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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 16 Nov - 18:53
Tenue. ∆ La pluie fine tombait doucement sur Tokyo. Rien de bien méchant, juste de quoi humidifier le temps plus qu’il n’en faudrait. Le ciel était sombre, noir, annonçant un futur orage. Des éclairs parsemaient le ciel, dans peu de temps le tonnerre gronderait, et la pluie tomberait plus violemment. On avait été prévenu, oui, et moi, comme un idiot, je n’avais pas pris mon parapluie. Je me retrouvais donc à marcher, comme un idiot sous cette bruine, qui commençait doucement à s’intensifier. Je sortais du métro, j’allais en direction de l’hôpital. Je pouvais peut-être prendre l’option bus. Mais non, prendre le bus pour trois arrêts était stupide. Stupide mais ingénieux. Tant pis je serais mouillé. Mains dans les poches, je pressais le pas en sentant le vent se lever. Je me maudissais, oh que oui. Je m’étais coiffé, je m’étais bien habillé, et voilà dans quel état j’allais arriver à l’hôpital. Plissant le nez, je reniflais légèrement en sursautant sous le tonnerre qui se mit à gronder. Et voilà, ça commençait. Un éclair fendit le ciel qui s’assombrissait encore plus et là, ce fut le déluge. La douche froide. Les parapluies s’ouvraient de plus en plus me bloquant la vue, alors que j’étais le seul plouc sans aucune protection. Essayant de courir pour arriver plus tôt, je manquais de me casser la gueule, le sol devenant trop glissant à cause de la pollution. Et pour couronner le tout, bien sûr, je me tapais le feu rouge des piétons. Glacer, totalement refroidit, les vêtements collés au corps, alors que la pluie tombait de plus en plus, j’ignorais les commentaires et les regards de certains. Comme si ça ne leur était jamais arrivé d’oublier un parapluie. Après dix minutes sous une pluie atroce, je rentrais dans l’hôpital sous un bruit de sploush mes chaussures totalement inondés. Reniflant, j’éternuais quatre fois avant de prendre la direction de mon service ou plus précisément du vestiaire. Ce début de soirée commençait bien. De nuit, j’allais au moins avoir l’avantage d’être tranquille. J’osais l’espérer. Longeant les couloirs en grelottant légèrement, je poussais la porte du vestiaire en tombant nez à nez avec Gin. Je plissais le nez sous son air. Oui, j’étais mouillé et alors ? « No comment. J’ai oublié mon parapluie, j’assume. Je n’ai même pas froid. » Trahis par mon propre corps, je me mis à éternuer. Je n’étais pas Pinocchio bordel ! Soupirant, j’enlevais mes fringues en les jetant par terre, dans un bruit sec, ils étaient littéralement imbibés d’eau. Enlevant mes chaussures je restais en boxer en ouvrant mon casier. Heureusement j’avais toujours l’idée de laisser des vêtements de rechange, au cas où. « J’suis quand même un génie pour les habits de rechange non ? J’suis pas si débile que ça. » Sur un air faussement hautain et content de moi, je pris une serviette pour m’essuyer. « Dis-moi qu’on va pouvoir glander et mater la télé dans la chambre 416, parait qu’il y a un film Américain ce soir à la télé avec des nichons tout ça, tu vois le genre. » Dis-je en lui lançant un regard de sous-entendu. « L’avantage » d’avoir un patient dans le coma dans cette chambre, nous permettait de regarder les programmes qu’on voulait. Enfilant ma tenue blanche, je mis un t-shirt sous ma blouse quand même et arrangeais mes cheveux. « Je devrais t’être me doucher avant non ? J’ai l’impression de puer le chien mouillé. » Dis-je en commençant à me renifler. J’avais le temps au moins ou pas ? Ma soirée commençait vraiment mal !


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 18 Nov - 21:39
Work Work and not that
Kaien & Gin
Les portes automatiques de l'hôpital n'arrêtaient pas de s'ouvrir puis de se refermer laissant apparaitre de nouveaux malades dans l'horizon. De nouveaux malades affluaient surtout en fin de journée lorsque leurs médecins traitants fermaient leur cabinet. Ils en profitaient tous autant qu'ils étaient pour faire un petit tour aux urgences même pour un rhume. Tant pis pour eux, ils attendraient. Les cas les plus critiques étaient toujours pris en premier afin de tenter de leur sauver la vie, la signification même d'une urgence en sommes. L'homme en blouse blanche s'approcha du comptoir d'accueil tout en tournant son visage vers l'arrière puis vers l'avant afin de décompresser un peu. Il enchainait les cas depuis douze heures et sa garde n'était toujours pas terminée. La fatigue se faisait ressentir par les tiraillements de sa nuques qui lui rappelaient que ce n'était qu'un être humain parmi tant d'autres et qu'il possédaient lui aussi ses limites. Sauf qu'une voix aiguë trouva le moyen de crier son nom dans le couloir, l'air foncièrement de mauvaise humeur - pour changer. "Dr Gin ?" A défaut d'avoir le statut de chirurgien titulaire, il n'en restait pas moins un médecin. "Vous avez eu le bilan de Mme Yi et le bilan sanguin de Dr Jioa" Son visage restait neutre un instant laissant planer le doute sur la réponse qu'il pourrait lui offrir mais avec un naturel déconcertant, finit par dévoiler. "Les patients sont sous contrôles, les analyses sont revenus. les internes se sont chargés de les monitorés. Maintenant si vous voulez bien m'excuser, c'est l'heure de ma pause." Il était rageant de voir ses efforts récompensés par du travail de première année à l’hôpital mais il finissait toujours par dévoiler sa franchise au grand jour et passer à autre chose. Il n'était jamais bon de garder tout à l'intérieur.

Il lui fit un clin d'oeil avant de tourner les talons direction des vestiaires. Parce que porter depuis douze heures le même tee shirt, non non non. Il alla en chercher un propre dans la réserve qu'il enfila à la place du précédent pour se sentir bien plus à l'aise dans ses baskets. Et alors qu'il allait s'allonger sur la banquette présente dans la pièce, il fut attiré par le bruit de la porte qui s'ouvrit avant de laisser un sourire s'étirer au coin de ses lèvres visiblement amusé par l'apparence de son ami. "C'est ce qui s'appelle se prendre une averse." Il s'amusait tout seul à l'observer se changer bien qu'il connaissait déjà ce corps bien fait sous toutes coutures, n'arrivant pas à retenir un rire franc au moment où l'éternuement apparut. "Tu sais que le meilleur moyen de se réchauffer c'est de faire du sport" ou de se rapprocher ou encore d'utiliser la douche ce qui ne semblait pas être une mauvaise décision. Seulement Gin ne cacha pas sa déception. "Si tu décides de prendre une douche je peux peut être t'aider à te nettoyer le dos" Non Gin n'était pas un pervers, il aimait juste profiter de la vie et plutôt que de prendre un ton sérieux, il s'amusait à entrevoir ses réactions. N'empêche que de se planquer dans une des chambres pour regarder un film en douce c'était une excellente idée. En attendant, il positionna ses mains derrières sa nuque afin de lui offrir une assise confortable, lui donnant toutes les raisons du monde de profiter de la vue. "Allez va te réchauffer. Ce serait idiot que tu tombes malade alors que tu viens tout juste de commencer ta garde." Il profiterait de son absence pour faire une petite sieste bien méritée afin de lui donner un peu d'énergie. A moins que plusieurs tasses de cafés soient suffisantes pour le rebooster.
electric bird.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 21 Nov - 12:20
Tenue.« C'est ce qui s'appelle se prendre une averse. » Oui, j’avais pris l’averse, et pas qu’un peu. J’avais plus l’impression d’avoir pris une douche habillé en fait. « Tu sais que le meilleur moyen de se réchauffer c'est de faire du sport. » Du sport ? Là franchement, je n’avais pas la tête à faire du sport. Enfin, de quel sport il parlait lui aussi ? Tournant un vague regard vers lui, je plissais les yeux en l’observant. Ça ne m’étonnait pas de lui tient. Ou alors étais-je le seul qui était en train de penser au côté pervers de cette phrase ? J’étais fou ma parole. « Si tu décides de prendre une douche je peux peut être t'aider à te nettoyer le dos» Souriant en coin, je me mis un peu à rire. Je n’étais donc pas le seul pervers dans cette pièce. Enfin, frotter le dos, ne voulait pas dire pour autant que c’était pervers. En quoi frotter le dos était quelque chose de pervers ? C’était moi l’abruti dans cette pièce. Un abruti trempé qui puait le chien mouillé. « Allez va te réchauffer. Ce serait idiot que tu tombes malade alors que tu viens tout juste de commencer ta garde. » Il avait raison. Fermant la porte de mon casier, je le regardais en soupirant quelque peu. « T’as raison. Je vais aller me réchauffer, en espérant qu’il y ait de l’eau chaude. » La dernière fois, on ne pouvait pas dire qu’elle avait été chaude. « Essaie de dormir toi. T’as l’air crevé. » Ajoutai-je en lui faisant signe de la main en allant vers les douches. « Tu me frotteras le dos la prochaine fois. » Dis-je d’un ton plus que taquin. Fermant la porte des douches, je me déshabillais à nouveau, posant mes affaires dans un endroit sûr, histoire qu’ils ne soient pas mouillés et filait sous la douche. L’eau était chaude. Fermant les yeux, je me réchauffais sans bouger, laissant simplement l’eau couler sur mon corps. Frissonnant par moment, je pris amplement mon temps avant de me passer un coup de savon sur le corps et les cheveux. Qui a dit que le savon ne lavait pas les cheveux ? Moi ça me le lavait très bien. Rinçant le tout, je sortis de la douche, attrapant la serviette pour l’enrouler à ma taille et repartir dans la chambre. Ne faisant pas de bruit, au cas où Gin se serait endormi, même si ce n’était que vingt minutes, au moins il récupérait, je fouillais dans mon casier pour prendre une serviette et me sécher les cheveux. Soupirant un peu, je jetais les serviettes par terre, enfilant boxer, pantalon et t-shirt pour mettre ma veste blanche sur une chaise et me tourner vers Gin. Me penchant au-dessus de lui, je posais mon index entre ses sourcils pour les dérider en riant doucement. « Quand je vois ta vie, j’ai vraiment pas envie de finir médecin putain. » Dis-je en roulant des yeux. Putain de paternel. « Y’a beaucoup de chose à faire ce soir ? » Me laissant tomber sur le bord du lit, je soupirais en posant la tête sur le lit du dessus en fermant les yeux. S’il dormait c’était mort. Il avait dormi une demi-heure c’était pas mal non ? J’étais cruel.


Anonymous
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Ce message a été posté Lun 23 Nov - 21:41
Work Work and not that
Kaien & Gin
Ce n'était pas pour rien si son visage se retrouvait sous ses bras. Ses yeux lorgnaient sur la silhouette de son vis à vis, un petit sourire au coin des lèvres prêt à faire ou dire une annerie juste pour ne plus penser à toutes les heures de travail enchainées et aux nombres qui l'attendaient encore ce soir. Finalement, sa vanne, qui n'en était pas vraiment une, finit par un refus. Ils n'allaient tout de même pas faire des cochonnerie dans la salle de repos des médecins non pas qu'ils n'en étaient pas capables juste pour booster leur adrénaline mais là vraiment, le docteur fossettes finissait de puiser dans ses batteries. D'ailleurs, la remarque sur sa mine blafarde finit par confirmer ce qu'il tentait vainement de camoufler. Dans un soupir, ses paupières se fermèrent laissant place à une vague de chaleur qui l'emporta bien loin de la réalité. Sa respiration se faisait plus forte et plus lente, lui laissant le temps de reposer son esprit actif durant quelques minutes. Seulement quelques minutes. Il n'avait pas prêter attention aux bruits de pas, ni même à la carrure bien dessiné de Kaien, qui se baladait avec peu de vêtements sur lui. S'il savait, il s'en voudrait tellement d'avoir rater le spectacle bien qu'il réclamerait surement une rediffusion. Un bras se balader sur le coussin qui lui servait d'oreiller agrippant le tissus entre ses doigts qui relâchèrent leur étreintes au moment où il sentit une pression entre ses deux sourcils. Ok son temps de repos fut très court mais ses yeux finir par s'ouvrir, encore quelque peu endormi pour l'observer s'installer à ses côtés.

"Je ne serais pas contre si tu jouais le rôle de mon infirmière" S'amusa t'il à dire tout en profitant de sa position pour lui mettre une petite claque aux fesses. Il l'avait bien mérité après l'avoir réveillé mais comprenait le ressentiment qu'il pouvait avoir face à un père qui l'obligé à prendre un rôle dont il ne voulait pas. Ca n'en ferait pas un médecin passionné et pourtant il serait bon dans cette voie. "Y a du taff coco. Ils ont apporter toute la maison de retraite après une intoxication alimentaire à la gelée reconstituée goût citron vert." Gin était plutôt fier de lui oh ca oui même s'il se moquait clairement de ce genre de cas; La nuit ne faisait que commencer. Rester allongé n'allait que l'amener à dormir plus longtemps alors qu'il s'agissait d'un luxe qu'il ne pouvait pas se permettre plus longtemps. Son corps se releva doucement attrapant la serviette entre deux doigts qu'il vint positionner sur la tignasse de l'apprenti docteur tout en frottant énergiquement. " Il faut que ca sache plus vite sinon tu seras malade, tu vas rater le défilé des infirmière, l'entrée de jolie fleur à cueillir." Il s'arrêta un instant avant d'enchainer. "Quoique ca pourrait m'intéresser de me construire un harem." A l'entendre il ne pensait qu'à une chose, voir de jolies femmes ouvrir leurs cuisses pour lui mais c'était le moyen le plus radicale pour couper avec les parties négatives de sa journée de travail, les pertes de patients, l'annonce aux familles, les cas compliqués qui s'annonçaient pour les prochains jours. Il avait besoin de légèreté pour ensuite reprendre le rôle du résident en chirurgie qui se trouvait ce soir associé aux urgences. "Allez bouge, on va faire un tour dehors."
electric bird.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 26 Nov - 21:57
Tenue.« Je ne serais pas contre si tu jouais le rôle de mon infirmière. » Sentant sa tape sur mes fesses, je me mis doucement à rire. C’était bien là, le Gin que je connaissais. Il ne ratait jamais aucune occasion. Et il avait raison. Pourquoi les rater ? C’était amusant de pouvoir faire ça. Plissant les yeux en le regardant je me mis à imiter une fille en le tapant doucement sur le buste de ma main. « Sempai voyons ! » Dis-je d’une voix aigüe, avant de clairement, rire. « Je capte pas les femmes qui font ça. C’est juste une façon de dire, prends-moi. Non ? » Dis-je en haussant un sourcil. Ah, ça m’intriguerait toujours de ne pas pouvoir comprendre le langage de la femme. C’était une sorte de contraction à l’état pure. Les femmes pouvaient te dire oui alors que ça voulait dire, et te dire non, alors que ça voulait dire oui. Pourquoi ne pas être clair nette et précise ? Pour tout, elles étaient comme ça. Incompréhensible. Seuls elles pouvaient se comprendre. « Y a du taff coco. Ils ont apporté toute la maison de retraite après une intoxication alimentaire à la gelée reconstituée goût citron vert » Un soupire s’échappa d’entre mes lèvres. Qu’est-ce qu’on s’en foutait bon dieu des petits vieux. « Franchement… Ils auraient mieux fait de se les garder. Ils ont fait leur temps. Y’a trop de vieux sur terre. » Dis-je en le regardant de côté. Moi ? Egoïste ? Non, pas du tout. Je blaguais bien évidemment. Ou pas. Je n’en savais trop rien. Bonne question. Me redressant, je soupirais alors qu’il se levait pour prendre la serviette et la poser sur ma tête. « Il faut que ça sèche plus vite sinon tu seras malade, tu vas rater le défilé des infirmière, l'entrée de jolie fleur à cueillir » J’haussais un sourcil. Qu’il est con bon dieu. « Quoique ça pourrait m'intéresser de me construire un harem. » Je me mis à rire. Il ne changerait pas. Il avait raison, j’aurai fait pareil. « Hey. Je peux venir dans ton harem. Fait pas ton radin, tu m’en prêteras bien une ou deux. Ou trois. » Dis-je d’un ton taquin, alors que mon regard, annonçait clairement la chose. Il fallait bien profiter de la vie un peu. On ne vivait qu’une fois, alors pourquoi se priver ? C’était totalement stupide. Gin et moi le savions. « Allez bouge, on va faire un tour dehors. » Hochant la tête comme seule réponse, je parti du vestiaire, sortant dans le couloir tout en enfouissant mes mains dans mes poches. Regardant autour de moi, je souris doucement à deux infirmières qui passaient par là avant de regarder leurs fesses une fois dos à nous. « Pas mal. » Dis-je pour Gin avant de partir en direction du service ou nous étions affectés. Soupirant, je marmonnais des bonjour et m’inclinait quand il le fallait avant d’arriver devant le comptoir des secrétaires pour voir ce qu’il y avait à faire. Attrapant le premier dossier, je soupirais. Je détestais les gosses. Je tendis le dossier à Gin l’air de rien avant de prendre le second et sourire en coin. Une femme de vingt-cinq ans. Ça par contre ça m’intéressait. « Je te laisse, je vais dans la chambre cent deux. » Dis-je en courant presque pour le narguer. Ouvrant la porte enthousiaste mon sourire se figea en voyant la fille. Mon dieu. Immonde. « Bonjour. » J’aurai peut-être dû prendre le gosse finalement. Je pouvais entendre le rire des secrétaires qui se foutaient de moi. Fermant la porte, je contrôlais la fille rapidement avant de ressortir de là et poser le dossier sur le bureau. « On devrait demander des photos pour les dossier. » Dis-je en riant doucement. C’était franchement méchant. « Ce serait méchant docteur. Ça voudrait dire que vous soignerez que les gens, beaux ? » Gloussa la secrétaire. Me penchant par-dessus le comptoir, je souris en caressant le bout de son menton. « Tout le monde n’a pas la chance d’être aussi belle que toi, c’est vrai. Je veux bien te soigner quand tu seras malade. » Dis-je doucement en lui faisant un clin d’œil.


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 28 Nov - 16:29
Work Work and not that
Kaien & Gin
Rien ne semblait réellement les contrôler si ce n'était deux paires d'yeux de la part de leurs chef respectif. Alors, seuls dans la salle de pause, les débilités se multipliaient pour le grand plaisir du plus âgé. Il se laissa faire, amusé par la voix aiguë que prenait Kaien ainsi que les traits de filles qu'il avait surement déjà rencontré. "Oublie ce qu'elles disent, le principal c'est de conclure." Quel bande de pervers, à croire qu'ils passaient leur journée à en parler alors qu'ils avaient bien d'autres sujet de conversation en stock. Ca ne faisait pas de mal de pouvoir rire et caricaturer certaines exs un peu trop mielleuses. Il devait cependant avouer, qu'il jouait très bien son rôle ce qui l'amusait d'autant plus. Un regard sur l'horloge au fond de la pièce lui rappela que les pauses n'étaient pas éternel et qu'il était temps de se bouger pour aider leurs collègues médecins à soigner les personnes qui faisaient la queue dans le hall d'accueil. Le plus grand monde passait les soixante dix ans facile, entre leur système immunitaire affaibli par les années, et les médecins de gardes, en nombre retraient, ils finissaient par faire le job qu'il se refusait pourtant à faire. "Les vieux, notre sagesse, l'image de notre nous plus tard." Il mima une mine boudeuse, avant d'exploser de rires face à ses propres paroles. Pourtant, Gin respectait les anciens, simplement, il s'amusait bien plus avec les plus jeunes. Pas une occasion ne semblait de trop pour parler de sujet idiot, entre autre la construction de son harem remplie de magnifique créature dont il choisirait le nom chaque soir pour se faire plaisir. Doux rêve qui ne verrait jamais le jour mais il ne lui était pas interdit d'en parler. "Alors comme ca tu voudrais le rejoindre ?" Ses sourcils remontaient et descendaient dans une cadence infernale, lui donnant des airs quelque peu pervers. " Mais si tu y met les pieds ce sera pour me servir de dessert."

Gin délaissa la chevelure de l'interne, balançant la serviette sur le rebord d'une chaise, sans prendre le temps de la plier correctement. Il leur fallait reprendre du service. Les malades n'attendaient qu'eux. Il se décala pour positionner correctement sa blouse blanche ainsi que le badge qui lui servait d'identifiant. Il la boutonna jusqu'en bas comme le lui demandait le règlements, puis, sortit de la pièce tout en suivant Kaien vers le bureau des secrétaires à la recherche de cas à traiter. La paume de sa main vint taper l'arrière de la tête de son ami au moment où il matait les fessiers bien dessinés des infirmières. "C'est pas le moment. Tu fantasmeras plus tard." Il était irrécupérable, à croire qu'ils étaient fait pour se rencontrer. Finalement, une pile de dossier attendait d'être récupéré. Ses épaules s'affaissèrent devant le travail, ses muscles se raidissaient face au manque de sommeil mais tant pis, il récupèrerait plus tard. "Ok je prends le dossier." De toute façon, les deux chambres étaient accolées, il lui serait facile de garder un oeil sur lui sans attirer l'attention plus que de nécessaire. Son visage répit toute sa contenance, affichant un sourire qui se voulait bienveillant tout en entrant dans la chambre du petit garçon. Une auscultation plus tard, deux blagues lancées pour détendre l'atmosphère et quelques mots gribouillés sur sa feuille, Gin finit par sortir pour déposer le tout sur le dessus du bureau des infirmière. "Un bilan complet, un scan de l'abdomen et un pot de glace pour le gosse." Sauf que visiblement l'infirmière se trouvait trop occupée à jouer avec Kaien. "Rhumm Rhum." Il se racla la gorge pour alerter les deux oiseaux de nuit "Vous êtes mignons mais faites moi plaisir, prenez vous une chambre." Et sans réclamer plus d'attention, l'un de ses bras récupéra cinq cas tendis que ses doigts s'accrochaient déjà la blouse de l'interne afin qu'il le suive rapidement. Il n'hésita pas à lui coller deux dossiers de plus dans les bras, les appuyant contre son torse pour lui faire comprendre qu'ils étaient pour lui car le connaissant, le job passait au second plan. Dommage, vu son habilité à soigner les autres et à trouver leurs maux. "On va faire les cinq ensemble. Ce sera l'occasion de superviser tes connaissances." L'une des chances d'être l'un des étudiants les plus âgés résidait dans son expérience qu'il lui mettait à profit. " Et si tu es sage, tu auras une récompense à la fin de ton équipe"
electric bird.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 30 Nov - 13:20
Tenue.« Oublie ce qu'elles disent, le principal c'est de conclure » Un sourire s’affichait sur mes lèvres. Conclure, c’était le but final oui. Et parfois, y’en avait du chemin avant de conclure. Entre celles qui te provoquaient mais qui ne voulait pas écarter les cuisses, celles qui se faisait désirer jusqu’au dernier moment, et celles qui te repoussaient tout court. Le chemin était vrai long et périlleux. « Heureusement que les infirmières de cet hôpital sont plutôt réceptives. » Dis-je l’air de rien. Ce qui en soit était une bonne chose pour nous. Surement le fantasme de pouvoir coucher avec un médecin, ou un truc du genre. Je n’en savais trop rien, je n’étais ni une fille, ni une infirmière. Alors bon. Je préférais ne pas savoir. Parlant des vieux qui étaient ici pour intoxication alimentaire, je soupirais. Râlant, sans pour autant être sérieux. « Les vieux, notre sagesse, l'image de notre nous plus tard. » Tournant le regard vers lui, je le regardais horrifié avant de rire. « C’est toi qu’on devrait soigner. » Frissonnant pour le coup, je souris amusé. Qu’est-ce qu’on pouvait sortir comme débilité. C’était rare de me voir sérieux avec Gin. J’aimais dire des conneries, rire, profiter de la vie, tout simplement. « Alors comme ca tu voudrais le rejoindre ? Mais si tu y met les pieds ce sera pour me servir de dessert. » Ça ne m’étonnait pas d’entendre ça, de la part de Gin. Regard provocant je lui donnais un faible coup de coude pour le taquiner. « Qui te dit que c’est pas toi qui va me servir de dessert ? » Bref petit coup de langue entre mes lèvres pour le faire chier, je souris avant de quitter la chambre pour mater, le joli petit cul d’une infirmière qui venait de passer. « C'est pas le moment. Tu fantasmeras plus tard. » Mine boudeur sur le visage, je frottais l’arrière de mon crâne. « J’ai des yeux, c’est pour voir. Pas ma faute si elle avait un cul super parfait. Genre t’as pas maté. » Dis-je en secouant la tête amusé. Une fois devant le bureau des infirmières je pris le dossier qui m’intéressait le plus, celui d’une femme et y allait sans attendre. Ouais, bon, la prochaine fois, je prendrais le premier qui viendra. Parlant avec l’infirmière par la suite, ou plutôt, la draguant ouvertement, penché vers elle, j’entendis à peine Gin se racler la gorge. Roh, toujours là quand il ne fallait pas. Il ne pouvait pas me laisser la draguer ? Elle était mignonnette en plus cette fille. « Vous êtes mignons mais faites-moi plaisir, prenez-vous une chambre. » Je souris doucement alors que bien rapidement, il me tira pour que j’abandonne mon poste. Me donnant même deux dossiers. « On va faire les cinq ensemble. Ce sera l'occasion de superviser tes connaissances. Et si tu es sage, tu auras une récompense à la fin de ton équipe » Je lui donnais un coup de coude. « Récompense ? Quel genre de récompense ? Je veux savoir à quoi m’attendre. » Bah oui, on sait jamais, il pouvait très bien m’arnaquer à la fin, sur la fameuse récompense. Soupirant, je pris un des dossiers pour l’ouvrir et regarder rapidement ce que c’était. Soupirant à nouveau, parce que j’aimais soupirer, pas par ennuie, je tapais sur la première porte et entrais directement. Parlant avec le patient, je souris doucement en lui demandant comment il se sentait, et comment étaient ses douleurs. De ce que j’avais lu, il était rentré pour une douleur à l’estomac. Mais rien de bien explicite. Appendicite ? Constipation ? Allez savoir. Mais de ce que j’entendais, ça me semblait plus être des aigreurs, du au stress, et peut-être un début d’ulcère. Instinctivement je proposerai de passer un scanner voir un irm avec injection pour pouvoir bien voir l’estomac mais aussi les autres organes au cas où. Me tournant vers Gin, je commençais à lui énumérer ce que je pensais, un à un en plongeant mes mains dans mes poches, attendant de voir si j’avais raison. 


Anonymous
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Ce message a été posté Ven 4 Déc - 21:00
Work Work and not that
Kaien & Gin
Entre eux, les idées étaient claires comme de l'eau de roche, pas de tabou c'était mauvais pour le coeur; Alors, le plus âgé des deux n'hésitait pas à faire des pitreries hors période de travail pour se détendre, rire de tout et de rien juste pour le plaisir. « Heureusement que les infirmières de cet hôpital sont plutôt réceptives. » Réceptive oui et non car les histoires de fesses dans un hopital finissait rarement aux oubliettes. Elles faisaient le tour des couloirs, de chambre en chambre, employé à employé avant d'être connu du big boss qui convoquait les fautifs. Ce qui ne l'empêchait pas de réitérer l'expérience. Il n'avait qu'une vie après tout sauf lorsqu'il se devait d'être sérieux au travail. D'ailleurs en parlant de job, l'appel du devoir venait tout juste de sonner à leur porte sans parler des sujets les plus nombreux, les personnes âgés adorables sous certains angles mais oh combien collant. Une petite blague et hop. « C’est toi qu’on devrait soigner. »  Son visage fier de lui, l'observait tout en affichant son traditionnel sourire visiblement amusé. "Je ne dirais pas non au moins j'aurais un pieu dans lequel dormir en paix, je me ferais tripoter toutes les deux heures pour la prise de tension et la tv à disposition." Qu'il pouvait être con quand il s'y mettait mais ne regrettait rien de ce qui se disait entre ces murs. Mine de rien, Gin passa sa langue sur ses lèvres en écoutant sa réponse sur le harem. Il ne fallait jamais lui dire un truc pareil, il serait près à le prendre au pieds de la lettre, au proche comme au figuré.

Pour autant, le devoir les rappelait à l'ordre, de quoi faire de Gin l'idiot de service et chaudasse ambulante, un médecin sérieux et travailleur. Alors dès qu'il observait des dérives, forcément, sa main partait toute seule. « J’ai des yeux, c’est pour voir. Pas ma faute si elle avait un cul super parfait. Genre t’as pas maté. » Il avait cette bouille adorable qui rendait toujours sa tâche d'ainé difficile puisqu'il avait envie de l'accompagner dans sa bêtise plutôt que de conserver sa mine sérieuse. Arf, les dossiers des malades s'empilaient sur le bureau de la réception annonçant pour signal qu'il ne fallait plus trainer, de quoi le motiver à en prendre une pile et à partager le tout avec l'interne afin d'être beaucoup plus efficace. En plus de cela, il n'hésiterait pas à jouer son rôle de mentor jusqu'au bout tout en lui proposant une récompense à la clé. Une motivation supplémentaire pour qu'il concentre ses yeux sur les malades et non sur les jolies demoiselles en détresse. « Récompense ? Quel genre de récompense ? Je veux savoir à quoi m’attendre. » Mais pourquoi avait il eu cette idée de récompense ? Il n'avait pas encore la moindre idée de ce qu'il lui proposerait. Il feint alors de l'avoir préparé depuis un moment en cas de phase de rébellion de Kaien. "Si je te le dis, ca ne sera plus une surprise." Avant de finalement rentrer dans la première chambre, en ayant l'air d'un sérieux redoutable et pourtant affichant un visage avenant auprès du malade afin d'éviter de l'effrayer. Ca ferait mauvais genre. En bon sempai, il se plaça aux côté de l'interne lui laissant le champ libre pour l'auscultation. Lorsque la maladie touchait à quelque chose d'aussi abstrait que la douleur, il fallait prendre garde aux dépendante aux anti douleur contenant une drogue très efficace mais qui rendait les patients accrocs. Alors en attendant les résultats, monsieur le patient numéro 1 n'aurait pas le moindre médicament à disposition. Le visage de Gin se tourna vers le patient, et d'un ton calme finit par dire "Monsieur Tanaka pourriez vous lever votre jambe droite puis votre jambe gauche." Il l'assista dans sa démarche et puisqu'il réussissait à la plier sans se tordre la douleur, ils pouvaient rayer l'idée d'une appendicite. Son regard se porta vers Karen et dans un geste accompagnateur, confirma ses demandes d'examen complémentaires. "J'ajouterais faire un bilan sanguin complet et surtout, ne rien lui donner à manger jusqu'à ce qu'on trouve l'origine du mal." Son attention se porta de nouveau sur le malade, un sourire aux lèvres. "Je suis sur que votre famille est impatiente de venir vous voir, dès demain vous aurez le droit aux visites. A plus tard. Essayez de vous reposer." Sans rien ajouter de plus, Gin tourna les talons et encouragea Kaien à en faire de même pour s'attaquer à une nouvelle chambre, celle de trois sœurs âgées de soixante cinq, soixante douze et soixante quatorze ans. Les trois sont des habituées de l’hôpital. Elles ont une santé fragile alors un pas dans la neige et la glissade est vite arrivée. Seulement à peine rentré dans la pièce que leur bipeur se mit à sonner en annonçant une urgence. Tant qu'il trouverait le moyen de se planquer dans un coin de l hôpital pour se reposer un peu plus tard, tout irait pour le mieux.
electric bird.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 10 Déc - 12:40
Tenue.« Je ne dirais pas non au moins j'aurais un pieu dans lequel dormir en paix, je me ferais tripoter toutes les deux heures pour la prise de tension et la tv à disposition. » Sans pouvoir me retenir, je me mis à rire. C’était une option oui, pour pouvoir se reposer et ne pas couler sous le rush des urgences. Surtout quand on voyait les infirmières qui ornait cet hôpital, on ne pouvait pas dire qu’elles étaient toutes laides, non au contraire. C’était tout de même des canons. Bon, il y avait bien évidemment des vieilles et des moins belles, mais on ne pouvait pas vraiment se plaindre. « Tu veux que je t’assomme ? Ça peut être une bonne solution pour y aller maintenant. Quoi que, non, viens bosser un peu avant, je t’assommerai plus tard. » Dis-je d’un ton tout à fait sérieux. Parfois, je me demandais qui de nous deux étaient l’ainé, mis au diable les politesses et tout ça. Je m’en fichais royalement avec lui. Je le respectais à ma façon. Mais soit, nous n’avions pas le temps de rire tout le temps. Il fallait bien aussi travailler un peu. Et c’est bien ce qu’on fit. Sinon ça ne serait pas drôle, et je doutais que le paternel soit okai, pour payer des glandeurs. Enfin, je voulais bien glander et être payé pour ma part. Mais je doutais pouvoir user du statut de fils du président. Quoi que, je pouvais l’user pour avoir toutes les filles à mes pieds, mais ce n’était pas drôle si elles venaient toutes vers moi sans faire leur difficile. La facilité était parfais ennuyante. « Si je te le dis, ça ne sera plus une surprise. » Il marquait un point. Mais une surprise pouvait rester une surprise si on rendait le moment comme s’il s’agissait d’une surprise. « N’empêche que je suis curieux. Fais gaffe que je ne fasse rien pour te soutirer des infos. » Dis-je en tapotant son fessier l’air de rien. Qu’on nous voit ? Je m’en foutais. Ce n’est pas parce que je tapotais son cul que ça voulait tout dire. Même si oui, on allait bien plus loin parfois. S’amuser faisait partie de la vie. On n’allait pas se priver non ? Entrant dans la chambre du patient, je l’examinais, sous le regard minutieux de Gin, avançant mon hypothèse, sans trop savoir si j’avais bien fait ou pas. De toute façon, j’étais débutant, je ne connaissais pas tout encore et j’étais là pour apprendre. Et j’osais espérer que d’ici à ce que je sois diplômé, mon paternel meurs ou n’importe quoi pour revendre ce fichu hôpital. « Monsieur Tanaka pourriez-vous lever votre jambe droite puis votre jambe gauche. J'ajouterais faire un bilan sanguin complet et surtout, ne rien lui donner à manger jusqu'à ce qu'on trouve l'origine du mal. Je suis sûr que votre famille est impatiente de venir vous voir, dès demain vous aurez le droit aux visites. A plus tard. Essayez de vous reposer. » Sans un mot de plus, je m’inclinais doucement vers le patient avant de quitter les lieux avec lui. Soupirant, je m’étirais, déjà fatigué, en me tardant qu’une chose, avoir fini le reste de la liste. Regardant le dossier des autres patients, je soupirais en voyant qu’il s’agissait de trois sœurs. On allait avoir droit à la sérénade, je détestais, bizarrement, les patients trop bavard, c’était saoulant. Entrant dans la pièce, avant même d’avoir pu dire bonjour, les bippers se mirent à sonner. Regardant, je lisais le code en soupirant. Faisant demi-tour en m’excusant auprès des trois dames, je refermais la porte derrière nous. « Je déteste ce genre d’urgence. » Dis-je doucement en relisant le code qui s’affichait. Accident de la route. Allez savoir sur quoi on allait tomber. J’osais espérer, pas d’enfant. Sans une parole de plus, je parti en direction des urgences. Pas bien loin, ou les ambulances venaient tout juste d’arriver. Six blessés. Soupirant, je m’approchais du premier brancard en demandant alors aux ambulanciers de dire ce qu’il avait. Apparemment rien de grave, juste des débris de glaces dans la peau à enlever. Appelant l’infirmière, je demandais tout de même un scan et une prise de sang afin d’être sûr qu’il n’y ait pas de souci interne. Cherchant Gin du regard, je me rapprochais de lui alors qu’il examinait une femme. « J’ai envoyé des blessés au scan pour voir les dégâts interne. Externe il n’avait que des contusions et des sutures à faire. » Dis-je en attrapant des gants pour les enfiler. « Laisse-moi faire, ça t’évitera de perdre du temps. Appelle-moi si t’as besoin d’aide. » Il était bien plus compétent que moi, autant qu’il serve à autre chose que faire des soins minimes de la sorte. Cette femme avait une blessure assez importante au bras, rien de bien méchant, mais assez pour pisser le sang. Attrapant des compresses, je les plaquais sur son bras pour stopper l’hémorragie en la rassurant. Commençant les soins, je fis un énorme bandage avant de prendre le brancard et l’amener à la radio pour voir si elle n’avait rien de cassé. La faisant passer en priorité, je filais dans la salle des manipulateurs radios regardant les clichés en direct avec eux. Elle n’avait strictement rien de cassé. Les remerciant, n’attendant pas que les clichés soient imprimés, je la ramenais aux urgences avant de me caler dans un coin et commencer à me préparer pour faire des sutures. Restant avec une des infirmières, qui m’aidait à me donner tout ce dont j’avais besoin, je m’installais, demandais si elle avait des allergies quelconque, non, je la piquais pour endormir rapidement la partie, bien que ça servent strictement à rien, et commençais à suturer.


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Ce message a été posté Mar 15 Déc - 22:12
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Kaien & Gin
« Tu veux que je t’assomme ? Ça peut être une bonne solution pour y aller maintenant. Quoi que, non, viens bosser un peu avant, je t’assommerai plus tard. » Un vrai farceur ambulant celui là mais c'était l'un des traits de son caractère qu'il appréciait le plus. Avec lui, pas le temps de s'ennuyer dans un coin non non sa répartie l'amusait ce qui se caractérisait facilement par son sourire toujours accroché au coins de ses lèvres. Impossible de s'ennuyer. Mais il avait raison, le temps pressait, il leur fallait regagner la civilisation malade-médecins afin d'aider leurs collègues à traiter un maximum de patient. La prochaine pause attendrait. D'ailleurs pour le motiver un peu plus, Gin n'hésita pas une seule seconde à sortir la carte facile de la surprise au bout du chemin de la garde difficile qui les attendait. « N’empêche que je suis curieux. Fais gaffe que je ne fasse rien pour te soutirer des infos. » La petite tape sur son fessier eut pour résultat un petit sursaut et un clin d'œil ajouté d'une petite réplique dont il avait le secret. "Ouh ca m'émoustille. Mais c'est pas le moment darling." Là il méritait vraiment deux paries de claques seulement en un claquement de secondes, son visage reprit un aspect neutre, rempli de sérieux comme il savait si bien le faire pour reprendre sa garde là où il en était avec pour premier patient, un homme qui se plaignait de maux de ventre. Ok cas un terminé, les deux médecins commençaient déjà à regarder les cas suivants puisqu'il s'agissait de trois soeurs. Ca méritait d'être plutôt sympa que de s'occuper de trois femmes en même temps. Un petit goût du harem dans l'air ? Pas du tout. Leur bippeur s'était chargé de les rappeler à l'ordre. Les urgences d'abord.

Son corps s'abaissa vers l'avant pour saluer les trois soeurs avant de quitter leur chambre pour gagner l'entrée principale dans un petit footing. « Je déteste ce genre d’urgence. » Il ne pouvait que confirmer son état d'esprit. "J'espère qu'on va en sauver une grande partie." Dans le cas des accidents de la route avec multiples victimes, ce n'était jamais très bon signe. Les lumières des ambulances dansaient atour d'eux. Les brancardiers sortaient déjà la personne présente dans chaque véhicule. Un médecin sénior se chargeait de faire le tri sur place pour sélectionner les médecins. La première lui fut donnée, femme de trente cinq ans, femme au foyer, conductrice d'un véhicule qui n'a pas réussi à freiner avant d'emboutir la file. Le choc ne fut pas très important ce qui expliquait également le peu de blessures apparentes sur son corps. Son bras avait tout pris, laissant une blessure ouverte à l'air libre. Sans tarder, Gin rentra dans l'hôpital afin de prendre place sur le côté, dans une salle d'examen accessible rapidement. Il s'empara d'un kit de suture, de désinfectant, d'une paire de gant; Il s'habilla d'une protection supplémentaire en cas de projection de sang. "Madame ? N'ayez pas peur c'est moins grave que ce que vous pensez. Je vais vous réparer tout ca en un rien de temps. Une petite piqure pour anesthésiée la zone et on commence." Ce n'était pas un sadique, il n'allait tout de même pas recoudre à vif pour que l'ensemble du bâtiment entendent les cris de douleur de sa patiente. Alors qu'il s'apprêtait à commencer, la chevelure châtain de son ami apparut dans son sillage. « J’ai envoyé des blessés au scan pour voir les dégâts interne. Externe il n’avait que des contusions et des sutures à faire. Laisse-moi faire, ça t’évitera de perdre du temps. Appelle-moi si t’as besoin d’aide.  »  Ca ne l'étonnait pas. Dans de telles circonstances, il constatait tout son sérieux et le potentiel qui se trouvait sous la surface difficile à gratter. "Bon travail interne Kurosaki. Si les scans ne révèlent rien d'anormales, tu leur fait signer une décharge pour qu'il puisse rentrer chez eux. Je te confie madame Lee." L'une de ses mains vint se poser sur le dessus de l'épaule de Kaien la plus proche en guise de remerciement et d'encouragements. "Continue le bon job et quand tu auras terminé, tu me rejoins." Car au final ce n'était pas seulement six personnes mais une vingtaines qui se voyaient distribuer dans les hôpitaux les plus proches. Les premières ambulances étaient arrives rapidement quand d'autres patients au pronostic plus compliqué, se devait d'abord d'être libérés de leur carcasse de fer. Gin se plaça à l'entrée, le vent glacial de l'hiver le saisi, balayé par une bourrasque de vent de d'eau de pluie. Quel temps pourri. La nuit s'annonçait longue et difficile. A ce train là, il lui faudrait une bonne dose de vitamines ou du café en perfusion. Quand une ambulance s'approcha, laissant entre ses mains et celui d'un médecin traumato, un homme bien amoché. A première vu, il leur faudrait agir rapidement s'ils souhaitaient le maintenir en vie. L'interne en dernière année de chirurgie cardiaque, poussa le brancard jusqu'à une pièce encore disponible. Des infirmières les rejoignirent alors que les premiers examens débutaient. Il fit une rapide échographie de son coeur qui révéla rapidement une proche de sang qui l'entourait, un mauvais signe. "C'est un candidat idéale pour la chirurgie. D'ailleurs si on n'y va pas maintenant, il ne tiendra pas très longtemps." Ce n'était cependant pas sa seule blessure qui méritait d'être traité. Au pire, ils seraient bien trois à s'occuper de lui en même temps pour tenter de remonter ses stats. "J'ai demandé à un interne de venir. On va avoir besoin de toutes les mains disponibles pour aider ce monsieur." et pas qu'un peu. A chaque fois qu'il se retrouvait devant un cas comme celui ci, une concentration plus intense se lisait sur son visage mais une chose le chiffonnait, comment serait il rejoint par celui qu'il connait sur le bout des doigts sans l'avertir. "Bipper Kurosaki et mettez lui le numéro de la salle du bloc." A ce train là, il allait travailler sur ce patient avant d'aller dormir trois bonnes heures. Ses yeux le brulaient.
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Ce message a été posté Dim 20 Déc - 12:21
Tenue.« Ouh ca m'émoustille. Mais c'est pas le moment darling. » Un rire s’échappa d’entre mes lèvres. Ce n’était pas le moment certes, mais fallait un peu s’amuser aussi. Trop de sérieux c’était mauvais pour la santé. Ils le disaient tous, faire la gueule demandait plus d’effort que sourire ou rire. Bon c’est sûr, que si tu fais la gueule avec comme concept, de rester sage histoire de ne pas avoir de ride plus tard, c’est tout aussi con, mais quand même. Moi j’aimais rire, je m’en foutais des rides, on y passait tous un jour de toute façon. Entrant dans la chambre des trois sœurs, le temps de s’incliner que les bippers sonnaient déjà. Urgences. Nous devions faire demi-tour. Nous excusant, sans trop tarder, on fit demi-tour, pour partir en direction du lieu. « J'espère qu'on va en sauver une grande partie. » « On verra bien. » Dis-je simplement. JE n’aimais pas spécialement les urgences dans ce cas-là. Quand il n’y avait pas d’accident ou autre, ça pouvait être intéressant, simplement pour la diversité des blessures à soigner, mais après, les grosses urgences, du style trauma et j’en passe, ce n’était pas pour moi. Ça n’avait jamais été pour moi. Heureusement d’ailleurs, que j’avais le cœur bien accroché, car la vue et l’odeur du sang, les membres coupaient et j’en passe, ce n’était pas fait pour tout le monde. Le milieu médical n’était pas pour moi, mais je faisais avec de toute manière. Soupirant, en voyant les cas, je m’aventurais sur des blessures mineurs, envoyant un patient passer un scan. On n’était jamais trop prudent, et de toute façon, il fallait à tout prix pouvoir déterminer s’il n’avait rien en blessure interne. Une fois fait, je vins à côté de mon Senpai, lui intimant d’aller aider les autres, ce n’était pas un ordre, non, c’était plutôt une sorte de soulagement. Faire des points de sutures c’était pas pour un docteur comme lui, autant qu’il me laisse faire. « Bon travail interne Kurosaki. Si les scans ne révèlent rien d'anormales, tu leur fait signer une décharge pour qu'il puisse rentrer chez eux. Je te confie madame Lee. Continue le bon job et quand tu auras terminé, tu me rejoins. » Je souris doucement en guise de réponse, avant de m’installer et commencer le travail. Elle n’avait pas l’air de souffrir, au contraire, elle était calme et observatrice. La vue de l’aiguille ne la dérangeait pas du tout. Ça changeait des gens qui hurlaient alors qu’ils ne sentaient, strictement rien. « Vous vous sentez bien ? Vous n’avez pas mal autre part ? » Demandai-je tout en continuant mes sutures. Apparemment tout allait bien. Tant mieux. Stoppant ma suture, j’attrapais une pince pour enlever un petit éclat de verre sur la plaie et désinfecter rapidement. Reprenant la suture, je laissais l’infirmière s’approchait de moi, pour me montrer les résultats du scan qui venait de sortir. D’après le docteur en charge du scan, la personne n’avait strictement rien. « Okai, merci. Occupe-toi de son pansement, de ce que j’ai vu, il n’y a pas besoin de sutures. Puis tu lui fais signer une décharge, on a besoin du maximum de place. » Dis-je doucement en lui faisant un doux sourire. De ce que je pouvais voir d’autres patients arrivaient et ça n’avaient pas l’air d’être des blessures mineurs. Les plus gros accidentés arrivaient toujours en dernier, le temps de les enlever de la carcasse et tout ça c’était complexe. Finissant de la recoudre, je mis de la pommade sur la plaie, en laissant une infirmière finir le reste. Me déplaçant d’un seul box, j’examinais la plaie d’un enfant cette fois. Silencieux, le petit garçon serrait avec force son doudou. Lui souriant en fourrageant ses cheveux je lui tendis une sucette tout droit sorti de ma poche avant de lui prendre le bras et examiner la plaie. Rien de bien méchant, il était coupé par les morceaux de verres. Attrapant la pince, je lui expliquais alors ce que j’allais faire avant de commencer. Il avait l’air fasciné. A son âge j’aurai surement chialé mais bon. Il souffrait en silence. Et ça se voyait à ses réactions. « Tu peux gémir tu sais. Un homme a le droit d’avoir mal. » Dis-je doucement en lui faisant un clin d’œil. Mon bipper sonnant, je me stopper pour le checker. « Infirmière Hirai. Je dois aller au bloc, vous pouvez finir ? Ou demander à un autre interne ? » Abandonnant tout, je jetais les gants dans une poubelle avant de courir vers le bloc. Le temps d’arriver, je regardais par la vitre l’opération qui allait commencer. Changeant de tenue rapidement, je tapais du pied pour faire couler l’eau. Me lavant les bras entier alors qu’une infirmière me mettait le masque sur le visage, je soupirais. Je n’étais pas un habitué des salles d’op, mais je ferais avec. Entrant une fois stérilisé, une autre infirmière me mit la tenue, puis les gants. M’approchant de Gin, je regardais le patient avant de soupirer. Il était endormi. « Il a des chances ? » Demandai-je avant de me placer sur l’un des côtés du lit. Face à la ou Gin serait. Soufflant un bon coup, je relevais le regard vers lui, sans parler, j’hochais simplement la tête. Je suivrais ses instructions à la lettre. Il le savait. Je n’étais pas le plus spécialisé, au vu de mon année, mais je savais suivre les instructions. A la guerre comme à la guerre de toute façon. La nuit, ce n’était pas glorieux au niveau du service alors. On faisait avec les moyens du bord.


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Ce message a été posté Mer 6 Jan - 21:24
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Kaien & Gin
Les urgences, cette salle pleine de patient, avec des cas plus ou moins grave, triés sur la volée par un médecin afin de garantir un maximum de survie. Lors des accidents les plus graves, il n'était plus possible de s'occuper des cas mineurs avec pour exemple l'arrivée de personnes âgées aux contusions multiples pour être tombés de leurs lits. Il s'agissait de traiter les blessures les plus graves, qui arrivées par vague, comme un océan déchainés. La dernière restait toujours la plus compliquée et pourtant ce soir, le docteur Zetsu se retrouvait face à un cas qui le mettait déjà en alerte. Si seulement sa dernière année d'internat en chirurgie pouvait se terminer rapidement afin de pouvoir gagner le titre de titulaire, il serait surement pris plus au sérieux qu'à l'heure actuelle. Mais l'un des avantages d'urgence, résidait en la présence d'un trop grand nombre de cas pour être chapotées par tous les titulaires de l'hôpital. Tant mieux pour lui, tant pis pour les ancêtres. Son regard se porta sur le patient allongé sur la able d'opération, encadré par une infirmière de bloc, d'un anesthésiste et de lui même, arnaché de gants stérile, d'un masque pour se protéger autant que pour protéger l'homme qui lui faisait face. A ses côtés, un chariot comprenait des outils stérilisés qui lui seraient utiles durant l'opération. De quoi le mettre en confiance sur les premiers pas de cette intervention. Il souhaitait néanmoins avoir quelqu'un sous la main en cas de complication alors il demanda à son infirmière de bipper l'interne en qui il avait le plus confiance histoire de ne pas vivre ce moment pénible seul. Il n'attendit pas sa venue dans le bloc et pris entre ses doigts, un scalpel qu'il utilisa pour sectionner la cage thoracique du patient en deux. Son coeur n'allait pas tenir la durée s'il n'intervenait pas dès à présent. Finalement, les portes battantes lui indiqua l'arrivée de Kaien dans le bloc, fait qui se vérifia lorsque celui ci se placa face à lui. « Il a des chances ? » Il le reconnaissait bien là mais pas question de sourire ou de lancer une vanne dans le bloc tant qu'il n'avait pas soigné ce coeur. avec épanchement assez sérieux. Ses deux mains s'installèrent à l'intérieur, réchauffées par tous ces organes qui l'entouraient et lorsqu'il s'approcha du coeur, il le pivota un instant pour le positionner face à la lumière. "Tu vois ce liquide ici ? Nous allons le drainer et réparer la fissure ici, entrainée par le choc de l'accident." Les présentations étaient faites, Kaien, le coeur, le coeur Kaien. Il ne lui restait plus qu'à travailler sérieusement. Entre l'utilisation de drain stérile qu'il avait remis au japonais et de fils de suture, l'opération pris deux heures de temps ce qui n'était pas si mal compte tenu du cas délicat qui leur était présenté. "Tu sais recoudre ?" Ce n'était pas une question anodine. Tous les médecins connaissaient les points de sutures dès leurs premières années mais il existait une technique que pratiquait surtout les chirurgiens esthétiques pour minimiser les cicatrices ou les rentres plus naturelles sur le corps afin de faciliter leur disparition sur le long terme. Son regard continuait de fixer les mains de son ami afin de le guider en cas de dérapage, il était après tout présent pour apprendre et plus il resterait dans un bloc plus il espérait le voir choisir la voie de la chirurgie également.

L'opération terminée, l'infirmière de bloc se contenta de faire rouler le patient jusqu'à la salle de réveil pour une prise en charge par une autre collègue. L'anesthésiste s'était déjà éclipsé dans une autre salle d'opération, bien pris par toutes les demandes émanant des autres médecins de l'hôpital. Et puisqu'ils avaient déjà rendus services, Gin attrapa Kaien par le bras pour le tirer dans le couloir, se délestant au passage de sa coiffe, son masque et ses gants. De quoi le libérer enfin de tous ces tissus superflus qui lui donnaient chauds. "Allez viens on va se cacher chambre 812 pour pioncer deux heures." et ce n'était pas cher payé pour toutes ces heures de gardes effectuées. Puis de toute façon son taux d'adrénaline n'allait pas tarder à diminuer au point de l'endormir sur place à moins de se shooter à base de drogue pour rester éveillé mais ce n'était pas une option. " Et tu vas me tenir chaud mon doudou"
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Ce message a été posté Mar 12 Jan - 12:18
Tenue.« Tu vois ce liquide ici ? Nous allons le drainer et réparer la fissure ici, entrainée par le choc de l'accident. » Regardant l’endroit qu’il me montrait, j’hochais la tête, un tout petit peu nerveux. Ce n’était pas tous les jours qu’on assistait à ce genre d’opération. Et autant dire que je ne voulais pas faire de connerie. Même si je savais pertinemment que Gin gardait un œil sur moi et qu’il ne ferait rien qui puisse engendrer la mort du patient. Ou alors c’est qu’il est totalement fou. Allez savoir. En tout cas, l’opération se déroula à merveille, du moins de mes yeux ça semblait être bien. Je suivais ses instructions, sous l’œil attentif de toute l’équipe. J’avais chaud et je transpirais comme un malade. Rester debout pendant autant de temps sans bouger sans rien était en fait très dur. On ne s’en rendait pas compte, mais c’était crevant. Bonjour les maux de dos et autre plus tard. Voilà une raison de plus à ajouter dans mes arguments pour ne pas devenir médecin, et encore moins chirurgien. Oui, j’étais horrible de penser ça. Mais c’était comme ça. En attendant je tentais de sauver la vie de cette personne en aidant mon senpai. « Tu sais recoudre ? » Haussant un sourcil, je le regardais intrigué par cette question. Je savais recoudre oui, sans souci, mais là, il parlait bien évidemment d’une toute autre technique, parce que oui, il y avait plusieurs techniques pour recoudre. Tout comme plusieurs aiguilles ou fils à utiliser suivant la situation et l’endroit où on devait recoudre. « Oui. » Je n’en avais jamais fait, ce qui semblait logique vu mon peu d’années. C’était une cicatrice importante, je ne voulais pas avoir sur la conscience le fait qu’il pourrait avoir une sale cicatrice durant tout le reste de sa vie. Même si personnellement, je préfèrerais avoir une cicatrice et être vivant que rien et être mort. Mais soit. Je me mis à faire les sutures avec délicatesse et lenteur, m’appliquant comme jamais sous le regard avisé de Gin. Après plusieurs minutes, je soufflais en posant tout le matériel. Bon dieu c’était fini. Je n’en pouvais plus. Le patient s’en allant avec les infirmières pour aller en chambre de réveil, je filais dans le box à côté me délestant de tout ce qui me tenait chaud. « Allez viens on va se cacher chambre 812 pour pioncer deux heures. » Souriant amusé, je le laissais me prendre par le bras. « Ça va surtout te faire du bien de dormir un peu. On dirait un panda. T’es sûr tu ne veux pas manger une barre de sucre là ? » Il avait l’air vraiment fatigué. Enfin, il pouvait aussi la manger après le réveil, c’était même peut-être mieux de faire ainsi. « Et tu vas me tenir chaud mon doudou » Lui donnant un faible coup d’épaule, je souris au mot doudou avant de prendre la direction de la fameuse chambre. Longeant plusieurs couloirs, je baillais déjà d’avance avant d’y arriver assez rapidement. Poussant la porte une fois devant, je la fermais une fois Gin dans la chambre avec moi. Soupirant, j’enlevais mes chaussures et me laisser tomber pour pouvoir dormir. M’étirant longuement, je baillais encore plus. « Je sais pas comment tu tiens autant de temps. Moi je suis déjà fatigué alors que j’ai commencé le service y’a même pas trois heures. » Dis-je en baillant à nouveau. Et voilà que c’était partie. Je n’allais pas tarder à m’endormir moi. Tapotant à côté de moi je lui fis signe de me rejoindre en fermant brièvement les yeux. « Bravo au fait. Pour l’opération. » Il devait avoir l’habitude qu’on le lui dise mais bon, c’était pas rien quand même. Surtout quand on touchait le cœur.


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Ce message a été posté Dim 17 Jan - 19:54
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Kaien & Gin
La chirurgie s'apprenait au fils des années de pratiques intensives durant des cas d'urgence tels que celui ci. Il aurait été un bien mauvais sempai s'il n'avait pas daigner lui donner les rennes le temps de quelques manœuvres lors de l'opération. Il gardait cependant à l'esprit que son jeune âge ne lui permettait pas des miracles. Alors chaque geste chaque mouvement était analysé par le plus âgé des deux. En cas de problème il se tenait prêt à intervenir pour sauver le patient et éviter de traumatiser l'étudiant en médecine. Ce n'était pas le but de sa demande ni même la finalité qu'il espérait pour Kaien qu'il savait réticent à la pratique de la médecine. Il espérait qu'un jour son avis changerait positivement même si la phase de rébellion avec son père serait bien difficile à estomper. Et heureusement tout se passa comme sur des roulettes. Il l'aida cependant lors de la dernière étape à savoir recoudre le patient afin de minimiser l'ampleur de la cicatrice. Le choc de l'accident suffisait amplement à le déstabiliser s'il en garder une vilaine trace à vie cela ne ferait que l'handicapait. Et heureusement, après quelques heures à rester debout droit comme des piquets Gin avait eut la bonne idée d'aller se mettre dans une chambre libre pour dormir quelques heures afin d'être de nouveau opérationnel. « Ça va surtout te faire du bien de dormir un peu. On dirait un panda. T’es sûr tu ne veux pas manger une barre de sucre là ? » Sa réplique le faisait rire et il avait plutôt raison. A peine sa silhouette passa devant un miroir qu'il grimaça en regardant son reflet. Visiblement les cernes étaient de plus en plus marquées. Ca ne servirait à rien de retourner au triage maintenant pour récupérer de nouveaux cas il n'était pas en mesure de les soigner correctement. "Oh mais c'est que tu t'inquiètes pour moi on dirait. Je mangerais après avoir dormi là je n'ai qu'une envie m'étaler sur le matelas et dormir." Il sentit le coup de coude de son acolyte tout en le suivant dans la chambre mentionnée. Là il se sépara de sa blouse blanche, de son bip. Ses chaussures furent enlevées de manière négligée l'une se retrouvant couchée sur le sol, l'autre s'était retournée.  «Je sais pas comment tu tiens autant de temps. Moi je suis déjà fatigué alors que j’ai commencé le service y a même pas trois heures. Bravo au fait. Pour l’opération.  » Il suivit le mouvement de cette main qui lui indiquait où s'installer souriant de plus belle à sa remarque. Mais il n'allait certainement pas se faire prier. Il délaissa également sa chemise sur le rebord du lit ne souhaitant pas la froisser, le reste de ses vêtements seraient gardés. Gin contourna le lit avant de se glisser sur le côté pour se coller à Kaien. Et d'ailleurs sans lui demander la permission, vint poser son bras autour de lui. "L'adrénaline, le goût du risque, le bonheur de faire ce métier ? Tu as fait du super boulot Kaien." Il utilisa sa seconde main pour ébouriffer sa chevelure le temps de quelques secondes, encourageant à souhait vers une personne en qui il avait confiance. Il fallait juste des coups de pouces pour inverser la tendance, et tout se passerait pour le mieux. En attendant, ses yeux commençaient à se fermer. "Promis, la prochaine fois je ne te laisserais pas dormir de la nuit. Je compte sur toi pour nous réveiller dans deux heures." faisant ainsi référence à plusieurs de leur passage ensemble sous la couette mais là, la fatigue était plus forte ce qui l'attira rapidement dans les bras de Morphée. Et si le corps médicale essayait de le joindre, il n'aurait qu'à répliquer ses heures obligatoires de repos compensateur pour être le plus efficace et ne mettre aucune vie en danger. Le temps passait si vite une fois endormi et lorsque ses paupières se levèrent sur une pièce trouble, quelle heure était il ?
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Ce message a été posté Mar 26 Jan - 11:40
Tenue.« Oh mais c'est que tu t'inquiètes pour moi on dirait. Je mangerais après avoir dormi là je n'ai qu'une envie m'étaler sur le matelas et dormir. » Je souris doucement. Bien sûr que je m’inquiétais pour lui. Pas que je sois le mec de nature attentionné envers tout le monde, mais quand même. Un strict minimum. Je le savais crevé, et quand on est crevé surtout avec un travail comme le sien, autant dire que manger du sucre ne faisait pas de mal. Ça évitait pas mal de chose. Ça serait quand même con qu’un médecin se retrouve à faire un malaise. Déjà d’une, paye ta honte, deux, ça craint un max et trois, je me foutrais de sa gueule jusqu’à la fin des temps parce que j’étais un ami bâtard. « Meurs pas pendant ton sommeil. » Personnellement il m’était impossible de dormir si j’avais faim. Fallait absolument que je mange pour pouvoir dormir en paix. C’était surtout psychologique je le savais. Mais soit. On venait de se taper une lourde opération quand même. Pas que, mais le cœur ce n’était pas une opération qu’on faisait en mode calme, paisible en se foutant de ce qu’il peut bien arriver. Non, du tout. Je l’admirais pour pouvoir avoir envie de faire ça toute sa vie. Ce n’était pas mon cas. Même en étant à présent dans le métier, c’était pas mon envie. Du tout. Je voulais vivre une vie pépère tranquille, sans me casser le cul au travail. Fainéant ? Pas du tout, juste profiteur de la vie. Merde on ne vivait qu’une fois ! Sur le lit, allongé comme un gros pacha, je fermais les yeux, fatigué déjà, oui et pourtant je n’avais pas commencé mon service comme Gin il y a trois mille ans. Sentant son bras venir sur moi, je le laissais faire alors qu’il était collé contre moi. « L'adrénaline, le goût du risque, le bonheur de faire ce métier ? Tu as fait du super boulot Kaien. » On était bien à l’opposé sur ce coup-là lui et moi. Lui faisait ça par bonheur de faire ce métier. Je l’enviais d’avoir trouvé sa voie. Moi je faisais ça contraint et forcé. Là était toute la différence. « T’es masochiste Gin. Ca fait ton charme va ! » D’une voix légèrement endormie, je soupirais en baillant pour la énième fois. « Promis, la prochaine fois je ne te laisserais pas dormir de la nuit. Je compte sur toi pour nous réveiller dans deux heures. » Un sourie sur mes lèvres, je tapotais doucement son bras avant de rire. « Hum hum. Dors au lieu de dire des cochonneries. » Dans deux heures ? Ouais, c’était faisable. M’étirant un peu, je laissais ma tête tomber légèrement relâchant tous mes muscles pour m’endormir. Je trouvais toujours le sommeil rapidement. Je n’avais pas de souci pour ça et c’était pire quand j’étais fatigué. Parfois il m’arrivait de dormir avant même que ma tête ne soit sur l’oreiller, pour dire. Entrouvrant les yeux en me réveillant, la gueule enfarinée, les paupières ayant du mal à s’ouvrir, je soupirais en bougeant légèrement. Mon téléphone. Ou était mon téléphone ? Le corps encore endormis, je cherchais à tâtons mon téléphone, l’attrapant avant de l’allumer pour voir l’heure. Hum. On s’était couché à quelle heure en fait ? Bonne question. Si mon calcul était bon…. On avait dormi… Deux heures trente. Oups. Rangeant mon téléphone, je me tournais vers Gin qui avait les yeux légèrement ouvert. « Bien dormi ? J’crois que la prochaine fois ne compte pas sur moi hein. Un peu plus et on dormait trois heures et non deux. » Dis-je en lui tapotant la joue pour le réveiller un peu plus. « Nos bippers ont même pas sonné. On ne doit pas manquer. »


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Ce message a été posté Mer 3 Fév - 20:59
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Kaien & Gin
 « Meurs pas pendant ton sommeil. » Il reconnaissait bien là son ami, ce qui le fit rire. Gin était du genre expressif à ne jamais réellement mentir mais sans vraiment dire la vérité, une sorte de ying et de yang vivant, amoureux de la médecine sauf lorsqu'elle le privait de sommeil volontairement comme ce soir. Son visage venait de gagner doucement l'oreiller douillet qui lui semblait être digne d'un palace cinq étoiles tant il souhaitait fermer les yeux et se reposer. Ce n'était pas seulement pour lui mais également pour les patients qui l'attendraient pas la suite. S'ils voulaient avoir une sorte de cheval de compétition, il lui fallait se reposer sous peine de tomber à la renverse avant la fin de son temps de travail. De toute évidence, personne n'oserait déranger son assoupissement sous peine de voir un étudiant en dernière année grognon mais surtout acerbe qui pourrait bien dire stop à toutes ces heures démentielles qui lui étaient réclamaient. Son bras se positionna autour de Kaien, comme pour le prendre pour un doudou vivant ou encore une bouillotte. A choisir il acceptait les deux nominations. « T’es masochiste Gin. Ca fait ton charme va !Hum hum. Dors au lieu de dire des cochonneries. »  Ce n'était tout de même pas de sa faute si le corps humain était fait de tel façon qu'une simple pensée un peu dénudée lui donnait des envies physiques. Son visage se glissa sur son dos, certes moins confortable mais cette position lui semblait déjà plus familière. "Ne dis pas de bêtises, notre métier est vraiment hors du commun. Imagine le nombre de vie que tu peux sauver." Les derniers mots semblèrent avalés par le sommeil qui le gagna. Ses paupières s'étaient fermées automatiquement pour le laisser pénétré dans le monde des rêves. Un repos qui lui semblait bien mérité après tant d'effort. Son corps commençait à ressentir une absence de chaleur latente ayant oublié de positionner une couverture sur ses épaules mais ce fut surtout les mouvements de Kaien qui eu pour effet de le sortir de son repos. Ses yeux finirent par s'entrouvrirent très doucement. « Bien dormi ? J’crois que la prochaine fois ne compte pas sur moi hein. Un peu plus et on dormait trois heures et non deux. Nos bippers ont même pas sonné. On ne doit pas manquer. » Son corps lui réclamait plus de sommeil dans un bâillement qu'il n'osa taire. La bouche ouverte, mimant un "O", il leva les bras pour les allonger de tout leur long pour les étirer le plus possible. "5 heures ... si c'était moi." Il n'osa rien ajouté de plus, sentant sa bouche pâteuse au possible. Il cligna des yeux plusieurs fois avant de tirer sur ses joues pour tenter de gagner en énergie. S'endormir n'était surement pas la meilleure idée qu'il ait eu. Ses muscles semblaient engourdis par l'absence de repos si bien qu'il ressemblait à un robot en tentant de sortir de son lit. Lorsque ses pieds touchèrent le sol, il s'arrêta un instant pour prendre la première blouse qu'il trouva à sa portée avant de la lancer au visage de Kaien. "Allez debout là dedans, on y retourne encore pour trois bonnes heures de bonheur et ensuite je rentre." Ok il n'était pas très crédibles avec les belles cernes qui entouraient ses yeux, encore hagard par son comportement qui n'aidait pas son corps à reprendre du poils de la bête. "J'appellerais peut être Hana ou Mizuki tu sais la petite blonde ou bien Risa." Son visage semblait ironique et pourtant l'idée de rentrer dans un lit rempli de solitude ne lui allait pas vraiment. Mais avant de penser à ses activités durant son temps libre, il lui fallait d'abord finaliser ses heures et plus vite que ca. Son corps se releva alors pour récupérer les fringues en moins qu'il avait délaissé et repositionner sa blouse sur ses épaules, sans une once de froissement. Il replaça ensuite le badge qui l'identifiait, correctement puis joua avec sa chevelure en la malaxant fortement de ses deux mains afin de repositionner des mèches rebelles. "Saleté d'épi."
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Ce message a été posté Lun 8 Fév - 17:27
Tenue.« Ne dis pas de bêtises, notre métier est vraiment hors du commun. Imagine le nombre de vie que tu peux sauver. » Mouais, mais non. Malheureusement ce n’était pas ce qui me bottait le plus. Je n’avais jamais imaginé ma vie en tant que médecin ou dans le corps médical tout court. Faire quoi de ma vie ? Je n’en savais rien et je ne l’avais jamais su. J’avais arrêté après le bac pour aider ma mère à payer les factures et autres, je n’avais pas eu le luxe de faire des études. Mais ma vie m’avait toujours convenu ainsi. « Parce que tu aimes ça. Dans mon cas ce n’est pas tout à fait le cas. Je le fais car j’y suis forcé. » A la première occasion, je stopperai tout et ça, il le savait très bien. Soupirant une fois dans le lit, on ne tarda pas l’un comme l’autre à nous endormir. Si je pouvais passer ma vie à dormir ça serait le pied total. Mais malheureusement il fallait travailler pour vivre. Dormir ne ramenait pas de l’argent. Ça se saurait sinon. Et il ne fallait vraiment pas compter sur moi non plus. Nous réveiller dans deux heures ? C’était deux heures trente, trente minutes de trop. Enfin, heureusement que je ne m’étais pas réveillé quatre heures plus tard… M’enfin bon, nos bippers n’avaient pas sonnés, c’était un signe que nous ne manquions pas et que par conséquent on n’avait pas besoin de nous. « 5 heures ... si c'était moi. » Soupirant longuement, je passais une main sur mon visage en tentant de bien me réveiller. J’avais l’impression de peser une tonne et un mal de crâne pas possible. Je détestais quand ça faisait ça d’ailleurs. Le laissant sortir du lit, ou du moins se motiver à sortir du lit, car il avait l’air d’avoir autant envie que moi. Plongeant ma tête dans le coussin je soupirais en fermant les yeux. On pouvait me payer à dormir, je serais super productif. Qui n’a pas encore inventé ce concept ? Recevant une blouse je bougeais en ruminant. « Allez debout là-dedans, on y retourne encore pour trois bonnes heures de bonheur et ensuite je rentre. » « De bonheur ? Ouais, vachement crédible. » Je me levais pour enfiler mes vêtements manquant et la blouse, les yeux totalement défoncés. « J'appellerais peut être Hana ou Mizuki tu sais la petite blonde ou bien Risa. » « A ta place j’appellerais les trois. Enfin c’est aussi un bon moyen de se recevoir une gifle ou des coups de genoux. Elles pourraient être plus ouvertes quand même. » Bien évidemment je rigolais. Ou pas, allez savoir. Mais bon de temps en temps fallait bien s’amuser. L’ouverture d’esprit c’était un truc important dans la vie. « Saleté d'épi. » Je me tournais vers lui pour le regarder, ou plutôt regarder ses cheveux. « La meilleure solution pour pas avoir d’épis, c’est de se raser en mode moine bouddhiste. » Passant ma main dans ses cheveux je le décoiffais alors qu’il venait de se recoiffer. Pouffant de rire en me fichant de lui, je lui donnais une tape sur la fesse avant de partir de la salle l’air de rien avant qu’il ne se venge. Rouvrant la porte, je passais la tête pour le regarder. « Tu serais putain de sexy j’suis sûr ! Les filles kifferaient ! » Et je repartais l’air de rien.  


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Ce message a été posté Jeu 18 Fév - 21:11
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Kaien & Gin
« Parce que tu aimes ça. Dans mon cas ce n’est pas tout à fait le cas. Je le fais car j’y suis forcé. » Un petit air de déception se lisait facilement sur son visage. Il comprenait que cette voie ne puisse pas être une vocation pour tous surtout pour Kaien et sa famille très particulière mais il le voyait manipuler, apprendre de ses erreurs, écouter les conseils de ses professeurs et ainés. Il montrait également un sérieux remarquable en toute situation, si bien que ses paroles semblaient sonner faux à ses oreilles, persuadé qu'il valait bien plus qu'il ne laissait entendre. Cependant, le plus âgé resta silencieux, fermant ses paupières pour se retrouver dans les bras de Morphée. Les heures de sommeil manquaient à l'appel, ce ne fut pas bien difficile de s'extirper des mauvaises rencontres du jour pour se reposer quelques heures. Oui très peu mais suffisamment pour tenir sur la longueur; Le visage encore fermé à l'idée de pouvoir se réveiller, il sentit toutefois une présence animé à ses côtés. Si bien qu'un de ses yeux s'entrouvrit pour s'assurer de l'identité de cette forme avant de se réveiller. Ok, ils étaient en retard genre vraiment en retard puisque le réveil n'avait pas joué son rôle dans les temps. Le visage encore fermé, le médecin se leva du lit afin de se rhabiller en positionnant la blouse blanche sur ses épaules. « De bonheur ? Ouais, vachement crédible. » Bien sur qu'il pensait positive à la suite de leur journée de travail sinon il ne tiendrait jamais la route. "Quel rabat joie. Heureusement que je suis là pour remonter la bonne humeur." Il voulut se jeter sur Kaien pour l'ennuyer après ses paroles qui sonnaient faux. Il se voulait motivant avant tout puisqu'il était persuadé voir en lui un futur excellent médecin. La profession aurait beaucoup à perdre s'il leur tournait le dos. Pourtant, le forcer n'arrangerait rien. Alors, il préféra parler de quelques une de ses conquêtes d'un soir qu'il appellerait bien pour passer du bon temps une fois chez lui par contre, laquelle choisir ? C'était une bonne question. « A ta place j’appellerais les trois. Enfin c’est aussi un bon moyen de se recevoir une gifle ou des coups de genoux. Elles pourraient être plus ouvertes quand même. » Une phrase qui le fit exploser de rire parce que c'était tout à fait son genre de proposer un plan à plusieurs pour profiter de la vie à son maximum même s'il devait, pour la plupart du temps, essuyer des échecs cuisants. "Je pourrais essayer, ce serait fun" Pourtant, Gin reprit son sérieux en observant sa chevelure dans un miroir. Bien sur c'était sans compter sur l'intervention d'une main aventurière qui le décoiffa de nouveau. La tape sur sa fesse eu pour effet de le détendre bien qu'il eu un moment d'absence en entendant le mot "rasé" "Pas touche à crinière soyeuse." Ses mains s'affairaient déjà à trouver une solution décente à son apparence physique. Tout n'était pas gagné bien au contraire. Seulement, il ne pouvait plus faire machine arrière. Ses pas avançaient dans les couloirs de l'hôpital à la recherche de médecins afin de pouvoir se rendre utile mais il ne voyait que des patients incapables de rester tranquillement dans leur chambre à regarder une émission télévisée. Les infirmières allaient très certainement devenir folles. Pas d'intervention en vue à leur étage, Gin préféra prendre l'ascenseur pour redescendre au niveau des urgences, là où le travail ne manquait pas. Sa main servit de point de barrage à la porte qui voulu se fermer avant même que son acolyte ne le suive. Il n'avait pas l'intention de le perdre de vue. "On va aller faire un peu de tri dans la salle d'attente. "
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Ce message a été posté Sam 20 Fév - 14:35
Tenue.« Quel rabat joie. Heureusement que je suis là pour remonter la bonne humeur. » « Rabat joie, rabat joie, je dirais réaliste pour le coup haha. Putain je ne sais pas comment tu fais sérieux. Si encore, c’était comme dans Grey’s Anatomy, serais content de venir ici. Mais ce n’est pas le cas. » Je baillais en disant cela. Encore un peu dans les bras de Morphée. J’avais du mal à me réveiller. La sieste avait été trop courte. J’étais pourtant pas un gros dormeur, je me contentais souvent du strict minimum, mais là… Rien que de savoir que j’étais à l’hôpital ça me donnait envie de pioncer et de ne rien faire d’autre. Enfin bon, pas le choix de toute façon. Fallait que je me bouge. Pas que je manquais, mais je savais pertinemment que mes faits et gestes devaient être contrôlé et dit à ce qui me servait de géniteur. Par qui ? Je n’en savais rien et je ne préférais pas le savoir par risque de m’énerver et devenir plus méchant qu’il ne le faudrait. M’annonçant qu’il comptait appeler une fille après, en hésitant sur la dite fille, je ne pus m’empêcher de lui susurrer l’idée d’appeler les trois en même temps. M’enfin, c’était aussi une façon de se faire zigouiller. Parce que bon, les filles ne voudraient surement pas faire ce genre de pratique. Pas que j’en sois friand aussi, je n’avais jamais essayé avec trois filles d’un coup, mais quand on pouvait s’amuser, autant en profiter non ? « Je pourrais essayer, ce serait fun » Je ne pus m’empêcher de légèrement pouffer. « Protège-toi alors avant. Tu risques de recevoir des coups. Et pas forcément aux bons endroits. » Les femmes devenaient de plus en plus fourbes, surtout quand il s’agissait de taper un homme… Et je n’aimerais vraiment pas me faire taper à ce genre d’endroit si sensible… Soupirant quelque peu, je me levais enfin du lit pour pouvoir me préparer, alors que lui, se battait déjà avec ses cheveux. Cheveux qui étaient en épis et j’en passe. Une fois coiffé, j’en profitais pour le décoiffer et le narguer, sur le fait qu’il n’avait qu’à faire comme les moines et se tondre toute la tête. Plus de problème de cheveux par la suite, c’était garantie. « Pas touche à crinière soyeuse. » Pouffant un peu plus, je parti sans lui, mais fut très vite rejoint. Soupirant quelque peu, je le suivais, mains dans les poches, allant alors à nouveau aux urgences. Je détestais ce service. M’enfin, je préférais les urgences que les soins intensifs… « On va aller faire un peu de tri dans la salle d'attente. » « Ouais. J’en rêvais. » Lui chatouillant sous le bras, je le poussais l’air de rien avant de partir en direction des urgences. Ce n’était pas si plein que ça, mais y’avait tout de même du monde. Me stoppant devant le secrétariat des urgences, je regardais le premier dossier, le plus important de ce que je vis, avant de soupirer. Mais qui faisait des travaux chez soi en pleine nuit ? Et comment le gars c’était démerdé pour se planter le clou dans la main ? Qu’on m’explique le délire ! Tendant le dossier à Gin, mon regard voulait tout dire. « Y’en a on se demande vraiment comment ils font. »



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Ce message a été posté Ven 26 Fév - 21:57
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Kaien & Gin
Le principe, ne jamais regretter ses choix de vie même s'ils étaient mauvais. En l'occurrence, il n'était pas encore prêt à se caser pour se bon dans une relation longue durée, certainement parce qu'il n'avait pas encore eu le coup de foudre ou simplement fait la rencontre qui le mettait à l'aise dans ses baskets. En attendant, il n'allait tout de même pas vivre reclus entre l'hôpital et son lieu de vie. Ce serait gâcher la marchandise. « Protège-toi alors avant. Tu risques de recevoir des coups. Et pas forcément aux bons endroits. »  Gin apprécia le conseil, souriant de plus belle tout en mimant la protection de ses parties sensibles. Car outre le fait qu'il avait totalement raison sur le fait d'avoir quelques représailles s'il venait à les inviter toutes les trois sans leur demander leur consentement sur ce plan à plusieurs, il souhaitait, plus tard, avoir une famille. Ce n'était pas le moment de compromettre son avenir. "Et comment que je protègerais mon précieux." Et alors qu'il se recoiffait, il sentit les mains baladeuses de Kaien ruiner tous ses efforts. Seulement, ce n'était pas une surprise en soit ce qui ne l'empêcha pas de se recoiffer vite fait bien fait avant de lui emboiter le pas.  « Ouais. J’en rêvais. » "Je sais ce qui se cache derrière l'emballage et y a mieux que ce que tu laisses entendre." Son visage pivota dans la direction de la salle d'attente afin de jauger le nombre de personnes en attente de voir un spécialistes. Il soupira un instant le temps de comprendre que la plupart attendait plus un avis qu'un acte de praticien. Ca faisait pourtant partie du métier, chose qu'il n'allait certainement pas négliger. D'ailleurs il fut surprit de voir un dossier lui être tendu. « Y’en a on se demande vraiment comment ils font. » Et avant même de pouvoir le lire, il se demandait bien ce qui se tramait. Bien vite, ses doigts levèrent le document pour balayer rapidement le cas de ce patient, ce qui le fit lever les épaules. "Effectivement, les travaux à une heure pareille sont à bannir. Allons voir la version de notre patient." Il lui fit signe de le suivre pour vérifier l'ampleur des dégâts sur le patient et le traiter dans les meilleurs délais. Il passa une main dans sa chevelure, pris une inspiration avant d'entrer dans la salle d'attente avec un air décontracté. "Mr Sakamoto, veuillez vous suivre. " Il prit la peine de se positionner à coté du patient pour contrôler la taille de l'objet avant de comprendre qu'il était plutôt petit ce clou. Tant mieux, ca lui éviterait un acte chirurgical, ajouté à une prise en charge par un chirurgien esthétique qui gonflerait surement les prix de ses prestations pour se payer un nouvel appartement au centre ville. Gin montra la pièce d'une main, tenant son dossier dans l'autre. Il jeta un coup d'oeil vers Kaien tout en lui faisant un clin d'oeil et lui demanda de le suivre également. "Dr Zetsu." Il se présenta succinctement pour rendre cette information peu importante. "S'il vous plait, installez vous sur la chaise et posez votre main sur la table. Pourriez vous nous indiquer par quel moyen vous vous êtes retrouvé dans cette situation ?" Il essayait tant bien que mal d'évaluer les risques de retirer l'objet de sa main sans utiliser de radio puisque ce n'était pas un examen anodin pour le corps.
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Ce message a été posté Sam 5 Mar - 18:30
Tenue.« Et comment que je protègerais mon précieux. » Toujours le protéger dans toutes circonstances. C’était la partie la plus précieuse de tout notre corps. Bon, ok, la seconde après la tête quand même. Parce que ça ne servait à rien de protéger cette partie, si on se faisait buter. J’allais loin dans mes pensées, mais c’était bel et bien vrai. « Ça doit quand même piquer. J’sais pas comment font les moines et tout là pour rester chaste. Je les admire. Genre beaucoup. Pas baiser ? Wow. Impossible. Si je ne trempe pas ma belle nouille je meurs frustré. » Et rien que d’en parler, j’en frissonnais parce que franchement, c’était trop bizarre. Et en plus maintenant j’avais foutrement envie. Parce que bien évidemment, parler de ça, ben ça éveillé mes envies. Je n’étais qu’un homme après tout. Tant que le plaisir était là, je prenais tout ce qui venait, dans la limite du respect de l’autre. Ouverture d’esprit, nous étions au vingt-et-unième siècle. Sortant de la chambre après m’être moqué un peu de lui, on se retrouva à l’ascenseur, ou il m’annonça la nouvelle. Ce n’était pas une si bonne nouvelle que ça. C’était… ça me faisait soupirer. Les urgences, je détestais ça. L’enfer ça devrait s’appeler comme ça. « Je sais ce qui se cache derrière l'emballage et y a mieux que ce que tu laisses entendre. » Pinçant mes lèvres, je lui lançais un regard faussement méchant avant d’hausser les épaules. « Je veux me réincarner en chat et ne rien foutre de ma vie. Me branler quinze heures de la journée dans un coin au chaud pour pioncer. Et puis aller chasser la souris ou l’oiseau. » Ah, le rêve. « Et me faire gratouiller le bide, mais je veux être un mâle. Être une chatte merci bien, les chats en rut là, je n’ai pas envie de me faire troncher comme un mal propre. » Quoi ? Je parlais trop cru ? Ah bon ? Oups. Arrivant dans la salle des urgences, je pris le premier dossier en regardant vite fait à quoi on avait à faire avant de soupirer. Les gens me désespéraient là. Mais comment avait-il fait ça le gars ? Je donnais le dossier à Gin pour lui montrer ce qui nous attendait. « Effectivement, les travaux à une heure pareille sont à bannir. Allons voir la version de notre patient. » « Quoi ?! C’est tout ce qui te choque. Moi j’aimerai savoir, comment on fait pour se planter un clou dans la main. Le doigt, je veux bien, mais la main. Le gars il ferait mieux de plus jamais toucher un marteau de sa vie ouais. » Le suivant les mains dans les poches, je regardais les autres patients du coin de l’œil, y’en avait beaucoup, sans trop y en avoir. Je me comprenais quoi. « Mr Sakamoto, veuillez nous suivre. » Suivant moi aussi, Gin, je restais en retrait, juste derrière lui pour le laisser faire. Interceptant le clin d’œil de Gin je lui rendis doucement avant de regarder le patient. « Dr Zetsu. S'il vous plait, installez-vous sur la chaise et posez votre main sur la table. Pourriez-vous nous indiquer par quel moyen vous vous êtes retrouvé dans cette situation ? » Croisant les bras en regardant la main, j’écoutais alors, avec Gin l’aventure du patient. « J’étais en train de réparer un meuble de ma femme, j’allais poser le clou sur le meuble quand elle m’est rentré dedans en se prenant le fil de la perceuse. J’suis tombé avec le clou dans la main. » Les femmes… Toutes des manchots… Ah… Mais je préférais garder cela pour moi. Pas que je sois macho, mais j’allais passer pour un dingue si je le disais à voix haute. « On va vous enlever ça rapidement, en deux trois mouvements. Vous ne sentirez rien. » Ouais, ou pas. Sans rien dire de plus, j’amenais les ustensiles dont Gin aurait besoin pour lui retirer le clou, mais aussi, faire des points de sutures. Me penchant je regardais la main et le clou. Au moins dans son malheur il s’était planté le clou de façon nette et droite. Encore plus simple pour l’enlever et réparer tout ça.


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Ce message a été posté Sam 19 Mar - 21:07
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Kaien & Gin
"Je ne veux même pas y penser brrr comment peut on regarder sans toucher ? Je suis sur qu'ils ne sont pas si chaste que ca." Une discussion qui prenait des tournures amusantes même s'il ne se voyait pas du tout dans une vie sans relations physiques puisqu'en plus d'être bon pour le corps, il fallait reconnaitre que c'était délicieux. Il n'était surement pas près à s'en passer le coquinou. Son bras passa autour du cou de l'interne alors même qu'ils prenaient l'ascenseur direction les urgence. Il rit à sa réplique et sa comparaison au chat qui se prélassait toute la journée parce que l'idée même de vivre sa vie comme un roi dorloté toute la journée n'était pas une mauvaise idée mais adieu les rencontres intéressantes. Ce ne serait pas pour lui, Gin s'ennuierait surement sans un peu de mouvements de nouveautés. D'ailleurs de la nouveauté il était certain d'en trouver dans la salle d'attente du rez de chaussée. Les urgences regorgeaient de cas en tout genre même les plus ridicules qui pouvaient être traités par un médecin lambda. Mais un cas particulier leur fut attribué dès les premières minutes face à l'accueil. Un homme comportait une main transpercée par un clou. Pas commode comme cas et heureusement d'ailleurs. Il sentait que l'histoire allait être épique, autant être présent lorsque le patient la leur raconterait. Gin rentra alors dans la chambre du patient, un visage tout à fait professionnel tout en tenant son dossier d'une main et en relevant les feuilles encore vides de l'autre. « J’étais en train de réparer un meuble de ma femme, j’allais poser le clou sur le meuble quand elle m’est rentré dedans en se prenant le fil de la perceuse. J’suis tombé avec le clou dans la main. »   Gin observa un instant le patient lui faisant un signe de tête avant de se tourner tout en lançant un regard à Kaien qui voulait dire "Non mais il est sérieux ?" Sa main étouffa un rire qu'il tentait de contrôler parce qu'il ne voulait pas de nouveaux des ennuis avec les titulaires. Surtout que le cas s'avérait amusant enfin pas pour ce pauvre homme. Prenant un instant pour souffler et respirer, la silhouette se tourna de nouveau vers le patient tout en feintant de rédiger quelques lignes dans son dossier. "Nous allons vous réparer tout ca. Faites juste plus attention même les petits objets peuvent être néfaste pour la santé." Il prit la main du blessé pour l'observer à la lumière d'une lampe artificielle afin de prendre connaissance de l'axe d'entrée et si le petit malin avait traversé la paume de part en part. Heureusement pour lui ce ne fut pas le cas, seulement, cette zone étant très irriguée par de petits vaisseaux sanguins et même une artère, il était préférable d'y aller avec vigilance. "Je vais vous administrer un sédatif local" Il avait pris le temps de lui demander s'il étai allergique à un produit pharmaceutique avant de s'exécuter tout en demandant l'aide de Kaien au passage qu'il ne voulait pas laisser tranquille. Au bout d'une demi heure de travail sur cette main, elle paraissait traitée, si bien que Gin fit un signe en guise d'au revoir "Je reviendrais un peu plus tard pour vous faire signer vos papiers de sortie." Ses mains se placèrent dans les poches extérieures de sa blouse tout en soufflant d'avoir eu à se concentrer. Ce n'était vraiment pas bon pour ses neurones. "Tu vois tu t'en bien sorti. Je sais que t'aime te dévaloriser ou me faire croire que ce job c'est out sauf un cadeau mais tu es doué. Ce serait dommage de gâcher ton don. Et puis si tu veux ennuyer ton père, tu peux toujours être embauché par la concurrence." Bien sur, il chuchota la dernière phrase,  de sorte que personne d'autre n'entende leur conversation. Il en profita également pour lui donner un coup de coude pour dérider son visage.
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Ce message a été posté Ven 25 Mar - 21:43
Tenue.« Je ne veux même pas y penser brrr comment peut-on regarder sans toucher ? Je suis sûr qu'ils ne sont pas si chaste que ca. » Rien que d’y penser me donné des frissons. Dans un sens je n’avais pas trop envie d’y penser. C’était un peu bizarre, parce qu’on imaginait déjà quelque chose d’illégal, pourquoi ? Car il y avait tellement de cas de pédophilie et autre dans le milieu. Voilà pourquoi j’étais pour les pasteurs. Avoir une famille, être simplement un homme tout ce qu’il y a de plus normal, n’engendrait pas des penchants trop bizarre. « Ouais. Je ne préfère pas savoir. C’est un peu comme les bonnes sœurs tout ça… » Bon, tous n’étaient pas non plus… Enfin, certains devaient suivre le règlement à la lettre je présume ? Mais franchement c’était tout de même bizarre, pourquoi demander d’être si chaste, si pure… J’aurais surement dû apprendre tout ça à l’école… Au lieu de glander. Mais franchement la religion c’était loin d’être mon dada. N’étant pas dans une famille pratiquante, ce n’était pas forcément évident de s’y connaitre assez et j’en passe. Soit, pas le temps de polémiquer sur le sujet, on avait déjà un patient à voir, un qui s’était à priori, planté un clou dans la main. Comment avait-il pu faire, un vrai mystère, surtout en pleine nuit quoi. Mais soit, on l’écoutait parler, nous raconter, comme il s’était fait ça. De toute façon c’était toujours bien de savoir comment ils avaient fait, et puis ça nous permettait aussi de ne pas réellement nous ennuyer non plus. Pourquoi ? Parce que soigner un patient sans parler, c’était comme mettre une ambiance assez bizarre dans la salle, une sorte de gêne assez imposante et quelque peu stressante. J’interceptais le regard de Gin avant de sourire en coin. Pas besoin de parler, pas besoin d’ouvrir la bouche, on se comprenait sans se parler, c’était surement ce qu’on appelait l’alchimie. Allez savoir. On s’entendait bien faut dire avec Gin. Le soignant sans trop de difficulté, je l’observais faire, suivant ses mouvements tout en restant silencieux. Les soins enfin fini après plusieurs minutes sur sa main, je m’inclinais devant le patient lorsque Gin lui fit nos adieux. Quittant la pièce, je soupirais longuement. « Tu vois tu t'en bien sorti. Je sais que t'aime te dévaloriser ou me faire croire que ce job c'est tout sauf un cadeau mais tu es doué. Ce serait dommage de gâcher ton don. Et puis si tu veux ennuyer ton père, tu peux toujours être embauché par la concurrence. » Pinçant mes lèvres, je le regardais avant de sourire en coin. C’était une idée à mettre dans un coin de ma tête en effet. « C’est une idée à envisager en effet, mais t’oublie qu’il pourrait faire du mal à ma mère juste pour me menacer et me tenir dans sa main. » Dis-je en lui tapotant l’épaule en soupirant. Parce qu’il utilisait toujours des méthodes pas réellement saine et judicieuse. « Je vais attendre qu’il crève, je prends l’option de la facilité. » Ajoutai-je en reniflant, un sourire narquois au bout de mes lèvres. Une fois parti ailleurs, il ne pourra plus être sur mon dos, n’est-ce pas ? « Je ferai de toi quelqu’un de haut placé va. Comme une promotion canapé. » Je me mis à rire sur le coup avant de soupirer. Autant que ça soit bénéfique mon meilleur ami non ?


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