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 Under the flashing lights

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 5 Oct - 14:11
Under the flashing lights
Ft. murasakibara miyuki
« Tss… Non mais quel obsédé », je chuchote en Coréen, en soutenant le regard insistant du chauffeur de Taxi, via le rétroviseur. Je m’éclaire la voix et affiche mon habituelle façade : Un sourcil légèrement relevé, un sourire léger, et ma voix la plus douce pour lui demander, en Japonais, cette fois : « Monsieur… Pouvez-vous regarder la route s’il vous plaît ? Vous me gênez… » Il rougit et se concentre instantanément sur la circulation agitée du centre-ville. J’arrête la comédie et regarde l’heure sur mon téléphone. Je ne suis pas en avance, mais le studio ne pourra pas se permettre de me refuser l’entrée. Deux semaines que je me bats pour qu’on m’a            autorise cette fichue visite du studio. Deux semaines! J’ai des cours à préparer, un planning à tenir, des émissions auxquels je dois assister, une campagne publicitaire à superviser…  Je soupire, et je replace mon bonnet, en le fixant avec une barrette.
Bon. Il a surtout s’agit d’un coup de fil, passé à un vieil ami styliste qui s’est chargé de la paperasse, des pass… Mais je l’ai appelé tous les jours pour savoir ce qu’il en était. Retard ou pas, ils ont intérêt à nous laisser entrer.
On arrive enfin à Shibuya, dans une rue bondée de voiture et de passants. Je demande au taxi de me déposer là, le paie en lui lançant un regard noir, et entre dans un immeuble assez discret.
Ça me fait sourire de repasser ici; j'ai tellement de bons souvenirs avec d'autres acteurs, l'alchimie avec les photographes, le professionnalisme des équipes... Ça me fait plaisir d'être de retour dans ce studio.

Après avoir traversé une cour, je vois un groupe d’une vingtaine d’élèves, qui avaient l’air un peu perdus, ils ont l’air de se réjouir en me voyant arriver.  Je marche d’un pas assuré vers une porte au fond de la cour et leur fait signe de me suivre. Le décor change ; la grande entrée très éclairée que je connais, des portillons de sécurité, des maquilleuses qui courent çà et là, l'odeur de la laque… Je souris à l’hôtesse d’accueil, et elle trotte prévenir de mon arrivée. 5 minutes plus tard, les pass sont distribués, et on commence à sillonner les couloirs, les salles de maquillage, les Dressings… « … 4 à 5 équipes sont en charge de chaque shootings. Les dressings sont remplis trois à cinq jour avant la séance, il est primordial que tout soit fait de manière efficace, et rapide.» J'essaie de suivre la trame du cours que j'avais préparé, mais je ne peux pas m'empêcher de glisser quelques anecdotes, ou souvenirs, de temps en temps.
Au fil des différentes pièces du studio, on finit par arriver en face d'un studio presque isolé, mais aussi le plus grand, du bâtiment. La pièce maîtresse, presque.Les portes ont l'ai fermées mais on s'y approche quand même; c'est l'occasion de montrer aux élèves comment doit se dérouler une véritable séance. On y arrive quand un assistant styliste me barre le passage.
« Mimi, tu sais qu’on t’adore, mais tu ne peux vraiment pas entrer là, c’est un shooting exclusif, si une seule photo sort d’ici… » Je le pousse d’un geste de la main et ouvre discrètement la porte en faisant signe au petit groupe de me suivre. Pour qui il se prend? À peine entrés, j’entends quelques filles glousser et étouffer des cris d’excitation. Je les tais d’un regard, et observe le shooting en écarquillant les yeux. Et j’éclate de rire. Je m’en tiens presque les côtes. Tout le monde se retourne vers moi, et je fais mine de m’excuser en m’inclinant légèrement. Je connais tout le monde, ici, j’enchaînais les séances photos ici ; En 2008, pendant la promotion de mon drama, en 2012, En revenant de Cannes…

Et voilà qu’ils étaient si concentrés, autour du minet qu’est Miyuki… Le seul étudiant que je ne peux pas sentir, le seul que j’aimerais voir échouer dans ma matière. Le seul que j’appelle par son prénom, en y réfléchissant.
« Pardon… Mais c’est pour ce Gamin que vous faites tout ça ? »


by Epilucial




Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Mar 6 Oct - 23:51
Under the flashing lights
Ft. Woo M. Mimi
Yu Jin, mon manager, me déposa juste devant le studio. Comme il semblait tellement occupé, il n’allait pas resté lors de mon shooting. D’un côté, j’étais devenu tellement habitué que je n’avais pas besoin de sa présence pour bien gérer le truc. J’étais déjà bien content qu’il ait pris la peine de m’y emmener. Je n’étais plus un gamin. Avant de me laisser, il me répéta les mêmes consignes qu’il nous avait dit à nos débuts, mais au vue de ma mine ennuyée, il finit par me laisser tranquille. Je le rassurai d’un sourire avant de lui dire que tout se passerait bien, comme toujours. Ce n’était pas mon premier shooting, ni le dernier. Et puis, j’ai toujours été à l’aise face aux caméras. Je saluai Yu Jin avant d’entrer dans le studio.

Je savais que mon shooting se passerait dans le studio principal alors je m’y dirigeai tranquillement. J’étais suffisamment en avance pour me permettre de prendre mon temps - grâce à Yu Jin. Et même si j’étais légèrement en retard, on ne me dirait rien. Arrivé à la grande pièce, je saluai tout le staff. Le photographe vint me voir pour m’expliquer le concept du shoot. Comme l’hiver arrivait, il voulait opter sur une ambiance assez sombre et mature. Je jetai un coup d’oeil rapide à la salle. On avait l’impression d’être dans un salon de riche, avec le canapé en cuir devant une fausse cheminée. Ça m’étonnera toujours de voir comment cette pièce pouvait changer d’un jour à l’autre. Le photographe me demanda si jamais des questions. Je lui répondis négativement et il m’invita à voir le styliste.

Ce dernier me donna une tenue et m’invita à me changer. Après avoir fait quelques retouches à ma tenue, je m’assis devant le miroir pour qu’on vienne me maquiller et me coiffer. Je profitais de ce temps pour regarder les actualités sur twitter. Ma grande surprise a été de voir le nom de Ryoma et celui de Natsu lors d’un tweet de Royal Shit. Hase Ori ? Qui s’était ? Bon, je savais que ce que disait cette personne était purement n’importe quoi, car je me souvins encore du mini scandal Eri/Ryoma provoqué par celle ci. Mais ça avait attisé ma curiosité. En tout cas, le nom d’Hase Ori m’était entré dans la tête.

Un rappel apparu sur mon téléphone. Et je fis une grimace. Je devais rendre un mini rapport dans 2 semaines à Mimi. Oui, je l’appelais des fois par son prénom. Ça m’énervait que l’une de mes matières préférées était enseigné par cette femme. Je ne l’aimais pas. J’étais sur que j’étais un de ses meilleurs élèves et pourtant, elle avait un truc contre moi. Heureusement que je ne me laissai pas faire ! Bref, je préférai de ne pas penser à elle. Les maquilleurs avaient fini et j’étais à présent bien coiffé, maquillé et habillé.

Je me redirigeai vers le centre du studio et le photographe me demanda de m’asseoir sur le canapé. J’exécutai. Puis naturellement, je regardai l’appareil d’un coin de l’oeil tout en ayant l’air sérieux. Je bougeai de temps en temps ma tête à fur et à mesure du flash. De temps en temps, on me félicitait. On me demanda à présent de ne plus regarder la caméra. Toujours avec un air sérieux, je regardai vers la sortie. A ce moment, la porte s’ouvrit et des jeunes filles entrèrent dans le studio. Tout en gardant mon professionnalisme, je décidai de regarder de l’autre coté de la pièce. Je pensais que c’était des stagiaires qui s’étaient trompées d’endroit. Mais un rire se fit entendre. Tout mouvement s’arrêta. Je me tournai vers la source du bruit et reconnu la personne. Choqué, j’écarquillai mes yeux. Qu’est ce qu’elle faisait là ? Je croyais que c’était un shooting privé. On ne m’avait pas prévenu qu’il y aurait un public. En vrai, ce n’était pas ce mini public qui me posait le plus de problèmes, mais elle. Je lançai un regard incompréhensif au photographe. Voyant qu’il était tout aussi surpris que moi, je compris qu’il n’était pas au courant de cette visite surprise. Un assistant murmura quelque chose au photographe. Je réussis à entendre qu’elle s’était incrustée et comme elle avait une certaine renommée, on l’avait laissée faire. Je soupirai discrètement. Ça devrait dire que je devrais supporter sa présence même en dehors des cours ? Pourquoi je devrai faire un effort pour elle ?

Je m’approchai du groupe, et je pouvais entendre des petits cris d’excitation ainsi que des visages embarrassées. Je souris à ces jeunes demoiselles. «   Pouvez vous nous laisser seuls un moment, j’ai besoin de parler à ma sensei.  » Compréhensives ou plutôt choquées, elles nous laissèrent rapidement seuls. Mon sourire disparut aussitôt.

«   Le Gamin est en train de travailler. Et tu es en train de le déranger plus qu’autre chose !  »

Le photographe nous rejoint. «  Mimi, je peux te laisser rester qu’à condition que tu m’assures qu’il n’y aura aucun fuite sur ce shooting.  » Je ne cachai pas mon mécontentent. «   Hors de question !  » Pourquoi Yu Jin n’était il pas resté ? Il saurait régler cette situation ! «  Miyuki, s’il te plait. Je sais que tu sauras garder ton professionnalisme même devant ce public. Et puis ça fera plaisir à tes fans ! Ils verront comment tu brilles lors d’un shooting. » Je grimaçai. «   Tu me dois un autre shooting !  » Direct mais clair. Si je devais faire cet effort, autant que ce soit bénéfique pour moi. «  C’est d’accord.  » Un sourire de vainqueur se dessina sur mon visage. « Je te laisse 5 min avec Mimi, et après on reprend d’accord ? » J’hochai de la tête. Je regardai Mimi.

«   Ça doit te manquer ce genre de shooting non ? Quoique, ça doit être trop fatiguant pour toi, maintenant.  »


by Epilucial



 

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