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 Hello, do you want a bloody cake ?

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Anonymous
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Ce message a été posté Sam 3 Oct - 12:44

Eime & Roy


Hello, do you want a bloody cake ?
Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu son cousin mais heureusement tous deux avaient enfin convenu de se débrouiller pour passer un peu de temps ensemble. Roy avait toujours admiré cet individu qui avait une force d’esprit inimaginable. Il ignorait ce que cela serait s’il avait été à sa place, s’il aurait été capable de le supporter comme Eime. Probablement qu’il aurait fait avec cependant ce genre de choses pouvait détruire une vie entière cependant son cousin ne s’était jamais laissé abattre et le professeur était admiratif de cela. Le jeune homme avait été contraint de venir souvent séjourner chez eux, passant du temps avec lui et ses frères. L’ambiance à la maison était convivial puis surtout, personne ne le jugeait pour cet accident qui lui avait coûté un pied. Petit à petit, les deux garçons s’étaient rapprochés bien que leur vie respective les rattrapa rapidement. Ils se voyaient de temps en temps et s’il ne rétorquait pas à voix haute, Roy était sincèrement fier de ce que son cousin était devenu. Cela ne devait pas être simple tous les jours mais il n’abandonnait pas et il n’y avait rien de plus beau que de pouvoir assister à ça.

Souriant, le professeur était descendu au konbini afin de faire quelques courses, il manquait beaucoup de choses dans ses placards et si Eime lui rendait visite, il était préférable de les remplir. Il n’avait eu cours que dans la matinée aujourd’hui et avoir un peu de repos était tout autant agréable. Il ne récupérerait pas Haru de suite, même ça, le père trouvait la chose reposante... Sa relation avec son fils était compliqué en ce moment mais cela finirait par s’arranger, le jeune homme y croyait. La maîtresse lui avait expliqué qu’il ne s’agissait là certainement que d’une passade dans la croissance de l’enfant. Roy l’espérait sincèrement.

Les sacs en main, il était remonté à son appartement cependant quelque chose de suspect attira aussitôt son attention. La porte était légèrement entrouverte alors qu’il était persuadé de l’avoir claqué avant de partir. Les sourcils froncés, le garçon la poussa doucement avant d’écarquiller les yeux à la vue de toute cette pagaille étendu sur le sol. Un cambriolage ? Perplexe et assurément stupide, il ne réfléchit pas qu’il se saisit d’un geste machinal de sa batte de baseball, déposée dans un coin de la pièce. Il aurait pu appeler la police, prévenir le voisinage, faire quelque chose de plus censé que de s’aventurer seul dans cette situation néanmoins malheureusement, dans ce genre de circonstances, on ne réfléchit jamais assez.

Et puis, il n’avait eu le temps de rien comprendre. Tout était arrivé si vite qu’il ne saurait expliqué comment tout cela avait débuté. Ces deux hommes étaient sortis de sa chambre et si l’enseignant avait tenté de se défendre, ça avait été vain. Son dos avait heurté brutalement sa table en verre qui s’était brisée et son salon s’était retrouvé encore plus sans dessus dessous qu’il ne l’avait été à son arrivée. Il avait encore essayé de riposter, d’élancer son poing contre le visage de ce vaurien mais cela était inutile parce qu’il n’avait plus de force. Il n’avait pas compté les coups que son vis-à-vis lui avait donné toutefois Roy n’avait pas baissé les bras, se redressant à chaque fois alors que peut-être, faire le mort aurait été mieux...  

Une grimace se forgea sur sa figure lorsque l’un d’eux se saisit violemment de ses cheveux avant de répéter pour la énième fois qu’il voulait de l’argent. Beaucoup d’argent. Le professeur ne saisissait pas pourquoi on lui réclamait cela à lui avant que le bandit ne lui donne le nom de l’un de ses frères. Il crut voir son monde s’effondrer à cette explication si bien qu’il se perdit dans ses pensées... Il avait toujours idéalisé ses aînés, les voyant un peu comme des héros quant il était plus jeune. Ils étaient chaleureux, doux, drôle et très forts. Ils lui semblaient intelligents, débrouillards également. En ce jour, c’était comme si tout ce en quoi il croyait venait de s’envoler en poussière. Son frangin s’était endetté puis, en plus de cela, il l’avait dénoncé lui. Roy avait une vie stable, un fils aussi mais par dessus tout, ils étaient de la même la famille... Comment Koji avait-il pu ? Un nouveau coup et le professeur se retrouva au sol, le corps en miette. Ce n’était rien comparé à la suite et ses pupilles se dilatèrent quand l’un d’eux le redressa pour le plaquer au meuble derrière lui, un couteau en main.

Il ne s’était jamais senti aussi faible et vulnérable qu’en cet instant. Son coeur battait à s’en exploser tant l’angoisse gagnait son être et qu’il s’était mis à trembler. Il n’aimait pas les conflits, il n’aimait pas se battre non plus et bien qu’il avait appris à se défendre, cela lui avait été complètement inutile en cet instant. Ses pensées se dirigèrent machinalement vers son fils qui s’amusait à l’école et qui devrait attendre après son père qui ne viendrait jamais le chercher. Sa vie s’achèverait ainsi ? Aussi bêtement à cause d’un maudit frère qui avait préféré mettre sa famille en danger plutôt que de tenter de se débrouiller seul ou de leur en parler... Ils auraient pu l’aider, probablement. Mais pas comme ça. Peut-être qu’au bout du compte, cette attaque contre lui n’était qu’une mise en garde pour le « frère » en question sauf que si ce dernier n’avait aucune culpabilité d’avoir donné le nom de son cadet, une telle chose ne l’atteindrait sûrement pas. Roy ne savait même plus quoi penser, son esprit divaguait.

Hors, sa panique ne fit que s’accentuer et ses prunelles s’agrandirent de stupeur et d’effroi lorsque l’homme attrapa son bras. Sa bouche se mouvait difficilement alors qu’il voulait les supplier d’arrêter mais aucun son n’en sortit. Non. Non. Tout sauf ça... Sa jambe s’ils voulaient mais pas son bras. Certainement que ces vauriens savaient l’importance que le garçon accordait à ce membre principalement. Tout joueur de baseball n’aimerait pas être privé de son bras, en particulier pour un lanceur talentueux. Et pourtant... La lame il l’avait senti amèrement passé tandis que son vis-à-vis avait été contraint de bloquer ses lèvres de sa main pour atténuer le hurlement qu’il avait échappé. Il avait mal. Très mal. La douleur était si intense qu’il ne parvenait même plus à le bouger... Du sang s’en écoulait puissamment pendant que son corps heurta à nouveau le sol dans une force inouïe.

Il était épuisé et si ses doigts avaient tenté d’attraper son téléphone pour prévenir quelqu’un, il en fut incapable. Un coup de pied avait fait voltiger le portable au loin avant qu’on ne le cogne pour l’obliger à arrêter de bouger. Ses paupières devenaient de plus en plus lourdes, tout son être était engourdi et la voix de ses agresseurs lui semblaient particulièrement lointaine. Les derniers mots que Roy se souvenaient d’avoir entendu était ce « Tu diras à ton frère qu’on n’en a pas fini. » Ensuite, tout était devenu soudainement noir et très sombre... Est-ce qu’il était mort ? Non, il n’avait pas envie de mourir... Pas maintenant. Et Haru, qui est-ce qui irait le chercher à l’école ? Il avait besoin de son père.




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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 4 Oct - 14:21

Hello, do you want a bloody cake?
Roy


TENUE ► Sa main ferma la portière. Aujourd'hui était jour de visite. Un vendredi, enfin un qu'il ne passait pas à bosser. Il ne rechignait jamais, sa vie étant totalement décalée de celles des autres, il le savait, mais quand il pouvait passer un peu de temps avec la famille, il était content. Par famille, il n'entendait pas frêre et sœur, puisqu'il était fils unique, et encore moins parents, parce qu'il fallait avouer qu'ils n'étaient pas très démonstratifs. Il restait ses parents, voilà tout. Mais ses cousins étaient importants pour lui, il avait rejoint Tokyo pour se rapprocher d'eux justement. Surtout de Roy en réalité. Il ne lui serait jamais assez reconnaissant pour ce qu'il avait fait pour lui, toutes ses années. Ils n'en avaient jamais vraiment parlé, leur rapport étant naturel et soudé, mais Eime lui devait énormément. Toutes ces années à souffrir en silence, il ne les avait surpasser qu'en partie grâce au soutien de son cousin, ces moments agréables passés avec lui, ces bouffées d'air prises qui lui montrait que la vie n'était pas si pourrie. Quand on est ado, c'est con, mais ça a une grande valeur, surtout quand on est en retrait de la société à cause de toutes ses différences.

Aujourd'hui, il était arrivé à quelques pas de chez lui, peut être même qu'il verrait son petit cousin, le fils de Roy. Il ne l'avait que trop peu vu et lui qui adorait les gosses, trouvait ça dommage, surtout qu'être parent célibataire, ce n'était pas évident. Il lui avait plusieurs fois proposer de garder le petit s'il avait besoin mais Roy n'osait pas, il en était sûr. A cause de son boulot, et de sa vie infernale, il pensait probablement que Eime avait déjà beaucoup à faire. Quelque part, il avait raison, mais pour Eime ce n'était jamais vraiment assez, il ne se posait même pas de question.

Calmement, et léger dans le ventre, il avançait vers la maison de Roy. Il le pousserait à faire quelques balles tiens, comme quand ils étaient ados. Ils n'avaient pas trop pu en refaire depuis deux trois ans, et maintenant qu'il était posé, il allait venir le voir plus souvent. Oui, ça avait été long, mais il faut du temps pour se refaire une vie. Enjoué, le pas rapide, bien que sa prothèse l'empêchait de marcher totalement comme tout le monde, il avança dans l'allée de la maison, un cake au chocolat dans les mains. Bon en cuisine ? Oh que oui, son plus gros péché, la gourmandise. Il bouffait en permanence même son petit gabarit et puis, les gosses ça aime toujours les gâteaux au chocolat non ? Il releva les yeux sur le perron, qu'il monta calmement quand il vit la porte ouverte. Mh ? Au sol des traces bizarres... pas de bruit. Ce genre de silence qui fait se poser des questions. Bizarre. Il savait Roy précautionneux pourtant, il ne laissait pas sa porte ouverte comme ça d'habitude. Sa voiture était toujours là, c'était quoi le délire ? Il était parti en urgence. Par respect, Eime prit son téléphone, et appelé Roy. Il entendit le téléphone à l’intérieur. Pas de réponse... ? Il part jamais sans son téléphone pourtant, il lui avait déjà dit qu'au cas où on l'appelle pour le petit en urgence, il le gardait sur lui. C'était quoi ce délire. L'inquiétude le prit au ventre. Quelque chose n'allait pas. Il posa le bout de ses doigts sur la porte pour la pousser en douceur. Penchant la tête sur le coté, il entra lentement dans la maison, en toquant machinalement. « Roy ? Y'a quelqu'un ? Hey oh ? »

Eime entra dans la maison, et avança lentement. C'était quoi ce merdier ? Pourquoi tout était saccagé ici ? La table basse était explosé, le tapis en vrac, des objets partout. Et du sang. Son cœur loupa un battement. Mon dieu. « Roy !? » cria-t-il plus fort en posant le gateau sur un meuble,qui était clairement plein de marques de doigts de sang. Merde. Merde ! Il est où ? Il passe rapidement dans le salon et s'arrête. Non. Son cœur s'accélère quand il le voit au sol, du sang partout. Il se précipite sur lui, et tombe à genoux, au risque de se niquer le genou au passage, mais sa prothèse est faite pour les mouvements extrêmes donc il encaissera il a vu pire. C'est Roy la priorité là.

Il prend son pouls, se redresse après le constat de son bras bien blessé qui laisse s'échapper le sang. Un coup d'oeil à gauche à droite. Allez putain, y'a bien un truc qui traîne. Il se lève, arrache le ruban qui attache un des rudeaux, le passe autour de son bras, au dessus du biceps , l'artère passant dessous. Un nœud et il sert de toutes ses forces, faisant un garrot pour arrêter l’hémorragie. Il attrapa son téléphone, et compose le numéro des urgences. Hey ouais, même un pompier fait comme tout le monde, il appelle lui aussi les urgences, et pas ses collègues, ça ne déclencherait pas la procédure adéquate. Il recolle ses doigts plein de sang sous la gorge , murmurant : « allez, tiens le coup... » Quand le mec décroche, il lui explique qui il est et lui fait un rapport des statistiques médicales du patient. Le gars le reconnaît et lui envoie de suite une équipe médicale de la caserne correspondant au district de Minato. Il ne doit pas paniquer. Garde ton calme. Difficile quand on est en face de quelqu'un de proche. Il raccroche, range son portable, et commence à vérifier l'état corporelle plus précisément. Sans aucune pudeur, il soulève, les hauts de son cousin, vérifiant même en passant sa main sous son dos sans pour autant le bouger. On ne sait jamais. Il verifie son crâne. Ok, pas de traumatisme crânien, mais des blessures superficielles dans le dos. Il regarde le bras avec plus d'attention. Il se lève, se précipite dans la cuisine à coté, choppe deux torchons propres, en trempe un, puis revient et lui essore sur la plaie pour mieux voir. Il n'y a plus le couteau , mais c'est bien une plaie par arme blanche. Il plaque le second torchon plié en nombreuses épaisseurs, puis enroule le second par dessus, en faisant un nœud bien serré. Puis il prend son visage dans ses mains et lui tapote les joues. « Roy.... Roy , parles moi putain... » Il hésite. Normalement, ça aurait été quelqu'un d'inconnu, il lui aurait collé une gifle pour le faire réagir, mais là c'était Roy. Merde, il pouvait pas gifler son cousin quand même ? Oh et puis merde. Vlan. La claque part et il lui reprend les joues dans les mains, il ne veut pas qu'il crève comme ça. Il avait peur que le petit ait été pris aussi, pour une quelconque raison. Pourquoi cette agression, qu'est-ce qui s'était passé ici bordel.... ? Il lui pousse ses mèches. « tu m'entends? Une ambulance arrive... où est ton fils ? »
Il avait des hématomes un peu partout, ça ressemblait à une règlement de compte. Ça ne ressemblait pas à lui pourtant, il était irréprochable, il le connaissait depuis des années, et jamais à sa connaissance, il n'avait chercher querelle à des mecs à problèmes.

Les sirènes se firent entendre. Il vit des collègues entrer dans les débris. Il en connaissait un ou deux. Ça se voyait qu'il était inquiet et désemparé. Il fallait qu'ils le sauvent. D'après lui, il n'était pas en danger de mort, mais il n'avait pas les scanners adéquat pour voir s'il avait été drogué en plus, ou bien si un de ses organes était touché, il ne savait pas. Des coups pouvaient éclater une rate par exemple, et pas prise à temps, c'était la mort du patient. Ou bien une hémorragie des intestins, une coté qui perfore un poumon, tant de choses qui pouvaient changer la donne et quand c' est un proche c'est terrifiant. Il se recula sous le bras d'un de ses collègues qui suivit ensuite son équipe, le laissant là après une promesse rassurante. Ne jamais promettre qu'on va sauver quelqu'un.... Eime respira profondément, alors que les agents de police parcourraient l'appartement moins commençait. L'un d'eux s'approcha de lui et lui posa une main sur le bras, alors qu'il avait du sang partout.
« Est-ce que ça va aller ? Il est de votre famille ? » « Mon cousin mais c'est comme un frère pour moi... » « Vous voulez qu'on vous amène à l’hôpital avec lui ? » « Non... je... je dois appeler l'école... On est vendredi... son fils est à l'école, et il a pas de maman... »  Oui, il devait le faire, et prendre un sac de nécessité pour son cousin aussi. Il en aurait besoin pour sa sortie de l'hopital. Il se mordit la lèvre et se passa une main sur le visage, dans ses mèches éparses, l'autre main sur la taille. « vous devriez prendre une douche et vous changer, vous êtes plein de sang. Est-ce que vous connaîtriez quelqu'un susceptible de lui en vouloir ? » Eime fit non de la tête, soudainement affaissé émotionnellement. «Il n'aime pas les conflits et ne se bat jamais... voyez auprès de ses frères peut-être , je sais pas, j'suis moins proches d'eux... » Sa voix était un peu serrée, sa gorge lui donnait des envies de pleurer, mais il se pinça les lèvres. Il lui posa une main sur l'épaule. « Ok, vous nous laissez une heure pour notre investigation, les chambres et la salle de bain n'ont pas été touché apparemment. Faites ce que vous avez à faire, et on vous rend les lieux ensuite. Vous viendrez faire une déposition dans les jours qui viennent. On est d'accord ? »
Eime fit oui de la tête, en s'éloignant avec l'agent alors que Roy était emporté en brancard, la nuque bloquée, le corps emmitouflé dans une coque. Tout s'était passé très vite, il n'avait même pas eu le temps de lui dire qu'il s'occupait de tout. Il se retrouva bien vite dans une des chambres, perturbé le regard humide, s'appuya d'une main sur le rebord de la porte. Ok. On respire. Il prit le téléphone de Roy qu'il avait ramassé quelques minutes plus tôt sur le sol, et sélectionna le numéro de l'école dedans. Il appela l'établissement et expliqua que le papa avait eu un accident et que ce serait donc lui qui viendrait le chercher avec une procuration signé de la police pour confirmer l'évènement et une pièce d'identité pour confirmer qu'il faisait bien partie de la famille. Au même moment, le flic entra et lui fila le papier signé. Il le remercia d'un signe de tête, et raccrocha le téléphone. Nom de dieu, il allait faire comment pour cacher le bordel de la maison au gamin... Il ne voyait qu'une solution. Le temps d’arranger tout ça et de nettoyer, le petit viendrait chez lui pour la nuit. Il appellerait les parents de Roy dans la soirée.


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 6 Oct - 10:26

Eime & Roy


Hello, do you want a bloody cake ?
Lui-même était incapable d’expliquer comment tout ceci avait pu arriver. Pourquoi cet homme s’était aventuré chez lui et pourquoi s’en prendre à lui ? Pourquoi son frère avait-il des affaires avec ces gens ? Pourquoi donner son nom aussi ? Quitte à mettre sa vie en danger, Roy n’aurait en aucun cas dénoncé ses proches. Il avait vu son existence disparaître en l’espace de quelques instants et s’il était quelqu’un de fort à l’origine, il avait eu très peur. Toutes ces images défilaient dans son esprit, ce à quoi il aurait pu passer à côté si ces bandits ne s’étaient pas arrêtés, si on n’était pas venu le sauver et que les pompiers s’y seraient pris trop tard... Il était épuisé et traumatisé. Jusque là, il s’était toujours débrouillé pour avoir une vie saint, pour ne pas s’attirer de problèmes ni à lui ni à ses parents. Evidemment, il s’était déjà battu lorsqu’il était adolescent, il avait déjà séché les cours mais cela n’avait jamais été aussi grave. N’importe quel jeune passe par là et ça lui avait permis de grandir, de se forger un caractère pour devenir quelqu’un de meilleur. Mais c’était quand même à lui qu’on s’en était pris...

Allongé dans son lit d’hôpital, Roy peinait à ouvrir ses paupières, celles-ci restant encore lourdes pour qu’il parvienne à faire quoi que ce soit. Ce n’était sans parler de son corps qui le tiraillait et son bras... Ah. Son bras. Il préférait ne pas y penser. Lorsqu’il s’était réveillé la veille, la première chose à laquelle il avait pensé, c’était son fils, savoir s’il allait bien, si on était allé le chercher à l’école et où est-ce qu’il était. Une infirmière l’avait rassuré, lui parlant de son cousin qui s’en occupait, que c’était lui qui l’avait retrouvé et que ça irait mieux à présent. Il en doutait sérieusement... Le choc ne s’estomperait pas de sitôt et par-dessus tout, il en voulait énormément à son frère. Que celui-ci ne daigne pas montrer son visage sinon tout risquait de mal se terminer. Blessé ou pas, le professeur pouvait être très rancunier et parfois les mots sont bien plus douloureux que les coups. Il aurait pu en rire tant tout cela lui semblait ironique... Il ne pouvait même pas bouger. Comment est-ce qu’il allait faire pour les cours ? Et Ryû, s’il ne le croisait à la Royal, il finirait par s’inquiéter, il devait le prévenir... Mais le pire restait tout de même son fils, celui-ci ne pouvait pas le voir comme ça... Il n’aurait pas d’autres choix que de le laisser chez ses grands parents bien que ce n’était pas la solution qui enchantait le plus le jeune homme. Qu’il s’agisse de ses géniteurs ou non, Roy peinait à le laisser trop longtemps avec quelqu’un d’autre que lui, encore plus maintenant après ce qui était arrivé. Même en sa famille, il ne pouvait plus avoir confiance.

Ses doigts s’agrippèrent fébrilement à son draps alors que péniblement, un à un, ses yeux commencèrent à s’ouvrir, papillonnant à plusieurs reprises à cause de la lumière qui l’éblouissait. Tout était d’un blanc, c’en était effrayant... Il n’aimait pas les hôpitaux. Il avait été contraint d’y aller plusieurs fois par le passé et il détestait toujours autant cela. Ca avait le don de lui rappeler son ex-femme. Encore et toujours. Cette odeur qu’elle émanait lorsqu’elle rentrait du boulot, c’était exactement la même que celle que le garçon sentait aujourd’hui. Un faible soupir s’échappa de ses lèvres tandis que ses prunelles s’égarèrent dans toute la chambre qui lui paraissait si vide avant de se poser sur son cousin qui se trouvait installé sur une chaise près de lui. En cet instant, Roy ne le remercierait certainement jamais assez de l’avoir tiré de là... Heureusement qu’ils avaient convenu de se voir ce jour-là, qu’aurait-il fait s’il était rentré avec son fils puis qu’ils seraient tombés sur ses hommes ? Cette simple idée lui glaça le sang.

- Où est Haru ?? Demanda-t-il machinalement, inquiet, Il va bien ??

Forcément, ses premières pensées se dirigeaient vers ce dernier puisque, après tout, il était toute sa vie et il avait besoin de s’assurer que son enfant était en sécurité.

- Et toi, ça va ? Tu n’es pas blessé ?

Sa voix restait faible, les médicaments le fatiguant complètement puis ce n’était pas comme s’il pouvait être en pleine forme après ce qu’il lui était arrivé. Mais, jusqu’à maintenant, il n’avait pas réfléchi au fait qu’Eime aurait pu tomber sur ces agresseurs lui aussi. Il s’était évanoui, il ignorait à partir de quand ceux-ci avaient choisi de s’échapper... C’était vraiment dramatique.





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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 11 Oct - 22:06

Hello, do you want a bloody cake?
Roy


TENUE ¤¤¤  Le temps était passé vite. Trop vite... Impossible de respirer, de réaliser ce qui venait de se passer. Encore une journée avec du sang sur les mains. Eime allait en prendre l'habitude, mais là c'était son cousin, c'était pire. Aucun organe vitaux n'avait été touché extérieurement parlant mais qu'en était-il du reste. L'angoisse s'était ancré dans son ventre et il s'était fait une raison, violemment fallait dire mais il ne l'était faite, de se laver et d'emprunter deux trois affaires à son cousin pour ne pas avoir à rentrer chez lui. Mon dieu comment allait-il faire pour l'appartement. Il ne pourrait pas ramener le petit ici c'était juste inconcevable. La douche fut trés courte, comme si cet acte était à la fois une perte de temps et aussi un acte blasphématoire alors que la situation était critique, mais à chaque situation sa priorité. il devait être propre et présentable pour ne pas effrayer Haru et son oncle ou sa tante. Il avait appelé la mère de Roy. Paniquée, elle ne savait plus trop comment penser, tout allait tellement vite pour elle aussi et elle s'inquiétait pour son neveu aussi mais Eime savait que Roy voulait gérer son fils seul, il irait donc chercher le petit lui-même, et n'aurait recours à ses parents que le minimum requis pour ne pas entraver les principes de son cousin. Respectueux? Toujours, envers lui, c'était une devise. Une des personnes les plus importantes à ses yeux et il ne lésinait pas dessus. Alors après avoir pris des affaires dans un sac de sport, il avait aussi fait le sac du petit, pris les choses les plus importantes avec lesquelles il l'avait déjà vu joué ou faire des calins et avait quitté le domicile sinistré. Le ventre noué, un des flics qu'il connaissait lui avait proposé de l'amener à l'hopital mais il avait sa voiture. Le cake était resté dans le sang, une photo bien morbide mais tellement emblématique de ce qui venait de se passer....

A l'heure de la sortie de l'école, tout se passa comme prévu. haru était quand même hésitant mais Eime prit le temps de lui expliquait ce qui se passait. Il était encore petit, ces choses ne doivent pas être dites à la légère. Un enfant et son imagination peuvent être tellement nocifs envers eux-même... Le gamin sentait qu'il y avait eu une chose grave. Il avait donc accepté de suivre son grand cousin éloigné pour le domicile de papy et mamie, expliquant aussi à la mère de Roy ce qu'il avait dit à Haru et qu'il passerait probablement chercher le petit le lendemain pour lui changer les esprits. L'échange s'était fait dans la bonne humeur et beaucoup d'humanité, les adultes conscients de la gravité de l'évènement mais ne voulant pas affecté le petit. Eime ne voulait pourtant pas s'étendre sur la chose. Il leur expliqua que Roy en savait peut-être plus que lui et qu'il leur dirait s'il avait envie, que c'était par respect pour lui qu'il ne voulait pas s'avancer sur quoi que ce soit. Après quoi il avait quitté la maison des parents et appeler la caserne pour expliquer à son chef le problème. Etant un bon élément et n'ayant aucun tâche noire sur ses états de service, il avait sans mal accorder deux jours de congés au jeune médecin. Déjà parce qu'il lui devait (et encore peut-être 17 ou 18 comme ça, tellement il accumulait les pertes de congés à cause des remplacements) et de deux parce qu'il savait qu'il ne serait pas efficace en intervention dans cet état psychologique.

Eime était ensuite allé à l’hôpital avec les affaires de son cousin. Il était tard... peut-être onze heures... minuit, il ne savait pas. il était nerveusement un peu HS et puis au final, quelle différence cela faisait pour ce soir. Il faisait nuit et c'était suffisant comme argument pour qu'il se repère. Il entra dans les urgences et demanda à ce qu'on lui indique. On lui expliqua que les visites étaient finis et que son cousin était hors de danger. Il avait été transféré dans une chambre ordinaire, même s'il était toujours sous perfusion et qu'il devrait resté à l’hôpital quelques jours... Ah... il ne pouvait donc pas le voir là tout de suite. Tant pis. Il se renseigna donc de l'heure de début de visite et ressortit pour aller passer la nuit dans la voiture. Bien sûr qu'il aurait pu repartir chez lui mais si on venait à l'appeler pour un problème avec Roy justement, il voulait ne pas avoir à faire une heure de route dans ce merdier et arriver trop tard. Alors il passa la nuit dans la voiture, fauteuils couchés.

Au lever du soleil, il sortit se prendre un café, engourdi et somnolant à la cafeteria du bâtiment principal, avant de se frayer un chemin jusqu'à la chambre de son cousin, le pas lent, et boiteux. Il avait posé sa prothèse dans la voiture mais sa jambe n'avait pas eu ses soins habituels. Cela allait être difficile d'enchainer mais il y arriverait. Il s'installa dans un fauteuil à coté du lit et enfouit son visage dans sa main, fermant les yeux, le café fumant à coté. Il finit pas s'assoupir quelques minutes. Quelques minutes qui furent suffisante pour que Roy se réveille et qu'il lui demande direct pour Haru. Eime ouvrit les yeux et les releva doucement, le visage fermé et serieux. Il grimaça et se leva pour s'approcher du lit.

"Il va bien t'inquiete , je m'en suis occupé et j'ai parlé avec tes parents aussi , mais je me suis pas étendu. Tu le feras si tu as envie et comme tu le veux. Ce n'est pas à moins de faire ça, question de respect..." dit-il doucement en regardant le bras de Roy sous cathéter. ça lui serrait le ventre de le voir comme ça. "Je n'ai rien, pourquoi tu me demandes ça? Il s'est passé quoi , j't'ai trouvé dans ton sang... Tout était cassé... "

De nature sensible, Eime sentait une boule se formait dans sa gorge et passa sa main machinalement dans les mèches de front de son cousin. Il était brulant et sa poche de calmants allaient bientôt être fini... Il allait appeler une infirmière mais ... sa culpabilité le fit beuguer un peu..."Je suis désolé de pas être arrivé plus tôt ..." souffla-t-il, en se mordant la lèvre vraiment affecté par cette histoire.  Sa main attrapa le bouton rouge et appuya dessus, provoquant un bip aigu dans le couloir.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 17 Oct - 16:07

Eime & Roy


Hello, do you want a bloody cake ?
Epuisé, Roy l’était complètement. Et dans tous les sens du terme. Il aimerait ne plus avoir à penser, ne plus avoir se tracasser ni pour lui ni pour son entourage. Cela ne lui ferait certainement pas de mal d’être un peu égoïste mais aujourd’hui encore, il n’arrivait pas à l’être. C’était grâce à son cousin s’il était en vie à présent et jusqu’alors, il n’avait pas songé que ce dernier aurait pu être blessé à son tour. Probablement qu’il ne se tiendrait pas devant lui s’il avait été touché mais malgré ça, le professeur aurait dû s’en soucier. Ces hommes n’y avaient pas été de main morte avec lui, la preuve en était qu’il était allongé dans ce lit d’hôpital et qu’il peinait à en bouger. Il n’aurait jamais dû ouvrir, envoyer un message à Eime pour savoir s’il était arrivé, trouver un prétexte mais ne jamais accueillir ces malfaiteurs. Mais s’il ne l’avait pas fait, certainement qu’on aurait cherché à défoncer sa porte et qu’il n’aurait là non plus rien put faire. Il se croyait pourtant si fort et on lui avait largement fait comprendre qu’il était en réalité très faible. Comme quoi savoir se défendre était bien inutile lorsqu’on avait plus fort que soit en face et qu’en plus, ils s’avéraient être deux. Peut-être que lui-même devrait apprendre à se battre correctement, s’inscrire dans un club ou dieu ne savait quoi seulement Roy n’était pas un adepte de la violence. S’il avait tenté en légitime défense, il n’aimait pas frapper autrui, songeant qu’on n’arrivait à rien en s’en prenant à quelqu’un de la sorte. Alors s’inscrire dans un tel sport ou pratiquer des arts martiaux, cela ne l’enchantait pas tant que ça. Puis de toute façon, il était bien trop exténué pour réfléchir à ce genre de détails.

Son regard s’égara vers son vis-à-vis qui prenait la parole mais il le détourna bien rapidement quand celui-ci l’interrogea sur ce qui s’était passé. Qu’était-il censé répondre ? Que tout ceci était arrivé à cause de son aîné qui n’avait pas été en mesure de gérer ses problèmes seuls et qu’il avait préféré mettre un membre - même deux - de sa famille en danger plutôt que de se débrouiller. Non, Roy ne pouvait pas lui dire ça. Son cousin connaissait Koji également et malgré tout, il n’avait pas envie qu’il ait une mauvaise image de ce dernier. Dernier qui le mériterait certes cependant l’enseignant ne souhaitait pas s’abaisser à ça, il ne voulait pas qu’on ait une telle vision des Kasahara qui donnait toujours l’impression d’être soudé. Quelque chose s’était brisé entre eux, c’était certain et même s’il tentait de mentir, la lueur dans ses pupilles reflétaient toute la déception et la peine du jeune homme.

- Eh, ne t’excuse pas pour ça, Le rassura-t-il cependant, feintant un misérable sourire alors qu’il le contemplait de plus bel, C’était même mieux ainsi. Je doute que tu aurais pu faire quoi que ce soit et le principal est que tu sois venu.

Même dans cet état, il tentait vainement de le rassurer alors que lui-même n’était pas eu meilleur de sa forme. Loin de là. Il aimerait pouvoir s’enterrer quelque part et ne pas ressortir pendant plusieurs jours, voir plusieurs semaines. Il avait besoin de se remettre de tout ça. Pas uniquement physiquement mais psychologiquement aussi.

- On a tenté de me cambrioler. Lorsque je suis rentré, je les ai surpris et ça a mal tourné.

On y croyait à ce bobard ? En soit, ça aurait pu être plausible mais quel genre de bandit venait voler en plein après-midi ? Seulement, Roy n’était pas capable de réfléchir à une excuse plus probable que celle-là. Il aurait pu lui dire aussi qu’on en voulait après son argent mais de là à aller jusque chez lui, ça aurait également été étrange.

- Merci en tout cas. Pour tout. Et pour t’être occupé d’Haru aussi. Tu devrais rentrer te reposer, je pense que tu en as besoin aussi.

Il avait une petite mine et puis il en avait déjà assez fait pour lui bien que l’enseignant se doutait que son cousin avait du se tourmenter. A sa place, il aurait été pareil et assurément qu’il n’aurait pas été capable de trouver le sommeil jusqu’à son réveil.





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Ce message a été posté Mer 21 Oct - 12:10

Hello, do you want a bloody cake?
Roy


TENUE ¤¤¤ Eime le vit... Détourner les yeux... Pourquoi. Le jeune Kasahara n'était pas doué pour beaucoup de choses, mais observer et lire les gens sans qu'il est besoin de parler, il savait. Il plissa les yeux. Il lui cachait quelque chose... C'était une certitude, il le connaissait. Et Roy n'était pas du genre à détourner les yeux, encore moins fuir. Sauf si le sujet était trop violent ou délicat peut-être ? C'était compliqué de savoir s'il ne le faisait pas par choc post traumatique ou si c'était vraiment de la peur, de la gène... de la culpabilité. Il se bouffait intérieurement, ça se voyait. Et Eime était une éponge émotionnelle. Il était solide, inébranlable, mais intérieurement sa sensibilité n'avait que d'égal sa force à tenir debout. Il encaissait, avait mal, mais fermait sa gueule en absorbant tout ce que la personne en face dégageait. Roy lui laissa un sentiment d'angoisse et de ventre serré, cette boule qui grandit qui si on était lentement dévoré de l’intérieur. Il s'en mordit la lèvre en fermant un peu les yeux. Contrôle toi Eime.

Il croisa son regard de nouveau et lui prit sa main dans la sienne, la serra. Roy le connaissait. Ce sourire, pensait-il qu'il y croirait ? Ce sera un affront que de penser le contraire... Qu'est-ce qui se passait putain...

Et c'était quoi cette excuse de cambriolage... C'était n'importe quoi. Il secoua la tête et soupira en s'asseyant à coté , après avoir rapprocher un tabouret. Il posa ses coudes sur le rebord du lit et se passa la tête dans ses mains pour finir avec les mains jointes devant son nez et il le fixa.

« Pas tout de suite... »
Il inspira profondément et avala sa salive, se racla lentement la lèvre inférieure des dents, le dévisageant lentement, puis descendant ses yeux sur le bras blessés.

« Un cambriolage, en pleine journée dans une baraque basique... Même les flics n'y croient pas... Tu me connais Roy, tu sais très bien que j'vais pas t'croire... J't'ai trouvé dans une mare de sang, j'ai fait toutes les démarches pour ta maison, j'me suis occupé de ton fils et j'ai gardé le silence. Et tu oses me mentir après min implication? Tu l'aurais pris comment si je l'avais fait ? Je sais que tu aimes régler les choses par toi même , n'impliquer personne, mais faut pas déconner... tu as conscience que si ces mecs étaient pas cagoulés, je suis aussi impliqué pour t'avoir secouru ? Je m'en fous de cette idée, je risque ma vie tous les jours, mais tu me dois la vérité. Et tu peux t'énerver, ça changera rien , mon avis sera le même..." 

Sa voix était calme et douce, comme à son habitude. Il était épuisé aussi mais il prenait sur lui. Borné, pour sûr, il n'était pas un Kasahara pour rien. Et plus encore que Roy, vu qu'il avait la réelle définition du prix de la vie à l'esprit et de tatouer sur la peau sur le moindre centimètre pour en sauver tous les jours ou échouer justement. Eime pouvait être tranchant, sans aucune violence cependant... mais s'il sentait la vie d'un proche en danger, il ne lâcherait certainement pas l'affaire avec un pathétique -comme tu veux-. Il resterait ici jusqu'à savoir où il foutait les pieds.

« Tu n'es pas du genre à t'attirer des problèmes... alors c'est un dégat collatéral ? De qui. » Il se mêlait de ce qui le regardait pas ? Il s'en foutait là tout de suite. Roy avait failli mourir et si Haru avait été là, qui sait. Un enfant de 6 ans, ça n'a pas 4 litres de sang dans le corps.

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Ce message a été posté Dim 1 Nov - 18:43

Eime & Roy


Hello, do you want a bloody cake ?
Oui, il était un idiot. Non, il n’aimait pas impliquer son entourage et préférait se débrouiller seul. Puis, même s’il en voulait à son frère pour avoir osé lui créer dans de problèmes, malgré lui, Roy refusait qu’Eime ait une mauvaise image de son cousin. La famille Kasahara a toujours été respectable, chaleureuse et bruyante. Très bruyante. Le jeune homme avait pu s’en apercevoir lorsqu’il venait vivre chez eux pendant les vacances. Il avait pu voir à quel point l’atmosphère était forte, à quel point ils s’entendaient si bien et de la complicité entre tous. Ils ne se disputaient jamais si ce n’était pour la nourriture lorsqu’ils se mettaient à table et se frappaient dessus à coup de baguettes pour avoir la dernière bouchée qui restait dans le plat.  Dés que l’un avait problème, tous se démenaient pour le soutenir, pour trouver une solution mais tout ceci semblait avoir disparu, ainsi que l’esprit de famille. Le garçon ne souhaitait pas infligeait ça à son cousin bien que c’était vrai qu’il mériterait la vérité. Sauf que Roy ne serait pas Roy s’il n’était pas le roi des idiots.

Il s’en voulait de l’avoir mêlé à tout ça bien qu’il lui était parallèlement reconnaissant de l’avoir retrouvé à temps. Qui sait ce qu’il serait arrivé si Eime n’avait pas été là. Où serait Haru en cet instant précis ? Qui s’occuperait de lui si son père venait à disparaître tout à coup ? Lui avait eu la chance de vivre sous le toit de ses deux parents mais déjà qu’il n’avait plus sa mère, si en plus, on lui retirait son géniteur... Certes, il était encore petit seulement personne ne le remplacerait. De toute façon, égoïstement, Roy ne désirait pas être remplacé non plus. Il aurait tant voulu avoir son fils auprès de lui, pouvoir le serrer fortement dans ses bras, lui dire qu’il avait eu terriblement peur et qu’il était désolé. Sauf que non, il avait conscience qu’il ne pourrait pas le voir de suite, que celui-ci devrait attendre et que le seul endroit où ils pourraient se parler serait derrière un téléphone.

- Excuse-moi, souffla le professeur faiblement, C’est juste compliqué...

Que pouvait-il lui dire de toute manière ? Ses paupières se fermèrent alors que ses phalanges se compressèrent au drap quant à la douleur que les images de cet incident lui rappelaient.

- Quand t’as besoin d’argent... Tu es prêt à n’importe quoi... Et j’ai fait n’importe quoi. Je me suis mis dans un sacré pétrin... Voilà tout... Tu comprends ? Où il faut aussi que je te fasse un dessin ?

Son ton s’était fait plus sec sur la fin parce que, mensonge ou non, on ne changeait pas les bonnes habitudes, Roy détestait parlait de lui. Encore moins mêler qui que ce soit dans ses problèmes.

- Je ne pensais pas que ça prendrait une telle ampleur...

On ne le croyait jamais de toute façon. Peut-être que Koji avait ressenti cela lui aussi, peut-être qu’il s’était retrouvé si dépassé qu’il n’avait pas su quoi faire et que jamais il n’aurait imaginé qu’on s’en prenne à son petit frère. Peut-être... Pour se réconforter, Roy préférait visualiser les choses de la sorte bien que cela ne le pardonnait pas pour autant.



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Ce message a été posté Ven 6 Nov - 17:49

Hello, do you want a bloody cake?
Roy


TENUE ¤¤¤ Compliqué? Compliqué?! Non, une maman avec six enfants, toute seule, qui a des problèmes de santé et qui doit rembourser les dettes de son ex mari, c'est compliqué. Marché avec une jambe en moins sans prothèse, c'est compliqué. Respirer dans une ville en pique de pollution en étant asthmatique, sans masque , c'est compliqué. Vivre sans manger, sans dormir, dans une boite noire de un mètre sur un mètre, c'était compliqué. Mais dire la vérité?

Dire cette putain de vérité où il a failli crever , en quoi était-ce compliqué!? Eime plissa les yeux, un peu agacé. Il ne s'était jamais énervé contre son cousin, il respectait pleinement sa vie et ses choix. Après tout, ce n'est jamais très facile de vivre seul avec un enfant. Mais lui donner cette phrase nulle? bah c'était aussi nul voilà. Et... Il haussa les sourcils, et s'assit calmement sur le fauteuil à coté.

- C'est n'importe quoi. Pourquoi tu me mens. Soit tu me mens et c'est absurde et j'ai de quoi vraiment me vexer. Soit... t'es un abruti. ça me coute de te dire ça , mais tu sais très bien que tu pouvais me demander de l'argent. Tu sais que j'ai les moyens. Et puis je croyais qu'on devait s'épauler mutuellement et que même si tu aurais absolument tenu à me rembourser, j't'aurais donné ce que tu veux si c'est pour vous permettre d'aller bien. On parle pas de toi là , on parle de Haru. C'est pas possible, ça!

Il se lève un peu agacé, faisant les allers retours le long du lit pendant quelques minutes.

"C'est une manie en ce moment?! Tous les gens autour de moi passent leur temps à ne penser qu'à leur pomme et pas à ceux autour d'eux. Vous êtes pénibles à la fin!"

Il fixe sèchement Roy. "Tu m'déçois...Mettre en danger Hary juste pour une question de tune..."

Il rentrais dans son jeu. Il allait le pousser à bout, il ne voulait pas croire qu'il avait merdé à ce point, il devait en avoir le cœur net. "Tu pensais pas que ça allait prendre autant d'ampleur? A 5cm près, c'était le foie et tu serais mort en 20minutes, et Haru aurait fini où? Je te pensais plus responsable que ça! Alors vas y j't'écoute, t'as quoi pour te défendre de ta connerie? Et tu comptes faire quoi pour rembourser ces enfoirés? Emprunter à un autre con?" Il secoua la tête faussement sidéré...



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Ce message a été posté Lun 9 Nov - 17:10

Eime & Roy


Hello, do you want a bloody cake ?
Comment réussissait-il à garder la tête haute dans une telle situation ? Comment pouvait-il encore mentir pour protéger ses proches alors qu’il avait l’impression d’avoir été détruit littéralement ? Où est-ce qu’il trouvait cette force quand son unique envie était de s’effondrer ? Peut-être parce que Roy avait toujours été ainsi, que peu importait ce qu’il ressentait, il pensait aux autres avant sa personne. Il ignorait jusque quand il serait capable de tenir debout sans tomber mais en attendant, il refusait de dénoncer son frère à son cousin, quitte à ce que ce dernier lui reproche son inconscience, ce n’était pas grave. La famille restait la famille. Il préférait qu’on est une mauvaise image de lui plutôt que de celles des Kasahara. Ses parents non plus n’étaient pas au courant de toute l’histoire et il était hors de question que le professeur leur explique la vérité. Ils étaient si fier de leur fils, parlant souvent de ses prouesses qu’il réalisait, de sa gentillesse et son dévouement. Qui serait-il s’il venait à briser cela ? Ca n’avait pas d’importance si lui était fâché avec son ainé parce que malgré tout, il n’était pas encore en mesure de lui pardonner. Le fait était simplement qu’ils étaient tous deux différents, que Roy avait encore un minimum de considération pour lui et qu’il tenait plus que tout à l’honneur de la famille. Pour lui, il supportait de prendre la haine de tout le monde, de décevoir son entourage et de se faire réprimander tel un enfant. Ce n’était pas facile et il avait détourné son regard ailleurs dans la pièce puisque les paroles de son cousin le blessaient plus que de raison. Même s’il comprenait, même s’il avait toutes les raisons de le décevoir si ceci était réellement arrivé, ça le chagrinait. Eime avait toujours eu une grande image des Kasahara, de lui également néanmoins il le décevait...

- Qu’est-ce que tu veux que je te dise ?! Cracha le garçon faiblement, sec, J’ai toujours été comme ça, à ne compter que sur moi et tu le sais très bien ! Je ne pensais vraiment pas que ça prendrait une telle ampleur... Je pensais pouvoir m’en sortir et sans que je ne m’en rende compte, je me suis laissé dépasser ! C’est un cercle vicieux... Qu’est-ce que tu crois ? Que je ne m’en veux pas, que ça aurait très bien pu être Haru à ma place, j’en tremble rien qu’à l’idée d’y penser ! Je me suis foutu dans la merde et non, je ne sais pas quoi faire...

Vraiment, le jeune homme parlait d’une façon, comme si c’était réellement lui qui avait emprunté cet argent à ces vauriens, comme s’il racontait son propre vécu et intérieurement presque, il parviendrait à se plonger lui-même dans son propre rôle. Les mots sortaient naturellement sans qu’il n’ait besoin d’y réfléchir.

- Je suis fatigué... Si c’est pour me faire la morale, va t’en s’il te plaît. Je culpabilise déjà assez comme ça...

Et il devait se reposer. Ce n’était pas en se faisant gronder qu’il parviendrait à aller mieux. Rien n’était facile et il s’excusait mentalement de mentir autant à son cousin mais c’était plus fort que lui. Il n’était pas capable d’accuser son propre frère.




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Ce message a été posté Jeu 12 Nov - 12:28

Hello, do you want a bloody cake?
Roy


TENUE ¤¤¤ ça n'avait pas marché... Prêché le faux pour savoir le vrai... Alors quoi, il avait visé juste..? Il lui mentait. Il lui mentait.... Eime se calma net et le fixa, le dévisageant dans l'incompréhension... Il se mordit la lèvre et baissa les yeux, son visage se détruisant doucement...

"Quand j'étais petit... Mes parents aussi pensaient tout contrôler... Ils se sentaient intouchables. Ils étaient heureux, tout le monde les voyaient bien... même s'ils ne s'entendaient pas avec les tiens... tout paraissait beau vu de l'extérieur... Sauf qu'ils refusaient d'écouter, pensant tout savoir, faire les meilleurs choix... La vérité c'est qu'en fait, c'est jamais parfait... Et c'est moi, le petit, qui est tout pris dans la gueule... Et après, ils ont culpabilisé, ont refusé l'idée, ils voulaient que tout redeviennent comme avant mais c'était trop tard et surtout infaisable... Vous vous dites différents de mes vieux... mais tu fais pareil qu'eux au final... Peu importe la raison de ton acte, qui tu protèges... mais c'est pas Haru qui a provoqué cette histoire de tunes... et quoi que tu en dises..."

Un court silence profond et Eime eut les larmes aux yeux à ce souvenir douloureux.

"T'en fais pas j'm'en vais..." Il s'éloigne la boule au ventre... et s'arrête à la porte. "Personne ne devrait valoir la peine qu'on le protège au détriment de son enfant... réfléchis-y... Parfois, il existe pas de bon choix... seulement le moins pire à faire. Je te laisse te reposer... remets-toi vite... haru a besoin de toi... et... désolé de m'être imiscer dans ta vie... "

Il referme doucement la porte , ne lui laissant pas le temps de répondre. Il se sentait mal et quelque part, il avait pris comme un coup de poing en pleine poire. Il venait de lui sauver la vie putain. S'il avait pas été médecin, cette scène l'aurait traumatisé à vie et c'était tout ce qu'il trouvait à lui dire? Mêle toi de tes affaires? Ok... magnifique... On lui disait un peu trop souvent en ce moment, ça commençait à le gonfler.



Anonymous
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Ce message a été posté Lun 30 Nov - 16:50
Vraiment, son intention n’était pas de blesser son cousin mais Roy était un idiot. Il préférait toujours protéger ses proches, se faire détester plutôt que d’être égoïste. Peut-être qu’au fond, lui-même avait honte de l’attitude de son aîné, qu’il peinait à l’accepter et ne souhaitait pas négliger cette image de famille parfaite qui à ses yeux à lui avait été brisé. Ce n’était pas grave si Eime lui en voulait à lui, s’il était déçu, cela finirait bien par lui passer. Il lui pardonnerait certainement un jour mais s’il avait cherché à le comprendre, il aurait saisi que l’enseignant n’avait pas envie de discuter de ça maintenant. Il venait tout juste de se réveiller donc du repos était primordial avant tout. Il avait été marqué par cette histoire et même s’il avait toujours pensé ne pas avoir à se plaindre auprès de son cousin qui avait certainement vécu pire que lui, il ne pouvait se résigner à faire comme si tout allait bien. Peut-être que s’ils avaient discuté un peu plus tard, le temps que Roy se remette de ses blessures, qu’il calme le flux de ses pensées, peut-être aurait-il été plus en mesure de lui dire la vérité ou de dire simplement qu’il ne souhaitait pas en parler, que lui-même n’avait pas compris pourquoi ces gens étaient là...

Il savait pourtant qu’il lui devait sa vie, qu’il aurait dû le remercier d’une bien meilleure façon mais était-ce trop difficile de voir que c’était compliqué pour lui. C’était la première fois qu’il lui arrivait un tel drame, qu’on le trahissait de la sorte. Lui-même ne savait pas comment réagir... Lorsqu’Eime avait fermé la porte, le jeune homme avait clos ses paupières puis s’était mordu fébrilement la lèvre pour résister, pour ne pas craquer alors qu’il était tellement désolé. Il était un abruti borné, il en avait conscience et s’en excusait. On ne pouvait pas le changer si facilement. Il avait toujours fait en sorte de se débrouiller seul, de ne compter sur personne puis d’encaisser les coups durs. Mais peu importait... Il était trop épuisé pour avoir envie de réfléchir, pour se torturer l’esprit. Il n’avait pas répondu au garçon, le laissant partir dans le plus lourd des silences, échappant un simple soupir avant de, finalement, regagner le sommeil une nouvelle fois. Ca finirait par aller. Il avait envie d’y croire.

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