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Ce message a été posté Ven 26 Jan - 22:24

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TENUE ••• Une nouvelle année débute. Une nouvelle année qui annonce des nouvelles choses... Dont notamment le retour de ma mère. Oh, elle n'est jamais partie, mais disons que moins je la contacte et mieux je me porte. Je n'ai rien contre elle, c'est ma mère. Malheureusement, je n'aime pas l'homme avec lequel elle vit. ça toujours été comme ça avec lui, physiquement parlant, je ne peux pas le blairer. Il est riche, il est beau, il est sympathique, il tente même de m'amadouer quand je le rencontre et plus il en fait, plus j'ai envie de le taper. Donc j'en reviens à ma mère, qui m'a récemment contacté pour se voir. Une nouvelle année, d'après elle. Une nouvelle année où nous ne devrions pas être aussi éloigné. J'ai précisé que je n'avais rien contre elle, mais que je n'avais aucune envie de voir son nouveau mari. ça s'est terminé sur un supplice de sa part, à me pleurer dans l'oreille que je suis un fils ingrat, qu'elle m'a changé les couches et donné à manger quand je n'avais pas l'âge de m'assumer. Bref, un baratin de mère au pied du mur. Finalement, j'ai accepté. Pour la faire taire et ne plus l'entendre gémir, ou même me rappeler, ou m'envoyer des messages. Ma mère est terrible quand elle commence. C'est ainsi que j'ai demandé à Mélio de m'accompagner chez eux, dans leur demeure. Je déteste cette maison. Elle est grande, luxuriante, brillante et toujours très propre. « C'est un calvaire. » Soufflais-je, alors que nous étions devant le portail fermé de la résidence. Un truc de riche, dans un quartier de riche. Plutôt loin du centre ville, mais une chance que les bus passe par-là. Le portail s'ouvre dès que j'entre le code sur le boitier au-dessus de la poignée, retenant mon souffle jusqu'à voir la couleur éclatante de la pelouse synthétique. Même en hiver, on dirait un jardin d'été. Je soupire, encore. « Ne me retient pas si je veux partir... Pitié. »

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Ce message a été posté Dim 28 Jan - 20:35

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TENUE ••• Pour moi les fêtes de fin d’année n’ont fait que me rappeler les choses qu’ont changé. Trop de choses en réalité. Je n’ai plus de famille avec qui passer les fêtes, ni d’obligation envers ces gens qui m’ont élevé. Je ne me sens pas triste ni déçus, j’imagine que beaucoup aimeraient être à ma place et ne pas avoir à faire de fête familiale ou ce genre de chose bien chiant... Seulement c’est quand t’en est privé que tu réalises à quel point c’est important. Je n’ai pas encore le cœur à rejoindre ma famille biologique, mais qui sait, peut-être que l’année prochaine sera un nouveau tournant dans ma vie, enfin... cette année devrais-je, nous sommes déjà en janvier. Le temps passe vite. Quand King m’a proposé de le suivre chez lui, rencontrer sa mère et son beau-père je n’avais pas forcément envie, mais d’un autre côté je ne pouvais pas l’abandonner en sachant que lui-même prenait sur lui et je ne faisais que le suivre après tout. C’est ainsi que nous sommes arrivé devant une grande maison, c’est vrai que King est un gosse de riche, enfin... le copain de sa mère semble bien blindé en tout cas, soupirant, je ne supporte pas vraiment cette ambiance, ignorant comment ils sont, je ne compte pas en faire des tonnes pour être bien vu, après tout je suis ce que je suis, que cela plaise ou non. « Dis-toi qu’une fois que ce sera fait tu seras tranquille. » Sa mère veut le voir, mais je doute qu’il doive refaire une telle action demain ou dans les jours à venir, autant qu’il lui fasse plaisir... Surtout qu’il a la chance d’être aimé par cette dernière et que c’est elle qui souhaite le voir. « ça ne doit pas être si difficile. » Je lui souris et l’invite à avancer le premier, je ne suis que son « invité » donc je vais me contenter du rôle secondaire, ça me convient très bien. « Pourquoi devrais-je te retenir ? » Il fait ce qu’il veut.

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Ce message a été posté Mer 31 Jan - 22:48

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TENUE ••• Revenir au bercail après tout ce temps à le fuir ne me réjouit pas et Mélio doit le sentir à ma façon de le supplier de m'accompagner, pour ne pas que je pète une durite et foute tout en l'air. Je serais capable d'hausser la voix, taper du poing sur la table ou de claquer la porte en partant. Si il est avec moi, je sais que je peux me contrôler un minimum pour faire bonne figure auprès de mon ami. Qu'il en ait quelque chose à faire ou pas. Je ne force pas à Méliodas de donner son avis, ni de me soutenir, juste d'être à mes côtés quand je serais face à mes parents. Mon père adoptif est riche, très riche. Mon père biologique l'était aussi. Ma mère a toujours vécu dans ce luxe que je déteste, et ça me rend malade de mettre un pied dans cette villa. ça me stresse déjà alors que nous ne sommes même pas à l'intérieur du bâtiment, sentant mes jambes prêtes à faire demi-tour. « Tu as raison. » Fis-je, sans trop de conviction pour autant. Et si ma mère me demande de rester ou de revenir pour les week-end ? Je frissonne à cette pensée, avec une grimace. Je sais que Mélio souffre de sa situation et que ce n'est pas cool de l'emmener avec moi chez mes parents, surtout face à ma mère aimante et surprotectrice. « Si seulement c'était vrai. » Que ce ne soit pas si difficile, mais ce n'est pas ma mère qui m'angoisse autant... Mais son homme. J'ai toujours été un cancre avec lui, à le repousser et à le traiter comme un voleur de coeur. Passant le premier, je suis prêt à ouvrir la porte quand je lui demande de ne pas me retenir si jamais je veux fuir. « J'ne sais pas. » Avouais-je, d'un haussement d'épaule, puis je pousse la porte et entre dans l'immense hall d'entrée où un homme en uniforme nous accueil. « Monsieur Bakugo. » Fit-il, inclinant sa tête. Sûrement le majordome, ça me donne déjà envie de faire demi-tour et partir en courant. Celui nous invite à quitter nos vestes pour les récupérer et les ranger, ce que je fais... à contre coeur.

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Ce message a été posté Lun 5 Fév - 0:24

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TENUE ••• Je n’ai rien contre le fait d’accompagner King, certes ce n’est pas un environnement qui me plaît, le fait d’aller dans un lieu rempli de luxure ne m’enchante pas, mais tant pis. En tant que meilleur ami je surmonterais ça juste pour lui, sauf qu’il est aussi motivé que moi à y aller, si ça continue on va réellement finir par faire demi-tour. Je le pousse à y aller, mais au fond c’est simplement pour qu’il n’ait pas de regret. Je suis dans une période où tout ce qui est facile est compliqué pour moi, mais ça ne doit pas déteindre sur mes proches. « Si vraiment tu veux t’en aller on se casse. » Dis-je face à sa remarque. Juste parce que je ne suis pas là pour lui tenir la main, il décide de ce qu’il veut faire et je le suis, je ne le force ni à avancer ni à reculer, c’est son choix. Finalement on y va et je soupire devant le bâtiment autant que face au type qui nous accueille. Famille de riches... J’hésite à donner ma veste, mais autant ne pas faire d’histoire, le laissant la ranger en patientant de savoir ce qu’on fait... Je suis ici en accompagnateur donc je n’ai rien à dire ou aucune liberté quelle qu’elle soit. « Essayons de ne pas s’éterniser. » Ce sera mieux pour nous deux si on peut rapidement expédier le diner et prétexter avoir quelque chose à faire s’il faut pour s’en aller. King doit malgré tout être content de voir sa mère, c’est surement le point positif dans l’histoire, je ne connais pas ses parents, mais ça ne va pas tarder... De mon côté tant qu’on ne me pose pas de question sur ma famille ça devrait aller, je peux prendre sur moi, aussi impulsif que je sois je ne suis pas venu ici pour foutre le zouk.

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Ce message a été posté Mer 7 Fév - 21:45

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TENUE ••• Ma mère reste ma mère, peu importe les choix qu'elle fait, c'est toujours ma mère. Si elle a épousé cet homme, ce n'est pas uniquement parce qu'elle l'aime, mais parce qu'il possède autant de richesse que son défunt mari. Riche, millionnaire ou peut-être même plus. J'en sais rien et ça ne m'intéresse pas. Même si je suis le seul « fils » de cet homme, jamais je ne voudrais être sur son testament ou avoir un quelconque héritage. ça ne m'appartient pas, c'est un inconnu pour moi. Pourtant, je dois prendre sur moi pour dire bonjour à ma mère et réaliser son souhait du nouvel an. Mélio est embarqué dans un truc qui ne le concerne pas, mais j'ai vraiment besoin de lui pour ne pas fuir à la moindre occasion. Si j'étais seul, jamais je n'aurai franchit le portail de la résidence. Et là, nous sommes devant la porte de la villa. L'intérieur est aussi fou que l'extérieur, et l'homme qui nous accueil tel un bon petit chien me fait froid dans le dos. Il me connait pour m'avoir déjà aperçu dans cet endroit, mais c'est tout. Donnant ma veste, j'attends d'être seul avec Mélio pour respirer, toujours un peu sur mes gardes. « Je suis d'accord. » Il ne faudrait pas s'éterniser ici, pas plus qu'il ne faut. Personne d'autre vient à notre rencontre et je profite de ce calme soudain pour faire signe à mon meilleur ami de me suivre. « Je te montre ma chambre ? » Bah oui, j'ai une pièce pour moi ici. Certes, elle n'est pas décoré à mon goût mais plutôt à celui des occupants. La chambre est à l'étage, faut monter quelques marches avant d'arriver sur un couloir et des portes. « On fait juste un saut, y a plus à voir au dortoir qu'ici. » Ce qui est totalement vrai. Au moins dans ma chambre au campus, tout est personnalisé à ma façon. Avec ce que j'aime, ce que je trouve cool ou adorable, ce qui me rappel des moments particuliers de ma nouvelle vie à Tokyo, mais rien sur mon ancienne vie en Irlande.

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Ce message a été posté Dim 11 Fév - 18:42

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TENUE ••• En venant ici avec lui je prouve par la même occasion qu’il peut compter sur moi, venir dans ce genre de maison c’est loin d’être dans mes habitudes, je ne me sens pas du tout à l’aise... Pourtant je suis là. Du moment qu’on s’éternise pas ça devrait aller. Hochant la tête quand il me propose de voir sa chambre, je pense que ce sera surement plus intéressant que le reste de la maison, même si je doute qu’il l’utilise bien souvenir. « Si tu veux. » Je le laisse passer devant pour le suivre, regardant à peine autour de moi, ça put la richesse à plein nez et je n’aime vraiment pas ça... Ceux qu’ont de l’argent ont tendance à vraiment le montrer, je trouve ça ridicule. « Je suppose que c’est normal, tu ne passes pas beaucoup de temps ici non ? » De ce que je sais depuis que je le connais il a toujours été aux dortoirs avec moi. King est surement la seule personne ayant une situation de « gosse de riches » que j’accepte, même si c’est chiant je sais qu’il n’est pas du genre à en jouer et c’est surement pour ça qu’entre nous ça a fini par très vite fonctionner, même si au début, les premiers jours s'étaient tendus. Mon frère aussi est surement dans cette catégorie, mais lui c’est différent. Petit à petit peut-être que je pourrais calmer cette haine envers tous ces enfoirés de blinder aux as. Arrivé devant une porte qui semble être sa chambre j’attends qu’il l’ouvre pour qu’on puisse entrer, j’observe la pièce, trouvant en effet que ce n’est pas vraiment à son image. « Je suppose que ce n’est pas toi qui l’as décorée ? » ça m’étonnerait, m’asseyant sur le lit, je soupire et continue de détailler la chambre. « Ce n'est pas mon style. »

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Ce message a été posté Mer 21 Fév - 20:15

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TENUE ••• Je ne me sens pas à l'aise non plus dans cette maison, alors que c'est censé être la mienne. Pour moi, c'est celle de cet homme dont ma mère est tombée amoureuse. En aucun cas je me considère comme son fils, donc comme un membre de cette maison. Ma mère peut l'accepter et en profiter, mais ce n'est pas mon cas. Si je viens ici, c'est uniquement pour remplir sa requête et venir la voir deux secondes. Après je partirais et ne remettrais pas les pieds ici avant l'année prochaine. Mélio a la gentillesse de me suivre, même dans une baraque de riche. Il doit le faire parce que je lui ai demandé. Autant lui présenter ma chambre, enfin plutôt cette pièce qui me sert de chambre mais où j'ai très peu logé depuis mon arrivée ici. C'est grand, c'est spacieux, mais ce n'est pas moi. Si j'avais le choix, je préférais encore dormir dehors à la belle étoile, qu'ici. Mélio va penser que je suis stupide ou égoïste, après tout y a des gens dehors qui voudraient être dedans... à l'intérieur, je ne peux que montrer un mobilier qui ne m'appartient pas, qui est là mais qui ne sert à rien. « Non, c'était déjà comme ça avant que je n'arrive. » Comme une sorte de chambre d'invité. C'est un peu ainsi que je me sens entre ces murs, un invité. Mélio prend ses aises et je souris, le rejoignant sur le lit. « Moi non plus. » Soufflais-je, me laissant tomber en arrière sur le matelas. « Je me suis habitué à nos chambres au dortoir. » Elles ne sont peut-être pas si immense, mais au moins elle est personnalisée à mon image. « Je ne me souviens même plus de celle que j'avais en Irlande... Tant mieux, ce manoir me faisait peur parfois. » Je ris doucement, me rappelant malgré moi de l'allure sinistre que prenait le domaine à la tombée de la nuit. L'Irlande, c'est super loin désormais.

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Ce message a été posté Lun 26 Fév - 21:15

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TENUE ••• Je n’aime pas vraiment cet endroit, mais j’y viens pour King et j’accepte de l’accompagner parce que je sais qu’il a besoin de moi. Au final il décide de me montrer la chambre qui est censée être la sienne, le suivant jusqu’à cette dernière, une fois à l’intérieur je regarde, j’observe et détails un peu la pièce. Ce n’est pas son style, ce n’est pas lui, je n’aime pas ça et je ne manque pas de lui dire. Comme je le pensais il n’a rien touché ici, une chambre impersonnalisée. Là où je vivais chez cette famille que je croyais la mienne, ma chambre était ma chambre, j’avais au moins cette pièce à mon image et ce n’était pas quelque chose de « riche » juste de modeste, tranquille. « Dire que je ne voulais pas y vivre au début. » Dans ces chambres de dortoirs. Je trouvais ça trop luxueux et puant la richesse à plein nez. Aujourd’hui je n’ai plus que cet endroit. Je me demande si chez la famille Kang, chez... mes vraies parentes j’aurais aussi une chambre comme celle de King ou si j’en aurais une à moi. Parfois je m’interroge et quand je me motive à faire le premier pas c’est comme si un boulet accroché à ma cheville me retenait en m’empêchant d’y aller. Soupirant. « Oublier c’est utile parfois. » Je le regarde et souris en levant la tête au plafond. « Donc tu as vécu dans un manoir ? Il n'était pas hanté ? » Je me moque un peu de lui, détendant l’atmosphère. « J’ai l’impression qu’une éternité est passé depuis qu’on s’est rencontrés au camp... » Tellement de choses se sont passé par la suite que ça semble dingue, trop de nouvelles, déceptions, de surprises, trop de trop... Si seulement ça pouvait se calmer désormais, ça m’arrangerait.

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Ce message a été posté Sam 3 Mar - 20:42

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TENUE ••• à quoi bon personnaliser une pièce où je ne serais jamais ? Cette maison me terrorise, elle n'a rien d'hanté ou de démoniaque, seulement que je ne me sens pas chez moi. Mon beau-père le sait, je lui ai déjà dit. Si je viens chez lui, c'est pour ma mère. Parce que même si je me dispute avec cette dernière, ma mère est et sera toujours ma mère. Ma chambre de dortoir est comme un véritable chez moi, finalement. Au début non plus je ne voulais pas intégrer cet endroit, puis quand j'ai su trouver un échappatoire à celui-ci, j'ai accepté volontiers. « Moi non plus, mais c'est sûrement le seul endroit où je me sens chez moi. » Sans oublier qu'il n'est pas loin, alors évidement que ça me convient. Si Mélio venait à partir vivre chez ses vrais parents, je ne l'empêcherai jamais d'agir. Au contraire, j'aimerai qu'il noue un lien avec eux, comme il a pu se rapprocher de Eden. Vouloir le garder pour moi est vraiment égoïste, surtout en sachant qu'il ne partage pas mes sentiments. Oublier, mais comment faire ? Ce n'est pas évident d'effacer des moments de sa vie comme si ils n'avaient jamais eu lieu. « Aucune idée ! Mais je ne serais pas étonné si c'était le cas. » Un manoir, il doit être un héritage familial. Techniquement, il devrait revenir au fils du père décédé, mais que ferais-je d'un manoir en Irlande ? Ma mère a préféré revenir chez elle, au Japon. Quant à ce château, il appartient désormais à mes grands-parents, peut-être plus tard à un oncle ou une tante. Enfin, je m'en fiche. ça ne me concerne pas. Le camp. ah, ça c'était une incroyable aventure. « ça date ... J'en oublie parfois que nous nous sommes rencontrés là-bas. » Peut-être parce qu'il me semblait l'avoir connu en dehors, mais c'était son frère jumeau. Le silence semble retomber dans la chambre quand quelqu'un frappe à la porte. Une femme, une employé. « Monsieur Bakugo, vos parents vous attendent dans le salon. » Je grimace, avant de souffler quand la femme s'en va, laissant la porte entrouverte comme une invitation à sortir, à venir. « Bientôt terminé. »

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Ce message a été posté Ven 9 Mar - 21:49

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TENUE ••• Nous avions un point commun, si au début je ne voulais pas vivre à l’école, dans cet endroit puant la richesse et l’argent, désormais c’est le seul endroit où je me sente chez moi. « C’est la même chose pour moi. » Dis-je, bien que cela soit évident. Même si je devais faire connaissance avec mes parents biologiques et avoir une chambre, je ne pourrais vivre chez eux, pour l’instant ce n’est pas quelque chose que j’envisage en tout cas et ce n’est pas demain que ça arrivera, donc pour l’instant je me contente de cet endroit où nous vivons ensemble depuis un petit moment déjà. Rien à voir avec ses sentiments non partagés, King est toujours mon meilleur ami, ça, c’est une vérité qui ne changera pas quoi qu'il arrive. Je parle de son manoir, même si je ne l’ai jamais vu qui sait, peut-être qu’il était hanté, chose que le garçon ne contredit pas. « Tu as bien fait de le quitter alors. » Un sourire aux lèvres, je continue de regarder autour de moi, pensant à notre période au camp. La rencontre je m’en souviens parfaitement, tout comme lorsque je lui ai fait faire le tour de la base et qu’on a eu notre semaine de corvée ensemble. « Rien n’aurait pu prédire qu’on sera inséparable. » et pourtant, c’est le cas. « Tu étais tellement chiant. » Je le taquine en regardant le plafond l’air de rien. Puis on est interrompu par une personne frappant à sa porte pour nous prévenir de descendre rejoindre sa mère et le copain de celle-ci, je doute qu’il apprécie d'entendre « vos parents » connaissant King. « Bientôt » dès qu’il voudra partir, je le suivrais, il ne reste que le repas au final et ensuite on pourra rentrer. « Allons-y » dis-je en me levant, l’incitant à faire de même, plus vite c’est fait et plus vite on peut quitter cet endroit.

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Ce message a été posté Jeu 15 Mar - 18:09

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TENUE ••• C'est étrange à se l'avouer, à l'un ou à l'autre, pourtant ça me fait plaisir à entendre. Les dortoirs de royal sont comme une maison pour nous, le seul endroit où nous pouvons vraiment vivre sans problème, sans conflit. Ici, j'ai l'impression d'être une sorte d'animal en cage et je déteste cette sensation d'emprisonnement, de forçage. Mélio pourrait sûrement se sentir à l'aise chez ses parents biologiques et je serais vraiment content pour lui. Je ne lui souhaite pas mon point de vue quant à ma propre famille, ou du moins, sur la maison de mon beau-père. Cette villa ne ressemble en rien au manoir de mon père biologique, mon défunt père. Ici, tout est récent. Là-bas, tout semble vieux, comme sortie d'un conte de fée ou du moyen-âge. Il pourrait être hanté, ça ne serait pas étonnant. « J'aurai peut-être plus d'amis, qui sait. » Plaisantais-je, parlant des fantômes, des esprits, démons et autres trucs dans le genre. Avec un peu de chance, ils auraient adoré ma jeunesse et mon caractère de merde. Ressasser l'époque du camp me ferait presque ressentir un manque sur ce lieu, alors qu'il était terrible. C'est là-bas que je l'ai rencontré et que nous nous sommes rapprochés. « Tu peux parler, on aurait dit un petit chef du camp. » Marmonnais-je, me souvenant de toute les fois où il a dû me reprendre pour ne pas que j'agrave mon cas. Finalement ce moment de détente est terminé, appelé par une employé de la maison. Je souffle, déçu. J'ai hâte de partir, rentrer au dortoir et ne plus le quitter jusqu'au lendemain. Guidant Mélio à travers la maison jusqu'au salon, ils sont vraiment là à nous attendre. Ma mère nous sourit dès notre arrivée, nous invitant à nous asseoir à table. Je lance un regard à Mélio, puis sur les deux chaises libres face aux adultes. « King, je suis content de te revoir. Les cours se passent bien ? » Commence mon beau-père, par politesse. « Très bien. » Fis-je, simplement. Puis il porte son attention sur mon ami. « Vous êtes un ami de King ? Désolé, il parle si peu de lui. Je suis Bakugo Tadashi, enchanté de vous rencontrer. » Il est si gentil, si souriant... Et moi, je lui donne une image de méchant, façon scar dans le roi lion.

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Ce message a été posté Dim 18 Mar - 22:45

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TENUE ••• Plus d’amis ? Je le juge en espérant qu’il comprenne ce que j’essaie de dire avec mon regard, avant de finalement utiliser des mots. « Je ne te suffis pas ? » Genre, je n’ai pas énormément d’amis non plus et je ne m’en porte pas plus mal, en avoir un seul est déjà une bonne chose. Du moment que c’est une amitié forte et sérieuse. En me rappelant du camp, je me souviens aussi à quel point King était chiant, que ce soit lorsqu’on faisait les tâches ménagères ensemble, la cuisine, bref, c’était loin d’être facile au début. Heureusement on s’est habitué et au final on est devenu meilleur ami, comme quoi faut pas toujours se fier aux premières impressions. Un chef de camp ? « Au moins je t’ai appris ce qu’il fallait savoir. » Et on a pu en sortir. Je souris alors que nous sommes interrompus par un employé venant nous chercher pour aller manger. Une fois le repas terminé on pourra s’en aller, j’ai hâte de quitter cet endroit moi aussi, surement autant que King. Arrivé dans salon je croise le regard de sa mère et son beau-père, c’est l’homme qui prend la parole en premier, King répond de façon rapide et courte sans donner plus de détails alors que c’est moi qui attire son attention maintenant. « Enchanté, je suis Asakura Méliodas. » Je reste aussi très limité dans la présentation, mais j’use de politesse bien entendu. Le but n’est pas de se mettre à dos ces personnes qui semble aimable, même si de mon côté je suis de ceux qui se méfis des apparences, après tout ma mère aussi semble l’être et pourtant. Installé sur l’une des chaises je patiente simplement, je ne me sens pas à ma place dans ce repas de famille, mais si je suis ici c’est pour King, donc je prends mon mal en patience.

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Ce message a été posté Ven 23 Mar - 22:51

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TENUE ••• « Bah quoi ? C'est cool d'avoir plusieurs amis, non ? » ça lui ferait chier que je m'amuse avec quelqu'un d'autre que lui ? Bah de toute façon, je n'ai pas besoin de plus que Mélio. Et je n'ai pas plus que lui, comme ça c'est réglé. Le camp est un bon souvenir, malgré le cauchemar qu'on a vécu là-bas. Surtout moi, j'ai vraiment mal vécu de faire autant de sport et d'effort ! Pour rien en plus. Tout ça pour me « punir » d'un acte que je n'ai pas commis. Sans le camp, je ne serais pas pote avec Mélio. En fait, sans moi, il ne connaîtrait même pas Eden et sa vraie famille. Bien ou mal, ça je ne peux le dire. « Tu ne m'as appris à me battre encore. » Plaisantais-je, même si je serais bien content d'apprendre à me servir de mes poings contre ceux qui m'emmerdent ou me jugent. Une employée nous appel pour le repas avec mes parents, soufflant avant de descendre à l'étage inférieur, dans la salle à manger. Comme prévu, ils sont là tous les deux. Mon beau-père m'interroge, puis se tourne vers Mélio qui semble beaucoup l'intéresser. Faut dire que je viens déjà peu ici, si en plus je ramène un ami. Il se présente, au grand bonheur des adultes. On dirait qu'ils ont trouvés une pépite d'or et ne savent pas encore quoi en faire. Je retiens un soupir, avant que le repas ne commence. « Vous venez de la même école ? Même classe ? » Demande-t-il, mais je réponds avant que Mélio est la bonne idée d'ouvrir la bouche. « Du même camp. Tu sais, celui où on m'a envoyé pour agression sexuel. » Je cherche la bébête, mais même si ma mère m'envoie un regard électrisant, mon beau-père se contente de sourire. « Nous savons tous que ce n'était pas toi. » Arf ça m'énerve ! Je m'enfonce dans mon siège en boudant, presque déçu de ne pas l'irriter un petit peu. « Tu devrais venir plus souvent à la maison, chéri. » Lâche ma mère, sortant son plus beau sourire. Les employés nous emmènent le repas, des hamburgers et des frites. Rien à voir avec les quelques dîner que j'ai partagé ici avec eux. « Je me suis dis qu'un repas de « jeun's » vous ferait plaisir. Mangez. » Il marque plus de point que j'arrive à lui en faire perdre, c'est affolant.

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Ce message a été posté Mar 27 Mar - 21:12

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TENUE ••• « Je ne suis pas très amical. » Il doit s’en douter, en même temps je ne suis pas du genre à me faire beaucoup d’amis avec mon caractère, King est le seul en qui j’ai confiance à 100 % et ça me suffit. Le camp remonte à un bon moment, j’ai parfois l’impression de l’avoir quitté il y a seulement quelques mois pourtant... « Tu ne penses pas qu’un violent dans le duo ça suffit comme ça ? » Je souris, mais c’est vrai que dans mon genre je suis un peu trop impulsif et je n’hésite pas à utiliser mes poings quand il y en a besoin. « Enfin, t’es du genre à te mettre dans la merde donc peut-être que quelques bases te seraient utiles. » Franchement qu’il ne dise pas le contraire, c’est un véritable aimant à embrouille celui-là. Il agit avant de réfléchir, comme la dernière fois avec ces enfoirés. « Si tu avais été plus attentif au camp, tu serais capable de te défendre. » Avec tous les entrainements qu’on a faits, il a surement gardé quelques bonnes choses de ce dur labeur dans les muscles ou sur son corps. Soupirant, c’est l’heure de passer à table et j’espère juste que le repas se terminera vite qu’on puisse rentrer aux dortoirs et quitter cet endroit. Je n’ai pas le temps de répondre à la question de son beau-père que King le fait à ma place. Le même camp, exactement. J’ai la sensation que le plus jeune cherche surtout à irriter le plus vieux, mais sans succès apparemment. Je souris en jetant un coup d’œil à mon meilleur ami qui boude devant sa « défaite ». Le repas arrive, ça me convient parfaitement comme menu, du moment qu’il n’y a pas d’œufs pour me rendre malade. « Merci. » Dis-je en commençant à piocher les frittes dans mon assiette, même si cet homme a l’air irréprochable, je trouve que c’est un peu « trop » parfait justement. En tout cas je me contente de manger en silence, les laissant parler s’ils le souhaitent, je ne suis qu’un invité, un intrus dans ce tableau de famille et je ne me sens pas de faire la conversation alors que je n’ai absolument rien à dire.

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Ce message a été posté Lun 2 Avr - 15:48

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TENUE ••• Un violent, qu'il dit. Je n'ai jamais précisé pourquoi je voulais savoir me battre. « Et tu vas me dire que tu seras toujours là pour me sortir des embrouilles ? Je ne peux pas compter uniquement sur ta présence. » à moins de vouloir rentrer chez moi couvert de bleu et d'écorchure, parce que je n'aurai pas su me défendre et que Mélio n'aurait pas été là. « Tu vois ! Je ne peux pas toujours fuir comme un lâche. » à l'époque ça ne me dérangeais pas d'être un lâche, mais maintenant je veux affronter mes adversaires et les mettre au tapis. Quiconque se dresse contre moi devra en payer le prix. ça fait très héro de dessin-animé, j'aime. « Le camp me cassait les bonbons. Comment voulais-tu que j'apprenne quoi que ce soit ? » Je fais mine de bouder, croisant mes bras sur mon torse. J'ai surtout appris à faire mon lit en quelques secondes, à part ça, j'étais une merde. Ah oui, je sais courir plutôt vite, c'est bien seulement pour m'enfuir. Le repas approche et je dois faire face à ma famille, ma mère et mon beau-père. Celui-ci est fort pour poser des questions, autant à moi qu'à Mélio. Il veut juste savoir avec qui je passe mon temps et ce que je deviens depuis la dernière fois. Mon beau-père est curieux, il ne le cache pas, répondant toujours avec brio. Il est unique, et je déteste ça. Incapable d'en dire plus, j'abandonne. Pile quand le menu arrive, un menu pour jeune. La bonne blague, pourtant ça me va parfaitement. Je ne me fais pas prier pour manger mes frites ou mon burger, avec les doigts. Je n'ajoute rien de plus durant le dîner, laissant ma mère parler avec mon beau-père, entre eux. Quand je termine, je jette un coup d'oeil à Mélio pour m'assurer qu'il ait fini lui aussi. « On doit rentrer. Des devoirs. » Prétextais-je, poussant ma chaise en me relevant. Je remercie pour le repas, surtout pour les employés qui ont cuisiné. « Partons. » Soufflais-je à Mélio, déjà hors de table. Il a vu à quoi ressemble ma famille, et ils ont vu à quoi ressemble mon ami. C'est donnant-donnant, maintenant je suis tranquille jusqu'à l'an prochain.

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Ce message a été posté Dim 8 Avr - 20:35

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RUN INTO THE FIRE

TENUE ••• C’est vrai que je ne serais pas toujours là pour King, même si je le souhaite. Il y a des moments où il pourrait aisément se mettre dans la merde et être blessé sans que je sois présent pour le protéger. « Si c’est ce que tu souhaites, je n’ai rien à ajouter. » Il peut apprendre à se battre pour se défendre, c’est une bonne raison. « Je doute que tu sois du genre à t’enfuir, t’es plutôt celui qui créé les emmerdes et réalise après coup que tu aurais dû tracer ta route. » Me moquais-je de mon best. Riant même en me disant que c’est tout lui, en tout cas il fait ce qu’il veut, je ne suis pas sa mère pour l’en empêcher, il prend ses propres décisions. « Même si ça me gonflé j’en ai profité pour appendre des choses utiles. » Je le taquine, cherchant surtout à l’empêcher plus qu’autre chose. Enfin bon, faut passer au repas et je fais la rencontre de ses « parents », ils sont l’air cool et sympa. Le beau-père ne s’énerve pas et ne s’offusque pas devant les tentatives de déstabilisation de King, répondant toujours très calmement. Le repas est choisi en fonction de nos gouts, ça aussi c’est un bon point. Mangeant en silence, je termine mon assiette, m’essuyant la bouche et regardant mon meilleur ami qui annonce notre départ. Prétextant des devoirs, mais soit, je m’en fiche du prétexte, je ne comptais pas m’éterniser ici de toute façon. Hochant la tête, je me lève et remercie poliment sa mère et son beau-père pour leur hospitalité et pour le repas. Allant chercher ma veste, j’attends King pour sortir et rentrer aux dortoirs, comme ça il aura survécu à ce diner et je l’aurais accompagné jusqu’au bout. Peut-être qu’un jour c’est moi qui l’inviterais chez mes parents biologiques... Qui sait. Faut-il encore que je les rencontre en personne.

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