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Ce message a été posté Lun 16 Avr - 0:05

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TENUE ♯ Je suis toujours impatient d’être en weekend, j’aime aller en cours et voir mes camarades à l’école, mais sortir me promener avec mon chien en pleine journée quand il fait beau c’est juste le genre de moment que j’adore. Ce matin je me suis levé tôt justement pour ça, j’ai quitté la maison et le quartier était super calme, j’ai laissé Nobi courir librement pendant deux heures, jouant avec lui dans l’herbe, m’allongeant simplement justes pour profiter de cet instant calme et assez unique. Malgré tout d'autres que moi sont matinaux et les gens ont commencé à arrivée, c’est à ce moment-là que j’ai décidé de rentrer, ramenant Nobi à la maison, de toute façon c’était une très bonne promenade et j’étais plutôt satisfait de ce début de journée, bien que ça passe un peu trop vite à mon gout. Je devais encore aller voir le centre pour donner des cours d’échecs, mine de rien je continuais d’être très actif et toujours fidèle au poste. Mettant changé, je suis sorti en fin de mâtiner et sur le chemin j’ai croisé la mère d'Élyas, la saluant poliment, j’en ai profité pour chercher son fils du regard, un sourire illumina mon visage quand je l’aperçus, lui faisant signe de s’approcher. « Salut, tu fais quoi ? » Demandais-je un peu curieux de ses projets, depuis notre rencontre on c’était croisé plusieurs fois, on s’entendait bien, je lui avais aussi apporté le prospectus des cursus proposé et donner quelques cours entre-temps, de toute façon je pouvais bien faire ça pour lui et l’aider à réussir son entrer pour rendre fier sa mère. C’était la moindre des choses pour aider un ami. « Je dois passer quelque part, mais après je suis libre, tu veux qu’on fasse un truc ? » Sortir entre potes c’était normal non ? Plutôt que rester enfermé ici, c’était bien aussi de s’amuser.

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Ce message a été posté Mar 17 Avr - 20:34

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TENUE ♯ Mes journées se résument à suivre des cours particuliers chez moi ou dans un bâtiment spécial. Apprendre, toujours apprendre. En l'espace de quelques mois, mon japonais s'est grandement améliorer au point où je peux discuter facilement avec n'importe qui. Ma mère dit que c'est simplement parce que je suis intelligent, que je dois tenir ça de mon père. Comment ne pas la blesser ... Elle est toujours folle amoureuse de ce type marié et père d'un autre enfant. Je ne comprendrais jamais ma mère, ni cet homme. Il est très gentil avec moi, quand je le vois. Pour les autres, je ne suis que le fils d'une employé, pour Isaya aussi d'ailleurs. Pareil pour la femme actuelle de mon géniteur, je ne suis qu'un petit étranger débarqué d'un pays déchiré. J'en ai marre de cette étiquette, de cette image que je renvois aux gens quand ils apprennent d'où je viens. Mes origines ne font pas de moi qui je suis, et je suis fier d'être Tunisien. Aujourd'hui encore, j'ai étudié. Après la rencontre avec Isaya, j'ai bien réfléchi à ce que je voulais faire comme cursus à la rentrée. Le domaine où je m'en sors sans difficulté reste les mathématiques. Avec plus d'information, j'ai su que les sciences étaient peut-être faites pour moi. En plus, y a une secte archéologie. J'ai déjà fouiner dans des ruines pour trouver des trucs de valeur à vendre au marché noir, quand je vivais encore en Tunis. Rien à voir avec l'archéologie, mais ça s'en rapproche suffisamment pour tenter le coup. Bref. Tant que je suis décidé et partant. Ma mère doit faire des courses, je la suis à l'extérieur sans savoir si je vais l'accompagner ou pas, jusqu'à croiser Isaya. « Yo, j'en sais rien et toi ? » C'est banal comme conversation, mais je ne peux pas m'empêcher de lui sourire. Faire un truc ? Je n'ai rien de mieux au programme, de toute façon. « Tu vas où ? Je peux t'accompagner ? » Demandais-je, sans savoir ce qu'il compte faire. C'est courageux de ma part, Isaya pourrait se rendre n'importe où que je lui propose ma compagnie.

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Ce message a été posté Jeu 19 Avr - 12:35

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TENUE ♯ Comment pourrais-je savoir qu'Élyas est mon demi-frère ? Franchement on ne se ressemble pas et puis mon père ne m’a jamais laissé entendre qu’il avait eu une aventure ou un autre enfant... En même temps je doute que ce soit le genre de conversation que je puisse avoir avec lui, mais dans tous les cas je n’ai eu aucun indice pour me mettre sur la vérité, donc bon, à mes yeux c’est le fils d'un employé, mais surtout un nouvel ami et je chéris mes potes, donc le reste n’a pas d’importance. En sortant de chez moi pour me rendre au centre je le vois sortir avec sa mère, saluant cette dernière avant de porter mon attention sur Élyas, lui demandant si ça le branche qu’on fasse un truc ensemble, c’est une simple question, je ne le force à rien. « Je vais donner quelques leçons dans un club, mais ce ne sera pas long, tu peux venir, mais ne m’en veux pas si tu trouves ça ennuyant. » Je souris, les échecs ce n’est pas forcément quelque chose que tout le monde aime, mais de mon côté j’ai beau avoir gagné des tas de concours, j’adore toujours ça. Mine de rien ça fait réfléchir dans le quotidien, je ne vois pas tout le monde comme des pions bien entendu, mais niveau stratégie on peut facilement trouver des solutions là où personne n’en aurait et j’adore ce genre de challenge, je suis intelligent, les échecs me conviennent parfaitement. Je l’attends avant de commencer à marcher dans la rue, nous éloignant de nos maisons. « Tu allais quelque part avec ta mère ? Elle ne va pas m’en vouloir de t'avoir arraché à elle au moins ? » Je le taquine, mais on ne sait jamais, je préfère lui demander, surtout que j’ai faits ma proposition devant elle, mais pour moi il n'y a pas de soucis, je doute qu’être ami avec son fils soit une mauvaise chose.

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Ce message a été posté Sam 21 Avr - 9:24

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TENUE ♯ Je n'ai aucune raison de dire à Isaya que nous sommes demi-frère, d'abord parce que ma mère me le déconseille, puis parce que son père est mariée à une autre femme. ça ferait des ennuis inutiles et je peux très bien rester dans l'ignorance, dans l'ombre de cette famille, jusqu'à ma mort. ça ne changera rien pour moi, Isaya est mon pote, le premier que je rencontre ici. Je ne vais pas m'en défaire ou m'éloigner pour une histoire de famille. Ce sont les erreurs des parents, des adultes, pas les nôtres. Je me reproche pas d'être le fils de cet homme, ni que ma mère ait pu avoir une relation avec lui. bref, dans l'immédiat je m'intéresse à l'autre garçon face à moi. « Un club de ? » Quel genre de club peut être aussi ennuyant qu'il le dit ? ça ne me décourage pas à le suivre, peut-être que ça m'intéressera, comme pour les mathématiques. La plus part n'aime pas ça, sauf moi. Ma mère ne m'a pas attendu, elle se doutait que je ne la suivrais pas jusqu'au bout. Quand Isaya m'interroge, je secoue doucement ma tête en léchant mes lèvres. « Pas vraiment, je ne savais pas si j'allais la suivre ou pas. On dirait que tu tombes bien. » Souriais-je, lui donnant un léger coup dans l'épaule avec la mienne. « Hey, j'ne suis pas un fils à sa maman. » Ma mère est très attentionnée envers moi, mais ça ne m'empêche pas de filer en douce. Je l'ai toujours fait par le passé, pourquoi arrêterais-je aujourd'hui que je suis libre et en sûreté ? « Ma mère t'aime bien. » Lâchais-je, comme venu de nul part. Ma mère m'a déjà parlé de lui comme étant le fils de l'homme qu'elle aime, évidement je ne peux pas dire cela à Isaya.

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Ce message a été posté Mar 24 Avr - 21:56

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TENUE ♯ Proposer à Élyas de venir avec moi m’a semblé logique sur le coup, même si je ne précise pas le lieu où je me rends exactement, je me dis que je n’aurais pas besoin de rester trois ans au club, juste de voir un peu où ça en est. Malgré mon âge je suis un champion et un « professeur » pour les jeunes qui pratique ce « sport » que sont les échecs. Lorsqu’il me question je souris simplement avant de donner la réponse. « D’échec. » Je ne sais même pas s’il a déjà joué ou si cela pourrait l’intéresser, mais il n’est jamais trop tard pas vrai ? « C’est le timing que veux-tu. » Je ris en sentant son coup d’épaule, le fixant en secouant lentement la tête. « Il n’y a aucun mal à l’être. » Je le taquine, mais au fond j’en pense pas moi. Il a le droit d’être très proche de sa mère ou d’avoir une relation fusionnelle avec, ils ne sont que tous les deux donc ça ne m’étonnerait pas que leurs liens soient fort et solides. Marchant pour l’emmener jusqu’au centre où j’avais décidé de me rendre comme chaque jour où je n’avais pas cours. « Vraiment ? Tu lui as parlé de moi ? » Je ne l’ai jamais rencontré, enfin eu de conversation avec elle où fait quoi que ce soit pour qu’elle m’apprécie, après c’est peut-être physique, faut dire que je renvoie une bonne impression d’après ce qu’on me dit souvent et ma facilité à me faire des amis, je dois avoir une bonne tête bien sociable haha. « Tu t’en sors avec tes cours ? » Je lui ai proposé de l’aider, donc si besoin il peut compter sur moi, mais il doit beaucoup étudier pour la rentrer, ce n'est pas une mince affaire.

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Ce message a été posté Dim 29 Avr - 23:22

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TENUE ♯ Toute proposition est bonne à prendre, même celle de mon demi-frère caché. Entre le suivre et suivre ma mère, le choix est vite fait. Je n'ai aucune envie de faire des courses et devoir porter les sacs, même si ça la soulage d'un poids ... Quel fils indigne. Je préfère largement traîner avec Isaya, voir ce qu'il fait de ses journées, bien que ce ne soit rien de très extraordinaire. Les échecs. Je connais. Je n'ai jamais joué à proprement parlé, mais j'ai déjà vu des gens le faire. Les échecs, c'est universel. Comparé au go, dont j'ignore l'existence. On dirait qu'il a un bon timing, tombant pile au bon moment pour me sauver d'une séance mère-fils. Mon épaule cogne légèrement contre la sienne, faisant une grimace significative. « Ouais, bah ce n'est pas le cas. » Je ne suis pas un fils à sa maman, qui court dans ses jupons quand ça ne va pas. Il n'y a rien de mal à ça, mais ce n'est pas mon cas. Ma mère est importante pour moi, c'est ma seule famille. La seule que je connais depuis ma naissance, surtout. Elle a toujours été là pour moi, et j'ai toujours été là pour elle. Nous nous soutenons depuis tellement de temps, que le terme « fils à sa maman » est léger. J'en profite pour parler d'elle à Isaya, comme quoi elle l'aime bien. « Tu es le fils de son patron, je n'ai pas besoin de parler de toi. » C'est elle qui m'interroge tout le temps pour savoir si je m'entends bien avec lui. Des fois, j'aimerais dire que non. Sauf que, je me sens bien en sa présence, comparé à ce que je pensais au début. Si il savait que, son père est aussi le mien, il ne se réjouirait pas de savoir si je parle ou non de lui. « ça avance plutôt vite. Je me suis inscris à l'université. » Enfin, son père a payé mon inscription, parce que je n'avais pas le niveau pour une simple bourse... Sauf que, je vais devoir mentir. « J'ai choisi les sciences, dans la section mathématique et archéologie. » C'est mon point fort, les mathématiques. Je devrais m'en sortir assez bien pour réussir mon année, et qui sait, mon diplôme. « J'ai toujours besoin de m'améliorer en Japonais, si tu as le temps ? » Hasardais-je, avec un haussement d'épaule. Il m'a proposé son aide, je compte toujours sur lui.

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Ce message a été posté Ven 4 Mai - 21:06

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TENUE ♯ Je ne jugerais pas quelqu’un parce qu’il est proche de sa mère, bien au contraire. Je suis proche de la mienne aussi et j’aime beaucoup passer du temps avec elle, même si c’est vrai que nous ne faisons pas de sortie mère et fils aussi souvent que j’aimerais, même jamais en vérité. Je sors plus seul ou avec mes potes, mes parents sont débordés avec leurs propres affaires et j’ai toujours accepté ça, tant qu’ils sont fiers de moi et m’écoute lorsque j’ai besoin de leur parler, ça me suffit. « Ok, ce n’est pas le cas. » Dis-je en abordant une petite esquisse, qu’il vienne avec moi m’arrange, sortir à deux c’est tout de même mieux que tout seul et depuis notre rencontre on se croise beaucoup plus souvent. C’est devenu un ami vivant à deux pas de chez moi, j’en profite. Le fils de son patron, c’est vrai que vu ainsi elle me connaît forcément, mais elle ne doit savoir que le minimum, je n’ai jamais parlé avec elle, à part ce qu’elle entend ou ce qu’elle voit, je reste malgré tout un inconnu ou justement « le fils de son patron » rien de plus. Je préfère m’intéressant à Élyas et ses projets concernant ses études, c’est ce dont on a souvent parlé ces derniers temps, surtout lors de notre rencontre où nous avons discuté de l’école, du niveau, tout ce qui était susceptible de l’intéresser et l’informé, lui ayant ramené de quoi se documenter chez lui par la suite. « C’est cool ! On pourra y aller ensemble alors. » Vu que nous irons au même endroit, ce serait idiot de ne pas faire le trajet tous les deux. « Je suis content que tu sois trouvé quoi étudié, pour le japonais je te donnerais des cours. » Puis j’ai quelques années d’avance niveau études, donc je pourrais l’aider si y a besoin, je sais utiliser ma tête comme il faut. Après quelques minutes de marche on est arrivé au centre. « C’est ici. Je donne souvent des cours lors des vacances ou les weekends. » Quand je ne suis pas à l’université ou que je n’ai rien prévu d’autre forcément. Poussant la porte, on me salue rapidement et je rends les salutations poliment, un des adultes vient vers moi, me parlant d’une partie qu’il a vue, on échange dessus comme des pros, les échecs c’est un sport de l’esprit, il y a beaucoup à voir dans une partie, les points forts, les points faibles, les coups rapides, les coups mal joués, les failles. J’adore débriefer ainsi. Regardant Élyas en lui faisant signe d’approcher. « C’est mon ami, je ne vais pas rester longtemps aujourd’hui. » Le temps de faire le tour des tables, je pose, les jeux sont déjà lancés. Dans ces moments-là le silence est requis et je ne peux qu’observer derrière les joueurs sans rien dire, pouvant deviner qui va gagner à la façon de déposer les pions, mais parfois on a quelques surprises, généralement quand je vois de beaux coups je ne peux m’empêcher de sourire. J’adore les échecs, mais en professionnel il y avait trop de pression, je ne voulais pas jouer pour l’argent, juste pour le plaisir et je ne regrette pas mon choix, même si certains tente encore de me faire revenir dans le « jeu » j’ai d’autres projets. Après quelques longues minutes, je reviens vers l’entrée. « Je pense qu’on peut y aller. » Murmurais-je pour ne pas gêner, normalement je commence mes cours après les parties, expliquant à chacun leurs parties, mais je laisse ça à un autre joueur confirmé. « Il y a quelques années j’étais à leur place, j’adorais cette ambiance, même les jeunes joueurs savent parfaitement rester concentrer. »

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Ce message a été posté Lun 7 Mai - 22:38

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TENUE ♯ Je suis sûr que Isaya ne me croit pas quand je dis que, je ne suis pas le fils à ma maman. Techniquement, oui. C'est juste que j'ai beaucoup d'affinité avec elle, après tout ce qu'on a vécu jusqu'à aujourd'hui. Ma mère n'est pas ce genre de femme trop occupé pour m'ignorer, même quand elle rentrait tard d'un travail, elle avait du temps pour moi. Ce n'est pas toujours le cas de ces parents fortunés qui font passer le travail avant leur famille. Dans le fond, je suis content d'avoir vécu ainsi aussi longtemps que possible et j'espère que ça ne s'arrêtera pas. Isaya a beau dire que ce qu'il fait est ennuyant, ça m'intrigue quand même. à mes yeux, y a rien de vraiment ennuyant dans son monde à lui. Il pourrait planter des fleurs dans des parcs que je trouverais ça amusant et enrichissant. Ma mère apprécie le jeune homme, de ce qu'elle sait de lui, c'est un bon ami pour son fils. Je ne peux pas lui raconter la vérité, ni le mettre sous confidence. Elle m'a juré de garder le secret, à moins que son père lui en parle sincèrement. Mais ce n'est pas à moi d'ouvrir ma bouche et de révéler cette dure réalité. Dure, seulement pour moi. ça reste compliqué pour tout le monde. Dans l'immédiat, je préfère ne pas parler de ma mère ou de sa famille, mais plutôt de nous. Tant qu'à faire, je lui dévoile le cursus et les matières que j'ai choisi pour la rentrée à venir. Des trucs plutôt chiant pour ceux qui n'aiment pas, mais où je m'en sors le mieux avec le peu que je connais. « Hm, bien sûr ! » Puisque nous vivons à côté, autant se rendre à l'école ensemble, et rentrer ensemble. « Merci. » Me contentais-je d'ajouter pour sa proposition d'aide. J'en aurai toujours besoin pour mon japonais. Arrivé au centre, je relève mes yeux et observe le bâtiment. « Pourquoi tu fais ça ? » C'est comme un boulot rémunéré ou c'est juste pour passer le temps ? Je ne sais pas si je pourrais aider des gens sans vouloir quelque chose en retour, c'est donnant-donnant. Suivant Isaya à l'intérieur, je salue rapidement les gens autour de nous, avant que l'un d'eux ne s'approche et tape la discute avec mon ami. Je ne pige pas tout, mais j'écoute quand même d'une oreille. Il me présente vite fait et je fais un mouvement de tête comme pour le saluer. Il a beau dire qu'il ne va pas rester longtemps, il s'attarde parfois sur un jeu ou un autre. J'essaye de suivre, de comprendre les règles du jeu ou les coups des joueurs, mais c'est pire que le japonais. à force d'examiner, je saisis quel pion est lequel, à quoi il sert, ou quel mouvement il peut faire sur le plateau. Comme le pion qui ne peut avancer que d'une case toujours devant, sans pouvoir reculer. La tour en suivant les colonnes, le fou en diagonale, le cavalier en L, le roi d'une case autour de lui et la reine semble être la pièce maitresse du jeu, la plus forte. C'est juste la base des déplacements, et c'est la seule chose que je parviens à saisir. « Déjà ? » à peine le temps de savoir la base. « Pourquoi as-tu arrêté ? » ça paraît évident qu'il ne joue plus ici comme ces gens-là, mais plus pour donner des cours. C'est dommage, je voudrais bien le voir jouer. « Tu pourrais m'apprendre ? » Fis-je, naturellement. si ça m'intéresse, autant le demander.

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Ce message a été posté Mar 8 Mai - 22:19

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TENUE ♯ Avoir quelqu’un avec qui se rendre à l’école est toujours cool, je n’ai pas vraiment eu ce genre de lien jusqu’à maintenant, en fait il m’arrivait de retrouver des amis en chemin, mais cela s’arrêtait là. Désormais les choses changent, certes, nous pourrions avoir des horaires différents, mais je vais en cours tous les jours assez tôt, donc ça ne devrait pas différer de lui pour une première année. J’y vais surtout pour étudier, il y a beaucoup plus d’examen à mon stade, même si c’est de la médecine vétérinaire il y a énormément à savoir et ça reste dans le domaine de la santé, donc forcément, ce n’est pas à négliger. De toute manière je ne néglige absolument rien. Surtout pas quand je me donne un objectif. Arrivant au centre, je souris devant sa question, pourquoi ? « Parce que j’aime ça. » Les échecs. Je n’attends rien en retour, mais on me paie aussi pour des cours, un champion a beaucoup à apprendre après tout. Faisant le tour des tables, j’observe plusieurs parties, je peux juger qui sera en mesure de remporter la partie à la façon dont il pose ses pions, mais par moments, ce que j’adore dans ce jeu c’est que rien n’est décidé avant la fin. Contrairement à d’autre jeux, les parties d’échecs, de go, de tout ce qui est stratégique, il peut y avoir un retournement de situation à laquelle on se s’attendait pas. Les minutes tournent et même si j’aimerais resté, on ne peut pas parler donc je l’invite à sortir, ignorant ce qu’il pense de tout ça et ne voulant pas qu’il s’ennuie. « Je suis devenu champion et je n’avais pas envie de continuer les tournoies, j’avais d’autres ambitions. » Avec mes études tout ça. Je souris, étonné qu’il me demande de lui apprendre. « Vraiment ? ça t’intéresse ? » Je trouve ça cool, je suis même ravi que cela puisse lui plaire. « Je pourrais surement te donner quelques cours. » Je garde mon esquisse et m’éloigne un peu des lieux. « Alors, on fait quoi maintenant ? »

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Ce message a été posté Mar 15 Mai - 21:15

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TENUE ♯ Cette ville m'est inconnu, elle est très grande et je ne connais que le quartier où je réside. Faire le trajet aller et/ou retour avec Isaya devrait beaucoup m'aider, ainsi que me permettre de ne pas me perdre en route. Je pourrais partir plus tôt de chez moi, même si je commence plus tard, juste pour marcher à ses côtés. Dans l'immédiat, je m'intéresse à ce qu'il fait dans ce club d'échec. Pourquoi, d'ailleurs ? La réponse est simple, parce qu'il aime ça. C'est logique, y a rien de surprenant dans ce qu'il raconte. Je le suis entre les tables, regardant les gens jouer, observant leur coup et leur mouvement. ça me rend curieux. Ce n'est qu'un plateau de case noire et blanche, avec des pions noirs et blancs, qui s'affrontent. Chacun possède sa propre façon de se déplacer, mais tout dépend du joueur et de sa façon de jouer. Comparé à Isa, je ne sais pas déceler le talent chez ces personnes, ne sachant pas qui pourrait gagner ou perdre sur une simple stratégie ou manière de déplacer un pion. C'est intéressant, il faut réfléchir et avoir une bonne logique, comme pour les maths. Isaya m'invite à sortir après avoir terminé son tour et j'acquiesce, le suivant vers la sortie. « Champion, rien que ça. » Je souris, l'imaginant avec une médaille ou une coupe. Qu'est-ce qu'ils gagnent ? « Hmm ~ J'aime bien réfléchir et trouver des solutions. » Et un résultat final, surtout. C'est bien pour cela que j'ai choisi l'archéologie, en plus des mathématiques. Parce qu'il faut chercher, creuser et trouver quelque chose qui pourrait changer l'histoire. ça demande autant de réflexion qu'un équation ou une partie d'échec. « Je vais devoir trouver quelque chose pour faire pencher la balance. » Dis-je avec un sourire amusé. Il m'aide déjà avec mon japonais et là, il veut bien m'apprendre à jouer aux échecs, mais moi qu'est-ce que j'ai pour lui ? « Je ne sais pas. Tu pourrais me faire découvrir les endroits que t'aime bien ? Je n'connais pas grand chose ici. » Presque rien.

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Ce message a été posté Jeu 17 Mai - 22:04

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TENUE ♯ J’ai beau avoir un cerveau qui travaille tout le temps, je me contente bien souvent de réponses simples. Si je donne des cours c’est parce que j’aime les échecs, même si j’ai quitté les compétitions ça ne veux pas dire que je ne peux pas rester dans la course d’une certaine façon. Du moment que j’ai l’occasion de jouer ou de rester en contact avec le sport lui-même, ça me va parfaitement, à mes yeux j’ai déjà atteint mon but avec mes victoires au cours de mes années de joueur. « Je ne fais rien à moitié. » Dis-je avec un sourire amusé, mais fier. Disons que ça montre seulement que lorsque je me lance dans un défi, je le relève jusqu’au bout et cela même si c’est pour être champion de la catégorie. En tout cas je suis bien content qu’il veuille apprendre à jouer, pouvoir donner des cours à un ami c’est différent de tous ces jeunes ou futurs champions qui me payent souvent pour mes conseils, là je le ferais pour le plaisir. « Avec les échecs c’est tout le temps comme ça. » Réfléchir, trouver des solutions, diriger des pions, la moindre erreur peut être fatale. « Ne te prend pas la tête avec ça, je le fais avec joie. » Il n’a aucune raison de se dire que je l’aide dans plusieurs turcs sans rien avoir en retour ou je ne sais quoi. Si cela me dérangé je ne le ferais pas, je ne m’impose pas des choses que je trouve ennuyantes et jusque-là il faut avouer que c’est rare de ma part. Lui demandant ce qu’il souhaite faire, je n’avais rien prévu après être passé par ici, donc évidemment je ne sais pas où aller. Des endroits que j’aime bien ? Je souris et hoche la tête. « Je te préviens, c’est assez simple comme lieux. » Lui faisant signe de me suivre, je prends le chemin vers un parc, marchant à travers pour arrivée dans un coin un peu isolé, ici peu de personnes s’y aventurent, mais par contre on y trouve beaucoup de chien errant ou même des chats sauvages, qui malgré tout sont très tactiles et joueur, j’aime bien passer du temps avec et les nourrir. Dans mon sac j’ai toujours quelques trucs au cas où. Posant ce dernier sur un banc, je sors la boîte et la pose au sol pour voir arriver quelques animaux, d’abord hésitant et un peu plus confiant, surement parce que je ne suis pas seul aujourd’hui. « J’aime bien cet endroit, mais ça ne doit pas t’étonner. » Je lui ai déjà dit que j’aimais les bêtes et vu les études que je fais, je pense que cela n’étonnerait personne.

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Ce message a été posté Mar 22 Mai - 18:01

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TENUE ♯ Plus je traîne avec Isaya, plus j'en apprend sur lui. Il n'aime pas seulement les échecs, il est carrément champion dans ce domaine. ça me surprend. Je n'ai jamais été champion, ni en compétition. Franchement, je l'admire. Il est unique dans son genre et je suis presque fier d'être son demi-frère. Presque, parce que c'est toujours un sujet sensible et méconnu. Ce n'est pas si chaotique d'avoir un demi-frère, il est plutôt cool et intéressant dans son genre. Si ce qu'il fait me plait, je lui demande de m'apprendre. De là où je viens, je n'avais pas à l'idée d'apprendre à jouer d'un jeu comme les échecs ou les dames, mais ça m'intéresse vraiment. « ça me va. » Que ce soit tout le temps comme ça. ça me fait penser que je vais lui devoir quelque chose en échange de son apprentissage, il ne doit pas faire ça seulement de bon coeur. C'est plutôt moi qui n'aime pas recevoir sans rendre, au moins un minimum. Isaya propose de bouger, mais je ne connais rien dans cette ville. C'est plutôt à lui de me guider, de m'indiquer des endroits où me rendre. Du coup, je lui fais confiance pour cela. Plus ça va, et plus je vais devoir lui rendre la pareille plus tard. Je sais qu'il fait ça avec plaisir, mais quand même. « Tu crois que je viens d'où ? » D'un endroit aussi simple qu'un ghetto, les quartiers pauvres de Tunis. Tokyo n'a rien de simple à mes yeux, même une supérette me paraît plus fascinante que celles de ma ville natale. Isaya m'amène dans un parc, rien de bien extraordinaire. Un parc avec de l'herbe, de la terre, des arbres. Un endroit calme et reposant, avec des animaux errants tel que des chats ou des chiens. Ce gars adore les bêtes. Je n'ai rien sur moi pour les nourrir, mais on dirait qu'il pense à tout, ou alors qu'il vient souvent ici pour leur donner à manger. « Non, tu as raison. J'ai bien compris que tu adorais les animaux. » Dis-je en essayant de caresser un chat, mais celui-ci m'évite. « Personne ne veut d'eux, on dirait. » C'est triste qu'il existe encore des animaux sauvages, sans famille pour les accueillir. « Tu es intelligent, le coeur sur la main, je suis sûr que tu es célèbre à l'école. » Je plaisante, accroupi au sol pour essayer de toucher l'un des animaux présents, mais que ce soit chat ou chien, aucun ne s'approche de moi. Je n'ai pas de nourriture et je suis peut-être nouveau pour eux.

AVENGEDINCHAINS

Ce message a été posté Mar 29 Mai - 23:39

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TENUE ♯ Lorsqu’on me voit on pourrait croire que je suis quelqu’un de simple, de gentil, sans chercher à en savoir plus. En réalité je ne suis pas seulement ça, j’ai beau donner l’impression d’être passif, je suis un combatif sur chaque chose que j’entreprends, une sorte de surprise pour mes adversaires qui me juge à l’apparence. Je joue pour gagner, je combats pour gagner, tout ce que je fais je le fais avec cet esprit de vainqueur, jamais je me dis « le plus important c’est de participer » ce genre de phrase que lancent les perdants ce n'est pas mon genre. J’étais champion d’échecs et j’en suis fier, j’ai arrêté simplement parce que c’est devenu une contrainte et que j’étais déjà allé au sommet, je n’attendais rien de plus de la vie de champion, je préfère maintenant jouer et gagner par plaisir que pour la reconnaissance ou le titre. Elyas veut que je lui montre des endroits que j’apprécie, mais même si ce n’est pas très original ou surprenant, j’ai choisi de le guider dans un parc, pas seulement pour voir le décor de la nature, mais parce qu’il y a des animaux ici et que je viens souvent les nourrir, j’aime les bêtes et ce n’est pas un secret. « Non, malheureusement. » J’aimerais pouvoir trouver un toit pour chacun d’eux, mais c’est un projet un peu compliqué, les gens sont souvent fermés devant des chiens ou des chats errants, préférant les prendre chez des particuliers. Je ne veux pas qu’ils finissent dans une sorte de fourrière non plus, pour être tué ce n'est pas la peine, je les hébergerais bien tous, mais je suis conscient que ce n’est pas possible, donc je me contente de leur apporter à manger. Je souris devant ses compliments, haussant les épaules. « Qui sait~ » Personnellement je ne suis pas intéressé par ces choses-là donc bon. Je remarque que les animaux fuient ses caresses, prenant une poignée de croquettes dans la boîte je lui attrape la main pour lui verser dedans. « Ils vont s’habituer, t’es encore un étranger pour eux, ils se méfient. »

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Ce message a été posté Dim 10 Juin - 19:58

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TENUE ♯ La personnalité de mon demi-frère me plait pas mal, je dois bien l'avouer. Il n'a rien d'un perdant ou d'un faible. Je n'ai rien contre ces gens-là, mais je trouve cela tellement dommage de se faire marcher dessus sans réagir ou riposter. De mon point de vue, Isaya n'est pas comme ça, au contraire, il doit être le premier à rendre les coups qu'on lui donne. Finalement, on va très bien s'entendre lui et moi. Son petit univers d'échec m'attire bien plus que je ne l'aurai cru, pour la logique, le jeu et sûrement le désir de victoire. Je suis comme ça moi aussi, j'aime gagner, mais je ne suis pas un si mauvais perdant pour autant. J'accepte les défaites et pense déjà à la revanche. En attendant, je demande à mon aîné de me montrer des endroits qu'il aime. Je ne saurais où aller dans cette immense ville, autant compter sur lui. Isaya me guide vers un parc, plutôt calme comme lieu, tout comme lui. En apparence, du moins. C'est sûrement l'endroit rêver pour flâner et se reposer, prendre son temps et observe le paysage dans un silence naturel. Les animaux errants de ce parc me font de la peine, parce qu'ils méritent un toit et de l'affection. « Je pourrais en ramener quelques uns chez moi, le terrain est suffisamment grand. » Et je gagne assez d'argent avec mon petit boulot à mi-temps pour acheter de la nourriture, panières, etc. Isaya a tout pour plaire, sérieux. Sa personnalité rayonne, je serais presque éblouit. D'ailleurs je le complimente sans honte, comme si c'était tout à fait normal de dire cela. Les animaux me fuient, ils ne me connaissent pas non plus. Mon demi-frère attrape alors ma main pour verser une poignet de croquette dans ma paume. « Un peu comme pour tout le monde. » Fis-je en déposant les croquettes au sol, pour que l'un d'eux viennent. Un chaton s'approche, il doit avoir quelques mois à peine. Il est maigre et son poil en mauvais état. J'ose le frôler quand il pique une croquette, le sentant arrondir le dos comme un signe d'approbation. J'en profite pour poser délicatement ma main sur son pelage, revenant grattouiller sa tête. « Je l'aime bien celui-là. » J'aimerai le prendre avec moi, mais j'ai peur qu'il s'enfuit si je tente de l'attraper. Son pelage est multicolore, et l'un de ses yeux est malade.

AVENGEDINCHAINS

Ce message a été posté Mer 13 Juin - 13:19

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TENUE ♯ Je suis content d’entendre Elyas proposer d’en ramener chez lui, sauf qu’il faut aussi comprendre que leur offrir un toit imposent aussi des responsabilités. J’ai une grande maison, bien assez de place pour des tonnes d’animaux à élever, mais je sais parfaitement qu’avec mon emploi du temps je ne serais pas assez présent pour eux, je voudrais être capable de leur donner ce qu’il désire, tout ce dont ils ont besoin, mais j’ai déjà mon chien et avant de prendre des décisions je souhaite surtout continuer mes études et être capable de soigner chacun de ces bêtes blessées. Je souris simplement en venant attraper sa main pour lui mettre des croquettes dedans afin qu’il puisse attirer l’un de ces animaux encore trop sauvages avec les étrangers. « C’est vrai. » Il a raison, c’est une attitude normale, mais ces bêtes aiment les câlins, l’attention, ils ne demandent que ça au fond et c’est surement pour cela que je viens ici quotidiennement les nourrir, les voir, leur apporter un peu de chaleur à ma façon en m’impliquant comme je peux. J’observe le chaton qui s’approche du garçon, se laissant caresser, je regarde Elyas et ris un peu. « On dirait qu’il t’aime bien aussi ~ » Je caresse la boule de poils avant qu’un autre me réclame des caresses, ils ont tous le poil abimé, sale, mais c’est normal en vivant dans la rue ainsi. « Je devrais ouvrir un chenil et tous les adopter dedans. » J’y pense parfois, mais c’est surement ce que je ferais dans ma clinique vétérinaire quand j’obtiendrais mon diplôme. Je soignerais pas seulement les animaux des gens, mais aussi ceux qui n’ont pas les moyens de payer leurs soins parce qu’ils n’ont aucun maitre pour les y emmener. « Tu crois que ta mère accepterait que tu en ramène un ? » Même si c’est sur le terrain de ma famille, faudrait pas que ça crée des conflits ou qu’il doive s’en séparer après l’avoir pris avec lui, ce serait cruel pour l’animal. « Il aurait bien besoin de voir un vétérinaire. » Ce n’est qu’un chaton, mais avec son œil, il faudrait un bilan complet, comme pour tous ceux ici présent.

AVENGEDINCHAINS

Ce message a été posté Mer 20 Juin - 22:44

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TENUE ♯ Avoir un animal de compagnie est déjà une source de boulot et demande beaucoup de responsabilité. Il ne faut pas prendre un chien ou un chat comme ça, juste par caprice ou envie. Faut penser au reste, à ce qu'il y a derrière l'adoption, comme les frais de vétérinaire, de nourriture, etc. Je n'ai pas encore réfléchi à tout cela, comme si ce n'était qu'une broutille, rien de plus qu'un petit détail insignifiant. Ma mère me tuerait si je ramenais toute cette bande à la maison, surtout avec nos revenus. Ce n'est que le début de notre nouvelle vie, nous ne pouvons pas penser comme des gens modestes après avoir vécu une existence de pauvre. Pourtant, je voudrais vraiment les aider, du plus possible. Isaya parle d'amener de la nourriture, ce qu'il doit déjà faire assez souvent. D'ailleurs, il me file une poignée de croquette pour me familiariser avec les animaux sauvages. Tout doucement, ils osent s'approcher davantage de moi, mais ce n'est pas encore ça. L'un d'eux tente sa chance et je le trouve adorable. Ce chaton me plait, il est doux et agréable, malgré son état de santé. Un chenil ? « Ce serait une bonne idée, laisse-moi t'aider. » Quand il le fera, si un jour il le fait. C'est quand même triste que ces animaux n'aient rien, alors qu'ils méritent tellement plus. Au moins un endroit chaud où passer l'hiver, des soins et de la nourriture chaque jour. Un traitement décent, rien de plus. En tout cas, j'ai craqué sur cette boule de poil qui ronronne sous mes doigts. « Un seul, ça devrait passer non ? Il est si petit. » Fis-je en grattant la base de sa queue, qu'il redresse en massant le sol de ses pattes. « Ma mère n'a jamais voulu de bête parce que nous n'avons pas les moyens de le rendre heureux, mais c'est différent aujourd'hui. Nous gagnons de l'argent et j'ai respecté sa requête de rentrer dans une bonne école. Elle peut au moins m'accorder cette faveur. » Je n'en doute pas, elle ne pourra jamais le mettre dehors, surtout pas en voyant sa bouille. « Je pourrais l'emmener maintenant ? Les cliniques sont toujours ouvertes à cette heure-ci ? » Il n'est pas tard, mais je ne connais pas les habitudes des Japonais. Paraît que la plus part des commerces ne ferment jamais, du 24/24h 7/7j. « J'ai un peu d'argent sur moi, ça devrait suffire pour un bilan de santé. » Je fourrage dans mes poches, trouvant quelques billets refourgués par mon « père », quand il m'a vu la dernière fois. Au moins, ça servira à quelque chose d'utile, plutôt que ce qu'il me proposait à la base. Portable, technologie, ces trucs dont je m'en passe parfaitement.

AVENGEDINCHAINS

Ce message a été posté Sam 7 Juil - 23:05

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TENUE ♯ Je ne suis pas insensible aux animaux de la rue, ceux qui n’ont rien et qui doivent survivre par leurs propres moyens. Certains pourraient me dire que les SDF c’est pareil, des humains qui ont besoin d’aide, sauf que même si ça fait de moi quelqu’un de moins généreux, c’est les bêtes qui m’intéressent. Les chiens, les chats, les oiseaux, chacun d’eux sont blessé, rejeté par notre « races » les enfants des cibles avec des pierres ou les maltraite, ce ne sont pas des jouets et j’espère pouvoir un jour tous les rassembler dans un lieu où ils pourront enfin être en sécurité et heureux. Je souris quand il me propose son aide. « Ok~ » dis-je simplement, acceptant volontiers qu’il me donne un coup de main lorsque je mettrais en œuvre ce projet. Un des chatons blessé semble avoir trouvé son bonheur auprès d'Élyas. « J’espère. » Qu’il ne donne pas de faux espoirs à cette petite boule de poils fragile et si petite. « Tu as raison, puis si tu as besoin de quelque chose je pourrais t’aider. » Je connais les animaux, leurs besoins, ce qui leur convient le mieux et en tant que futur vétérinaire je pourrais aussi juger de son état. « Ce serait mieux, j’en connais une où j’ai pu faire un stage, ils s’en occuperont bien. » Me redressant, je dépose à manger sur le sol pour les autres animaux, tapotant leurs têtes ou les caressant, ça me fait toujours quelque chose de les abandonner et de les laisser, mais pour l’instant je n’ai pas le choix. « Allons-y. » remettant mon sac sur le dos, je le laisse prendre le chaton et me suivre. « Tu vas l’appeler comment ? » S’il le garde faudra bien qu’il ait un nom, puis ça créera le premier lien.

AVENGEDINCHAINS

Ce message a été posté Jeu 12 Juil - 23:08

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TENUE ♯ Mon demi-frère a un grand coeur. Je n'aurai jamais cru avant de le rencontrer qu'il soit si ... Gentil ? Attentionné envers les animaux ? Protecteur ? On dirait qu'il a bien choisi ses études par rapport à ce qu'il souhaite apporté au monde, ou du moins à ces bêtes abandonnés et rejetés. Je le soutiens, c'est une bonne chose ! Je pourrais même l'aider, peu importe la façon de procéder. J'aimerai être utile dans son projet, même si j'ai choisi l'archéologique et les mathématiques. Le trois quart de la bande des boules de poil m'ignore ou me fuit, sauf un chaton fétiche et blessé à l'oeil. Je le trouve adorable, malgré son soucis de santé. C'est affligeant de les voir ainsi mal en point, sans que personne n'intervienne. Isaya a raison, faudrait tous les prendre et leur trouver un meilleur endroit où ils seraient heureux et surtout en bonne santé. Je tombe aussitôt d'affection pour cet animal, qui ose se laisser caresser. C'est décidé, je lui donne une chance de s'en sortir. Ma mère l'acceptera en voyant sa bouille si mignonne. Au pire, je lui construis un abri dans le jardin, pour qu'il puisse vivre heureux jusqu'à la fin de sa vie. « Merci. » Pour l'aide. D'ailleurs, faudrait l'emmener au vétérinaire assez rapidement pour traîter ce problème à l'oeil. Une blessure n'est jamais à prendre à la légère, même aussi minime qu'une coupure. « Je te fais confiance. » Je ne doute pas de lui, je sais qu'il veut autant le bonheur pour ce chaton que moi. Isaya nourrit le reste de la bande, tandis que je manipule doucement l'animal pour ne pas lui faire peur. Ainsi positionné contre moi dans mes bras, je ne cesse de lui caresser la tête pour le calmer. Celui-ci ferme déjà les yeux, du moins son oeil intact, en ronronnant. « Aucune idée ? » Les noms et moi ... En observant bien l'animal, faut trouver un truc en rapport avec son oeil manquant. « Ulysse. » J'ai songé à cyclope, mais c'est moche. Et le héro de la mythologie qui a berné le cyclope est Ulysse. Ou personne, comme il s'est pré-nommé. « Qu'est-ce que tu en penses ? » Je préfère demander l'avis à mon demi-frère, alors que nous sommes déjà en route.

AVENGEDINCHAINS

Ce message a été posté Mar 17 Juil - 20:37

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TENUE ♯ C’est cool qu'Élyas prenne la décision de s’occuper de ce petit chaton blessé, je suis toujours content quand l’un de ses animaux trouve un refuge, surtout que là je l’aurais souvent sous les yeux vu que le garçon vit chez moi. Enfin dans une maison du terrain, mais dans tous les cas ça me rassure. Elyas semble vraiment quelqu’un d’attentionné envers son nouveau compagnon et puis je serais là pour l’aider s’il a besoin. Je vais l’emmener faire une visite chez le vétérinaire où j’ai faits un stage pour qu’il puisse soigner l’animal et voir si tout va bien, c’est la première chose à faire. Ulysse ? Je souris en venant caresser sa tête. « Je trouve que c’est un beau prénom. » Vraiment, je suis certain qu’il va vite l’adopter, en attendant j’attrape mon portable pour envoyer un message à la secrétaire du cabinet, savoir s’il y a de la place pour une « urgence » et si on pouvait passer dès maintenant, j’espère simplement qu’il y aura une place, Élyas pourra dire à sa mère qu’on l’a fait soigner avant de le ramener ainsi, certaines personnes n’acceptent pas les animaux des rues, que ce soit à cause des microbes, des maladies ou autre chose, parce qu’ils sont blessé, sale et moins beaux que ceux qu’on peut acheté ou donné d’un particulier. Bref, je trouve ça injuste mais je ne peux rien faire, donc c’est comme ça, un jour j’arriverais peut-être à faire changer les choses, mais pas encore. Recevant un SMS, une réponse, je souris content de ce qu’elle m’a répondu. « On nous attend au vétérinaire, il peut nous prendre. » L’avantage d’avoir des relations, faut parfois s’en servir, en tout cas je n’hésite pas à le faire pour le bien d’une boule de poils, c’est ma passion et mon amour pour les bêtes, elles ont droit au même respect que nous, sauf que trop peu de gens le voient ainsi. Une fois soigné, ce sera une autre vie pour Ulysse, une meilleure j’en suis sur.

AVENGEDINCHAINS

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» animals + football = new friendship.
» { Flashback } Friendship can lead to many things

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