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 Whatever happened here never meant to hurt you • |

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Ce message a été posté Lun 10 Nov - 21:37

Whatever happened here never meant to hurt you
Sae & Kei
Finalement, j’avais été incapable de le supporter. J’étais parti. Comme ça. Du jour au lendemain, j’avais emballé toutes mes affaires dans un grand sac puis j’avais quitté Tokyo. Cette ville me rappelait plus de souvenirs que je ne l’aurais imaginé et ne le supportant plus, j’avais décidé de la fuir. Je reconnaissais être lâche puisque c’était moi qui avait choisi cette vie là néanmoins si je voulais avancer, je devais par dessus tout pouvoir oublier. Sauf que dans la capitale, un lieu bordé de milliers de souvenirs, j’en étais incapable. Je ne parlais pas uniquement de Sae Ra mais aussi de mon passé qui m’avait tant marqué. Si je désirais tout recommencer, je devais partir à zéro. Et pour cela, j’avais opté pour Hokkaido. Je n’avais jamais eu l’occasion de découvrir la montagne, le froid et cette île m’avait souvent fait rêver. Je savais qu’on vivait différemment là-bas et je voulais tester. Honshu était bien loin de ressembler à cet endroit et à présent que j’y étais, je pouvais le constater. Les gens étaient plus simples ici, plus chaleureux, plus accueillant aussi. Mais Tokyo étant une capitale, je suppose que c’était normal que cela soit entièrement différent.

J’avais déménagé dans une petite maison installé dans un village près de Sapporo. C’était agréable et j’avais l’impression de pouvoir me détendre enfin. Je n’oubliais pas ma douleur ni mon passé... Cela ne s’effacerait pas en un claquement de doigt néanmoins j’avais déjà pu être en contact avec des habitants d’ici et la chaleur humaine qu’ils dégageaient m’avait tant réchauffé le coeur. J’avais aussitôt compris que je m’en sortirais ici, que je pourrais même apprendre à grandir un peu plus. Tout en cherchant un boulot, j’en avais profité pour visiter l’île que je n’avais jamais pu découvrir. On n’était déjà venu avec l’équipe cependant ce n’était que pour des matchs, jamais pour du tourisme. Et Hokkaido était décidemment un lieu magnifique et reposant. Il y avait des paysages à perte de vue, des villes tout aussi immenses mais qui malgré tout, démontrait une certaines différences avec les grandes communes d’Honshu.
Ce n’était pas l’argent qui me manquait cependant, souhaitant refaire ma vie, je refusais de rester cloîtrer chez moi à ne rien faire. Je voulais découvrir la vie des personnes vivant ici... La plupart des villes ne survivaient que grâce à la pêche, d’autres au tourisme aussi. J’avais eu mes premiers cours, montant sur un bateau avec un vieux monsieur qui m’avait guidé avec bon coeur et passion. C’était agréable... J’avais l’impression qu’ici personne ne se prenait la tête ni n’avait de souci au vue des sourires radieux que tout le monde affichait.

Un jean clair, un tee-shirt recouvert d’une grosse veste à carreaux rouges, des bottes en moumoute beige et des lunettes de vue sur mes yeux, je frottai une table en bois d’un chiffon mouillé. Finalement, en plus de la pêche, j’avais trouvé un poste dans un petit bar-restaurant traditionnel. C’était un couple d’une cinquantaine d’année qui le gérer. Il appartenait à la famille de l’un et ils n’avaient pu se convaincre de le vendre à cause des valeurs que cela représentait. Sans la moindre hésitation, il m’avait accepté en me disant qu’ils m’apprendraient tout ce que j’avais à apprendre. Je crois qu’ils avaient eu pitié de moi au vue de l’air de petit chiot abandonné que j’avais lorsque j’étais arrivé ici. Rares étaient ceux qui me connaissaient mais il y avait des fois où l’on me demandait pourquoi moi, Takeda Keisuke, était là à servir plutôt qu’à jouer sur un terrain de baseball. Souriant, je répondais calmement que j’avais besoin de faire autre chose que pratiquer ce sport de temps à autre. Ma pause avait été annoncé publiquement et je pense que les gens n’osaient pas trop être curieux alors ils se contentaient de mes réponses.

Je ne me déplaisais pas ici, quand bien même de nombreuses choses me manquaient. Une en particulier à laquelle, malgré tout, je n’arrêtais pas de penser. La croiser m’avait réellement brisé le coeur et m’avait fait réaliser à quel point je devais m’éloigner, tout recommencer, oublier. J’avais ressenti l’inquiétude de ma mère au téléphone qui n’avait pas compris ma décision si soudaine... Besoin de changer d’air. C’était ce que je lui avais dit... A Tokyo je suffoquais, je ne parvenais plus à vivre comme un homme se devait de vivre. Je voulais acquérir de nouvelles connaissances, voyager, découvrir, changer. Et rien qu’ici, je remarquais à quel point je devenais différent au fil de jours qui s’écoulaient. Peu importait ô combien ma douleur était puissante et que je souffrais d’amour, du manque aussi, je gardais le sourire. Un sourire que je n’affichais rarement lorsque j’étais à Tokyo. Sauf avec elle. Avec elle, je souriais si facilement... Pas tout le temps certes mais plus qu’avec tous mes autres proches réunis.

Soufflant discrètement, j’attachai mes cheveux avant d’aller servir des clients qui attendaient. J’entendais le chef criait quelque chose dans la cuisine alors que sa femme riait avec deux habitués qui mangeaient au comptoir. Je saluai d’une esquisse courtoise, les nouveaux arrivants, leur désignant gentiment une table avant de leur donner une carte avec les plats. Je commençais à être rodé et à la fin du service, tout en rangeant je continuai de discuter avec mes deux patrons que j’appréciais énormément. Au vue de leurs âges, ils auraient pu être mes parents et je les respectais.

Une fois tout correctement nettoyé, je les aidai à mettre les chaises sur les tables puis, enroulant une grosse écharpe autour de mon cou, enfilant mes gants ainsi qu’un bonnet sur ma tête, je quittai enfin le restaurant. Il faisait froid au dehors mais le temps n’en restait pas moins doux et le spectacle était somptueux. Je tapotai mes mains entre elle avant de laisser échapper une légère buée de ma bouche causé par la température basse de l’environnement. Des flocons tombaient devant mes yeux et une tendre esquisse borda mes lèvres à la vue de cette neige. Depuis petit, j’avais toujours aimé la neige. Elle était peut-être froide mais elle me semblait si douce en même temps. J’étais vraiment heureux de pouvoir contempler un tel paysage pratiquement tous les jours.

Je m’apprêtai à faire un pas en avant, prendre la direction de ma nouvelle maison néanmoins une personne marchant en ma direction m’interrompit dans mon élan. Etais-je en train de rêver ? Ou bien était-ce un mirage ? Pourquoi était-elle ici ? Je m’étais envolé à des kilomètres de ma ville natale pour lui échapper, pour reprendre de zéro mais même dans un endroit aussi éloigné, je la croisais. Je me retrouvais comme pris au piège, incapable de bouger, d’effectuer le moindre mouvement tandis que mes yeux refusaient de se détacher de cette femme que j’avais tant aimé et que j’aimais toujours.




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Kawee S. Dakota
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Kyann ☽☆ London ☽☆ Kellian ☽☆ Shion ☽☆ nai ☽☆ Mika ☽☆ Ryoma ☽☆ Sasuke ☽☆ Haru ☽☆ Phoenix ☽☆ taiga ☽☆ Shinya ☽☆ Zero ☽☆ Candy ☽☆ Hyoga ☽☆ Hinata ☽☆ Inaho ☽☆ Dewei ☽☆ Dan ☽☆ meliodas ☽☆ Ace ☽☆ Tenma ☽☆ Wu Liang ☽☆ Seiha ☽☆ Tsubasa ☽☆ Nobu ☽☆ Ritsu ☽☆

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Age : 25 ans Date de naissance : 18/07/1993 Astrologie : Cancer Métier : Depuis peu il a changé d'identité, donc il a tout quitté Résidant à : Il vit à l'hotel serizawa à Ginza en attendant de se trouver un autre endroit où vivre Notes : Danser tout simplement en ne laissant personne douter de mes autres activités. Nourir mon chien. Raylai l'a poignarder donc il a une cicatrice a l'abdomen Ne pas me laisser "attendrir" par lui Trier mes contacts et jeter les jouets inutiles. Vérifier mes comptes en banques et bien éparpiller les sommes pour rester "clean". Trainer avec la bande, faire du parkour et sauter d’immeuble en immeuble peut-importe la hauteur ou le risque en toute liberté. Embêter Yun Hua. Aller au commissariat faire un petit coucou a quelques-unes de mes proies. faire un tour en moto. Faire des courses de voitures de temps en temps.

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Faire nettoyer ma R8. Boire une bière devant un film potable. Appeler mes subordonnés pour prévoir une sortie intéressante. Ne plus camper... Il y a rien d'amusant finalement. Ne laisser personne savoir que je suis claustrophobe, une faiblesse que je tais en toutes circonstances, tout comme les raisons de cette peur.

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Ce message a été posté Mer 12 Nov - 5:09
Tenue « Combien de jours étaient passés, depuis combien de temps n’avais-je pas entendu sa voix ni vu son visage ? C’est une question qui atteignit mon esprit tandis que je portais des dossiers, attendant l’ascenseur de l’entreprise publicitaire de mon père... »

Deux semaines plus tôt. Ma détresse n’avait pu échapper à ma famille, j’avais continué d’ignorer encore et encore leurs appels, leur message, jusqu’à ce qu’ils finissent par prendre un congé forcé pour me rendre visite. Je n’avais jamais vu autant de peur dans le regard de quelqu’un que le jour où j’ai ouvert cette porte qui me séparé de mes géniteurs. Ma mère pleurant de soulagement en me voyant m’avait sauté dans les bras et mon père adossait au mur venait de souffler en souriant, se tenant la tête surement regrettant de s’être tant inquiétée pour leur petite fille. Mais ma mère me répéta à plusieurs reprises de ne plus refaire ça, de ne plus les ignorés, que j’étais son unique enfant et que si elle n’avait pas de nouvelle elle n’arrivait ni à manger, ni à dormir. J’avais réussi à affichait un sourire ce jour-là. Triste et en même temps heureux de me sentir aimer, de voir que leur affection à eux n’étaient pas un mensonge, qu’il ne fallait pas que je mette tout le monde dans le même panier et qu’ils n’étaient pas tous comme Keisuke.

Assis sur ce canapé que j’avais délaissé au profil de plusieurs coins de ma maison, j’avais offert un café à mes parents qui remarquèrent sans peine mon état de santé pitoyable et le fait que tout mon appartement soit si « sale » et « vide » je ne faisais plus aucun effort et c’est sur un ordre catégorique qu’ils me demandèrent de rentrer chez eux. De passer du temps parmi les « miens ». Mon père nous avait ensuite laissé pour que je raconte mes soucis à cette femme qui m’avait donné naissance, j’avais du mal à lui dire que l’homme que j’espérai tant lui présenter, que je souhaitais voir rejoindre notre famille m’avait quitté. Les larmes avaient de nouveau perlé a cette pensée et dans ses bras j’avais craqué une dernière fois, une toute dernière fois ! Je devais arrêter de vivre ainsi, oublier et me reprendre... Il le fallait.

C’est ainsi qu’ayant emballé toutes mes affaires j’avais dis au revoir à ce que j'avais jusqu'ici considéré comme mon refuge, j’y reviendrai quand les choses se seront calmé, que mon cœur aura retrouvé sa vigueur. Intégrant l’entreprise de mon père qui souhaité mon aide, il avait toujours voulu que je travaille avec lui, mais ça ne m’avait jamais intéressé avant. Il espérait surement que ça m’aide à retrouver ma joie de vivre aux contacts de ces gens, de ces personnes que j’aimais tant.  

Aujourd’hui. C’est donc ainsi que je me surprenais à repenser à tout ça, mon esprit plus léger j’essayais pourtant d’agir comme si tout allé, ne voulant plus inquiéter mes proches, malgré les sourires sur mon visage, au fond de moi mon cœur pleuré toujours de ce manque, cette absence. Ayant rapidement intégré l’équipe, étant la fille du patron les employés étaient aux petits soins et faisaient attention à moi tout en ne me ménageant pas pour autant, ils semblaient avoir de nombreuses attentes me concernant, je suppose que c’est ce qui me permettait de me lever chaque matin avec l’envie de me bouger, chassant cette habitude que j’avais prise de rester enfermé à ne rien faire de mes journées. C’est en chemin pour rencontrer un client que mon portable s'était mis à sonner, m’arrêtant dans un coin calme, la voix qui résonna à mon oreille m’était familière.

« Sae Ra chan? Je suis la mère de Keisuke, vous avez une minute j’aimerais vous parler ? » Surprise et un peu tétanisée je l’avoue se devoir affronter une conversation avec celle que j’imaginais déjà ma belle-mère, je pris une grande inspiration avant de répondre. « Oui ? Comment allez-vous depuis le temps ? » J’essayais je pense à ne pas montrer ma souffrance et mon désarroi, de faire face comme on dit. « Sae Ra chan, que s’est-il passé entre vous et mon fils ? Je ne le reconnais plus, il avait commencé à changer grâce à vous et depuis quelque temps il est méconnaissable. Il semble souffrir, mais j’ignore pourquoi. Puis... Il a arrêté le baseball, lui qui nous a toujours dit que c’était tout à ses yeux ! Je voudrais comprendre. » À chacun de ses mots, chacune de ses phrases mon cœur frapper fortement contre ma poitrine, rien ne me semblait vrai, tout n’était que mensonge, c’est impossible. Keisuke est censé participer au championnat, quitté l’équipe n’avait aucun sens... J'ouvre ma bouche, mais aucun son n'en sort. Les regards fixé dans le vide, tout me semblait de nouveau flou, qu’est-ce que ça voulait dire ? « Sae Ra chan? » la seule chose que j’arrive à prononcer et encore... fut : « Où il e... » sa mère me coupa la parole. « Parti. Kei est parti, il a tout abandonné et a quitté Tokyo. Je suis aussi surprise par cette décision et j’en suis venu au fait que cela avait un rapport avec vous. » Parti, où ? Pourquoi ? Mon cerveau était en surchauffe, Keisuke que t’arrive t-il ? Qu’est-ce que toute cette histoire veut dire... Dit moi ! Apprenant qu’il était à Hokkaido, je finis par raccrocher, désemparé par les nouvelles que je venais d’apprendre. Je n’y croyais pas ! J’avais fui tous les journaux, tous les articles sportifs pour ne pas tomber sur lui, le simple fait de lire son nom me faisait du mal... Mais pour connaitre la vérité, j’avais couru abandonnant mon boulot jusqu’à la presse la plus proche, cherchant les nouvelles récentes de l’équipe et j’appris ainsi qu’il était en « pause » officiellement c’était ce que raconté son entraineur... alors c’est réel ? Que dois-je faire... ? Je veux savoir.

Mais les pensées du Kei que j’avais quitté me revinrent et toute cette inquiétude, cette envie d’en savoir plus me sembla trop difficile à assumer. J’ai peur d’être à nouveau blessé, je dois laisser de côté mes sentiments, mon amour et même la vérité... Je dois oublier.

Rentrant à l’agence, mon père me passa un savon pour avoir « déserté » et laissé notre client en plomb. J’avais fini par arrangé tous les dossiers toute la nuit pour me faire pardonné, essayant de vider mon esprit. Les jours passent, le quatrième j’appris qu’une équipe allait se rendre à Hokkaido pour rencontrer des partenaires, le simple fait d’entendre le nom de la ville ne put m'empêcher d’affichait sur mon visage cette envie de m’y rendre. Mon père poussé par le besoin de me consoler dans cette histoire accepta de me laisser rejoindre le groupe. Je ne sais pas ce que j’attends de ce voyage, de ce que je risque à vouloir le rencontrer, officiellement je ne voulais pas le voir, je n’allais pas là-bas pour lui demander des réponses, non j’y allais pour le boulot. Mais officieusement, toutes ses bonnes idées comme quoi je pouvais me passer de connaitre la vérité étaient un mensonge, je voulais savoir ce qui m’a détruit, je veux effacer ce flou devant mes yeux, cette brume entourant mon cœur et cette douleur ne me quittant pas.

Une fois arrivé sur place, j’avais enfilé une veste plus chaude sur ma tenue « légère », c’était différent de Tokyo. Un bonnet et des gants, une écharpe et je quitta l’hôtel dans lequel on logea pour marcher le long du chemin qui d’après mes sources me mènerait à Keisuke. Mes pas étaient lents et indécis, mais peu à peu la distance entre nous diminuée et rapidement je pouvais apercevoir cet homme que j’aimais. Droit devant moi, il m’a vu et je tremble, ai-je raison d’être ici, que va-t-il me dire, acceptera-t-il simplement de me répondre. Soufflant et prenant une bonne respiration j’avais abordé un pas plus décidé, me rapprochant, m’arrêtant à une distance raisonnable, le regardant d’abord sans un mot, je finis par briser le silence ne sachant pas trop comment l’abordé après des minutes qui me parurent durer une éternité.

« Salut... » J’ai de la conversation aujourd’hui, mais je repris rapidement, ne souhaitant pas installer plus de tension et de pression qu’il flotte déjà autour de nous. « Ça faisait un moment... on dirait que tu vas bien. » Je l’imaginais déjà rétorqué comme je l’avais fait la dernière fois, mais ce n’est pas grave, je n’avais pas fini.   « Je vais être direct, Kei pourquoi as tu quitté le baseball ? Tu ne m’avais pas dis que tu allais au championnat ? Pourquoi es-tu ici !? » J’avais tellement de choses à lui demander et pourtant mes questions semblé gelées par le froid, je n’étais pas habitué à cette température et je n’étais peut-être pas assez couverte, mais je ne comptais pas me plaindre ni bouger d’ici s'en avoir obtenu des réponses qui me satisferont et m’aideront à ne plus espérer encore et encore... et encore.

« Tu... Que. » M’embrouillant dans ma façon de demander, je souffla fortement, laissant envolé quelques flocon de neige et repris en posant ma main sur mon front un peu perdue. « Je ne sais plus ce que je dois croire, j’ai besoin de connaitre la vérité. Est-ce que tu m’as vraiment quitté parce que tu ne m’as jamais Aimé ou... ? » Je prenais des risques, de souffrir encore, de l’entendre encore me repousser, de le voir me fuir... Mais cet homme que j’aime m’a déjà brisé, alors je préférais tenter de m’écrouler une dernière fois pour me révéler une bonne fois pour toute, plutôt que de tomber et me relever tous les jours.

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Ce message a été posté Mer 12 Nov - 15:49

Whatever happened here never meant to hurt you
Sae & Kei
Pourquoi ? Où était l’épisode que j’avais raté ? Pourquoi Sae Ra se trouvait à présent devant moi et non pas à des milliers de kilomètres comme ça devrait l’être ? Un mois. Un mois que je ne l’avais plus vu... Un mois que j’essayais d’apprendre à vivre sans elle. A vivre tout court. Mais voilà que je la retrouvais dans ce petit village près de Sapporo. Je me doutais parfaitement que ce n’était pas un hasard si on se croisait ici... Qu’on se croise dans une ville importante comme Hakodate, j’aurais pu émettre la coïncidence mais non, pas aujourd’hui. Qu’est-ce qu’il s’était passé pour qu’elle décide subitement de revenir vers moi ? Le manque était déjà assez horrible ainsi... Les faux semblants également. J’ignorais si à l’heure actuelle, je serais encore capable de lui faire face comme ce jour où j’avais décidé de mettre fin à notre relation.

Je ne parvenais pas à faire demi-tour, je restai là à la contempler, constatant qu’elle n’avait pas changé et qu’elle était toujours aussi belle. J’aurais voulu être plus fort, rompre l’échange qu’il y avait entre nos regards et retournai à l’intérieur du restaurant afin de lui échapper. Hors, mes pieds étaient cloués dans la neige. Mes lèvres ne s’ouvraient pas alors qu’une voix au fond de moi lui ordonnait de s’en aller, qu’elle ne devait pas être ici, qu’il fallait qu’elle se fasse une raison. Seulement il y avait cette part de moi qui était tellement heureux de la revoir aujourd’hui. Elle m’avait tant manqué... Même si je souriais, même si je tentais d’avancer, cela n’effaçait pas la peine qui déferlait dans mon coeur. Pourtant, malgré ça, je savais que je ne pouvais pas l’autoriser à rester près de moi et qu’elle allait devoir repartir aussi vite qu’elle était venu. Je n’avais rien à lui dire, aucune réponse à lui donner...

Et dire que je songeais à cela, elle avait commencé à parler. Sa voix, aussi faible soit-elle, me réchauffait mon âme qui avait tant pleuré ces derniers jours. Il m’arrivait le soir de penser à elle, de l’entendre me parler ou me chuchoter des mots doux à l’oreille, son rire aussi... Et je me faisais une raison en me disant que malheureusement tout ceci n’était plus que l’antre de mes souvenirs. Mais je pouvais l’écouter aujourd’hui, et ça me déstabilisait. Il ne fallait pas que je me laisse influencer néanmoins j’avais l’impression qu’il était déjà trop tard.
C’était faux, je n’allais pas si bien que ce que je montrais cependant je suppose qu’elle était dans le même cas que moi. Elle avait repris des forces, je pouvais le voir toutefois son chagrin et sa souffrance, je la ressentais et l’avais toujours ressenti comme si c’était la mienne. Je partageais sa douleur, plus que n’importe qui et je culpabilisais un peu plus de ne pas avoir su la protéger comme un homme aurait du le faire. Par protection, je ne parlais pas de cet accident... Ce n’est pas seulement ça protéger celle qu’on aime... C’était aussi ne jamais la faire pleurer, ne jamais la mettre en colère, être capable de prendre soin d’elle, de n’avoir peur de rien quand elle est à nos côté, lui montrer tout notre amour comme si même le monde entier ne pourrait jamais l’atteindre... Et tant d’autres.

Il était évident qu’à un moment ou un autre, cette histoire de baseball finirait par la tracasser. Mais quelque chose me disait que ce n’était pas uniquement à cause de ça si elle était là. Il était vrai que j’avais mentionné le championnat néanmoins il pouvait y avoir des milliers de raisons concernant cette décision non ? Cela faisait déjà un mois que j’étais en pause... Que Takeshi-san était contraint de trouver des excuses dans les magazines quant à mon départ soudain... Certains s’étaient déjà mis en tête que je ne reviendrais probablement pas et de jour en jour, moi-même j’y réfléchissais. Je ne voulais plus connaître un tel enfer. Je n’arrivais même plus à aimer ce sport, au contraire, dés qu’on m’en parlait, ça m’énervait. Toutes mes affaires étaient rangées dans un fond d’un placard et je n’y touchais plus.

Me sortant de mes réflexions, la dernière remarque de Sae Ra me décontenança un peu plus. Je ne pouvais plus jouer la comédie. Cela avait déjà été difficile une fois, une seconde cela signifierait me détruire pour de bon. Et je le refusais. Je ne pouvais pas lui dire que je ne l’avais jamais aimé si je pensais le contraire...

- Tu n’as rien à faire là, Déclarais-je d’un ton neutre, Et ma vie ne te regarde plus. Va t’en. On n’a plus rien à se dire.

Finalement, tournant les talons, je rentrai à nouveau dans mon lieu de travail en prenant soin de fermer derrière moi. Mes patrons semblaient choqués de me voir encore là et ne purent s’empêcher de me questionner. Je soupirai, incapable de leur expliquer... Je leur avais déjà parlé d’une fille que j’aimais... Si je ne me confiais à personne, à eux, je m’étais confié si facilement. Ce jour où ils m’avaient accueilli chaleureusement dans leur restaurant, je m’en souviendrais comme si c’était hier. Il faisait froid dehors, j’étais peu couvert et Madame Akimoto m’avait offert une soupe chaude. Aucun des deux n’avait cherché à comprendre mes problèmes, ils avaient juste fait preuve d’une bonté impressionnante avant d’accepter de me prendre sous leurs ailes. Ce n’était que plus tard, quand j’avais commencé à aller mieux que je leur avais parlé de Sae Ra... Je n’avais pas dit tous les détails, juste que c’était une fille formidable, avec qui j’avais été contraint de me séparer mais que j’aimais énormément. Parfois on en discutait et j'avais toujours un tendre sourire qui bordait mes lèvres quand je racontais les bons moments. Je ne pouvais alors pas leur dire que cette dernière était ici...

- Elle ne va pas attraper froid comme ça ? Me demanda justement ma patronne en désignant du regard ma bien aimée.

Maintenant qu’elle le rétorquait... Je détournai aussitôt mes yeux vers la jeune femme à l’extérieur et remarquai qu’en effet, elle ne portait pas grand chose sur le dos. Non mais quelle idiote... Je contemplais mon interlocutrice comme si effectuer ce geste me donnerait une réponse néanmoins elle me sourit simplement. Moi, j’étais complètement perdu... Entre le fait que je ne devais plus la revoir et le fait qu’elle semblait m’attendre, encore. Avec la neige qu’il tombait, si je ne faisais rien, elle allait finir par attraper une pneumonie. Je soupirai, ne pouvant retenir cette inquiétude qui me gagnait puis finalement, je quittai à nouveau l’endroit sans rien dire aux propriétaires.

- Tu m’énerves, Grommelais-je alors, soufflant de plus bel.

Parce que oui, à ne pas prêter attention à des choses pourtant si importantes, elle m’agaçait. Sans lui laissant le temps de dire quoi que ce soit, je retirai ma grosse veste pour la mettre autour de ses épaules. J’étais plus habitué qu’elle à la température d’Hokkaido donc ça irait. Une fois sûr qu’elle était bien au chaud, je me saisis de son poignet en rétorquant sévèrement un « Vient » avant de la tirer en silence jusqu’à chez moi. Je vivais dans un petit village donc ma maison se trouvait non loin de là où je travaillais. Un peu plus de cinq minutes de marches et nous étions déjà arrivés.

On traversa un petit jardin entièrement recouvert de neige et enlevant mon emprise que j’avais sur elle, j’ouvris la porte, l’invitant à entrer à l’intérieur. Je déposai mes chaussures à l’entrée, appréciant la douce chaleur créé par la cheminée de mon logement et ne pus me retenir de rire chaleureusement quand Sekai vint me faire la fête comme il le faisait tous les jours. Je n’avais pas résisté à l’emmener avec moi. Pendant des années il m’avait tout le temps tenu compagnie et je n’avais pu me résigner à l’abandonner. J’avais mon fils aussi... Mais avec la distance, je le voyais moins souvent. Seulement j’étais quand même parvenu à avoir plus ou moins une bonne entente avec sa mère à ce niveau là, ce qui me rassurait. J’avais peur que mon départ ne nous sépare encore lui et moi. Et ça n’avait pas été le cas.

Je lui désignai le porte manteau afin qu’elle accroche ses affaires puis lui indiquai le salon ensuite, rétorquant que je revenais. L’endroit était complètement différent de mon appartement de Tokyo et je trouvais que l’ambiance y régnait était moins froide ici. Tout était un peu ancien cependant j’appréciais cette atmosphère qui s’en dégageait ainsi que l’odeur du bois qui s’embrasait dans la cheminée. Je partis dans ma cuisine et j’en revins quelques minutes après avec une belle tasse de chocolat chaud, des guimauves à l’intérieur. J’avais connu ça ici et je ne m’en lassais jamais. Après une dur journée, enroulé dans une couverture devant le feu, je sirotais ma boisson qui me réchauffait. Exceptionnellement aujourd’hui, je la donnais à Sae Ra qui s’était installée sur mon canapé et qui avait vraisemblablement, perdu la parole.

- Pourquoi tu es là ? L’interrogeais-je plus calmement sans m’assoir à côté d’elle, Et vêtu comme ça, tu as réfléchi au moins ou tu le fais exprès ? Tu voulais te retrouver encore une fois à l’hôpital c’est ça ?!

Plus qu’en colère, ça me mettait hors de moi. Parce que ça m’avait sincèrement tracassé d’imaginer ce qu’il serait arrivé si elle ne m’avait pas trouvé, si elle s’était perdu je ne sais où, voir pire encore.

- Enfin, peu importe je ne sais même pas pourquoi je dis ça. Bref. Réchauffe-toi et après rentre chez toi.

Je me doutais pertinemment qu’elle ne le ferait pas. Et en vérité, je n’avais pas envie qu’elle le fasse. Cependant, on n’avait pas le choix. Elle devait partir.

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Ce message a été posté Mer 12 Nov - 17:39
Tenue J’avais eu le courage de suivre mes pas jusqu’ici, de me retrouver face à lui, mais je ne savais pas si c’était une bonne chose, j’étais totalement dénudé de bon sens, ma souffrance encore trop présente le voir devant moi était difficile, j’avais peur et mal au cœur, mais j’ai fait tout ce chemin de Tokyo alors je ne comptais pas reculer aussi facilement, j’avais bien l’intention de lui poser mes questions. J’ignorais si j’obtiendrais des réponses, ni même lequel des Keisuke que j’avais rencontré était le vrai, j’étais rempli de doute et je manquais cruellement de confiance, mais sans être fixé, sans connaitre la vérité... Je ne pourrais jamais avancer et resterai bloqué dans notre passé.

Je pouvais sentir son regard dans le mien, cet échange que je ne voulais pas briser, le revoir ne pouvait pas me laisser indifférente, j’avais simplement envie de courir dans ses bras, de me blottir contre lui, de partager notre chaleur, de lui dire combien je l’aime, combien il m’a manqué, mais... Je ne le pouvais pas. Car même si j’étais là, planté sans bouger les pieds dans la neige, sentant le froid passer à travers ma veste, mon visage se geler, mais mains glacées... rien n’avait changé. Kei m’avait toujours quitté, il m’avait toujours avoué ne m’avoir jamais aimé, il m’avait abandonné.

Ma voix avait finalement brisé ce silence qui s’était installé, j’avais tellement de choses à demander, mais j’avais évité de le harceler de questions sachant qu’il était plus probable qu’il ne réponde à aucune de mes interrogations, moi qui avais l'habitude d’être à l’aise en sa présence, de me sentir libre et légère, heureuse et fière. Aujourd’hui c’était une pression, un malaise, un lourd poids que je portais, il n’y avait rien d’agréable, seulement l’appréhension d’avoir trop espéré encore une fois, mais ce serait la dernière. Au fond de moi je voulais croire qu’il y avait anguille sous roche et que peut-être tout n’était qu’un autre mensonge, mais si je repars d'ici les mains vides, alors se sera vraiment terminé. Comme je le pensais ses mots me repoussaient, je fis un pas en avant tandis qu’il s’enfuit rejoignant l’intérieur du restaurant. Je baissa la tête alors que ma main c’était légèrement levé pour l’arrêter, mais trop tard.

Toujours là, m'enfonçant dans la neige, mes vêtement mouillé par les flocons qui me tombé dessus, je me suis perdue dans mes pensées, je ne bougeais pas, restant immobile dans ce froid inhabituel, je me fichais bien de tomber malade ou ce genre de choses, j’étais incapable d’être raisonnable. Je sais que je devrais partir, reprendre le chemin inverse et oublier une bonne fois pour toute cette histoire, cet amour, cet homme, mes sentiments et ne plus vivre que dans le présent. C’est lorsque j’étais prête à me résigner que la porte du restaurant s’ouvrit sur Keisuke. Mes yeux le fixant en silence, la chaleur parcourant mes épaules sur lesquelles il avait déposé sa veste.

Sa main sur mon poignet je le suivis jusque chez lui, je ne faisais attention à rien, mes yeux posés sur son dos, j’étais juste « heureuse » de sentir un contact aussi léger soit-il, de le voir s’inquiéter pour moi, de pouvoir lui parler à nouveau. À peine arrivé, je posa mes affaires sur la porte manteau et du regard je parcourra la maison. Un sourire sincère s’afficha sur mes lèvres lorsque j’aperçus Sekai, ça faisait un moment que je l’avais pas vu ! Assise sur son canapé, j’attrapa la tasse chaude qu’il m’emmena entre mes mains, cette chaleur faisait du bien. Je n’avais pas encore décroché un mot, pour être honnête j’étais un peu tendu et je ne savais pas par où commencer.

« Désolée. Je n'avais pas prévu le coup et quand je suis arrivée ici je ne me suis pas changé... C’est la première fois que je viens à Hokkaido alors. Je n’ai aucune envie de me retrouver à l’hôpital crois-moi... » Ô non, c’était la dernière chose que j’avais en tête, cet endroit que j’aimais temps était devenu un supplice pour moi, y retourner, fréquenter les chambres des patients, non... je n’en avais pas envie.

« Je ne partirai pas. » Lâchais-je simplement, déterminée, mon regard posé sur lui. Quittant la tasse sur la table basse, je me lève et viens me mettre face à lui. «  Je veux des réponses, je veux la vérité. Plus j’y pense et plus les choses que tu m’as dites sont incohérente avec la réalité. Je ne suis pas venue pour te supplier de m’aimer à nouveau, je ne suis pas venu te demander de rentrer avec moi. Alors s’il te plaît. Réponds-moi. » Je ne détache pas mon regard franc et honnête que j’avais abordé.

« Pourquoi m’as tu quittée ? Pourquoi tu es parti, pourquoi as tu quitté l’équipe, pourquoi souffres-tu tout seul !? » Plus que les mots de sa mère, je n’étais pas aveugle, lui aussi était tourmenté par cette histoire et je voulais savoir pourquoi ! N'était-ce pas lui qui avait mis fin a tout ça. Serrant le tissu de son haut entre mes doigts tremblants, je lâcha.

« Je suis fatiguée des mensonges, je te promets de ne plus jamais m’approcher de toi, de partir et de ne plus revenir, de t’oublier s’il le faut, mais... s’il te plaît, dis-moi la vérité. Ensuite je ferais ce que tu me diras. »

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Ce message a été posté Mer 12 Nov - 20:40

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Sae & Kei
Imposante. Voilà ce qu’elle était. Et quelque part ça me mettait mal à l’aise. Parce que cela signifiait que je ne pourrais pas y échapper, qu’elle n’abandonnerait pas tant que je n’aurais pas parlé. Hors j’étais incapable de cela... Non pas puisque je voulais lui cacher mais car cela était un trait de ma personnalité. De toute manière, je n’avais pas non plus envie d’en parler. Qu’étais-je censé rétorquer ? Je l’ignorais... Machinalement j’avais reculé d’un pas quand elle s’était levée. Je détestais ça tout en l’aimant à la fois. Sae Ra n’avait pas tant changé que cela. Du moins pas à sujet-ci. Elle avait toujours cette force, cette rage de ne pas abandonner et d’aller jusqu’au bout. Si je refusais de m’expliquer, elle resterait là à attendre la vérité. J’aurais voulu jouer la comédie de plus bel, lui dire qu’elle se faisait des idées, que je n’éprouvais réellement aucun sentiment à son égard cependant cela m’était impossible... Je ne supporterais pas de la voir en larmes une seconde fois... J’aurais juste tant aimé qu’elle me comprenne, qu’elle n’insiste pas et s’en aille comme je lui avais demandé. Qu’elle refasse sa vie ailleurs, avec quelqu’un d’autre et soit heureuse pleinement. Qu’elle finisse par m’oublier et tirer un trait sur notre histoire bien qu’au fond je n’avais aucune envie de tout cela. Seulement il le fallait... Pour son bonheur à elle, son devoir était de tourner la page, de ne plus se souvenir qu’elle avait rencontré un idiot tel que moi et qu’elle trouve refuge puis sécurité dans les bras d’un autre. Cette image était difficile à digérer pour l’instant cependant c’était ce qui finirait par arriver. Dés l’instant où elle aurait franchi le seuil de ma maison, sa vie ne sera plus jamais lié à la mienne, c’était un fait.

Je restai muet face à tant de prestance, me retrouvant dans l’incapacité de lui répondre. Elle posait tellement de questions... Et en plus, elle visait là où ça faisait mal involontairement. Jusqu’ici, j’avais toujours souffert seul mais ce n’était même pas la raison... Je ne pouvais pas la mêler à tout ça, je ne pouvais pas lui offrir une vie de rêve non plus ni être le petit ami qu’elle souhaiterait avoir. Je l’avais réalisé ce jour là... Comment pourrais-je la rendre heureuse si je n’étais pas capable d’être heureux moi-même ? Pourtant quand je la voyais là, devant moi, ma seule envie était de la serrer dans mes bras, lui dire ô combien elle m’avait manqué et que j’avais été un idiot de lui mentir de la sorte, de la faire souffrir. Ce n’était pas la solution, je le savais seulement si je souhaitais qu’elle passe à autre chose, j’avais voulu agir de manière à ce qu’elle finisse par me détester. Vraisemblablement, ça n’avait pas marché. Et je me sentais d’autant plus bête... J’étais encore plus perdu, j’ignorais comment réagir bien que je me doutais que je ne pouvais pas contourner le sujet éternellement, que c’était inutile de lui mentir puisqu’elle ne me croirait plus... Néanmoins, malgré tout, on ne pouvait pas retourner ensemble. Quoi que je puisse penser ou même dire... Il ne le fallait pas.

Effectuant quelques pas en arrière afin d’être le plus loin d’elle possible, je soufflai légèrement de façon à m’encourager. Si je restais proche d’elle, je ne résisterais plus longtemps et finirais par l’enlacer... Si avant la proximité me déranger parce que ça m’embarrasser, aujourd’hui c’était parce qu’elle me frustrait... J’avais envie de la toucher, de l’embrasser... Plus que quiconque, je la voulais elle. Et elle n’avait pas idée du ô combien elle me manquait.
Je n’avais pas répondu, plongé dans un long silence, je m’étais contenté de noyer mes yeux sombres au creux des siens.

- Je t’aime, Finis-je par avouer d’une voix calme mais sérieuse.

Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas avant ni plus tard ? Je ne connaissais pas la réponse non plus cependant je me disais qu’il n’y avait pas de meilleure justification que celle-là.

- C’est la réponse à toutes tes questions.

Même celle du pourquoi je l’avais quitté. Mais je suppose qu’elle ne comprendrait pas, qu’elle croirait que l’accident était la cause alors que c’était faux. Il s’agissait simplement de l’élément déclencheur, rien de plus.

- J’ai quitté l’équipe parce que je ne supportais plus le baseball. Si avant j’adorais, avec le temps ça a fini par ne plus être le cas. Et si j’ai rompu avec toi, je suis désolé, mais c’est quelque chose que je ne peux pas te dire.

J’étais incapable de me l’expliquer à moi-même donc l’expliquer à autrui s’avérait être plus compliqué. Et même si je réussissais à mettre les mots exactes sur la raison, je ne souhaitais pas qu’elle le sache. Parce qu’au fond, je connaissais déjà ses réponses et je refusais de les entendre. Je ne voulais pas qu’elle me dise que l’unique chose qu’elle souhaitait était d’être avec moi, qu’il n’y avait rien de plus qui la rendait heureuse et toute autre genre de phrases atypiques qu’on voyait dans les films. Elle me ferait ce genre de réflexions et je n’avais pas envie de me disputer avec elle sur ce sujet là. Puisqu’elle n’était pas dans ma tête pour me comprendre... Elle m’avait toujours soutenu et grâce à elle, j’étais certainement devenu quelqu’un de meilleur. Elle a été le plus beau cadeau que j’ai pu recevoir dans ma vie cependant même si je disais l’aimer, je ne saurais jamais l’aimer correctement. Ce n’était pas une marque de lâcheté ou du fait que je me rabaissais... Simplement une constatation. Ce jour-là, j’aurais peut-être du lui dire de m’attendre, que je disparaissais quelques temps mais que c’était pour en ressortir meilleur, que j’allais changer. A présent c’était trop tard pour les remords et les regrets. Après toutes les atrocités que je lui avais lancé en plein visage à un moment où elle avait le plus besoin de moi, je n’avais pas le droit de la réclamer ou de la souhaiter encore auprès de moi.

- Ne pose pas de question, s’il te plaît. Dit-toi que je suis un idiot, que je t’ai menti et tourne la page. Ne pleure plus par ma faute, refait ta vie et soit heureuse. Tu as dit que tu feras ce que je te dirais alors fait ça.

Ah. Je sentais mon coeur se compressait terriblement... Si j’avais été plutôt fort ces derniers jours, face à elle, j’avais l’impression de redevenir si faible. J’aurais tout donné, même ma vie s’il le fallait, ne serait-ce que pour la tenir à dans mes bras... Juste une dernière fois. Une toute dernière fois.

electric bird.

Kawee S. Dakota
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Age : 25 ans Date de naissance : 18/07/1993 Astrologie : Cancer Métier : Depuis peu il a changé d'identité, donc il a tout quitté Résidant à : Il vit à l'hotel serizawa à Ginza en attendant de se trouver un autre endroit où vivre Notes : Danser tout simplement en ne laissant personne douter de mes autres activités. Nourir mon chien. Raylai l'a poignarder donc il a une cicatrice a l'abdomen Ne pas me laisser "attendrir" par lui Trier mes contacts et jeter les jouets inutiles. Vérifier mes comptes en banques et bien éparpiller les sommes pour rester "clean". Trainer avec la bande, faire du parkour et sauter d’immeuble en immeuble peut-importe la hauteur ou le risque en toute liberté. Embêter Yun Hua. Aller au commissariat faire un petit coucou a quelques-unes de mes proies. faire un tour en moto. Faire des courses de voitures de temps en temps.

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Faire nettoyer ma R8. Boire une bière devant un film potable. Appeler mes subordonnés pour prévoir une sortie intéressante. Ne plus camper... Il y a rien d'amusant finalement. Ne laisser personne savoir que je suis claustrophobe, une faiblesse que je tais en toutes circonstances, tout comme les raisons de cette peur.

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Ce message a été posté Jeu 13 Nov - 6:36
Tenue Je sais très bien que je pouvais être très agaçante par mon habitude de toujours imposer aux autres mes choix. Je pouvais avoir changer sur certain point suite a cette épreuve, une choses est sûre lorsque j’étais déterminée à savoir la vérité rien ne m’arrêter.  Je n’arrivais pas à comprendre comment les choses en étaient arrivé ainsi, comment après toute cette souffrance, cette peine ressentie je pouvais encore être si... « dépendante ». Mon amour malgré les jours qui s’écouler ne semblait pas diminuer, mes cauchemars de ce jour me hante encore la nuit, parfois j’arrive à faire de jolies rêves du passé, me disant que j’aurais dû encore plus en profiter, que j’aurais dû lui imposer encore plus ma présence. Si c’était pour qu’on soit séparé, je ne me serais jamais dit « on a le temps » car ce n’est pas vrai. Il y a des choses qu’on doit faire quand on en a envie, car malheureusement il y a parfois... des imprévues qui brise tout les projets d’un seul trait, comme s’ils n’avaient jamais existé.

Je me sentais idiote de le « pourchasser » encore si loin de Tokyo, ça me rappelé le jour où nous somme resté bloqué à l’hôtel avant qu’on découvre nos sentiments...  Cette soirée avait été vraiment amusante et je me souvient des taquinerie que j’avais pu lui lancer, j’étais vraiment osée haha. Mais je l’aime. Je l’aime tellement que mon cœur menace de s’arrêter a tout moment, de rompre les liens pour imploser. Je pouvais entendre sa voix, le regarder et même le toucher... Il était si près et en même temps si loin de moi, comme si un fossé que je n’avais pas remarqué c’était installé entre nous et que tout mes efforts pour l’amoindrir ne mener à rien.  

Tout ce que je désirais c’était d’enfin être libéré des mots qu’il a prononcé, de ces phrases qui m’ont blessé, de ce tourment qu’il a laisser grandir en moi. Je l’assaillis de questions, mais j’avais besoin de l’entendre. Que c’était des mensonges ? Que les raisons étaient différentes... Je n’arrivais pas à imaginer qu’elle était justement ces raisons, mais je préférer rester dans le flous plutôt que d’imaginé que notre histoire n’étais rien, que j’avais été la seule à m’impliquer et à tout donner pour être a ses côtés. Lorsqu’il mit plus de distance entre nous, je m’étais contenté de le regardé, l’observé en restant planté là, debout les bras le long de mon corps, les poings serré, non pas de colère, mais d’impatience. Son regard ancré dans le mien, les mots résonnant dans la pièce me semblèrent irréels.  C’était... la première fois qu’il les disait, mon cœur s’affola, tandis que sans que je ne puisse rien y faire, mes yeux humides firent glisser des larmes sur mes joues. Cette simple phrase me suffisait, bien que je sois déstabilisé par cet aveu que j’avais toujours attendu au fond de moi. J’espérais un jour entendre Kei se déclaré, mais ce rêve fut brisé il y a plus d’un mois et pourtant...  Il l’avait fait. Aujourd’hui il me l’avait dit, mes jambes affaiblit, je m’accroupis, mes mains sur mon visage, j’étais si heureuse. Comme il l’avait dit, c’était la réponse que je voulais, j’ignorais toujours pourquoi alors qu’on partage un amour réciproque on devait se quitter... Mais là tout de suite, j’avais autre chose en tête.

« C’est la première fois. » Riant presque ironiquement. « Et surement la dernière. »  car je ne me voilé pas la face, Keisuke ne reviendrais pas et peut être qu’au fond il voulait juste se débarrassé de moi, me donnant les réponses que j'espérais, pourtant je voulais y croire, cette fois je le voulais pour pouvoir oublier. J’avais changé, le simple fait de me résignais le prouver. Je comprenais pour le baseball quand on était ensemble déjà, il semblait en porter gros sur le cœur malgré son talent et je ne chercha pas à comprendre. A sa dernière réplique, je m’étais relevée en supprimant les perles de mon visage d’un revers, avançant plus près de lui. Assez pour pouvoir le toucher en levant simplement le bras, mais silencieuse, je ne faisait que le fixer, dessiner dans mon esprit les traits de son visage que j’aimais toucher, son regards parfois si fort mais aussi souvent fuyant et embarrassé. Je souhaitais simplement une dernière fois pouvoir sentir son odeur, ses bras autour de moi. Dans un geste désespéré, j’avais sans un mot passé les mains autour de sa taille pour venir blottir ma tête contre son torse, serrant cette personne que j’aimais dans mes bras comme la plus précieuse chose au monde, car à mes yeux c’est ce qu’il était.  Je conçois que de ne pas dire un seul mot devait paraitre assez bizarre de ma part, mais là tout ce que j’avais besoin c’était qu’il me prenne dans ses bras. Une fois, simplement une. Sans relever la tête, je m’exprima enfin.

« Tu es un idiot... Un véritable idiot. Comment ais-je fais pour tomber amoureuse de toi, haha. Je dois sans aucun doute être maso, mais je ferais ce que tu voudras. » Je pouvais mentir moi aussi. S’il pense que vivre ma vie loin de lui pouvait me rendre heureuse, alors il n’avait qu’à continuer à le croire.  Mais je n’avais rien promis, ni d’être heureuse, ni de ne pas pleurer... car je savais que c’était impossible.

Expirant en essayant de sourire, je m’étais séparé de lui, observant mes doigts qui ne voulait pas quitter son haut, car une fois fait plus jamais je ne le tiendrais. Je me sentais idiote d’être aussi sentimentale, mais c’était plus fort que moi. Le dernier effleurement et plus rien ne nous lie. Mordant ma lèvre inférieur pour me retenir de pleurer devant lui, j’avais simplement lancé en essayant d’être naturel.

« Bye Bye. Prends soin de toi. »  Allant en direction du porte manteau, j’attrape ma veste que j’enfile, ouvrant la porte pour essayait de « fuir » cette fois c’était bien terminé...  Mais à peine à l’extérieur je pouvais me sentir emporté par la tempête, des flocons violent fouettant mon visage, j’avais couru dehors manquant de tomber, mais je ne voyais rien, c’était blanc, totalement blanc. Le vent froid et je sentais déjà mes membres se glacer.  Je ne sais même pas par où je dois aller... Quelle idiote ! Voilà à quoi ça sert de se précipité pour paraitre cool et ne pas montrer ses faiblesse ! Non mais je suis pire que Kei parfois ! Et je ne me voyais pas y retourner après l’avoir laisser... La seule chose à faire était de tenter de trouver ma route dans cette rafale invisible et hivernale, alors que mon cœur remplis de tristesse par cette séparation laisser de nouveau cette eau salé se manifester.

Le froid me fait pleurer! Le froid... Oui c'est ça. Quoi d'autre..

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 13 Nov - 16:39

Whatever happened here never meant to hurt you
Sae & Kei
Je crois que finalement, j’aurais préféré ne jamais avoir à la recroiser. J’aurais préféré qu’elle se renforce encore, qu’elle surpasse ses souffrances et apprennent à aimer ailleurs. On aurait pu se revoir des années plus tard lorsqu’on aurait refait nos vies, qu’on aurait malgré nous essayait d’avancer sans cet amour qui nous avait tant marqué et peut-être que à ce moment là, on se serait sourit avant de se dire que ça faisait longtemps. Déjà aujourd’hui j’avais l’impression que cela faisait une éternité depuis la dernière fois où l’on s’était vu néanmoins c’était différent. Le manque, la douleur était constamment présente et que cela soit elle ou moi, il nous détruisait terriblement. Silencieux, mon coeur se compressait de plus en plus au fur et à mesure que je la contemplais alors que je peinais à respirer comme je le souhaiterais. C’était fou et atroce cette sensation de se sentir à la fois si loin et si proche d’une personne qu’on aime si intensément. J’aurais voulu être plus fort, plus sûr de moi aussi... Être l’homme qui hanterait ses pensées à chaque instant, qui la protégerait de ses bras puissants et qui serait la source de ses sourires, tout le temps. Mais la voir aussi mal me détruisait complètement et malgré tout je restai là à la contempler sans effectuer le moindre mouvement. J’avais l’impression d’être là sans l’être, que si mon corps était présent dans cette pièce, mon âme elle s’était échappée depuis longtemps. Si je ne pouvais rien faire pour elle, autant disparaître. J’entendais vaguement ses mots, ne préférant pas les entendre en réalité et je la regardais pleurer, m’excusant des milliers de fois mentalement de la faire autant souffrir. Je l’aimais plus que tout au monde, plus que ma propre vie, et je la blessais. Encore et encore. Comprenait-elle pourquoi on ne pouvait pas être ensemble ? Même si elle croyait être heureuse à mes côtés, c’était entièrement faux...

Plus les secondes s’effaçaient, plus je me sentais défaillir face à la scène qui se déroulait. Parce que je savais que dorénavant plus rien ne serait plus pareil, que je ne la reverrais probablement plus et que la douleur ainsi que le manque ne seraient que plus grands. L’amour est magnifique oui mais il est tout autant cruel et destructeur. Mes yeux perdus dans le vide, je ne pouvais que l’observer, me retenant de l’enlacer, de la tirer contre moi tout en lui disant qu’à partir de maintenant, tout irait pour le mieux pour elle, qu’elle n’aurait qu’à songer aux bons moments et de se dire que peu importait où je serais, elle ne quittera jamais mes pensées. Hors, elle m’avait devancé et je n’avais pas réagi. J’avais gardé mes bras longés le long de mon corps tandis que je remarquais à quel point ce geste pouvait me faire du bien comme il pouvait me meurtrir un peu plus pour me plonger dans une sorte de puy sans fin. Ses mots ne ma rassurèrent pas et je réfléchissais au fait que si elle était maso, on était sûrement deux dans ce cas là. Je choisissais la voie la plus difficile plutôt que la facilité cependant je refusais d’être égoïste... Quand bien même je me doutais que Sae Ra ne me rétorquait pas la vérité. Ou plutôt que « me doutais », je le sentais rien qu’à ses mains frêles qui me touchaient.

Toujours déconnecté, ailleurs, je la laissai se décaler et agir sans intervenir. Je la voyais partir sans même essayer de la retenir parce que j’étais un idiot et que je peinais encore à réaliser tout ce qui s’était écoulé en si peu de temps. Seulement mes esprits revinrent aussi rapidement qu’ils avaient disparu quand j’aperçu au travers de ma fenêtre les flocons de neige qui déferlaient et qui parsemaient ma terrasse d’une immense couche de blanc. Mon sang ne fit qu’un tour et sans avoir besoin de réfléchir je m’élançai à l’extérieur en injuriant la jeune femme de tous les noms. Mes chaussures s’enfonçaient dans le sol mais je n’en avais que faire tout comme ce froid qui agressait la peau de mes bras. La tempête commençait à apparaître et je sentais déjà mes lèvres se geler avec cette forte brise qui rodait autour de moi. Heureusement Sae Ra n’avait pu aller bien lui et je la rattrapai aussitôt. Sans lui laisser le temps de me remarquer, je la soulevai brusquement pour la porter sur mes épaules comme on porte un sac à patate. Ce n’était pas le moment d’essayer de jouer les héros qui portent les dames comme des princesses. On n’était pas dans film puis je n’étais pas d’humeur à ce genre de gestes de toute façon.

A nouveau au chaud, je la reposai au sol avant de claquer la porte du logement derrière moi.

- Non mais tu te fiches de moi !! M’énervais-je, C’est une blague ce n’est pas possible ?!! Tu as vu le temps qu’il fait dehors ?! Et tu sors comme ça ?! N’essaie pas de m’avoir avec tes balivernes et me dire que tu iras bien si c’est pour te tuer une fois sorti de chez moi !!

Dans mes souvenirs, il y a encore peu de temps, je ne m’emportais pas aussi facilement. Mais c’était de sa faute, elle me mettait hors de moi à agir sans réfléchir. Soufflant, je retirais mes chaussures puis quand je me redressai, je ne sus quoi faire en voyant les larmes qui perlaient sur son si beau visage. Après un instant de silence, je désignai ses pieds afin qu’elle enlève ses bottes elle aussi puis m’évadai dans ma chambre. Farfouillant dans mon placard, je revins dans la pièce principale avec une grosse mais douce couverture.

- Ca te fera du bien, Dis-je d’un ton plus calme en l’enroulant autour d’elle.

Je n’osais pas la regarder parce que je savais qu’elle pleurait. Et je ne voulais pas la voir pleurer. Rien que l’imaginer était déjà assez douloureux comme ça...

- Sèche tes larmes, s’il te plaît.

Finalement ne résistant plus, je dressai mes yeux en sa direction et les essuyai moi-même à l’aide mon pouce. Sa peau était toujours aussi douce... Voir même un peu plus. Même en cet instant précis, elle était magnifique. La plus belle à mes yeux. Sans enlever mes doigts de son visage, je ne pus m’en empêcher que je lui affichai un tendre mais triste sourire. Elle était là, devant moi et pourtant, elle me manquait encore... C’était trop. Mon coeur était en train de se déchirer en miette et j’avais l’impression que plus jamais je ne réussirais à le réparer. Si elle n’était pas auprès de moi, cela serait impossible. Si on m’accordait juste une dernière fois, promis, après j’arrêterais... Mais je ne demandais que quelques secondes. Probablement les plus courtes que j’aurais dans toute mon existence.

De mes phalanges, j’agrippai les bouts de la couverture pour la tirer contre moi et entourer mes bras autour de ses épaules. Son parfum chatouillait gracieusement mon nez, à un point que ça me piquait les yeux et que j’avais envie de pleurer. J’aimerais que ces secondes deviennent l’éternité pour ne plus jamais avoir à la lâcher.

- Je suis un idiot, Lui chuchotais-je en renforçant l’étreinte, Le plus grand de tous les idiots. Mais je suis vraiment content de t’avoir connu tu sais ? Tu es incroyablement forte et tu as une détermination hors du commun. Tu ne lâches jamais rien. Quels que soient les aléas de la vie, tu te bats, tu gardes le sourire. J’ai toujours admiré ça chez toi.

Dés qu’elle souhaitait quelque chose, elle remuait ciel et terre pour l’avoir. Je me rappelais parfaitement de tous les moments qu’on avait pu vivre tous les deux, de cet acharnement qu’elle avait pour se lier avec moi... Elle était la seule personne à avoir toujours cru en moi et en contrepartie, j’avais fini par en tomber amoureux. Totalement.

- Alors arrête de pleurer... Sinon je vais me mettre à pleurer aussi.

Tout ça sonnait réellement comme des adieux et on pouvait ressentir toute l’émotion dans ma voix qui tremblait. Serrant plus fortement mes bras autour d’elle pour briser le moindre espace entre nous, je fus incapable de retenir cette infime larme qui avait coulé le long de ma joue. Si un jour on m’avait dit que l’amour faisait si mal, je ne serais jamais tombé amoureux.

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Kawee S. Dakota
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Faire nettoyer ma R8. Boire une bière devant un film potable. Appeler mes subordonnés pour prévoir une sortie intéressante. Ne plus camper... Il y a rien d'amusant finalement. Ne laisser personne savoir que je suis claustrophobe, une faiblesse que je tais en toutes circonstances, tout comme les raisons de cette peur.

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Ce message a été posté Ven 14 Nov - 4:44
Tenue Je ne sais pas ce que je pouvais faire de plus, j’avais tellement envie de lui dire que je l’aime, que je veux juste être à ses côtés, que je ne comprends pas pourquoi, alors que nous sommes amoureux l’un de l’autre nous sommes forcés de nous séparer. J’aimerais juste que les choses soient plus simples, que mon esprit soit libéré de ses pensées qui défilent sans arrêt. Mais à défaut de lui crier toutes ses choses, de tenter de le retenir comme je l’aurais fait autrefois, j’avais simplement accepté, ayant promis de faire ce qu’il voulait je n’avais pas le choix et après une étreinte qui serait là derrière, j’avais quitté mon cœur meurtri la maison du seul homme que je j'avais aimé, sans même me retourner. Je savais qu’il n’allait pas me retenir, pourtant je n’allais pas mentir, j’avais espéré l’espace d’une demi-seconde que ce soit le cas. À l’extérieur le froid me glaça les os, je n’avais pas remarqué que la tempête s'était levée, je ne pouvais pas faire marche arrière, l’esprit rempli de tous ses souvenirs sur lesquels je tirais un trait, mes larmes avaient fini par de nouveau coulées. Je croyais qu’elle était séchées depuis le temps, tous ses litres d’eau que j’ai évacuée... La douleur de la réalité était vraiment difficile à supporter.

Marchant dans la neige sans voir où j’allais, mes yeux arrivaient à peine à s’ouvrir, ayant oublié mes gants, mes mains étaient paralysées par le froid. Je ne me demandais pas une seconde si j’allais réussir à retrouver ma route ou si ce que je faisais était dangereux, la seule chose que j’avais en tête c’était que je devais m’éloigner le plus possible pour ne pas succomber à mon envie d’y retourner, de courir de toutes mes forces dans ses bras et de hurler qu’en vrai ce n’est pas ce que je voulais ! Mais je devais être forte, car j’avais compris... que je n’étais pas seule à souffrir. Sentant une main m’attrapait, je n’eus le temps de rien dire que je me retrouvais dans une position inconfortable sur des épaules que je ne connaissais que trop bien... Mais pourquoi ! Pourquoi m’a-t-il couru après, pourquoi fallait-il qu’il me ramène ? Je restai sans mot tandis que mes pieds touchèrent de nouveau le sol de sa maison, immobile encore frigorifié par le temps passé dehors, je le regardais simplement. Mes lèvres s’entrouvrent pour répondre à son énervement que je percevais comme de l’inquiétude. Seulement le silence régna et seuls mes pleurs ne cessaient pas. Bien qu’il me demanda d’enlever mes chaussures mon temps de réaction était grandement diminué, j’étais encore plus perdue et désorienté par ce qu’il se passait. Est-ce que je devais rester ici ? Comment le pourrais-je... C’était bien trop cruel. La chaleur de la couverture qu’il me ramena me soulagea immédiatement, la tenant contre moi fortement, je n’avais pas encore daigné dire un mot ou faire un geste.

Je voulais réduire ses pas qui me séparé de lui, mais toute ma détermination à le quitter tomberai en fumé, j’avais le sentiment que je n’arriverai plus à partir. Ses mains essuyant mes larmes m’offrirent un frison, il était rare que Keisuke prenne les dedans lorsqu’il était question de « toucher » quelqu’un et j’avais pu remarquer qu’il semblait plus à l’aise avec ça. D’un côté j’étais heureuse et de l’autre je me disais qu’il n’avait pas besoin de moi, qu’il semblait s’en sortir à merveille ce qui était un peu douloureux. Mais mes pensées furent vite chassées par ses bras m’entourant, cette chaleur me parcourant, j’avais rapidement levé les bras pour l’agripper, ma tête posé dans le creux de son épaule, mes larmes coulèrent de plus belle, j’étais fatigué. Mon cœur ne supporterait pas ça, entre douleur et bonheur le yoyo était insupportable. Ses mots n’avaient rien de rassurant, ça ne faisait que me détruire peu à peu. Mordant ma lèvre inférieure, j’avais resserré l’étreinte de mes mains dans son dos, pour finalement briser le silence.

« Pourquoi tu m’as rattrapé ! Pourquoi ne m’as tu pas simplement laisser partir, je ne le supporte plus Kei, si tu m’as ramené pour me dire à nouveau « adieu » tu n’aurais pas dû me pourchasser. »  Le ton de ma voix était mélangé à mes pleurs étouffés. « Je t’aime, mais la douleur va me tuer, je ne veux pas espérer, pas te retenir, mais c’est tellement difficile. Je ne suis pas forte ! Je ne le suis pas... je suis fatigué de l’être pour au final me retrouver encore une fois abandonnée. »  Je n’arrivais pas à stopper mes mots, mes émotions étaient trop fortes, mes sentiments débordés.

C’est ainsi que je souffla.

« Si je reste avec toi je pourrais refuser de te quitter. » Je me fichais bien de me perdre dans la tempête, de ne plus retrouver mon chemin, mais être à ses côtés en sachant que ça serait une durée limitée ça me semblait être la pire choses à surmonter.

« Ne pleure pas, tu n’as pas le droit de pleurer alors que tu es celui qui nous tient séparé. Assume ta décision Keisuke et la souffrance qu’on est obligé de porter. »  Me décalant de son emprise, pour lever mon regard jusqu’au sien, je força un sourire malgré tout avant d’enlever mes chaussures et de m’éloigner de lui, si je devais partager sa maison le temps que la tempête s’arrête, je ne pouvais pas rester proche de lui, je ne suis pas aussi courageuse ! Mes limites sont déjà atteintes et les battements de mon cœur me rappellent chaque seconde cet amour que je ressens a son égard et qui me détruit encore aujourd’hui. Réfugié dans une pièce ignorant qu’il s’agit de sa chambre, je m’assis sur le lit, l’air pensif, mes mains liées entre elles. Je soupire en m’accroupissant, me recroquevillant sur moi-même. Je ne pris pas le temps de faire attention aux détails m’entourant, seulement la tête collé sur mes genoux, Kei était si près de moi. Il m’aimait... Mais on ne pouvait pas se fréquenter ? Pourquoi... Quelles idioties se mettaient sur notre route, j’essayais de comprendre, mais sans résultat. Soupirant d’agacement en n’en comprenant pas, j’avais ouvert un tiroir à la recherche d’un mouchoir pour nettoyer mon visage enlaidi par les larmes versées. Tombant sur une boîte à bijoux encore neuve, la tenant dans ma main j’ouvre par curiosité pour apercevoir un collier. Le regardant de plus près je peux y lire une inscription gravé à l’arrière et mon cœur saute un battement !

Le serrant contre ma poitrine de toutes mes forces, je veux comprendre comment on en est arrivé là ! Je veux savoir ce que tout cela signifie.

Que dois-je faire Kei ?

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Ven 14 Nov - 15:08

Whatever happened here never meant to hurt you
Sae & Kei
Je savais que je n’aurais pas dû la rattraper mais et alors ? Qu’aurais-je du faire ? Je ne pouvais pas la laisser s’en aller en sachant pertinemment la tempête qui grondait à l’extérieur. Je l’aimais et par son bonheur, je souhaitais également sa bonne santé, qu’elle soit en vie. Si je n’étais pas allé la chercher, je l’aurais retrouvé à l’hôpital, voir même pire encore. Si elle avait été à ma place, Sae Ra aurait probablement eu la même réaction. Je ne me fichais pas d’elle... J’étais véritablement inquiet à son égard et je préférais encore lui laisser ma maison, partir ailleurs pour qu’elle soit tranquille, qu’elle n’ait plus à souffrir plutôt que de l’abandonner seule dehors par un temps pareil.

Je n’aimais pas l’entendre me réprimander de la sorte parce que ses mots n’en étaient pas moins très douloureux. Cela ne me faisait que prendre conscience un peu plus de la torture que je lui infligeais et que je m’infligeais à moi-même. J’étais tellement désolé mais incapable de le lui dire. Ma gorge restait sèche, ne permettant à aucun son d’en sortir... Je voulais lui dire qu’elle avait raison, que j’étais un idiot, que je ne la méritais pas et que je devrais subir le plus gros des châtiments pour la faire autant souffrir seulement plutôt que parlais, je persistais à rester silencieux et laisser mon âme s’autodétruire. J’allais la perdre de nouveau. Dés que le temps dehors se sera calmer, je n’aurais plus aucun prétexte pour la retenir, pour lui faire comprendre que j’avais menti, qu’elle me manquait et que je l’aimais plus que tout.

Par contre elle se trompait sur un point, j’assumais ma décision. Je l’ai toujours assumé jusqu’ici néanmoins c’était elle qui était venu tout chambouler en se rendant sur cet île, en cherchant à me voir et trouver des réponses à ses questions. Si j’étais plus fort qu’avant, je n’en restais pas moins fragile et la douleur que je ressentais n’était certainement rien comparé à ce que la jeune femme pouvait imaginer. Dire que je ne devais pas pleurer était cruel... Je n’avais jamais versé une seule larme depuis ma tendre enfance et depuis que je l’avais rencontrée, j’avais l’impression d’en éprouver l’envie si souvent... Un homme qui pleure, ce n’est pas jolie, ce n’est pas viril mais honnêtement je n’en avais que faire de ses stéréotypes. Il y a des jours comme ça où notre chagrin est si puissant que laisser notre coeur seul pleurer n’est pas suffisant. Je détestais la voir triste, je détestais ne pas pouvoir la tenir dans mes bras ni l’embrasser alors que c’était mon plus grand désir... Bien sûr que ma peine était immense et que le poids était plus difficile à supporter que ce que je ne laissais transparaître.

Et puis, soudain, elle s’était enfui ailleurs dans la maison. Ma chambre. Je n’avais pas relevé ni même cherché à la retenir. J’avais également besoin de réfléchir, de tout remettre en ordre dans ma tête et d’essayer de trouver - peut-être - une solution à tout ça. Parce que je savais que dés le moment où elle quitterait le logement, je m’écroulerais très certainement. J’étais encore si faible... Comment pourrais-je retourner avec elle dans un tel état ? C’était impossible... Si seulement on pouvait se comprendre sans même avoir à se dire les choses qui nous traversaient l’esprit.
Soufflant, prenant la tasse posée sur la table du salon, je partis dans la cuisine et après l’avoir rangé dans l’évier, je me préparai à mon tour un chocolat chaud. Mine de rien, malgré la chaleur présente dans la pièce, ma peau était encore froide. Quand je disais qu’il fallait avoir un problème pour sortir si peu couvert, je ne mentais pas.

Assis sur une chaise, mon regard fixant un point vide, je ne cessai de réfléchir, me demandant ce qu’elle pouvait bien être en train de faire dans ma chambre, si elle pleurait à nouveau ou si elle avait fini par s’endormir. A cette pensée, je fermai mes paupières pour me détendre, pour essayer d’oublier tout ce mal qui arrivait dans nos vies et de retrouver de la force qui s’était échappée de mon être ces dernières heures.
Une image traversant tout à coup mes réflexions, je rouvris subitement mes yeux avant d’aller déposer ma tasse à présent vide auprès de l’autre. Je devais lui parler. Sérieusement. En espérant qu’elle accepte de m’écouter.

Quand j’entrai dans la pièce avec un délicatesse, je fus surpris de voir la boîte du cadeau que je n’avais jamais pu lui offrir ouverte et le cadeau en question entre ses mains. Si en plus de ça, elle se mettait à fouiner maintenant.

- On ne t’a jamais dit que ce n’était pas bien d’être trop curieuse, Dis-je avec un léger sourire mais taquin.

Sans attendre de répondre, je lui repris doucement le bijou des mains afin de le ranger dans son réceptacle et le remettre à sa place. Je m’accroupi ensuite de façon à être à sa taille et ne prenant pas encore la parole, je la contemplais de plus bel. J’avais envie qu’elle me donne les réponses, qu’elle me conseille quoi faire, ce qui serait mieux pour nous deux mais je n’obtins rien hormis ses prunelles plongées dans les miennes. Un regard que j’aimais tellement et qui me semblait si triste désormais. Il en avait perdu toute sa brillance, ce qui ne fit que broyer mon coeur un peu plus.

Enfin décidé à briser le silence, je me saisis de sa main que je m’amusais à câliner chaleureusement avec mon pouce et tenta de trouver les mots justes pour ne pas la blesser plus que je ne l’avais déjà blessé jusque là.

- Je suis loin d’être parfait, tu sais...

Je crois même que me concernant, ma perfection atteignait le niveau zéro.

- Au lieu de te faire sourire, je continue de te faire pleurer... Je dois vraiment être un minable hein ?

Mais j’allais arrêter de l’être, je le promettais. M’approchant un peu plus d’elle, mes lèvres abandonnèrent un tendre baiser sur le front de cette jeune femme que j’aimais tant.

- Si tu peux attendre encore un peu... Je te promets de ne plus t’abandonner... Mais laisse-moi juste un peu de temps, s’il te plaît.

Je voulais être digne d’elle, je voulais lui donner tout l’amour qu’elle méritait, la protéger comme personne et être cet homme dont elle serait fier. Il fallait que j’apprenne à être plus sur de moi, à aimer cette personne que j’étais et ensuite, je serais capable de prendre soin d’elle, de me tenir à ses côtés. Enfin...

- Si tu veux encore de moi, bien sûr...

Puisqu’elle avait beau être tombé amoureuse de moi, me le répétait encore et encore, cela ne signifiait pas qu’elle pardonnait le mal que je lui avais infligé. Ce que je comprendrais tout à fait.

electric bird.

Kawee S. Dakota
Kawee S. Dakota
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Age : 25 ans Date de naissance : 18/07/1993 Astrologie : Cancer Métier : Depuis peu il a changé d'identité, donc il a tout quitté Résidant à : Il vit à l'hotel serizawa à Ginza en attendant de se trouver un autre endroit où vivre Notes : Danser tout simplement en ne laissant personne douter de mes autres activités. Nourir mon chien. Raylai l'a poignarder donc il a une cicatrice a l'abdomen Ne pas me laisser "attendrir" par lui Trier mes contacts et jeter les jouets inutiles. Vérifier mes comptes en banques et bien éparpiller les sommes pour rester "clean". Trainer avec la bande, faire du parkour et sauter d’immeuble en immeuble peut-importe la hauteur ou le risque en toute liberté. Embêter Yun Hua. Aller au commissariat faire un petit coucou a quelques-unes de mes proies. faire un tour en moto. Faire des courses de voitures de temps en temps.

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Faire nettoyer ma R8. Boire une bière devant un film potable. Appeler mes subordonnés pour prévoir une sortie intéressante. Ne plus camper... Il y a rien d'amusant finalement. Ne laisser personne savoir que je suis claustrophobe, une faiblesse que je tais en toutes circonstances, tout comme les raisons de cette peur.

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Ce message a été posté Sam 15 Nov - 6:45
Tenue Lui dire toutes ses choses n’allait ni l’aider, ni m’aider. J’avais l’impression que quoique je dise de toute façon rien ne changerait, que sa décision était prise et que je devais l’accepter. Lui dire de ne pas pleurer, c’est peut-être cruel étant donné que je sais très bien aujourd’hui qu’il souffre aussi de son côté, mais n’ayant pas les raisons de cette séparation, je ne pouvais que trouver ça idiot. Nous faire souffrir alors que nos sentiments sont réciproques, comment ceux qui partage un amour à sens unique nous verrons ? Comme des gens ne sachant pas la chance qu’on a certainement. Je dois avouer que d’un côté je voulais le blesser comme il m’avait blessé, lui crier tous ses mots qui mon hanter et à cause desquels ma vie s’est retrouvé totalement chamboulé, mais... Je l’aime trop pour désirer me venger de tout ce que j’ai pu ressentir suite a cet affreux mensonge.

La seule chose que je trouve à faire, ne pouvant m’enfuir loin de lui à cause du temps qui avait bien choisi son moment ce fut de m’isoler dans une pièce de sa maison, ouvrant une porte au hasard qui semblait être la chambre, mais les détails ne m’avaient pas vraiment sauté aux yeux je dois dire. Bien trop occupée à réfléchir dans mon coin, essayant d’arranger toutes ses pensées qui s’accumuler encore et se mélanger à m’en donner un mal de crâne. Je ne regrettai pas d’être venue ici, de l’avoir vu et parler, mais au fond ça ne faisait que compliquer les choses. Sachant qu’une fois le temps calmé je devrais m’en allais et ne plus jamais me retourner sur nos souvenirs passés... Rien que d’y penser j’avais mal, je me demande si un jour je serai capable d’amoindrir cette douleur qui a trouvé refuge dans mon cœur.

Je ne savais pas ce que faisait Keisuke et de toute façon je n’étais pas décidé à retourner de l’autre côté, même si je n’avais qu’une seule envie, de me retrouver de nouveau auprès de lui, de le toucher, l’enlacer, l’embrasser... Mais je savais que je ne supporterai pas que ce soit passager, se dire « je t’aime » pour ensuite s’abandonner, n’était-ce pas trop cruel ? Ma tête allait exploser devant tant d’incompréhension et sur ce lit où je m’étais installé je me sentais seule. Bien qu’il était si proche, le vide qu’il a laissé ne semblait pas se refermer. Fouillant par curiosité dans le tiroir de sa table de chevet a la recherche de quelque chose pour m’essuyer, c’est sur ce collier que j’étais tombé. Le serrant de toutes mes forces j’avais mordillé ma lèvre inférieure pour ne pas de nouveau craquer. Ce fut à cet instant que mon... ex petit ami choisi pour entrer dans la pièce, rapidement ma tête s'était relevée dans sa direction, mon regard plongé dans le sien.

Le bijou me fit enlever suite à ses paroles qui me laissèrent sans voix, le ton qu’il employa m’avait un peu paru hors contexte, je n’avais pas envie de jouer. Le voyant ranger le collier, j’avais levé la main dans sa direction souhaitant lui demander qu’est-ce que ça signifié, pourquoi il avait ça ! Mais au final aucun son ne sortit, le voyant s’accroupir à ma hauteur, je ne faisais que le regarder sans rien demander. Intérieurement je ne comprenais pas ce qu’il voulait et j’attendais simplement de le découvrir. Je pouvais sentir sa main tenir la mienne, la caressant délicatement tandis que j’observais ce mouvement sans en comprendre le sens, sa voix finit par me pousser à relever la tête plongeant mon regard dans le sien, écoutant chaque mot attentivement. Une fois qu’il eut fini instinctivement ma main libre vint se poser sur ma joue pour la tirer fortement. Laissant échapper un « aie » , caressant de la pomme cet endroit que j’avais volontairement marqué.

« Je pensais que je m’étais endormi, que pour une fois je ne faisais pas un cauchemar... Mais je suis réveillé pas vrai ? » Ma question était sincère et sérieuse... Mon regard fort et perçant, j’avais fini par reprendre.

« Est-ce que ça veut dire que je... Qu’on pourra être ensemble à nouveau ? Qu’il ne sera plus question de cette séparation imposée ? » Je n’arrivais pas à savoir ce qui se passait, je ne réalisait pas, je m’étais résigné à ce qu’il n’accepte pas de revenir à mes côtés et pourtant c’était lui qui le proposer.

« Pourquoi maintenant ? Qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis ? Puis... Combien de temps devrais-je attendre ? Est-ce que je dois repartir ? Je ne comprends pas Kei explique-moi ce que je suis censé faire. » C’était trop d’émotion, j’avais l’impression de faire le yoyo dans mes sentiments et c’était difficile à gérer, j’étais tellement heureuse et en même temps tellement effrayée. J’avais peur de me laisser aller, d’accepter sans détour ce que mon cœur attendait, pour être de nouveau abandonné. Mais sa promesse... semblait si sincère.

« Tu le ... promet vraiment ? » Ma main s'était resserrée autour de la sienne, tandis que pour la première fois depuis longtemps ses quelques larmes qui coulaient n’avaient rien de douloureux. Usant d’un ton presque moqueur j’avais lancé a ma propre attention.

« Je suis devenue une vraie pleurnicheuse, tu es sur de vouloir encore de moi ? » Un honnête et vrai sourire naissant sur mes lèvres, j’avais l’impression de redécouvrir des expressions, méfiante malgré tout un petit peu, tant que je n’aurais pas de réponse, que la situation ne s’éclaircissait pas, mais cependant, je l’aimais tellement que ça prenait un peu le dessus sur mes doutes et mes craintes.

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Sam 15 Nov - 12:46

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Sae & Kei
Plus aucun son ne sortait. C’était comme si je m’étais moi-même perdu dans mes propres pensées. La vie pouvait être étrange parfois... On émet souvent des choix et puis plus tard, on modifie ses choix pour revenir en arrière. Bien que je n’avais pas tout à fait l’impression d’être revenu en arrière. Depuis la dernière fois où on s’était vu, j’avais pu avancer, j’avais pu changer déjà. Il y a un mois passé, je n’aurais jamais pu lui proposer ce que je lui disais aujourd’hui. Je n’aurais même pas osé le penser puisque je ne la méritais pas. A présent encore, je ne la méritais pas néanmoins je n’étais pas idiot et remarquais bien que cette séparation la faisait souffrir énormément tout autant que moi. Je ne supporterais pas de la voir partir une seconde fois et si elle me laissait un peu de temps, qu’elle acceptait de me pardonner, peut-être que oui, on pourrait réessayer. Je ne promettais pas d’être le petit ami parfait dont elle rêverait mais je serais simplement moi-même. Je l’aimerais de tout mon coeur, ferait en sorte de lui offrir le plus beaux des amours, être à ses côtés lorsqu’elle le souhaitait, la protéger, prendre soin d’elle, pouvoir la chouchouter un peu aussi. Je voulais l’aimer plus que tout au monde. Même plus qu’elle.

Je ne trouvais pas les mots face à sa réaction, je restai complètement penaud avant de me demander moi aussi « Pourquoi maintenant ? ». Comment étais-je censé lui expliquer cela ? Lui expliquer qu’elle m’avait toujours manqué, qu’avant je refusais d’être à ses côtés à cause de la mauvaise personne que j’étais, qu’elle en aurait pâti encore plus qu’aujourd’hui et que je n’avais toujours souhaité que son bonheur, malgré tout. Je voulais lui dire à nouveau que j’étais un idiot, qu’elle était la première femme à m’avoir fait tomber amoureux d’elle et que ne m’y connaissant pas assez, n’étant pas sûr de moi, je n’avais pu l’aimer correctement. J’ignorais si j’en serais capable à l’avenir néanmoins je me disais qu’avec de la volonté et de la détermination, je pourrais y arriver. Et c’était grâce à elle. Elle était en train de faire de moi un homme. Enfin. Et puis, j’avais besoin d’elle... A un point qu’elle ne me croirait pas. Ces jours avaient été si difficile et douloureux sans ma bien aimée près de moi. Je me battais pour elle, me convainquant qu’elle faisait de même de son côté et j’imaginais sa réaction si elle me croisait des années plus tard. Je voulais qu’elle en soit fier même si elle me détestait à cet instant là.

Me redressant, je me saisis d’un mouchoir posé sur ma commode puis revint auprès d’elle pour essuyer doucereusement son visage pâle. Je m’assis ensuite à ses côtés avant de l’obliger à venir se blottir contre moi et de lui caresser tendrement ses cheveux. J’ignorais si elle s’était rendu du ô combien j’avais changé... Je n’étais plus ce garçon frêle qui avait peur dés qu’on le touchait, j’osais plus parler aussi et je n’hésitais pas à prendre les devants. Puisque si je voulais être un petit ami digne d’elle, je n’avais pas le droit d’être à la traîne. C’était moi qui devait la protéger, et non le contraire.

- Je voudrais toujours de toi, Lui soufflais-je d’une voix douce en la serrant plus fort.

Je n’avais pas envie de la lâcher, j’avais l’impression que si je le faisais, elle allait disparaître et je ne la reverrais plus jamais. Cela serait la chose la plus horrible qui pourrait arriver dans mon existence. Maintenant qu’elle était à nouveau là, je refusais qu’elle reparte encore. Parce que...

- J’en mourrais... Si je te perds encore, je ne le supporterais pas, Sae Ra.

C’était moi qui avait pris cette décision, c’était moi qui avait souhaité notre rupture toutefois cela n’empêcher pas que mes sentiments à son égard étaient des plus grands. Je l’aimais comme un fou. Peut-être même plus encore.
Je devais lui expliquer, je n’en avais pas vraiment le choix. Voilà la raison pour laquelle je finis par me décaler sans m’éloigner pour autant d’elle. Une flamme s’était rallumée légèrement dans mon coeur grâce à cet amour présent à côté de moi. Quand bien même, j’avais froid de ne plus l’avoir dans mes bras et qu’elle me manquait déjà.

- Ne dis rien, ne me gronde pas et comprend moi, s’il te plaît, Déclarais-je posément, Ce n’est pas que je me sens capable d’être avec toi maintenant, je veux dire avec les atrocités que je t’ai dit... Je ne pensais pas avoir le droit de désirer quoi que ce soit. Mais je vois bien que ça te fait souffrir et je veux simplement que tu sois heureuse... Alors je me dis que si tu veux bien encore de moi, je serais probablement l’homme le plus chanceux.

De ma main je lui fis signe de ne pas parler si elle avait quelque chose à rétorquer puisque je n’avais pas terminé. Poussant un profond soupir, j’essayais de m’encourager à continuer.

- Je voulais te protéger. On m’a déjà dit que c’était idiot mais pour moi ça ne l’était pas. Et si tu avais été à ma place, tu aurais sûrement fait la même chose.

Sauf qu’elle n’était pas elle non plus dans ma tête pour comprendre ô combien j’étais un personnage compliqué et complexé. Je ne voulais pas subir de nouvelle réprimande, qu’on me dise que j’aurais dû en parler parce qu’elle me connaissait et elle savait que je n’étais pas le genre d’hommes qui aimait parler. Surtout que cela n’aurait rien changé... Si je lui avais déclaré gentiment que je voulais qu’on se sépare, qu’elle en pâtirait encore plus par la suite, que je n’étais pas le petit ami qu’il lui fallait, que j’ignorais comment aimer, elle aurait toujours tenté de trouver des arguments afin de me convaincre du contraire. Mais ça n’aurait rien changé puisque je n’aurais pas changé moi-même. Probablement que je serais devenu plus colérique à cause de ce qui s’était passé que je n’aurais pas été capable de prendre sur moi comme j’avais réussi à le faire en étant loin d’elle. C’était même certain.

- Ce qui t’est arrivée, ce n’était pas un accident, Avouais-je sans la regarder, C’est moi qu’on voulait renverser. J’ai eu de gros soucis au sein de l’équipe et je n’avais jamais pensé que ça pourrait aller aussi loin.

Rien que le mentionnait me forçait à serrer puissamment mes poings à cause de ce sang qui bouillonnait en moi. Plus qu’être mal comme je l’avais été lorsqu’on s’en prenait à moi à l’époque, à présent, tout ce que j’éprouvais n’était que de la colère et de la haine.

- Mais ce n’est pas vraiment de ça que je voulais t’éloigner. C’était de moi. Je ne sais pas si tu comprendras mais je te demande de ne pas me juger s’il te plaît... Même si à cause de ça tu en as pâti énormément.

Seulement je me doutais qu’elle saurait resté calme, qu’elle savait que j’avais moi aussi souffert de cette histoire et que mon but premier n’était pas de la blesser. Jamais.

- Quoi que tu dises, ça aurait été pire si on avait continué. Parce que je me connais mieux que personne... Et tu n’aurais pas été heureuse. Si je t’avais expliqué ce que j’avais sur le coeur, tu ne m’aurais pas écouté, tu aurais essayé de me parler comme tu le fais si bien mais ça n’aurait rien arrangé... « Je ne suis pas le genre de personnes qui peut aimer », c’est ce que je pensais. Puisque je ne me suis jamais aimé. Et avec ça sur la conscience, je ne pouvais pas prendre soin de toi. Je ne pouvais pas te rendre complètement heureuse.

Qu’elle ne me dise pas le contraire, c’était la vérité. On était dans les débuts de notre relation donc c’était normal que tout paraissait si beau, qu’elle souriait et qu’on s’entendait bien tous les deux. Hors sur du long terme, ça aurait été différent.

- Si je t’avais quitté sans donner de raison, tu m’aurais poursuivi comme tu le fais si bien alors je ne pouvais pas... Mais j’admet avoir été dur, horrible donc pour ça... Je suis désolé.

En accompagnement à mes excuses, j’inclinai mon visage en avant puis marquai un faible silence pour reprendre ensuite.

- Maintenant c’est différent... Parce que j’ai compris beaucoup de choses et je sais que je peux changer. Je peux vraiment devenir quelqu’un de bien et qui pourrait prendre soin de toi... Je ne sais pas le temps qu’il faudra. J’ai juste besoin d’avoir plus confiance en moi, de ne plus me rabaisser comme je l’ai toujours fait et je ne veux plus être celui qu’on protège non plus.

En réalité, je me fichais des autres, je voulais juste être son héros rien qu’à elle et l’unique personne dont elle pourrait être fière.

- Je veux revenir à toi en étant quelqu’un dont je serais digne et être plus fort. Alors même si ça risque d’être encore un petit peu long, je t’en prie attend-moi et reprend-toi d’accord ?

Sur ses dires, je lui arborai le plus beau et doux de mes sourires avant de porter mes doigts à son visage que je choyais avec tendresse. Lentement, je m’approchai d’elle pour coller délicatement mon front contre le sien. De là je pouvais encore admirer ces prunelles que j’appréciais tant et m’y noyer à l’intérieur. Dans un chuchotement, plus sérieusement, plus tendrement, une nouvelle esquisse au bord de mes lèvres, je ne pus m’empêcher de répéter ces mots une seconde fois.

- Je t’aime.

Plus que tout au monde.

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Kawee S. Dakota
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Age : 25 ans Date de naissance : 18/07/1993 Astrologie : Cancer Métier : Depuis peu il a changé d'identité, donc il a tout quitté Résidant à : Il vit à l'hotel serizawa à Ginza en attendant de se trouver un autre endroit où vivre Notes : Danser tout simplement en ne laissant personne douter de mes autres activités. Nourir mon chien. Raylai l'a poignarder donc il a une cicatrice a l'abdomen Ne pas me laisser "attendrir" par lui Trier mes contacts et jeter les jouets inutiles. Vérifier mes comptes en banques et bien éparpiller les sommes pour rester "clean". Trainer avec la bande, faire du parkour et sauter d’immeuble en immeuble peut-importe la hauteur ou le risque en toute liberté. Embêter Yun Hua. Aller au commissariat faire un petit coucou a quelques-unes de mes proies. faire un tour en moto. Faire des courses de voitures de temps en temps.

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Ce message a été posté Sam 15 Nov - 21:32
Tenue C’était difficile de tout suivre, mais j’avais fini par saisir le principal, malgré tout ça il ne voulait pas qu’on soit séparé et le fait qu’il fasse les premiers pas, qu’il ose me l’avouer et revenir lui-même sur ses décisions, me surpris d’un côté car je n’étais pas habitué a ce genre de comportement venant de lui, encore plus... Ce qui me faisait plaisir, mais qui me déconcerté un peu -beaucoup- c’était le fait qu’il me touchait de lui-même, il semblait réellement plus entreprenant et j’avais l’impression que je tombai encore plus amoureuse de lui que je ne l’étais déjà en assistant à cette évolution qu’au fond de moi je voulais un jour apercevoir. J’avais changé aussi, mais je montrai aussi beaucoup plus mes faiblesses que je ne pouvais me le permettre avant, ce n’était pas la meilleure partie de moi, j’avais cette impression qu’on avait échangé les rôles, que Kei était devenue plus fort et moi plus vulnérable.

Mon cœur meurtri semblait reprendre un peu de vigueur aux mots de Kei, à son contact, au soulagement de ne pas devoir m’en séparer, j’étais perdue et encore chamboulée, je ne savais pas combien de temps il allait nous falloir pour surmonter cette épreuve passée, je pourrais dire que j’avais envie de tout oublier pour recommencer, mais c’est faux. Ce malheur, cette tristesse, ce mois de douleur je voulais qu’il soit notre carburent, que grâce à lui on se souvienne qu’on ne peut pas être séparé, que c’est impossible pour nous de s’éloigner, qu’on doit vivre à fond pour ne rien regretter. Car j’avais tellement de regret. De choses que je voulais faire avec lui, que je remettais à plus tard et quand la nouvelle est tombée, je me suis senti bête, je n’avais pas assez de profiter ! Plus jamais je ne veux ressentir ça.

Contre lui, sa voix si proche et ses phrases me touchaient, elle me faisait du bien et semblait être le remède à ma peine. J’avais sans un mot mis mes mains autour de lui, serrant fort comme pour lui intimé dans mes gestes de ne plus me lâcher, de ne pas me quitter, de rester avec moi quoi qu’il arrive. Je me fichais des détails, des raisons, j’avais simplement besoin qu’il soit  là. Levant les yeux vers lui lorsqu’il se décala pour reprendre la parole, je n’avais pas lâché pour autant le tissus que mes doigts serraient fortement. Je l’écoutai attentivement, ne lui coupant pas la parole, le laissant terminer, bien que tout m’embrouiller un peu, je commencer à comprendre les raisons qui l’avaient poussé à agir ainsi, je n’étais pas idiote, depuis le début Kei avait des soucis d’adaptation et du mal à s’accepter, je me souviens qu’il m’avait avoué qu’il ne s’aimait pas, alors comment pouvait-on l’aimer ? Cependant de mon point de vu il est vrai que c’était stupide. Depuis le début je l’ai réellement aimé, j’étais réellement heureuse même avec un Kei distant, j’avais su m’adapter et je n’ai jamais regretté que mon cœur l’est choisi.

L’entendre me dire « je t’aime » encore une fois, ne laissa pas mon cœur indifférent, ça me faisait vraiment bizarre qu'il se déclare et d’un côté c’est comme si un rêve devenait réalité, un sourire respirant le bonheur et la sincérité répondit à son esquisse, avant de finalement à mon tour prendre la parole.

« Je t’aime aussi. Je ne compte pas te gronder ou dire que tu as eu tort. Je pense que tu as tes raisons, bien sûr je mentirais si je disais que je peux oublier, que ça ne me fait plus mal et que je ne souffre plus. J’ai vécu l’enfer et jamais je n'aurais pu penser que je pouvais tomber si bas, c’est à ce point que je t’aime Kei et même si tu ne le croiras peut-être pas, que tu doutes. Je n’ai jamais regretté d’être avec toi, jamais je n’ai été malheureuse et le fait d’être a tes côtés me suffisait réellement. Je me fiche des détails, mais si tu as besoin de faire le point, de changer, de prendre confiance en toi pour accepter d’être avec moi, alors j’attendrai. Peu importe le temps, j’attendrai, je préfère savoir qu’un jour on pourra de nouveau être ensemble que partir sans plus jamais te revoir. » Je pense qu’apprendre qu’on en voulait à Kei me faisait flipper au fond et j’étais soulagé qu’il soit parti de l’équipe, mais d’un autre côté bien que je ne lui en parlerais pas tout de suite... Est-ce que c’est une bonne chose d’avoir abandonné le baseball ? Je garda cette interrogation au fond de moi, avant me blottir contre lui.

« Si tu veux te faire pardonner, il va falloir t’accrocher, parce que je vais être sans pitié. » Ricanant légèrement, plus détendu, j’avais reculé pour lui lancer un regard malicieux. C’était bien sûr une façon de parler, mais une chose est certaine, je ne le laisserai plus me quitter, une fois m'a suffit.

Tapotant du poing son torse, je lâche en parallèle.

« Alors devient fort, assez pour ne plus jamais douter et me supporter pour une durée indéterminée ! Compris ? »

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Ce message a été posté Dim 16 Nov - 18:16

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Sae & Kei

Je n’avais pas le courage d’en dire plus, de répondre à ce qu’elle me déclarait parce que je savais qu’on finirait par partir dans un débat inutile. J’avais conscience qu’elle m’aimait, qu’elle était heureuse avec moi et qu’elle me supportait tel que j’étais. Je le savais tout ça, hors ce n’était que le début et lui faire comprendre que ce n’était pas le présent qui m’avait remis en doute mais l’avenir était vraisemblablement impossible. Je n’aurais jamais pu grandir en restant à ses côtés, je serais certainement même devenu un autre garçon plus méchant, plus froid, plus exécrable à cause de ce qui était arrivé avec Hideo. Avec le temps j’avais appris à me canaliser, à contenir toute cette colère que j’avais éprouvé pour cet individu et la libérer comme je le pouvais. Parce que j’étais seul et que j’avais décidé de changer, de me reprendre en main. Aujourd’hui encore il m’arrivait d’y songer, de ressentir toute cette haine au fond de moi et de haïr tout ceux qui m’avaient fait du mal par le passé. Je crois que c’était en partie la raison pour laquelle je ne parvenais pas à retourner à Tokyo pour le moment. J’en étais bien trop effrayé. Si avant j’étais insensible à toutes ces choses, j’avais l’impression que c’était si différent désormais puisque je réalisais énormément que tout aurait dû se dérouler autrement, que ce n’était pas normal de subir autant d’injustice de la part d’autrui et que c’était douloureux. Je pensais ne rien éprouver mais c’était faux... J’étais simplement incapable de comprendre ce à quoi mon coeur pouvait bien penser. Dans tous les cas, Sae Ra non plus, n’avait pas réellement saisi mes propos ni même mes actes mais peu importait... J’en avais assez de déblatérer la même chose, de devoir m’expliquer alors que j’étais le seul être à me comprendre.

A sa dernière rétorque, je lui arborai un sourire amusé avant d’hocher la tête et d’aller lui embrasser le front.

- Je te supporterais, ne t’inquiète pas.

La question était plutôt de savoir si elle me supporterait. Parce que j’avais moi aussi changé, sans parler de cette idée de confiance en moi, je parlais plus des mauvais côtés que j’avais acquis avec cette expérience. Mais en guise d’encouragement, je me disais que si on se soutenait elle et moi, cela devrait aller.

- Tu devrais aller te prendre une douche sinon tu vas tomber malade comme ça. Je vais te passer des affaires.

Ce qui signifiait que je ne lui laissais pas vraiment le choix néanmoins ça m’inquiétait, je n’avais pas envie qu’il lui arrive à nouveau des soucis. Et puis si elle dormait ici, elle n’allait pas garder ses vêtements quelque peu trempé par la neige. Je me levai alors, sortant un tee-shirt ainsi qu’un pull assez large bien qu’à l’intérieur de la maison, il faisait tout de même déjà assez chaud. Ensuite je lui donnai le plus petit de mes joggings que j’avais, lui laissant la décision de le mettre ou non avant de lui indiquer de me suivre et lui montrer la salle de bain.

Une fois seule, je partis dans la cuisine, donnant à Sekai sa nourriture du soir puis je me mis à préparer quelque chose de rapide pour la jeune femme qui se prélassait dans la douche. Quand elle revint, souriant, je lui déposai le bol de ramen sur la table puis nettoyai, pendant ce temps, la vaisselle sale présente dans l’évier. J’expliquai que j’avais déjà manger au restaurant même si ce n’était pas tout à vrai. J’avais juste grignoté et de ce fait, je n’avais pas très faim.

C’était ensemble que nous étions parti nous coucher puisque j’avais songé que si nous devions nous quitter pendant quelques temps - bien qu’on se contacterait sûrement par téléphone, on ne se verrait certainement pas - autant en profiter un minimum non ? Si on s’aimait, on n’allait tout de même pas dormir séparément, ce serait stupide.

Le jour suivant avant de partir travailler, je lui avais proposé d’essayer de se revoir le soir même, ne serait-ce que pour discuter de tout ça, voir les détails... Et pourquoi pas essayer de repartir du début ? Ensuite, j’avais passé le reste de ma journée au restaurant, l’esprit plus reposé que d’habitude à un tel point que mes gérants n’avaient pu s’empêcher de m’en faire la remarque. Le reste s’était fait dans la bonne humeur et la convivialité était au rendez-vous. Néanmoins comme je le pensais souvent à présent, c’était encore une fois le calme après la tempête. Alors que je quittai les lieux, nichant mon visage dans mon écharpe à cause du froid, j’avais paniqué en écoutant la voix de Sae Ra affolé au téléphone. J’en étais venu au moins de bénir les dieux d’avoir fait en sorte qu’elle n’ait pas supprimé mon numéro et je me bénissais moi-même de ne pas l’avoir changé non plus. Quelqu’un la suivait. L’île d’Hokkaido n’en restait pas moins sur qu’Honshu. Des voyous il y en avait malheureusement de partout cependant pourquoi il fallait toujours que ça lui arrive à elle ? Peut-être parce que au contraire de moi, elle était plus sûr d’elle et se sentait en sécurité n’importe où elle allait. Je l’ignorais.

J’avais couru chez moi, prenant la voiture afin d’arriver plus vite à Sapporo et me garant en double fil, j’essayai de trouver le quartier qu’elle m’avait indiqué alors qu’elle avait été, soudainement, forcé de raccrocher. J’étais mort d’angoisse, priant de toute mon âme afin que rien de grave ne ce soit passer et qu’elle soit en bonne santé. Je courais le plus rapidement que je le pouvais avant de reconnaître le nom d’un bar que la jeune femme avait énoncé au téléphone. Plus j’avançais, plus je m’approchais et entendais des voix dans une ruelle perpendiculaire à celle où je me trouvais.

Mes pupilles se dilatèrent de stupéfaction mais de colère aussi en voyant un homme plus âgé qu’elle la menaçait d’un couteau. De là où j’étais, j’étais incapable d’écouter ce qu’il lui racontait mais cela ne me disait rien qui vaille. Sans la moindre hésitation, je me précipitais vers eux et élançai un puissant crochet en plein visage, l’obligeant à trébuchant au sol.

- Ne la touche pas !! Ordonnais-je dans un cri, me saisissant de la main de la demoiselle afin de la placer derrière moi.

Je ne devais pas me battre. Ce n’était pas la solution. Peu importait ô combien j’éprouvais de la haine envers cet individu pour s’en être pris à celle que j’aimais, je ne devais pas le frapper plus que je ne l’avais déjà fait. Il fallait que j’apprenne à contrôler ça. C’était un trait de ma personnalité que je découvrais au fil des jours qui s’évanouissaient car jamais avant je ne me comportais de la sorte. Tout comme Hideo que j’aurais pu tuer si on ne m’avait pas empêché. Je suppose que toute cette pression que j’avais accumulé au cours des années y jouait sur mon attitude.

L’inconnu se redressa, me pointant moi avec son couteau et je ne cillai pas du regard, lui montrant qu’il ne me terrifiait pas. Relâchant mes doigts de ceux de Sae Ra, je m’emparai vivement du poignet du garçon afin de le lui retourner - sans non plus lui faire trop de mal - et lui arrachai l’arme de ses mains.

- Dégage.

Ma voix était sévère mais par-dessus tout glaciale. Toutefois remarquant qu’il ne daignait pas bouger, je répétai mon ordre dans une intonation plus forte qui le motiva enfin à s’éloigner d’un pas pressé.

- Tu vas bien ? Demandais-je ensuite en me tournant vers la jeune femme, l’inquiétude se reflétant au creux de mes iris, Tu n'es pas blessée ?

Mes mains se posèrent sur son visage pendant que je le détaillais avec précaution et incapable de me retenir, je l’embrassai d’un vif mais chaste baiser avant de la serrer dans mes bras.

- Bon sang... Quand vas-tu te décider de faire plus attention à toi...

Quelle idée de se promener seule dans une rue si peu bondé et à une heure où la nuit est déjà tombée. Je ne la gronderais pas, elle était sauve cependant j’avais besoin qu’elle sente à quel point je me faisais du souci pour elle. A quel point je l’aimais.

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Ce message a été posté Mar 18 Nov - 9:15
Nouvelle tenue Peut-être en effet que je ne pouvais pas comprendre comment Keisuke se sentait, en fait j’avais ma propre façon de voir la chose et il ne sentait pas la chose comme je le vivais. Nous avions toujours eu des sentiments différents sur ce sujet, il faut dire que j’ai toujours dit au japonais ce que j’avais sur le cœur, même quand je lui disais qu’il était parfait pour moi, que je l’aimais comme ça, que c’était suffisant, lui ne voyait pas les choses ainsi, je ne sais même pas s'il me croyais vraiment. Je sais que quand on ne s’aime pas il est dur d’accepter l’amour des autres, mais le Kei que j’avais en face de moi aujourd’hui me semblait différent, il avait changé dans un certain sens, il venait vers moi, il me disait ses sentiments ouvertement, me toucher... J’étais heureuse, bien plus que je ne l’étais avant et peut-être qu’au fond j’attendais ce changement, que malgré l’amour que je ressentais, je souhaitais qu’un jour il évolue et accepte tout ce que je lui offre, qu’il grandisse et que je puisse compter sur lui. Oui, j’aimais encore plus l’homme que j’avais devant moi et même si elle était douloureuse à un point où les mots ne pouvaient réellement la décrire, cette rupture entre nous aura peut-être servi à ça, à ce que mon petit ami revienne plus fort à mes côtés ? C’est ce que je voulais croire pour essayer de me dire que ce ne fut pas vain, que ma souffrance n’avait pas été inutile. Mais j’avoue qu’actuellement j’avais encore du mal avec, c’était trop récent pour que je puisse oublier et en rire, non ça faisait mal rien que d’y pensais, mais les choses allaient s’arranger pas vrai ?

Je souris lorsqu’il me confirma qu’il supportera ce que je suis devenue, je ne sais pas à quel point moi-même j’ai changé, j’ignore si je pourrais être aussi insouciante que je l’étais, aussi vivante qu’avant notre séparation, mais si le bonheur revient sur ma route, peut-être que mon cœur sera de nouveau libéré.

Je hocha la tête lorsqu’il me proposa de prendre une douche, j’en avais bien besoin et chaude serait encore mieux ! Puis il avait raison, mon corps tombe vite malade et ce n’était pas le moment, non pas vraiment. Une fois dans la salle de bain, j’avais laissé coulé l’eau jusqu’à la bonne température avant d’enlever mes vêtements mouillés par la neige, c’était relaxant ! Je préférais de loin la chaleur, mais je ne voulais pas y rester trop longtemps, je suppose que j’avais envie d’être près de Keisuke, même s'il va nous falloir un peu de temps pour s’adapter à nouveau, pour agir comme on le faisait, je ne voulais pas le quitter sachant qu’une fois le jour levé je devrais le laisser.

J’enfile les affaires de Kei qui était un petit peu trop grand, mais chaud et confortable, puis il sentait bon ! Après ça on se mit au lit, sentir sa présence à mes côtés faisait battre mon cœur, j’avais été si seule ces dernières semaines, que j’étais heureuse de simplement me trouver là, contre lui. Je n’avais pas besoin de plus, juste être avec lui me remplissait de joie et me soulagé.

Le lendemain j’étais déjà prête mentalement à ce qu’on doit se dire au revoir, mais il me proposa de se revoir pour qu’on parle de tout ça, de comment les choses allaient évoluer etc. Et j’avais bien entendu accepter sans détour ! Le laissant partir travailler en lui souhaitant une bonne journée comme la bonne petite femme au foyer haha. Bon j’avoue je m’y suis cru sur l’instant. J’avais passé du temps en compagnie de Sekai et enfilant une nouvelle tenue, j’avais décidé de visiter la ville, je ne connaissais pas et je n’avais pas grand-chose d’autre à faire pour l’instant, j’avais prévenu mes collègues de travail que je les rejoindrait pour le départ le moment venue, mais que pour l’instant j’étais occupé avec des affaires personnelles, qu’ils avaient qu’à faire l’interview et tout ça concernant notre client sans moi, après tout a la base j’avais choisi de venir pour parler avec Kei et mon père avait bien compris.

Les heures défilèrent et rapidement tandis que j’étais sur le point de prendre la route pour rentré, je me retrouve à sentir une présence pas loin, on me suivait j’en étais sûr ! Bon sang, je commençais à flipper, j’en avais assez de me faire « agresser » est-ce que c’était marquer « cible facile » sur moi ? J’avais vraiment peur mine de rien et en accélérant le pas je tentais de trouver un coin peuplé, mais ce n'était pas vraiment l’endroit, attrapant mon téléphone, j’avais composé celui de la touche « 1 » Keisuke. Dieu soit loué, ça sonne ! Lorsqu’il répond je lui fais part de mes inquiétudes assez affolée, mon corps tremble, les pas se rapprochent et un type m’arrache mon portable en le jetant au sol, me plaquant contre le mur. J’avais réussi à m’enfuir en lui donnant un coup de pied bien placé, mais plusieurs minutes plus tard, il me rattrapa en me plaquant de nouveau dans une ruelle un couteau sous la gorge. Bon sang, je ne veux pas mourir ! Je viens de retrouver Keisuke et puis même pourquoi ça m’arrive encore ? Je me mords la lèvre pour me retenir de pleurer, ça lui ferait trop plaisir à cet enfoiré !

Puis une voix se fit entendre derrière lui et je la reconnais sans peine, je fus tellement soulagé qu’une grosse partie de ma pression redescendis, pourtant j’avais peur, il était armé et si Kei se retrouver blessé je ne le supporterai pas ! C’est avec des yeux remplis de surprise que j’assistai à la victoire de mon petit ami qui... était devenu... fort ? Enfin je euh, resta bouche bée devant lui.

À sa question je hocha la tête, son baiser me rassura a un point que je ne pourrais l’expliquer et ses bras, je le serré fort, j’avais eu si peur que je n’avais pas envie de le lâcher.

« Désolé... Je suis désolé. J’ai eu vraiment peur, merci ! » J’avais enchainé, puis mon tremblement s'était calmé et je me décale légèrement pour le regarder plus sérieusement.

« Depuis quand tu es aussi fort ? Tu m’as totalement laissé sur le cul... » Je pouvais sentir l’inquiétude qu’il avait ressentie, j’étais vraiment aimé, rien que de le voir accourir jusqu’ici me l’avait prouvé et puis ça se lisait dans son regard, ce qui me fit retourner dans ses bras une nouvelle fois.

« Je t’aime, j’ai vraiment eu peur de ne pas te revoir, alors qu'on vient de se retrouver ! » Je ne sais pas ce qu’il me serait arrivé s’il n’avait pas été là, mais je ne préférais pas y penser. Pour l’instant je voulais juste qu’on rentre, qu’on parle, qu’on se retrouve tous les deux. Je venais de vivre encore quelque chose qui allait me tracasser, jamais deux sans trois ? En effet, mais a force je suis fatigué.

« Si ça continue être agressé va devenir une routine haha... » J’essayais de le prendre à la rigolade pour me « détendre » pour essayait de ne pas craquer, mais ça sonné faux bien sur... Pourtant a ma place qui ne le prendrait pas comme ça ? Une fois ça va, mais trois ?

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 22 Nov - 15:58

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Il y avait des moments dans la vie qui ne devraient même pas devoir exister. Ni un certain type de personnes par ailleurs. Je ne comprenais pas les gens qui s’en prenaient à autrui sans raison particulières ou qui ne sachant contrôler leur libido, s’attaquaient à des jeunes femmes innocentes. Si de tels individus n’existaient, on se rapprocherait probablement plus facilement de la paix... C’était à cause de telles énergumènes qu’on considérait notre existence comme misérable, qu’on peinait à s’en relever et comprendre la vie. A présent j’étais plus fort oui néanmoins j’aurais pu flancher comme certains et foutre mon existence en l’air. Et si j’avais fini en dépression, que plutôt que d’apprendre de mes erreurs, je m’étais enfoncé dans une obscurité sans pareille. Est-ce que ces personnes auraient fini par regretter leurs actes ? Et si aujourd’hui Sae Ra se retrouvait encore plus marquée à cause de son agresseur... Je les détestais tellement. Tous.

La sentant angoissée, je renforçai l’étreinte et lui choyai tendrement les cheveux tout en tentant de la réconforter grâce à de douces paroles que je chuchotais à son oreille. Si je n’aimais pas la voir triste, je n’aimais pas non plus la voir aussi inquiète. Je préférais la voir sourire, pétillante de joie comme je l’avais connue.

Depuis quand étais-je si fort ? Je me le demandais. Incapable de lui répondre, je me réfugiais dans mes réflexions pour me souvenir de quand tout avait sérieusement commencé. Peut-être qu’au fond je n’étais pas faible, il m’était juste impossible de croire le contraire... Je ne parvenais pas à me connaître moi-même ni ce qui m’entourait alors je ne m’étais jamais donné les moyens de devenir quelqu’un de bien. Puisque je m’obstinais à penser que j’étais une mauvaise personne et pitoyable. La rencontrer était ce qui avait commencé à me changer. J’avais agi comme je n’aurais jamais agi avec qui que ce soit d’autre auparavant mais j’étais encore celui qu’on protégeait plutôt que le contraire. Hors, si je pouvais voir du positif dans son accident était que cela m’avait permis d’ouvrir les yeux sur de nombreuses choses. En particulier sur le monde mais aussi sur mon comportement. J’avais compris que je ne pouvais plus rester cet homme puéril et faible, que je devais me battre, apprendre. J’avais déjà eu beaucoup de leçons de vie et celle-là avait été la plus grosse. Mes barrières s’étaient brisé en instant et si j’avais pu tuer, nul doute que je l’aurais sûrement fait. J’avais ce côté un peu noir que j’ignorais il y a encore quelques années... Discutant avec mon coach, ce dernier m’avait expliqué que cette partie de ma personnalité avait certainement été créé à cause de tout ce que j’avais subi par le passé jusqu’à aujourd’hui. Je me réveillais seulement maintenant parce que la seule personne à qui j’avait fini par m’attacher aussi sincèrement s’était retrouvée dans un danger si grand que cela m’avait mis hors de moi. A présent encore, j’avais du mal à supporter toute cette rage que j’avais en moi... C’était la raison pour laquelle je continuais de prendre des cours et que je me défoulais comme je le pouvais.

Je l’écoutai me parler, ne cessant pas mes gestes sur sa chevelure avant d’embrasser doucereusement son front. J’avais envie de lui dire « Je te protégerais » seulement je n’avais pas assez confiance en moi pour me comporter encore comme un héros. J’avais bien l’intention de ne plus la laisser tomber, de veiller sur elle comme un vrai homme néanmoins l’avouer était toute autre chose.

- Ne dis pas de bêtises, La grondais-je alors gentiment, Allez vient, on rentre.

Me reculant, j’entremêlai nos doigts délicatement puis l’emmenai dans ma maison. A peine déchaussés, je lui fis signe de partir s’installer dans le salon pendant que je m’échappai dans la cuisine, revenant avec deux tasses de chocolats chaud. Lui donnant la sienne, je m’assis sur la table de salon en face d’elle. Je ne pouvais détacher mes yeux d’elle, me perdant dans ce regard que j’aimais tant puis je lui adressai un doux sourire.

- J’ai pris des cours, Lui expliquais-je enfin, J’avais beaucoup de choses qui me tourmentaient et j’avais besoin de libérer tout ça. Alors j’ai pris des cours. J’en prends encore aujourd’hui... C’est un peu comme un soutien en fait.

Si je n’avais pas ça, j’avais l’impression que toute cette rage que j’avais en moi se dirigerait ailleurs et que là, je deviendrais réellement une mauvaise personne. Ce que je refusais catégoriquement.

- C’était de ça aussi que j’avais peur... Si je suis parti. Mais je n’ai plus envie de parler de ça, si ça ne te dérange pas.

A nouveau je lui déposai un doux baiser contre son front, ayant posé ma tasse auprès de moi puis me saisissant de sa main libre, je me décidai à reprendre.

- Je te promets de t’appeler. Pas de te voir de suite mais de garder contact avec toi et quand ça ira mieux, je te le dirais. Alors attend-moi d’accord ? Je te promets de revenir encore meilleur.

Plus que tout. J’avais envie d’être cet homme dont elle serait fier.

electric bird.

Kawee S. Dakota
Kawee S. Dakota
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Age : 25 ans Date de naissance : 18/07/1993 Astrologie : Cancer Métier : Depuis peu il a changé d'identité, donc il a tout quitté Résidant à : Il vit à l'hotel serizawa à Ginza en attendant de se trouver un autre endroit où vivre Notes : Danser tout simplement en ne laissant personne douter de mes autres activités. Nourir mon chien. Raylai l'a poignarder donc il a une cicatrice a l'abdomen Ne pas me laisser "attendrir" par lui Trier mes contacts et jeter les jouets inutiles. Vérifier mes comptes en banques et bien éparpiller les sommes pour rester "clean". Trainer avec la bande, faire du parkour et sauter d’immeuble en immeuble peut-importe la hauteur ou le risque en toute liberté. Embêter Yun Hua. Aller au commissariat faire un petit coucou a quelques-unes de mes proies. faire un tour en moto. Faire des courses de voitures de temps en temps.

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Faire nettoyer ma R8. Boire une bière devant un film potable. Appeler mes subordonnés pour prévoir une sortie intéressante. Ne plus camper... Il y a rien d'amusant finalement. Ne laisser personne savoir que je suis claustrophobe, une faiblesse que je tais en toutes circonstances, tout comme les raisons de cette peur.

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Ce message a été posté Dim 23 Nov - 20:50
Nouvelle tenue Je ne sais pas trop comment prendre certaines épreuves de la vie, je me suis souvent dit que tout le monde devait passer par là, que fallait pas que je prenne les choses pour moi et que devais voir la vie dans sa généralité, mais aujourd’hui j’avoue que je suis un peu perdue, même si je ne peux pas expliquer de quelle manière, trop de choses se sont passé en une année et j’ai tout simplement perdu pied. Toutes les bonnes choses se sont transformé en cauchemar après m’avoir fait rêver, le nombre d’agressions en quelques mois est tout de même abusé non ? Ou suis-je la seule à le penser... En tout cas je ne veux pas encore une fois tomber plus bas que terre à cause de tout ça, les mots de Keisuke la veille m’ont aidé à me relever, ne serais-ce qu’à reprendre confiance et courage pour la suite et ma peur se dissipe peu à peu au creux de ses bras. Je suppose que tant qu’il sera là, auprès de moi, que son cœur m’appartiendra j’aurais la force de me relever et de me battre ! Je ne veux pas devenir pitoyable, je ne veux pas devenir faible, non... Je veux rire et profiter de la vie comme je l’ai toujours fait, je dois juste réussir à chasser tout ce qui m’a fait changer ces dernières semaines, me dire que c’était une épreuve en plus qu’on a mise sur ma route, sur notre route... Et qu’on l’a surmonté. Je souris lorsqu’il me « gronde » pour ma bêtise, je suppose que j’ai besoin d’un bon coup de pied au cul, d’être rassurée aussi pour sentir que je ne suis pas seule, même si je le sais déjà, mais pour l’instant je veux rentrer avec lui, partir d’ici et me réchauffé, par contre... j’avais oublié un petit détail qui me reviendra plus tard bien sûr !

De retour chez lui je m’installe après m’être mise à l’aise sur le canapé en silence. Nos regards l’un dans l’autre, j’attrape ma tasse lorsqu’il finit par prendre la parole l’écoutant d’une oreille attentive. Comprenant ses raisons où en tout cas en partie je finis par hocher la tête de manière compréhensive en lui répondant d’un ton rassurant.

« Ne t’inquiète pas, je ne suis pas pressé, tu me parleras quand tu le voudras. Puis bon, au final la seule chose que je puisse faire c’est de t’encourager à distance, si mon corps n’est pas là pour le faire, ma pensée y est. » Je voulais qu’il fasse ce qu’il veut, ce dont il avait besoin pour me revenir serein et qu’on n’ait plus à se séparer. Plus jamais. Je serré cette main dans la mienne et fermé les yeux lorsqu’il m’a déposé un baiser sur mon front, appréciant de nouveau le simple contact de ses lèvres sur ma peau, simple certes, mais tellement agréable et revigorant. Je souris à ses mots et calmement j’acquiesce d’un léger mouvement de la tête.

« Hum, je t’attendrai. Peut m’importe le temps, je t’attendrai. » Je souris et reprenant sur un ton plus léger et amusé qui me ressemblait davantage. « Par contre si tu ne m’appelles pas ou ne me donne pas de nouvelles gare à toi, je te promets de revenir te donner un désagréable coup de pied sur tes jolies fesses ! » J’avais même levé mon index en mode « attention » avant de sourire plus généreusement. Je ne veux pas me lever, je ne veux pas le quitter, pas le laisser, je veux continuer de le regarder et de le toucher, mais... Je sais que je ne dois pas trop en demander, je veux qu’il sache que je suis de son côté et que je suis prête à partir le cœur triste, mais l’esprit tranquille, si c’est ce qu’il veut, je ne souhaite pas lui couper l’herbe sous les pieds. Serrant plus fortement sa main, je finis par me tourner vers lui et déposé un baiser sur sa joue, puis me relevant je lui avoue sur un ton amusé.

« Je vais éviter les câlins et les baisers sinon je vais me retrouver rapidement en manque en te quittant. » Tirant la langue je fouilla dans la poche de mon pantalon à la recherche de mon téléphone. « Je dois appeler mes collègues pour les prévenir que je vais les rejoindre... Donc je ne vais pas tar... » Mes mots s’arrêtent et mes gestes deviennent plus affolés sur mes vêtements quand je me remémore la scène passée, mes jambes flanchent et accroupis au sol les mains sur la tête je marmonne.

« J’ai plus mon téléphone... » Cet imbécile d’agresseur me l’avait jeté et j’avais totalement oublié de le récupérer. Je soupire lourdement et me traite mentalement d’idiote ! C’est bien ma chance, je suis maudite. Relevant simplement la tête vers mon « petit ami » je lui demande un peu honteuse de ma boulet attitude :

« Je peux utiliser le tien ? »  

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 24 Nov - 9:25

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Sae & Kei

Malgré tout, je n’en revenais déjà pas d’être devenu celui que j’étais, d’être plus courageux, plus entreprenant aussi. J’avais l’impression que ma personnalité, ma vie également, avait pris un virement à quatre vingt dix degrés. Et c’était mieux ainsi. Je me réveillais enfin après tant d’années... Parce que je comprenais plus de choses. J’avais grandi subitement. Je l’écoutais me parler, me disant que j’avais énormément de chances d’être tombé sur quelqu’un comme elle. Une autre personne aurait sûrement refusé de retourner auprès de moi, elle m’aurait rejeté et crié des tas d’injures. Pas Sae Ra. Elle était décidemment formidable et je m’apercevais encore plus à présent de tout l’amour qu’elle portait à mon égard. Si avant j’étais incapable de l’apercevoir, aujourd’hui c’était quelque peu différent.

Je promettais de l’appeler, de ne plus perdre contact avec elle néanmoins je ne jurais pas de l’appeler souvent non plus. J’avais besoin de distance, de me reprendre seul et si je lui téléphonais tous les jours, je crois que cela ne m’aiderait pas. Quand bien même j’en mourrais d’envie puisqu’elle me manquerait. Rien qu’à présent, à mes côtés, elle me manquait déjà. Alors je me contentais de sourire à ses remarques avant de froncer les sourcils lorsqu’elle déclara avoir perdu son portable. Je me doutais que c’était à cause de l’agression donc j’étais légèrement en colère. Cependant pas contre elle, contre son agresseur qui s’en était pris à elle et qui l’avait de nouveau déstabilisée. Sans la moindre hésitation, je lui avais prêté le mien puis pendant qu’elle passait son coup de fil, je m’étais échappé dans la chambre, me saisissant de cette boîte à bijou que j’avais depuis quelques temps désormais.

- Il va falloir que je te redonne mon numéro alors, Dis-je en revenant une fois qu’elle eut raccroché.

Je m’assis ensuite près d’elle, puis ouvrant le paquet, je sortis le collier avec un sourire discret au bord des lèvres.

- Comme ça, tu auras de quoi penser à moi. J’aurais dû te le donner avant mais je n’ai pas pu, désolé.

Sur ses dires, je lui accrochai autour du cou, ravi d’avoir enfin été capable de lui offrir et malheureusement, elle du s’en aller peu de temps après. J’étais content, rassuré et le coeur plu léger aussi. J’avais l’impression qu’un poids s’était soulevé de ma conscience et qu’en fin, peut-être, ma vie irait mieux. Evidemment, le temps permettrait de panser nos plaies mais j’étais également prêt à attendre. Je ne pensais pas avoir le droit de la retrouver et qu’elle serait à nouveau près de moi. Maintenant je l’avais. Je n’étais plus à quelques jours prêts si au bout de ma route, je la rejoignais.


electric bird.

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