Partagez
 

 it's ok (feat. king jiao)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 14 Avr - 12:55
IT'S OK...

I am capable of enjoying human relationships, but not experiencing them. Δ Franz Kafka




Ils sont allés à l'hôpital ce matin, relativement tôt, plus tôt qu'elle ne l'aurait fait d'habitude, plus tôt qu'elle ne se serait réveillée un weekend. Ils avaient dormi relativement tard pourtant. Amy ne sait pas vraiment comment se sentir à propos de tout ça. Elle préfère ne rien ressentir du tout et éviter de se porter trop de questions. Elle préfère la simplicité, gérer ça toute seule. Pourtant il est là, comme s'il n'y avait rien de mieux à  faire un samedi matin. Dans un sens peut être que ce n'est pas si mal qu'il soit ici, il l'empêche de se noyer dans des idées sombres. Dès qu'elle se retrouve seule ces derniers jours, elle n'essaie même pas de faire d'effort. Ils ne sont pas restés très longtemps à l'hôpital avant de se retrouver ici dans le parc. Du calme s'il vous plait, il lui en fallait car depuis quelques jours elle n'en a pas eu. Il n'y a personne ici, il doit être dix heures du matin et il n'y a personne pour le moment. Sauf peut être Jiao et Amy. Pourquoi est-ce qu'ils sont venu ici sérieusement ? Ca n'a pas de sens, à la sortie de l'hôpital, ils sont montés dans un bus et n'ont pas regardé les arrêts défiler, puis se sont retrouvés ici. C'est étrange, elle sait très bien tout ce qu'il s'est passé hier, lui aussi sans doute, mais personne n'en parle, comme si ça n'avait jamais existé. Pourtant, ils ne se sont pas beaucoup disputés aujourd'hui, personne n'a embêté l'autre excessivement comme d'habitude. Ce n'est pas comme les autres jours, ce n'est pas comme si ça n'avait jamais existé non.


Allongée sur le banc, la tête appuyée sur ses genoux, une cigarette entre les lèvres, elle laisse un nuage de nicotine s'en échapper alors qu'elle lance d'un ton plutôt calme ;


Amy – Tu pense que si on commande une pizza, le livreur viendra jusqu'ici ?


Il était presque midi le temps qu'ils se retrouvent ici. Ils auraient très bien pu aller dans un coffee shop ou dans un restaurant, ou même dans un fastfood. Mais le calme n'était pas dans ce genre d'endroits. Elle agite doucement sa cigarette à la menthe pour en faire tomber les cendres. Ils ne sont pas à l'entrée du parc. Non, ils ont beaucoup marché avant de se retrouver ici sous un arbre qui semble assez vieux et qui leur fait de l'ombre. Elle pourrait s'endormir ici, ce serait la place parfaite pour une petite sieste avec Jiao servant d'oreiller. Relevant doucement la tête vers lui elle secoue doucement la tête ; enfaite, elle n'a pas vraiment envie de pizza, elle était juste curieuse de savoir. Doucement, la jeune femme se redresse avant de s'asseoir en tailleur et croiser les bras après avoir écrasé sa cigarette et l'avoir jetté dans la poubelle pas très loin. Elle passe la main dans ses cheveux blonds puis tourne alors la tête vers le jeune homme avant de lui dire ;


Amy – Tu sais, je pense qu'on devrait songer à construire une cabane juste ici et s'installer. Elle marque une pause avant de préciser Pas faire une coloc, je risquerais de te tuer dans mon sommeil je crois. Elle secoue doucement la tête Non on aura qu'à venir ici si ton monde ou le mien s'écroule un de ces quatre.


« Si mon monde s'écroule », façon indirecte de parler de ses problèmes. Passant doucement sa main dans ses longs cheveux blonds, Amy regarde son portable pour sans doute la première fois de la journée depuis qu'elle a quitté son appartement. Jettant un coup d'oeil à son twitter, elle voit des rumeurs qui n'ont aucun sens s'afficher sur un lien dans son fil de notifications. Honnêtement, elle ne sait pas si elle doit rire ou pleurer, sans doute les deux. Où est-ce qu'ils vont chercher ça sérieusement et pourquoi ? Sérieusement, pourquoi ? Amy se demande où est-ce que les personnes ou la personne qui publie ces tweets voit de l'amour. Bon d'accord, elle ne le déteste pas, mais il ne faut pas abuser non plus. Regardant Jiao quelques secondes à peine tout en posant le portable sur le banc, entre eux. Elle passe la main dans ses cheveux tout en posant ses lunettes sur le bout de son nez à cause du soleil bien qu'ils soient à l'ombre. Elle tourne la tête vers le jeune homme avant de lui donner quelques coups de coude  tout en lui demandant ;


Amy - Dis, dis, dis, dis. Elle marque une pause quand il lui donne finalement un minimum d'attention et ajoute alors se rapprochant un peu de lui assise en tailleurs On devrait aller au Thunder Dolphin. Elle ne lui laisse pas le temps de réagir en encadrant le visage du jeune homme par ses mains Mais avec une sale tête pareille Elle secoue doucement la tête d'un air faussement dégoûté murmurant en regardant son sac Comment on va faire pour te rendre plus moche que tu ne l'es déjà... Hm...


Elle remonte l'espèce de masque noir du jeune homme, couvrant volontairement sa bouche histoire d'éviter les remarques désobligeantes qu'elle voit venir. Elle pose ses lunettes sur le bout de son nez avant de venir ébouriffer ses cheveux tout en hochant la tête. Elle le regarde d'un air songeur avant de lancer ;


Amy - Si moche... Dans un souffle. Elle ajoute en levant son pouce Objectif atteint. Un rire s'échappe de ses lèvres alors qu'elle détourne le regard. Il ressemble vraiment à un bandit vu comme ça. Elle tente de réprimer ce rire mais ça ne dure que quelques secondes avant que ça ne reparte. T'es vraiment trop moche... Oh attend attends


Elle passe la main dans son sac pour en ressortir un crayon puis se rapproche de lui. Comme elle pouvait s'y attendre, il n'a pas l'air de vouloir suivre son idée. Malgré le fait qu'il la repousse, elle se rapproche quand même et le pousse sans ménagement. Elle profite que le jeune homme ait le dos posé contre le banc pour s'appuyer doucement contre lui et attraper son menton dans sa main gauche. Elle commence à lui dessiner une barbe, tentant de ne pas rire par la même occasion. Une fois terminé et le jeune homme ayant cessé de lutter, elle lui dessine une moustache avant de s'éloigner pour regarder son oeuvre d'art. Ca a presque l'air réel, non non sérieusement. Pourtant Amy éclate de rire en s'éloignant non sans légèrement boiter, gardant le banc comme barrière de protection entre elle et Jiao.


Amy - Au moins comme ça, on ne risque pas de te reconnaître... Je sais, tu es vraiment reconnaissant mais ne t'approche pas trop de moi. Non, sérieusement Jiao, dégage elle dit en reculant de quelques pas, calant le crayon dans la poche arrière de son jean.



© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 14 Avr - 22:43
... it's love ?

I'm not sure this is a world I belong in anymore. I'm not sure that I want to wake up. Δ Gayle Forman


C’est marrant, mais j’étais persuadé qu’elle allait m’ignorer ce matin, ranger tout l’appart’ avant que je me réveille et faire comme si de rien n’était, puis me forcer à dégager. D’un côté, peut-être que ça aurait été mieux. Maintenant, elle évitait mon regard, j’évitais le sien, personne ne parlait de ce qui s’était passé, personne ne parlait tout court pendant de longs moments. On se laissait respirer, vivre. En y réfléchissant, se laisser vivre ne signifie pas non plus faire comme si de rien était… Et c’était pas si désagréable, on avait besoin de ce silence tous les deux.

Puis, tout c’était enchaîné avec une vitesse folle ce matin. Il paraît que le temps passe plus vite quand on s’amuse, quand on est avec quelqu’un qu’on apprécie. Je pense que j’étais tellement dans mes pensées et elle dans les siennes que personne ne s’est à un moment rendu compte du temps qui passe. Donc le début de la matinée restait un ensemble flou et brumeux à mes yeux, je savais qu’on avait déjeuné ensemble dans un calme assourdissant, qu’on était allé à l’hôpital comme prévu, et comme prévu elle avait eu raison et ce n’était pas si grave et j’avais eu l’occasion de me prendre des remarques indigestes au visage, et on s’est retrouvé dans le bus, et à un moment donné sur un banc. Un banc solide, de l’ombre et du temps qui passe.

J’avais gardé le tee-shirt de la veille, portait mon jean déchiré et tandis qu’un de mes bras reposait paresseusement sur le dossier du banc, l’autre main s’amusait à agrandir les trous au niveau de ma cuisse, et je réfléchissais aux samedis tranquilles que je n’avais pas eu depuis bien longtemps quand la tranquillité du lieu fut brisée par la voix trop aigue de la blonde qui reposait sur moi. Je soupire, « Je pense surtout que… » J’allais me mettre à pointer que sa question était une des plus intelligente de la journée, mais me perdit dans mes pensées. A quoi je pensais ? Peut-être en avais-je marre de l’envoyer bouler pour un rien.

Je commençais à lui demander si elle voulait manger des pizzas ce midi mais elle secouait la tête. Je n’étais même pas étonné qu’elle pose une question en l’air, je n’avais pas très faim de toute manière. Le même calme résonnait jusqu’à ce qu’elle le brise à nouveau, ou plutôt, non, ça semblait une continuation de calme mais différents. Sa voix ne tranchait pas dans la tranquillité des lieux, mais la symbolisait d’une certaine manière. Mon regard rencontre le sien, je l’écoute en souriant inconsciemment. « T’oublies quelque chose, » Je tourne ma tête vers l’immensité du ciel, vers les nuages qui se déplaçait lentement, je n’avais probablement jamais eu le temps de regarder les nuages. « Le Wang ne vit pas dans les cabanes, mais dans des villas hollywoodiennes. » Et pour l’instant dans un dortoir, passons.

Je pensais qu’elle ne m’avait pas tué cette nuit et qu’elle ne le fera jamais, qu’aucun de nos mondes n’allaient s’écrouler, mais je ne dis rien et laisse la Terre tourner paisiblement, presque docilement.

Pour ce qui me semble la énième fois en dix minutes, je me tourne vers elle, les yeux mi ouverts, me préparant mentalement à la prochaine connerie qu’elle allait me sortir. « Quoi ? »  Effectivement des conneries sortent de sa bouche. Je fronce les sourcils quand je sens ses mains contre mon visage, secoue par réflexe la tête même si elle ne me dérangeait pas tant que ça. « Tu crois que ton visage est pas » Incapable de finir ma phrase, elle remonte mon masque sur mon visage. Ma tête doit refléter physiquement l’expression « Are you fucking kidding me », j’étais à deux doigts de me tourner vers une caméra invisible façon The Office ou Modern Family pour demander indirectement le soutien des spectateurs.

Je passe ma main dans mes cheveux, me rends compte que je pourrais très bien enlever mon masque et le fait avant qu’un instinct de survie me rappelle de regarder dans la direction de la jeune femme. Très bon instinct, elle me fait légitimement flipper avec son feutre. Je la préviens du regard, elle fait ça, elle meurt. Elle ne semble pas écouter tandis que ma tête recule de plus en plus, j’allais finir allongé sur le banc si ça continuait, mais ne finit pas ainsi puisqu’elle se débrouille pour attraper mon menton. « Amy » Mais je la laisse faire, si ça peut l’amuser, et si ça peut surtout éviter qu’elle ne dérape et me bizute plus que prévue. Elle s’écarte, j’attrape son portable pour vérifier l’état de… Elle va mourir aujourd’hui. Je me retourne en souriant, « Si j’étais toi, j’aurais pas fait ça, c’est pas comme si tu pouvais courir pour sauver ta vie. » Je la vois cacher le crayon, me jette sur son sac pour un sortir un autre et me lever par la même occasion. Je la laisse faire le tour du banc, si elle pense qu’un banc va m’arrêter. Evidemment, je vais plus vite, j’aurais pu aussi la regarder courir et se faire mal par elle-même mais préfère l’attraper au moment où elle passe à côté de l’arbre pour la coller contre celui-ci.

« Une dernière volonté ? » Je rigole, débouchonne d’une main le feutre et commence à lui dessiner des sourcils plus gros que ceux de Frida Khalo. Feutre rouge en plus, ressort très bien sur sa peau diaphane. Je continue à rajouter des traits le long de son front puis décide de lui faire une bouche à la Kylie Jenner ou une bouche canard selon les points de vue. Recul un peu pour regarder mon œuvre, souris et hoche la tête, « J’pourrais dire qu’on est assortis en mocheté mais même comme ça je suis beau donc t’es toute seule moche. » Je ris doucement avant de regarder sérieusement ma main et plus précisément le feutre. Je me retiens de rire et annonce sérieusement en la lâchant, « J’ai une mauvaise nouvelle… C’est indélébile. »

© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mer 15 Avr - 0:07
TWO IDIOTS IN THE BUS

I am capable of enjoying human relationships, but not experiencing them. Δ Franz Kafka





Ce n'est pas évident d'être blessée et de fréquenter Jiao. Ce n'est pas compatible et elle n'y a pas vraiment pensé avant de dessiner sur son visage. Maintenant qu'elle est un peu plus consciente de la situation grâce au sourire du jeune homme qui n'a rien de rassurant, elle tente de s'éloigner de lui mais malheureusement pour elle, elle va juste un peu plus rapidement qu'hier. Pas assez rapide en somme ; elle a en effet juste le temps d'atteindre l'arbre que Jiao est déjà là. Passant la main dans ses cheveux à l'aide de sa main droite et tentant de repousser le jeune homme de l'autre main, elle tente de garder la face, mais c'est difficile. Regardez ce sourire qui vire à l'inquiétude. Pas très enthousiaste, elle ne le repousse qu'une fois. A quoi bon lutter contre le courant quand celui-ci s'appelle King Jiao ? Amy se mord légèrement la lèvre inférieure puis ferme soudainement les yeux au contact du feutre rouge sur ses sourcils. Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose mais se ravise, c'est inutile après tout. Et quand elle pense que c'est fini, il en rajoute une couche en lui proposant sans vraiment lui « proposer » une nouvelle couleur de rouge à lèvre dont elle n'avait franchement pas besoin. Un rire triste parvient à s'échapper des lèvres de la jeune femme tandis qu'il s'écarte légèrement.


Amy – Salaud elle dit dans un souffle alors qu'un faible rire triste s'échappe de ses lèvres à nouveau.


Passant son index au niveau de ses lèvres, elle regarde la couleur déteindre sur ses doigts tout en l'écoutant. Elle ne lève pas les yeux vers lui, non non, elle secoue doucement la tête tout en se disant qu'elle devrait le tuer ici, tout de suite. Honnêtement, elle ne sait plus très bien si elle a envie de rire ou de pleurer en se regardant dans son portable. Regardez moi ça ; tout ce qu'elle avait fait, c'était lui mettre du crayon pour les yeux sur le visage et lui... Un soupir quitte ses lèvre alors qu'elle se positionne juste devant lui histoire de l'avoir dans le cadre de sa photo. Après tout, si elle tombait, il tombait avec elle. Non, elle n'allait pas la publier sur les réseaux sociaux, à quoi bon ? Puis le but était qu'on ne le reconnaisse pas, alors. D'un pas plutôt lent, elle se dirige vers le sac du jeune homme avant de simplement chercher ses lunettes. Pas qu'elles étaient plus confortable que les sienne ou quoi que ce soit. Mais elle devait aussi cacher son visage à présent. Elle les met avant de tourner la tête vers lui, ils avaient l'air d'idiots comme ça ; lui avec sa barbe de dix jours et elle avec ses sourcils rouges. A aucun moment on ne pensera qu'il s'agit du Wang, et à aucun moment on ne pensera qu'il s'agit du capitaine des cheerleaders. Parfait. Enfin, c'était une façon de voir les choses.


Elle range ses affaires en même temps que lui avant de marcher vers la sortie du parc. La sortie étant relativement loin, elle lui donne des coups de coude histoire de l'embêter. Elle en a envie... Et puis c'est elle qui a les sourcils rouge quoi. Puis sur le chemin ils s'arrêtent dans un fastfood à côté de l'arrêt de bus ; bus passant dans une dizaine de minutes, pas le temps d'attendre patiemment. Comment vous dire, la femme à l'accueil les regarde bizarrement, mais Amy a beaucoup trop faim pour s'en soucier. Puis à la base, elle s'en fiche du regard des autres. Pourquoi ça changerait aujourd'hui ? A la sortie du fastfood où ils prennent à emporter, il y a le bus et ils courrent pour l'attrapper avant de s'asseoir au fond de celui-ci. Jiao et son appétit d'oiseau, ça ne la surprend plus. Non elle a comprit, lorsqu'ils ont déjeunés silencieusement ce matin que finalement, il n'était pas du genre à beaucoup manger. Elle ne comprend pas, mais ne s'y oppose pas pour autant. Et puis pour quoi faire ? L'épaule légèrement appuyée contre la sienne, elle attend que la voix annonce leurs arrêt. Mais elle peut toujours attendre. Juste en face d'eux, il y a des collégienne qui semblent amusées par... Eux enfaite. Des collégiennes sans doute fan de Jiao en temps normal. Un sourire amusé se dessine sur son visage quand elle voit la tête du jeune homme sur un des carnets de celle-ci. Elle tourne alors la tête vers le concerné avant de lancer dans un murmure ;


Amy – Maintenant tu sais ce qu'il ne faut pas faire si tu veux perdre des fans inexistants...


Un faible rire s'échappe des lèvres d'Amy quand la jeune fille dévisage Jiao. Si seulement elle savait. Juste le fait d'imaginer la fille fangirliser ou être totalement dégoutée de l'image de Jiao la fait rire de plus belle. Elle pose sa tête sur le mur opposé à l'épaule de Jiao, tentant de se calmer, mais elle rit juste silencieusement. Elle pose sa main au niveau de son ventre avant de tourner la tête vers le jeune homme. Ok, elle pleure de rire, il faut faire quelque chose. Les collégiennes finissent par descendre, et elle enlève ses lunettes pour balayer les larmes de son visage avant de les remettre et souffler un peu. Vive la connerie quoi et ils ont encore beaucoup de chemin dans ce bus visiblement. Elle se pince légèrement les lèvres, à présent calmée et pianote sur ses genoux tout en regardant à travers la fenêtre.



© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mer 15 Avr - 22:22
broken crayons
still color

I'm not sure this is a world I belong in anymore. I'm not sure that I want to wake up. Δ Gayle Forman



« Tch, arrête de faire ta tête de déprimée, on sait tous les deux que tu attendais que ça. » En rajouter une couche ? Remuer le couteau dans la plaie ? Probable.

Je la laisse tranquillement retourner à ses activités et passe ma main sur ma fausse barbe pour vérifier sa consistance quand j’entends le bruit familier d’un téléphone prenant une photo. Très mauvaise idée ça, de lui en acheter un. Mais connaissant la jeune blonde, elle ne la postera jamais sur internet, pas assez suicidaire. J’attrape moi aussi mon portable, pas pour la prendre en photo, j’ai d’autres chats à fouetter. Comme mon esprit divaguait sur internet, je décide de checker mes différents réseaux tout en remettant en place mes cheveux d’un côté puis d’un autre. Facebook, rien de nouveau. Instagram, rien de nouveau. Twitter, rien de. Si, du nouveau. Mais pas le temps de réagir, on est déjà en train de partir vers de nouveaux horizons. Patience Jiao, tu peux très bien tolérer ses coups de coudes incessants, tu te vengeras plus tard, comme d’hab. Et puis on se retrouve dans un fastfood, et puis dans le bus.

Je peux donc enfin retourner regarder mon portable tel l’asocial que je suis. J’oubliais en même temps les autres passagers du bus, les gens qui transpiraient, les gens qui mettaient leur musique trop fort, les gens qui respiraient trop fort, les gens qui parlaient. Enfin, j’aimerais oublier les gens qui parlent, surtout celle à côté de moi. Et mon visage se relève instinctivement, obéis à sa voix pour comprendre sa remarque, mes yeux défilent vers le groupe de préados se sentant plus, qui ne devait trouver que ça à faire de leur vie. Je préfère prévenir, j’aime bien mes fans. Mais là, elles étaient pas en position de fan, elles étaient en position de pisseuses irrespectueuses. Ce qui faisait bien marrer Amy.

Je la regarde rire, regarde les collégiennes, retourne à la regarder rire. On se fout de moi de chaque côté. Génial. Finalement, les filles en face partent non sans observer anxieusement la névrosée qui n’arrête pas de glousser, et cette même névrosée finit par se calmer lentement.  « T’es complétement grave » Je chuchote, croisant mes jambes dans l’autre sens, posant mon coude sur celle-ci pour lui tourner le dos. Ça me permets de passer pour le mec qui la connaît pas même si on est assis sur la même rangée et qu’on possède les mêmes barbouillages d’abrutis. Ça permet aussi de cacher mon visage désespéré, partagé entre un sourire stupide et l’éternel questionnement –qu’est ce que je pouvais bien foutre ici ?

Il faut que je vous avoue, j’ai pas tenu longtemps à l’ignorer. Déjà que le trajet est long, il fallait aussi bien que je me défende pour toutes les misères qu’elle a pu me causer. Je décroise mes jambes, regarde l’assistance en face de nous, personne ne semblait me reconnaître. Tant mieux, je pouvais lui foutre la honte de sa vie. Au moment où j’allais me mettre à faire quelque chose de complétement stupide, et j’étais divisé, devrais-je hurler un mot sorti de nulle part tel ‘tapin’ et regarder les visages converger vers nous, devrais-je plutôt prendre son sac et le faire passer par-dessus la fenêtre du bus, devrais-je lui prendre ses lunettes et dévoiler son visage ; une voix annonce l’arrêt et je comprends qu’on vient de louper le nôtre. King Jiao venait de louper quelque chose dans sa vie, catastrophe, désespoir. Je me retourne vers Am, la bouche grande ouverte, c’était pas possible, louper une chose aussi simple, ça arrivait aux autres ça pas à moi, referme ma bouche et attrape précipitamment nos affaires, sa main, bouscule et marche sur des pieds inconnus pour parvenir face à la porte de sortie qui s’ouvre presque automatiquement, le chauffeur ayant probablement remarqué notre discrétion.

Rien, silence, j’allais pas m’expliquer face à une erreur, je ne faisais jamais d’erreur. On s’était retrouvé à l’autre bout du parc, l’entrée la plus proche était un peu loin, passer par-dessus la barrière semblait être une option intéressante s’il n’y avait pas ces foutus caméras de surveillance. On marche donc jusqu’à l’entrée, patiente dans la queue interminable, patiente trop. Ma main droite veut passer rageusement dans mes cheveux mais se rend compte qu’elle est retenue. J’avais gardé sa main dans la mienne en sortant du bus. Voilà, j’étais sûr de l’entendre pendant vingt ans ça, je lâche la sienne, croise les bras, attendant ses remarques quand une petite fille de probablement cinq à six ans me regarde s’avance, elle me regardait fixement depuis au moins vingt minutes, « Je te connais toi ! Tu passes à la télé.  » Non. Sourire gêné, je me plie à sa hauteur, lui frotte doucement ses cheveux, où sont ces foutus parents, pas capable de garder un gosse, au moins les gens autour semble amusés de sa proposition. « C’est un secret entre toi et moi alors, » mets le doigt devant ma bouche en guise de chut, lui envoie un clin d'oeil et la laisse partir après qu’elle se retourne au dernier moment pour embrasser ma joue et rigoler en s’éloignant. Je me relève, ignore Amy et concentre mon attention sur mon portable, comme d’hab, situation tout à fait normale dans le monde de Wang.


© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mer 15 Avr - 23:37
EVERYTHING IS SO FRAGILE

I am capable of enjoying human relationships, but not experiencing them. Δ Franz Kafka




Avant qu'il ne lui tourne le dos, elle tend légèrement le bras s'apprêtant à lui dire quelque chose. Mais au lieu de ça, quand elle voit le visage de son dos, une moue se dessine sur son visage. Après tout, on parle bien de Jiao, qu'est-ce qu'il peut être susceptible elle se dit. "Tant pis pour lui" se dit la personne qui tourne la tête vers lui à plusieurs reprises pour savoir s'il n'est pas fâché, n'osant pas dire de conneries supplémentaires sur le coup. Elle finit par croiser les bras et regarder à travers la fenêtre. Le silence parfois... Non oubliez ça. Elle est tellement concentrée par ce qu'il y a à l'extérieur qu'elle ne fait pas attention au nom de l'arrêt qui passe sans qu'ils ne descendent. Mais Jiao alors, quelle excuse il avait hm ? Il tire sur sa main pour les faire sortir du bus assez rapidement. Elle ne dit rien, qu'est-ce qu'elle pourrait bien lui dire de toutes façon. Sur le coup, elle ne se rend pas compte que son pied est encore blessé. Sur le coup, ça ne fait pas mal, c'est peut être juste après. Un tout petit peu. Elle se mord légèrement la lèvre inférieure mais ne dit rien pour autant. Il s'est assez inquiété pour elle hier, il est temps de passer à autre chose. Des choses joyeuses par exemple, c'est pas mal comme idée non ? Ils arrivent devant l'entrée après quelques minutes de marche. Le regard de la jeune femme se pose sur sa main emprisonnée dans la sienne, la seconde d'après il la libère et puis croise les bras. Quant à elle, elle se contente de passer sa main sur celle auparavant emprisonnée, détournant simplement le regard silencieusement.


Quand la voix d'une petite fille s'élève, elle tourne la tête vers Jiao et cette dernière. L'inquiétude s'installe sur son visage quand elle entend la phrase entière de cette dernière. Elle en oublie presque le déguisement qu'elle lui a rapidement créer tout à l'heure. Tout le monde semble prendre la situation à la légère, sauf elle, mais cela dit elle ne dit rien. Non parce qu'elle n'a pas besoin qu'on vienne les déranger avec des appareil photo et des portable, elle n'a pas besoin de se faire bousculer, qu'on lui marche sur les pieds et tout ce qui va avec. Elle se contente de regarder la scène sous ses yeux, qui se règle plus facilement qu'elle ne l'aurait imaginé. Puis son attention vient se poser sur Jiao lorsqu'il se relève, silencieux. Elle secoue doucement la tête "tapin" elle murmure pour elle même alors qu'il l'ignore en posant les yeux sur son portable. Elle aussi elle pouvait faire ça, elle avait un portable aussi aux dernières nouvelles. Un portable qu'il avait payé. Mais c'était de sa faute aussi à la base. Quelle idée de balancer son ancien portable par la fenêtre, littéralement ? Mais bon c'est du passé tout ça, et puis en plus, elle devait le changer. Mais vous pensez vraiment qu'elle va aller lui dire ça ? Non, certainement pas non. Ils avancent lentement mais surement. Probablement une trentaine de minutes avant de pouvoir se retrouver à l'intérieur ? Si ce n'est plus.


Elle pose son attention sur une attraction à sensation forte. Donnant quelques coups de coude au jeune homme avant de le pointer de l'index. Un faible sourire se dessine sur ses lèvres. Le genre de sourire qu'elle utilise pour convaincre les gens de faire quelque chose. Mais elle n'arrive pas à sourire comme ça très longtemps avec lui. Elle finit par attraper son poignet avant de marcher vers l'attraction en question. Non parce que si jamais, elle, elle doit crever... Non ça n'a pas de sens. Elle n'a simplement pas envie de le faire toute seule. Il leurs faut quelques minutes pour être installé. Elle tourne la tête vers lui et puis attrape doucement sa main avant de dire ;


Amy - Si jamais on doit crever ici, je voulais te dire qu'on va te retrouver avec une fausse moustache et une barbe de dix jours sur la gueule. Elle marque une pause avant d'ajouter Je serai la dernière personne que tu verras et tu vas sans doute pleurer. Pas parce que tu seras triste en tous cas. Elle ajoute d'un ton un peu plus sérieux, pas que son sérieux soit revenu pour autant Tu as dit adieu à tes faux followers ?


Elle serre doucement sa main avant de finir par la retirer quand toute cette agitation commence. Ils se retrouve dans les airs,  puis reviennent au sol la seconde d'après. Cette attraction arrache de léger cris à la jeune femme au départ, avant qu'elle ne finisse par trouver ça amusant et commencer à rire. Cela dure au moins dix minutes avant qu'ils ne les fasse redescendre. Récupérant ses affaires, elle pose la main au niveau de son coeur tout en remettant les lunettes de Jiao sur le bout de son nez de sa main libre. Elle ne sera pas capable de manger quoi que ce soit pendant une dizaine de minutes, juste le temps que ses organes reviennent à leurs place initiale quoi. Elle marche en compagnie du jeune homme à la recherche d'un éventuel banc pour s'asseoir quelques minutes. Passant la main dans ses cheveux blonds légèrement ébouriffés à cause de l'attraction. Quelques minutes plus tard, elle décide de monter sur le Venus Lagoon, avec ou sans lui, elle ne fait pas trop attention pour le coup. Optant pour un cheval et appuyant sa tête contre la barre. Elle tourne alors la tête pour voir le visage de Jiao juste à côté, un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle tourne à nouveau la tête du côté opposé au concerné. Puis quand ils descendent, elle lui demande s'il veut manger quelque chose. Non parce que, ... Non non, c'est pas parce qu'elle a faim qu'elle dit ça, c'est parce qu'elle ne l'a pas vu manger.


Amy - On va se prendre un truc à manger ?


Mais ça laisse penser le contraire.



© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Jeu 16 Avr - 3:12
broken crayons
still color

I'm not sure this is a world I belong in anymore. I'm not sure that I want to wake up. Δ Gayle Forman



On pense à autre chose, on passe à autre chose. Quand on y pense, hier, il s’était passé tellement de choses d’un coup. Ca semblait irréel, ça semblait loin. On était maintenant devant une grande montagne russe, elle me pointait d’un air béat son envie imminente de monter dans l’engin et la seule chose à laquelle je pensais, c’était qu’on avait pas besoin de monter dans les montagnes russes pour en vivre réellement.

J’ai pas peur des sensations fortes, vous devez commencer à me connaître, c’est plus ce que je recherche en permanence, histoire de ressentir quelque chose. Ouais, victime de la vie qui cherche à divertir son quotidien. La ceinture de sécurité se referme sur moi, l’adrénaline monte déjà. Pourtant c’était quelque chose de très prévisible, et puis, qu’on ait besoin de ça pour s’amuser, c’est un peu grave en soit. Mais bon, je fais pas d’exceptions à la règle apparemment.

On allait pas crever, pas maintenant, si elle devait mourir ce serait sous mes mains déjà, je rigole et lui répond, essayant de parler plus fort que les cris des autres attractions et que la musique qui résonnait dans tout le parc, « Et toi, avec tes sourcils rouges et ta bouche à la Miranda Sing, je suis quand même super vainqueur dans l’histoire » Me retiens de dire comme d’habitude. « Au moins c’est réciproque, tapin, mais pleure pas trop quand même » Je soupire, avec son obsession contre mes fans et mes followers, je vous jure, « Et toi, t’as dit adieu à tes 3 personnes et demi qui te suivent ? Au moins une sur trois, c’est fait... Pourquoi je te follow déjà ? » Et on était partis s’envoyer en l’air. Petits vicieux, je sais ce que vous pensez.

L’attraction dure un temps, elle crie, je lève les bras de temps à autres, rigole entre deux « On va mourir abrutie », seule phrase qui parvenait à sortir pendant que je me retenais de crier, serrait les dents et sortait surtout des rires nerveux au final. On enchaîne ensuite banc, attraction, banc. Parce que je l’ai suivi dans ce truc plus calme, que les sensations fortes ça va un moment, qu’elle sourit encore bêtement, et ai-je vraiment besoin d’une justification ?

« Ventre sur patte. » Ma main passe doucement dans mes cheveux, je réfléchis rapidement. Elle avait l’air de tenir au fait d’aller manger, mais c’était bizarre, j’étais toujours habitué à mes 1 repas par jour, à ma diète d’idole composée de pomme, de patate douce, et encore de pommes coupées en deux, mais ils lâchaient du lest dessus, pour pas dire me laisser complétement libre dessus vu qu’il n’y avait pas à s’inquiéter, je mangeais pas pour quatre personnes, pas comme Amy. On s’avance néanmoins contre un stand de nourriture le plus proche, mais rien ne fait envie, trop dégoulinant d’huile, trop gras, trop sucré. Je la regarde, légèrement embêté, « Bon, prends ce qui te fait plaisir et on repart vers… Vers la Grande Roue. » En fait, j’attends même pas qu’elle paye, ne regarde pas ce qu’elle prend et commence à partir d’un pas distrait vers l’imposante attraction, avant de me rendre compte qu’elle allait peut être râler et me retourner au moment où j’allais entrer dans la file d’attente. Oui, je m’étais échappé, je ne voulais pas manger, ni qu’elle me force à le faire, et pourtant je me retourne et sens de la nourriture dans ma bouche. « Tché chérieuse ? » Au moins, j’avais pas eu à la chercher longtemps.

Je mange, ne lui tourne pas le dos, je suis pas si susceptible que ça, et c’était pas s’avouer vaincu, c’était juste… Juste rien, voilà. J’ai pas à me justifier avec vous. Les gens avancent, on avance, on se retrouve dans l’avant-dernière cabine direction le ciel. La vue était pas formidablement incroyable au début, des immeubles encore et encore, puis on passe le Dôme et arrive presque au sommet où l’engin fait une pause. Je ne voyais plus les gens tassés entre eux, la pollution, les voitures, les fumeurs, les gens. Mais juste un paysage, le ciel bleu, les nuages blanc, et je la regarde un peu étonné, « C’est beau quand même » Pour ajouter un peu après « Comme moi~ »

L’art de gâcher l’instant présenté par King Jiao.

© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 17 Avr - 0:06
EVERYTHING IS SO FRAGILE

I am capable of enjoying human relationships, but not experiencing them. Δ Franz Kafka




Amy ? Un ventre sur patte ? Il a un peu raison. Beaucoup raison à vrai dire, mais il ne faut pas s'attendre à ce qu'elle lui dise que c'est vrai. Pour une fois qu'elle ne le fait pas pour elle mais pour quelqu'un. Aujourd'hui apparemment son objectif, c'est de ne pas trop se plaindre quand il lui balance des pics. Non, peut être qu'elle est juste fatiguée et que c'est bien de temps en temps de faire des pauses. Mademoiselle n'achète pas grand chose, un hot dog et deux bouteilles de thé glacé. Elle sait très bien qu'elle ne parviendra pas à finir le hot dog à cause de ce qu'elle a mangé tout à l'heure sur le chemin. Du coup, elle l'entame sans pour autant le finir. Arrivant à la moitié, elle le tend au jeune homme. Elle ne sait pas trop ce qu'il s'apprêtait à dire mais au moins, il mange quelque chose maintenant. Patientant silencieusement dans la file d'attente, elle fini par lui tendre le bâtonnet. Voyant bien la façon dont il la regarde, Amy joue les idiote de service en lançant un ;


Amy - Attend, je vais te faciliter la tâche elle dit en rapprochant le visage du jeune homme du hot dog Maintenant fais aa~ avant que je ne te


Avant que quoi Am ? Hm ? La jeune femme ne parvient pas à finir sa phrase et finit simplement par attraper la main de Jiao et lui mettre le bâtonnet dans celle-ci avant de la refermer. Il ne reste que la moitié d'une moitié après tout. La jeune femme croise les bras et puis lui tourne alors le dos. Vous pensez qu'elle fait la gueule ? Non, pas du tout. Elle ne veut simplement pas voir ce qu'il va en faire, spécialement s'il compte le jeter d'ailleurs. Puis finalement, après avoir longtemps attendu, ils se retrouvent sur la grande roue. Le silence, accompagné du bruit vague des attractions en bas, des gens qui s'amusent. Jiao coupe ce silence là et son regard rencontre le sien. Pendant quelques secondes, la jeune femme semble y croire,et puis quand il ouvre à nouveau la bouche, elle secoue doucement la tête. Jiao est Jiao après tout non ? De quoi est-ce qu'elle est surprise franchement. Mais cela lui arrache tout de même un faible rire avant qu'elle ne lui réponde dans un souffle ;


Amy - T'es bête Jiao...


Avec sa moustache de bandit. Détournant le regard pour le poser vers les attractions en bas, elle ne dit rien, il n'y a rien à dire. Pourtant, elle a l'habitude de parler et ce n'est même pas dérangeant ce silence. Passant sa main dans son sac, elle attrape son téléphone et prend une photo de la vue qu'elle a d'ici. Depuis quand elle n'est pas venue ici ? Un long moment, peut être un an, voire plus. Elle se souvient y être allée avec Jun Min, c'était amusant, tout est toujours amusant avec son meilleur ami, d'une façon ou d'une autre. Mais elle sait très bien que si elle le voit dans cet état là, ce ne sera pas amusant. Voila pourquoi elle lui a dit qu'ils ne pouvaient pas se voir au téléphone. Il n'a pas remarqué que ça n'allait pas à ce point, et elle lui en est reconnaissante. Elle tourne la tête vers le jeune homme tout en rangeant son téléphone. Aujourd'hui comme hier, le vent s'amuse avec ses cheveux blonds. Elle décide de s'allonger et appuyer sa tête sur ses genoux avant de plonger sa main dans sa poche et venir gribouiller sur son menton, lançant d'un ton calme ;


Amy - Tu perds ta barbe Wang...


Elle remet le crayon dans sa poche et décide d'enlever ses lunettes pour les poser au niveau de son ventre puis fermer les yeux. Il n'y a pas de soleil ici. Et il n'y a personne non plus. Et ça va si lentement, pas qu'elle s'en plaigne, non non, tant mieux. Une minute passe, quatre, cinq avant qu'elle ne vienne briser le silence en reprenant une autre conversation ;


Amy - Tu me suis sur twitter pour la même raison que tu pourrais quitter ces villa hollywoodienne pour vivre dans une cabane, c'est simple. Elle marque une pause avant d'ajouter sans pour autant ouvrir les yeux Non ? Elle remet les lunettes du jeune homme avant d'ajouter avec un faible sourire Moi je trouve ça simple.


Elle se redresse, elle n'a pas l'intention de lui donner la réponse à la question. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué hm ?


© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 17 Avr - 3:35
fighting with the wind

I'm not sure this is a world I belong in anymore. I'm not sure that I want to wake up. Δ Gayle Forman



Elle me dit que je suis bête et je ne relève pas. Elle rigole doucement, et c’est ce qui comptait sur le moment. Depuis quand c’était comme ça, depuis quand j’aimais l’entendre rire ? J’étais sérieux, je suis aussi beau que l’horizon en face de nous. Mais peut-être pas aussi beau que son rire.

Je détourne mon regard, le reporte sur la vitre, loin d’elle. Je me pose un peu plus confortablement mais ne semble pas être le seul à avoir cette idée. Il y a une légère brise, mais il fait bon. Et un ciel bleu, et un soleil chaud.

Et je ne suis pas le seul à gâcher le calme, je sens une délicate démangeaison au niveau de mon menton. Je soupire mais ne l’empêche pas, ne pense même pas à me venger, pas à répondre, retourne à regarder au loin. On aurait pu s’endormir ici et maintenant, peut-être qu’on nous aurait laissé dans la cabine toute la nuit, et qu’on serait bloqué pour toujours dans ce lent tourbillon, mais peut-être qu’on n’était pas fait pour ça non plus.

Je repose mes yeux sur la jeune femme, mais ne parviens pas à comprendre ce qu’elle me dit, la lenteur du manège m’ayant contaminé. Je secoue la tête, mais elle ne le voit pas, elle a toujours les yeux fermés. Un « Non. » s’échappe doucement. Reconnaître que je ne comprenais pas indirectement, j’étais curieux, pourquoi sortait-elle ça maintenant, à quoi réfléchissait-elle avant. Mais elle préfère jouer les mystérieuses, les incomprises, comme si elle avait quelque chose à cacher. Devrais-je être étonné du jeu qu’elle jouait, alors que notre relation était quasiment basée dessus ?

Je n’allais pas pour autant perdre la face, n’allais pas lui demander de m’expliquer, et ferme les yeux à mon tour. En fermant les yeux, on pouvait entendre la roue tourner, on pouvait aussi oublier le grouillement du parc d’attraction. C’était étrange un calme si intense en un lieu si mouvementé. On pouvait aussi entendre nos respirations, en tendant l’oreille, entre quelques grincements de mécaniques. Et on pouvait m’entendre reprendre calmement, « Tu me suis aussi non ? Tu me suivrais jusqu’au bout n’est-ce pas ? » Je marque une large pause avant de continuer, sortant ce qui me passait par la tête, « J’ai plus envie de rien. » J’ouvre finalement les yeux vers elle avant de les protéger d’une main face au soleil qui m’éblouissait, « Si, j’ai envie de rester ici. » Au lieu de toujours s’activer, toujours travailler, toujours s’occuper. Puis je repose ma main, referme mes yeux, étale plus confortablement mes jambes contre le siège en face. Je suis empêtré dans cette lenteur générale, et au final, c’était pas si désagréable.

Le soleil commençait à décliner lentement, tandis que la roue entamait son deuxième ou troisième tour.  « On fait quoi après ? » Je réfléchis un peu tout en observant le parc de ma place, « Y’a un spectacle de fontaines.. Ça semble chiant comme ça, mais si on se pose manger pas loin, ça pourrait être sympa.. Ouais j’ai un peu faim. » Comme pour confirmer mes dires, mon ventre se mit à grogner. Son foutu hot dog avait réveillé le ventre endormi. On entamait la descente, la roue s’arrêtait quelques secondes, laissant les autres passagers descendre, puis ce fut notre tour. Evidemment, la maladresse de ma compagne faillit lui faire louper la marche. Je tire sur son bras fermement avant qu’elle ne se rétame devant tout le monde, me rappelle qu’elle est déjà blessée et détends mon emprise sans la lâcher avant qu’elle ne descende complétement. « Fais attention quand même, ça va ? Je.. J’ai pas serré trop fort non ? » Je serais pas toujours là pour faire attention à sa place, l’idée me traverse l’esprit et m’agace légèrement, qu’elle ne puisse à ce point ne pas faire attention à elle, pas que je ne sois pas là pour elle. Vous pensez ce que vous voulez, je descends à mon tour et on s’avance vers le spectacle aquatique. A côté, quelques enfants passent en courant, manquant de peu de nous bousculer. Ils semblent se diriger avec hâte vers un endroit, mais en écoutant leur conversation pressée, ils fuient un autre. La maison hantée. Prochain arrêt après le spectacle, qu’elle le veuille ou non.

On s’arrête donc à la terrasse d’un restaurant du parc, donnant vue sur la fontaine, et évidemment aucun serveur ne se tente à venir nous servir alors que cela fait deux minutes que nous sommes arrivés. Mon pied commence à tapoter contre la table, presque nerveusement. Finalement, un mec, la vingtaine, s’approche de nous tout sourire, « Alors les amoureux, vous commandez quoi ?  On a des offres spéciales couples si vous le voulez, beaucoup aime passer du temps ici pendant leurs rendez-vous, l’endroit est réputé pour ça. » Ok, j’avais manqué de m’étouffer avec ma salive, puis avais essayé de contenir mon rire en entendant son offre puisqu’une réduction est toujours bonne à prendre, mais vraiment, déjà que je me tapais les rumeurs sur Twitter.


© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 17 Avr - 18:34
JUST MARRIED

I am capable of enjoying human relationships, but not experiencing them. Δ Franz Kafka




Elle l'écoute mais a du mal à le suivre, elle ne sait pas s'il est sérieux ou s'il plaisante comme d'habitude. Il lui demande si elle le suivrait jusqu'au bout. Est-ce qu'il parle de twitter et les réseaux sociaux ? Et puis sinon quoi ? Elle pose le regard sur lui, comme si ça pouvait lui permettre de mieux comprendre la situation, mais ce n'est pas le cas et ses yeux sont fermés. La jeune femme finit par répondre dans un murmure ;


Amy - Oui j'imagine...


Pourquoi cette situation semble si sérieuse ? Pourquoi elle ne se sent pas bien quand il continue de parler ? Amy ne prétend pas être la personne la plus joyeuse sur Terre, non il y en a bien d'autres, moins maladroite, et moins triste aussi. Mais parfois, elle jure que les paroles du jeune homme déteignent sur son humeur comme du café maladroitement renversé sur sa chemise préférée. Elle se mord légèrement la lèvre inférieure, perplexe. En temps normal, elle l'aurait sans doute embêté mais il n'y a rien à dire dans cette situation. Elle ne sait pas quoi dire du moins. A nouveau assise à peu près normalement, elle passe la main dans ses cheveux blonds avant de doucement les épaules, la tête appuyée contre celle du jeune homme. Non elle n'est pas si fatiguée que ça. Non, elle n'est pas fatiguée. Elle l'écoute attentivement et un rire à peine audible s'échappe de ses lèvres quand le ventre du jeune homme se met à chanter des paroles universelles.


Amy - Pauvre estomac maltraité elle dit d'un ton calme et faussement dramatique tout en se redressant complètement en remarquant qu'ils finissent par descendre


Maladresse rime avec Amy, ne le saviez vous donc pas ? Elle manque de tomber, comme si elle n'était pas assez blessée. La main du jeune homme se referme autour de son bras peut être un peu trop fort. Mais cela dit, c'est moins douloureux que de se casser la figure pas vrai ? Le regard de la jeune femme croise le sien avant qu'elle ne passe à nouveau sa main dans ses cheveux tout en secouant doucement la tête et dire d'un ton absent presque inaudible ;


Amy - Non non ça va...


La main du jeune homme se détache de son bras quand finalement elle arrive sur la terre ferme. Elle passe sa main sur ce bras en question tout en marchant à ses côtés, ses lunettes cachant cette expression distraite collée à son visage. Pour vous dire, elle ne fait même pas attention aux gosses qui passent sans faire attention. Ils finissent par arriver à destination, elle a déjà oublié son déguisement et celui de Jiao. Ça parait tellement normal au bout d'un moment. Quittant cette expression légèrement distraite et sa main autour de son poignet pour lever la tête vers le serveur qui arrive à leur table, finalement elle a envie de dire, elle l'écoute silencieusement. Haussant légèrement un sourcil toujours aussi rouge à cause des talents artistique du jeune homme, elle tourne la tête vers le concerné pour voir si lui aussi il avait bien entendu. Il manque de s'étouffer le pauvre... Posant sa main au niveau de sa bouche, accoudée à la table, elle cesse de le regarder. Saleté de rire contagieux, elle préfère jouer le jeu, parce que réductions, parce que moins cher, parce que. Pourquoi se justifier. Tandis que le bonhomme blablate, elle plonge la main dans son sac pour retrouver le feutre rouge et dessiner une fausse bague autour de son doigt avant de dire d'un ton joyeux qu'elle n'avait pas utilisé depuis très longtemps ;


Amy - Il m'a demandé en mariage récemment, elle dit en agitant doucement sa main pour mettre la bague en évidence. Elle marque une pause avant d'ajouter Oh désolé, il ne parle pas très bien le japonais, il est français une fausse mine désolée s'installe sur son visage, plus pour le serveur qu'autre chose. Et elle sort quelques phrases françaises qu'elle connait "Tout va bien mon coeur ?" Avec son léger accent. Où est-ce qu'elle a entendu ça déjà ?


Mah, le serveur ne comprend rien à tout ça et après qu'ils aient passé commande, il ne tarde pas à partir. Elle incline doucement la tête, faussement perplexe avant de tourner la tête vers le jeune homme et lui dire ;


Amy - Bon, ça suffit, je demande le divorce... Son manque de sérieux étant revenu. Je garde la maison évidemment, il n'y a rien qui t'appartienne à part cette perruque qui cache cette calvitie qui se voit de plus en plus... Puis en plus, je t'ai trompé avec Georges. J'avais besoin d'un peu de piment dans ma vie.


Quelle bande d'idiots fini. Passant la main dans ses cheveux, elle pose le regard sur un couple qui semble les regarder un peu trop avant de dire d'un air faussement chaleureux ;


Amy - Le spectacle est agréable ?


Forcément, ne voulant pas avoir affaire à un bandit et une femme aux sourcils rouges, ils détournent le regard presque automatiquement.


© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 19 Avr - 17:18
rumor has it

I'm not sure this is a world I belong in anymore. I'm not sure that I want to wake up. Δ Gayle Forman


Je suis relativement surpris qu’elle joue le jeu, pour tout vous dire, je pensais qu’elle allait lui envoyer un verre d’eau à la figure, éclater de rire, tomber par terre à cause de son fou rire, regretter, bref, une réaction d’Amy quoi. Je n’avais rien dit à la base et mais elle avait compris, on se retrouvait donc à jouer au couple pour le serveur. Je reste un peu en retrait, la regarde parler d’une joie nouvelle, ça semblait presque lui faire plaisir qu’il se trompe sur notre compte. Repensant aux rumeurs, les gens nous voyaient vraiment ensemble ? Genre, elle et moi ?

Je sais pas ce que je ressentais en y réfléchissant mais je m’en foutais, je voulais pas savoir, passait à autre chose en hochant doucement la tête et prononçant dans mon plus mauvais japonais « Moi aimer fille » et le pauvre serveur hoche la tête à son tour, complètement perdu. Malheureusement, je ne connaissais aucun mot Français, je n’avais évidemment jamais ressenti fondamentalement le besoin d’apprendre cette langue mais je me doutais que le serveur en face non plus alors j’essayais de sortir des mots qui pouvait avoir une consonance française, un mix de r et autres sons bizarres. Finalement on commande, finalement il part. Le couple marié va donc pouvoir attendre son repas.

Couple marié pas si longtemps. Si elle voulait jouer à qui était le plus débile… Non Jiao, tu n’es pas débile, tu ne vas pas entrer dans ce jeu, même si tu as l’esprit compétitif, ne fais pas ça. Trop tard, j’essaye de réprimer un sourire pour prendre un air profondément choqué par la vie, ce qui n’est pas difficile vu la victime que je suis, prends ma tête entre mes mains, et ouvre grand la bouche à mesure que les chefs d’accusations augmentent pour finalement prendre la parole à mon tour, attrapant sa main posée sur la table, « J’ai fait quelque chose de mal c’est ça ? J’accepte la polygamie pourtant, si tu veux ramener George et annuler le divorce, j’accepte » manque de vomir à la pensée de le faire avec un homme, non mais, vraiment, imaginez moi en train de- non je ne veux même pas finir cette phrase, continue en me reposant sur ma chaise changeant du tout au tout, « Non t’as raison, le divorce c’est mieux. Je veux que tu me rendes ma bague. J’ai payé une fortune en plus, c’est ça où je te coupe le doigt. Et puis de toute manière, tu ne me méritais pas » Secouage des cheveux, i’m fabulous please.

Apparemment on faisait trop de bruit pour le couple à côté, apparemment j’en avais non plus rien à cirer. Je me retourne au même moment qu’Amy, souriant comme jamais, « Vous voulez une photo peut-être ? »

Des cas, on est vraiment grave sérieusement. Enfin, surtout elle, pas moi. J’arque un sourcil, la regarde dans les yeux, souriant mais pas de mon sourire narquois mais d’un sourire réellement amusé par la situation, « Franchement, qu’est-ce que ça donnerait si on était ensemble ? T’imagine la scène ? Je crois que tout le monde en aurait marre de nous. » Fait une courte pause, autant parler en attendant que nos plats arrivent, « T’as vu les rumeurs du royal débilos je suppose. » Je regarde ailleurs peut être pour me distancier du sujet, de la situation, mais si vraiment je n’avais pas eu envie d’en parler, je ne l’aurais pas fait. Alors je continue, essayant d’oublier la confusion dans mon esprit qui n’avait pas lieu d’être et qui ne devait pas exister sous aucun prétexte, « Ce serait drôle si on leur ferait croire ça. Faudrait qu’on se marie pour de vrai pour rendre ça crédible, avec une vrai bague, et pas de barbe ou de sourcils rouges. Je veux pas que ma fiancée ait des sourcils rouges, no way. Non mais je redivorce, oublie ma demande en mariage finalement. »

Un flash sur le côté me surprend, je tressaille tandis que ma tête se tourne apeurée vers l’origine pour y découvrir un touriste prenant en photo les fontaines. Je soupire de soulagement, ça va permettre en même temps de changer de sujet et d’air. Une voix sortie d’un haut-parleur annonce que le spectacle va commencer et finir sur des feux d’artifices, veuillez ne pas vous pencher trop près de l’eau, veuillez éviter les flashs pour le confort des autres visiteurs. Le touriste range son appareil. Mon regard retourne à notre table pour y voir arriver le serveur avec un seul et énorme plat. « Et voilà, les spaghettis de la Belle, buon appetito~ » J’avais pas fait attention à la commande, la laissant choisir, oui je suis galant, mais ne suis pas surpris. On reste dans l’Italie, entre les lasagnes d’hier, les pizzas... C’est un message ? Devrais-je émigrer en Italie, tout quitter, et me lancer dans un restaurant ?

On commence à manger, et évidemment, elle parvient à prendre l’exact même spaghetti. Je lève les yeux, la défiant du regard, j’étais sûr qu’elle allait perdre à ce jeu. C’était obligé.

© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 19 Avr - 20:12
KISS KISS KISS

I am capable of enjoying human relationships, but not experiencing them. Δ Franz Kafka




Elle ne sait pas ce que Jiao tente de dire en français, mais elle pose sa main au niveau de sa bouche et détourne le regard histoire de ne pas rire. Fermant les yeux et comptant dans sa tête, elle finit par poser à nouveau le regard sur le serveur, mais ce n'est pas la bonne personne à regarder si elle ne veut pas rire. Elle parvient à continuer à jouer la comédie cela dit, lui lançant un bref sourire alors qu'il retourne à l'intérieur. Posant à nouveau le regard sur le jeune homme, avant même qu'elle n'ait le temps de lui expliquer ce qu'il a soit disant fait de mal, il décide de divorcer lui aussi. Elle pose instinctivement la main sur sa bague dessinée au feutre rouge... -Soit disant indélébile- avant de ramener sa main vers elle en secouant doucement la tête, comme s'il s'agissait vraiment de quelque chose d'une grande valeur. Quelle bande d'abrutis ces deux là. Elle n'a pas le temps d'en penser quoi que ce soit qu'elle remarque cet autre couple juste à côté. La remarque du jeune homme sortie presque en même temps qu'elle lui arrache un faible sourire qu'elle fait bien assez vite disparaître.


Elle pose son attention sur le jeune homme, ce n'est pas son sourire habituel, celui qu'elle déteste, celui qui veut dire que quelque chose de mauvais se passe ou est sur le point d'avoir lieu. Non, celui-ci est différent. Elle met du temps à répondre à ce sourire, trop occupée à réfléchir. Mais quand il parle de la possibilité qu'ils soient en couple et du bordel que cela pourrait donner, un léger rire à peine audible s'échappe de ses lèvres. Il a raison en tous cas. Lorsqu'il lui parle des rumeurs qui courent en ce moment, elle hoche doucement la tête avant de lui répondre d'un ton calme, alors que son sourire a été remplacé par une expression neutre ;


Amy - Evidemment, ... Elle lève la tête vers lui tandis qu'il ne la regarde pas puis ajoute plus pour elle que le jeune homme, dans un chuchotement Où ils vont chercher ça sérieux...


Elle regarde Jiao alors qu'il lui sort son idée tirée par les cheveux, mais cette idée au moins la fait doucement rire. Elle secoue doucement la tête en posant sa main gauche au niveau de ses sourcils pour lui répondre ;


Amy - Tu réalise que si jamais ça ne part pas, je vais devoir te tuer et ensuite me teindre les cheveux en rouge ? Elle n'arrive même pas à imaginer ce que ça donnerait. Et puis c'est moi qui divorce, tapin, personne ne divorce d'Am


Des paroles dégoulinantes d'amour n'est-ce pas ? Pour changer. Patientant silencieusement, elle regarde autour d'elle avant de reposer son attention sur Jiao qui n'a pas l'air d'apprécier le bruit ou la présence des flash en elle-même. Pourtant avec tous les flash des paparazzi, il ne devrait pas y être habitué ? Elle le regarde pendant environs quelques dizaine de secondes pour finalement dire d'un ton calme et qui se voudrait rassurant ;


Amy - N'oublies pas que tu n'es personne ici moustachito...


Le serveur ne tarde pas à arriver avec le plat qu'elle a commandé. Plat dont elle compte manger environs 10% seulement. Parce que mine de rien, c'est elle qui a mangé le plus jusqu'ici et malgré ce qu'il se dit, son estomac a des limites quand même. Elle ne fait pas attention aux autres quand elle mange. Tout disparait autour d'elle. Du coup, elle met quelques bonnes secondes à se rendre compte qu'ils tombent sur la même spaghetti. Elle lève les yeux vers lui, capte le message qu'il lui envoie avant de lever les yeux au ciel tout en secouant doucement la tête avec ce faible sourire amusé.

Si jamais il pense une seconde qu'elle va juste partir et laisser tomber après cet affront. Honnêtement, elle s'en fiche. Enfin, les apparences montrent qu'elle s'en fiche. La jeune femme se rapproche même un peu, histoire de le mettre mal à l'aise. Après tout, c'est lui qui déteste le contact physique ici. Mais techniquement, Amy n'appréciera pas celui ci en particulier. L'espace étant de moins en moins large, elle songe à s'éloigner. Non parce que, c'est bien marrant au début tout ça, mais voila quoi. Et ce merveilleux couple derrière, enfin, la femme à la maladresse de poser sa main sur son épaule et la pousser à l'avant. Tout qu'Amy entend, ce sont ses lunettes claquant contre les sienne avant que ses lèvres ne rencontrent maladroitement celle du Wang. Laissez moi vous dire que son temps de réaction bat des reccords. Mais elle ne s'attarde pas très longtemps non non, elle pousse doucement le concerné de sa main droite, sa chaise grince un peu, elle passe sa main au niveau de sa bouche avec cette mine pas très ravie, tandis que ses joues virent légèrement au rouge.


Amy - Idiot de Wang... Elle marmonne en détournant le regard quelques instants.


Elle retire sa main de sa bouche, légèrement tremblante sur le coup. Incapable donc, de soulever quoi que ce soit, elle croise les bras silencieusement avant de poser le regard sur lui et dire


Amy - Tu... Tu réalise que je vais devoir dormir avec un bain de bouche ce soir ?!


© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 19 Avr - 23:49
been there done that

I'm not sure this is a world I belong in anymore. I'm not sure that I want to wake up. Δ Gayle Forman


Un flash ne peut pas faire de mal, un flash ne va pas t’agresser dans la nuit, un flash n’a pas des idées perverses sur toi. C’était des mantras stupide, mais ça marchait, du moins j’en avais l’impression. Mon cœur se remettait à battre normalement, ma respiration aussi prenait son rythme de croisière. Oui, je suis sensé adorer les paparazzis, leur attention à ma personne, ou au moins en être habitué. Mais non, j’avais un blocage dessus. J’en étais pas à faire mon Justin Bieber, à sauter en insultant le mec qui fait son métier. J’étais juste à deux doigts de la crise, enfin, c’est ma vie privé quand même, j’ai le droit d’avoir un minimum de contrôle dessus. Beaucoup de contrôle. Que du contrôle.

J’essaye de lui offrir un sourire calme, ne voulant pas montrer ma faiblesse, mais ce qui en ressort s’avère plus nerveux que désiré. « Même en étant moustachito, j’attire l’attention. Et c’est Mr Moustachito pour toi. »

Etrangement, sa courte remarque absolument pas drôle parvient à me calmer, à moins que ce ne soit sa voix douce, qui était là, présente, qui semblait vouloir me rassurer, mais c’était Amy, donc je ne devais pas me faire d’idée dessus. Elle aime réconforter les gens, c’est son truc. Mais sa voix, elle avait ce ton que je savais employé uniquement avec moi, ou je me faisais des idées, oui je m’en faisais, par dormir Jiao, retourne manger, il vaut mieux. Puis pourquoi se faire des idées, t’aimerais vraiment qu’elle ne s’adresse qu’à toi ? Pourquoi ?

J’essayais en vain de calmer ma conscience se déchaînant, toujours plus avec la jeune blonde dans les parages. J’essaye aussi de manger mes spaghettis, et elle aussi, et elle ne semble pas tant vouloir céder au défi. Est-ce qu’une part de moi en est ravie ? Pourquoi ?

Alors, nos visages se rapprochent, et ils sont proche, très proche, un peu trop dangereusement peut-être. Je pourrais jurer sentir sa bouche contre la mienne… C’est parce qu’elle l’est. Je suis pris de court, j’ai déjà été embrassé par surprise, déjà été embrassé plus sauvagement, déjà embrassé, mais je suis pris de court. Je ne la repousse pas non plus, n’approfondis rien, c’est juste ses lèvres contre les miennes pendant un court instant.

« C’était pas ton premier baiser au moins ? Le rêve, premier baiser avec the Wang. »

Je rigole faiblement, mais je pouvais encore sentir sa bouche, et je doutais. Je doutais pour tout, je doutais qu’il venait de se passer ça, mais en regardant les joues délicatement rosies qui tranchaient avec la blondeur de sa chevelure, je savais.

« Et moi alors ? Tu penses pas à ma bouche, la sacro-sainte bouche du Wang violée ? » Je prends un air horrifié, essayant de détendre l’atmosphère, de revenir à ce qu’on faisait tout le temps. Parce que ça ne devait pas aller dans d’autres directions, on devait en rester là, ça valait mieux. Et malgré cela, un silence s’installe entre nous pendant qu’on finit le plat sans autre obstacles. Je ne saurais dire si c’était un silence lourd, gêné, un de ces silences qui ne voulait pas s’arrêter. Le serveur propose des desserts en nous débarrassant.

« Il paraît que le chocolat est aphrodisiaque. » Je dis ça distraitement, mais j’étais sensé ne pas savoir parler japonais, alors me mets à rattraper la chose en baragouinant quelques mots incompréhensibles, mais le serveur n’en a rien à faire. Mon regard se porte en attendant aux fontaines, aux jeux de lumières, et puis il devait être dix-huit heures, et le soleil se couchait lentement au loin. Je réfléchissais tout en gardant mon attention ailleurs, sur les couples réunis, sur les rendez-vous qui n’en étaient pas, et ma jambe vint taper faiblement contre la table, ou ce que je crois être la table. Je reprends mes esprits en entendant un toussotement au loin, et la table qui bougeait. Je stoppe mon geste mais ne détache pas mon pied pour autant, il commence même à bouger lentement de haut en bas, longeant sa peau, l’effleurant doucement.

« On est censé être un couple non ? » Je lui envoie un clin d’œil en souriant, reprends mon geste, un peu plus haut, plus insistant à chaque fois. Je commençais à oublier, oublier que je ne devais pas faire ça, ou ce que ça pouvait signifier, et c’était mieux ainsi.

© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Lun 20 Avr - 0:27
PAWS OFF

I am capable of enjoying human relationships, but not experiencing them. Δ Franz Kafka




Le coeur, il est tellement incompréhensible, il s'emballe quand il ne devrait pas et là, il s'arrête. La main posée au niveau de sa bouche, elle secoue la tête à sa question qui ne semble pas vraiment être une question. Il y en a eu d'autres avant lui. Mais elle est devenue muette soudainement il faut croire. Elle le regarde avant de secouer doucement la tête avec un faible sourire amusé, il parvient quand même à la faire sourire cela dit. Idiot de Wang, elle a envie de dire, mais ces mots ne traversent pas ses lèvres. Elle préfère penser que c'est tout ce qu'il y a de plus normal, pas ce baiser, non non ! Mais cette impression aussi mauvaise soit elle cela dit. Passant la main dans ses cheveux, elle secoue la tête en l'entendant parler de chocolat, elle lui répond ;


Amy - T'es vraiment... Elle ne parvient pas à finir cela dit, surtout quand elle voit le serveur Non rien... Elle finit par murmurer


Regardant alors partout où il n'est pas pendant un moment, elle décide de ne rien dire de plus. Qu'est-ce qu'elle pouvait rajouter de toutes façon ? Ah, oui, plus jamais de spaghetti. Ou alors des plats individuels ou elle risquerait de détester les spaghettis. Ou alors faire très attention. Les desserts arrivent finalement et elle pense à la connerie du jeune homme à propos du chocolat. Un soupir quitte ses lèvres. Baiser volé, journée ruinée. Non plus sérieusement, elle ne voudrait juste plus y penser. Mais elle sent le pied du jeune homme cogner contre sa jambe. La première fois, elle se dit qu'il n'a pas du faire exprès, que ce n'est pas si grave, qu'il a sans doute du penser que c'était la table. Mais il faut arrêter de croire aux coincidences quand son pied remonte le long de sa jambe. La pauvre Am manque d'ailleurs de s'étouffer avant que son pied ne tape, contrairement au jeune homme, sans ménagement contre la jambe du concerné. L'expression sur le visage du dernier la laisse satisfaite, et elle lève alors les yeux vers lui en disant d'un ton presque trop calme ;


Amy - Tu n'es pas censé ne pas être tactile ? Un sourire forcé se dessine sur ses lèvres avant qu'elle n'ajoute sur un ton de défi Recommence, essaie et je viserai plus haut, ton chocolat aphrodisiaque ne te serviras plus à rien du tout


Elle croise les jambes avant de finir son dessert. Une fois fini seulement, elle lève la tête vers lui tentant de cacher l'expression inquiète sur son visage. Elle se lève alors accompagné du jeune homme, hésite à passer son bras sous le sien mais ne le fait pas. Après avoir payé l'addition, ils sortent alors et elle regarde la jambe du concerné avant de lui demander ;


Amy - Ca te fais toujours mal ?


Ah... Amy...





© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Lun 20 Avr - 1:15
i am peur

I'm not sure this is a world I belong in anymore. I'm not sure that I want to wake up. Δ Gayle Forman


Si elle, elle manque de s’étouffer sous la douceur de mon geste, moi je manque de m’étouffer sous la putain de violence du sien. Non mais, on va me dire que je suis une victime encore, que j’en fais des tonnes. Parce que vous croyez vraiment que frapper aussi fort était mérité. Je vous hais, cordialement. En plus, j’étais sûr que ça lui faisait plaisir. Pas de me taper, non, mais que je sois plus tactile que d’habitude. Ça se voyait sur son visage, elle se retenait juste de crier son désir pour moi, c’est tout. Sinon à part ça, je suis pas si stupide. Je vous raconte ça, c’est pour m’occuper l’esprit, c’est pas comme si je croyais sincèrement tout ce que je vous raconte, je vous rappelle que le sarcasme et moi, on a des bébés, une famille, une histoire ensemble.

Je réponds à sa question, ma resting bitch face placardée au visage, « T’as pas compris, moi j’ai le droit de toucher les autres, les autres n’ont pas le droit de me toucher sans autorisation, sauf si t’as une forte poitrine évidemment je fais des concessions.. » Je rigole doucement finalement, n’arrive pas à rester énervé plus longtemps, bien que ça faisait un mal de chien. Ma main vient instinctivement protéger mes parties intimes, une expression profondément choquée sur le visage, « T’oserais pas.. Non j’ai rien dit oublie. »

Malgré sa prévention, j’ai quand même terriblement envie de recommencer, environ trente secondes après l’impact. Au contraire, son avertissement participait à cette envie. C’était un réflexe humain après tout, vouloir braver le danger, et respecter les interdits, ça ne va simplement pas avec Jiao. Mais je me rends compte qu’on a fini et que j’ai su résister à l’envie de l’emmerder une nouvelle fois. Une médaille pour Jiao s’il vous plaît ?

J’entends sa remarque et souris intérieurement, prends dès lors une expression embêtée, fais semblant de trébucher pour me raccrocher à elle, posant mon bras contre son épaule avant de la lâcher rapidement histoire de garder un peu de crédibilité. Si je n’avais pas voulu être crédible, je serais resté bêtement comme ça et elle aurait compris que… Non laissez tomber, elle est bien trop occupée à se soucier des autres, elle aurait probablement plongé tout autant. J’essaye un sourire forcé, « Ah, t’inquiètes pas, je suis bulletproof ! » Boîte un peu sur quelques mètres avant de définitivement glisser mon bras contre son épaule pour m’aider à avancer, sans rien dire, j’allais pas admettre avoir besoin d’aide, même si c’était faire semblant de l’admettre. Non, je n’avais pas si mal que ça, enfin elle avait bien touché un nerf sensible déjà amoché à cause de trop nombreuses heures de danses, mais c’était supportable. Je m’inquiétais plus du fait qu’elle s’inquiète pour moi, enfin, c’était prévisible, mais même.

On déambule ainsi lentement, telle la paire de bras cassés qu’on était, pour finalement se retrouver devant la maison de l’horreur. Honnêtement, la montagne russe à côté semblait plus effrayante, se retrouver devant une horde de paparazzis déchaînés semblait plus effrayant, beaucoup de choses en sommes semblaient plus effrayantes. Je lui demande s’y on y va mais me dirige quand même sans attendre vers la file d’attente, qui passe assez vite, et on entre. Le but était simple, il fallait trouver la sortie sans mourir. Connaissant notre bêtise décuplée quand on était ensemble, je le sentais très mal finalement comme idée.

On fait deux pas, les lumières s’éteignent brutalement, on entend un hurlement au loin, les lumières se mettent à clignoter pour s’éteindre à nouveau. On se remet à avancer quand les lumières se mettent à jouer aux paparazzis, à crépiter et crépiter, avant de s’éteindre définitivement. Sa main dans la mienne, je ne m’étais pas rendue compte l’avoir emprisonné, mais je la serrais doucement. Toujours le même problème avec les flashs, je devrais sérieusement voir un psy. Je ne lâche pas sa main et on continue d’avancer, trébuchant contre les murs par moments, trébuchant tout simplement.

© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Lun 20 Avr - 21:00
SCREAM

I am capable of enjoying human relationships, but not experiencing them. Δ Franz Kafka




Elle sursaute légèrement quand son bras se pose brusquement au niveau de son épaule alors que le jeune homme manque de tomber. Du moins, c'est ce qu'elle pense. Impossible de ne pas lire cette expression inquiète collée à son visage, ça crève les yeux, et maintenant, elle regrette. Et si jamais il ne peut plus danser hm ? Et si jamais le sang ne circule plus aussi bien ? Ou qu'elle lui a cassé le tibia ? Elle ne sait vraiment mais vraiment pas, elle regarde la jambe du jeune homme avant qu'il tente de la rassurer avec un de ces sourires sur commande qu'elle reconnaît de loin, alors imaginez de près. Elle le regarde quelques instants avant de détourner le regard et marcher tranquillement, peu surprise de sentir son bras complètement se poser autour de ses épaules. Elle ne dira rien cela dit. Et puis il allait porter plainte contre elle sinon, vous connaissez Jiao comme elle le connait ? Oui, Amy a beaucoup d'imagination.


Elle n'a pas vraiment le temps de dire qu'elle ne veut pas entrer là-dedans qu'il se détache d'elle pour se diriger vers la fille d'attente ; ici ce n'est pas comme les autres attractions ; la file se vide rapidement. Il faut admettre, elle doit admettre qu'elle n'est pas impatiente de rentrer là dedans ; Am n'aime pas marcher dans le noir, Am n'aime pas les histoires flippantes, Am n'aime pas les films d'horreur, Am n'aime pas ce genre de choses tout court. Bon, elle est quand même consciente qu'il y a des gens qui bossent pour que des animations et des objets prennent vie pour la faire flipper, mais ce n'est pas suffisant pour la convaincre. Et quand elle se retrouve là dedans, même si elle ne dit rien et même si elle fait de son mieux pour ne pas le montrer, elle ne se sent pas très bien. Elle passe sa main libre au niveau du bras de Jiao, comme pour s'assurer qu'il ne partira pas soudainement. Elle ne remarque même pas sa main dans la sienne, comme si c'était normal.


Marchant doucement, essayant de suivre le rythme du Wang maladroit, elle se prépare mentalement à ce que quelque chose arrive, à n'importe quel moment. L'obscurité n'a rien de rassurant ; est-ce que vous saviez que les lumières dans son appart son allumées la nuit ? Du moins, celle de sa chambre. Elle n'aime pas dormir avec la lumière éteinte quand elle est toute seule. Puis elle entend des bruits de temps en temps, rien de rassurant non plus. Passant sa main libre dans ses cheveux, tendant de respirer calmement elle sent une main attraper ses épaules soudainement, ça ne peut pas être Jiao, elle le sait bien et alors un cri s'échappe de ses lèvres. Comme si ça pouvait éloigner la personne qui lui tient les épaules, et c'est le cas. Ok, son coeur, son coeur pitié. Reprenant son souffle en posant sa main libre au niveau de celui-ci, elle ne dit rien, qu'il mémorise donc ces images d'elle peu valorisante pour les sortir après, un peu plus tard. Passant finalement son bras sous celui du concerné elle  murmure alors ;


Amy - Idiot de Wang...


Elle lui avait pourtant dit qu'elle ne voulait pas non ? Non, mais elle n'a pas vraiment eu le temps enfaite ! Sa main agrippée au bras du jeune homme serre légèrement celui-ci. Elle pousse la porte qui grince doucement, rien de rassurant ce rire qu'elle entend au loin. Elle n'arrive pas à pousser complètement la porte. Se détachant alors du jeune homme elle chuchote en se plaingnant ;


Amy - Toi vas y, pourquoi est-ce que je devrais


Elle se met alors derrière lui, comme s'il servait de cobaye à l'heure actuelle. Retenant sa respiration alors qu'il est sur le point de pousser la porte à sa place, la jeune femme est trop concentrée pour écouter quoi que ce soit. Non, elle attend, patiemment. Est-ce qu'il y a autre chose à faire de toutes façons ? Elle sursaute en le voyant se retourner, elle ne s'y attendait simplement pas. Avant qu'il ne s'éloigne plus en allant dans l'autre pièce, elle attrape à nouveau son bras, marchant silencieusement



© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 21 Avr - 0:52
run

I'm not sure this is a world I belong in anymore. I'm not sure that I want to wake up. Δ Gayle Forman


C’était curieux d’avoir sa main dans la mienne, non, c’était curieux de se retrouver ici, d’avoir passé la journée ensemble, et la nuit aussi, et la soirée d’avant. C’était curieux d’être avec elle.

Ce qui me surprend le plus dans tout ça, c’est pas la main qui m’attrape la jambe et la serre, mais son cri qui résonnait dans le couloir étroit. Sa réaction me tire un rire que je n’essaye pas de cacher, c’était l’exacte raison pour laquelle je l’avais emmené ici, enfin j’avais pas vraiment réfléchis à vrai dire, mais s’il fallait réfléchir, ça serait pour ça. Pas pour l’entendre crier ou essayer de se cacher derrière moi, juste la voir un peu plus… Je sais pas. Perdre le contrôle peut-être. Puis ses réactions semblaient tirées d’un manga, où l’héroïne parvenait à être mignonne en ayant peur, c’est possible ? Wait, oubliez que je vous ai dit ça.

« Idiote d’Am. » Elle en avait pas marre de me traiter d’idiot. Personne ne me traite d’idiot, je vois pas pourquoi elle s’y obstine, surtout que fondamentalement, si elle a peur, c’est pas ma faute mais celle de l’étrange forme que l’on parvient encore à distinguer au loin et qui doit probablement être sous-payé pour un job un peu trop risqué où sa vie était en jeu à chaque visiteur effrayé aux réactions imprévisibles.

Je soupire et avant d’ouvrir la porte, me ravise, pour me retourner vers elle. Le noir m’empêche de voir clairement ses réactions mais je commençais à m’y faire. Hier, aujourd’hui. « C’est qu’une porte, elle va pas te manger tu sais ? » Commençant à avancer pour partir dans l’autre pièce, je sens sa main s’agrippant une nouvelle fois à mon bras mais la laisse faire, une nouvelle fois. Je me rends compte en même temps que je voulais reprendre sa main, histoire de la rassurer, qu’elle ne vienne pas me dire après que je suis pas galant et gentleman.

La pièce est emplie d’une lumière légèrement rougeâtre, très tamisée cependant. La porte claque violemment derrière nous. S’il faut avoir peur de quelque chose dans la vie, ce serait plus des impôts à payer en fin de mois, que d’un vulgaire épouvantail habillé de haillons et d’une perruque brune en très mauvais état. Enfin, j’essaye de me le répéter, parce que l’ambiance est un peu trop bien réussie à mon goût. Des lampes de poches traînent par terre, en évidence, j’en attrape deux et lui en donne une, et c’est reparti pour la découverte de la maison hantée. La salle semble sortie d’un manoir européen du 18ème siècle, poupées en porcelaines par terre, papier peint à imprimé baroques déchiré, une bibliothèque renversée, on avance, une feuille est posée sur la table. « Help. Y’a plus original, et la marque de la main tachée de sang dessus… Vraiment, y’a beaucoup plus original » Une poupée se met à bouger soudainement et s’avance rapidement vers nous, ok, on court comme des fillettes en criant vers la prochaine porte, renversant des chaises en passant, se collant contre la porte pour éviter à l’autre d’entrer dans la troisième salle. Léger temps de repos, je quitte ma mine effrayée pour me retourner vers elle qui était encore pire que moi, rigole doucement en reprenant mon souffle. Mon rire se coupe net quand je vois la pièce dans laquelle on atterrit, des écritures illisibles sur tous les murs, en rouge sang évidemment, et des sacs ayant l’étrange forme de corps étaient suspendus.  Je crois qu’à partir de ce moment-là, on s’est accrochés l’un à l’autre pour pouvoir avancer, et puis un sac est tombé, puis un autre, et on s’est remis à courir vers les escaliers les plus proches empêtrés dans une espèce de toile d’araignées artificielle, génial. Je vous avais dit que c’était une mauvaise idée non ? Et l’état de mes cheveux, on y pense ?

Je sentais la fin arriver, mais en même temps, la voyait très très loin. Mais Jiao n’a pas peur, Jiao veux juste éviter de trop serrer la main d’Amy et sortir de là le plus rapidement possible pour ensuite se moquer d’elle, omettant de parler de sa propre réaction bien sûr. Je secoue la tête pour enlever les fils accrochés, puis commence à enlever ceux éparpillés sur la sienne aussi avant de continuer à dépoussiérer mes vêtements. « Idiote d’Amy. J’veux pas mourir avec toi, moi. »
© GASMASK

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 24 Avr - 2:16
SCREAM

I am capable of enjoying human relationships, but not experiencing them. Δ Franz Kafka




Elle tape l'épaule de Jiao quand il la traite d'idiote, comme s'il pouvait utiliser cette réplique lui aussi. En théorie oui, mais ce n'était pas comme si elle allait le dire à voix haute non plus. Elle avance d'un pas assez lent avant de courir quelques minutes après qu'ils se soient retrouvés dans une nouvelle pièce, courir à cause de cette fichue poupée. Elle a envie de traiter Jiao d'idiot pour changer, mais elle est trop occupée à courir ; une seule chose à la fois s'il vous plait. Puis ils ne tardent pas à se retrouver dans une pièce. Elle le regarde s'appuyer sur la porte pour bloquer celle-ci. Il parvient encore à rire, ce n'est pas le cas de tout le monde. Mais ce n'est pas à cause d'elle qu'il semble s'arrêter de rire, il lui suffit de se tourner pour comprendre. Instinctivement, sa main qui s'est détaché de son bras revient vers celui du jeune homme et ils tentent de sortir d'ici sans ennuis.


Mais les escaliers, ou plutôt l'espèce de toile d'araignée n'arrange rien du tout il faut croire. La main du jeune homme sert la sienne, parfois un peu trop fort sans doute, mais elle ne dit rien parce que tout ce qu'elle veut c'est sortir d'ici le plus rapidement possible. Mais l'autre pièce ne semble pas mener à la sortie, non non. Cette femme aux longs cheveux noirs qui cachent son visage, ça ne lui dit rien de bon en somme. Cette dernière se met à courir vers eux et Amy court bien plus vite que tout à l'heure. Un léger cri s'échappe de ses lèvres quand elle voit un clown sortir de l'autre pièce. Elle déteste les clowns. Elle répète un bon nombre de fois "pitié pars" en coréen, dans un murmure mais ça ne semble pas l'immuniser pour autant. Mais le clown ne fait rien de trop grave, du moins, il cesse de s'approcher de la jeune femme.


Lorsque finalement ils se retrouvent dehors, elle ne se rend pas compte que sa main tremblante tient toujours celle du jeune homme. Mais elle n'est pas prête à la lâcher tout de suite. Alors doucement elle inspire, tentant de retrouver son calme. Chose difficile quand elle repense au clown, qui figure dans le top 3 de ses plus grande peur depuis qu'elle est toute petite. Elle passa la main dans ses cheveux où elle peut encore sentir quelques bouts de toile d'araignée puis pose le regard sur Jiao. Elle qui était énervée contre lui pas plus tard qu'il y a cinq minutes, elle semble s'être calmée... Mais ça ne veut pas dire qu'elle n'a pas envie de le taper. Loin de là... Mais quand elle repense à ce qu'il s'est passé tout à l'heure, elle est très peu tentée de recommencer. Un soupir silencieux quitte ses lèvres alors qu'ils marchent silencieusement vers la sortie. Une fois dehors, elle allume une cigarette tout en regardant les horaires de bus et lançant d'un ton calme ;


Amy - Il ne devrait pas tarder...



© GASMASK

Contenu sponsorisé
Ce message a été posté
 

it's ok (feat. king jiao)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» but i got nothing here without you (feat. king jiao)
» please don't let me fade away (feat. king jiao)
» you're my end and my beginning (feat. king jiao)
» don't be... surprised ? (feat. oh jun min, king jiao)
» if this is reality (feat. king jiao)
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Royal Private Schools ::  Memories, memories! ::  les archives du forum :: Les RPs termines-