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 ce n'est simplement pas le bon jour. | w/ asano akihiro

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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 6 Sep - 23:59
TAKE A SAD SONG AND MAKE IT BETTER. YOU KNOW SOMETIMES, IT'S JUST A MATTER OF LITTLE SHADES.
Bercée par la douceur du moment, la brise fraîche sculptant son échine, Nanako se contentait de se perdre au milieu de l'espace temps. Cette soirée entamée et baignée par la fraîcheur de cette fin de période d'estival, elle en avait longuement rêvé, convoitant alors ce temps libre qui se faisait aussi rare que la plus précieuse des pierres. Refoulant la terre poussiéreuse à ses pieds, de par sa cadence las, la demoiselle songea qu'il était peut-être temps pour elle de rebrousser chemin afin de rejoindre la bâtisse scolaire où son quotidien fut à présent abrité. L'air dubitatif, ces songes néfastes à l'encontre du maintien de son bien-être furent heureusement aisément évincés. Flâner au gré de ses envies bourdonnait en son appareil auditif telle une activité davantage intéressante que de s'adonner à la résolution de multiples calculs, ceux-ci lui léguant bien souvent quelques migraines incessantes dont la brune se passerait volontiers.  Oui, le secteur médical dans lequel la Japonaise se tuait à la tâche n'était vraisemblablement pas son domaine de prédilection. Cette unique pensée suffisait amplement à lui tirer une grimace, qui en disait long sur ses ressentiments. Des pensées bien éphémères, puisque l'unique aperçu de ce lieu qu'elle affectionnait tant à présent s'élevant au ras de son champ de vision les pourchassait aussitôt.

Son esprit se trouva tourmenté par divers faits ne s’apprêtant guère à celui de l'université. La seule chose dont elle désirait à l'instant présent, s'agissait de s'isoler du reste du monde agrémentant les décors verdoyants qui pouvaient l'entourer et face auquel, son importance semblait minime. Tout d'abord, la demoiselle se contenta simplement d'analyser avec soin les alentours. A vrai dire, il n'était pas rare de constater la venue de bon nombre de ces jeunes gens, probablement tout aussi sensibles qu'elle à l'art musicale. Depuis son arrivée pourtant si récente au sein de la capitale nippone, Nanako ne cessait de multiplier les venues et départs parmi ce quartier qui prodiguait sur sa personne, semblable à un sentiment de « chez-soi ». Néanmoins, elle ne pouvait nier que sa place n'était certainement pas au milieu de cette métropole régnant sur l'ensemble du pays regorgeant de lumières, définitivement bien trop attachée à sa chère ville natale qu'était Fukuoka. Malgré cette aigreur, Nanako aspirait à passer la plupart de ces heures où la relecture impérative de ses cours revendiquant les bienfaits de la médecine ancestrale pouvait bien patienter le temps d'un instant. Par ailleurs, la musicienne en herbe ne tarda pas à manifester sa présence également, toutefois de façon davantage discrète que ses camarades de bonne fortune. Aujourd'hui, elle nécessitait de se retrouver au sein de sa bulle n'appartenant qu'à elle, et non pas de solliciter un faible public qui pourtant était en mesure d'offrir les plus touchantes des appréciations concernant votre certain talent.

Mais subitement. Alors qu'elle prit l'initiative d'agripper son instrument qui surplombait alors sa fine épaule, en sécurité totale au milieu de l'une de ces sacoches prévues à cet effet, son regard noisette vagabondait ailleurs, tel bon lui semblait. Bien sûr, quelques étrangers aux visages peu familiers emplissaient ce parc adjacent à une verdure qui ne tarderait probablement pas à faner au gré des prochains jours s'annonçant coriace. Cependant, une présence similaire à une âme errante et dépourvue de but précis s'accaparait l'intégralité de son attention. Cela faisait bien longtemps que la concernée n'avait pas été aussi troublée par une personne, qui n'était à ses yeux qu'un vulgaire inconnu. Et pourtant. Presque inconsciemment, elle déclina le confort que lui offrait sa place initiale, ses courtes jambes la portant en direction de cette silhouette masculine, qu'elle prit tout de même la peine d'analyser convenablement tout juste avant de s'apprêter à commettre l'irréparable, sans doute. Doté d'une chevelure flamboyante, de traits du visage durs et fermes instantanément. Ainsi qu'un teint évoquant ces poupées en porcelaine tout juste hors de prix. Sa curiosité malsaine prenait subtilement le dessus sur la raison, piquée à vif quant à quémander les raisons de ce détachement émotionnel si évident au simple coup d’œil vers le visage crispé de cet homme dont l'âge lui paraissait beaucoup trop flou afin de le décrypter.  Après tout, Nanako avait toujours agis en conséquence. Toujours de manière brutale et prématurée, ne pensa guère l'espace d'une seconde qu'un engouement inattendu tel que le sien pouvait certainement prendre au dépourvu plus d'un, ou même causer de l'effroi. Aujourd'hui ne fut guère office d'exception puisque, peu à peu, son corps réduisait cette proximité creusant un fossé entre son corps frêle et celui davantage imposant de son désormais vis-à-vis improvisé. « Hé. » lança-t-elle, munie d'une vive voie capable de surprendre celui qui lui faisait à présent face. A l'évidence, l'aventureuse avait parfaitement notifié les yeux vaguant parmi le néant de ce jeune homme à la couleur de cheveux presque platine. Sur le moment, elle pensa que c'était peut-être cette particularité physique qui l'avait tout d'abord incité à poser ses pupilles sur lui. C'est ainsi que ne bénéficiant pas le moins du monde de la moindre autorisation de ce dernier que l'étudiante s'appropria naïvement une place à ses côtés, les bancs de point de rendez-vous propice aux artistes étaient décidément bien plus confortables que la végétation fleurissant le sol. « Ça ne respire pas la joie de vivre ici, je me trompe ? » Esquissant un maigre sourire se voulant rassurant aux recoins de ses lippes scrupuleusement teintées de vieux rose, elle ne se maudissait tout de même point d'interagir de façon si implicite en compagnie d'autrui. Cela s'était rapidement déviée en une habitude, chez la jeune fille. Se refusant d'émettre des différences, elle estimait que n'importe quelle personne avec laquelle son courage fut suffisant au point de lui suggérer une conversation méritait de se sentir comme l'un de ses fervents amis les plus proches. « Un morceau de guitare, peut-être ? C'est mon jour de bonté. » ria l'investigatrice de bon cœur, avant d'exposer à la vue de l'inconnu son compagnon à cordes préalablement installé sur ses cuisses. Loin d'être dupe, Nanako, s'essayant à des conclusions presque justifiées à ses yeux bien que tout de même hâtives, se disait que tout comme elle, cette personne n'avait fait que s'adonner à la recherche d'une paix spirituel. Et si elle était capable d'y contribuer ?


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Ce message a été posté Mar 22 Sep - 17:46
Ces derniers jours, l’emploi du temps d’Akihiro avait été fortement chargé. Répétitions, shootings photo, enregistrements, apparitions publiques, rythmaient sa vie d’idole, mais il ne s’en plaignait pas. Plus sa charge de travail était importante, moins il avait le temps de penser, notamment à ces personnes si chères à son cœur et qu’il ne verrait plus avant un très long moment, s’il les revoyait un jour. Dès qu’il arrivait au travail, il reprenait son rôle d’idole, ainsi il pouvait sourire, rire, en toute légèreté, illuminant les studios de shooting photo de son sourire angélique. Lors des interviews, il récitait avec entrain les réponses qu’il avait depuis longtemps apprises par cœur, les questions se ressemblant généralement. Mais parfois, certaines n’étaient pas prévues et portaient sur les rumeurs qui s’étaient propagées par moment, concernant sa supposée relation avec son ex-petit-ami, ancienne idole lui aussi. Ces questions le perturbaient toujours, le replongeant dans ses pensées qu’il se forçait à oublier, et même s’il se forçait à rester impassible face aux journalistes ou aux caméras, son trouble devait sans doute être quelque peu visible si on l’observait bien. Il répondait alors en riant ce que son manager lui avait indiqué, que ce n’était que des rumeurs folles, qu’il n’existait rien d’autre qu’une franche camaraderie entre son ancien collègue et lui, masquant avec soin ce pincement douloureux qu’il ressentait alors au niveau de son cœur.

La veille avait été la journée la plus chargée, enchaînant une interview pour un magazine le matin, un événement live en fin de matinée et début d’après-midi, l’enregistrement d’une émission qui allait être diffusée quelques jours plus tard le reste de l’après-midi, ainsi qu’une émission diffusée en live le soir qui s’était terminée tard. N’ayant pas voulu rentrer dans ce dortoir bien trop vide à son goût, Akihiro était rentré dans leur maison familiale, toute aussi vide, mais il était au moins chez lui. Malgré l’épuisement qu’il ressentait, il avait eu beaucoup de mal à dormir. Comme à chaque fois qu’il s’arrêtait, ses pensées venaient le hanter. Heureusement qu’aujourd’hui était un jour off, il avait ainsi pu profiter de la grasse matinée pour récupérer, même s’il s’était encore réveillé bien trop tôt selon lui. Sans doute aurait-il dû aller en cours, mais il était trop fatigué pour ça et l’envie lui manquait grandement, il y irait le lendemain sans faute.

Encore las, le jeune idole était sorti faire un tour en ville, ne voulant rester enfermé plus longtemps. A force de flâner il était arrivé dans ce quartier qu’il affectionnait, cette rue constamment assaillie par nombre de musiciens de rue qui transcendaient la mélodie de leur art afin de combler les oreilles des passants. L’ambiance était généralement bon enfant et beaucoup s’arrêtaient pour les écouter, ou même plaisanter avec eux. Akihiro aimait lui participer et jouer parfois avec eux, oubliant ainsi quelques instants sa notoriété grandissante, il n’était alors plus l’idole, mais juste un jeune homme aimant la musique et le chant. Mais en ce jour, il ne se mêlait pas à la foule pour s’approcher de ces musiciens, il s’était assis sur un banc non loin, sa fine écharpe dissimulant un peu son visage, ses larges lunettes de soleil remontées dans ses cheveux.

Si lorsqu’il était arrivé, entendre ces mélodies l’avait apaisé, plus les minutes s’écoulaient, plus il se sentait englué dans ses pensées encore une fois, n’entendant même plus la musique finalement. Ne voyant même plus ce qui l’entourait, le jeune blond avait le regard lointain, perdu, et la douleur qu’il ressentait au fond du cœur se retranscrivait sur son visage habituellement si angélique. Ce n’était pourtant pas son habitude de se laisser voir ainsi en public, en tant qu’idole il devait garder son image intacte, mais cette fois, il n’y pensait même plus.

Un « Hé » sonore lancé devant lui le fit revenir à la réalité dans un grand sursaut. La main sur le cœur pour tenter d’en faire ralentir le rythme de ses battements engendrés par la peur soudaine qu’il avait ressentie, il releva le regard pour le poser sur la petite brunette qui se tenait devant lui, avant de suivre son mouvement alors qu’elle prenait place à ses côtés sur le banc. Une nouvelle peur s’insinua en lui en quelques secondes, et si c’était une de ses fans hystériques qui l’avait reconnu et… dieu seul savait ce qu’il pourrait se passer si tel était le cas… Mais apparemment, elle semblait ne pas correspondre à cette description. Sa question le ramena une nouvelle fois à ses sombres pensées et sa réponse aurait pu être qualifiée de grognement d’ours mal luné, suivi d’un soupir de lassitude. Son regard se perdit à nouveau droit devant lui, sur un point indistinct jusqu’à la nouvelle intervention de la demoiselle.

La regardant de nouveau, ses yeux se posèrent sur l’instrument qu’elle tenait à présent en main. Une jolie guitare. Il lui arrivait parfois d’emmener la sienne aussi lorsqu’il venait par ici, cette fois, il n’y avait même pas pensé. Tendant la main, ses doigts vinrent effleurer les cordes et le bois verni alors qu’un petit sourire venait de fleurir sur ses lèvres. La musique avait toujours été source d’apaisement pour lui, de plénitude. De plus, la bonne humeur de la demoiselle semblait également être communicative, il ne put empêcher son sourire de s’agrandir un peu.

« Avec plaisir… C’est toujours agréable d’écouter de la musique. »

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Ce message a été posté Dim 27 Sep - 13:17
TAKE A SAD SONG AND MAKE IT BETTER. YOU KNOW SOMETIMES, IT'S JUST A MATTER OF LITTLE SHADES.
Parfois, cette jeune femme représentait un véritable phénomène à l'état pur. Qui, parmi ce monde surpeuplé, prendrait l'initiative d'entrer en contact avec un individu tout bonnement inconnu à vos yeux ? Rares sont les personnes qui oseraient se jeter à l'eau. Et pourtant, la brune faisait partie de cette catégorie de personnes ne se prenant nullement la tête, se délectant de chaque moment que la vie pouvait être en mesure de lui prodiguer. Lorsque ses pupilles noirâtres avaient daigné sculpter les traits fins de son vis-à-vis, elle n'eut point le temps imparti afin de songer si oui, ou non, son acte semblait démesuré. Curieusement. Le principal concerné par cette soudaine euphorie propice aux nouvelles rencontres, ne paraissait pas désirer se désister de cette entrevue des plus inattendus. Pour le plus grand soulagement de l'étudiante, sans aucun doute. Tandis que ses lèvres s'affaissaient en un sourire sournois, elle délivra son instrument fétiche de son emprise, entourant les cordes de ce dernier par le biais de ses fines mains subtilement ornées de bijoux. Au contraire, le mystérieux jeune homme semblait même réceptif aux recommandations de la belle ; chose qui étonna grandement celle-ci. « Un morceau suffit à apaiser les âmes tourmentées, j'en suis convaincue. » philosopha sans répit la jeune femme, restant surprise par la bonté et la compassion dont l'homme faisait preuve. Non pas que ledit homme se reflétait aux yeux de l'étudiante telle une personne acerbe, loin de là lui parvenait cette idée. Il s'agissait simplement du fait qu'il aurait parfaitement pu prendre congés, et s'éloigner ainsi de la personne de Nanako, qu'il jugerait opiniâtrement d'étrange ou encore, extravertie. Néanmoins, elle ne s'en plaignit guère et suivant multiples gestes tel que la fille possédait l'habitude d'agir de façon maniérée, ses doigts se mirent sans plus attendre à produire de doux sons bourdonnant au creux de son appareil auditif. Ajouté à cela, des chuchotements pratiquement inaudibles, étouffant les paroles de la musique que reproduisant non sans quelques difficultés la nippone. En réalité, la demoiselle s'aventurait au gré d'un chemin bien périlleux, ne sachant définitivement pas si ce genre musical s'adaptait aux goûts personnels de son interlocuteur. Cependant, ce malheureux fait ne stoppa nullement les ardeurs de la jeune fille, venant même à apprécier cette douce étreinte que lui apportait l'atmosphère ambiante. Les uniques échos de la nature, les bruissements en provenance de la population moins agitée en cet endroit qu'en plein cœur du centre-ville, le silence roi légué par son compagnon dont elle ne connaissait même pas l'identité et puis, cette mélodie réconfortante. Elle le savait pertinemment, la musique avait toujours eu bon effet sur son être. D'aussi loin que la brune puisse s'en souvenir, cet art fut toujours en mesure d'apaiser les mœurs du quotidien. Et nombreux étaient ceux-ci auparavant, bien que son existence présente soit tout aussi mouvementée.

Et puis, ses esprits se réunirent à nouveau, mettant un terme à cette charmante sonorité. Une fois son instrument fermement glissé contre son ventre, elle se tournait envers l'inconnu, son dos poussé par une vive courbette des plus gracieuses. « Moi c'est Nanako. » lança-t-elle furtivement, ce vaste sourire perdurant sur ses lèvres rosées. A dire vrai, la demoiselle n'était que très peu confiante quant à sa performance et malgré que son audimat soit réellement très limité, sa facette minutieuse et sa soif de surpasser ses limites prenaient souvent le dessus sur la raison. Au plus profond de son âme, elle espérait naïvement que cela permettrait peut-être à cet individu à l'expression monotone de manifester un quelconque sentiment d'enthousiasme. Sans souligner le fait qu'à l'instant présent, des présentations en bonne et due forme semblaient primordiales, afin d'instaurer un minimum de confiance. « J'espère que ça vous a plu un minimum et... » Soudainement, des agitations prônant au décor environnemental captivait l'attention de l'étudiante. Un lot de jeunes femmes, prenant probablement part à la même tranche d'âge qu'elle. Ces dernières semblaient porter une importance surprenante à l'entretien entre la guitariste en herbe et ce jeune garçon, incitant Nanako à exprimer son désarroi par un vulgaire froncement de sourcils. « Vous les connaissez ? » questionna-t-elle de façon discrète, pointant malencontreusement du doigt ces multiples silhouettes féminines leur faisant face. Sur le coup, elle ne parvenait pas à comprendre dans quel situation elle s'était alors immiscée, d'autant plus que ces dames paraissaient toutes plus surexcitées les unes que les autres. Qu'importe les messes basses, il lui fallait des explications. A tout prix.


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