Tenue- Une bronchite hein ? Tout cela parce que ce dadet sans cervelle était resté dehors à ressasser toutes les conneries commises qu’il aurait pu éviter. Sehen ne lui a pas dit qu’ils se séparaient mais, il l’a malgré tout laissé en plan sans lui laisser le temps de s’expliquer et lui, en plus de se casser limite la main où, aujourd’hui se trouve un magnifique bandage partant du poignet jusqu’à atteindre le milieu de chaque doigts voir, pour les plus petits de les recouvrir entièrement, se retrouvait à être cloué sur son canapé qu’il alternait avec son lit. Il ne manquait de rien, manager lui permettait d’obtenir un salaire décent disons juste qu’il aimait faire des économies sans parler qu’il était bricoleur alors quand, on faisait soit même ses meubles, qu’on était seul qui plus est… Il ne s’est jamais dit du jour au lendemain : « Ayons la folie des Grandeurs » ! D’où le fait, qu’il vivait dans un simple studio. La bronchite n’était pas très grave mais, lui avait quand même refilé une fièvre de cheval, il avait eu froid et, il s’était mis à tousser pendant toute la nuit alors qu’il s’était plongé sur les dossiers concernant ses protégés. Apparemment Mozzart, la comédie de Nikita battait son plein et, il en était heureux, ce dernier travaillait dur pour tenter cette nouvelle expérience. Malgré ses airs enfantins, il était probablement l’idole la plus dure envers-elle-même. Et Sehen… Il avait de nouveaux projets lui aussi mais… A chaque fois qu’il repensait à lui… Il repensait à cette « dispute » dans ce parc.

L’homme qu’il aimait s’était encore éloigné de lui alors que tout allait pour le mieux entre-eux. A croire que cela n’en finira jamais… Que Sehen continuerait de fuir encore et encore quand cela l’arrangeait. Son cœur était fatigué de tout ça et, cette nuit il s’était effondré sur son canapé. Le médecin de la veille lui avait donné un congé pour qu’il ne refile pas sa bronchite et qu’il ne finisse pas, par se tuer sur la route. Le fait qu’il ne dorme pas lui fait du tort. Du coup, après avoir donné un coup de téléphone à l’agence pour prévenir que pendant trois jours il serait absent, il était étalé sur son canapé comme une larve avec une grosse couverture et son chauffage tout près de lui. Il avait pris ses médicaments mais, c’était surtout du repos qu’il lui fallait et impossible de fermer l’œil de la nuit depuis plusieurs jours. Comment pourrait-il alors qu’il était tenaillait par l’idée que son amant, l’homme qu’il avait juré de ne plus quitter, lui a dit qu’il avait besoin de temps.. Combien de temps ? Et s’il ne revenait jamais sur sa décision ? Encore une fois, cet homme le rendait fou… Il avait mal… Tout ce qu’il avait pu faire c’était d’écouter de la musique, ses bons cds de vieux rocks pur et dur qu’il adorait pour l’aider à ne penser à un homme : Kim Sehen.

Quant à son portable, il avait décidé de l’éteindre pendant les trois jours où il resterait claustrer dans son studio. Tous ses instruments se trouvaient dans son garage ainsi que la voiture de ses rêves. Là il possédait une grande télévision, une petite table, un lit plus loin un petit canapé et, un coin cuisine avec une salle d’eau assez grande. En même temps, le manager aimait énormément prendre des bains. Seulement là, il s’ennuyait et, commençait à s’inquiéter pour ses deux idoles. Est-ce que Nikita n’était pas trop turbulent.. Qu’il faisait bien attention à lui ? Quant à Sehen… Est-ce qu’il était toujours irrité contre lui ? Rien qu’à cette pensée, il se renfrogna un peu plus et se mit en boule pendant qu’il était en train de boire sa tisane sans songer que son amant était en train de secouer tous les accueils de chaque hôpitaux et cliniques pour être certain qu’il allait bien…

Donc, c’était à s’y attendre qu’il se brule un peu à cause de sa « frayeur » soudaine en attendant la voix de son petit ami derrière la porte d’entrée qui était rouée de coups par ce dernier. Qu’est-ce qui se passait ? Il reposa sa tasse sur la petite table et se leva sans oublier d’éternuer encore une fois. Il ouvrit la porte pour voir un Sehen paniqué, voir en pleine crise de nerfs… Il ne comprenait rien et, cela l’effraya.


« Sehen… Qu’est-ce que tu fais ici ? Qu’est-ce qui se passe ? Il s’est passé quelque chose à l’agence où… »

Tenue- Interloqué était l’expression qui se rapprochait le plus de son état actuel. Son cœur lui, dansait dans sa poitrine quand il sentit tout ce poids contre lui. Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Sa bronchite et le manque de sommeil le soustraient à se creuser les méninges au point qu’il en oublia de répondre à l’étreinte de son amant. C’était la première fois qu’il assistait à une telle crise de panique chez son aîné. Comment ça… Il avait eu peur pour lui ? Pourtant, ce n’était qu’une bronchite, pas de quoi s’inquiéter même si, à cause de cela, il s’était rendu compte qu’il était « fragile » de ce côté-là. Il ne fumait pas vraiment mais, il est connu que les non fumeurs ou les fumeurs occasionnels prennent plus cher que les fumeurs actifs quand, ils rejettent leurs fumées sur leurs visages ou non. Quand il le vit s’écarter et ces sanglots qui recouvrèrent son magnifique visage avec les mots qui les accompagnèrent eurent le don de le secouer entièrement. Il devrait être désolé non ? Ou du moins ressentir un sentiment de faute pour l’avoir tétanisé au point qu’il pleure devant lui sur son palier par ce froid… Coupable de l’avoir poussé à téléphoner à différents hôpitaux et, il s’en voulait mais, pas pour ça… Yu Jin se reprochait juste d’être comblé de voir que ces larmes, étaient pour lui. Que son amour s’était fait un sang d’encre pour sa personne, lui qui n’était qu’un campagnard au fond et, qui était impulsif. Il ne lui était jamais venu à l’esprit de réclamer des excuses… Il se força à ne pas tousser devant lui mais, il était figé quand il le vit tomber à genoux et qu’il se traita d’imbécile, un sourire idiot se profila et, quand il s’excusa, il lui fallut quelques minutes pour réagir et, le rejoindre rapidement au sol pour se tenir face à lui, ne pouvant s’empêcher de tousser devant l’homme qui l’aimait lui, Han Yu Jin le manager le plus maladroit qui puisse exister, qui était un cas…

Il passa une main sur ce visage dont il connaissait chaque contour et pourtant, il ne se lassait jamais de le découvrir, de l’observer. Essuyant ces maudites billes d’eau qui salissaient cette face angélique, il reprit d’une voix enrouée.

« Tu es vraiment stupide mon petit !! Hahahahaha keuf keuf ! »

Entre rire et toux, Sehen ne devait rien y comprendre mais, cette situation en elle-même était assez hilarante si on excluait certaines choses. Il l’enlaça soudainement, pendant que sa main bandée vint tenir l’arrière de sa tête. Se fichant bien que des personnes pourraient les apercevoir. Aujourd’hui, il faisait une exception car, ce grand idiot qu’il embrassait de ses bras était inquiet pour lui le rassurant ainsi, sur ses sentiments. Il lui était revenu et c’était tout ce qui comptait pour lui. Qu’il soit là même si, ce dernier pouvait prendre mal sa remarque qui était venue naturellement et, qu’il avait regrettée rapidement pourtant, là en frottant son dos, baisant son oreille avec tendresse.

« Je ne dirais pas que tu es un imbécile.. Je suis rassuré et merci… J’ai eu peur que tu ne veuilles plus me voir… Je n’aurais jamais cru que tu t’inquiéterais autant pour moi ! Je suis l’homme le plus comblé ! »

Il finit par se relever en même temps que son vis-à-vis et, se sépara de lui pour se pousser et le laisser entrer dans son modeste endroit. Ce n’était pas grand mais, il s’y sentait bien. Il est vrai que pour y vivre à deux, ce n’était pas pratique et s’il avait sût qu’il viendrait, il aurait fait l’effort de faire son lit. Cependant, là, tout ce à quoi il pensait c’était essayer de se reposer un tatillon. Refermant la porte derrière, il porta une main sur ses bronches et finit par se diriger vers son lit pour le faire sans regarder son « hyung » car, c’est ce qu’était Sehen. Vraiment, il était embarrassé de l’accueillir dans ces conditions.

« Désolé, je ne m’attendais à ta visite… Sinon, j’aurais fait l’effort de te préparer quelque chose. Je ne vais pas mourir, j’ai juste choppé une bronchite du coup, je ne pourrais pas travailler pendant trois jours mais, toi… Sehen… Tu n’avais pas une réunion ? Tu as terminé ta journée ? »

Il ne voulait pas que son protégé ait des ennuis par sa faute alors lui, le manager en lui venait de faire surface. Il avait abandonné son lit pour le regarder… Et s’avançait vers lui..

« Tu… »

Tenue- Les mains froides de son aimé encadrant son visage le « réveilla ». Il vint tenir ses deux mains et bu ses paroles. Sa poitrine se gonfle et, il aurait presque l’envie de chialer tant il se trouvait con d’avoir inquiété autant son aîné mais surtout, d’avoir pu douter qu’il puisse vouloir se débarrasser de lui. Il a douté pendant ce temps où ils ne s’étaient plus contactés même pour le boulot. Parce que Yu Jin avait peur qu’il ne répondrait pas à ses messages et que s’il lui en avait envoyé un seul, il aurait cédé à la tentation de lui demander ce que leur couple devenait. Il en était arrivé à penser qu’il allait devoir se durcir pour ne plus jamais céder à ses encombrants sentiments qui le rendaient chèvre pour cet homme. Pour qui, tomber à genoux n’était pas une honte. Il embrassa le creux de ses mains qu’il décolla, pour s’excuser du « mal » involontaire commis. Il finit par le laisser entrer dans son studio qui, il faut l’avouer lui faisait un peu honte. Couple ou non, malade ou en bonne santé, le jeune homme se devait d’être un peu plus irréprochable quand il recevait des visites dont celles de son petit ami. Pour Sehen, se plier en 4, en 8 pour le contenter était une résolution. Il était stupide, il ne contredirait pas ce fait mais, quand on aime, on ne veut pas décevoir cette personne et ce, sur tous les nivelés.

Alors oui, comme un parfait sot, il était là en train de faire son lit inutilement puisque, dans quelques minutes il se retrouverait à dormir comme un bébé contre sa seule et unique source d’apaisement et de sommeil. Néanmoins, il se rappela que son artiste devait être à une réunion ce matin et pas que. Cela l’inquiéta, il le voyait autrement que son idole mais, dans leur milieu, sur certains points, il ne pouvait s’empêcher de stresser, d’être paranoïaque. Les retombées pourraient être désastreuses, il pourrait même manquer la chance de sa vie. Soit, il pourrait lui en vouloir mais, son explication sur son départ précipité de l’agence lui subtiliser ses doutes, ses craintes et s’en trouvait réjoui. Sehen avait raison, si cela devenait urgent ils auraient pu l’appeler à moins qu’il lui mente pour qu’il n’en fasse pas toute une montagne parce qu’il s’était manifesté devant ses prunelles à la place de la deuxième partie de réunion ?

« Tu n’es vraiment pas possible… Ta carrière n’est-ce pas ce à quoi tu as toujours rêvé ? Tu as tant donné… Tu es vraiment borné ! »

Il soupira pour mieux reprendre une main contre son front :

« Quoi que je dise, ne te feras pas changer d’avis hein ? »

Il aurait voulu se transformer en tempête, lui reprocher d’être là, que sa carrière passait avant lui mais, n’a-t-il pas la preuve que Sehen pourrait risquer sa gloire pour lui ? Pourquoi ? Il lui apportait quoi excepté les larmes ? Tout ce qu’il ne voulait pas ? Il se le demandait encore et encore mais, il n’ira pas plus loin. Son amant décidant de prendre les choses en main, voilà qu’il le poussait vers le lit et, fut obligé de se mettre sous le drap et la couverture pendant qu’automatiquement, comme un grand enfant il vint enlacer son Phébus de ses deux bras quand ce dernier vient le rejoindre. Il avait tenté de protester au début mais, devant l’obstination de son amant et, parce qu’il était crevé, il ne dit rien en répondant simplement à sa question après que ce dernier l’ait embrassé rapidement.

« Tu… Tu sais vraiment comment arriver à tes fins toi n’est-ce pas ? »

Il répondit à son sourire même s’il s’inquiétait sur le fait que Sehen puisse attraper sa bronchite. Yu Jin ne briguer point qu’il choppe sa maladie qui était quand même contagieuse mais, à croire que l’avoir à ses côtés avait un effet soporifique sur son métabolisme car, il se mit à bailler et, ses paupières recouvrèrent ses prunelles. Toutefois, avant qu’il ne tombe dans un sommeil réparateur et profond, celui après lequel il courrait pendant un moment :

« Tu as intérêt d’être là à mon réveil. »

Ce n’était pas une ordonnance, il ne l’obligeait pas à rester à ses côtés mais, il avait peur qu’il soit absent. Ce qu’il comprendrait s’il recevait un appel de Angel Entertainement. Il toussote encore une fois avant que tous ses muscles se détendent et, que sa respiration encombrée soit calme. De quoi est-ce qu’il rêvait ? Il ne s’en souvient plus, rares sont les rêves dont il se souvient avec justesse excepté quand cela concernait Sehen mais, quand il ne rêvait pas, c’était bon signe. Cela montre qu’il dormait sans cauchemars. Qu’ il était là et, c’était tout ce qui comptait. Cette odeur qu’il humait inconsciemment lui permettait de garder un lien avec la réalité. D’être sécurisé sur le fait qu’il était allongé à ses côtés. Tout doucement, il commença à immerger de son sommeil, sa tête contre cette poitrine tendre, sans ouvrir les yeux, resserrant ses deux bras et enfonça un peu plus son visage contre « lui » il fendit ce doux silence.

« J’ai dormi longtemps ? Merci, depuis la dernière nuit passée à ton appartement, je n’arrivais plus à fermer l’oeil ! »

Tenue- « Oui mais… Tu n’aurais pas cette vie de rêve si tu m’avais choisi et puis, je crois que je n’avais pas les épaules solides, j’étais plus un boulet à l’époque et puis… Tu n’aurais pas eu… »

Inh Ja…. Le prénom de son fils qu’il n’arrive pas à délivrer du bout de la langue parce que c’est le sujet qui a éloigné Sehen de lui bien qu’il ait été idiot de croire que son petit ami voulait le quitter. Tous les deux étaient incorrigibles, ils s’aimaient, cela crevait les yeux mais, il fallait toujours qu’ils fassent des détours chacun de leurs côtés pour se retrouver. Il espérait qu’aujourd’hui était la journée où la boucle serait enfin bouclée. Qu’ils en aient terminés de jouer les amoureux transis, qu’ils restent ensemble, arrivent à une solution et marchent main dans la main à l’avenir. Les paroles de Sehen le sensibilisaient et firent baisser sa garde qu’il ne pouvait plus protester. Comment lui en vouloir d’avoir raté cette réunion alors qu’au final, c’était pour lui. Il avait bravé la responsabilité et s’était gonflé de courage pour lui dire ses paroles dont il avait besoin. Depuis leur séparation, il était devenu plus fragile ne sachant pas ce qu’il doit faire pour que tout s’arrange entre-eux. Lui chanter une sérénade, tomber à genoux car, crier son amour pour lui au monde entier lui était défendu.

Leur relation était une censure sur papier comme sur le plan de l’avis publique. Toutefois, ils étaient allés trop loin pour s’arrêter en plein milieu n’est-ce pas ? Il finit par ne rien dire jusqu’à ce qu’il soit conduit et forcé de se rallonger dans son lit, un peu trop étroit pour eux et d’un côté n’était-ce pas mieux pour se coller plus fortement contre cette personne qui hantait ses nuits ? Il se laissa bercer par la respiration et les battements de cœur de son demi-dieu. Resserrant un peu plus son emprise sur ce corps, il fut rapidement avaler par le sommeil. Pour calmer sa bronchite en plus des médicaments, le sommeil était un facteur important mais, ses insomnies n’ont fait qu’aggraver un peu plus son cas même s’il n’était pas à l’article de la mort. Il ne se l’était jamais souhaité et encore moins maintenant car, il ne voulait pas quitter Sehen, il désirait rester avec lui. Rire, pleurer, s’amuser même se défier, se disputer, se promener sans pour autant se toucher. Il ne désirait plus être la source d’inquiétude de son amant il ne sait pas quand sa vie se terminerait mais, il espérait vivre assez vieux pour réaliser ce qu’il lui délivré avait lors de leurs retrouvailles. Vivre dans une maison éloignée de la civilité à ses côtés afin de profiter de leurs derniers jours en gros pantouflards.

Inh Ja s’il l’acceptait viendrait leur rendre visite avec sa femme, son amant, ses enfants… Au fond, il était déjà impatient d’y être car au moins, il n’y aura plus aucuns tabous dans leur couple. Ils ne seront plus jugés tels des criminels car, ils sont deux hommes qui s’aiment. Sehen aurait eu une vie des plus mouvementées mais, surtout une carrière resplendissante que l’on parlerait encore de lui. Commander sa vie serait une inquiétude en moins pour cet esprit épuisé par tous ces soucis que lui offraient ses idoles mais, aussi les lourdes responsabilités qui en incombent à un manager.

Quittant peu à peu les bras de Morphée, il lui posa une question toujours à moitié endormi. Blanche Neige ouvrit subitement les yeux quand Sehen lui donna une réponse ! 6 heures ? Il avait dormit 6 heures voir un peu plus ? Mon dieu !! Il voulut se relever mais, Kim Sehen semblait d’humeur joueuse puisqu’il se trouva assis sur lui et lui vola un baisé. Le goût de ses lèvres… Il aurait aimé en profiter un peu plus mais sa conscience le restreint à garder Sehen contre lui. Il était malade, quand il sera rétabli il pourra se permettre de tels caprices, céder à ses pulsions.

Il l’écouta et acquiesça tout en frottant les yeux pour mieux se réveiller. Il finit par balayer la couverture et le drap pour revenir sur le canapé. C’était plus adéquat pour une conversation. Il leva la main pour recevoir son bol de porridge et lui offrit un petit sourire mais, à la première cuillerée il s’étouffa à moitié à la question de Sehen ! Sa toux devint un peu plus forte et son visage commença à virer au rouge ! Il reposa doucement le bol et posa son regard sur cet homme qui n’arrêtait pas de parler… Un moulin à parole mais, il le trouva triplement craquant à s’en mêler un peu les pinceaux. Il souriait béatement sans pouvoir se contrôler et même s’il aimerait essayer de l’arrêter, ne pensant pas qu’il est assez méritant pour recevoir autant de Sehen, il ne perdit pas de temps pour reprendre à son étreinte quand celui-ci vint lui ouvrir ses bras. Ces trois mots étaient suffisants pour le résoudre à accepter cette requête qui n’en représentait pas une à ses yeux. Il le serra fort contre lui.

« Pabo…. C’est moi qui devrais te remercier d’être tombé amoureux de quelqu’un comme moi ! Tu m’apportes tellement Sehen ! Chaque jour passé à tes côtés, est un trésor que j’abrite à l’intérieur de moi. Je serais vraiment heureux de vivre à tes côtés chez toi. Tu me donnes tellement que je me demande si un jour je serais capable de te rendre tout ce que tu m’offres ! Je t’aime tant tu m’entends ? Tu n’as pas besoin de t’excuser. Celui qui devrait s’excuser c’est moi. Je dois t’avouer que j’ai douté que tu ne veuilles plus de moi au parc. J’ai eu peur, c’est moi le plus grand Jocrisse ! »

Sehen mettait cartes sur table, Yu Jin n’allait pas jouer au fort. Pas devant lui et dans cet état. Ce n’était pas une honte de montrer ses doutes à l’homme qu’on aime si ? Ils restèrent un moment dans les bras l’un de l’autre et quand Sehen s’écarta pour lui poser cette dernière question. Yu Jin lui attrapa ses deux mains pour le forcer à s’assoir en face de lui et lui répondre :

« Non ! C’est pour cela que je ne t’ai rien dis. J’ai pensé que ce serait mieux si c’est toi qui en parle le premier parce que j’ai pensé que tu ne voulais pas que je fasse partit de sa vie… Disons que le Royal Shit m’a poussé à chercher et je suis tombé sur Nam Hee pour m’assurer de la véracité des dires de R.S. D’ailleurs, à ce moment-là, je pensais que tu étais encore en couple avec la mère de Inh Ja alors, pour que personne ne soit au courant, j’ai versé comme on dirait un pot de vin pour acheter le silence de ce gossip. »

Tenue- Ce corps tout contre lui… Plus jamais, il n’avait envie de le lâcher… Il l’écouta et s’il était un auteur alors, peut-être qu’il devrait essayer de retranscrire leur histoire dans un livre en protégeant leurs identités mais, il n’avait ni la patience, ni le temps pour ceci. Cela ne regardait qu’eux et il avait envie de le garder égoïstement pour lui. Il se mit à rire quand il entendit « jusqu’à la mort ». C’était un peu ça… Jusqu’à la mort… Leurs idées se rejoignaient à merveille. Il voulait réellement emmener Sehen très loin d’ici quand ils seront vieux ! Quant à la carrière du jeune homme, il était terrifié que ce dernier se sacrifie à ce point pour lui. Il aurait dû réfléchir plus posément par le passé mais, dans le fond cette séparation même s’il avait l’impression que respirer était devenu difficile, qu’il pleurait dans ses rêves quand il avait pu s’endormir et seulement parce que l’épuisement avait pointé le bout de son nez… Cela lui avait permis de s’élevait à un rang d’un homme respectable. Ses parents l’ont traité d’idiot mais, ils savaient que cette décision, il ne l’avait pas prise par plaisir ! Il était arrivé à ses limites à cause de la situation de Sehen. Ils se voyaient à peine, c’était toujours lui qui l’attendait parfois sous la pluie à un rendez-vous… Et ce, pendant des heures… Pour au final recevoir un message de son petit ami qui s’excusait car il avait oublié à cause de l’entrainement… Ce genre de détails… Cela rend fou…

Alors quand, il voyait des couples d’idoles qui se séparaient… Il les comprenait parfaitement et ne les jugeait pas. C’était difficile de vivre avec la personne que vous aimez… Qu’importe combien vous l’aimez si, vous ne faites pas partit de son monde, vous courrez à la catastrophe excepté si, votre conjoint est simplement un acteur ou bien qu’il n’a pas une renommée brillante. Sinon, vivre une longue histoire avec une idole… Etait une épreuve de vie… Ses parents l’ont soutenu du mieux qu’ils pouvaient et, il leur en était reconnaissant. Toutefois, les nuages gris voir noirs sur leur relation semblaient avoir été dégagés par les doux rayons du soleil. Aujourd’hui, il était manager, marchant ainsi d’une certaine façon sur le même chemin que l’homme qu’il couvait d’amour. Il frissonna au contact de ces lèvres sur son cou et l’écoute. Ecouter son histoire… Cela lui fit malgré tout mal de savoir qu’il avait essayé de refaire sa vie ailleurs même si, cela n’a pas marché, il l’a fait. Il ne pouvait pas le lui reprocher et pourtant…. Il aurait aimé que cela ne se réalise jamais. Ceci dit, son amant avait reçu le plus beau cadeau du ciel. Un cadeau qu’il n’aurait jamais pu lui donner. Avoir un enfant dans un couple, on dit que cela renforce les liens. Si Sehen lui permettait d’être proche de « lui », de participer à la vie de son fils alors, il le bercerait d’amour comme un père le ferait.

Un sourire niais et un petit rire franchit ses lèvres avant qu’ils ne soient remplacés par une toux sèche. Il accueillit avec plaisir à nouveau les lèvres de son amant et, prit le téléphone devant la vision de la photo de ce petit bonhomme qu’il avait hâte de rencontrer. Joyeux, il reprit :

« Il fera des ravages plus grand comme son père j’ai envie de dire ! Il est vraiment mignon !! Merci Sehen de me permettre de le rencontrer et de faire partit de sa vie. De ne pas m’en écarter. »

Il ne perdit pas de temps pour venir chercher les lèvres de l’idole. Elles étaient si douces, si chaudes à peine fut-elles séparées, qu’il revint les picorer à nouveau encore et encore. Il était en manque de celui qu’il avait pris l’habitude de surnommer « ange ». Avec ses mèches blondes en même temps difficile de le surnommer autrement. Quand il eut finit et qu’il l’embrassa sur le front, il s’écarta un peu, un sourire enchanté placardé sur son facies et :

« Tu sais que je t’aime toi ? Un jour on partira de Tokyo tous les deux quand nous serons vieux… On se promènera mains dans la main… Je t’en fais la promesse ! Qu’importe ce qui arrive, je te l’ai dit non ? Je ne compte plus partir ! Il faudra me passer sur le corps pour me séparer de toi ! »

Il lutterait jusqu’au bout. Qu’importe les menaces, il s’en occuperait. Il le prit de nouveau contre lui, l’embrassant sur sa tempe puis au creux de son oreille et lui chuchota :

« Tu n’as pas à t’excuser pour ce qui s’est passé.. Ce n’est pas ta faute et, si on arrêtait chacun de notre côté de nous blâmer ? Ce n’est pas ainsi qu’on avancera ! D’ailleurs que dirais-tu de regarder un film et manger avec moi le porridge ? »

Oui, une soirée au calme rien que tous les deux côtes à côtes sur le canapé. Il finit par le regarder dans les yeux, emprisonnant doucement son menton. Tous les deux devaient avancer sans regarder en arrière. Il n’existait aucunes blessures qui ne pouvaient pas se cicatriser. On apprend du passé de ses erreurs afin de ne plus les reproduire bien que l’homme, ne soit pas connu pour retenir des leçons. Le passé restait dans leurs souvenirs mais, c’était tout. N’étaient-ils pas en train de tourner une nouvelle page ? D’où le fait qu’il était temps pour eux deux, de faire la paix avec-eux-mêmes puisqu’ils avaient le pardon de l’autre !