout et vox voix s’accordent vraiment bien dessus ainsi que la partie rap. Avec cette version, impossible !!! »

Il se complimentait aussi directement, il devait garder sa couverture intacte. Il n’avait pas envie qu’on sache que c’est un infirme qui travaille sur des tubes à succès d’artistes solos ou des groupes. Même parfois pour des openings ou endings d’animes. Il se mordille doucement la lèvre pour reprendre doucement.

« Vous me gênez beaucoup, je ne pense pas être en droit d’y travailler. Je veux dire, je suis loin d’avoir le physique, la prestance ou quoi que ce soit d’autres.. Puis, je n’aime pas afficher mon état aux yeux des autres.. Mais, ce que vous dîtes me fait plaisir, surtout venant d’un professionnel comme vous.. Peut-être que si les choses étaient différentes je me serais lancé là-dedans.. Mais, dîtes-moi.. »

Il y a un silence, il ne sait pas si il est en droit de lui poser la question, mais, il décide malgré tout de prendre son courage à deux mains pour se rassurer, qu’il soit assuré qu’il se portait bien. Evidemment, le secrétaire de RPS se rendait compte qu’il franchissait peut-être une ligne interdite… Non, elle l’était assurément. Enfonçant légèrement sa canine dans sa lippe inférieure il brise ces quelques minutes de silence.

« Est ce que… Ryoma san va bien ? Vous semblez triste.. Oh je ne devrais pas demander, mais sachez que je sais garder des secrets.. Et puis, ce n’est pas comme si mon cercle de contact était grand… Vous voulez que je vous paie un chocolat chaud ou un café peut-être ? Enfin, le sucre apporte toujours de la joie, du moins, pour moi hahaha.. Je parle trop.. Désolé. »

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Ce message a été posté Jeu 25 Jan - 19:57

Ryoma & Aislan // C’est le début d’une amitié à en devenir que plus forte

Deux étrangers, dans une même aventure

TENUE » Avant d’être idole je n’étais qu’un adolescent comme les autres, j’adorais la musique bien sûr et avec les membres on avait déjà monté notre petit team bien avant d’entrée à l’agence et de devenir des stars, mais... J’ai beau être un garçon qui doit jouer sur son rôle de maknae devant le public, être adorable et gentil, innocent surtout. ça ne m’empêche pas d’avoir ma propre personnalité, d’être ce garçon sensible, gentil, honnête et naturel. Loin d’être imbu de moi-même ou encore prétentieux, je ne me voile pas la face pour autant. Il serait idiot de jouer les modestes, on sait parfaitement qu’on a notre notoriété et que je ne suis pas un inconnu dans la société... Seulement, ça ne signifie pas que je sois obligé de monter sur mes grands chevaux et faire comme si ma popularité était acquise. Me présentais peut sembler stupide, mais pour moi ça a toujours été une marque de respect, annonçant ainsi celui que je suis. Tachibana Ryoma. Que ce nom soit connu ou non, ça ne me dispense pas de présentation. Je souris quand il se dit enchanté, je le suis tout autant que lui. Son nom de famille me semble imprononçable, mais c’est surement parce que ce n’est pas courant par ici, mais son prénom a une belle consonance. J’apprends donc que son nom est ukrainien, c’est intéressant de le savoir, laissant échapper un « ah~ » comme si ma curiosité était rassasiée sur ce sujet. « Ahah, merci. Je trouvais simplement que ça avait un son qui se rapprocher un peu du Russe, donc j’ai tenté. » Sans certitude.

Je me sentis donc forcement nostalgique avec la mélodie, mes souvenirs me rappel que certaines choses sont terminées et ne pourront jamais revenir à ce qu’elles étaient. J’ai la sensation d’avoir le cœur lourd et l’espace d’un instant j’ai laissé transparaitre mes émotions sur les traits de mon visage. Demandant égoïstement si Ai'san peut jouer autre chose, l’écoutant avec toujours le même engouement, je ne peux nier qu’il ait vraiment du talent, sa mélodie bien que différente de l’original me donne envie de chanter. Une fois terminé je ne peux m’empêcher à nouveau de le questionner ou plutôt de lui faire remarquer que cette version n’est pas celle sortie sur notre album.

« C’est vraiment cool, j’ai l’impression de redécouvrir notre chanson en l’écoutant ainsi. » Je souris, parlant sincèrement. J’apprécie le son du piano, ce n’est pas parce que j’ai refusé de suivre les traces de mon père dans cette carrière que j’ai renié l’instrument. C’est celui que je pratique le mieux et que je préfère surtout, donc je peux juger de son talent et je trouve ça dommage qu’il ne partage pas son savoir-faire avec d’autre personnes, même si j’ai conscience que cela ne me regarde pas.

« C’est peut-être osé de ma part de dire ça alors que je n’ai pas de problème physiquement, mais beaucoup de personnes ayant du talent et de grande carrière ont un handicap. Enfin, il est certain que vous avez du talent. » Je peux comprendre qu’il n’aime pas s’afficher, après je ne suis pas à sa place et je ne compte pas insister, ce n'est juste que pour moi le fait qu’il soit dans une chaise roulante est secondaire face à ce qu’il m’apporte en l’écoutant. J’étais sur le point de lui dire qu’on pouvait peut-être se tutoyer, surtout lui, je ne suis pas forcément dérangé par un langage plus familier et amical, mais il m’intrigue avec la fin de sa phrase, le regardant en attendant qu’il s’exprime, gardant le silence jusque-là. Si je vais bien ? Mon regard ne se détourne pas du sien alors que j’écoute ses mots, souriant a la seconde partie de sa phrase.

« Vous savez que je suis fan de chocolat chaud ? » C’est vrai en plus, je suis un accro, ce n'est surement pas une grande nouvelle, surtout que ça me donne un côté enfantin. Les autres membres deviennent dingues avec moi, si je n'ai pas ma dose de lait quotidienne je suis incontrôlable.

« Ce sera avec plaisir. » Je n’ai pas envie de rentrer et un peu de compagnie ne peut qu’être bénéfique. Je n’ai pas encore répondu à sa première question, surement parce que je ne sais pas comment répondre... J’ignore moi-même dans quel état je suis actuellement et je n’ai pas le droit de me plaindre, pas le droit d’afficher mes sentiments ou mes doutes, c’est l’inconvénient d’être une star. Je l’invite à sortir de la salle avec moi, tenant la porte pour le laisser passer. « Il y a un distributeur au bout du couloir. » Pas besoin d’aller bien loin, je n’ai pas de grosses exigences. Marchant à ses côtés, je réfléchis en même temps.

« Le départ d’un de nos membres m’attriste en effet. » Avouais-je finalement, même si ça semble évident. « J’imagine que c’est pour ça que la musique me rend nostalgique aussi. » Je souris pour le rassurer, c’est aussi mon rôle de dire « je vais bien » même quand ce n’est pas le cas, surtout à un fan du groupe.

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Ce message a été posté Ven 26 Jan - 10:18

Ryoma & Aislan // C’est le début d’une amitié à en devenir que plus forte

Deux étrangers, dans une même aventure

Ryoma était vraiment adorable, il n’était pas obligé de se présenter, pourtant il l’a fait et, cet acte de respect n’était pas anodin aux yeux du secrétaire. Bien au contraire. Il l’appréciait vraiment à sa juste valeur. Finalement, il était vraiment poli et honnête. Est-ce que tous les personnes travaillant pour Angel Entertainement l’étaient ? Il ne sait pas. Au moins, ses supérieurs ne le prenaient pas en pitié comme le directeur de l’Université et comme le fait faisait le jeune nippon. Il lui offrit un petit sourire quand ils mentionnèrent l’origine de son nom.

« Il n’y a pas de mal vraiment ! Pas besoin de me remercier pour si peu. En tout cas, vous avez bien fait de tenter, c’est mieux ça que de rien faire ! »

Il n’en dirait pas plus sur lui. Car, il ne connaissait rien de ses véritables origines. Il ne possédait aucun souvenir des sept premières années de vie. Enfin, il se rappelle les quelques mois qui ont suivi sa septième bougie qu’il n’a pas soufflée. Il n’a jamais parlé de son passé à quiconque. Des soldats qui l’effrayaient, des bruits des bombardements, lui-même a failli y passer.. Ni qu’il a sauvé son père adoptif d’une mort certaine en prenant le risque d’aller dans la tente des soldats soviétiques. Il avait vécu sur une colline, éloignée de tout, où il a dû chasser comme les hommes de croc magnon et tout grâce aux nombreux livres qu’il avait vu. Il se demandait vraiment si, il y avait encore ses repères.. Il aimerait vraiment pouvoir y retourner un jour. Peut-être qu’un jour il en aurait l’occasion. Il n’a jamais non plus dit qu’il venait de tchétchénie et qu’il a été adopté par une famille aisée. Pour lui, ce sont ses véritables parents, ceux qui l’ont accepté du moins pour son père jusqu’à un certain point. Sa sexualité ne l’acceptant pas. Raison pour laquelle, qu’il l’ait rejeté l’a écorché à vif.

De là, il en vient à jouer un autre morceau pour son cadet. La première version, inconnue des chanteurs eux-mêmes. Il avait choisi cette dernière pour tenter de mettre un peu de joie dans le regard et même dans le coeur de cet adorable maknae. En effet, ce dernier semblait vraiment triste.. Il n’était qu’un « fan » parmi d’autres, même si en vérité il était fan de grands compositeurs et chefs d’orchestres. Il ne sait pas si, c’est une bonne idée, mais il est soulagé et heureux que son cadet avale son mensonge, mais surtout l’accompagne en chantant les paroles et plus encore, qu’il ait aimé. Toutefois, il ne peut s’empêcher de dire que la seconde version qu’il a lui-même sortit est sûrement mieux que celle-ci. Il rougit à nouveau face aux compliments de l’idole, mais il ne peut s’empêcher de lui répondre que vu sa condition, il ne se voit pas travailler dans la musique enfin.. Du moins sous le feu des néons. Il papillonne plusieurs fois des yeux sous les encouragements et compliments de son cadet.. Aislan pencha légèrement la tête pour le remercier de ses paroles.

« Merci, vous ne pouvez pas savoir comme cela me touche de recevoir de telles éloges de la part d’une de mes idoles et d’une personne du milieu. C’est vrai, mais je n’ai pas le courage de Mozart que j’adore comme beaucoup d’autres. Le monde est assez critique et pas aussi compréhensible que vous l’êtes. »

Ce qui était vrai. Le regard était le plus problématique comme les murmures dans les couloirs. En réalité, il fut quand même assez rabaissé au lycée. Il ne fut pas bizuté, mais on ne peut pas dire que ceux qui ont fini par coller Raï ont été conciliant avec lui alors qu’il était en pleine possession de ses capacités. Son sourire s’élargit quand il accepte sa proposition et il pouffe même avec le regard brillant en acquiesçant quand son fanatisme du chocolat. Il était encore plus adorable comme ça. Il décide donc de le suivre. Il ne s’était pas offusqué que le cadet n’ait pas répondu à sa question. Après tout, c’était vraiment osé. Il le gratifia d’un merci pour lui tenir la porte et finalement, avec ses bras, il fit tourner ses roues jusqu’au distributeur. Il est surprit qu’il réponde à sa question, et il comprend en effet, que le départ d’un membre surtout quand on est proche doit être douloureux.. Il en sait quelque chose. Seulement, doucement il finit par répondre.

« Je suis peut-être fan, mais vous n’avez pas besoin de jouer les forts devant moi. Si vous avez besoin de parler, ce n’est pas moi qui vais vous vendre. Ou autres, je vous écouterais. Le départ d’un proche est toujours douloureux. »

Puis, plus enthousiaste, quand ils arrivèrent devant un distributeur il paya d’abord le chocolat chaud de l’idole pour se prendre quant à lui, ce fut un Coca-Cola. Quand ce fut fait, Il tendit le chocolat chaud au plus jeune :

« Tadam voici votre chocolat chaud. Du coup, vous avez encore contact avec Natsu san ? Ou alors pas du tout ? Désolé, cela ne me regarde pas et votre carrière alors ? Votre groupe va sortir quelque chose prochainement ? »

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Ce message a été posté Mer 31 Jan - 22:41

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TENUE » Je connaissais pas mal de pianistes et de grands talents, j’adore cet instrument et même mon père était encore dans ce milieu était reconnu pour son jeu. J’avais vu de nombreux artistes ayant laissé leur nom même après leurs morts faire carrière malgré leur handicapes. Beaucoup d’ailleurs communiqué grâce à la musique et passant outre à ce qui les différenciait des autres. Je ne peux que l’encourager sans pour autant le forcer à suivre cette voie, c’est dommage qu’il reste dans l’ombre alors qu’il pourrait surement apprendre à beaucoup de par son jeu. J’apprécie les bonnes choses comme tout le monde et encore plus la bonne musique.

« C’est vrai qu’il faut du courage, mais faut jouer pour ceux qui savent écouter et reconnaitre le talent, pas pour ceux qui n’ont pas d’âme. » La critique n’apporte rien de plus que du mal-être et de la dépression envers la personne touchée, je ne suis pas de ceux qui jugent à l’apparence, surtout que Ai'san est dans une chaise roulante, il n’a pas de déformation physique, il n’est pas moche, je pense réellement qu’il a ses chances s’il tente un jour de se montrer au grand public. Je souris chaleureusement me sentant privilégié d’avoir pu au moins l’entendre.

Chacun de nous a sa propre perspective, sa propre façon d’avancer et de vivre avec le regard des autres, nous avons nos secrets, nos hontes et nos fiertés. Au fond je me sens comme un handicapé a l’intérieur, privé de m’exprimer sur ce que je ressens, privé d’être moi face aux fans, obligé de mettre sous silence ma relation avec Natsu, ma sexualité, devant faire face aux rumeurs et aux critiques. Être montré du doigt et jugé sans avoir la chance de donner sa version, être idole est génial, faire ce qu’on aime encore plus. Pourtant il n’y a pas que des bonnes choses, il y a aussi ses inconvénients et en ce moment je suis en plein trouble à cause d’eux.

Acceptant de boire un verre avec lui, je parle évidemment de chocolat chaud vu que c’est ce que je préfère, tenant la porte pour laisser au secrétaire la place pour sortir, tout en allant vers le distributeur, j’en profite pour répondre à sa question que j’avais laissé en suspens quelques instants plus tôt. Expliquant que le départ d’un membre me touche, évidemment pour les fans et les gens extérieurs Natsu n’est qu’un « membre » alors que pour moi il est mon univers et qu’avec son départ tout s’effondre en miettes de plus en plus chaque jour. Je souris face à la compassion et compréhension de Ai’san et hoche la tête pour confirmer la fin de sa phrase. « Oh que oui. » C’est douloureux en effet. Attrapant le chocolat chaud tendu par l’autre garçon, j’affiche un sourire d’enfant, quand je retrouve mes habitudes c’est plus fort que moi. « Merci ! » M’installant pour boire une gorgée en faisant abstraction de la température chaude de la boisson, je perdis un peu mon engouement devant sa question.

« Disons que j’essaie de garder contact, mais nous sommes occupés, quand j’ai du temps il en a pas et inversement. » Les plannings d’artistes ne s’accordent jamais c’est bien connu... « Un nouveau membre est arrivé dans le groupe, faut le temps de s’adapter, mais j’espère rapidement remonter sur scène. » Avec le groupe, car malgré tout je peux toujours m’occuper de ma carrière solo en parallèle. Reprenant une gorgée de mon chocolat avant de lâcher un soupire.

« Désolé, je devrais être plus optimiste. » Dire qu’on va revenir rapidement, que tout va bien, que je m’entends avec le nouveau membre, mais je ne pense pas que Ai’san soit du genre à aller colporter mes paroles, en tout cas je l’espère car je ne le connais pas très bien, c’est pourquoi je reste encore sur la retenue dans mes propos sans entrer dans les détails.

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Ce message a été posté Jeu 1 Fév - 10:08

Ryoma & Aislan // C’est le début d’une amitié à en devenir que plus forte

Deux étrangers, dans une même aventure

Il était vraiment touché par ses paroles. Il est vrai qu’il aimerait être sous les feux des projecteurs, mais il se disait que cet accident était comme un avertissement. Lui faisant passer le message suivant : Qu’il valait mieux pour lui qu’il reste dans l’ombre. De toute façon, ce serait bien trop contraignant pour lui.. Des fois, il se disait qu’il aurait préférait perdre la vue comme Ray Charles, de cette façon il ne verrait pas cette pitié ou bien « dégout » de la vue des autres de son état. Ryoma était vraiment adorable, raison pour laquelle :

« Merci.. Réellement merci pour toutes vos paroles. Elles me réconfortent, mais je ne pense pas que j’ai le droit de briller. Seulement, qui sait, si j’arrive à avoir le courage nécessaire alors, j’essaierai ! »

Ou pas.. En réalité, il n’était pas convaincu d’arriver à quoi que ce soit. Il était ainsi et on ne le refera pas. Pourtant, il savait jouer et arrivait à apprendre en autodidacte de plusieurs instruments, mais ce n’était pas assez. Il était sûrement trop dur envers lui-même, mais on ne le changerait pas. Il souhaitait même apprendre à jouer d’instruments traditionnels japonais. C’était son nouvel objectif pour se diversifier dans la création de sa musique. Seulement, ce désir du moment, il allait le garder pour lui. Il sourit doucement à Ryoma et le remercia quand celui-ci lui tint la porte pour aller chercher leurs boissons suite à sa proposition. En effet, pour le remercier de toutes ces gentilles paroles et ses encouragements et parce qu’il trouvait que cette expression douloureuse sur le facies du maknae ne lui allait pas. Le sourire lui allait beaucoup mieux. Seulement, il comprenait parfaitement son sentiment sur le fait que le départ d’un proche est très difficile à vivre. Il est heureux de partager ce moment avec celui que beaucoup surnomment le Devil maknae alors qu’il était tout simplement un enfant adorable.

Il lui tend sont chocolat et il l’écoute.. Il se mordille la lèvre inférieure.. Devant ses paroles.. Quelque part, cette situation lui rappelle douloureusement la sienne. Mais, lui n’était « rien » comparé à « lui ». Enfin, au niveau charisme, talent.. Il sort de ses pensées quand le plus jeune fait allusion à la présence de Izuku.. Izuku… Il ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour ce dernier. Il aimerait tant faire quelque chose. Il boit doucement sa boisson chaude avant d’écarquiller les yeux et de se retourner vers son kouhai.

« Non, vous n’avez pas à vous excuser pour cela ! Je suis content que vous me parlez ! Si je puis être d’une aide quelconque, je serais vraiment content ! »

En réalité, il avait l’impression de n’être rien. Qu’il pourrait disparaître, excepté Haru réellement, il ne voit pas à qui il manquerait, est-ce que « lui » viendrait à ses funérailles ? Il en doute fort, mais il ne devrait pas penser ainsi.

« Je me languis votre prochaine sortie aussi. Je pense que le reste d’entre nous, attendons votre retour ensemble, mais.. Je pense, aussi que parfois prendre le temps c’est bien aussi. Vous devez vous faire au changement.. Ce n’est pas simple, mais je pense que c’est nécessaire que chacun d’entre vous ainsi que le nouveau membre ayez le temps de vous adapter à toutes ces difficultés. Quand ce temps d’adaptation sera terminé, alors cela ira tout seul. »

Ai essaie d’être optimiste pour le jeune homme. D’un côté, c’était le rôle d’un fan et d’un aîné de l’être à sa place non ? Avec un sourire tendre, il continue en regardant un point invisible.

« J’espère que cela ira avec votre ami partit. Que vous pourrez partager d’un moment au téléphone et autres. Si vous y croyez fort tous ensemble, alors cela ira non ? Tant que vous ne perdez pas de vue ce qui est important pour vous et que vous le vouliez, alors je ne vois pas en quoi cela serait impossible pour vous, de passer du temps avec votre ami. »

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Ce message a été posté Dim 11 Fév - 19:07

Ryoma & Aislan // C’est le début d’une amitié à en devenir que plus forte

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TENUE » Je ne suis ni un démon, ni un ange. On me prends pour quelqu’un d’innocent, mais c’est faux. Certes, j’embête les membres en tant que maknae j’en profite un peu, mais c’est seulement en privé, ça ne fait pas de moi quelqu’un d’horrible. J’ai parfois juste envie de faire le fou, juste envie de rire en piégeant mes proches, juste envie d’être un sale gosse. Pourtant ce n’est pas ce qu’il faut retenir de moi. Je suis sensible et plus mature qu’on ne le croit, assez pour pouvoir garder ma souffrance sans rien montrer, assez pour essayer de protéger les gens que j’aime de mes états d’âme. Ce que je viens de dire à Aislan est la vérité, mes paroles ne sont ni recherchées, ni surjouées. Il n’a pas besoin de me remercier pour ça, au contraire.

« Tout le monde a le droit de briller. » Concluais-je avec un sourire tendre. Quand on aime la musique, l’art avec assez de conviction et de force c’est que l’âme brille déjà au fond de nous. Allant dans le couloir pour marcher jusqu’au distributeur, je me confie au secrétaire en parlant du départ de Natsu, une sorte de confidence autour d’un chocolat chaud haha. Je crois que je ne sais pas encore où j’en suis dans cette histoire, j’ignore ce que j’attends ou si les choses vont s’arranger, mais au fond je suis convaincu que mon petit ami me manquera toujours dans le groupe. Nos rêves, nos projets, tout ce qui s’est subitement arrêté du jour au lendemain est qui est resté inachevé sera une sorte d’échec dans ma vie et je dois trouver comment surmonter ce manque et cette situation, accepter ce nouveau membre est difficile, mais j’ai conscience qu’un jour ou l’autre je n’aurais pas d’autre choix que de le faire.

« Merci. » Dis-je à nouveau en abordant un léger sourire, me sentant désolé de parler ainsi, je dois donner une sale impression à mes fans en doutant, même si je prends sur moi pour essayer de rester positif, les doutes font aussi partie du métier.

« C’est vrai, il faut qu’on s’adapte, c’est le plus important désormais. » Si je le dis comme si c’était facile, c’est pourtant loin de l’être. Je n’ai pas vu qu’un membre quitter le groupe, j’ai vu mon copain, mon amant, mon meilleur ami filé à des kilomètres, trop loin de mes yeux pour que je puisse l’apercevoir et pourtant assez près de mon cœur pour que le manque me brise à chaque seconde.

« J’espère que vous avez raison. » Même si ces mots me font mal, passer du temps avec Natsu est impossible pour l’instant, il est loin, trop loin et trop occupé pour qu’on puisse se téléphoner, c’est ça la réalité. « parfois malheureusement le vouloir n’est pas suffisant. » Dis-je dans un soupir comme si cela m’était seulement adressé.

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Ce message a été posté Mer 14 Fév - 17:55

Ryoma & Aislan // C’est le début d’une amitié à en devenir que plus forte

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« Tu possèdes vraiment un grand coeur ! »

Ryoma était vraiment un garçon au grand coeur, malgré sa carrière qui marche du tonnerre. Il est resté humble, mais surtout « juge » les autres par leurs capacités et non physiquement. Peut-être que c’est la raison pour laquelle il se sent proche de lui ? Ou du moins, il y a quelque chose dans son regard qui le touche plus que ses paroles. Il semble allait mal.. Raison pour laquelle, il l’invite à boire un chocolat chaud, mais aussi en y allant doucement de le pousser à s’ouvrir un peu. Il a le droit de douter. Il a le droit de perdre son sourire quand il va mal. Il n’est pas fan de lui ou du groupe, mais il les soutient, les respecte pour leur talent, mais aussi pour les belles personnes qu’ils sont à l’intérieur. Il est fan, mais pas fan au point d’accrocher leurs poster dans sa chambre même si, il possède leurs albums. Ici, il est surtout un secrétaire, une personne lambda qui soutient un étudient. Rien de plus, rien de moins. Il secoue doucement la tête de droite à gauche pour lui dire :

« Vous n’avez pas à me remercier. Quand nous sommes dans l’enceinte de cet établissement, je suis juste un membre du personnel, un adulte qui est là pour aider l’étudiant Tachibana Ryoma, pas le fan et je vais commencer par te tutoyer si tu me le permet pour ne plus te voir en tant qu’idole. »

Enfin, du moins il allait essayé. Cela devait être vraiment épuisant de garder toujours le sourire, raison pour laquelle, il fallait qu’il oublie que Ryoma était un membre du groupe-phare Colorful Diamond, mais qu’il est surtout un jeune homme comme tout le monde. Alors, il l’encourage en lui intimant de ne pas se mettre la pression, de laisser le temps agir et surtout de prendre du temps pour s’adapter à cette situation. La séparation, la distance.. Il n’y a rien de pire, il connaît ça et en souffre encore.. Parce qu’il n’y a rien de plus difficile de continuer de se lever loin de son meilleur ami, mais aussi de l’homme qu’on aime. Il essaie de rester optimiste, mais rien n’est simple. Du coup, il ne sait pas quoi dire suite à ces mots, car il comprend parfaitement et surtout.. Il a l’impression d’une certaine façon…

« Est-ce que.. Tu l’aimes ? Je ne veux pas que tu te forces. Tu n’as pas à me répondre. Toutefois.. »

Il lui prend doucement la main, entrelace leurs doigts pour tenter de le rassurer, accompagner la parole par le geste qu’il est là.

« J’espère vraiment.. Qu’il reviendra vers toi. »

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Ce message a été posté Sam 3 Mar - 0:48

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TENUE » Je ne sais pas vraiment si j’étais un garçon au grand cœur et c’était étrange de l’entendre ainsi, mais c’était agréable aussi. Je ne faisais qu’être honnête, ce n’est pas parce que je suis célèbre que j’ai pris la grosse tête, je suis resté le même, à mes yeux voient les gens, comprendre et ne pas juger est une chose évidente. Surtout quand il est question d’art. L’entendre parler me fait du bien, c’est une personne que je ne connais pas, je viens seulement de le rencontrer et pourtant je trouve qu’il a quelque chose de rassurant, je me confis un peu, surement plus que je ne le ferais avec n’importe qui d’autre, peut-être que je prends un risque à trop parler... J’ai déjà connu des personnes qui ont tenté de se rapprocher de moi juste pour obtenir des informations et les donner à la presse et me nuire, en cette période où je suis un peu plus fragile, je prends sur moi pour ne pas me laisser prendre au piège, mais par moments j’aimerais vraiment que quelqu’un m’entende. J’ai les autres membres du groupe qui sont comme ma famille, j’ai des amis, mais pas de personnes extérieures pour être neutre.

« Pas de problème. » Il peut me tutoyer je n’y vois aucun inconvénient, souriant pour montrer que je suis content du fait qu’il ne me voit pas seulement comme l’idole, c’est bien aussi de temps en temps d’être seulement Ryoma. Buvant une nouvelle gorgée de ma boisson, je suis surpris par la question du secrétaire. Est-ce que je l’aime ? Est-ce tellement évident ? Pourquoi soudainement ? Je lève le regard vers lui un peu surpris, comme si j’avais été pris en flagrant délit ou la main dans le sac. Mon silence parle surement plus que les mots tandis qu’il m’attrape la main. « C’est étrange, j’ai l’impression que vous comprenez. » Comme s’il ne parlait pas que pour moi d’une certaine façon.

« Natsu a choisi sa route et je n’ai rien pu faire pour l’arrêter. » C’est ce qui est encore plus douloureux. Ma parole en tant que petit ami n’a eu aucun impact.

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Ce message a été posté Lun 5 Mar - 20:34

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Deux étrangers, dans une même aventure

Il regrette de lui avoir posé cette question directement, cela ne le regarde pas, mais étrangement il sent que celui-ci souffre, comme lui-même n’a jamais arrêté de souffrir de son absence. Alors, il lui prend la main, quand il reste silencieux que la lueur dans ses prunelles de brebis parlent pour lui. Il essaie de lui transmettre un peu de chaleur, de soutien aussi. A sa question… Un voile de mélancolie se pose devant ses onyx, un sourire triste glisse sur son visage, mais il le laisse parler. Choisir sa route hein ? Comme quoi le monde du showbizz peut changer les gens et leurs sentiments… Il en sait quelque chose, il aurait aimé lui crier de ne pas partir, mais il n’en a jamais eu la force ni l’occasion de le retenir.. Peut-être que c’était moindre, il ne sait pas.. Il ne sait même pas où se trouve actuellement cet homme qui a capturé son coeur sans le savoir et qui l’empêche de l’oublier sans s’en rendre compte.

« Hé… Tu n’y es pour rien.. Tu as essayé au moins, tu n’as rien à regretter. C’est lui, le crétin qui ne sait pas à quel point tu es une belle personne. Il ne sait pas quelle belle c*nnerie il a fait en te laissant derrière.. Tu es une perle. »

Il le pensait sincèrement. C’était la première fois qu’il était touché par quelqu’un. Sûrement parce qu’il lui rappelait un peu lui.. Bien que lui, n’était plus à son même niveau quand il est partit. Si même un bandmate ne pouvait pas retenir un autre bandmate, alors lui ? Même en essayant, finalement il aurait simplement reçut un échec des plus cuisants…

« Si je comprends ta situation.. On va dire que je vis un truc similaire.. Qui dure depuis des années.. Et que je ne devrais sûrement pas m’accrocher. Sa carrière était plus importante que moi, et puis de toute façon, je ne lui ai jamais quoi que ce soit sur mes sentiments.. Désolé je parle trop ! »

En effet, la situation de Ryoma était sûrement plus douloureuse que la sienne. Franchement, il était un crétin de s’accrocher, de demander simplement qu’il revienne au Japon, et qu’il lui parle. Juste cela, il ne lui demanderait jamais de partager ses sentiments encore faut-il, qu’il les lui avoue et, cela, il doutait fort que même à son retour, il lui en parle.

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Ce message a été posté Ven 9 Mar - 22:17

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TENUE » Je n’aime pas être transparent, montrer ce que je ressens, je n’aime pas paraître faible devant mes sentiments, la situation me change petit à petit. Je suis toujours en couple avec Natsu, mais la distance me fait peur, elle m’éloigne chaque minute, chaque seconde de l’homme que j’aime sans que je ne puisse rien faire. J’ai beau tendre le bras et essayer de le rattraper, de le ramener, il n’y a rien à faire, il s’éloigne encore plus jusqu’à être hors de portée. Mon cœur saigne, il pleure des larmes invisibles, mais lourde qui au quotidien me noie dans cet océan de tristesse et de douleur que je dois cacher derrière des faux sourires, des fausses paroles rassurantes en soignant les apparences. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me pose directement la question concernant Natsu, mais il a vu juste et je n’ai pas le courage ni d’affirmer ni de nier, restant silencieux. Ma réponse semble alors évidente. Seulement la réalité est là. Même moi, son ami d’enfance, son meilleur ami, son amant et petit ami je n’ai rien pu faire pour le retenir et l’empêcher de me quitter pour vivre ses rêves de grandeur aux côtés de sa mère. Suis-je égoïste d’avoir voulu le retenir ? Suis-je égoïste de lui en vouloir de me laisser derrière alors qu’il semble s’épanouir de son côté ? Je ne sais pas, mais je ne peux pas m’en empêcher.

« Peut-être qu’un jour il va le réaliser. » Je souris en me disant que ce serait bien. Avant que mes craintes ne deviennent réalité et que la distance nous brise et nous sépare pour de bon, j’ai tellement peur de ce moment que je me raccroche à l’espoir pour ne pas sombrer.

« Pas du tout. » Il ne parle pas trop, au contraire, je suppose que même si c’est loin d’être joyeux savoir que quelqu’un peut comprendre ce que je ressens me fait du bien. « C’est blessant de se sentir inutile, incapable de retenir la personne qu’on aime. » Frustrant aussi. Soufflant, je relâche les épaules pour essayer de me détendre. « Merci, ça fait du bien de pouvoir en parler et j’espère vraiment que cette personne réalisera aussi la chance qu’il a de vous avoir. » Je suis sincère moi aussi. « J’avais peur de me déclarer, peur de le perdre, mais au final j’avais encore plus peur de passer à côté de quelque chose. » Avouais-je. Mon histoire est compliquée, avec Natsu les choses ne se sont pas passé naturellement et je ne me vois pas en parler, mais j’avoue que lorsque j’ai eu l’occasion de crier mon amour pour lui je l’ai fait, je lui ai dit sans hésiter. « Si vous avez l’occasion de transmettre vos sentiments, n’ayez pas peur. Il y a pire que d’être rejeté. » Souffrir d'une absence, perdre la personne qu’on aime, tout ça, c’est bien plus douloureux. « J’ai vraiment était ravi de discuter avec vous, vraiment. »

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Ce message a été posté Dim 11 Mar - 17:01

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Deux étrangers, dans une même aventure

« S’il ne le réalise pas, alors c’est qu’un imbécile et un égoïste, excuses moi le terme. Tu mérites vraiment qu’il se rende compte de ta valeur. J’espère sincèrement qu’il reviendra vers toi. »

Qu’est-ce qu’il pouvait rajouter d’autres hein ? Pas grand-chose. Si ce n’est qu’il lui indique qu’il comprend sa douleur, car il partage la même bien qu’il n’ait pas eu l’audace, ni le courage de lui dévoiler ses réels sentiments. Etre éloigné de l’homme qu’on aime, cela vous tue à petit feu. Il a bien tenté de l’oublier, mais cela n’a eu aucun succès. Sûrement parce qu’il n’a jamais fait l’effort de chercher plus loin ou de regarder quelqu’un. Sûrement parce que, comme Ryoma à cet instant, le silence de Raïzel lui permet de se dire que tant qu’il n’a pas dit ces mots : « c’est terminé », alors il y avait l’espoir qu’il puisse le revoir. Il est rassuré qu’il ne parle pas trop, mais d’un autre côté, il aimerait réellement trouver les bons mots pour atténuer sa peine, sa tristesse. Il ne lui avoue pas l’identité de la personne qui fait battre son coeur, car, si jamais il revenait, alors les deux idoles, celle qui brille et celle qui s’est éteinte pourraient rentrer en collision et, il ne souhaitait pas que l’étoile innocente et jeune fasse un impair le concernant. Bien que les chances qu’ils se rencontrent soient minces. Il ne sait pas où se trouve son meilleur ami, mais tant qu’aux informations on a pas annoncé sa mort, alors c’est qu’il vivait toujours n’est-ce pas ? C’était une idée glauque, mais il était tellement inquiet, qu’il ne pouvait s’empêcher d’imaginer le pire concernant le jeune Kageyama.

« Toutefois, je pense que parfois, il y a de ces personnes qu’on ne peut garder en « cage ». Qui ont besoin de briller et d’être partagées aussi… Même si, c’est douloureux d’être le seul à rester en arrière et de ne pouvoir continuer de marcher à ses côtés. J’espère vraiment, qu’il reviendra.. Quant à moi.. »

Son expression devint mélancolique.. Quelles sont les chances qu’il puisse revoir un jour, l’homme qui fait battre son coeur ? Elles sont vraiment faibles et c’est le cas de le dire. Alors, il finit par répondre malgré tout avec une ébauche pour ne pas l’inquiéter et qu’il ne le plaigne pas.

« J’en doute fort et je dois la dernière de ses préoccupations du moment. En tout cas, saches que tu peux toujours venir te confier dès que tu en sens le besoin. Je ne te jugerais pas. »

Il lui sourit doucement, et compatis réellement à sa douleur. Raïzel n’était tout bonnement pas prêt d’entendre ses sentiments.. De toute façon, il était hétéro. Alors qu’il lui dise ou pas, c’était du pareil au même. Il acquiesce aux paroles de son cadet qui l’encourage à adresser ses sentiments après lui avoir avoué la raison du pourquoi, il s’est confessé à Natsu. D’où le fait que Natsu est plus impardonnable que Raï, il était son petit ami, le petit ami de Ryoma, ils partageaient quelque chose de fort, de précieux et il a tout abandonné pour la richesse et la gloire ? Il ne comprenait pas… Finalement, cette phrase utopique comme quoi : « L’amour triomphe toujours » est complètement fausse.

« Je sais… »

Avoue t’il dans un murmure. Ce n’était pas seulement le rejet qu’il vivait depuis près de 8 ans.. En quelque sorte, il l’avait vécu ce rejet pendant toutes ces années, puisqu’il n’a jamais répondu à ses lettres… Finalement, n’était-ce pas pitoyable de s’accrocher ainsi au passé ? Il se le demandait vraiment. L’heure était qu’ils se disent au revoir et avec un sourire il :

« Moi aussi.. Et Ryoma.. Si… Jamais… Non, laisses.. Mais si tu vas mal.. Tu sais où me retrouver.. Je veux être ton ami enfin.. Si tu le veux bien évidemment donc.. N’hésites pas. »

Il finit par prendre dans ses affaire un crayon et un bout de papier pour le donner à son cadet. Au moins, désormais il aurait son numéro. Le secrétaire s’était retenu au dernier moment.. En effet, ce qu’il voulait lui conseiller c’est que si jamais le pire tombe, qu’il ne s’accroche pas à ce gars qui n’a pas su voir la réelle valeur et le diamant qu’était Tachibana Ryoma. Malgré tout, il allait quand même prier pour ce dernier, que tout rentre dans l’ordre.. C’est ce qu’il se promit une fois qu’il se retrouva tout seul dans le couloir.

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» rencontre musicale (ft.yaworsky aislan)
» le début de la fin.
» c'est le début.
» ❀ Yaworsky Aislan : On a deux vies, et la seconde commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une
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