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 faites place! ft. viktoria

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 26 Fév - 19:24
u can't kill my cuteness

 Bande de veinards, Dégagez le bazar. Et vous allez voir, C'que vous allez voir. Venez applaudir, acclamer la Superstar ! Fêtez ce grand jour, Clochettes et tambours, Venez adorer l'idole ! Prince Ji, Sa Seigneurie, Jiali Ababoua. A genoux, prosternez-vous, Soyez ravis !



Je regardais mon portable convulsivement. Enfin, c’était devenue une habitude de se sentir obligé de le checker après l’avoir à peine esquissé le geste de le remettre dans ma poche, mais cette fois-ci était entièrement différente. Cette fois ci, c’était pas juste pour regarder la dernière trend sur twitter, ni pour regarder un des 3164 mails en attente, ni pour commencer une nouvelle partie de Candy Crush parce que j’étais bloqué au niveau 243 et qu’on venait de m’envoyer une vie.

Viktoria était furieuse contre moi et ne répondait plus à aucun texto. C’est bon, j’avais définitivement signé mon arrêt de mort. En temps normal, j’ai pas peur de femmelette comme celle-là, perchée sur ses hauts talons, à la voix nasillarde. Non, j’leur fous des baffes, je casse leurs talons avec un coup discret bien placé, je tire leurs cheveux « oups, ma veste s’est accrochée ! », je les pousse pour qu’elles se cassent leurs ongles à la manucure un poil trop cher, et ça me faisait bien marrer. Mais Vik n’a pas l'air d'être une femme normale.

Park Viktoria, « Manager of the Year » d’après Challenge Magazine, je crois qu’elle avait même reçu un de ces diplômes qui traîne à l’entrée de l’agence félicitant les membres du staff les plus performants. Enfin, je fais plus l’erreur maintenant, je sais qu’elle est douée et heureusement, je commençais à vouloir changer d’agence avec toute les merdes qu’ils m’ont refilés. Je dois m’attirer les merdes dans ma vie, que des incompétents, des mous du bulbe. Au moins, manager-san n’est pas une incompétente et je l’avais appris pas de la meilleure manière possible. Manager-san.. C’est moche comme surnom, Manager-chan ? Ca lui va pas.. Manager-sama ? Kawai Manager ? Super Manager ? Si je veux toujours être capable de l’appeler ainsi, je devrais mieux essayer de continuer à être en vie…

L’heure a pas changé d’une minute mais je lui renvoie quand même un énième texto, suite d’une longue série de « Pardon » « Vous êtes fâchée ? » « C’est pas ma faute » et ça me donnait sincèrement envie de gerber à chaque fois que j’appuyais sur le bouton envoyer. Je parcourais les 24 derniers messages envoyés, le plus long apparus sous mes yeux.

« Vous savez, c’est pas si grave, je vous rachète une voiture si c’est ça le problème ?
Je voulais bien faire et m’entraîner si un jour je passe le permis, OK, j’aurais pu emprunter la limousine à Wilson, OK, n’importe quelle voiture aurait fait l’affaire, mais vous m’aviez passé les clés un jour et j’en ai malencontreusement fait le double en votre absence, au cas où vous perdiez les votre. Donc je me suis senti obligé d’essayer votre voiture, puis en plus y’avait votre odeur, vous savez l’odeur du shampoing à la vanille que vous mettez tout le temps ? J’étais obligé de rester dedans. J’étais tellement bien dedans que je me suis senti obligé de tester la voiture. Et puis le mur est apparu de nulle part. Et puis voilà. Au moins je suis pas mort ?
»

J’avais peut-être un peu menti, ça sera pas la première fois. Elle m’avait pas passé ses clés, c’était moi qui lui avait subtilisé alors qu’elle regardait pas et qu’elle était partie acheter je sais pas quoi, puis bon le mur était en face de moi –techniquement derrière, mais en face de la voiture- je pouvais pas l’éviter, et pour ma défense c’est dur de conduire, même pour le dieu qui sait tout faire que je suis. J’ai essayé de jouer le sentimental mais je pense pas tellement qu’elle va en être profondément chamboulée pourtant c’est un putain d’effort de ma part. Je m’assis sur le capot de la voiture en l’attendant, constatant les dégâts. Elle va probablement être plus chamboulée par le moteur fumant et les bosses apparentes, si ce n’est l’huile se répandant lentement sur le sol, ou la vitre arrière brisée par le choc. Je crois même qu’un pneu avait dû crever vu l’air bancal de la voiture. Elle devait s’estimer heureuse, elle va pouvoir garder son job, je suis toujours en vie ! Mais ça m’étonnerait pas que la voiture explose bientôt, vu l’odeur désagréable qui se répandait dans l’air, ça serait drôle à voir une grosse explosion de voiture comme dans les films.

J’inspirais, des effluves d’essence me parvenaient en plein nez. En temps normal, j’aime bien cette odeur, une odeur de mâle virile conçue pour moi. Dans ce cas précis, elle montait à la tête et m’enivrait, j’arrive plus vraiment à aligner deux pensées cohérentes à la suite. A moins que je ne ressentais les effets conséquents du choc de la voiture embrassant passionnément le mur, mais j’avais pas l’air d’avoir de graves séquelles. Je tâtais calmement les parties de mon corps les plus douloureuses, avant de me décider à utiliser la caméra frontale de mon portable pour vérifier les dégâts. Un joli bleu sur le front, j’étais bon pour avoir encore des rumeurs de chirurgie dans les journaux, de faibles égratignures sur mon cou mais le reste paraissait intacte, à part ma coupe de cheveux partant dans tous les sens. La portière avait violemment claquée contre mon côté gauche, j’avais une ribambelle de petites coupures sur le bras et ça me lançait dans la jambe, mais je m’étonnais moi-même d’être encore vivant et aussi résistant. Je dois être l’Elu.

Le parking est vide, pourquoi est-ce que j’entends des cliquetis de talons en furie ? Y’a une forme bizarre au loin et floue qui se rapproche. Qu’elle vienne pas me faire chier, fan ou non, je risque de la défoncer, et ça sera mon dernier plaisir avant de mourir sous les mains de cette folle de Viktoria ahah. Voilà que je rigole tout seul maintenant, je dois vraiment perdre la tête.

© GASMASK

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Ce message a été posté Jeu 5 Mar - 11:29

Fais ta prière !
Tenue- Avez-vous déjà eu envie de tuer quelqu’un dans toute votre existence ? Elle oui ! Plusieurs fois même ! Mais alors celle-là… Sa voiture !! SON BEBE !!! On ne lui avait encore jamais fait le coup ! Elle s’est retrouvé abandonné la veille de son mariage par le ledit fiancé mais, sa voiture….. Elle se damnait d’avoir accepté ce môme dans son équipe ! Quelle arnaque encore ces supérieurs lui avait donné ! C’est un petit « ange » voici le premier mot qu’elle avait entendu mais, elle ne l’avait jamais cru et, elle avait fouillé pour se rendre compte qu’il avait fait démissionné pas moins de 6 managers. Dont l’un d’eux fut une femme qui a fait une dépression ! Non sérieusement, c’était un cadeau empoisonné ! Certes, elle faisait du bon travail avec Colorful Diamonds, même avec Baek Ho, elle était arrivée à lui faire décrocher plusieurs contrats dont des apparitions dans mvs d’autres artistes et magasines. Ne parlons pas non plus de son idée de faire monter son groupe en Corée afin de se faire connaitre et cela marché mais, combien d’heures de sommeil avait-elle dû sacrifier pour ça ? Gérer « deux » artistes était tâche hardi mais, voilà qu’on lui avait mis un sacré cas dans les pattes ! Toutefois, si au début elle fut désespérée ce, n’était pas son cas d’être si désespérée, loin de se laisser abattre elle comptait bien tout faire pour mâter ce gamin ! Elle avait déjà commencé un peu… Oui un peu car, cela ne semblait pas être assez vu la « connerie » qu’il venait de lui faire ! Oh que oui, elle avait des envies de meurtres !! Elle avait même des supers idées de meurtres et de tortures pour qu’il sache qu’on ne reste pas impuni quand on s’attaque à ses affaires ! Sérieusement il avait quoi dans la tête ? Absolument rien ! A cause de lui, son métier courrait un risque énorme !

S’il lui était arrivé quelque chose hein ? Oui, Viktoria avait quand même un cœur ! Le pire est qu’il en avait profité pendant qu’elle était occupée à s’occuper de ses autres poulains et de pourparlers avec ceux qui allaient gérer le nouveau mv de cet imbécile ! Pour le contexte, la production, la publicité aussi de quelles manières, ils allaient bien promouvoir son futur mini album. Elle était même fière de pouvoir lui en faire part mais la nouvelle qu’il vient de lui donner … Sa voiture… Le pire c’est que c’était ici ! Il pouvait pas se perdre dans la cambrousse celui-là afin de ne pas attirer les journalistes ?! A cause de lui, elle allait perdre son permis, son travail car, c’était à elle de gérer les trafics routiers de ses protégés et, sans permis plus de travail ! Alors oui… Elle était très en colère… Enormément en colère et, il allait apprendre à ses dépens qu’on ne joue pas avec sa carrière. Il allait vraiment falloir qu’elle fasse jouer ses connaissances pour essayer de s’en sortir avec seulement un blâme. La voiture hein ? Oh que oui, elle n’allait pas se priver qu’il lui en achète une autre mais, ce n’était pas assez !

La Russio-Coréenne en avait bavé pour en arriver là, pour arriver à ce poste, elle avait même laissé tomber l’univers de la Mode pour essayer un nouveau challenge celui d’être manager ! Car, elle commençait à se lasser de ce monde… Elle découvrait les plaisir d’échanger avec ses dongsaengs, de travailler pour des personnes. Car, oui elle bossait comme tout le monde pour un salaire mais, c’était gratifiant de voir que ses artistes étaient heureux mais lui… Il fichait tout en l’air ! Tout cela pour apprendre à conduire ? Le petit Dieu qu’il était, allait rapidement redescendre de son piédestal. Elle prit son fameux sac avec elle… Celui où se trouve tout un tas d’instruments. Oui, cette femme n’était pas comme les autres. Une fois la réunion terminée, elle quitta tout ce beau monde rapidement avec une aura meurtrière. Elle imaginait assez facilement les grandes pages sur les journaux : « Le corps de l’artiste King Jiao a été retrouvé sans vie dans une benne à ordure ». Très magnifique titre et d’ailleurs, l’idée lui plaisait bien.

Ses talons résonnèrent dans le parking. Elle fulminait, elle voyait rouge mais un meurtre quand même ? N’était-elle pas trop expéditive ? Le manager mit cette idée à plus tard. Elle vit ce qui restait de son « bébé » ce fut l’apothéose mais, le pire fut d’attraper la silhouette de ce môme. Il ne semblait avoir rien de cassé tant mieux, au moins sa vie serait terminée entre ses mains. Le pire fut ces rires… Ah il s’esclaffait ? Calme au point de prodiguer des frissons dans le dos, surtout avec un sourire factice emplis d’animosité.

« Alors on se marre bien ? J’espère que tu en profites bien car, ce sera ton dernier rire ! »

Pour appuyer bien ses dires, elle vint faire craquer ses poings devant lui pour les préparer à le frapper ! Mais, une inspiration et l’essence était trop forte à son goût. De la fumée sortait de partout et lui, restait là mais mais… La brunette lui empoigna le bras afin de le faire dégager de là en le forçant à courir et quand, elle entendit un petit « BOOM » elle le jeta sur le sol et le recouvra du sien pour le protéger même si, au final elle se retrouvait à l’écraser ! Durant l’action, ses paupières s’étaient fermées… Elle resta au-dessus de lui en protégeant la tête du plus jeune. Qu’importe si cela pouvait sembler ambigüe, la sécurité de son idole avant tout. Bien qu’elle désirait sa mort, elle ne le souhaitait pas vraiment et, c’était son instinct de grande sœur qui, avait réagi. De là, elle se releva et tourna la tête sur le côté pour jeter un regard curieux sur le nouvel état de son véhicule… C’était un vrai désastre ! De là, elle reposa son regard vers lui accompagné d’une lueur mauvaise et… Sans crier gare, elle sortit son taser de son sac et… Le mettant sur la tension la plus faible, elle l’utilisa sans plus de cérémonie sur l’estomac de son cadet rapidement !

« Cela fait mal ? J’espère que tu souffres car, ce n’est rien à ce que je ressens là ! Tu vas subir mon courroux je vais t’apprendre à emprunté ce qui n’est pas à toi ! »

Un sourire sadique et voilà, qu’elle rangea son « instrument de torture » pour asperger son visage de sa bombe au poivre ! Viktoria se releva rapidement en fit de même avec lui en le prenant pas le col de sa veste se foutant bien de ses gémissements. D’ailleurs, elle le fit se prendre le mur du parking et feignit rapidement l’innocence :

« Oups ! Je suis vraiment désolée !! Je ne l’ai pas vu ! Allez allons voir rapidement le dirigeant de cette agence pour lui expliquer ce qui s’est passé et fais attention, il y a pleins de murs sur ton passage alors, si tu tiens à ton visage, tu as intérêt de ne rien dire sur le coup de la bombe au poivre et sur le taser c’est compris ? C’est mauvais de me mettre plus en colère que ça ~ »
FICHE PAR SWAN.


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 12 Mar - 21:25
but u can try

 Bande de veinards, Dégagez le bazar. Et vous allez voir, C'que vous allez voir. Venez applaudir, acclamer la Superstar ! Fêtez ce grand jour, Clochettes et tambours, Venez adorer l'idole ! Prince Ji, Sa Seigneurie, Jiali Ababoua. A genoux, prosternez-vous, Soyez ravis !



Tiens, le manager est arrivé ahah. Elle a l’air fichtrement en colère, voire, c’était la personne la plus énervée qu’il m’est arrivé de croiser. Pourtant j’en ai vu des personnes énervées, le plus souvent par ma faute, enfin non, tout le temps par ma faute, mais là... Elle devrait faire attention, ça va accentuer ses rides, déjà qu’elle est pas toute jeune, faut que je la prévienne dans ma grande mansuétude, vu que je n’ai que ça à faire, c’est pas comme si la voiture sous mes fesses risquait de péter à tout moment, ou que je devrais penser à protéger ma vie en premier lieu. C’est bizarre, en général, j’ai toujours un instinct plus pragmatique, plus réaliste. Une once de lucidité enfouie en moi essaye de se rebeller et tente de m’envoyer des signaux de détresses, mais les relents d’essence reviennent me brouiller le peu de cerveau qu’il me reste.

« Rire c’est bon contre les rides du sourire, vous devriez essayer, cela vous ferait le plus grand bien, manager ! »

Ah… Je crois qu’elle ne m’a jamais aimé. C’est un peu triste quand même. Je n’ai jamais rien fait pour qu’elle m’aime après tout, tout comme tous les autres managers. C’est juste des gens pour me servir. Mais elle avait l’air différente des autres,… Enfin, King Jiao triste parce qu’une personne ne l’aime pas, c’est loin d’exister. Je lui offris un sourire innocent, car oui, je pensais sincèrement ce que je disais et n’avais strictement aucune notion du danger imminent.

Ils ont souvent essayé de me rappeler que c’est censé être l’inverse : eux me protégeant, moi me pliant à leurs volontés pour être dûment protégé, moi servir, moi obéir. Si je me plie à certaines règles, c’est uniquement parce que je le décide et que je juge cela légitime. Sinon, ils peuvent se les foutre bien profond, pas d’exceptions. C’est juste du brouhaha autour de moi, qui m’empêche de faire ce que j’aime, ils sont là simplement en tant que rabat-joie attitrés. Bien sûr, on m’a seriné que voyons Jiao, ils t’aident, ils font attention à ton image, ils ne sont pas contre toi mais avec toi. La. Bonne. Blague. Genre j’ai besoin de quelqu’un pour faire attention à moi ? Ahah, la dernière a bien compris ça, partie en dépression, j’en ai presque une larme à l’œil. Mais alors, presque de presque, si on regarde bien loin et en plissant les yeux dans le noir, on peut même me voir regretter mon geste. Trop fragile, le métier n’est pas fait pour elle, je l’ai juste aidé à retrouver une voie professionnelle la convenant. Je suis encore une fois trop généreux, ça m’apprendra. De toute manière, je rapporte trop à l’agence pour qu’ils me redisent quoi que ce soit sur ce « défaut », donc ils me couvrent et essayent de ne pas faire ébruiter ce « problème », je crois surtout qu’ils ont lâché l’affaire et tant mieux. Paraît aussi que dans leurs formations de manageurs ils ont inclus une épreuve spéciale King Jiao pour préparer mes futures victimes à m’affronter… Non, je dois me faire des idées. Et puis les managers que j’ai eu sont bien trop martyrisés pour parler de mon cas avec les autres, ça leurs laisse la surprise. Cool. Vraiment cool.

Bref, le manager était énervée plutôt complétement hystérique, et moi ça me faisait bien marrer. Jusqu’à ce qu’elle me prenne dans ses bras et qu’elle me jette à terre. Ok, elle est énervée, mais de là à prendre autant d’initiatives… Je savais pas qu’elle avait ce genre de vue sur moi, je la regarde fixement un peu hébété ; « Vous n’allez pas… », avant de finir ma phrase je me fais superbement écrasé et je comprends peu à peu la situation en entendant le choc à côté de nous. Instinct de merde, je ferme les yeux et m’accroche tel un enfant désespéré à la veste de Viktoria. Je me reprends rapidement, l’impact m’ayant assez réveillé, je la lâche et me rends compte de l’ampleur de ma connerie. Tant pis. C’est fait, on peut pas revenir en arrière. C’est quand même un peu drôle l’état de sa caisse, complétement défoncée, je rigole en lui annonçant « Je crois qu’elle pourra plus roul- »

Le coup de taser dans le ventre a fini par me réveiller entièrement.  Je ne pouvais pas être plus réveillé, et en même temps cela commençait doucement à m’agacer. J’avais laissé contre ma volonté, échapper un faible cri de surprise mélangé à un hoquet de stupeur et je regardais en soulevant d’une main fiévreuse mon haut, les dégâts causés. Rien de très grave à part une jolie marque violacée, mais ça faisait sérieusement mal son machin électrique ! Bon, inspire, expire, reste calme, tu vas pas lui laisser le plaisir de te voir souffrant. « Manager, calmez-vous, c’est vos nerfs qui parlent, mais regardez on- »

Du spray au poivre vint me couper la parole. Là, j’avais pas réussi à me contenir plus que ça et avait… Un peu, mais rien qu’un peu crié. « MAIS VOUS ETES COMPLETEMENT MALADE ?? C’est comme ça que vous faîtes votre boulot, z’êtes pas sensée me protéger ? CA VOUS ARRIVE SOUVENT ? Et puis où vous avez trouvé ça ? Pourquoi vous me faîtes ça ? » Une violente quinte de toux me pris de court mais je parvenais à continuer tandis qu’elle me jeta contre le mur, « Mais, mais laissez-moi, laissez. Moi. Tout de suite ! Lâchez-moi !! J’AI DIS, LACHEZ MOI ! » J’en avais avalé et reçu dans les yeux ainsi que dans le nez, génial, j’étais bon pour être dans l’impossibilité de chanter pendant ces deux futures semaines.

C’est mauvais de la mettre plus en colère ? Mais elle croit quoi ? Non mais il va tout savoir oui, le big boss, et ce dans les moindres détails. « Mais allez-y, balancez moi contre le mur, balancez moi contre tout les murs du parking, j’attends que ça. A votre place j’essaierais de ne rien divulguer au directeur, vous risquez d’être virée directement, mais… J’EN AI RIEN A FAIRE, VOUS ALLEZ ETRE VIREE, CA SERA BIEN FAIT ! »

Si en plus de ça elle croit être la seule à avoir des instruments de torture. J’en ai un pleinement à ma disposition : mon corps. Et sur ces très belles paroles, je lui tournis le dos et me dirigea vers sa voiture, lui fila un coup de pied violent dans le reste de la carcasse, pour me retourner le plus innocemment possible vers mon futur-ex-manager et lui annoncer en souriant et en essayant de reprendre mon calme parce que décidément, cela ne me ressemblait pas de péter un câble à ce point, « Allez, adieu~ ♥ ».

Avant cela, j’avais pris au cas où une barre qui était tombée après mon coup de pied, probablement une ancienne barre de toit, et lui avait fait un signe d’au revoir avec, puis me mis à courir comme un dératé vers la sortie la plus proche… Ne la trouvant pas, je décidais de me cacher avec ma barre dans un coin sombre collé entre un mur et une voiture. Au moins je pouvais me protéger si elle décidait de m’attaquer encore, enfin, c’est ce que je croyais, ce à quoi je me raccrochais.

© GASMASK

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Ce message a été posté Ven 20 Mar - 18:02

Fais ta prière !
Tenue- Pourquoi elle lui faisait subir tout cela hein ? Mais, c’est qu’il en avait des bonnes ce gamin que cela lui ferait presque oublier ce sentiment bizarre quand il s’était accroché à sa personne. Pendant un instant, elle avait eu l’impression d’avoir affaire à un enfant… Oui, un enfant qui se donnait une image « forte » afin de palier ses faiblesses et surtout de ne pas les montrer face au monde entier. D’un côté, c’était l’impression qui ressortait le plus de chez lui à chaque fois que les jours passaient… Cet être arrogant… Pourquoi l’était-il ? En effet, car la question pourrait lui être renvoyée telle une balle de ping pong. Parce qu’on pouvait se demander nous aussi, d’où lui vient cette personnalité si sadique et cruelle voir un peu trop expéditive dans ses punitions qui, ressemblaient plus à des règlements de compte. Il souhaitait une réponse hein ? Elle allait lui donner :

« Te protéger ? Pourquoi ? Par ta faute ma carrière est bousillée ! Protéger un gars qui n’a aucun respect pour les personnes qui se tuent pour lui ne mérite pas un tel traitement de faveur ! Sans manager mon petit tu n’es vraiment rien ! Tu ne sais pas danser, composer n’en parlons pas ! Tu as la voix et le physique mais, dans ce monde… Il en existe des tas de personnes qui sont nées avec le talent et, ce n’est pas ce qui manque dans l’agence… D’ailleurs au vu de tes capacités, sans ton statut d’idole tu es bon à quoi ? On te laisse 5 minutes tout seul et voilà le résultat !! Si je n’étais pas arrivée à temps, tu serais sans doute mort espèce de gamin insolent ! »

Viktoria était dure dans ces mots mais, il fallait le remettre à sa place celui-là. Oh, elle était certaine qu’elle aurait ses autres poulains pour défendre sa cause auprès de l’agence car, jusque-là, elle avait réglé les gros problèmes causés par cette dernière envers Baek Ho . La plus grosse preuve fut : le directeur qui s’était excusé auprès d’elle et du jeune acteur. Il lui devait une dette. De plus, elle faisait un magnifique travail avec les Colorful Diamonds… D’accord, avec ces derniers même si ce n’était pas tout rose, elle les poussait toujours à faire de leurs mieux. Elle les considérait comme des petits frères mais, alors « lui »… Qui plaiderait sa cause ? Il aurait pu tuer quelqu’un en prenant la voiture sur la route et, les ennuies auraient été pire… Les autres managers se feraient sans doute un plaisir monstre de le casser ! Elle espérait que ses paroles lui aient fait un électrochoc pour comprendre où se trouvait sa place. Il n’en serait pas là, s’il n’y avait pas des personnes qui passaient des nuits blanches afin de lui offrir des chansons correspondant à sa voix… Jiao était imbu de lui-même et, il était mal tombé car, elle ne craquerait pas… Elle sombrait ? Elle l’emportait avec lui, c’était aussi simple. A son avis… Plus personne ne voudrait le prendre sous son aile. Viktoria de nerfs, le cogna contre le premier mur, enfin, elle s’était retenue afin qu’il ne souffre pas trop mais, il faut croire que, cela fut la goutte de trop pour son cadet. C’était compréhensible qui ne serait pas à fleur de peau après un tel traitement hein ? La Russio-Coréenne resta quand même de marbre afin de garder le dernier mot. En même temps, cet accident allait sûrement alerter les journalistes d’où le fait qu’il était important de faire un rapport en haut. Alors, avec un très beau sourire et calmement la jeune femme lui répondit sur un ton fier :

« Je serais virée tout comme toi ! En asie, les accidents de voiture sont pris très au sérieux ! »

Elle l’avait relâché et, cet insupportable gamin en profita pour prendre ses distances ! Un adieu ? Vraiment ? C’est ce qu’elle aurait bien aimé y croire mais, elle ne supportait pas qu’il prenne la fuite. Dans son état, il se ferait remarquer rapidement… Tant pis, il n’aura qu’à se faire harceler, elle ne sera plus jamais son manager mais, quitte à être virée autant qu’elle le massacre non ? Peut-être qu’elle devrait le poursuivre ? Sérieusement… Elle avait la flemme et, quand elle était prête à aller voir le directeur pour lui dire ce qui s’était passé dans les moindres détails elle s’arrêta net dès qu’elle posa son talon sur la première marche. Elle se rappelait encore son corps contre le sien, et le fait qu’il se soit tenu à elle… Comme s’il avait eu peur… Sérieusement… Elle ne pouvait pas lui tourner le dos.. Pas maintenant car, sinon elle ne vaudrait sans doute pas mieux que les autres. Non pas qu’elle lui laissait une chance alors, que sa carrière sombrait par sa faute mais, au moins qu’elle le ramène en vie, cela n’apporterait rien de bon qu’il soit découvert par des fans. Elle y était peut-être allée trop fort avec cet enfant car, à ses yeux, il était qu’un gosse. Et puis, dans son état, elle préférait l’avoir sous la main que dans la rue. Soupirant, elle ferma les yeux un moment avant de se jeter à sa poursuite.

« Et merde ! »

La voilà prendre le même chemin que son cadet et au pas de course qui plus est. Le son de ses talons résonnant dans cette structure en béton. Evidemment, quand elle sortit du parking, il n’y avait pas de jeune King à être vu… Il ne devait pas être loin… Intérieurement, elle commençait à paniquer pour le môme. Des surnoms à lui donner ? Elle en avait un stock dans son sac, dans son esprit mais, le plus important était de le retrouver ! Soudainement, elle fut attirée par un cri, un bruit sourd derrière elle. Il n’était pas sorti du parking ? Viktoria serra les poings et revint sur ses pas regardant mieux et là, elle finit par l’attraper, ce dernier semblait avoir des ennuis… En effet, un type venait de le cogner rudement contre le mur et semblait menaçant… Comment osait-il cet imbécile s’en prendre à son poulain hein ? Il n’y avait que sa Majestueuse Personne qui pouvait s’en « lui » menait la vie dure. Personne d’autres ! Notre manager national se rapprocha du jeune coréen et de cet inconnu et finit par dire :

« Puis-je savoir ce que vous faites à ma poule aux œufs d’or ? Si, j’étais vous, je le relâcherais surtout, que je ne suis pas certaine que vous méritez d’être là ! »

Qu’est-ce qu’elle lui avait dit hein ? Il était incapable de se débrouiller tout seul. Personnellement, elle ne le sentait pas du tout ce gars… Il semblait en colère et, la raison du pourquoi ne se fit pas attendre… Jia avait fait une éraflure à sa voiture avec la barre en fer… Il méritait de payer.. Et ben dis donc… Si, son véhicule à elle, s’en était sorti seulement avec ça…

« Je comprends votre colère, je partage la même mais, vous voyez.. Je pense qu’il a compris la leçon pour aujourd’hui… Alors, est-ce que vous pourriez le laisser partir ? Evidemment, il paiera les frais de réparation. »

Viktoria s’inclina avec respect pour s’excuser auprès de cet homme mettant ainsi sa fierté de côté. Oui, dans ce genre de situation, il était préférable de baisser la tête. S’incliner n’était pas une honte surtout si, c’était pour un des membres car, jusqu’à ce qu’elle entende le mot « Virer », il restait quand même sous sa « juridiction ».

« Je m’excuse à sa place, c’est encore un enfant ! »

Finalement, cet homme finit par le lâcher en le jetant au sol où Viktoria se précipita vers lui. Même si, cela lui en coûtait elle s’inclina encore plusieurs fois pour remercier cet homme de sa bonté. Quand ils se retrouvèrent plus que tous les deux elle finit par lui dire :

« Sérieusement… On ne peut réellement pas te laisser tout seul ! Allez viens, allons à l’hôpital, je préfère m’assurer que tu ne souffres de rien ! »
FICHE PAR SWAN.


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Ce message a été posté Dim 22 Mar - 19:24
one last time

Bande de veinards, Dégagez le bazar. Et vous allez voir, C'que vous allez voir. Venez applaudir, acclamer la Superstar ! Fêtez ce grand jour, Clochettes et tambours, Venez adorer l'idole ! Prince Ji, Sa Seigneurie, Jiali Ababoua. A genoux, prosternez-vous, Soyez ravis !



J’étais pris de court. Personne ne m’a parlé comme ça, jamais, c’est le moins qu’on puisse dire. Je me rendais compte en même temps qu’elle venait de me sauver la vie, que j’étais un putain de gamin ingrat, qu’elle m’avait tasé, que j’avais bousillé sa voiture, qu’elle m’avait cogné contre le mur, que j’étais un gamin ingrat, ingrat, ingrat.
Sans mon statut d’idole… Je sais que je suis rien, elle a pas besoin de me le dire. Je sais que je serais foutu, encore à traîner dans la rue, à l’heure d’aujourd’hui je serais peut-être un junkie ou une autre merde, je me serais mis à la boisson, j’aurais fini en tôle pour de bon. J’aurais pas connu les concerts, les fans, les lumières et les spotlights. J’étais ivre de ça autant que j’étais ivre de moi-même, c’était ça ma drogue aujourd’hui. Tout ce qu’elle me balançait, c’était si vrai, ça sonnait si durement dans sa voix, ça tombait si proche de moi que je crois bien que ça me touchait. Ca ruisselait pas comme d’habitude sur la surface, ça s’imprégnait en moi, c’était des phrases que je m’étais déjà dit et redit. Qui tournaient en boucle avant de m’endormir, ma berceuse, mon mantra.
J’aurais voulu répliquer, lui renvoyer la balle comme à tous ceux qui croient qui peuvent me le faire, comme au monde entier en somme. Mais je restais planté là un peu hébété et toujours énervé, la douce amertume habituelle avait repris sa place au fond de ma gorge. Je joue avec le feu, ça m’apprendra. J’étais plus sérieux, je reprenais mon calme, mon habituel sourire en coin, narquois, voir un peu triste, voir un peu plus blasé que d’habitude « Mais vous croyez m’apprendre quelque chose ? C’est pas nouveau tout ça, vous êtes pas la première et encore moins la dernière à… Laissez tomber sérieux. Vous voulez pas savoir. Vous avez pas besoin de savoir. »
S’ensuit ce qu’il s’ensuit, j’attendais patiemment derrière une jolie voiture rouge pétante quand son conducteur sortit précipitamment et me balança sur le sol. « Ma caisse ! T’a bousillé ma caisse ! » qu’il hurlait. Il a pas vu l’état de la caisse à Viktoria ce con, mais il avait l’air sacrément en colère. Moi j’étais surtout pris par surprise, complétement choqué sur le sol. Il me prit et me jeta contre le mur, m’arrachant ma barre des mains. Qu’est-ce qu’ils ont tous avec les murs à la fin ? C’est quoi cette nouvelle mode là ? Vous me soûlez sérieusement vous deux, z’avez qu’à faire attention à votre bagnole et arrêter de me jeter contre les murs si vous faites pas assez attention et qu’il s’y passe quelque chose, la violence, c’est pas une solution. Surtout la violence contre moi. En fait, je crois que je passais encore en boucle ce que m’avait dit Viktoria, parce que j’ai pas réagi comme d’habitude. Je lui aurais ri au visage et puis tout peut s’acheter ici, je lui aurais jeté au visage quelques billets de mille et il se serait cassé sans faire d’ennui.
La dénommée Viktoria est appelée à la caisse pour violence aggravée sur mineur. Je répète, la dénommée Viktoria est appelée… Tiens c’est drôle, le début de la phrase ressortait toute seule, je crois que j’avais du l’apprendre par coeur à force d’avoir été appelé pendant que j’étais caissier à un konbini. La fin par contre je l’ai jamais appris, personne ne m’appelait pour violence aggravée sur mineur je signale, j’étais clean… En apparence. Ma sauveuse arriva, je ricanais intérieurement, mais un regard inconscient se porta sur elle soulagé et empli d’espoir. Espoir de quoi ?
L’homme me lâcha, j’avais pas dit un mot de tout le long. On dirait un autiste. Moi, pas la brutasse qui m’a agressé. Je regard patiemment Viktoria après l’écouté s’excuser et être à nouveau jeté sur le sol. J’étais plus vraiment conscient de moi-même, j’agissais en mode automatique. J’ai légèrement incliné ma tête en signe de respect, je crois qu’un faible « Pardon » est sorti de ma bouche, je sais pas si c’était pour Viktoria, pour lui, ou pour moi. Mais tout ça était si léger et faible que je pense pas qu’elle ou lui m’ait entendu, enfin, c’est sans connaître l’œil de lynx de la Russo-Coréenne. Je me relevais, tout seul, les yeux un peu perdu vers l’endroit où l’homme était parti. J’offris une main à ma sauveuse pour l’aider à se relever à son tour. Elle voulait m’emmener à l’hôpital ? Egoïstement je lui aurais craché dessus, rejeté sa proposition, serait partit tout seul à l’hosto. Je me contentais d’hocher la tête de haut en bas et de commencer à marcher vers… On pourra pas repartir en voiture. Je me retournais vers elle, en fronçant les sourcils, « Comment ? »
J’avais pas envie de parler, c’est dingue qu’elle veuille quand même m’amener là bas, malgré tout. Plus que comment j’avais surtout envie de savoir pourquoi, ce que je ne manquais pas au final de lui demander après avoir pris ses mains, en serrant dessus un peu fort, et je ne quittais pas ses yeux parce que je voulais qu’elle sache que c’était important. Pourquoi est-ce qu’elle voulait continuer d’être avec un gamin ingrat ? Pourquoi voulait-elle ce job ? Pourquoi elle restait là ? Pourquoi elle était venue me sauver ? « Pourquoi ? »
C’était un monde d’incompréhension qui s’ouvrait en face de moi. Du vide, rien que du vide. Ma conception du monde, c’était loin d’être ce que m’offrait Viktoria à ce moment-là, rien de ce que j’ai connu auparavant. J’étais fatigué après tout, juste fatigué. Je pouvais toujours appeler mon chauffeur personnel, car j’en avais un pour mes déplacements hors-travail, ou on pouvait se déplacer en bus ce qui était risqué vu que je n’avais ni lunettes (qui étaient tombés dans la voiture) ni rien du tout et tout le monde pouvait me reconnaître. Au pire on pouvait louer une voiture, mais les loueurs de voitures courent pas les rues… Mais y’en a un à l’étage d’au-dessus ! Y en a souvent dans les parkings, et je l’avais remarqué parce qu’ils avaient une hideuse Juke, et je déteste les Juke. Restait le problème de la carcasse de voiture. Avant de faire mon coup, j’avais quand même vérifié qu’elle soit dans un angle mort. Donc j’aurais pas de preuve si je voulais emmener le manager en justice pour ses coups de taser et de bombe au poivre, tant pis. Mais ça signifiait aussi que y’aurait pas de scandale après, pas d’image de moi en train de conduire la voiture, l’agence pourra jamais savoir que c’est ma faute. On pourra très bien dire qu’un brigand est apparu d’on ne sais où, nous a aggressé, a fait péter la voiture après un concours de circonstances. Je sais pas, on trouvera bien quelque chose.
Je regardais en face, on avait de la chance, l’escalier était juste là avec l’ascenseur et les distributeurs à boisson et autres aliments. Je suis pas fan de ce genre de choses, pas assez raffiné vous voyez, mais bon j’étais pas à ça près. Je disais rien, pris mon portefeuille qui était toujours sur moi dans la poche arrière de mon jean, sorti mécaniquement un billet que la machine pris pour me le rejeter. Je lui remis, elle le rejeta. Je tapais dessus avec mon poing serré. Un cri sortit de ma bouche, « Aie ! », je regardais le dos de ma main pleine de sang pour regarder Viktoria en souriant « Bon je crois qu’on a vraiment besoin d’aller à l’hosto là. » Je rigole, je rigole, mais je crois que je suis à deux doigt de craquer. Elle doit me prendre pour un abruti, c’est sûr et certain, et si avec ça elle m’abandonne pas... Enfin, je voulais qu’elle soit virée non ?
Je commençais à essuyer ma main contre mon jean, réflexe inconscient, mais ça faisait plus mal qu’autre chose et je continuais à pisser le sang. Un équilibre instable, le coup de poing à la machine à du juste déclencher ce qui se trouvait à l’intérieur. J’avais entendu le claquement d’un os qui se détache, ou senti plus exactement. Ma peau était ouverte et j’avais agrandi une éraflure, c’est pour ça que ça saignait. Je réfléchissais, non, c’était un bout de la vitre de la voiture qui s’était planté dans ma main, et le coup la juste enfoui un peu plus profondément. Bizarre que je ne l’ai pas remarqué avant.
J’ai eu un réflexe tout aussi con, j’ai sorti mon portable, pris en photo ma main puis la machine, avant de me retourner vers Viktoria, « Je suis assorti à la machine ! » en effet, ma main était tout aussi rouge que l’énorme logo Coca Cola.
Un bip familier m’interpella, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent en même temps que ma vie défilait devant mes yeux. Pas un paparazzi, pitié, pas un paparazzi, ils étaient inachetables même après des pots de vin astronomiques.

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Ce message a été posté Mar 24 Mar - 21:14

Fais ta prière !
Tenue- Viktoria l’avait échappé belle, elle venait de sauver sa septième poule aux œufs d’or mais, pour aujourd’hui, c’en était peut-être assez non, cela l’était. Ce n’était qu’une voiture et, elle ferait marcher son assurance si, elle pouvait… Cela restait à voir bien que pour le moment, ce qui l’inquiétait était cet homme qui avait osé toucher un seul cheveu de l’un de ses protégés. Ce n’était pas sûr qu’il le soit encore dans quelques heures mais, jusque-là, tant que son contrat n’était pas déchiré, en petit morceaux et qu’il volait emporté par la force du vent ou se transforme en cendre par le feu, elle continuerait d’endosser le rôle de manager de ce gamin. Raison qui la pousse à s’incliner pour les dégâts occasionnés qui, n’étaient pas si importants que ça si on compare à son bébé… Sa voiture…. Sa magnifique voiture… Heureusement, que l’agence possédait des véhicules de transports pour les fanmeetings et cie et que les frais de déplacements étaient à leur charge car sinon… Ce n’est pas avec sa voiture qu’ils iront bien loin. Finalement, prendre les transports en commun ne serait pas un problème quoi que… Si ! Sa situation était vraiment désespérée…. Elle irait se plaindre à son cadet pour la peine ! Sauf que ce dernier ignorait sa présence dans l’agence…. Ouais… Autant lui éviter une attaque… Ah que c’était compliqué tout ceci ! Elle commençait déjà à sentir un mal de crâne vraiment énorme la prendre… La journée a été éreintante et ses nerfs mis à rude épreuve. Elle aurait pu assister à la mort de cet impertinent mais, d’un côté, il n’était probablement pas si mauvais…. Non, son frère ne lui avait pas trop soufflé dessus… Pourtant, cet imbécile ne voyait jamais le mal et pensait que tout le monde était gentil, il était beau et puis…. Elle-même avoue qu’elle n’était pas toute blanche non plus. Des tords… Viktoria en avait causé à son frère en particulier et ça, c’était gravé dans son âme dans son cœur… Elle devrait s’estimer heureuse que son cadet soit en vie même si…. En bonne santé, elle commençait à s’inquiétait… Baek Ho… L’avait déjà effrayé il y a un moment mais, c’était encore tout frais… Le voir écroulé sur cette plage…. L’a refroidi… Car, cela lui a ravivé le souvenir de son dongsaeng sur ce lit d’hôpital par sa faute… C’était elle qui était pourrie au fond mais, elle avait eu le droit à une seconde chance alors, il était temps qu’elle aussi, mette de l’eau dans son vin et affronte le plus jeune tout en tenant une conversation qui concerne la vie de ce dernier car… Sa réponse… Comme quoi elle ne pouvait pas comprendre…. La laissait sur sa faim et que justement… Notre Russio/Coréenne désirait connaitre, assimiler pour que leur relation reparte sur un bon pied. Non mais, sérieusement, quelles sont les chances pour qu’il la garde auprès d’elle ? Qu’il n’aille pas se plaindre de la raclée qu’elle lui a mise ? Même si, elle insistait sur le fait qu’elle lui avait sauvé les miches et surtout la vie… Elle ne nourrissait pas trop d’espoirs que cela soit pris en compte sur la punition dont elle serait bénéficiaire.

Viktoria se retourna et même si ce fut bref, elle crut qu’un pardon sortait des lippes de son cadet mais, peut-être que c’était les répercussions de l’explosion qui l’ont sonné et dont les effets se font ressentir seulement maintenant ? Elle n’en sait rien mais, le jeune King semblait complètement déconnecté de la réalité et, même si, elle ne le montra pas, cela lui fit mal. Vraiment… Elle ne sera sans doute jamais une bonne mère… Elle ne possède pas cet instinct… Elle soupira doucement et, était sur le point de parler que voilà qu’il se mouvait enfin mais, cela ne la rassura pas un tantinet. Pourtant, elle accepta sans rien dire cette main tendue vers elle afin qu’elle puisse se retrouver à nouveau sur ses deux jambes. Aujourd’hui, elle aurait sans doute mieux fait de rester chez elle.. C’est un fait mais… Le plus important… Etait l’état de son cadet. D’où sa directive de partir à l’hôpital parce qu’elle se foutait de son avis. S’il manifestait de la résistance alors, elle l’assommerait, le ligoterait et trouverait un moyen de le déposer dans cet établissement de santé. Il la prit au dépourvu quand il acquiesça sans tenter de la dissuader ou autre… Là, la peur la prit sans rire. Peut-être que c’était vraiment grave pour qu’il l’écoute sans montrer un seul signe de rébellion . D’où l’importance, de se rendre le plus rapidement possible dans une clinique la plus proche. Par contre à sa question... Pour elle, c'était logique..

« En voiture ! Je te vois mal prendre les transports en commun ! On trouvera bien une âme charitable et puis… J’arrive toujours à mes fins tu devrais le savoir ! »

Elle lui offrit un clin d’œil et un V de la victoire pour essayer de remonter la température de l’ambiance car, celle-ci n’était pas froide mais, elle était « lourde »… Viktoria voulut prendre les devants en emboitant le pas à son cadet car, il n’y avait pas de minutes à perdre mais, voilà que ses mains furent piégées par celle du jeune soliste. Son visage était calme et, elle arqua un sourcil ne comprenant vraiment pas cette prise ferme sur ses poignets mais, sa question la pris de court.. Dans ses iris qui lui faisaient face, elle pouvait lire qu’il était vraiment curieux… Qu’il était intéressé aussi par la réponse… Pourquoi restait-elle auprès de lui ? Pourquoi lui –être venue en aide hein ? Le choix des réponses était multiple mais, elle préféra aller droit au but car, elle n’était pas connue pour prendre des longs chemins surtout au vu de sa patience qui n’était pas très longue.

« Parce que jusqu’à défaut du contraire je suis encore ton manager et puis… On dit qu’on a tous droit à une seconde chance… C’est ce que mon frère n’arrêtait pas de me dire… Il me l’a donné, je me vois mal te la refuser à toi aussi. »

D’accord, tout ceci n’était pas très clair mais, c’était de famille probablement. Qu’est-ce qu’elle aimerait avoir son frère à ses côtés à cet instant au moins que ce dernier la félicite d’agir avec classe et maturité malgré que ce n’était pas tout. Elle n’était pas revenue sur ses pas seulement pour ces raisons mais, elle aurait tout le temps de les lui dire quand il aura reçu des soins. Pourtant, ce dernier s’écarta pour se rapprocher du distributeur la lâchant par la même occasion. Ce qui se déroula devant les yeux… Elle avait l’impression d’assister à une scène de film d’horreur est-ce l’essence qui l’a shooté ? Il semblait l’être en tout cas mais, elle n’hésita pas à retirer sa veste et la déchirer même afin de se rapprocher de cet idiot qui avait pris sa blessure en photo. Il n'y a pas à dire, on lui avait mis un autre cas mais, elle l’assumerait jusqu’au bout. Il n’avait pas besoin de le dire qu’ils devaient se hâter. La jeune femme se hâta de se rapprocher de lui et de lui prendre la main pour l’entourer de sa « manche » ou du moins ce qui en restait.

« Baka… Les mains sont très importantes pour un artiste ! Fais plus attention à toi ! On va devoir se dépêcher ! »

Oui surtout quand on a soudainement l’apparition d’une énième personne sur le point d’apparaître… Viktoria espérait elle aussi de son côté, qu’il ne s’agisse pas d’un de ses vautours et, quand elle vit la silhouette de la personne en question, personne qui s’arrêta à leur vision… En effet, vu leurs états enfin, surtout celui de son poulain et cette odeur un peu fumante… Il y avait de quoi geler mais, elle… Elle ne perdit pas le nord pour se mettre à courir afin de se jeter sur lui prenant une expression un peu scandalisée :

« Yu Jin c’est affreux ! Je n’ai plus de voitures !! Je t’expliquerais plus tard mais, s’il te plait.. Est-ce que tu pourrais me prêter les clés de voiture ? Je te la rendrais promis en bon état et dit à nos supérieurs que je les appellerais une fois à l’hôpital… S’il te plait… »

User des yeux de chats potés mais, elle était réellement inquiète que si, elle lui donnait l’impression de l’agressait elle s’excuserait !! En tout cas, il ne perdit pas de temps pour la conduire à sa voiture et, elle s’empressa de prendre son cadet par le bras pour l’entraîner vers la voiture car, ils l’ont échappé belle cette fois mais, la Russian n’était pas dupe au point de croire que la chance continuerait de leur côté. A la voiture, les clés en mains elle :

« Merci vraiment merci !!! Je te revoudrais ça si tu as le moindre problème ! »

Elle entra rapidement dans le véhicule qu’il fit démarrer même si, elle jeta un regard au jeune sino :

« Boucle ta ceinture, je ne veux pas qu’on ait d’autres accidents. »

Pour aujourd’hui les accidents de voiture, ils ont assez donnés à son goût. Elle se dépêcha de rouler une fois la boucle mise afin qu’ils se rendent le plus vite possible à l’hôpital. Viktoria ne rajouta rien d’autre, concentrée sur la route afin qu’ils puissent atteindre l’établissement blanc ou gris. Evidemment, ils se tapèrent les bouchons mais, elle ne s’énerva pas. Dans cette situation, elle devait rester calme. Même quand devant eux, se trouvait un couple de retraité qui roulait à deux à l’heure. Arrivés à l’hôpital, elle attendit qu’il sorte de la voiture pour la fermer et lui prit la main afin de l’obliger à être plus rapide. On aurait beau dire… Peut-être qu’elle allait passer pour une folle car, à peine arrivée à l’accueil, elle frappa le « comptoir » avec force faisant sursauter les filles mais, c’était son dernier soucis.

« J’ai une urgence, cet enfant a besoin d’être consulté et de recevoir des soins de toute urgence, j’ai peur que cela s’infecte !! Donc j’aimerais un médecin maintenant ! »

Un ordre clair et précis. De toute s’il n’y avait pas de médecin capable de prendre son poulain, elle ferait éclater un scandale avec sophistication ou pas.
FICHE PAR SWAN.


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Ce message a été posté Mar 31 Mar - 22:04
amen

Bande de veinards, Dégagez le bazar. Et vous allez voir, C'que vous allez voir. Venez applaudir, acclamer la Superstar ! Fêtez ce grand jour, Clochettes et tambours, Venez adorer l'idole ! Prince Ji, Sa Seigneurie, Jiali Ababoua. A genoux, prosternez-vous, Soyez ravis !



Je réfléchissais à ses paroles, regardant le paysage défiler sous mes yeux, paysage long et ennuyeux. Boring.
Tout s’était déroulé un peu trop rapidement, trop confusément je dirais. L’autre sauveur qui arrive sorti de nulle part avec sa voiture qui sentait le chien mouillé, elle qui déchire une manche pour l’enrouler autour de ma main, ses paroles sur une seconde chance. Personne n’a de secondes chances ici, parce qu’on garde au final toujours dans une partie de sa tête les erreurs commises. C’est comme recommencer à zéro : c’était quelque chose d’impossible, de simplement utopique. Je revois mon père me répéter inlassablement son dicton préféré : fool me once, shame on you ; fool me twice, shame on me. Soit littéralement, tu me trompes une fois honte sur toi, deux fois, honte sur moi. Et au rythme où les choses allaient, la deuxième allait arriver rapidement, c’était se voiler la face de croire que j’allais magiquement changer toute ma nature du jour au lendemain juste pour elle. C’était ancré, et j’arrête pas de penser, que c’est sûr, je vais la décevoir. Qu’elle devrait pas faire ça. Donc je comprends pas. Je comprends déjà pas que son frère ait eu l’occasion de lui en donner une : qu’a-t-elle donc bien pu lui faire de mal ? lui cacher son eau de cologne sentant trop fort ? Elle semble d’être inoffensive si on oublie qu’elle venait de me taser, de m’envoyer du poivre, tout ça, j’veux dire, je l’avais mérité. Mais logiquement, envers ton frère, tu ne te comportes pas comme ça non ? Ah, je n’ai jamais eu de frères, je ne peux pas comparer. Pourtant j’en ai gardé des fratries, et tous semblaient se serrer les coudes plus qu’autre chose. Se serrer les coudes face au destin incertain.  
Mes yeux roulèrent dans leurs orbites, elle n’allait pas m’aider à mettre ma ceinture, puis je tiquai sur la fin de sa phrase, « d’autres accidents ». Mes sourcils se froncèrent légèrement, mais ma tête acquiesça faiblement, et mon corps répondait automatiquement à sa demande. Ainsi ma main droite valide vint attraper par une gymnastique intéressante, car j’avais quand même des courbatures et des bleus un peu partout, la ceinture, puis vint la clipper. Je n’avais pas ouvert la bouche depuis que l’autre était apparu, j’avais fuis son regard tout comme celui de ma manager, j’étais bien trop occupé à réfléchir à tout ça pour être dans l’instant présent. Puis de toute manière, je suis pas le mec le plus sociable sur Terre, donc que ça ressorte naturellement était normal.
« T’es sûre que tu veux pas que je conduise ? » c’était sarcastique, c’était vraiment pas drôle, j’avais essayé de sourire en disant ça mais impossible de le faire durer plus de deux secondes. Ma bouche semblait se forcer elle-même à rester droite et fermée, ça devait donner un duel intéressant entre ma volonté qui désirait montrer que ça va, que je passe à autre chose, et mon corps qui souhaitait me trahir inlassablement.
Puis les bouchons, la conduite des vieux en face. En parlant de conduite, celle de la russo-coréenne semblait nerveuse, voire agitée, comme si elle était vraiment inquiète pour moi. Pourtant elle l’a dit, je ne suis que sa poule aux œufs d’or, c’était prévu : son gagne-pain, son salaire mensuel, vous appelez ça comme vous voulez. Ouais, en fait c’est pour ça qu’elle veut m’amener à l’hosto, sa deuxième chance c’est du pipeau, dire que j’ai failli y croire. Elle est inquiète pour ses sous, pas pour moi, rentre toi ça dans le crâne Ji. Elle avait même pas tilté quand une de mes chansons passa à la radio.
Puis on était arrivés, puis elle me prit la main pour me presser. Non mais, si elle voulait que j’aille plus vite, elle aurait déjà dû m’aider à sortir, on aurait gagné cinq minutes au moins. Et sa main m’empêchait de mettre un masque que j’avais trouvé dans la voiture, je devais l’accrocher à une main tout en marchant, tout en étant fatigué et traîné à droite et à gauche. Les filles avaient sursauté et à vrai dire, moi aussi. Cette honte. Elle me traitait comme un enfant demeuré en face de tous ces gens qui risquaient de me reconnaître, de lancer des rumeurs. Je voyais la une demain : « Une manager dérangée bats Wang Jiao –une histoire d’amour qui finit mal ? » Je rigolais intérieurement, mais alors, très profondément à l’intérieur. Elle n’avait pas remarqué qu’elle me tenait encore la main malgré tout.
Je suis plutôt du genre à taper une crise si on ne s’occupe pas de moi à la minute près, oui, une vraie diva, mais je ne voulais absolument pas qu’elle pique un fard là maintenant. Je comprenais être aux urgences et il y avait des urgences plus… urgentes. Mon regard blasé croisa celui de l’assistante médicale en face de moi, et je pu immédiatement lire dans ses yeux qu’elle m’avait reconnu. Enfin, je pu le lire aussi dans son visage, avec sa bouche grande ouverte où des oiseaux allaient faire leurs nids, son téléphone qui tombait de sa main, j’ai même cru qu’elle allait tomber dans les pommes. « OUI ! Je veux dire, oui, immédiatement, veuillez prendre la peine de me suivre, je vous emmène vers l’auscultation obligatoire prioritairement. » Elle se retourna vers sa collègue qui semblait complètement perdue, « Toi, tu t’occupes des papiers, je te fais confiance pour l’accueil des patients. » Elle la laisse donc se débrouiller sans envoyer de remplaçant… Pas que j’aille me plaindre qu’elle s’occupe de moi finalement, tant que ça permettait d’éviter tout scandale.  Une fois plus loin de la salle d’attente et juste avant d’entrer en salle d’auscultation, elle se rapprocha de moi, plaça un papier avec probablement son numéro dans ma poche, sorti son portable innocemment, « Je… Je peux prendre une photo ? »
Elle choisissait son moment celle-là. Un vrai cas, j’étais sûr qu’elle allait plaire à ma manager. Je regardais ledit manager, peut être mon regard demandais son accord, ou qu’elle me débarrasse d’elle, mais je ne dis rien. C’était pas trop le mood, mais sa demande me faisait quand même plaisir, et rien ne m’empêchais de la rappeler plus tard.
On entra dans la salle où le docteur nous attendais, qui fut assez efficace et rapide, mais je n’allais pas l’admettre dans la position où j’étais. Si j’avais su qu’en empruntant la voiture de Park Viktoria, 52 ou 53ème manager, j’allais me retrouver une heure plus tard en boxer à être tâté par un mec, médecin, mais mec. Je crois que j’avais pas parlé depuis ma proposition dans la voiture, il me fit envoyer en radiologie, et demanda à ce que mon un tant soit peu envahissant ange gardien n’entre pas dans la salle de radio. J’enlevais mon masque et ouvris la bouche, mu par un réflexe qui me surpris, « Elle vient. » et c’était clair, ça demandait pas d’interprétation quelconque, mais il osa insister. « Monsieur, elle vous a assez suivi jusqu’ici, je comprends qu’elle soit votre responsable mais par secret médical- » Je le coupa avant qu’il ne continue, j’étais sûr de moi, et puis je ne voulais pas me retrouver seul. Même si elle était juste là pour son job, c’était le seul repère que j’avais immédiatement, j’avais besoin d’elle. « Non, vous avez pas bien compris : elle vient. Vous gardez votre blabla pour vous, elle vient même si vous ne voulez pas. » Je lança un regard à la personne concernée « Puis je suis sa poule aux œufs d’or, elle doit me protéger des renards comme vous. » Renard, le mot était faible. Vraiment, j’aimais pas les hôpitaux, j’ai réussi à vivre 15 ans de ma vie sans voir l’ombre d’un médecin, je pouvais continuer encore longtemps. J’étais sûr qu’ils allaient chercher à m’entuber à un moment ou un autre.
Je lui pris la main et me dirigea vers la salle de radio avant que l’autre ne put rajouter quoique ce soit. Et puis quoi encore, il allait nous faire payer son discours sur le secret médical ? Y’a toujours des frais supplémentaires avec eux, c’est pas des renards mais des vrais putois. Ça sentait la mort dans le couloir. Autre raison pour laquelle je n’aime pas les hôpitaux : tu as l’impression que tu vas mourir à tout moment.
En parlant de couloir, je me rendais compte que je n’avais aucune idée d’où était la salle de radiologie. Je continuais vers ce qui me semblait être un ascenseur sans parler, prenant l’air d’être complètement sûr de moi. On y arrivait enfin quand une infirmière qui passait par là nous aborda. « Excusez-moi ? Vous êtes dans une clinique privé, vous n’avez pas de badges, je ne pense pas que vous ayez le droit d’être là. »
Je n’avais même pas la force de répondre à sa stupidité, j’implorais du regard la russe qui me servait de protectrice en chef, pitié qu’elle l’envoie chier bien loin. J’en étais capable, mais ça risquait de pas être joli. Remarque, avec elle non plus, mais j’avais vraiment pas l’envie de le faire et déléguait ce plaisir. Tout compte fait, c’est pratique d’avoir quelqu’un derrière soi.

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Ce message a été posté Jeu 2 Avr - 17:41

 I’m by your side !
Tenue- Viktoria se foutait à cet instant des commérages que cela pouvait entraîner son geste sur l’instant présent. Cette femme s’inquiétait pour son cadet et, s’apercevant à son tour que l’une des infirmières de l’accueil ait reconnue son poulain, cela ne lui plaisait guère. Ne peut-elle pas rester à sa place et oublier que Jiao était une star montante mais, un patient comme un autre ? Pour le coup, le fait qu’il soit pris en charge rapidement lui plaisait car au moins, si son état était grave, il serait pris à temps. Elle ne voulait plus jamais revivre ce qu’elle a vécu par le passé… Son petit frère pâle comme la neige et ces draps blancs n’aidaient en rien… La Russie, quand on était pauvre, était un monde d’une toute autre dimension. Les enfants mourraient en bas âge, ce n’était pas le manque d’amis qu’elle avait perdu pour cause de maladie ou de faim… La famine est l’un des plus grands maux sur cette terre alors oui, cet endroit lui donnait la chair de poule mais, c’était sa responsabilité d’être aux côtés de son cadet. Loin d’imaginer qu’il n’avait retenu que le fait qu’elle le considérait comme un gagne-pain des plus intéressants. La jeune femme pensait en avoir terminé avec cette fanatique car, c’en était une… Son petit jeu, elle s’en rendit compte et, cela la contraria. Le numéro à la limite mais la photo… Elle n’avait pas besoin de regarder son cadet pour prendre sa décision car, cela n’améliorerait pas ses affaires et puis, c’était aussi un moyen de défense pour le protéger. Viktoria arracha le portable à cette écervelée et lui adressa :
 
« Je pense que vous en avez assez fait pour aujourd’hui ! Pourriez-vous rester à votre place pour ce soir !? Nous ne sommes pas ici pour qu’il soit sur votre facebook ou votre twitter en guise de bête de foire ! Alors, je vous prie de nous laisser et vous remercie de nous avoir emmenés ici mais… Si vous y teniez vraiment… Je pourrais me plaindre à votre chef… Au Japon, nous ne supportons pas les personnes qui n’ont aucun sens du professionnalisme. Excepté si, le service médical est tombé bien bas alors ? »
 
Il n’y avait rien que cette « gamine » puisse rajouter. La Russio-Coréenne ne lui avait pas manqué de respect mais, en même temps, subtilement après s’être placée devant son idole, elle l’avait regardé de haut. Qu’elle se contente de faire son travail, c’était amplement suffisant. Elle lui rendit le mobile qu’une fois que les choses étaient claires des deux côtés et, la laissa s’incliner et partir la tête basse. Voilà, une idiote en moins dans son champ de vision. Ce soir, tant qu’ils ne seraient pas sortis d’ici, elle ferait tout son possible pour « le » protéger. C’était aussi simple que ça. Qu’il ne comprenne pas ses agissements, elle s’en fichait un peu mais, cela ne l’empêcha pas de lui souffler à son adresse.
 
« Tu n’auras que des problèmes en contactant une fille dans son genre. »
 
Il n’y avait rien d’utile à rajouter plus. Là, son regard s’attardait sur la porte de ce médecin qui devait lui permettre de souffler un peu. Et quand, elle vit cet homme de plusieurs années de plus qu’elle, notre manager s’inclina envers lui et présenta ainsi le jeune homme qu’elle poussa un peu en avant. Toutefois, l’ainée n’aurait jamais pensé à ce qui allait se passer à la fin de l’auscultation où ils étaient envoyés en salle de radiologie… Enfin, le concerné surtout mais, jamais elle aurait imaginé qu’il s’accrocherait à elle ainsi. Affronter verbalement ce médecin afin qu’elle puisse le suivre malgré le secret professionnel. Elle tilt sur « Je suis sa poule aux œufs d’or » mais, ne dit rien. Elle pensait qu’il voulait se débarrasser d’elle mais, là, cela ne montrait-il pas qu’il abaissait les barrières afin qu’elle puisse se rapprocher de lui ? C’était un beau geste qui valait son pardon pour laquelle, elle trouverait bien une solution béton. La Russio-Coréenne offrit un petit sourire doux au plus jeune et se laissa tirer par lui une fois qu’il s’est rhabillé et qu’il n’y avait plus besoin à ce qu’ils restent dans cette pièce. C’était bizarre, même si elle était aussi épuisée psychologiquement à cause de la journée de malade qu’elle s’était payée et ne parlons pas de la fin de boulot qui n’était pas encore terminée, malgré tout, elle était satisfaite d’avoir « son » autorisation de rester à ses côtés. Le manager sortit de ses pensées quand elle se rendit compte, qu’ils venaient de prendre un chemin qui était loin d’être le bon. En même temps, tous les couloirs de cet établissement lui semblaient identiques. Il n’y en avait pas un qui la rassurait. Même si, cette clinique était plus petite que les hôpitaux dans lesquels elle avait eu la malchance d’y mettre les pieds. Une infirmière fit son apparition dans leur champ de vision à tous les deux. Elle sentait à la pression sur sa main mais, aussi à son expression, que sa « poule aux œufs d’or » était au bord de la crise de nerfs, de l’épuisement et, c’était logique. Alors, encore une fois, elle se plaça un légèrement en avant pour qu’il se retrouve un peu dissimulé par son corps puisque, avec des talons, elle était beaucoup plus grande que ce dernier.
 
« Excusez-nous mais, nous ne connaissons pas la clinique et nous sortons de l’auscultation. On nous a envoyé en salle de radiologie mais, on ne nous a pas informés sur son emplacement. Auriez-vous l’amabilité de nous servir de guide ou bien de nous donner les indications pour s’y rendre à partir d’ici s’il vous plait ? »
 
La jeune Park s’inclina par respect. Cette femme faisait son travail, elle ne pouvait pas lui reprocher ceci mais, les employés dans le domaine médical devraient aussi se mettre à leur place. Ils ne se rendaient pas ici par plaisir au contraire. Ils détestaient cet endroit… Qui pouvait l’aimer d’ailleurs ? Excepté les masos mais, vu l’heure, ils devaient bien se rendre compte qu’ils étaient exténués et qu’en plus de ça, ils étaient inquiets pour les proches atteints de divers maux alors, un peu de gentillesse ne devrait pas être une « option ». Comprenant le message, cette infirmière décida de les guider jusqu’en salle de radiologie à mi-chemin où ils revinrent sur leurs pas et, et leur donna le chemin à suivre. De là, c’est Viktoria qui reprit les rennes de la marche tranquillement. Au bout de quelques minutes, ils étaient enfin arrivés et, cela tombait à pic car, elle n’était pas certaine qu’il aurait pu supporter cette situation encore longtemps. Pourtant, au lieu de rentrer, elle se tourna en sa direction et le regarda dans les yeux. Il fallait qu’elle mette quelque chose au clair avec lui :
 
« Tu veux vraiment que je t’accompagne ? Je suis contente que tu te reposes sur moi mais, je pense que tu te méprends sur quelque chose d’important : Je ne te considère pas simplement comme une poule aux œufs d’or même si, je le dis à voix haute ! C’est ma personnalité, je ne suis pas douée dans la démonstration, j’ai été élevée à la dure par la vie alors, comparé à mon cadet qui vient d’une autre dimension à mes yeux tant sa naïveté m’exaspère ! Tu rejoins les sales garnements de mon équipe qui me rendent folle mais, dont j’aime vous rendre la chose et, avec qui c’est amusant de passer du temps ! Au moins, avec vous, ma vie n’est pas monotone ! Alors t’inquiètes pas pour la voiture, je sais être bonne comédienne enfin, si tu veux encore de moi après ça car, maintenant je préfère qu’on s’occupe de ta santé ! Si tu as besoin de moi, je serais à tes côtés, tu n’auras juste qu’à m’appeler ! »
 
Un long monologue mais, au moins que les choses soient claires dès le début ! Elle faisait ce métier car, justement, afin de pouvoir partager des choses avec des personnes aux caractères différents même si, elle s’en arracherait presque les cheveux. Heureusement, qu’elle ne le faisait pas car, elle serait chauve à l’heure qu’elle parle. Elle lui offrit un sourire amical et un clin d’œil maintenant, c’était à lui de décider. Elle  l’accompagnerait à chaque fois qu’il surmonterait une épreuve aussi difficile soit-elle. S’il avait besoin d’un toit ou dormir, elle lui prêterait. Certes, elle avait déjà un poulain dans son appartement qui la rendait chèvre et en plus, elle abritait aussi sa copine. Pas de jaloux, comme ça, personne ne pourra dire qu’elle puisse faire des préférences mais, le choix reviendrait à ce garnement.
FICHE PAR SWAN.

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Ce message a été posté Ven 3 Avr - 10:15
thx

Bande de veinards, Dégagez le bazar. Et vous allez voir, C'que vous allez voir. Venez applaudir, acclamer la Superstar ! Fêtez ce grand jour, Clochettes et tambours, Venez adorer l'idole ! Prince Ji, Sa Seigneurie, Jiali Ababoua. A genoux, prosternez-vous, Soyez ravis !



Je regardais fixement ses talons, puis sa carrure entière en face de moi, pencha ma tête sur le côté pour entr'apercevoir l’abrutie qui ne semblait pas comprendre qu’on en avait marre. On. Park Viktoria. Wang ou King Jiao. Je répondais aux deux de toute manière, j’étais un abruti sans nom fixe, si ça montrait pas à quel point j’en avais marre. Oui, ça n’avait aucune relation, mais j’éprouvais globalement une fatigue émotionnelle, sinon je prendrais pas des décisions stupides, tel rentrer une voiture, celle de mon manager de surcroît, dans un mur.

C’était la deuxième fois depuis qu’on était là, la troisième de la journée, voire quatrième ou plus si on comptait chaque détails, qu’elle se mettait en avant. Pour moi. Le connard de service, le mec qui venait d’emboutir son bébé et le faire mourir dans d’affreuses souffrances, qui lui jouait on ne sait combien de tours depuis que je l’avais assignée comme manager. On devrait la requalifier, c’était pas un manager, mais un véritable esclave vu la masse de travail que je l’obligeais à fournir. Pourtant elle était là. Vous voyez le dilemme ? Vous comprenez pourquoi je pense qu’elle soit là pour l’argent ?

L’idée qu’elle le fasse par plaisir semblait être une grosse blague qu’on étalait sur ma figure tel du nutella sur une tartine : en passant dans chaque recoin et en en rajoutant plus d’une couche au cas où. On me l’a toujours dit, j’étais un insolent, je vivais du malheur des autres, personne ne voudra jamais faire quoi que ce soit de positif avec moi. Ou je m’étais inventé tout ça, mais c’était ancré, c’était inscrit tellement profondément que je me demandais comment faisait les personnes normales pour vivre… Normalement.

Mes poches furent fouillées par mes mains agiles, j’étais à la recherche d’écouteurs. Je voulais juste m’isoler pour le moment. Je contemplais indirectement ma manager régler le problème calmement, avec un tel professionnalisme, je doutais que c’était la même personne qui m’avait littéralement envoyé valser contre un mur, tasé, bombé, bref. Aucun écouteurs dans mes poches, déception, fatigue. C’était aussi les mots qui tournaient en boucle dans mon esprit, qui me hantaient éperdument. Je sais pas d’où me venait cette peur constante de décevoir, ni cette fatigue collante, mordante, en un mot, fatigante. Une fatigue fatigante. J’avais bien une idée, depuis que j’étais né, il fallait que je m’occupe de tout, tout le temps. Décevoir n’était pas une option, être fatigué était réservé aux faibles. Aujourd’hui encore, je ne pouvais pas souffler, je n’avais pas d’écouteurs, je devais simplement regarder mes pieds avancer, les siens, le sol au carrelage inégal défilant et.

Et sa voix me tira de mes pensées. Par tirer, j’entends m’arracher brusquement, me sortant d’un coup pour me faire tomber dans la vraie vie. On aurait dit qu’elle était énervée, mon esprit était confus, je voyais, non entendais ces phrases, mais elles ne formaient pas d’ensemble cohérent immédiatement. Comme si j’étais encore déconnecté, que je rebranchais un embout mal accroché, qu’il m’envoyait un son grésillant. Je pensais en métaphore maintenant. Non, Jiao, concentre-toi sur ce qu’elle dit.

Je clignais des yeux, bêtement, pendant au moins une minute après la fin de son monologue. Je rassemblais le peu d’informations décousues qui avaient réussies à me parvenir difficilement, j’en tirais quelques points important. Déjà, elle avait un frère. Non, ça c’est pas important en soi. Elle a été élevée à la dure par la vie, c’est-à-dire, on lui a refusé un jour d’acheter une paire de talons ? Elle me semblait tellement la fille qui avait tout eu, qui n’avait pas à se plaindre, et puis elle m’avait traité de sale garnement, et aussi je suis pas sa poule aux œufs d’or, et elle trouvait ça amusant d’être avec nous, et elle sera à mes côtés, et je n’aurais qu’à l’appeler, et elle semblait sincère. D’une sincérité dégoûtante.

Mon corps, toujours pas relié par les bons fils apparemment, toujours déconnecté, s’avança de lui-même jusqu’à la jeune femme. Mes bras vinrent se glisser sous les siens, ma tête se poser sur son épaule, chaude, réconfortante. Là pour moi.

Je fronçais les sourcils, indécis de quels mots utiliser, « Je… » J’étais fatigué, C’était déjà dur à admettre en temps normal, mais là, la fatigue prenait le pas sur mes décisions, et faisait passer la pilule en quelque sorte. Je cachais un peu plus ma tête au creux de son cou, peut-être était-ce pour qu’elle ait plus de mal à m’entendre, ou parce que l’endroit était étrangement confortable. « J’ai besoin… Je crois que… Je veux… » On dit je voudrais, Jiao, quand on est poli. A dire vrai, je n’avais aucune idée de ce que je voulais, mais un plan claire de ce que je ne voulais pas. Autant partir sur ce terrain-là.

« Je veux pas que tu te fasses du mal, à me garder, enfin tu dis que ça te fait plaisir, t’es maso ? » un faible rire s’échappa de mes lèvres, m’aida à poursuivre, « Et puis, et puis élevée à la dure, ça veut dire quoi ? Mais la voiture, elle est morte… Faut pas être folle… La comédie… Comment tu veux que je t’appelle, comme Batman, avec un signal dans le ciel ? » Mon discours était complètement abracadabrantesque, haché, incohérent. J’entendis un reniflement, j’allais lui reprocher intérieurement de ne pas se moucher quand je compris que ce n’était pas elle qui reniflais. Ni son épaule qui était humide naturellement, ce n’était pas de la transpiration, c’était de moi. « Je veux pas que tu partes, mais je veux pas que tu restes non plus » Bravo, si on pouvait recevoir un prix pour la personne la plus logique sur Terre, il te reviendrait probablement. Je serrais plus fort mes bras autour d’elle, espérant qu’elle ne voyait pas l’état de mon visage, probablement catastrophique. « Mais surtout, ne pars pas. »

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Ce message a été posté Dim 5 Avr - 14:44

 I’m by your side !
Tenue- Il fallait redresser la jeunesse avant que cette dernière n’arpente un peu plus cette obscurité, ce mauvais chemin qui nous pousse aux mauvais choix. C’était un sale gamin qui ne portait aucuns respects aux autres, qui est égocentrique, capricieux, ne semble porter de l’intérêt qu’à lui-même et peut-être est-ce vrai toutefois… Si elle abandonne maintenant, alors elle aura échoué lamentablement comme manager ! Parfois, même si cela en coûte, il suffisait de creuser plus que les autres afin de découvrir un trésor. Elle n’était pas en train de dire qu’il était le garçon le plus adorable que la Terre ait connue et parfois, être gentil dans ce monde était préjudiciable. Cette femme portait la richesse sur elle à cause de toutes ces marques mais, c’est parce qu’elle a travaillé pour l’une des plus grandes maisons de stylisme dans le monde : Dior. Ses défilés ont reçu plusieurs fois des éloges au point que c’est apparu dans les magazines. Beaucoup ont donné afin de recevoir ses dessins et dire qu’au début, elle avait commencé coiffeuse, puis esthéticienne pour des artistes en Corée avant d’être adulée sur un autre tableau. Manager payait bien aussi, surtout à Angel Entertainement ! De plus, le fait que sous sa coupe se tenaient « trois » célébrités acclamées dans beaucoup de pays en Asie et qui commencent à toucher le monde occidental y était aussi pour sa belle paie à la fin du mois.  Quand au sujet de l’europe, elle est au courant qu’avant que cela ne s’implante en France par exemple, le chemin est long pour ses chanteurs englobant ce gamin « infernal ». Pourtant, comme elle venait de l’affirmer, elle s’amusait aussi en les « martyrisant » à sa façon. Car, ils l’empêchaient d’être seule. Elle risquait de finir vieille fille à ce rythme mais, cela ne l’effrayait pas car, elle s’était faite maintes fois trahir de côté-là que désormais, elle n’y croyait plus.
 
Du coup, elle nourrissait l’espoir qu’il la croit, qu’elle ne racontait pas des bobards pour l’endormir comme il le pensait depuis le début. Ce n’était pas son genre du moins, de s’apitoyer sur son sort ou bien de se plier à genoux devant les fortes têtes. Jiao était un gamin qui se protégeait. Elle s’en était doutée mais sans plus pourtant, ce soir, il lui avait révélé un autre côté de lui et, il ne semblait pas prêt de s’arrêter car, sur le point de se retourner, elle sentit un grand enfant venir s’accrocher à elle. Déstabilisée, perdue, statufiée dans un premier temps par cette étreinte, cette compression contre sa poitrine où son petit kokoro a raté un battement elle déglutit avant de faire un geste. Viki souleva ses bras mécaniquement pour « étouffer » son jeune poulain sauvage.  Elle ne savait pas comment s’y prendre, effrayée de lui faire mal mais, elle l’écouta parler et finalement, fit comme bon lui semblait bien que maladroite, en esquissant de grands cercles dans son dos. Il était vulnérable à cet instant et, tout ce qu’elle pouvait faire, c’était le soutenir afin qu’il avance et aille de l’avant. Qu’il change ou non de comportement, maintenant elle est au courant que chez lui, est embusqué une personnalité fragile qui ne demandait que de l’attention et qu’on ne l’abandonne pas.
 
Son « cri » silencieux de détresse, elle l’entendait et, c’est la raison pour laquelle, elle le serra d’autant plus dans ses bras comme si c’était Nikita qui se tenait entre ses bras. Ses protégés, étaient comme des membres d’une même famille à ses yeux puisqu’ils ont consumés du temps ensembles. Parler de sujets divers et variés, passaient par des crises de tête. La famille pouvait être autre chose que des liens du sang elle, qui a dû quitter son pays natal il y a de cela plus de dix ans. Qui n’avait pas revu sa famille depuis tout ce temps…. Donner des embrassades aux cadets dont elle a la charge compensait tout ceci. Viktoria se sentait reconnaissante pour ce « câlin » offert par le jeune artiste ainsi que par ses paroles. Il ne la rejetait pas, c’était une bonne chose en fait, il lui quémandait de rester. De siéger à ses côtés et, c’était ça qui la touchait directement au cœur. Sa voix se fit plus silencieuse et pourtant, l’étreinte était aussi forte qu’au début, avant d’être surprise par ses reniflements et l’humidification de son haut…. Pleurait-il ? Quel idiot….
 
« Si je suis maso, tu es idiot. M’appeler, tu as un portable non ? Comme d’habitude tu devrais faire ! Et si tu veux essayer de conduire, par pitié la prochaine fois, appelle moi avant !  Blessée ? J’ai connu pire que travailler pour un enfant comme toi et tu n’es pas aussi diabolique ça ! A la dure… Cela veut tout simplement dire que je n’ai pas eu d’enfance… Que pour en arriver là où j’en suis, j’ai débuté avec rien et que je ne dois ma place à personne d’autre si ce n’est qu’à moi. Que j’ai sué eau et même sang sans personne pour m’aide ou me reposer ! Du coup, je sais ce que c’est d’être seul et de ne pas être compris et, c’est pour cette raison, que ce soir tu dors à mon appartement ! »
 
Viktoria l’écarta et lui offrit un sourire empli de tendresse avant d’essuyer la trainée de larmes sur ce visage blessé à l’aide de ses pouces alors qu’elle l’encadrait avec ses autres doigts :
 
« Tu es mignon avec ces larmes allez… Allons faire ces radios et finissons-en comme ça on pourra rentrer et je commanderais de quoi nous remplir l’estomac ! »


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Ce message a été posté Lun 6 Avr - 21:19
please stay

Bande de veinards, Dégagez le bazar. Et vous allez voir, C'que vous allez voir. Venez applaudir, acclamer la Superstar ! Fêtez ce grand jour, Clochettes et tambours, Venez adorer l'idole ! Prince Ji, Sa Seigneurie, Jiali Ababoua. A genoux, prosternez-vous, Soyez ravis !



Je savais que j’étais idiot, stupide, abruti. Je savais qu’elle n’avait pas besoin de me le dire. Je savais aussi que l’étau qui se resserrait dans ma gorge n’était pas dû aux larmes qui coulaient inlassablement sur son haut, mais parce que j’étais vraiment touché par ce qu’elle me disait, et que je me rendais compte que je me trompais sur tout la ligne, et que j’étais vraiment idiot. Je ne vais pas le reconnaître tous les jours par contre, aujourd’hui suffira pour ma santé mentale, et la sienne aussi.

J’étais étonné, étymologiquement, frappé par le tonnerre, et pas sa déviation de simple surprise. Je devais ressembler à rien en plus, alors je la laisse parler, hochant la tête par moment. Elle m’enleva de son épaule et je devais probablement la regarder comme un cerf pris par une voiture. Parce que j’étais aussi mignon que ledit cerf, et beau, et robuste, mais en même temps faible, et pris d’un sentiment de non et de oui en même temps. Je pars trop loin, en tout cas, ça, c’était sûr et certain. J’essayais de sourire, j’étais content qu’elle m’invite chez elle. Vraiment content. Je devrais bousiller des voitures plus souvent si ça voulait dire ça. Mais voilà, j’essayais, mais j’étais encore confus, donc ça devait donner une grimace étrange. Je pensais à mes joues bouffies et roses, à mes paupières toutes-aussi gonflées, à mes lèvres tremblantes. Je devais être un spectacle ambulant, ça tombe bien, c’est mon métier. Et son métier à elle, c’était de rattraper les crashs. Je peux affirmer qu’elle y arrive formidablement, entre deux reniflements, mais formidablement.

Je rigole faiblement à sa remarque et hoche la tête vigoureusement, commence à me calmer et enlève doucement ses mains de mon visage, pas parce qu’elles me gênaient, mais parce qu’il fallait avancer, et rentrer le plus tôt possible pour clore la journée. « Je suis pas.. tout le temps.. mignon ? » Je parviens à dire, entre deux hoquets. Une catastrophe ambulante plutôt.

On se remet en route, je me rends compte qu’au moment où j’enlevai ses mains, j’en avais gardé une emprisonnée. Je ne la lâche pas, tel un enfant. C’est comme ça que j’étais avec elle finalement. J’étais l’enfant pourri, le dernier de la famille, celui à qui personne ne dit non sauf évidemment une personne qui se rend compte que c’est mal de ne pas lui dire non. Viktoria en l’occurrence. Je réfléchissais en marchant, logiquement, je devrais la voir comme une grande sœur. Mais son aura, ce n’était pas celle d’une grande sœur. Pas non plus une petite sœur. Je réfléchissais, marmonnais, on arrivait à la salle et je me pris la porte en plein nez parce que je ne regardais pas où je marchais. Heureusement qu’on se trouve à l’hôpital. Aucun saignement, ni fracture du nez qu’ils me disent. Juste de la stupidité apparente. Non, ils le disent pas, mais ça se sent à des kilomètres.

Au moins, les radios passent vite, rien de grave en vue et pas de problème particulier. Repos de deux semaines obligatoire mais toutes les personnes présentes dans la salle savent que je ne vais pas le respecter. Ils me mettent une attelle à la main, me disent que les bouts de verre seront enlevés plus tard pour on ne sait quel motif médical, ajoutent des bandages çà et là sur mon corps, et la momie que j’étais étais prête à partir.

On marche silencieusement jusqu’à la voiture, mais d’un silence confortable. Je penser à la remercier, mais je ne savais pas comment, ni quand, ni si elle allait l’accepter, et déjà, pourquoi la remercier. Mon visage se contracte, des mimiques embêtées passent entre deux marmonnements. On est dans la voiture, je regarde bêtement mon attelle avant de me rendre compte de quelque chose, me retourne catastrophé vers ma manager, « Mais ? Et toi ? Tu n’as rien ?? » Je me sens encore plus stupide. « Il faut qu’on y retourne ! Et si c’est grave, et si tu meurs ? » Drama queen en plus de ça.

©️ GASMASK


hrp:

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Ce message a été posté Jeu 9 Avr - 20:42

 I’m by your side !
Tenue- Viktoria pouffa doucement de rire à expression mais, surtout à sa question dont sa réponse ne vint pas, par la parole mais par le geste. Lequel ? Celui de lui ébouriffer chaleureusement ses cheveux bruns en bataille. Laissez les enfants rêvaient afin qu’ils grandissent. Car les empêcher d’imaginer leurs vies, c’est voler leur enfance. En attendant, la jeune femme ne comptait pas laisser son cadet seul particulièrement pour ce soir. Il n’était pas en état et puis, plus on est de fous dans l’appartement mieux c’était quoique… Baek Ho avait apparemment commencé à chercher un appartement cela allait lui faire bizarre de ne plus vivre sous le même toit que ce même. Faut dire que la solitude allait être d’autant plus forte. Il est vrai qu’elle se plaignait de trop voir ces « gamins » infernaux mais, la vérité c’est qu’elle les aimait ces garnements. Plus que n’importe qui même ! Elle était amusée par son comportement enfantin… Cela faisait longtemps que quelqu’un lui avait tenu la main de cette façon. On aura beau dire, ce qui nous permet de continuer d’avancer c’est de connaitre l’importance que notre vie importe aux autres. Finalement, cela confirmé le fait qu’elle ne s’était pas trompée de voie. Qu’être manager était un métier qu’il lui fallait. Un métier comme elle les aimait car, en restant dans la mode, elle n’aurait jamais pu créer un tel lien avec quelqu’un. L’a-t-elle déjà créé ? Viktoria sait qu’aujourd’hui était un tournant, le début d’autre chose et que sa relation avec Jiao venait d’évoluer devant ses yeux. Au moins, leur relation serait douce et pimentée mais, elle l’apprécierait certainement d’autant plus car, une relation non poivrée, manquerait cruellement de saveurs à son goût.
 
Arrivés dans la salle, elle salua le spécialiste et s’installa dans un coin avant de laisser son poulain aux mains du personnel médical. Les hôpitaux n’ont jamais été sa tasse de thé même si, malheureusement on est obligé de passer par là qu’on le veuille ou non.  Viktoria aurait probablement si ce n’est déjà fait, des hématomes le long de sa colonne vertébrale. Cela était justifié vu que le souffle fut puissant. Elle comparait le choc  à une lame de vent qui s’était abattue sur sa personne et c’est la raison pour laquelle, elle a installé un barrage de son corps entre sa carcasse de voiture et son protégé. Ne comprenant pas vraiment le langage des médecins, elle ne s’y mêla pas et fut rassurée de savoir qu’il n’y avait rien d’important à l’horizon. Un poids en moins. L’agence n’aurait pas besoin de s’inquiéter par rapport à une ladite agression dans le parking ou aucuns des deux ne seront coupables ce qu’elle ne tarda pas à transmette à ses supérieurs une fois l’ordonnance dans les mains, afin d’aller récupérer les médicaments et surtout une fois qu’ils étaient libres de partir de cet endroit respirant la maladie et la mort.
 
Nikita avait une trouille des hôpitaux en même temps, il possédait un certain « don » de voir des choses improbables que tous humains normaux ne voient pas. Elle était bien heureuse d’avoir échappé à ça et, c’est la raison pour laquelle, elle ne voulait pas d’enfants. Imaginez si l’un d’eux lui sort : « Omma, il y a un vieux monsieur qui me parle » alors qu’il n’y a personne…. Crise Cardiaque garantie ! Elle avait assez donné avec son dongsaeng, fallait pas trop pousser mamie vers les orties non plus ! Après l’appel passé où elle inventa une histoire un peu abracadabrante dont  elle ne pouvait être prise pour responsable puisque, elle était en réunion lors de « l’agression ». Evidemment, son assurance, elle allait devoir la faire marcher, en même temps, cette boite la dépouillait bien assez pour qu’elle la rembourse afin d’acheter une autre voiture ! Le portable de nouveau rangé dans son sac, elle se demandait bien à quoi le jeune homme pouvait penser au vu de ses mimiques. Elle était curieuse et comptait bien le lui demander mais, elle s’arrêta net. Là, tout ce à quoi elle pensait, c’était un bon bain. Enchantée de rentrer, elle fut abruptement coupée dans son élan par l’affolement de son cadet qui la laissa sans voix ! Un blanc s’incrusta avant qu’elle ne se mette à rire et lui donne un sourire doux tout en lui ébouriffant doucement les cheveux.
 
 « Hé ne t’inquiètes pas je ne vais pas mourir ! Je pense juste que mon corps sera enlaidi par des bleus mais, rien de grave ! Et puis je suis une Warrior !! Rien ne peut m’abattre !! Allez rentrons je commence vraiment à avoir faim !! Surtout que l’agence est au courant et qu’ils ont apparemment gobé l’histoire hahaha !  D’ailleurs, tu veux qu’on passe chez toi pour prendre des affaires de rechange ? Bien que j’ai des vêtements d’hommes chez moi, ils t’iront sans aucuns doutes trop grands ! »
 
En même temps, elle avait été chargée de créer des vêtements pour des mannequins, ce qui est loin d’être le cas de son cadet ! Et après, était restés dans son dressing, des vêtements de son meilleur ami aux abonnés absents, de ses quelques ex, plus particulièrement de son dernier mari qu’elle avait quitté en bon termes. Commençant à rouler en direction de la place du jeune chanteur, elle finit par lui dire :
 
« Tu veux manger quoi ce soir ? Moi j’ai envie de KFC !! Le poulet, il n’y a rien de meilleur comme plat ! Leurs sandwichs sont délicieux, bon, je préfère de loin ceux de France… Ils sont beaucoup plus gros ! »


hrp:

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Ce message a été posté Ven 24 Avr - 10:01
gee.

Bande de veinards, Dégagez le bazar. Et vous allez voir, C'que vous allez voir. Venez applaudir, acclamer la Superstar ! Fêtez ce grand jour, Clochettes et tambours, Venez adorer l'idole ! Prince Ji, Sa Seigneurie, Jiali Ababoua. A genoux, prosternez-vous, Soyez ravis !



Un doux sourire commence à s’installer sur mon visage à mesure qu’elle parlait, mais ça n’empêchait pas que j’étais toujours inquiet. Elle m’avait protégé, merde. C’était pas rien, si moi j’avais réussi à m’en sortir aussi facilement, c’était grâce à elle. Je n’osais pas imaginer l’état de son corps, probablement pire que moi après un cours de danse. Oui, je tombe souvent pendant ceux-ci, la faute aux femmes de ménages nettoyant beaucoup trop le sol avant que je ne vienne. Même si elles sont passées la semaine d’avant, je le sais, je le sens, ça me force à glisser et à louper la chorégraphie. Des bleus, des coupures, et puis, c’est quoi ces choré qu’on me fait faire, à base de tomber par terre, glissades sur genoux et autres débilités… Bientôt le pole dance je crains. Jiao, futur strip-teaser / idole nationale. Génial. Ça ira bien avec tous ces clins d’œil qu’ils me forcent à faire. Mais c’était pas là le sujet, je me reconcentrais sur ma manager qui devait conduire tout en ayant probablement des courbatures partout. Je la regardais d’un œil douteux, mais elle était résolue, il n’y avait donc pas d’autre choix que de la laisser faire. Je soupirais. Et puis ça va, je vais pas m’inquiéter toute la journée non, j’ai d’autres préoccupations… Mais si elle tombe dans les pommes pendant qu’elle conduit…

«  Team Warrior alors ! » Je lève le point en l’air, continue de parler, « Waaaah, ils ont gobé ça comme ça ? Dingue.. Pas besoin de passer au dortoir. Pas envie de me taper l’autre là, Il Nam, il est chiant et puis y’a Ren aussi, doublement chiant. Tu veux pas me garder avec toi à vie dans ton appart ? Non attends j’ai pas envie de mourir. » Je rigole bêtement puis ajoute un peu après, « Tu doutes de ma carrure d’Homme, tous les vêtements me vont, aucun n’est assez grand pour Wang~ » Le pire, c’est que j’y croyais. On pourrait croire que je raconte souvent n’importe quoi en rigolant, mais c’était l’art de faire passer ses idées innocemment. Ça me donnait un look boy next door, forcément irrésistible, comme d’habitude. Je vous sens en train de grincer les dents derrière l’écran, s’il vous plait, ne vous mentez pas. Je suis irrésistible, c’est un fait.

Je retournais dans mes pensées, à débattre sur mon potentiel d’irrésistibilité, quand sa voix me tira de ma léthargie, j’en fus presque surpris. J’ai l’impression qu’elle est toujours à fond, toujours à vivre comme ça, à parler fort, à s’affirmer. J’en étais presque jaloux à vrai dire, moi je me laissais tranquillement vivre au final, je me laissais exister. « Tu préfères ceux de France ? Mais je croyais que t’étais pauvre avant et que.. Donc t’es allée en France. Paris, Tour Eiffel baguette, fromage. » Les derniers mots sortis étaient en un français avec un accent très prononcé, presque mignon. Où avais-je appris ces mots, aucune idée. « Non mais KFC c’est bon, pas de problème ahah » Pourquoi ma phrase sonnait légèrement faux ? Après cette journée, je n’avais pas incroyablement faim, mais de toute manière, ces derniers temps se réduisait au même constat. Non, pas que ces derniers temps, je n’ai jamais vraiment eu faim. C’était des relents du passé, t’as faim, t’as pas faim, c’est pareil, tu mangeras pas aujourd’hui. Donc à force, ça forme l’appétit. Maintenant, je me contentais d’acheter de la qualité, à défaut de me rattraper en quantité. Mais une fois de temps en temps, les gens autour de moi essayait de me rappeler que ce n’était pas si grave de manger des choses grasses et cheap et grasses. Je pensais à Il Nam et son paquet de chips avec lequel il passait sa vie, Amy qui n’arrêtait pas de manger à longueur de journée, et puis Manager qui voulait prendre du poulet. J’hochais la tête vigoureusement finalement, j’allais pas faire mon difficile, « Du poulet pour des poulets ! On devient cannibale, le choc. » Je me cogne la tête contre la vitre, mais qu’est-ce qu’il me prenait de raconter des débilités pareilles. J’étais au bout de moi-même, alors une débilité de plus ou de moins. Quand même, mon amour-propre était en train d’hurler son désaccord, il était soutenu par mon égo pas loin qui hurlait qu’il voulait de la viande de Kobe et pas du poulet industriel fait pour les gens sans argent, aseptisé à base de pesticides et… Tais-toi conscience s’il te plaît.

J’ouvre les yeux, les voyages en voitures m’endorment toujours, pratique quand on doit se taper des heures de routes pour des performances. Elle avait commandé sans que j’y fasse attention, on était déjà reparti, et l’odeur de la nourriture s’infiltrait délicieusement dans la voiture. Ca avait pas l’air si mauvais. Elle m’avait mis le sceau sur mes genoux, j’en profitais pour en piquer un en souriant innocemment. Mince, c’était bon. Ça m’empêchait de râler, zut. La voiture se gara comme par magie dans le parking de son appartement, j’attrapais le paquet de nourriture, on montait, et je me sentais bien, et c’était pas arrivé depuis longtemps.


©️ GASMASK


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