i'll never learn (feat. kwon ji hyuk, lee kyann, king jiao, oh jun min)

Ce message a été posté Sam 11 Avr - 23:53

DO YOU REMEMBER THE WAY SHE USED TO SMILE TO YOU ?

But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

Ce n'est pas quelque chose dont Amy a beaucoup parlé. C'est quelque chose qu'elle voulait gérer toute seule. Pas pour prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, juste pour s'en sortir toute seule comme d'habitude. Il n'y a rien d'enrichissant dans cette épreuve ; elle a perdu tellement de meubles et gagné tellement de bleus. Elle avait cessé d'espérer que les choses s'arrangent et ce soir, aussi simplement ça elle lui a dit qu'elle le quittait. « Je te quitte, c'est fini ». La jeune femme a voulu croire que les choses pouvaient changer si elle prenait son courage à deux mains. Mais alors qu'elle pensait que tout ça ne pouvait pas empirer, il lui a prouvé le contraire. Il hausse le ton, elle n'aime pas ça. Non elle a besoin de calme en ce moment et il est tout sauf le calme dont elle a besoin. Violemment, il la pousse contre le meuble, elle pourrait très bien dire qu'elle ne pensait pas ce qu'elle a dit mais elle le pense comme jamais et il est en colère. Il la pousse plus fort et commence à cogner avant de lui demander si elle voit quelqu'un d'autre avant d'en conclure tout seul qu'elle voit quelqu'un d'autre. Malgré le fait qu'elle lui demande de se calmer, il ne se calme pas, au contraire. Amy tente de se protéger mais elle a du mal. Il n'est pas celui qu'elle espérait, c'est tout. Elle avait espéré, longtemps sans trop espérer comme toujours. Elle a besoin des autres maintenant, pourtant, elle n'est pas prête à franchir le pas et demander de l'aide. Il cogne un peu plus fort, trop fort, trop en colère. La musique par dessus couvre les bruits, les cris du jeune homme et les siens. Elle ne peut pas mentir, elle n'est pas heureuse avec lui, plus heureuse. Elle lui demande d'arrêter mais il fait tout le contraire de ce qu'elle lui demande. La jeune femme tente de respirer mais son cœur et sa raison vont dans une autre direction.

Elle tombe malencontreusement, mais ça n'arrange rien. Il a sans doute bu, elle n'en est pas certaine, elle n'est pas assez proche et ne veut pas se rapprocher. Mais quand il se rapproche, elle en est certaine. Pourtant il tient bien l'alcool, alors ce n'est pas ça. Elle tente de se relever mais il l'en empêche en tirant sur sa cheville. Le bruit du verre qui se brise, des meubles qui grincent doucement et de son corps qui cogne contre les murs. Elle n'est pas sûre que les voisins puissent entendre. Elle ne voudrait pas et pourtant, elle a besoin d'aide. Elle aurait du en demander plus tôt, mais elle ne l'a pas fait. Maintenant, la jeune femme tente de se défendre, mais ce n'est pas suffisant. Elle voudrait dire quelque chose mais elle n'en est pas capable, sa voix semble s'être enfuie. La vue de la jeune femme devient petit à petit un peu floue à cause des larmes qu'elle ne sent pas couler. Impossible de savoir s'il s'agit d'une bonne chose ou non mais ses yeux finissent par se fermer. Elle ne sait pas pendant combien de temps, une minute, peut être une heure. Mais lorsqu'elle les ouvre, il n'est plus là. Bouger est douloureux, respirer est douloureux. D'une main tremblante, elle plonge la main dans la poche arrière de son jean pour attraper son téléphone. Ses doigts composent de mémoire le numéro de la seule personne qui soit au courant de tout ça. Quelques chiffres composé et son prénom apparaît sur l'écran. Enfin pas vraiment ; « Jiaobiatch » accessoirement elle s'est amusé à remplir ses coordonnées en écrivant à côté de métier « tapin numéro un ». Jun Min, elle a voulu lui dire, vraiment, mais elle n'a pas pu. Elle s'est dit que les choses allaient s'arranger à un moment ou un autre. Elle ne voulait pas l'inquiéter pour rien ; maintenant, rien est devenu grave.

Le bruit du téléphone qui sonne résonne dans sa tête alors que son regard se pose sur l'heure au coin de son portable ; vingt-deux heures et sept minutes. Il ne décrochera pas, c'est ce qu'elle se dit alors qu'elle n'arrive pas à se résoudre à raccrocher comme ça. Il doit sans doute avoir mille et une choses à faire. A moins qu'il soit tout simplement en train de dormir, mais il est un peu tôt pour dormir non ? Amy ne s'est jamais posé la question avant ce soir. Allongée entre le long couloir à l'entrée de son appartement et le salon, la jeune femme ferme les yeux et écoute le téléphone sonner, elle n'arrive pas à sentir son cœur battre, beaucoup trop concentrée à écouter le téléphoner sonner et espérant naïvement qu'il s'arrête de sonner et qu'elle finisse par entendre sa voix. Pas celle du répondeur, mais juste sa voix, quelque chose. Cependant la jeune femme se décourage petit à petit. La sonnerie s'arrête et presque au même moment que son coeur. Elle inspire doucement, et c'est douloureux ;

Jiao - Tapin

Il y a eu des mots bien plus affectueux pour commencer. La jeune femme tend doucement la main pour rapprocher le portable de son visage, mais ce dernier s'éloigne à cause de sa main maladroite. Elle a appuyé sur le haut-parleur, elle entend toujours la voix du jeune homme

Jiao – Tapin. Tapin. Tapin Il marque une pause avant d'ajouter T'es éblouie par moi, je sais Un long silence s'installe alors que sa main tente toujours d'atteindre le portable Bon Am. Am. Am. Baek Amy... Allô ? T'as que ça à faire ? Elle tente de se rapprocher un peu plus mais son corps ne l'écoute pas vraiment. C'est pas drôle, je raccroche hm... Réponds ? S'il te plait ?

Lorsque finalement elle arrive à atteindre le téphone, d'une main tremblante, elle le prend dans sa main avant de murmurer d'une voix tremblante ;

Amy – Ji-Jiao... Il faut que... Viens me chercher s'il te plait. J'ai... J'ai besoin d'aide.

Les yeux de la jeune femme menacent de se fermer, pourtant, elle n'a pas sommeil, elle a juste atrocement mal. Et manquant encore plus de chance que d'habitude, son portable coupe, plus de batterie. Elle savait qu'elle aurait du le charger quand elle avait le temps durant son service. Mais elle ne l'a pas fait, reportant toujours les choses au dernier moment. Les yeux de la jeune femme finissent par se fermer alors qu'elle voit bien la porte de son appartement à moitié ouverte, les jambes de quelqu'un. Ji Hyuk. Elle parvient à murmurer son prénom, pensant sans doute parler assez fort pour qu'il l'entende. Toute cette quantité de sang dans l'appartement, sur ses vêtements, ces objets en verre cassés, ce bazar, tout ça ; ça ne devait pas se passer comme ça. Puis elle ne sait pas combien de temps plus tard, le bruit de l'ambulance se fait entendre et elle l'écoute distraitement. Elle n'est même pas certaine que ce soit le bruit de l'ambulance. Le temps passe assez vite pendant qu'elle a les yeux fermés. Elle est passée en soins intensifs avant qu'on ne lui trouve une chambre après que son état se soit amélioré. Allongée dans son lit, lorsqu'elle ouvre les yeux, la première personne qu'elle voit c'est son voisin Ji Hyuk, elle n'a plus mal, c'est sans doute à cause de l'anesthésiant. Le regard encore un peu endormi elle prononce son prénom dans un murmure ;

Amy – Ji... Ji Hyuk, tu... Tu devrais pas être ici...

Dit la personne dans l'état le plus déplorable. Bilan des blessures ; une côte cassée, une lèvre légèrement fendue sur le côté, des hématomes au niveau des cuisses, des bras, du ventre, son visage le plus souvent protégé par ses bras n'est pas vraiment atteint en dehors de cette lèvre fendue. Elle regarde le jeune homme d'un regard éteint, contrairement à d'habitude. Lorsqu'elle tente de bouger, elle abandonne dès la première tentative, mauvaise idée. Elle plisse doucement les yeux avant de regarder autour d'elle. Il n'y a personne d'autre que lui apparemment. Bien, très bien, mais vu le bruit que l'ambulance a du faire en la transportant jusqu'ici.... Elle n'est plus sûre de ce détail. La jeune femme inspire doucement, posant sa main distraite sur la table de nuit à la recherche de son portable. Elle ne le trouve pas ici et elle sent qu'elle ne le trouvera pas ce soir. Quel intérêt s'il n'y a plus de batterie. Il doit être tard dans tous les cas, elle en est sûre, mais elle n'a aucune idée de l'heure qu'il peut être exactement. Son regard perdu se repose sur Ji Hyuk, elle ne sait pas quoi lui dire.

Ce message a été posté Dim 12 Avr - 16:42

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But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

La musique résonnait fortement dans ses oreilles, presque à moitié sourd face aux commandes de ses clients. à peine ce début de nuit commencée que les gens se bousculaient déjà au comptoir pour réclamer une vodka. Jihyuk n'était pas au bout de ses peines en travaillant ici. Ce soir-là, il ne devrait même pas être là, mais suite à sa précédente absence, le noiraud a absolument voulu récupérer ses heures loupées. La faute à qui, hein ? Son petit copain qui s'invite à son bar pour l'emmener faire des choses peu catholiques dans les toilettes, pour finalement se taper un malaise et en perdre sa voix. Une foutue journée avec la voix cassée et la mine éreintée. Qu'importe son état, le jeune homme a quand même voulu se rendre à l'école pour bosser et ne pas éveiller les soupçons chez les autres. Sa relation, il la veut secrète, du moins, il ne désire pas qu'elle remonte jusqu'aux oreilles de son père. Ce serait la pire chose qui pourrait arriver, à ses yeux. Ils sont bien, à vivre ensemble à quelques pas l'un de l'autre -mais toujours fourrer dans l'appartement du voisin-, personne ne doit gâcher ce tableau et ruiner ses efforts. S'il doit affronter son père, ce ne sera pas de suite, pas quand il a si peu profité de son copain, de cette vie qu'il affectionne particulièrement. Le Japon, ce n'était pas une si mauvaise idée, en fin de compte. Il n'aurait jamais cru qu'en courant après son meilleur ami, il puisse y trouver l'amour. Peut-être que Min Ah ne pourra jamais revenir, mais Jihyuk a gagné quelque chose d'aussi précieux. Des retrouvailles, des liens renoués et par-dessus tout, une relation amoureuse avec un garçon exceptionnel. Décidément non, le brun n'a rien perdu en venant étudier dans ce pays et déposer ses bagages pour quelques années à venir. Dans le fond, ce serait mieux si le temps s'arrêtait et qu'il ne parvienne jamais à la fin de sa scolarité... Sans ça, il resterait éternellement à Tokyo, avec Kyann.

Cette journée arrivait à sa fin, les clients éméchés se propageant dans le club au moment où Jihyuk devait partir. Une chance pour lui, ce soir il ne restait pas tard. Il avait déjà subit les dernières heures de l'après-midi, à servir des boissons quelconques à des jeunes, perdant un peu son rôle de barman. à ce moment-là, il ne ressemblait à rien de plus qu'un petit serveur du dimanche. Avec l'accord de son collègue, Jihyuk défit son tablier attaché autour de sa taille, et s'engagea hors du comptoir, percutant brusquement un client. à moitié mort de rire, le gars face à lui ne vit même pas que son verre s'était renversé sur la chemise de l'adolescent, tâchant son vêtement d'une flaque rose et l'imbibant d'une forte odeur d'alcool. Une façon de se faire arroser avant le départ, attisant l'agacement du brun qui évinça ses excuses en partant vers les vestiaires. Aucun rechange. Il portait déjà son uniforme de base, sans sa veste légère. D'ailleurs, il enfila celle-ci par dessus sa chemise sale pour cacher au mieux les dégâts. Peine perdu, le parfum de vodka reste ancré au tissu blanc, collant sur sa peau et propageant l'odeur sur une partie de son torse. Quelle poisse.

Pour la première fois de sa vie, le chemin de retour semblait long à mourir, entre l'absence de son copain, l'odeur d'alcool qui enivrait ses narines et la fraîcheur de cette heure tardive -quasiment vingt deux heures- Jihyuk n'avait qu'une envie; Rejoindre l'autre idiot. Une surprise, il pensait à lui faire une surprise en se pointant directement chez lui, sans prévenir. Reprenant du poil de la bête, il se mit à courir jusqu'à sa résidence pas si loin de son boulot. Montant les marches quatre à quatre, c'est avec le sourire qu'il s'engouffra dans le couloir de son étage, fier de son idée. Il en était monté sur ressort, passant à toute allure devant la porte de Amy... Porte qui semblait être ouverte. Depuis quand laisse-t-elle son appartement ouvert aux gens ? Intrigué, Jihyuk y passa sa tête pour s'assurer d'il ne sait quoi, perdant rapidement son sourire et la gaieté qui le submergeait quelques secondes plus tôt. face à lui, le corps étendu de la jeune femme jonchait le sol dans un horrible spectacle. Choqué par cette vue, jihyuk se précipita vers la demoiselle en essayant de garder son calme, partagé entre l'idée de prendre son portable dans sa poche et celle d'examiner Amy. « tiens bon, Amy ! » c'était plus pour s'encourager lui-même à ne pas paniquer que vraiment à secouer la victime. Il n'était pas médecin de tout façon, et à part téléphoner aux urgences, l'adolescent ne pouvait rien faire de plus. Ses doigts tremblant, il parvient tant bien que mal à saisir son appareil, composant le numéro des urgences. Ce n'était pas bien difficile à expliquer le chemin, ni même à les guider jusqu'ici. Prévenu, il n'avait plus qu'à attendre en restant au près d'elle, ses doigts glissant dans les cheveux blond d'Amy pour mieux rester zen. Amy semblait inconsciente et avant qu'il n'arrive, la batterie de son téléphone s'était apparemment complètement déchargée.

Plusieurs minutes s'étaient écoulées avant que les ambulanciers ne déboulent dans l'appartement, s'occupant directement de Amy en éloignant jihyuk d'elle. Qui il était ? Sous le coup de la panique, le noiraud n'a rien trouvé de mieux que « son copain. » punaise! Jihyuk se maudissait tout seul, suivant quand même le groupe jusqu'au véhicule, direction l'hôpital. Pas une seule seconde sa tension n'a descendu, stressé à mort par l'état de sa voisine. Pendant qu'elle était en soin intensif, le brun envoyait des textos à son copain pour le prévenir, et un peu chouiner vers lui. Son inquiétude ne pouvait être plus palpable que maintenant, ses pieds manquant presque de creuser une tranchée tellement il faisait des allers retours dans le couloir. Au bout d'un moment, une infirmière était venu le prévenir que sa "copine" se trouvait dans une chambre, endormi. Fallait dissiper ce malentendu ... elle n'était pas sa copine mais juste une amie. Au moins, il paraissait privilégié ici, directement amené proche de la jeune fille, à son chevet. Mais comment s'était-elle retrouvée ainsi ? Un fou ? Jihyuk ne voyait que ça, incapable de s'imaginer d'autre scénario. à part un psychopathe échappé de prison, qui pourrait s'en prendre à une fille si gentille et amusante ? Seule Amy pourrait lui apporter les réponses à ses questions. En parlant du loup, voilà qu'elle se réveille doucement, remarque sûrement que le jeune homme est la seule personne présente dans cette pièce. Il se doute qu'uniquement lui doit être au courant, en plus de Kyann.

« Pourtant, c'est moi qui t'ai trouvé. » Fit-il d'une voix calme, tentant d'afficher un sourire rassurant. Jihyuk déteste tellement les hôpitaux. Il se souvient encore de ce jour où il a dû attendre des heures et des heures sur une chaise inconfortable en plastique pour apprendre que sa soeur ne reviendrait jamais avec lui, avec eux. Être là ne lui fait aucun bien, mais il ne pouvait pas abandonner l'adolescente à son sort, ni la laisser se réveiller sans personne autour. à présent silencieux, ses yeux observent les moindres faits et gestes de la blonde, remarquant qu'elle cherche un truc sans le trouver. Son portable ? Il n'a pas pensé à le récupérer, sans même savoir que la batterie était morte. « Qu'est-ce qu'il s'est passé, Amy ? » Fallait qu'il le sache, une bonne fois pour toute. C'est sa voisine, la fille qui vit au même étage que lui, que son copain. Il ne peut pas rester sans rien faire, alors qu'un malade doit rôder dans les parages. « Tu te souviens de la personne ? Il doit être enfermé, c'est un malade! » La tension remonte dans son corps, avant qu'il ne réalise l'état de Amy et l'endroit où il se trouve. « Désolé... Tu ferais mieux de te reposer avant... »

Ce message a été posté Dim 12 Avr - 19:13

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But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

Tenue ➦ Une journée fatigante, j’avais l’impression d’avoir des tonnes de kilos sur les épaules, après une mâtiné à enchainer les dessins pour mon cours de stylisme, j’avoue avoir délaissé un peu mes devoirs pour profiter de Ji Hyuk une fois rentré à la maison, mais je me rattrape toujours d’une façon ou d’une autre, c’est de cette manière que je me suis retrouvé à devoir donner des idées originales en cours, c’était un peu mon boulot en tant qu’étudiant dans cette branche. Mes dessins étaient bien supérieurs à la plupart de mes camarades, non je n’usais pas d’un ton hautain en pensant cela, mais les professeurs avaient confiance en mon talent en suivant mon évolution via mon blog depuis que je suis arrivé au Japon. Puis à la pause de midi j’étais sortie manger proche du terrain de football pour croiser Shota, profitant d’un petit moment à parler de ce sport qui ranime toujours des souvenirs magiques comme douloureux et cela je l’ai compris en vidant ce sac bien garni à mon petit ami, me voilant ainsi la face pendant que ma souffrance rester enfermé dans un coffre fermé à clef et protégé... Bien qu’il n’a fallut a Ji Hyuk qu’une petite minute pour faire sauter la serrure, mais passons.

Jusque-là, tout me passer sans problème j’étais encore en pleine forme prêt à danser la bamboula toute la nuit s’il le fallait ! Sauf que je suis allé travailler... Eh oui, pas au salon de coiffure, non, mais bien au parc d’attractions. J’adore ce boulot, enfiler des costumes tous plus débiles les uns que les autres et faire plaisir aux enfants, mais là, à peine arrivé je sentais que la journée allait être très longue. Mon costume du jour ? Une girafe... J’avoue que je préférais encore l’écrevisse de la semaine dernière, mais là. La tête pesée lourd, je tentais de garder le cou droit -haha- mais je vous dis pas la bascule de droite à gauche, bonne pour se faire un torticolis gratuit. Finalement les enfants fans de cette apparence me tournèrent autour, prenant des photos, bien que ma tête ne rentrait pas sur l’objectif, alors il fallait recommencer en prenant les gosses dans mes « pattes » un à un... Puis donner des ballons et... mort. Je trainais des pieds pour rentrer à la maison, je vous dis pas comment j’ai lancé un regard de tueur à cette tête qui avait aspiré toute mon énergie ! Sur le chemin du retour je lorgnai dans les alentour en cherchant Billy the cat, ayant fait le plein de thon pour les nourrir, mais apparemment il n’était pas encore dans le coin. Arrivant dans le couloir de mon immeuble, je regarde les escaliers en mimant une prise de kung-fu raté pour ouvertement les renier me fichant bien qu’on me prenne pour un fous, j’ai l’habitude maintenant... Aappuyant activement sur le bouton de l’ascenseur ! Adossé contre la cage en fer, j’arrive à mon étage, ouvrant la porte de mon appart je ne fais même pas attention ni à l’heure, ni au bruit des voisins, je pousse du pied cette dernière dans un « clac » retentissant, jetant les clefs sur la table, encore habillé je m’écroule sur le lit sans même enlever ma veste, murmurant des mots incompréhensibles, même pour moi... Mon portable à mes côtés, je m’endors simplement, reprenant ses forces perdues.

****

Une paupière qui s’ouvre, je sens quelque chose vibré dans ma main, me retournant sur le dos pour lire l’heure sur le réveil à côté du lit... presque 23h ? Wow, j’ai pas mal dormi, me frottant les yeux pour réussir à ouvrir le SMS que je venais de recevoir de mon petit chat, je lâche le mobile dans la surprise me le prenant sur le front de plein fouet, dans un grognement bien rauque... Bordel, ce n'est pas le moment de jouer les boulets de service, je rattrape mon portable pour le relire en me relevant vivement, m’asseyant sur le bord du lit... Amy est... ? Je tapote sur le clavier répondant à chacun de ses SMS pendant que je m’empresse de quitter les lieux, je peux entendre les voisins parler dans l’immeuble.

« Je me demande ce qu’il s’est passé ? » « Je ne sais pas, mais elle avait l’air mal en point, puis tu as vue l’état de l’appartement ? » « Heureusement que quelqu’un a appelé les secours, t’imagine si.... » Je passe devant eux en toussant brusquement afin qu’ils arrêtent leurs commérages idiots, lançant un regard désapprouvé. Maintenant je flippe, pourquoi je n’ai rien entendu alors que j’étais présent ? Je mords ma lèvre pendant que je tente de courir, cette putain de jambe, je ne l’ai jamais autant maudite qu’aujourd’hui... Si seulement j’arrivais à aller plus vite, j’ai l’impression d’avoir mis une éternité à arriver devant cet hôpital, un peu essoufflé d’avoir forcé sur ma blessure, les portes coulissantes s’ouvrent sur mon passage et je tape un message pour dire à Ji Hyuk que je suis arrivé. Demandant la chambre de notre amie à l’accueil. En possession du numéro, je grimpe à l’étage cherchant activement le bon chiffre sur les portes... J’ai chaud, quelques goute de sueur perle sur mon visage, je ne prends pas une seconde pour me poser, bien trop inquiet pour la jeune fille. Puis Ji Hyuk a dû avoir tout aussi peur, pourquoi ce genre de choses arrive, sérieux. Quand j’arrive enfin à trouver la chambre, une infirmière m’arrête en me disant qu’il y avait déjà son copain avec elle, j’arque un sourcil sans un mot et....

« Je viens juste voir une amie, comment elle va ? » Ne rebondissant pas sur cette histoire de « petit ami » honnêtement je verrai plus tard, tout ce qui m’importait dans l’immédiat était de connaitre l’État d’Amy et de les soutenir, elle et mon amant qui doit surement tenter de jouer les forts devant elle alors qu’il doit trembler intérieurement. L’infirmière m’énumère ses blessures en faisant des suppositions sur le fait qu’elle a été violement battu et je serre les poings, qui a pu faire un truc pareil ? Poussant la femme j’attrape la poignée malgré l’interdiction pour pénétrer à l’intérieur, il semblerait que ce soit un visiteur à la fois, tant pis... Je ne compte pas rester dehors à attendre. Mon regard rencontre immédiatement celui de Ji Hyuk, avant de dévier sans un mot sur le lit où se trouve notre voisine, la regardant je râle fortement...

« Abrutie ! » Oui y a de meilleure entrée et des mots plus gentils à dire dans ces moment-là, mais... elle était juste à côté de chez moi et... « Pourquoi tu n’as pas tapé au mur... idiote.» Mais l’infirmière derrière moi nous demande de la laisser se reposer un peu et de sortir... Hein ? Sortir, où ça ? Je reste là moi.

Ce message a été posté Dim 12 Avr - 23:55

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'nue dans la nuit

Mon sang ne fait qu’un tour, vingt-deux heures et quelques, je décroche, c’était pas normal. Un pressentiment bien trop réel, bien trop âcre. Je doute, c’était pas possible, ça ne pouvait pas être possible. Elle devait simplement me faire une blague c’est ça, une simple blague comme elle en faisait beaucoup trop, pour me faire marcher et se moquer de moi après, oui, c’était obligé. Elle ne m’appelait jamais en général, en tout cas, jamais à cette heure-ci. Et pourtant, pourtant je me retrouve à dévaler les escaliers, à quitter mon cours de chant sans explications quelconques, à sauter dans un taxi pour arriver à son immeuble. L’adresse. Notée en mémo sur le portable, au cas où. J’avais hésité à la supprimer, ça aurait été une preuve que tout allait pour le mieux, que je n’avais pas besoin de revenir pour l’aider, qu’elle se portait bien. Voilà, au final, la conserver était une bonne chose, si on pouvait vraiment appeler ça ainsi. Je sais pas si ça me faisait plus plaisir que mal au cœur.

Du bruit dans le hall d’entrée, trop de bruit. J’avais gardé un calme étonnant, même si mon cœur battait un peu trop vite, et si les gens pouvaient voir sous mon masque en coton noir, ils y verraient un sourire. Faux peut-être, mais un sourire quand même. Je me raccrochais désespérément à la barre d’escalier, me raccrochais aussi à l’idée que c’était faux. Pourtant cette idée semblait lentement déguerpir à chaque marche que je gravissais. J’arrive en face de la porte et des voisins. Abrutis de voisins. Je souris, de toute manière personne ne me reconnaîtra, j’avais pas besoin de garder la face. Je pouvais exploser, les envoyer balader, mais rien ne venait. Absolument rien. Alors quelques pas m’amènent à l’entrée de son appart, et elle n’est plus là. Elle me demande de venir la chercher, mais elle n’est pas là. Je ne ressentais désespérément rien, ou si, un vide profond. Comme celui que je voyais en face de moi, où on pouvait deviner qu’elle avait reposé là avant que les secours arrivent. Vide.

Ensuite, bousculement d’imbéciles. Descente d’escaliers, l’air de dehors s’agrippe fermement à mon visage, mais le même vide reste là. J’avais besoin de courir, mais je me résous à prendre le même taxi. J’avais aussi envie d’hurler, c’est à peine si je murmure au conducteur l’adresse de l’hôpital, entendue entre deux messes basses plus haut. Je regardais ma main, j’avais pris son portable avant de partir, inconsciemment. Foutue manie qui pouvait s’avérer utile, peut-être pas immédiatement cependant vu l’état de celui-ci, et puis elle ne prenait même pas les cadeaux que je lui faisais, à quoi bon. Je regardais ensuite mon portable, repensait à sa phrase et à sa voix vacillante. Comme une bougie qui s’éteignait. Chasser les idées débiles, Amy ne peut pas s’éteindre comme ça, elle est à l’hôpital, là où quelques privilégiés sur des centaines ressortent vivants et sans encombres. Là où des gens meurent aussi. Mes pensées achevèrent de me glacer sur place, malgré le chauffage de l’habitacle, j’avais froid. Mais c’était inexact, je ressentais beaucoup trop de choses en même temps, le froid, la peur, la lassitude, l’énervement, la peur encore et toujours. C’était un mélange trop confus, qui me laissait la même impression que dans son appart. Trop de choses réunies, tous ces sentiments, c’était une grande confusion de rien, un néant profond transperçant le creux de ma gorge, asséchant celle-ci, ralentissant chacun de mes mouvements. Et j’étais comprimé sur le siège inconfortable, obligé de regarder passer les immeubles, très lentement. Il paraît qu’il y a des infinités plus courtes et plus longues que d’autres, que le temps est inconstant. A ce moment, je jure que l’on m’a foutu le taxi le plus lent du monde.

Le taxi s’arrête, je paye sans même prendre la monnaie, sors et rencontre l’imposant bâtiment qu’était l’hôpital. Les fumeurs en face, ils allaient un jour finir dedans pour un cancer, mais la fumée s’évaporait inlassablement dans la nuit. J’aurais bien besoin d’une cigarette aussi, mais après. Quand ça sera finit, mais est-ce que ça allait finir un jour ? J’étais planté là, me demandant s’il fallait que j’aille découvrir l’état de la blonde, ou si je pouvais encore partir et faire comme si rien ne s’était passé, aussi me demandant si j’allais resté glué au sol encore longtemps. J’avais peur de ce que j’allais voir, c’était un fait. Quelqu’un court, me tire de mes pensées, il boîte légèrement en ralentissant. Et je n’étais pas en train de courir, j’étais bloqué. J’en avais marre, marche presque mécaniquement à l’accueil, avant de finalement grimper les escaliers, de plus en plus rapidement. J’arrive essoufflé devant le numéro de sa porte. Essoufflé, énervé, non, fou de rage. Le bruit dans la chambre ne me plaît pas, en aucun cas. L’infirmière qui demande, à qui, au copain d’Amy et son ami de partir.

Personne ne me voit dans l’encadrement, tous trop occupés. L’infirmière se dirige clairement devant le brun, annonce qu’à la rigueur, son petit-ami peut rester.
Comment vous dire qu’il ne m’en faut pas plus pour me jeter sur lui et le plaquer contre le mur ?

Ils semblent paralysés derrière, figés, mais tout se déroule trop vite. Je n’entends personne, et avant que quiconque réagisse, un de mes poings se détache de son col pour venir percuter durement contre sa mâchoire. Je n’avais rien dit, j’avais pas besoin de parler. Là je me recule, ou on nous sépare, je ne sais pas, en tout cas je sais que ça fait un putain de bien fou et que j’avais qu’une seule envie, de recommencer.

Ce message a été posté Lun 13 Avr - 12:30

DO YOU REMEMBER THE WAY SHE USED TO SMILE AT YOU ?

But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

Junmin geignit. Son oreiller vibrait. Ou plutôt, son téléphone sous son oreiller vibrait. Il enleva sa tête du coussin, grognant de mécontentement. Au bout d’un moment, le téléphone s’arrêta. Junmin n’avait toujours pas ouvert les yeux, mais maintenant qu’il était à moitié réveillé, il lui était incapable de se rendormir. Il ouvrit les yeux, mais les referma bien vite lorsqu’il fut ébloui par la lumière du jour. Il fronça des sourcils. Il n’était pas dans sa chambre, mais à moitié affalé sur le canapé, un pied touchant le sol. Il se frotta les yeux pendant deux bonnes minutes, puis se leva, les ouvrant à moitié à cause de la luminosité de la pièce. Il se prit les pieds dans sa veste au sol, titubant et se rattrapant à la table basse. Il se laissa tomber à genou par terre, puis roula sur le dos. Il avait totalement oublié ce qu’il avait fait la nuit dernière, pour se retrouver endormi sur son canapé. Il ne dormait que très rarement dans son canapé, soit lorsqu’il faisait un cauchemar, soit lorsqu’il rentrait de soirée et qu’il était bien trop épuisé pour se rendre jusque dans sa chambre. Il se releva sur ses genoux, s’approchant difficilement du canapé, et saisit son téléphone. Il ouvrit en grand les yeux, surpris, lorsqu’il vit l’heure s’afficher sur son écran. 17h23. « C’est pas sérieux… » Sa voix était rauque et pâteuse. Il se leva complétement, tenant sur ses jambes quelque peu tremblotantes. Il se dirigea vers la salle de bain, enlevant ses vêtements au passage, se retrouvant en boxer devant son miroir. Quelques marques rouges étaient présentes sur son corps. Junmin plissa des yeux. Ça ressemblait vaguement à des marques de griffures, et des suçons. Qu’avait-il fait la nuit dernière ? Il secoua la tête, il n’était pas sûr de vouloir réellement s’en souvenir.

Il avait une bonne demi-heure à prendre sa douche, se laver de tout ce qu’il avait fait cette nuit. Ce n’était pas son genre, de se laisser à ce point là pendant des soirées. Il ne buvait que très peu, fumait un peu plus, mais jamais jusqu’à oublier ce qu’il faisait. Les lendemains de soirées n’avaient jamais été aussi flous que celui-là. Il devait vraiment être désespéré pour se bourrer au point d’être aussi mal après. Il avait l’impression de plonger la tête la première dans les enfers, et il détestait ça. Il avait besoin de rester à la surface. Et seul, il ne pouvait pas y arriver. Seulement vêtu d’un boxer et d’une serviette sur sa tête, il se dirigea dans sa chambre, cherchant des affaires dans son placard. Ne trouvant pas ce qu’il voulait, il souffla, s’affalant sur son lit. Il posa son avant-bras sur ses yeux. Il était perdu. Toutes ces interrogations, toutes ces pensées qui ne cessaient de lui cisailler la tête commençaient sérieusement à l’énerver. Pourquoi devait-il se sentir aussi faible en ce moment ? Il avait pourtant si bien tout garder au fond de lui pendant quelques années, mais il fallait que ça ressorte maintenant. Il s’endormit dans cette position, se répétant des insultes intérieurement jusqu’à ce que son esprit sombre.

Il se releva brusquement, geignant et regrettant immédiatement son geste à cause de son mal de tête. L’appartement était plongé dans le noir, et Junmin mit plusieurs secondes avant de comprendre qu’il s’était endormi. Il se rendit dans son salon, toujours uniquement vêtu d’un boxer. Le cadran de la petite horloge sur le mur indiquait 21h30. Il soupira. Le fait d’avoir dormi pendant toute une journée l’avait complétement ramolli, en plus du mal de crâne qui le réduisait progressivement en bouilli. Il avait besoin de prendre l’air. Il retourna dans sa chambre, prenant un pantalon et un sweat au hasard, ne se préoccupant pas de son apparence. Il prit ses écouteurs, les branchant à son téléphone, et après avoir enfilé ses chaussures, il sortit de son appartement. Il descendit tout les étages jusqu’au rez-de-chaussée, et arriva en bas légèrement essoufflé. Vingt étages, ce n’était pas rien quand même. L’air frais lui fouettait le visage, lui procurant quelques frissons sur tout le corps. Il commença à marcher, ne sachant pas réellement où il allait. Il suivait ses pas qui le mèneraient forcément quelque part.

Il marchait depuis 40 minutes déjà. Il commençait à ne plus sentir ses doigts de pied, et ça faisait la troisième cigarette qu’il fumait. Il s’assit sur un rebord d’une fenêtre d’un restaurant. Il leva le regard, observant le quartier où il se trouvait. Après quelques minutes d’observation, il se rendit compte qu’il se trouvait non loin de l’immeuble d’Amy. Pourquoi ne pas aller la voir ? Il avait bien besoin de voir quelqu’un maintenant au lieu de rester tout seul, et puis la présence de sa meilleure amie lui faisait toujours du bien. Ils ne s’étaient pas vu depuis deux, trois jours, et elle lui manquait un peu. Amy était bien la seule personne - vivante - qui pouvait manquer tous les jours à Junmin, même s’ils se voyaient. Il marcha à peine pendant cinq minutes, avant de se retrouver devant l’immeuble d’Amy. Une ambulance était garée devant, des gens bien trop curieux regardaient ce qu’il se passait. Junmin s’avança, n’y faisant pas attention. Après tout, il arrivait des accidents tout les jours, pourquoi s’en soucier maintenant ? Il passa à côté de l’ambulance. Un infirmier l’arrêta, lui demandant ce qu’il faisait là. « J’habite là. » Il montra de sa tête l’immeuble. Son regard était froid, et l’infirmier s’excusa en se décalant, le laissant passer. Il s’avança dans l’entrée, mais il se décala bien vite contre le mur pour laisser passer le brancard qui arrivait, poussé par des infirmiers qui couraient et criaient. Il avala de travers. À côté du brancard, courant, se trouvait quelqu’un que Junmin aurait aimé ne pas voir. Kwon Jihyuk. Mais Junmin mit de côté son extrême agacement de le voir là, pour s’inquiéter. S’il courait après le brancard, qui était allongé ? Il jeta un coup d’œil alors que les infirmiers passèrent devant lui. Son cœur rata un battement. Ses jambes flageolèrent. Il s’appuya au mur derrière, essayant de trouver son calme. Il pourrait reconnaître la chevelure blonde d’Amy et son visage fin n’importe où, n’importe quand. Il la regarda monter dans l’ambulance accompagné de Jihyuk. Les portes se fermèrent, et le véhicule s’éloigna, sirène allumée. Il se laissa glisser contre le mur, regardant dans le vide. Il ne saisissait pas la situation.

Au bout de dix minutes, une vieille dame vint le voir, lui demandant si tout allait bien. Il la regarda, complétement perdu. Soudainement, il se redressa, et sans s’excuser, couru vers la sortie appelant un taxi. Sa voix tremblait alors qu’il ordonnait au chauffeur de l’emmener à l’hôpital. Son pied tapait nerveusement contre le sol de l’habitacle, il n’arrêtait pas de regarder son téléphone. Pourquoi ? Il n’en savait rien. Comme si l’autre con de Jihyuk allait lui envoyer un message. Il s’en fichait de lui. Junmin n’était même pas sûr qu’il sache qui il était vis à vis d’Amy. Il ne l’avait surement pas vu dans l’entrée de l’immeuble tout à l’heure. À peine arrivé devant l’hôpital, Junmin tendit une liasse de billets sans prendre le temps de récupérer la monnaie, et sortit du taxi, en courant, évitant les quelques personnes qui se trouvaient sur son chemin. Une hôtesse d’accueil lui indiqua la chambre dans laquelle sera Amy une fois qu’elle sera sortie des soins intensifs. Junmin se précipita à l’étage, mais s’arrêta net dans l’angle du couloir lorsqu’il aperçut Jihyuk pianotant sur son téléphone tout en faisant des allers-retours, attendant surement de pouvoir voir Amy. Il resta là, contre le mur, ne voulant pas s’approcher et faire face à l’autre tête de rat. Il essayait de retrouver une respiration normale, mais tant qu’il ne savait pas si la jeune blonde allait bien, c’était quelque peu difficile. Au bout de quelques minutes, il vit une infirmière s’approchait de Jihyuk. Il se tendit, n’entendant pas ce qu’ils disaient. Mais lorsqu’il vit le brun se diriger vers une chambre, il soupira. Lui aussi voulait aller voir Amy, et ce n’était définitivement pas Jihyuk qui allait l’en empêcher. Il avança un pas, tremblant, puis un autre, mais s’arrêta lorsqu’il aperçut Kyann approcher. Qu’est-ce qu’il faisait là lui ? Ah oui, c’est vrai. C’est le voisin d’Amy, se rappela Junmin. Il souffla. Sa nervosité était à son plus haut point. Il n’osait plus entrer dans la chambre, maintenant que les deux garçons s’y trouvaient. Qu’est-ce qui le rendait aussi lâche au point de ne pas être capable d’aller voir sa meilleure amie ? Il n’en savait rien, la peur surement.

Après être perdu dans le vide pendant plusieurs secondes, il se décida enfin à s’avancer, mais c’était comme si le sort s’acharnait contre lui. Une autre tête apparue dans son champ de vision, s’arrêtant dans l’encadrement de la porte. Même de dos, Junmin le reconnut. Il savait que Jiao était plus ou moins proche d’Amy aussi, mais Junmin ne pouvait s’empêcher de se demander comment il avait su qu’elle était ici. Il fronça les sourcils lorsqu’il le vit s’engouffrer brutalement dans la chambre, suivit d’un grand fracas. Junmin s’élança à son tour dans la chambre, et ne prit pas la peine de s’arrêter devant la scène qui se déroulait devant lui. Il s’approcha à grandes enjambées de Jiao et le tira en arrière, lui tenant les poignets. « J’ai envie de le frapper aussi, mais on est dans un hôpital, alors calme toi et allez faire ça dehors. » Sa voix était ferme, et il regarda froidement Jihyuk, et Jiao au passage pour l’avoir frappé alors qu’ils étaient dans la chambre d’Amy, qui ne semblait pas en point. En parlant d’elle, Junmin lâcha rapidement les poignets de Jiao et se dirigea vers son lit, observant Amy. Il passa doucement sa main sur sa joue, murmurant son prénom. Elle ne semblait pas au bord de la mort, et rien que cette constatation soulagea un peu Junmin, qui laissa tomber sa tête contre le matelas. « Tu m’as fait tellement peur Am… »

Ce message a été posté Lun 13 Avr - 14:12

INHALE EXHALE

But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

Ji Hyuk, c'est rassurant de le voir ici, mais les circonstances ne sont pas favorables pour autant. Enfaite elle aurait voulu le voir dans les même circonstances que d'habitude ; à la sortie du bar ou alors se croiser par hasard dans les couloirs et engager une longue discussion. Elle aurait voulu que ce soit comme ça. Le visage du jeune homme semble si inquièt malgré son sourire qui tente d'être rassurant. Rassurée, elle l'est, elle n'est pas morte et pourtant à un moment donné elle a pensé qu'elle ne s'en sortirait pas. Amy inspire doucement, c'est moins douloureux que tout à l'heure dans l'appartement. Attentivement, elle l'écoute, elle sait pertinement qu'elle va devoir en parler que ce n'est plus comme si elle pouvait le cacher vu la situation. Il lui demande ce qu'il s'est passé, la jeune femme ouvre la bouche pour lui répondre d'un ton calme à peine audible

Amy – Ji Hyuk je-

Kyann – Je viens juste voir une amie, comment elle va ?

Elle reconnaît la voix de Kyann derrière la porte et pose les yeux sur Ji Hyuk. Elle ne va pas lui demander comment Kyann a réussi à arriver ici, elle a la réponse à sa question. Le concerné ne tarde pas à entrer lui aussi, elle pose le regard sur lui qui fait ressortir son inquiétude à travers des paroles très affectueuses. Non, ce n'est pas comme si Amy n'avait pas l'habitude à ce stade là. Le regard triste de la jeune femme évite le sien pour se poser sur la fenêtre. Elle inspire à nouveau, profondément, tentant de garder son calme, chose qu'elle arrive à faire pour le moment. Elle ignore la voix de l'infirmière qui demande à Kyann de sortir et qu'éventuellement, son copain peut rester. Quoi ? Son copain ? Elle tourne la tête vers les deux jeune homme. Il est trop tard quand elle voit Jiao, et trop tard quand le poing de celui-ci s'écrase sur le visage de Ji Hyuk. La jeune femme pose sa main au niveau de son visage lorsqu'elle comprend la situation et elle ne met pas beaucoup de temps à comprendre. Silencieusement, elle espère que Kyann n'aura pas le réflèxe de rendre le coup, il est trop loin d'elle pour qu'elle puisse attraper son poignet. Puis son attention se pose sur le jeune homme, et au lieu de ne voir que Jiao, elle voit Jun Min écartant Jiao de Ji Hyuk. Honnêtement, elle ne sait pas si elle doit se sentir rassurée ou pas. Pourquoi son meilleur ami a envie de frapper Jilimero ? Question qui demeurera sans réponse. Son regard croise celui de Jun Min qui s'approche de son lit. Elle ferme les yeux lorsqu'il passe la main sur sa joue. Mordant doucement sa lèvre inférieure pour éviter de dire des bêtises comme « ça va » par exemple, elle pose sa main dans sa masse de cheveux brune quand il pose sa tête sur le matelas. Distraitement, elle caresse les cheveux du jeune homme tout en levant la tête vers l'infirmière ;

Amy – Est-ce que vous pouvez nous laisser s'il vous plait ? Elle demande d'un ton calme bien que sa voix soit légèrement enrouée. Elle ajoute alors avant que celle-ci je vous appelerai si jamais j'ai besoin de quoi que ce soit, ne vous en faite pas.

Elle tente un sourire, l'infirmière a sans doute besoin de ce sourire là, histoire d'être rassurée, histoire de partir l'esprit tranquille. La concernée s'apprête à dire quelque chose, elle la voit venir et avant même que les mots ne franchisse la barrière de ses lèvres Amy ajoute toujours du même ton aussi calme ;

Amy – S'il vous plait, laissez nous, je vous assure... Elle inspire silencieusement avant d'ajouter avec un sourire sur commande Je vous appelerai sans faute.

Il ne lui en faut pas plus pour partir, après avoir légèrement dévisagé les personnes dans la pièce, comme si elle ne leur faisait pas confiance. Lorsque finalement la porte se ferme, un faible sourire chaleureux se dessine sur les lèvres de la jeune femme. Son regard croise celui de Jiao quelques secondes à peine, il a l'air passablement énervé et si vous connaissez Amy « passablement » ne veut rien dire de bon. Passant nerveusement sa main droite sur sa main gauche, elle pose son attention sur celle-ci à défaut de vouloir regarder qui que ce soit dans les yeux.

Amy – Je... Je ne sais pas si tout le monde connait tout le monde dans cette pièce, mais juste histoire que plus personne ne tape sur plus personne... Il n'y a pas mon copain dans cette pièce. Tans mieux dans un sens, ça évitera qu'il y ait un crime dans sa chambre d'hôpital. Puis ça pourrait être pire, je suis pas morte "Mais mon coeur risque de lâcher à cause de vous" elle se garde d'ajouter. Elle hoche doucement la tête, sans doute la seule à être d'accord avec elle même.

Levant les yeux vers la fenêtre, elle murmure alors dans un souffle ;

Amy – Je suis désolée... Je voulais pas autant vous inquiéter alors, j'ai essayé de me débrouiller toute seule... Elle marque une pause avant d'ajouter, croisant et évitant le regard de Jiao par moments Maintenant respirez... Non vraiment respirez et faite vous un câlin collectif sans moi.

Non parce qu'une de ses côtes y est déjà passé, et comme elle tient quand même à l'autre... Elle ajoute d'un ton un peu plus sérieux, passant sa main au niveau de son visage et par la même occasion ses yeux, histoire de ne pas pleurer car elle voudrait décidément garder une image assez potable d'elle ;

Amy - Merci d'être venu elle dit dans un souffle. Elle pose son attention sur Jun Min la tête toujours posée sur le matelas et pince doucement sa joue S'il te plait, ne te fâche pas elle dit dans un murmure avant d'ajouter Jun... Sérieusement...

Elle va se plaindre à qui sinon que son meilleur ami lui fait la tête ? Sa demie soeur peut être ? Bien qu'elle soit proche de Yun Hua, elle n'osera jamais. Posant son attention sur Ji Hyuk d'une mine légèrement désolée elle lui demande ;

Amy - Tu ne veux pas de la glace pour...

Apaiser la douleur, elle demande sans pouvoir finir sa phrase. C'est tout Amy ça, de s'inquiéter pour les autres alors que, regardez son état. C'est pas comme si c'était elle qu'ils sont venu voir ici quoi.

Ce message a été posté Lun 13 Avr - 18:31

DO YOU REMEMBER THE WAY SHE USED TO SMILE TO YOU ?

But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

Les choses s'enchaînaient à une allure hallucinante, à ne rien comprendre. Au départ, il était seul avec Amy, jusqu'à qu'elle ouvre ses yeux et qu'ils discutent un peu tout les deux. Rien de bien important, puisqu'elle était toujours dans les vapes et que Jihyuk s'emportait contre son potentiel agresseur. Puis, au moment où la la blonde comptait parler, sûrement se confier, répondre à toute ses questions et calmer cette vague de sentiment négatif, la voix de l'infirmière, puis de Kyann les interrompait. à les entendre, le brun blêmit à la seconde, blanc comme un drap. Pourquoi a-t-elle fallut que cette femme dise à son copain que lui-même était le copain de Amy ? Les feux de l'amour! Il s'était juste emmêlé les pinceaux au mauvais moment, partagé entre l'envie de juste dire qu'elle était une copine, une amie, et celle de prétendre être son frère. Entre « une copine » et « ma soeur », Jihyuk n'a pas su bien l’interpréter et sa langue a fourché sur le mauvais mot. Par la suite, il n'a pas pu se rectifier, ni arranger le tir après que les ambulanciers se soient un peu bousculés pour que la jeune fille arrive rapidement à l'hôpital. Bref, pas de quoi propager sa bêtise dans tous les couloirs ! Le pauvre, il ne savait même pas où regarder quand le grand blond entra dans la chambre, sautant presque sur Amy pour la traiter d'idiote, au moins ce n'était pas lui le premier à subir. ça ne serait tarder, pensait le noiraud en cherchant un point auquel se raccrocher, pour ne pas refaire une bêtise. Taper au mur ? Lui-même ne fait jamais attention à ce détail, parfois habitué à entendre cet abruti de macaque faire un boucan du diable dans son appartement... Il n'aurait pas su faire de grande différence, surtout si Amy couvrait les sons avec de la musique.

La scène suivant anima un peu trop la pièce, quand une énième personne s'infiltra dans celle-ci sans même se préoccuper de l'infirmière cherchant à faire sortir Kyann, en argumentant sur le fait que Jihyuk -son copain- puisse rester. Encore ce foutu malentendu qui le projette contre un mur, captant à peine les événements qu'un coup lui tombe sur la mâchoire, résonnant dans sa tête. Mais merde, quoi! Qu'est-ce qu'il a ce malade à lui sauter dessus comme un fauve ?! C'est lui qui trouve Amy dans un état médiocre, qui contact les urgences et l'accompagne jusque là, et c'est lui qui prend les coups ? C'est quoi son problème à cette demi-portion, hein ? S'ils n'étaient pas dans un hôpital, Jihyuk lui aurait rendu son coup avec rage et les nerfs à fleur de peau. Sans parler de l'autre timbré qui vient y mettre son grain de sel, prononçant des mots qui ne plaisent pas du tout au cadet. Pourquoi voulait-il toujours le frapper, d'ailleurs ? Jihyuk n'a jamais compris sa haine envers lui, alors qu'il n'a jamais rien fait de mal à ce gars. Dans tout les cas, ça ne l'empêche pas de lui rendre son regard mauvais, prêt à se défendre pour sa peau, toute griffe dehors. Agacé par la situation, il se garda bien d'ouvrir la bouche et d'envenimer la situation, déjà bien dramatique pour un malencontreux emmêlement de pinceau.

Fatigué par les deux gugusses, Jihyuk se retira un peu vers le côté, évitant de croiser le regard de Kyann à cause de cette histoire de "copain". C'était lui son copain, pas Amy. Enfin copine, mais on s'en fou. Dans l'immédiat, la jeune fille tentait de faire partir l'infirmière avec des mots doux et des sourires rassurants. à sa place, Jihyuk aurait perdu patience, mais comme à présent, il prend sur lui en observant en silence, renfrogné. Il ne pouvait pas être de plus mauvais humeur à cause de l'autre énergumène, attendant simplement que les choses se passent en écoutant d'une oreille. La femme s'en allait après un regard peu rassuré à la bande, vidant la chambre d'une personne. Jihyuk ne pouvait pas virer les deux autres, mais il pensait déjà à partir lui aussi, frustré d'être traité comme une nuisance. La prochaine fois, il devrait laisser son amie et voisine mourir dans son appartement ? Sérieux, quelle bande de débile, les deux. Aucune surprise qu'ils soient potes, pensait Jihyuk en ruminant dans son coin, se fichant pas mal de les connaître. Il en avait aucune envie, de toute évidence. Au moins, elle dissipait le doute en disant que ce n'était pas son copain. Bonne chose ou pas, Jihyuk l'ignore.

Des excuses, il pouvait bien les écouter sans réagir pour autant, portant son attention sur le lit pour regarder brièvement la scène se dérouler sous ses yeux. Un câlin collectif ? « Plutôt crever que les prendre dans mes bras. » Marmonna-t-il avec mauvaise foi, tournant ses yeux vers son copain. Le seul qu'il pourrait enlacer, c'est lui, Kyann. Les autres l'énervent à toujours vouloir le taper, à le dévisager comme s'il était porteur d'une maladie incurable, ou tout simplement à le haïr sans raison valable. Quelle ennuie, franchement. Il se serait bien contenté d'être entre voisins, sans les deux autres. De la glace ? Jihyuk releva son regard vers la jeune fille, tirant une moue en posant sa main sur sa joue rougie et marquée par les phalanges de Jiao. « Je vais bien, c'est trois fois rien... Il tape comme une fille, de toute façon. » Jamais le mot pour rire, ce Jihyuk. En même temps, il lance un regard neutre à ce Jiao, sans vouloir le narguer. à part s'en prendre une autre, il ne va rien y gagner.

« Inquiète-toi pour toi, plutôt. » Dit-il en ramenant ses prunelles vers elle, traduisant un « explique-toi » par la même occasion. Lui, il ne sait rien de la situation. à part être son voisin et tomber par moment sur elle pour sortir prendre l'air et se changer les idées en sa compagnie, Jihyuk ne connait pas grand chose de cette fille. à part qu'elle n'a jamais embrassé de fille, n'a pas à reprendre le commerce de son père, n'est pas fan de Justin Bieber et ne supporte pas l'alcool. Bref, rien quoi.

Ce message a été posté Mar 14 Avr - 7:47

DO YOU REMEMBER THE WAY SHE USED TO SMILE TO YOU ?

But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

Tenue ➦ Ok temps mort. Voir Amy dans ce lit d’hôpital aussi mal en point n’avait rien de bien rassurant ni d’une image qu’on voudrait garder ancré dans nos mémoires et je n’avais qu’une hâte c’était de retrouver la jeune fille pétillante venant dévaliser le peu d’ingrédients que je pouvais posséder dans mon appartement! Sel, sucre, huile, œuf... Je me suis parfois demandé si je faisais les courses pour moi ou pour ma voisine, mais passons... De toute façon je ne sais pas cuire un œuf alors à quoi il me serve ? Ah c’est vrai, j’ai pensé que je pouvais faire éclore des poussins... Quelle idée stupide. Enfin pour le moment ce n’est pas vraiment notre priorité, surtout quand j’ai l’impression qu’une tornade vient de me passer à côté, j’ai bien envie d’avoir le temps de réagir pour arrêter ce qui est sur le point de se produire, mais... Trop tard, un coup qui part, un bruit assourdissant et je vois ce gosse frapper mon mec sans même l’avoir senti venir. Comme je disais temps mort ! Là je suis en arrêt sur image entrain de visualiser plusieurs scénarios, un : J’aimerais pouvoir écraser la tête de ce type contre le sol et lui sauter dessus comme dans les bastons de dessin animé exagéré où il y a plein de fumer et que le gars est détruit, pourri, écrabouillé, une dent en moins etc. Bref, je dois avouer que c’est tentant, sauf qu’il ne faut pas oublier que je ne suis pas violent et encore moins quelqu’un calé dans les bagarres, préférant me prendre les coups pour que la personne en face se lasse. Alors si nous passions a la deuxième idée ? Bien... Se vase vide qui aurait du contenir des fleurs si l’un de nous avait eu le temps, la patience, la bonne idée d’en acheter, or ce n’est pas le cas, donc pourquoi ne pas tenter d’y mettre la tête de ce gars à l’intérieur ? Je me frotte le menton, l’air pensif... Pas sur qu’il rentre cependant... Troisièmement... On est a quel étage déjà ? Je peux tout aussi bien le suspendre par les pieds à une corde toute la nuit . Ou je laissais tomber par mégarde . Non... Je deviendrai un meurtrier et ça serait bien triste d’être enfermé derrière les barreaux, je ne pourrais plus manger la bonne nourriture de mon petit ami ! Quoi ? Ce n'est pas censé être ma priorité ? DAFUCK on s’en fiche des priorités là ! Ce mec vient de frapper mon chaton et... Ok Jun Min ? Il est arrivé quand lui ? Je croise les bras, être perdu dans ses pensées n’apporte rien de bon, mais au final le « calme » est revenu et je lance simplement un regard mitraillette à...? Oui bon osef de son prénom.

Je remarque sans peine que mon petit ami ne me regarde pas une seule fois dans les yeux peu importe combien je le fixe, mais mon attention revient bien vite sur Amy qui demande à ce que l’infirmière nous laisse entre nous, une fois, puis deux, insistant en ce montrant souriantes et rassurante. Une fois seuls elle mets au clair cette histoire de petit ami. Ce n’est pas comme si je ne le savais pas déjà... À moins que mon amant me fasse cocu avec notre voisine dans mon dos ? Haha totalement absurde comme image. Mais je ne me prive pas de grogner doucement vers celui qui a agi sans réfléchir en sautant immédiatement aux conclusions... Aaah~ quelle idée aussi de dire qu’il est son copain... Lançant un regard à Ji Hyuk traduisant par « idiot, abruti... » etc. Et maintenant Amy qui nous propose un câlin collectif ? Je jauge la pièce, posant mon regard sur Ji Hyuk à mes côtés, puis sur l’autre gars dont j’ignore toujours le prénom et Jun Min... Oui bon JunMin je l’ai déjà enlacé... surement... peut-être. Je n'en sais rien, en même temps quand on passe du temps ensemble c’est pour boire et le lendemain c’est le trou noir, alors sérieux, là que je le vois sérieux, apeuré, effrayé, inquiet, bref... c’est bizarre... La prochaine fois je lui ferais une coupe gratuite pour la peine ! Mais pour le câlin, faudra repasser, personne ne touche Ji Hyuk et lui-même semble bien contre cette idée, pauvre Amy, on dirait que son souhait ne sera pas exhaussé.

Et quand elle parle de glace, mes iris se pose sur cette joue rougie qui gonfle doucement, passant mon bras autour de son cou je souris à la jeune fille faisant un signe de « peace » avec les doigts.

« Ne t’inquiète pas pour lui, je lui mettrais la tête dans le congélateur en rentrant ! Cependant... » Je prends un air plus sérieux, pour lui demander : « Tu peux nous expliquer c’est quoi cette histoire ? » Pensant à son état malgré tout c’est de suite que je repris : « Enfin, si tu t’en sens capable. »

Ce message a été posté Mar 14 Avr - 11:42

pas les papillons, le zoo entier.

But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

'nue dans la nuit

Etre étonné, c’était pas mon genre. Voir la salle face de l’autre abruti de Jun Min qui me retient, ça me fait rien, j’ai même pas envie de l’envoyer voir ailleurs. Je regarde dédaigneusement mes poignets sous son emprise. Il comprenait pas la situation, il a aucun droit de me retenir. Et aller faire ça dehors, le laisser seul avec Madame Je-me-débrouille-toute-seule-ou-presque ? La blague.

J’étais pourtant prêt à retomber sur le brun, mais entendre le nom d’Amy dans la bouche de son meilleur ami m’en empêcha. Non, arrêtez avec vos suppositions bidons, j’étais pas jaloux. Je pars à la fenêtre, ne l’entrouvre pas, n’allume pas non plus de cigarettes, mais l’envie me tenaille. Pas le moment, ni l’endroit, y paraît. Ca me dégoutait tout ça, mais s’il fallait se retenir encore un peu, je pouvais le faire. Je regardais les lumières de la ville, entendait la voix de la blonde demander à l’infirmière de partir, sentait les autres me dévisageant. Personne ne disait rien, tout le monde la laisser jouer son petit rôle de victime gentille qui n’a rien, qui est satisfaite de la situation. Ça avait pas l’air de la déranger que le même mec qui l’avait tabassé était revenu checker son état. Normal. Finalement, c’était pas eux qui devait rien comprendre, mais moi.

Et puis je n’avais toujours pas regardé l’état actuel de la blessée, je voulais aussi me retenir de voir pire que les simples bleus de l’autre jour. Je voulais pas la voir dans ce lit, je l’avais prévenu. Mes yeux reviennent malgré moi glisser dans la pièce, jetant un rapide regard à tout le monde, pas forcément amical. Même Amy ne semble pas vouloir me regarder, bon, c’était réciproque. L’infirmière partie. Mon envie de tabasser quelqu’un n’est pas partie cependant.

Je manque de tomber sur place en entendant ses paroles. Est-ce qu’elle essayait de le protéger ? Non, ça semblait honnête, et je voyais pas l’intérêt de faire ça. Je ne vais pas m’excuser pour autant, s’il avait pas eu cette idée débile de se faire passer pour son copain, il aurait pas eu le coup. Je rigole à sa proposition et à l’autre qui ne veut pas nous faire de câlins. Quel ambiance de malade dans la pièce, ça faisait plaisir. Mais je ne disais toujours rien, bras croisé, parler avec eux semblait trop… Inutile en somme. Je rigole encore plus à sa remarque, j’en avais tellement rien à faire de lui, s’il le savait. Ça allait le décevoir probablement, il devait être maso et tentait de se prendre d’autres coups. Et Amy était pote avec ça ? Au moins, le deuxième semblait plus drôle, moins coincé à la limite. J’appréciais pas forcément ce genre de personnalité exubérante, mais sur les cinq personnes réunies, c’était bien lui qui pouvait détendre l’atmosphère et ça pouvait être bien pour la blonde au pire, et ça allait passer le temps.

Un énième rire, plus amer, plus vivant s’échappe avant que je décide de prendre la parole, coupant toute répudiation d’Amy par la même occasion. Je passais déjà pour l’imbécile jaloux en arrivant, au moins ça allait remettre les choses à leurs places. Je regarde le dernier ayant parlé pour répondre à la question qui ne m’était pas destinée.

« C’est vrai qu’elle a l’air très capable là. Elle vient quand même de nous proposer de se faire un câlin, j’pense pas que mentalement elle aille bien, je sais même pas si c’est déjà arrivé. » Mon regard dur vient se caler contre le lit d’Amy, la situation me rendait encore plus sarcastique, mais la base quand on est sarcastique, c’est qu’on dit ça en se moquant de la personne non ? Comme l’ironie, mais tu prêche le faux pour dire le vrai ? Je suis pas sûr d’être totalement sarcastique alors, ça allait être que de la vérité dure qui fait mal et qui n’est pas bonne à dire, c’était ça. Mes poings se serrèrent plus fort, si ça continuait, mes ongles allaient transpercer la paume de ma main. « Vous voulez donc tous une explication à l’histoire hm ? Amy, tu vois pas d’opposition ? Non évidemment, t’es pas dans l’état de réagir là, contente toi de sourire. » Je m’assoie contre le rebord de la fenêtre, continue, ma voix montant un peu plus fort inconsciemment, mais je ne criais pas. « Le mec que j’ai confondu pour son copain. Pourquoi l’ai-je donc frappé ? Pourquoi aurais-je frappé son copain ? Voilà, on va y réfléchir ensemble. On réfléchis vite, j’ai pas que ça à faire. » Je ramène mon genou contre le rebord, pose ma tête dessus, continue « Ensuite, repensons à l’état de l’appart. Dévasté. Amy serait-elle capable de foutre le bordel à ce point par simple maladresse ? » J’hoche la tête, continue sans faire de pause, «Non. Quelqu’un est donc impliqué dans tout ça. Amy a donc été frappée par ce quelqu’un. Qui a bien pu le faire ? On continue de réfléchir, on fait un lien entre tout ça, voilà je sens que ça vient, mais comme vous ne semblez pas tous des lumières » Regard blasé à Jun Min, parce que j’en avais envie, je regarde ensuite Amy, m’adressant plus à elle qu’aux autres. « Il a recommencé. »

Ma voix était descendue sur cette dernière phrase, ma colère aussi, prenait place une certaine lassitude. Je secouais la tête doucement, voulant aussi entendre ce qu’elle avait à dire, les autres passaient après. C’est marrant quand on y pense, Amy n’arrête pas de faire attention aux autres, elle est inquiète pour la joue du brun dont je ne connais toujours pas le nom, elle lance des sourires faux sur commande, et moi j’en avais rien à faire de tout ça. Je respire, soupire.

Ce message a été posté Dim 19 Avr - 15:23

NO, IT CAN’T BE...

But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

À la vue de sa meilleure amie dans ce lit d’hôpital, Junmin avait tout oublié. Plus rien n’avait d’importance, et encore moins les trois autres garçons qui se trouvaient dans la même chambre d’hôpital que lui et qui ne semblaient pas se blairer. Ah, Amy avait bien choisi ses amis. Junmin avait l’impression d’être un chat en sentant la main de sa meilleure amie venir caresser distraitement le dessus de sa tête, et jouer avec ses cheveux, comme s’il était celui qui avait besoin de réconfort. Il se mordit la lèvre, se maudissant et s’insultant. Encore une fois, c’était Amy qui s’occupait de lui alors que cela aurait du être l’inverse. Junmin entendit vaguement la jeune blonde demander plusieurs fois à l’infirmière de les laisser seuls. Un soupir s’échappa de ses lèvres, heureux d’entendre la voix de sa meilleure amie. Il fronça les sourcils lorsqu’elle fit référence à son petit copain. Amy avait un petit ami ? Depuis quand ? Alors c’est pour ça que Jiao avait sauté sur l’autre pour le taper ? Junmin soupira fortement, ne comprenant rien de ce qu’il se passait. Il se sentait perdu. Il avait la forte impression que des informations lui échappaient, qu’il ne savait pas tout et qu’Amy lui cachait des choses. Mais quoi ?

Junmin se tendit. Faudrait vraiment qu’elle apprenne à mesurer ses paroles parfois. Il n’osait pas l’imaginer morte, il ne pouvait pas, elle n’avait pas le droit de mourir. Instinctivement, il agrippa la couverture sur le lit et la serra fortement dans sa main. Pourquoi Amy devait-elle parler de choses horribles comme ça ? Sans se détendre pour autant, il laissa échapper un petit rire ironique lorsqu’elle parla de câlin collectif. Si c’était une plaisanterie, elle n’était pas de très bon goût. De ce que Junmin avait vu, les quatre garçons ne se portaient pas vraiment dans leur cœur. Un câlin, nan mais vraiment, où elle allait chercher ça ? Il leva légèrement la tête, apercevant en face de lui Kyann, et sur sa gauche Jihyuk. L’autre énergumène devait certainement se trouver derrière lui. Il fit une grimace, s’imaginant leur faire un câlin. Et puis quoi encore, les embrasser ? Son regard dévia vers Kyann. Il se sentait gêné en sa présence. Jamais ils ne s’étaient encore vus dans des conditions comme ça. À vrai dire, ils ne s’étaient jamais vraiment vu autre que dans des clubs, à faire les cons. Et là, Junmin avait la désagréable impression d’être mis à nu devant lui. Il baissa sa tête vers le matelas, n’étant pas réellement prêt à la relever, ne voulant pas faire face aux autres. Il n’était plus le Junmin que tout le monde connaissait, froid et dur, mais plutôt un Junmin apeuré et faible. Et il n’aimait pas montrer ce Junmin là à quiconque.

Junmin grogna légèrement lorsqu’il sentit les fins doigts d’Amy venir lui pincer la joue. Il leva à peine sa tête, histoire de pouvoir la voir à travers sa frange, et gonfla ses joues. Lui bouder ? Junmin n’était plus un gamin. Il se rapprocha encore un peu plus d’Amy, essayant de parler le plus doucement possible pour que les autres n’entendent pas. Il se sentait tellement honteux d’être dévoilé comme ça devant eux. « Tu m’as vraiment peur, c’est tout. » Junmin se mordit la lèvre. Ce n’était pas tout. Bien sûr qu’il avait peur pour Amy, mais des questions lui brûlaient les lèvres. Comment s’était-elle retrouvée dans cet état, qui l’avait frappé ? Elle avait dit qu’elle avait essayé de se débrouiller seule… Junmin se sentait trahi, elle ne lui faisait pas assez confiance pour lui dire ? Mais il se retint, ce n’était pas le moment -ni le lieu- de faire une crise de jalousie, si on pouvait appeler ça comme ça. Alors, il se redressa, passant une main sur son visage comme pour enlever toute l’inquiétude qui le rongeait. Il resta néanmoins près du lit d’Amy, lui attrapant la main et lui caressant distraitement la paume avec son pouce. Il fronça les sourcils lorsque Jiao se mit à parler. Il n’aimait vraiment pas sa façon de parler à Amy, et elle dut le ressentir puisqu’il serra un peu plus fort sa petite main dans la sienne. Il se mordit la lèvre, attendant avec appréhension les explications de Jiao. Alors lui, il savait ? Junmin ressentit une pointe de douleur traverser sa poitrine.

Plus Jiao parlait, plus Junmin sentait la colère monter en lui. Lorsqu’enfin il finit de parler, Junmin se releva complètement, lâchant la main d’Amy. Son regard embué de colère était fixé dans le vide, tremblant, sa mâchoire était serrée. Il se recula contre le mur, y prenant appui, et posa son avant-bras sur ses yeux, basculant sa tête en arrière, la faisant ainsi cogner contre le mur. Sa respiration était rapide, hachée. Il ne voulait pas penser que ce qu’il venait de dire était vrai, qu’Amy s’était fait frappé par son petit-ami. Enfin, son ex. Ils n’allaient plus rester ensemble bien longtemps. C’était hors de question. Junmin sentit ses jambes tremblaient sous son poids à la dernière phrase de Jiao. Ce n’était pas la première fois. Une vive douleur se fit ressentir dans sa poitrine. Il n’avait rien vu. Il était son meilleur ami. Amy avait toujours été là pour lui. Et lui, il n’avait rien vu, il n’avait rien pu faire pour l’aider. S’il s’était senti honteux de se montrer faible en face des autres, il se sentait dix fois plus honteux d’avoir été égoïste, aveugle, face à ce qu’Amy vivait constamment.

Junmin essaya de prendre sur lui, de calmer sa colère qui devenait bien trop grande. Il inspirait, expirait. Sa respiration redevenait un peu plus normale. Il enleva son bras de son visage. Son regard était dur, de quoi faire fuir ceux qui ne le connaissaient pas. Il se rapprocha à nouveau du lit d’Amy et tendit sa main pour attraper la sienne. Mais il s’arrêta à quelques millimètres. Sa main tremblait. Il n’avait pas été capable de protéger Amy, comment pouvait-il encore la toucher, rester à ses côtés. Il plongea son regard dans celui de sa meilleure amie. « Amy… » Ce n’était qu’un murmure à peine audible. « Pourquoi… » Sa question resta en suspend. Sa voix était rauque, tout ses membres tremblaient. Il avait besoin de se défouler, de faire sortir sa rage qui le rongeait de l’intérieur. Il se releva et se recula une nouvelle fois contre le mur derrière lui. Il croisa les bras. Il ne savait pas ce qu’il devait faire, tout ce dont il était sûr, c’était qu’il ne devait pas s’énerver. Pas tout de suite, pour le bien d’Amy. Alors, il se concentra sur sa respiration, sur son sang qui bouillonnait dans ses veines, essayant de se calmer en attendant la suite des évènements.

Ce message a été posté Dim 19 Avr - 21:45

I DID SOMETHING BAD DIDN'T IT ?

But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

Il y a beaucoup d'amour dans cette pièce, elle peut le sentir dans l'air vraiment. Sarcasme, encore et toujours. Il ne faut pas oublier que la jeune femme parle couramment le sarcasme. Elle hoche doucement la tête aux paroles de Jun Min, elle se sent désolée de ne pas lui en avoir parlé. Elle aurait du, elle le sait très bien. Elle en découvre beaucoup, des amitiés non existante ce soir. Mais qu'est-ce qu'elle peut bien dire à ce sujet ? Elle ne sait pas pourquoi son meilleur ami n'aime pas Ji Hyuk. Jiao n'a pas l'air d'apprécier Jun Min non plus, mais Jiao n'aime personne et encore moins qu'on le touche ; il devrait y avoir une notice collée à son dos comme "ne pas toucher" tout simplement... Ou mieux même "Ne pas toucher ; risque d'explosion". Elle a un vague souvenir de Jiao envoyant sa main cogner contre la barre d'ascenseur, qui y a t-il de plus tactile de King Jiao ? Un soupir silencieux quitte ses lèvres alors que son regard inquiet est toujours posé sur Ji Hyuk. Elle devrait s'inquiéter pour elle, c'est vrai, après tout c'est elle qui se retrouve dans le lit d'hôpital. Mais elle pourrait presque l'oublier par moments. Kyann parvient à lui arracher un faible sourire, mais ça ne dure pas très longtemps. S'expliquer, c'est ce qu'il y a de plus difficile quand on a tenté de cacher ça pendant des semaines et des semaines qui sont devenue des mois. Deux mois. Amy ouvre alors la bouche s'apprêtant à prendre la parole mais Jiao est plus rapide qu'elle.

Jiao - Vous voulez donc tous une explication à l’histoire hm ? Amy, tu vois pas d’opposition ?

Amy - Jiao s'il te-

Jiao - Non évidemment, t’es pas dans l’état de réagir là, contente toi de sourire

Elle sent la main de Jun Min serrer un peu plus la sienne et pose sa main libre sur celle-ci comme si ça pouvait éventuellement le calmer. Mais non, ce qu'il va entendre ne va certainement pas le calmer. Et plus Jiao parle, et plus elle se sent mal. Elle tente de croiser son regard mais n'y parvient pas, il doit être beaucoup trop concentré à dire ce qu'elle voulait garder pour elle. Finalement à la fin de ce qui semble être un monologue pour Amy, son regard croise le sien mais n'y reste pas longtemps. La jeune femme pose son attention sur Jun Min qui s'éloigne forcément, en lâchant sa main. Les yeux d'Amy se ferment alors qu'elle passe sa main sur son visage, elle se sent de plus en plus mal, plus les musiques passent dans cette pièce. Mais elle n'a pas la force de pleurer, si elle fait ça, ça ira encore plus mal. Son coeur se serre quand elle voit Jun Min cogner sa tête contre le mur, alors elle ne préfère pas le regarder. Elle pose son regard vers lui quand il se rapproche et au moment où elle tente d'attraper sa main, il s'éloigne. Elle aimerait dire quelque chose, mais sa gorge se serre, les mots ne pourront pas en sortir. Elle se mord légèrement la lèvre inférieure alors qu'elle écarte son regard triste du jeune homme pour le poser sur ses mains et doucement inspirer avant de dire d'une voix toujours un peu enrouée et légèrement triste ;

Amy - Je voulais vous en parler mais... Si j'en parlais ça voulait dire que le problème devenait grave et... Je ne voulais pas vous inquiéter pour rien. Ce... Ce n'était pas grave au début, c'était vraiment rien... Puis à un moment donné il... Elle lève les yeux vers Jiao, tentant de retenir ses larmes. Un sourire triste se dessine sur ses lèvres avant qu'elle ne dise dans un murmure presque Tu l'as si bien expliquer, qu'est-ce que je pourrais rajouter hm.. Elle hausse doucement les épaules avant de poser son regard sur Ji Hyuk et Kyann pour leur dire je suis tellement désolée... Elle passe ses mains sur son visage, balayant doucement les larmes qui menacent de couler, puis souffle doucement avant d'ajouter en retirant ses mains Je suis une source de beaucoup trop d'inquiétude ces dernières semaines.. J'apporte la poisse d'une façon ou d'une autre.

Elle regarde à nouveau ses mains avant d'être coupée par l'infirmière qui passe lui demander si elle n'a pas mal. Elle secoue doucement la tête avec un sourire légèrement triste. Pour le coup, elle n'a pas mal, elle ne la sent pas la douleur. Cette douleur là. Non la douleur qu'elle ressent est différente ; c'est celle d'inquiéter les gens autour d'elle. Et puis Jun Min... Quoi qu'il en dise, elle sait très bien qu'il est en colère, il ne peut pas le cacher. Elle n'ose même pas le regarder lui non plus. Elle fait signe à Ji Hyuk de s'approcher avant de poser la main au niveau de sa mâchoire où Jiao a frappé. Elle lève les yeux vers lui avant de dire d'un ton calme, plus pour lui particulièrement que les autres ;

Amy - Désolé, il... Il n'affectionne pas beaucoup mon petit ami alors... Elle marque une pause avant de dire Dès que tu rentre, pense à mettre de la glace s'il te plait hm. Elle lève les yeux vers Kyann avant d'insister De la glace, n'oublie pas

Elle n'arrive plus à regarder ni Jun Min, ni Jiao.

Ce message a été posté Lun 20 Avr - 2:00

DO YOU REMEMBER THE WAY SHE USED TO SMILE TO YOU ?

But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

Entre être défiguré ou subitement célibataire, Jihyuk se posait la question. Ce Jiao l'avait tapé sans qu'il ne sache pourquoi, déduisant qu'il était jaloux sans se douter de rien. La vie de Amy, il n'en connaissait rien, quasiment rien. Un peu comme il ignore le pourquoi du comment Jun Min le déteste, alors qu'il n'a jamais rien fait contre lui. La vie est bizarre, mais le jeune homme a arrêter de chercher à comprendre le jour où il s'est officiellement mit en couple avec Kyann. ça, c'est encore plus étrange. Blague à part, la situation lui échappe et il déteste cela. Une seule personne dans cette pièce semble comprendre quelque chose, et à entendre les questions de Kyann et à voir l'air de Junmin, ce ne sont pas eux. Jihyuk suppose aussitôt que le troisième garçon cache bien son petit jeu et qu'il sait beaucoup plus que la bande réunit. A-t-il tord ? ça reste à voir. En attendant, il ne compte pas mettre sa tête dans le congélateur! Des explications, voilà qui serait bien pratique. Jihyuk n'en demande pas plus, surtout après avoir retrouvé sa voisine à moitié morte chez elle. Les images lui reviennent en tête, réalisant ô combien elle a été chanceuse cette fois-ci. « Bien ». Est-ce un mot pour Amy ? Non, apparemment non. Ce n'est pas une raison valable pour un câlin collectif, c'est sûr.

Le sujet prenait une nouvelle allure avec ce Jiao, qui prenait la conversation en main. Amy aurait beau dire, elle n'a pas son mot dans l'histoire. Les yeux de Jihyuk voyagent d'une personne à l'autre, attendant franchement la version plausible de ce récit, ne s'attendant pas à une telle chose. Finalement, c'est sur Jiao qu'il repose son attention pour l'écouter parler, cherchant à comprendre où il en venir avec sa façon de questionner. Pourquoi l'aurait-il taper ? Le mot « copain » revient trop souvent dans ses phrases, signe que quelque chose a à voir avec ce gars-là. Le brun ne connait pas le copain de Amy, il ne l'a même jamais vu de sa vie. Le coup n'était pas pour lui, de base. S'il aurait su, il aurait joué le rôle du frère plutôt que son petit ami, malentendu ou non. Mais qu'importe, les aveux du chinois le prenait au coeur, sûrement comme les autres. Amy se fait donc taper par son petit-ami, ou ex-copain. Comment peut-on faire ça ? Jihyuk ne peut imaginer Kyann le tabasser pour n'importe quelle raison. ça le met en boule, sur les nerfs, à la limite de gueuler. « Je n'ai jamais rien entendu de suspect venant de chez elle... » En même temps, il ne vit pas vraiment côte à côté, comparé à Kyann qui partage les mêmes murs quasiment. Jihyuk se sent nul, dépassé par les événements. Ce n'est pas permis de louper une telle chose, à quelques pas de chez lui.

« Pour rien ? » Pourquoi les gens notent ce genre d'événement « rien ». Ce n'est pas rien, merde. Jihyuk a une impression de déjà entendu, mais il ne fera pas sa petite morale cette fois-ci, se doutant que ses amis lui passeront un savon avant. Le noiraud tressaillit à son regard, déglutissant sans la lâcher des yeux pour autant. « Ce serait plutôt à moi d'être désolé... Je n'ai jamais fait attention, même quand nous étions ensemble. » Qu'ils ne pensent pas n'importe quoi, ils se changent juste les idées en traînant ensemble de temps en temps. Un soupir lui échappe et il baisse la tête, affligé. Qu'est-ce qu'il aurait fait, même en sachant pour ce sale enfoiré ? Qu'est-ce que Amy aurait dit s'il s'était jeté dessus pour le défoncer ? Ce ne sont que des questions sans aucune réponse, malheureusement. Percevant le mouvement de Amy, Jihyuk se rapprocha d'elle en silence, la laissant toucher sa joue.

« Hey... C'est moi qui m'excuse pour l'idiotie que j'ai sortie, je ne savais pas. » Jiao était en droit de me décocher cette droite en pensant que j'étais son « copain ». Un sourire se forme sur les fines lèvres de Jihyuk, tandis qu'il hoche la tête à sa remarque. évidement, il fait mine d'éviter le regard de son petit ami, regardant aussitôt Jiao, puis Junmin, pour revenir sur Jiao et ravaler sa salive. « Je comprends pour le coup... J'aurai fait pareil à ta place. » Bon, ça n'excuse pas tout, mais Jihyuk est fautif aussi. « Que vas-tu faire pour ton... Pour.. Enfin, tu vois qui. » Demanda-t-il en reportant ses iris vers Amy. Ce n'est ni Jiao, ni Junmin, et encore moins Kyann, qui pourrait lui fournir la réponse. Il ne pourrait pas partir sans avoir, sans être sûr de sa sécurité.

Ce message a été posté Lun 20 Avr - 23:49

DO YOU REMEMBER THE WAY SHE USED TO SMILE TO YOU ?

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Tenue ➦ J’avais cette impression d’être un peu dans une autre dimension, cette pièce où la tension était presque palpable et lourde, Amy mal-en-point, un coup de poing sur mon copain, bref les choses s’enchainaient assez rapidement et bien que j’avais des tas de choses en tête à mettre au point avec Ji Hyuk, le principal pour le moment c’était d’analyser la situation, comprendre ce qui se passe, avoir des réponses pour ne pas être ainsi enfermé dans ce genre de brouillard qui ne laisser place qu’à des suppositions. Jun Min semblait tellement inquiet, en fait il n’était pas le seul, mais c’était bien plus fort et démonstratif que nous autres. Puis malgré ma petite remarque « comique » un peu plus légère je n’avais pas vraiment envie de tourner autour du pot, je voulais connaitre l’histoire, des morceaux du puzzle ne servaient à rien, je voulais qu’il soit complété. Et ce n’est pas la jeune fille qui nous en donna l’occasion, mais bien l’un des garçons présents, celui même qui à oser envoyer son coup sur le visage de mon mec, mais là n’est pas la question, pour le moment en tout cas je me contente de prêter une oreille attentive à ses mots, bien que sa façon de parler n’ait rien de bien agréable, ses premières phrases confirment simplement les pièces maitresses qui semblaient évidentes. Apparemment ce n’était pas la première fois et honnêtement le fait de vivre à côté de chez elle me semblait totalement dingue, comment elle pouvait subir ce genre de choses sans que je ne le remarque, je ne suis pas quelqu’un qui pourrait penser une chose comme « ça n’arrive qu’aux autres » alors j’aurais pu surement le remarquer bien avant si j’avais tendu l’oreille ou étais plus observateur.

Cependant je ne me fais pas de reproche, penser au « passé » en disant « j’aurais dû » ne va rien arranger du tout, je suis certes désolé de ne pas avoir pu l’aider, mais nous sommes voisins et elle n’a pas non plus demander de l’aide ou envoyé de signaux pour nous alarmer. Je la vois quand elle a besoin de quelques choses, on s’échange des mots, mais on ne traine pas plus que ça ensemble, je ne savais même pas qu’elle avait un copain et elle doit même ignoré que je sors avec Ji Hyuk ! Donc oui je ne suis pas aussi « affecté » que Jun Min ou même ce troisième gars qui semble en savoir beaucoup. Certes quand Amy s’excuse, je suis touché, personne n’a le droit de frapper une femme, une fille, puis de toute façon qu’est-ce que la violence apporte de bien ? Je ne comprends pas... Mais les choses qui me traversent l’esprit sont très simple, dans ce genre de cas, ce genre d’affaires, les filles sont toujours têtues, elle reste avec par soi-disant « amour » mais elle devrait simplement savoir dire stop avant que tout ne dégénère, je suppose que je généralise un peu trop la chose, mais le « il a recommencé » me fait comprendre qu’elle subit ça depuis plus longtemps sans un mot... Je me frotte la tête en soupirant, sans rien dire pour l’instant. Observant rapidement les mouvements de mon pote de buverie et client au salon, mais sinon je croise mes bras en regardant Ji Hyuk s’approcher d’elle pour qu’elle puisse s’excuser à la place de celui qui l’a frappé à qui je jette un rapide regard. Mais bon ça paraît évident qu’il ne l’aime pas non ? Qui dans cette pièce pourrait apprécier ce type ? J’étais passé outre certaines phrases, me contentant de hocher la tête avec un sourire à son insistance concernant la glace. Faisant un signe d'Ok avec les doigts.

« T’inquiète, je te l’ai dis mon congélateur en est rempli et est assez grand pour l’accueillir~ » Je suis peut-être le plus « calme » des garçons, mais je suis comme ça. À la question de mon petit ami, je le prouve une nouvelle fois en rajoutant. « Bah le quitter. Enfin ça semble évident non ? Ah moins que tu sois maso ? » Oui je suis parfois un peu trop spontané dans mes phrases, donc tant pis si ça semble direct, je n’aime toujours pas tourner autour du pot. Puis il semblerait que l’infirmière nous surveille et aimerait vraiment qu’on la laisse se reposer... Je souffle et regarde Amy en m’approchant du lit. « On va te laisser te reposer, tu en as besoin, tu veux qu’on range ton appartement ? » Ce serait bien qu’elle rentre chez elle sans revoir la scène telle qu'elle l’a vécue non ? Un léger sourire je « pat pat » sa tête doucement. « N’oublie pas que tu peux aussi t’appuyer sur nous Amy. C’est la première et dernière fois que je te pardonne ! » Je lui fais un clin d’œil, je n’avais pas envie d’agir de manière dramatique avec elle, même si la situation l’était, elle n’avait peut-être pas besoin de ça, elle était aussi consciente que nous si ce n’est plus concernant les évènements, pas la peine d’en rajouter une couche.

Pour le moment on avait eu nos réponses, on aura le temps de discuter plus tard, pas la peine de s’éterniser ici, je préfère encore laisser JunMin et Jiao avec qui elle semble plus proche pour discuter, ils semblaient en avoir besoin. Tapotant l’épaule de mon copain, je fis signe de la tête de me suivre.

« On y va ? » Je jette un dernier regard à Amy avant de quitter la pièce, c’est une histoire de fous quand même... J’espère qu’elle va s’en « sortir » avec Jun Min, il semble vraiment le plus touché.

Ce message a été posté Mar 21 Avr - 15:10

Go all the way with it. Do not back off. For once, go all the goddamn way with what matters

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'nue dans la nuit

Leurs réactions… Sérieusement… Autant de personnes qui semblent inquiètes réunies dans une même pièce, et pourtant ils en savaient rien. Et Amy qui continue de s’inquiéter pour eux. Je crois qu’à ce stade-là, y’avait juste aucun mot convenable pour décrire la situation. Peut-être que j’aurais pas du tout leur raconter, que ça allait lui faire du mal, à elle et à eux en même temps, mais depuis quand je me souciais de quelqu’un d’autre que de moi ?

Et puis j’avais trop parlé, restait plus qu’à rester là, croiser les bras, et regarder. C’était comme tirer dans le tas et attendre les résultats. Surpris qu’elle m’adresse la parole, et voilà, elle était désolée. On se croirait presque dans un cinéma, quelqu’un allait entrer à un moment et me passer le pop corn, avec des mouchoirs s’il vous plaît. Je tilte à la phrase du mec que j’avais malencontreusement frappé, je tiens à rappeler que ce n’était pas ma faute, cher lecteurs, pourquoi devait-il entendre quelque chose de chez elle… Ah, c’était son voisin. Bon. Son meilleur ami n’était pas au courant, ses voisins n’entendent rien, normal, tout est normal. Je me retiens de faire une quelconque remarque, c’était inutile vu l’état des choses.

No prob bro, c’est moi qui suis désolé, t’as été le simple bouc émissaire d’une colère passagère, j’aurais fini par taper quelqu’un un moment ou un autre, si c’était pas toi ça aurait été Jun Min. Ça c’est ce que j’aurais probablement sorti si j’étais quelqu’un de sympa et honnête, enfin, si quelqu’un d’amical avouerait taper les gens pour le plaisir évidemment. Je hoche la tête distraitement, pense à l’apparence que je donne à des inconnus, je devais paraître complétement timbré, allez Jiao, un mal pour un bien, je souris et n’allez pas me reprocher que je force ce sourire, « Ouais ‘fin, je me suis peut-être emporté, désolé. J’aurais dû demandé texto si t’étais vraiment son copain puis envisager de te taper.. C’est une blague hein. » Bravo Jiao de rendre le tout encore plus embarrassant que ça ne l’est déjà. La fin de la phrase se perds dans la chambre, en général, quand on doit justifier une blague, c’est que s’en est pas une. Enfin, on n’arrête pas la débilité de nos jours.

Wait, qui ça ‘on’ ? Oh, inconnu n°1 pars avec inconnu n°2. Ce n’était donc pas un message adressé à tous les visiteurs. Désolé de t’avoir mal regardé inconnu n°2, c’était pas très clair de toute manière. Je reconnais mes fautes, c’est bien, je progresse, bientôt j’aurais ma fête en mourant comme martyre de la vie. Et aujourd’hui serait reconnu universellement la Saint Jiao. Ok, j’exagère légèrement peut-être. Mais je leur en était reconnaissant de ne pas envenimer la situation, non, ça c’était mon rôle attitré. Ils partaient, comme ça, comme si rien n’était arrivé. Je regarde Jun Min, qui n’était donc malheureusement pas inclus dans le ‘on’ du voisin d’Amy. « Jun Minet, mon chat, t’as pas envie de partir aussi ? » Je le regarde froidement malgré le mielleux de ma phrase qui sonnait si faux. A part la fin, s’il pouvait vraiment partir… Il avait rien à faire là. Il semblait mal, certes, mais qui ne l’avait pas été ici ? Au final, j’essayais de me contenir de lui dire qu’il ne méritait pas d’être là, que ça ne servait à rien de rester pour se rattraper, que c’était trop tard, que maintenant il devait juste partir. Mais au fond, j’étais pas mieux. Je n’avais rien fait non plus, alors que moi, je savais. Mais Jiao vit et laisse vivre, il laisse les autres se débrouiller avec leur problèmes, et est étonné d’être blessé par les dégâts collatéraux. Alors si je ne disais rien d’autre, c’était aussi parce que je me sentais fautif, que les reproches que je comptais lui faire pouvaient m’être adressés.

Je ne savais plus trop quoi faire, avance doucement vers la porte, mais n’a pas envie de partir, pas comme ça, alors je referme la porte à la sortie des voisins. Ensuite, quoi ? Je ne savais pas non plus, alors m’avance vers le lit d’Amy, hésite à m’y assoir, et finis par le faire un peu maladroitement, ne la quittant pas des yeux. Je n’avais pas envie qu’elle m’en veuille parce que j’avais tout raconté ainsi, parce que je pétais un câble plus simplement, ou parce que je n’avais pas été là plus tôt. Mais je ne savais plus vraiment quoi dire, ni quoi faire, restait plus qu’à attendre, encore, et laissait mon regard parler pour moi.

Ce message a été posté Dim 26 Avr - 15:24

DO YOU REMEMBER THE WAY SHE USED TO SMILE AT YOU ?

But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

Il essayait de se focaliser sur sa respiration, son regard était tourné vers Amy, mais pourtant il ne voyait rien. Son regard était fixe, dans le vide. Il entendait vaguement les autres parler, alors qu’il était en train de se calmer. Il lâcha un ricanement lorsqu’Amy leur affirma qu’elle ne voulait pas les inquiéter pour rien. Pour rien ?! Junmin souffla. Peut-être exagérait-il la situation, après tout il n’y avait pas mort d’hommes. Mais pourtant, il était dans une colère noire. Il était énervé contre celui qui avait osé faire ça à cet ange d’Amy, il était énervé contre Amy pour avoir tout garder pour elle, pour trop se soucier des autres et pas assez d’elle, il était en colère contre lui pour ne rien avoir remarqué, pour être trop préoccupé par ses problèmes mineurs pour ne pas voir ce qu’Amy vivait régulièrement. Junmin tourna la tête sur le côté, regardant derrière lui. Il se mordit la lèvre, il ne supportait pas qu’Amy dise du mal d’elle-même. Elle n’avait pas à s’excuser non plus, du moins pas avec autant d’émotions. Junmin aurait aimé s’approcher du lit et la serrer dans ses bras - ou tout du moins être près d’elle, parce qu’avec ses côtés cassées.. -, sécher ses larmes et lui dire que tout irait bien ensuite. Mais, de un, ce n’était pas trop dans ses habitudes. Déjà, le faire lorsqu’ils n’étaient que tout les deux le gênait énormément, alors le faire en présence des trois autres, non merci. Alors, il se mordit un peu plus la lèvre, supportant la faible voix de sa meilleure amie.

Il regarda du coin de l’œil Jihyuk s’approcher du lit d’Amy, levant les yeux au ciel. C’est bon, un coup de poing n’allait pas le tuer. Junmin serra la mâchoire lorsque Kyann ouvrit la bouche en demandant implicitement à Amy si elle était maso. Même s’il savait que Kyann n’était pas du genre à faire vraiment attention à ce qu’il disait parfois, et qu’il ne pensait pas forcément à mal puisque Amy semblait tout de même l’apprécier et que c’était surement réciproque, il ne put s’empêcher de se sentir offusqué pour elle. Il n’aimait pas sa façon de parler à la jeune blonde. Il n’aimait pas grand chose en cet instant, à vrai dire. Il était beaucoup trop à fleur de peau. Il soupira, surement de soulagement, lorsque Kyann sortit, emmenant l’autre tête de macaque avec lui.

En entendant la voix dégoulinante de Jiao, le brun tourna la tête, le toisant du regard en haussant un sourcil. Junmin faillit s’étouffer en l’entendant, mais il resta droit, et un rictus s’incrusta sur son visage déjà marqué par la colère, et d’autres sentiments. « Ce serait t’faire trop de plaisir, Jiao, rêve pour que j’sorte de cette chambre. » il avait murmuré ça entre ses dents d’une voix grave et dure. De quel droit il lui ordonnait presque de partir comme ça ? Si un des deux devaient partir, ce n’était surement pas lui, mais l’autre qui s’prend pour un roi. Junmin s’appuya contre le mur, montrant bien qu’il comptait rester, peu importe ce que l’autre voulait. Il souffla d’exaspération lorsqu’il le vit se diriger vers la porte, la refermant derrière Kyann. Il observait d’un air las, mais tout de même observateur, chacun de ses mouvements. Lorsqu’il le vit s’assoir sur le lit d’Amy, il leva les yeux au ciel. Son soupir pouvait passer pour un soupir d’exaspération, mais il était jaloux de Jiao. À vrai dire, Junmin ne se sentait pas de venir près de sa meilleure amie, il n’était pas sûr d’en avoir le droit. Ça semblait facile pour Jiao. De toute façon, il n’a l’air de se soucier que de lui-même, pensa Junmin. Il se mordit la lèvre, se décollant légèrement du mur et faisant un pas vers le lit d’Amy, fixant le sol. Il était pathétique. Plus que lui, il n’y avait pas. Jiao devait bien se foutre de lui dans sa tête. Junmin resta à un mètre du lit, se basculant très légèrement d’un pied sur l’autre. On aurait dit un enfant qui attendait de se faire gronder. Mais il ne savait juste pas quoi faire, il était en pleine hésitation. Alors, il attendit qu’Amy prenne la parole, que ce soit pour s’adresser à lui ou à Jiao. Il n’aimait guère ce silence.

Spoiler:

Ce message a été posté Ven 1 Mai - 12:47

TALK TO ME

But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

Ce que Amy compte faire, Kyann le résume assez bien. Cela dit, elle ne risque pas de le voir, elle va juste porter plainte. C'est ce qu'elle aurait du faire depuis un long moment déjà mais elle ne l'a pas fait. Pas assez tôt. Amy hoche doucement la tête quand il lui propose de ranger son appartement. Puis automatiquement, elle se met à penser à l'état de celui-ci, et c'est douloureux ; c'est douloureux mais elle offre un léger sourire aux deux jeune homme, suivi d'un merci à peine audible. Prendre sur elle, il fallait qu'elle le fasse, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne dans cette pièce. Mais plus les minutes passent et plus c'est difficile... Amy regarde sans trop de surprise les deux jeune homme se disputer, mais elle pense aussi et toujours à l'état de son appartement, des coups portés, des mots, du sang, des meubles sur lesquels elle a cogné, des objets cassés. Tout, elle est consciente de tout. Elle porte son attention sur Jiao qui s'est assis sur le bord de son lit. Impossible de le regarder dans les yeux cela dit, son regard n'est pas comme d'habitude. Elle attrape simplement sa main, passe doucement la sienne par dessus avant de, contre toutes attente, pincer son bras ;

Amy - Idiot de Wang, cogner des gens dans un hôpital... Un soupir silencieux quitte ses lèvres alors qu'elle ajoute Il faut que tu mette de la glace sur ta main, demande en à une infirmière à l'accueil avant que ça n'enfle et que tu ne puisse plus jouer à aucun instrument sans faire de fausses notes que tu fais probablement déjà

Parler comme d'habitude, parler comme d'habitude parce que sinon, ça n'ira pas. La jeune femme lève finalement les yeux vers lui avant de lui dire ;

Amy - Vas-y avant que tu finisse par le regretter et m'en vouloir. Je bouge pas de toutes façons, tu sais bien... Alors qu'elle voit que le jeune homme s'apprête à dire quelque chose, la jeune femme le coupe et ajoute S'il te plait Jiao...

La porte se ferme derrière le jeune homme, et un long silence s'installe avant qu'elle indique de sa main gauche l'espace vide dans le lit, juste à côté d'elle. Elle a la gorge qui se serre légèrement. Ce n'est jamais arrivé auparavant qu'elle garde ce genre de choses pour elle. Jun Min était le premier au courant de tout ; ses joies, ses peines. Mais pour ce qui est de cette situation... Elle attrape doucement sa main avant de dire d'un ton calme ;

Amy - Je suis désolée... Quelques secondes s'écoulent et elle rajoute alors dans un murmure J'aurais du, je sais... Mais elle balaie une larme qui tente d'en appeler une autre Mais je voulais pas t'en rajouter plus qu'il y en avait déjà... Je voulais... J'aurais voulu tout pouvoir gérer, mais rien n'a fonctionné comme je le voulais. Elle inspire doucement quand elle sent que sa voix tremble doucement. Elle n'a pas envie de pleurer, pas maintenant, juste quand elle se retrouvera seule. Elle tapote doucement la main de Jun Min ajoutant en posant sa tête sur son épaule J'ai simplement rien pu faire...
Elle fini par passer son bras sous le sien, de peur qu'il disparaisse puis repose sa tête sur son épaule en fermant les yeux Alors arrête de t'en vouloir s'il te plait, ce n'est pas de ta faute, c'est la mienne.. Elle inspire doucement Et éventuellement, énerve toi, mais dis quelque chose, je ne supporte plus les longs silences...

Ce message a été posté Mer 6 Mai - 17:03

I’M NOT MAD

But she didn’t express her anger, telling very few people how she felt; instead she brooded and sulked, and eventually her anger imploded and turned into depression.. Δ Patricia Bosworth

Il détourna les yeux lorsqu’elle adressa la parole à Jiao. Il n’était pas jaloux, il n’avait juste pas envie d’écouter ce qu’ils allaient se dire. Alors, il observait la chambre dans laquelle se trouvait Amy. C’était triste, du blanc et du gris partout, sans aucune décoration. Pas étonnant que les patients soient aussi tristes dans un hôpital, si au moins il y avait des petites touches de couleurs dans les chambres, ça serait moins morose. Junmin claqua sa langue. Il était en train de penser à la décoration des chambres d’hôpital alors que sa meilleure amie avait besoin de lui, non mais sérieusement à quoi pensait-il ? Il se pinça les lèvres alors qu’il regardait Jiao partir sous les ordres d’Amy. Il sentait le stress monter en lui, maintenant qu’il était tout seul avec Amy. Mais il était aussi soulagé de ne plus être qu’avec elle. Il se mordit la lèvre inférieure, n’osant pas vraiment la regarder, ni ne sachant quoi dire. Le silence était à la fois agréable et pesant. En entendant le bruit du drap, Junmin baissa les yeux sur le lit et, hésitant, il vint s’assoir à côté d’Amy. Il se racla la gorge, et leva instinctivement, et par surprise peut-être aussi, son regard sur le visage de sa meilleure amie lorsqu’elle posa sa main sur la sienne.

Il sentit sa poitrine se serrer lorsqu’elle s’excusa. Il aurait voulu lui dire qu’elle n’avait pas à s’excuser, que c’était à lui de le faire pour ne pas avoir vu qu’elle allait mal, pour ne pas avoir été à 100% à ses côtés, avec elle. Il n’aimait pas que la jeune femme s’excuse, alors qu’elle n’avait pas fait grand chose de mal. Il retint un rire. Il n’arrivait pas à rejeter la faute sur Amy, même dans les cas où c’était réellement elle la fautive. Il ne pouvait que se sentir coupable, et lui pardonner tout ce qu’elle faisait. C’était ça l’amour, alors ? Il reporta son regard sur leurs mains, écoutant ce qu’Amy avait à lui dire, sa gorge se serrant au fur et à mesure. Instinctivement, il se raidit lorsqu’elle pose la tête sur son épaule, sans savoir pourquoi. Il se mord la lèvre de plus belle, s’en voulant de réagir comme ça. Il se retint de prendre la jeune femme dans ses bras lorsqu’elle lui agrippe le bras, le serrant davantage. « Je sais pas comment je me sens, je sais pas si je m’en veux ou si je t’en veux, ou si c’est les deux. » Il marqua un temps de pause, réfléchissant sur ses paroles. Il posa sa main sur celle d’Amy qui était entourée autour de son bras pour pas qu’elle ne s’en aille et il se retourna complétement face à elle, détaillant les traits de son visage. « Et regarde. » Sa voix semblait froide et colérique, mais son regard exprimait toute la peine et l’affection qu’il avait pour Amy. « On est encore en train de parler de moi, alors que c’est de toi qu’on devrait parler. T’es dans ce lit d’hôpital, c’est moi qui doit s’occuper de toi, mais t’es encore de vouloir savoir comment je vais et de faire tout pour que j’aille mieux. C’est pas moi le problème là, Amy, c’est toi. » Il avait dit ça tout ça sur le même ton, sans prendre le temps de respirer. Il sentait ses yeux piquer, et claqua la langue. Il n’aimait pas se sentir sur le point de pleurer comme ça, pour ça. « J’ai pas été là une fois, j’ai failli à mon rôle. Ça arrivera pas une deuxième fois, j’te laisserai plus jamais affronter tout toute seule. » Il attrapa la main d’Amy, et joua avec ses doigts. « Plus jamais. » murmura-t-il.

Ce message a été posté Dim 17 Mai - 15:13

DO YOU REMEMBER THE WAY SHE USED TO SMILE TO YOU ?

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Pourquoi c'est si dur de parler de ses problèmes. Elle a l'impression qu'éventuellement, ils vont se multiplier si elle parle, alors faire comme s'ils n'existaient pas... Ca n'a rien changé du tout, au contraire. Ce qui faisait peur à Amy plus qu'autre chose là dedans, ce n'était pas d'être blessée en soi, elle ne sentait pas tant que ça la douleur à cause des médicaments et l'anesthésiant. Elle avait peur que Jun Min lui en veuille. C'est la personne à laquelle elle tient le plus alors comment elle pourrait faire sans lui ? C'était impossible, c'était évident. Impossible. Le jeune homme fini par se retourner, elle le regarde dans les yeux quelques secondes à peine avant de détourner le regard. Elle a peur qu'il disparaisse, qu'il s'éloigne à cause de tout ça. Et puis la tristesse dans son regard...

Amy - Arrête, ce n'est pas comme si je... Je vais bien Jun elle finit par murmurer Je... ça ne fait pas si mal que ça et, ça va aller

Elle passe doucement la main dans son dos, tentant de calmer le jeune homme. Elle voulait que la situation n'ait pas l'air plus grave qu'elle ne l'est déjà. Puis elle l'écoute, le laissant jouer avec sa main et hoche doucement la tête. La main de la jeune femme vient ébouriffer doucement ses cheveux alors qu'elle murmure un faible ;

Amy - Merci d'être là... Elle marque une pause puis passe son bras sous le sien et pose sa tête au niveau de son torse quelques minutes.

Elle se met à pleurer, elle ne s'en rend pas compte immédiatement. Non, c'est seulement quand elle s'écarte doucement, et qu'elle balaie les larmes de son visage qu'elle s'en aperçoit.

Amy - Jun... Elle commence dans un chuchotement presque avant d'ajouter un peu plus fort il faut que tu parte maintenant... Je vais bien, je t'assure mais... Si jamais tu reste je... Elle inspire doucement Je ne pense pas que je vais y arriver ce soir... Elle balaie à nouveau les larmes de son visage et ajoute S'il te plait, je dirais à une infirmière de t'appeler si quoi que ce soit arrive, promis...

Elle se mord légèrement la lèvre inférieure, essayant de retrouver son calme mais en voyant que le jeune homme ne bouge pas en premier temps, elle fini par doucement le pousser à l'aide de sa main libre ;

Amy - Donne moi des mouchoirs et pars elle dit tout bas d'un ton de reproches avec une légère moue. Elle n'aime pas particulièrement l'idée qu'on la voit pleurer. Un faible rire -surtout de désespoir- s'échappe de ses lèvres tandis qu'elle tente de sécher ses larmes Yah Oh Jun Min, tu m'aime tant que ça ? Elle ne sait pas si elle est plus exaspérée ou amusée par son comportement. Ah, écoute moi et sors avant que j'appelle une infirmière pour te sortir Elle marque une pause et ajoute d'un ton un peu plus sérieux, mais d'une voix à peine audible S'il te plait...

Ce message a été posté Dim 17 Mai - 15:51

DO YOU THINK I’M USELESS TO YOU ?

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« Je vais bien. » « Ça ne fait pas mal. » « Tout va bien. » Junmin était persuadé que tout ceci n’était encore qu’une suite de mensonges. Mais à quoi ça sert, de ne pas dire la vérité ? On dit qu’elle finit toujours par se savoir, alors pourquoi la cacher ? Junmin n’aimait pas un expert, en question d’honnêteté vis à vis de certaines personnes, notamment Ying, mais il pensait au moins mériter qu’Amy soit honnête avec lui. Et tant pis si la vérité est douloureuse à entendre. C’était mieux que de vivre dans le mensonge des personnes qu’on aime par dessus tout. Mais il ne dit rien, et laissa les paroles d’Amy en suspens dans l’air. Si elle voulait le rassurer, ce n’était pas la meilleure façon d’y arriver. Il n’était pas aveugle, il voyait bien qu’Amy n’était pas si bien que ça. Mais il se tut, une fois de plus, incapable de trouver les bons mots.

« Merci d’être là. » Junmin aurait aimé lui dire qu’elle n’avait pas le droit de le remercier. Il n’avait pas été là, il n’avait pas su voir qu’elle allait mal. Il ne méritait pas ces remerciements. Mais il ne put rien dire, Amy avait attrapé son bras et sa tête s’était posé sur le torse de Junmin. Il leva sa main, et se mit à caresser doucement ses cheveux. Il serra la machoire lorsque des larmes vinrent mouiller son haut, mais il ne dit rien. Que pouvait-il dire ? Comment pouvait-il la réconforter ? Junmin n’avait jamais été doué pour ça, il n’avait jamais été doué pour l’amitié de toute façon. Ça se voyait. Il passa ses bras autour du corps d’Amy pour la bercer contre lui. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était être là physiquement pour l’aider à supporter sa peine et à ne pas l’affronter toute seule. Il remonta ses mains jusqu’à ses joues en même temps qu’Amy se décollait de lui. Il passa doucement ses pouces sur ses joues avant qu’elle ne vienne balayer brusquement ses larmes. Mais Junmin ne retira pas ses mains et força Amy à le regarder.

Partir ? Comme s’il allait encore fuir, et la laisser seule. Elle n’avait donc pas écouté ce qu’il lui avait dit avant ? Il laissa lentement glisser ses mains le long des joues d’Amy, puis sur ses épaules et finalement, elles vinrent se poser sur le drap du lit. Son regard, toujours plongé dans celui d’Amy, était triste. Il se sentait légèrement trahi. Amy ne voulait pas de lui ? Il n’était d’aucune aide, c’était ça ? Alors il valait mieux qu’il parte. Mais il en était hors de question pour Junmin, peu importe ce que disait sa meilleure amie. Il ne la laisserait pas encore. « Arriver à quoi ? » Il ne comprenait pas où elle venait en venir. Il était donc réellement une gêne pour la blonde ?

Les faibles pressions de la main d’Amy sur son torse, le forçant à partir, le réveillèrent de sa léthargie et il se leva du lit sans pour autant s’en aller. Il ne répondit pas à la requête d’Amy. S’il lui donnait ses mouchoirs, il devrait partir, et il ne voulait pas. C’était con, il était le seul à décider de partir ou non, pas ces mouchoirs. Un léger sourire vint se faner sur le visage de Junmin lorsqu’il retrouve, pendant une fraction de seconde, la Amy qu’il connait depuis longtemps, celle de d’habitude, et non celle meurtrie et blessée. « T’en doutes ? » Mais son visage redevint aussitôt neutre lorsqu’elle lui demande une nouvelle fois de partir. « Comment tu peux me demander ça ? Je te gêne c’est ça ? Jiao va revenir, tu préfères lui à moi ? » Tais-toi Junmin, tu t’enfonces. C’est totalement con ce que tu dis. Mais il n’arrive pas à contrôler les paroles qui sortent de sa bouche. Il n’a pas haussé le ton et pourtant il a l’impression d’engueuler Amy, et il ne supporte pas ça. « Ça te tient à cœur tant que ça que je parte ? C’est si important pour toi que je ne sois pas là pendant tes moments de faiblesse ? Parce que, Amy, arrête de mentir, arrête de dire que tout va bien, que tu vas bien. Mens pas, surtout pas à moi. » Sur ces mots, il attrapa la boîte de mouchoirs et la posa un peu brusquement sur le lit à côté de la jeune fille. « Pourquoi t’acceptes pas mon aide, aussi médiocre soit-elle ? » Il était debout en face de lui, les bras ballants le long du corps. Il hésitait, devait-il partir, ou rester ? Il ne pouvait se résoudre à laisser Amy seule, mais Jiao allait revenir non ? Il grogna rien qu’en pensant à lui. D’un côté, il ne voulait pas partir en étant en mauvais terme avec Amy, mais d’un autre s’il restait, il avait peur de contrarier la jeune femme encore plus. Dans tout les cas, il était trop énervé pour rester calme. Alors, avant de passer la porte, il lui lança, sans se retourner « Bon rétablissement, Amy. »

Ce message a été posté Lun 18 Mai - 18:35

shoot anonymous; heartless mindless

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tnu

Parfois j’oublie à quel point j’adore me faire humilier et virer en public. C’est vrai que c’est purement mon hobby ça, devant Jun Min, elle me vire de la pièce. J’allais peut-être l’écouter, partir, mais pas mettre de la glace sur ma main. Que ça laisse des cicatrices, une de plus ou de moins, c’est la même chose. Je ne dirais pas que ça ne faisait pas mal, mais la douleur physique qui se confond à la douleur morale… Je m’en foutais de ma main, j’en avais marre. Le bruit de la porte claquant est cependant réconfortant, les regards désapprobateurs des infirmières, et cette odeur d’hôpital qui colle à la peau. Je soupire, me dirige vers une machine à café.

Combien de temps s’écoule, mon café est froid, autant le jeter. Jun Min passe au loin, l’envie de lui jeter dessus me tenaille, mais le gobelet vient percuter le reste de ses congénères dans la poubelle adaptée. Je ne sais plus si j’ai envie de retourner dans sa chambre, si j’ai envie de rester là, envie de rentrer au dortoir et m’allonger et oublier tout ce qui m’entoure. Aller ensuite dans une salle de répétition, jouer du piano jusqu’à ce que mes doigts saignent, puis fumer jusqu’à ce que ma gorge s’assèche. Oh, tous ces projets semblaient bons, et pourtant mes pas m’amènent devant la porte et j’en suis à serrer mes poings assez fort, à sentir mes ongles contre ma peau qui finiront par la transpercer à force. Si je ne me les rongeais pas nerveusement, ça arriverait forcément, mais non. J’aurais pu lui ramener quelque chose en attendant, acheter une barre chocolatée ou une autre stupidité, mais j’étais trop occupé par moi-même. Ça devrait être drôle à voir, moi hésitant à entrer, ma main allant de la poignée de la porte à mes cheveux, mes pas dans le couloirs, puis finalement j’entre doucement dans la chambre, depuis quand Jiao se défile devant quelqu’un..

« Il t’a fait pleurer ? », bien, très bien Jiao, c’est exactement le genre de chose à dire quand quelqu’un n’a pas l’air bien, je croise mes bras contre mon torse, « Non pardon, je présume que tout va bien, comme d’hab. ». Evidemment, de la rancœur, de l’énervement, mais mes yeux dans les siens ne laissait plus rien passer. J’étais froid, distant, indifférent sur les bords. Je m’assois sur le lit finalement, essaye de ne pas penser aux perfusions, aux blessures sur son visage. C’était la meilleure des choses à faire se distancier de tout ça, ça allait finir par ne plus m’atteindre, il fallait juste continuer à serrer les dents un peu. Pourquoi étais-je revenu ? Partir aurait été bien plus facile. Partir et ne plus me retourner, ça aurait été probablement une des meilleures décisions prises depuis bien longtemps. Non, en fait, ne pas venir ici aurait-été une meilleure décision. Ne pas la connaître tout court.

Il y avait un silence inconfortable, puis il y en avait plus, le son de ma voix emplissait la pièce avant que je ne me rende compte que je parlais. Ma vie était de plus en plus machinale, il y avait un surnom qui courrait avant sur moi, la machine, le robot. Parce que j’avais été insensible, cruel et froid et efficace. Il paraît qu’on change tout le temps. « T’as pensé à le quitter ? A vivre ta vie ? A arrêter de mentir et de dire que tout va bien ? » puis un souffle, je la regarde toujours dans les yeux, et les miens sont si inexpressifs, « Tu m’énerves tellement. Si je pouvais te frapper, là, je le ferais. Trop de gens s’inquiètent pour toi, tu mérites pas tout ça... Pourquoi je suis là ? » ma voix est presque un murmure, je parlais autant à moi-même qu’à elle, je frappe légèrement sa jambe, « Blondasse encore plus moche après avoir pleuré. Pourquoi je suis là.. »

Ce message a été posté Mar 19 Mai - 3:26

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Amy tient énormément à Jun Min, mais elle ne supporte pas le fait de le voir dans cet état par sa faute. Elle ne supporterait pas le fait de le voir pleurer non plus. Elle suit ses gestes du regard, la boîte de mouchoirs se posant sur son lit brusquement. Elle ne peut plus le regarder dans les yeux et toutes ses paroles n'ont pas de sens. Elle ne comprend pas pourquoi il est aussi jaloux à propos de Jiao. Ils ne se voient quasiment pas et quand ils se voient ce n'est pas aussi joyeux qu'il doit le penser. D'ailleurs, elle n'arrive pas à lire dans ses pensées comme elle le fait si bien d'habitude. Elle ne comprend pas, et pour elle ça n'a pas de sens ; lui ou Jiao. Finalement son regard croise le sien et elle voudrait alors qu'il reste, elle voudrait vraiment qu'il reste ;

Amy - Jun Min att-

Sa voix tremblante ne parvient pas à finir la phrase que la porte se ferme. Ils n'ont jamais vécu de telles situations. Pourtant elle sent bien que l'hiver commence à s'installer entre eux. Elle n'aime pas cet hiver, elle n'aime pas ça. Elle tente de sécher ses larmes avec les mouchoirs posés sur son lit, mais au final, d'une main distraite, elle pousse la boîte qui vient tomber au sol et elle pose une main sur son visage. C'est seulement quand elle entend le bruit de la porte s'ouvrir, qu'elle balaie à nouveau ses larmes. Oui, elle arrête de pleurer quand elle entend la voix de Jiao. C'est étrange, mais maintenant que tout le monde est parti, elle a l'impression qu'il est un peu plus lui même ; un connard de toutes situations... Amy pose le regard sur les plis des draps, elle ne lui dira rien, elle ne le regardera même pas. Voila. Mais du moins c'était le plan, cela dit, le plan change quand il lui dit clairement qu'elle l'énerve.

La jeune femme lève alors les yeux vers lui et remarque son son regard est assez froid, inexpressif. Comparé à celui d'Amy qui, si on se concentre un peu plus est assez triste, c'est comme si elle allait se remettre à pleurer, mais elle ne veut pas pleurer, surtout pas devant lui. Puis, elle fini par détourner le regard la première, reposant le regard sur les plis. Puis, c'est lui qui tape légèrement sur sa jambe, pour lui demander ce qu'il fait là. Amy pince doucement ses larmes, mais ça ne l'empêche pas les larmes de couler. Et une larme en appelant une autre... La main de la jeune femme finit contre la joue du jeune homme, comme ça, une gifle, aussi simplement que ça ;

Amy - Tu... De quel droit est-ce que tu.. frappe les personnes dans un lit d'hôpital.. Elle demande entre quelques sanglots, ne le laissant cela dit pas le temps de répondre, elle ajoute dans un faible hochement de la tête Des chaînes te retiennent ici peut être ? ... Et... Et puis après tout, qu'est-ce que tu es pour moi et qu'est-ce que... Qu'est-ce que je suis pour toi hm ? Tu peux partir ! elle dit en désignant la porte du menton Tu... Tu vois quelqu'un pour te retenir de toutes façon ? Elle dit dans un chuchotement presque Pars...

Mais finalement, quand il s'apprête à partir en posant sa main pour se relever, elle attrape maladroitement sa main. Il la repousse forcément, mais elle l'attrape à nouveau avant de finalement l'attirer faiblement vers elle et se refugier dans ses bras. Elle pose doucement son menton au niveau de son épaule et des sanglots, il n'y a que des sanglots dans cette pièce. Des sanglots qui font doucement trembler ses épaules.

Amy - Désolé, j'ai eu tors... elle dit dans ce même murmure Désolé...

Ce message a été posté Mar 19 Mai - 5:01

mindless

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tnu

Etre avec elle, au fond, ça a toujours été mon reality check. Inception, où il regarde si la toupie tourne encore pour savoir s’il rêve, elle retombe, il ne rêve pas. Elle était ma toupie, mon ouragan, ma tornade dévastant à petit feu ma vie par des petits gestes, banaux. Communs, banal, comme une gifle. C’était décuver en un instant, comme si je mettais des lunettes et que je m’apercevais –merde, je suis allé trop loin ? J’étais peut-être dans le faux ?

Sauf que voilà, il y a le peut-être. Il y aussi à côté, mon arrogance, et l’énervement qui se tapit depuis son coup de fil et ça bondit sournoisement et d’un coup, ça griffe, ça mors comme jamais. Je sais qu’elle n’attendait pas de prétexte pour me gifler, je ne dis rien. Ma main ne vient même pas frotter ma joue, rien, je la regarde juste hébété et surpris et un peu moins indifférent. C’était des questions dans le vide, c’était forcément ça, elles n’attendaient pas de réponses. Je n’allais pas lui en donner. Il n’y a plus de mots, plus de parole, plus rien à dire. Le plus simple et de se lever et de partir sans se retourner, j’en avais envie depuis le début, j’étais né pour fuir les problèmes. C’était facile, il suffisait de poser un pied après l’autre, une respiration après l’autre. Ne pas louper les battements de cœur surtout, c’est difficile à rattraper. Ne pas faire attention à sa main la retenant, l’enlever sans jeter un regard. Je sortirais, ferais quelques pas, me retournerait claquant la porte sur mon passage et lui hurlerait que je n’ai pas besoin d’elle et pourrait partir réellement en paix. Du conditionnel tout ça, du putain de conditionnel.

Pourtant, elle n’a pas tant de force que ça, alors pourquoi est-ce que je me retrouve dans ses bras ? Pourquoi quand je la vois, elle pleure ? Pourquoi, pourquoi j’ai toujours autant de questions, et ma gorge toujours plus sèche, et j’ai besoin d’être là sans en avoir envie ? J’aimerais faire comme je l’ai toujours fait, la briser un peu plus que ce n’était possible, dire quelque chose de gentil avant de détruire ses illusions, et partir. J’aimerais ne pas grimper sur son lit pour m’allonger à côté et la laisser pleurer contre mon épaule, j’aimerais tellement. Elle ne comprend pas ? C’était une prison et ses chaînes, c’était elle. Mais je ne comprends pas non plus, je ne veux pas comprendre, j’essaye de garder le peu de dignité qu’il me restait en me retenant de parler et d’accepter ses excuses. Je ne veux pas comprendre, et pourtant c’est évident, c’est une seconde gifle qui s’abat sur mon visage, tandis que je serre un peu plus fort son corps contre le mien. Je l’aime. C’était tellement plus simple de se voiler la face et d’essayer de ne pas l’admettre. Il suffisait juste d’ignorer ça, ça allait passer, les choses passent forcément à un moment donné, puis c’était impossible, inconcevable, pas elle, pas moi, pas maintenant.

Finalement, au bout d’un certain temps, long, court, ses sanglots se calment. Je n’ai toujours pas parlé, en avait-on besoin ? J’attrape un mouchoir sur le comptoir et sèche ses larmes avec, puis un débit de parole s’écoule de mes lèvres et ça ne s’arrête pas, et j’avais dit que je ne répondrais pas à ces questions mais tout est confus ce soir, « Je suis King Jiao et tu es Baek Amy. Je suis un idiot de Wang, un psychopathe, voilà, c’est ça que je suis pour toi. » Pas plus, pas moins, pourtant ça sonne faux, « Et tu es une blonde, une tapin, que je déteste et qui m’énerves. » mais ma voix est trop douce, et mon visage trop proche, c’est mauvais, ça va mal finir, où est le panneau stop quand on a besoin de lui ?

Et la porte de la chambre s’ouvre sur une infirmière, et un souffle que je ne savais pas retenu s’enfuit. Elle râle que je n’ai pas le droit d’être dans son lit, mais je ne bouge pas, elle râle sur d’autres choses, sur des médicaments et des médecins et elle repart assez rapidement. Un vrai rayon de soleil. « Tu veux.. Tu veux que je parte maintenant ? » les sons ne sont pas aussi forts que prévus, un quasi murmure. Puis je me rends compte soudainement, « Amy.. Je suis désolé aussi. Excuse-moi. Pour tout, absolument tout.. je suis désolé, désolé. » Je n’acceptais pas ses excuses et je m’excusais à mon tour, vraiment, le monde à l’envers ce soir, la Terre ne devait plus être ronde ou quelque chose dans le genre.

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i'll never learn (feat. kwon ji hyuk, lee kyann, king jiao, oh jun min)

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