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 "Boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes." [Feat. Andrew]

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 14 Déc - 21:20

"boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes."
••• Titubant légèrement dans les ruelles de Tokyo, je tente, en vain, de me maintenir éveiller le plus possible, mais mon cerveau étant trop imbibé d’alcool, j’ai du mal à tenir la route. C’est la première fois que je bois autant, au point d’en perdre le contrôle de mon corps, perdant presque tout équilibre et ne sachant plus me situer dans l’espace ni dans le temps. Je ne suis pourtant pas quelqu’un qui boit de l’alcool, voire pas du tout. Je préfère largement une tasse de thé, quel que soit le lieu que boire un quelconque verre. Il faut dire que connaissant les méfaits de l’alcool, je préfère éviter au maximum ce breuvage mortel. Ne supportant pas l’idée de perdre tout contrôle de mon corps, de mon esprit, c’est donc une boisson que je ne consomme pas, ou très peu. Mais ce soir est un soir particulièrement étrange et malheureusement je n’ai pu éviter le triste sort qu’engendre une forte consommation d’alcool. Je me déteste réellement et m’en veux terriblement ne pas avoir su être plus vigilant. Je ne me suis pas rendu compte de la quantité d’alcool que ces idiots de malfrats ont mis dans mon verre, je n’ai même pas su faire la différence. Certes j’ai trouvé le goût de mes verres bien étranges, mais je ne me suis pas douté une seule seconde de la plaisanterie qu’ils me faisaient,. Ayant pour habitude de me poser avec eux, les laissant boire des quantités impressionnantes d’alcool, restant simplement dans mon coin à les regarder et les écouter, à siroter leur étrange boisson sans alcool, ne pouvant m‘échapper de leur emprise, je ne me suis donc pas douté une seule seconde qu’ils m’avaient piégé. Voilà donc comment j’en suis arrivé là, à ne pas savoir être plus prudent, mais je promets de faire plus attention à eux la prochaine fois, je ne me laisserai pas berner une seconde fois, il est hors de question qu’une telle chose arrive, je me sens assez mal comme ça pour renouveler l’expérience. Je ne sais pas comment les hommes font pour aimer être dans un tel état, moi je ne supporte pas. Ma vie a besoin d’être sous contrôle, j’ai besoin de me contrôler et là, j’ai l’impression d’être à mille lieux de pouvoir contrôler quoique ce soit. Cependant, contre toute attente, cette idée ne me déplait pas. J’ai l’impression qu’en ce soir si particulier tout est possible, que je suis capable de tout accepter, de tout faire, j’ai l’impression que je suis apte à me laisser aller, pour une fois, à me décoincer totalement. Je ne sais pas si c’est l’un des effets de l’alcool, mais je me sens euphorique à l’idée de pouvoir refaire le monde ce soir, de pouvoir refaire mon monde en tout cas. Au fond de moi, inconsciemment, j’ai envie de profiter, de mettre tout ce qui risque d’arriver sous le compte de l’alcool, après tout, l’alcool peut faire bien des choses, extraordinaires ou pas, je peux faire des choses que jamais je n’aurai fait dans un état de sobriété, alors autant en profiter n’est-ce pas ? Bien sûr, je sais pertinemment que c’est mon cerveau imbibé d’alcool qui parle et non la raison, non la personne que je suis en règle générale. Mais peut-être qu’à force d’être si rigide, si inflexible, j’ai besoin de sortir de cette cage que je me suis construit. Ce soir est le soir de toutes les possibilités, de toutes les folies !

Continuant donc à marcher sans savoir où je vais, je finis par atterrir dans une ruelle assez bruyante, avec quelques individus tout aussi saouls que moi. Je ne sais pour quelle raison, l’envie de discuter avec eux me prend brusquement mais avant que je ne puisse faire le moindre pas, je finis par reconnaître, parmi ces visages étrangers, un visage que je connais plutôt bien. Oh, il tombe bien celui-là. M’avançant prudemment vers cet individu, un grand sourire aux lèvres, et arrivant à sa hauteur, je lui donne une tape dans le dos, pour le saluer « Andrew ! Que me vaut donc ta présence ici ». Je dis ça comme si je suis chez moi alors que pas du tout.
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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 17 Déc - 10:22
Parfois, les soirées sont longues et pénibles. Je ne cesse de tourner en rond dans mon appartement ne sachant que faire de cette soirée qui s'annonce sans but. Installé à ma fenêtre, je fume une cigarette. Je regarde au loin, dans les rues, la nuit tomber et les gens qui se hâtent pour se rendre dans un bar, dans un restaurant, dans une boîte de nuit ou qu'importe exactement où ils vont et ce qu'ils ont prévus de faire, ça m'est complètement égal. Peut-être, les envient-je de les voir sortir. Peut-être, je me déciderai à le faire plus tard dans la nuit. Je n'ai jamais d'heure, je ne prévois jamais rien. Souvent, lorsque je sors tôt, c'est que quelque chose est prévu. La plupart du temps, il s'agit d'un type qui a besoin de quelque chose, en particulier. Ça fait longtemps que je n'ai pas réglé une affaire comme celle-ci, c'est à croire que les mecs ne veulent plus fumer quelque chose d'autre que du tabac.
Je me ronge les ongles, un peu nerveusement. Je n'aime pas rester chez moi trop longtemps. Je ne sais jamais quoi y faire et la solitude me bouffe. J'en viens à avoir l'impression que les quatre murs de ma salle de séjour se rétrécissent, petit-à-petit, à chaque heure qui s'écoule. Je pourrais regarder la télévision, mais je n'aime pas ça. Je n'aime pas m'attarder devant une série américaine dont les programmateurs ne sont pas foutus de foutre autre chose que cinquante fois les mêmes épisodes, vus et revus. Je pourrais lire, mais en ce moment, je n'en ai pas l'envie. Je ne me vois pas, aller me coucher à vingt-trois heures, ce n'est pas mon genre et puis, il y a toujours un attardé pour me contacter vers ces heures-là pour prendre une sorte de rendez-vous pour le lendemain matin, très tôt, ou dans la semaine.
Je soupire. Lassé. Je recrache cette fumée qui m'empoisonne les poumons. Je pourrais bien en crever, j'en aurais sincèrement rien à foutre. Je continue à me mordiller le bout des doigts. Une sorte d'angoisse me prend, je ne veux pas rester là, ce soir. Non. Sur un coup de tête, j'écrase ce qu'il me reste de ma cigarette dans un cendrier, ferme la fenêtre et me dirige à l'entrée pour mettre mes chaussures ainsi que ma veste, prendre mes clés, ouvrir la porte, éteindre la lumière et claquer la porte derrière moi en la fermant à double tour. Sur un coup de tête, je sors, mais je ne sais pas où je vais...

Je rôde dans les rues sans une quelconque idée de ce que je pourrais bien faire. Je me dirige premièrement, dans un bar, dans lequel, je commande un soda. J'examine, quelques instants, les personnes qui s'y trouvent, attablés ou au comptoir, en train de discuter, de s'amuser. Depuis combien de temps n'ai-je pas fais une soirée comme celle-ci, sans problème, sans projet de vente ? Depuis trop longtemps à mon goût. Je recommence à regarder à l'extérieur, à travers la fenêtre. La nuit est tombée depuis longtemps déjà. Je ne sais toujours pas quoi faire de ma soirée ni du reste de la nuit.
Soudain, mon téléphone vibre dans la poche de mon pantalon, m'extirpant de mes réflexions. Je le saisis et regarde l'écran. Encore un numéro inconnu. Je me doute d'avance que ça peut être. Je décroche : « Andy ? C'est Jae ! J'ai besoin de toi, tu peux venir au club ? » J'accepte sans broncher. Je raccroche, termine mon soda, paye ma consommation et reprend la direction des rues agitées de cette douce nuit.

Arrivé au club, je ne prends pas la peine d'y rentrer. Mon client m'attend à l'extérieur. Le type est agité, un peu nerveux et sans prendre la peine de me saluer une deuxième fois, il me dit :

« Mec, est-ce que t'as ce qu'il faut pour m'dépanner ?
Tu devrais ralentir, t'vas finir par crever la gueule ouverte dans un caniveau.
Qu'est-ce que ça peut t'foutre ? T’empoche le fric, ne m'fais pas de moral à la con.
J'accepte d'en vendre, mais pas de foutre en danger le mec a qui j'en refourgue. » lui répondis-je, en soupirant.

Sans perdre plus de temps, je sors un petit sachet transparent de la poche intérieure de ma veste. Ce petit sachet laisse entrevoir, à la lumière du jour, un produit, légèrement coloré de vert, comme de l'herbe. Le mec se précipite pour sortir l'argent et me le donner discrètement en échange de ce sachet. Le mec déguerpit aussi vite qu'il est apparu. Un « au revoir » lui aurait certainement écorché la gueule. Mais, alors que je peste encore contre ce mec et que je songeais à reprendre, comme si de rien n'était, ma route dans les rues, une main me tape dans le dos. Par réflexe, je me retourne, à la limite d'envoyer chier celui qui ose poser sa main sur moi sans problème.

« Andrew ! Que me vaut donc ta présence ici. »

« Merde, pas lui ! » pensais-je. À tous les coups, je vais, sans doute, devoir lui rendre des comptes par rapport à l'autre fois. J'ai toujours le chic pour me foutre dans un sale état, parfois, et c'est toujours Yong Pal que je vais voir pour une blessure qui serait trop suspecte aux yeux des urgences de la ville. Pour l'énième fois de la soirée, je soupire, me pensant royalement dans la merde cette fois-ci. Mais, ce fut tout autre chose, lorsque je me rends compte que Yong Pal ne tient plus vraiment sur ses jambes. Sur le coup, j'ai cru qu'il allait me faire un malaise en pleine rue. Inconsciemment, je me promets de ne pas le ramasser, je ne m'occupe pas des cadavres dans mes affaires.

« Qu'est-ce que tu veux ? » lui dis-je, sans amabilité dans la voix, m'attendant à tout sauf à ce qu'il allait me répondre.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 19 Déc - 15:48

"boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes."
••• En règle générale si les personnes boivent énormément d’alcool c’est principalement pour oublier les problèmes, pour s’enfermer dans une bulle, s’éloignant le plus possible de la réalité. Je n’ai jamais compris ce concept et je ne l’ai jamais suivi. Je trouve cela pathétique de boire pour oublier, de se donner une excuse de boire. C’est trop facile de pouvoir oublier en prenant quelques verres, de fuir la réalité si difficile à accepter. Certes l’alcool permet de perdre la notion de toute réalité, mais ce n’est qu’éphémère, ce n’est que pour l’espace de quelques heures, rien de plus. La réalité revient toujours, telle une gifle. L’erreur humaine est de croire que boire permet de soulager, d’oublier, malheureusement boire rend la réalité encore plus insupportable, et c’est ainsi que l’homme tombe dans la dépendance. L’alcool est le pire ennemi de l’homme, engendrant un nombre conséquent de contrecoups.  Je risque moi-même de subir les conséquences d’une telle prise importante d’alcool, mais je ne le sais pas encore, je n’en ai pas encore conscience, de toute manière si je l’avais su, jamais, ô grand jamais je n’aurai pris un seul de ces verres. Malencontreusement il est trop tard pour faire demi-tour. Au moment où ma main s’est posée sur le dos d’Andrew, il était déjà trop tard, j’étais déjà condamné.

Un sourire mesquin se dessine sur mon visage lorsque celui-ci se retourne, n’ayant pas l’air très heureux de me croiser. En même temps je le comprends. Je ne suis franchement pas le genre d’homme qu’on désire croiser, même pas une seule seconde. Ce n’est pas que je lui ai fait quelque chose de mauvais, au contraire, je l’ai de nombreuses fois soigné, mais j’en sais certainement trop sur lui et il sait pertinemment que je peux jouer avec les informations recueillis sur lui et puis, ce n’est pas comme si nous étions amis, au contraire. En même temps, je n’ai pas d’amis, ou peut-être une petite poignée qui ne peut même pas se compter sur les seuls doigts d’une main. Bref, pour en revenir à mon partenaire et à la situation, je tente de me tenir droit, devant lui et fronce des sourcils. « Oh tu pourrais quand même être plus sensible et montrer une once de joie en me voyant, quand même ! Je ne suis pas ton ennemi. Et puis franchement, tu tombes très, très bien ». Ah oui ? Comment ça il tombe bien ? Moi-même je ne sais pas pourquoi j’ai dit une telle chose. Inspirant profondément, je pointe mon doigt vers lui. « Est-ce que tu sais à quel point tu es méchamment bien foutu comme homme ». Il faut bien le dire, l’alcool me fait dire des choses que jamais je n’aurai dit en état de sobriété. Toutefois, c’est une vérité qui sort bel et bien de ma bouche. A vrai dire, depuis la première fois que je l’ai vu, qu’il est venu me voir, je l’ai immédiatement trouvé alléchant, intriguant, attirant, physiquement parlant. Il faut dire que son corps est vraiment très bien fait, qu’il a de magnifiques muscles et que tout être humain, normalement constitué, l’aurait instantanément trouvé physiquement plaisant. Je peux l’avouer aujourd’hui, cet homme m’attire. Je ne suis pourtant pas du genre à être attiré par un homme ou qui que ce soit d’autre. Je suis toujours parvenu à me contrôler, repoussant toute tentation, ne cédant jamais au vice, et plus encore quand le vice concerne le même sexe que moi. Ce n’est pas que je sois un homosexuel ou bisexuel refoulé, je n’ai jamais rien dit de tel, je n’ai même jamais montré une attirance vis-à-vis de l’un ou de l’autre sexe, je suis juste un homme qui n’a jamais voulu faire quoique ce soit avec qui que ce soit. De un parce que je n’ai jamais voulu avoir de proximité avec un humain, physique en tout cas, et de deux parce que je n’ai jamais été attiré par quiconque. Il m’en faut beaucoup pour avoir des envies, des pulsions. Je ne dis pas non plus qu’Andrew correspond à tous mes critères, qu’il surpasse les autres humains, pas du tout, mais en prenant en compte le contexte, l’alcool ne m’aide en rien à contrôler mes envies. Après tout je suis un homme qui a 25 ans, et qui n’a jamais eu de relation physique, alors forcément, à un moment donné, le corps ne tient plus.

Gardant ce sourire mesquin sur les lèvres, je sens mon corps être pris par de nouvelles sensations, chaudes, embrasant celui-ci. Je ne sais de quelle manière, ni pourquoi, mais mon corps finit par agir de lui-même et sans même que je ne me rende compte de quoique ce soit, ma main était déjà en train d’attraper le jeune homme par le col, l’attirant soudainement vers moi. C’est donc dans un même mouvement brusque que mes lèvres vinrent s’écraser sur les siennes, sans même lui laisser le choix de répliquer.
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Ce message a été posté Dim 20 Déc - 17:24
Au lieu de me plaindre, j'aurai certainement mieux fait de rester chez moi. J'aurai, peut-être, finalement, mieux fait de tourner en rond entre ces quatre murs qui me rendent claustrophobe. J'aurai mieux fait de m’emmerder royalement devant un film et d'aller me coucher avant vingt-trois heures. Oui, j'aurai mieux fait.

Dès l'instant où j'ai eu l'idée de mettre le pied dehors, elle s'annonçait déjà mauvaise. Elle aurait pu bien se passer si je n'avais pas pris la peine de répondre à cet appel téléphonique. Les mecs peu ou pas aimable, je m'en passerai bien. Ces types ne se rendent pas forcément compte du bien que tu peux leur faire. Tu leur files ce qu'ils souhaitent par-dessus tout, à la limite de leur offrir le Graal, contre simplement quelques billets, c'est limite s'ils savent te remercier. De nos jours, tout se perd, la politesse d'abord. Je suis peut-être un sale type, mais ma mère – malgré toute la haine que j'éprouve contre elle et sa grande absence, a quand même su m'impliquer quelques règles de valeur, la politesse avant tout. Oui, j'aurai mieux fait de rester dans mon appartement aussi vide sentimentalement que physiquement. Ça aurait pu se faire lorsque j'ai refilé la dope à ce type, mais ça, c'était avant que Yong Pal ne fasse son apparition.

J'aurai mieux fait de l'ignorer, continuer ma route, peut-être même feindre de ne pas avoir senti sa main se poser sur mon épaule. Grimaçant, je lui ai répondu, sur un ton montrant toute ma sympathie, mais surtout, mon agacement à son égard. J'ai été fou de croire qu'il allait prendre peur et me foutre la paix, s'excusant peut-être de m'avoir gêné, je m'étais carrément fait un scénario digne d'un film bidon. Sans même le savoir, ce type allait compromettre tous mes plans jusqu'au lendemain matin. Face à ma réflexion, je le vois froncer les sourcils, mécontent. Je ne crains plus de me prendre un poing dans la gueule, mais vu l'attitude de ses jambes qui flanchent au moindre mouvement qu'il ose effectuer, je comprends vite qu'il n'est plus très frais et qu'il a sûrement été faire un petit tour avant de se retrouver, par le plus grand des hasards, en face de moi.

« Oh, tu pourrais quand même être plus sensible et montrer une once de joie en me voyant, quand même ! Je ne suis pas ton ennemi. Et puis franchement, tu tombes très, très bien. »

Moi ? Sensible et montrer une once de joie ? C'est une blague ?! Ce n'est pas mon genre et je n'ai certainement pas l'habitude de manifester le moindre sourire face à ce genre de gars. Soit, ils me doivent quelque chose, soit, c'est moi qui leur en doit. En d'autres termes, depuis la dernière fois, je lui dois du fric, mine de rien. Mais sur le coup, il semble avoir oublié ce petit détail. Dans un sens, j'avoue que ça m'arrange. Ça m'arrangerait davantage s'il peut carrément l'oublier pour toujours. En échange, j'accepte de ne plus jamais pointer ma gueule face à la sienne. Quitte à crever d'une blessure par balle dans la rue.
Je m'égare dans mes pensées. Je ne devrais pas penser à ça, surtout que ce n'est pas l'endroit ni le moment. S'il était venu me réclamer son argent, il ne l'aurait pas fait de cette manière, il aurait sans doute envoyé une sorte de clébard pour me menacer ou alors, il aurait fait en sorte que l'on se retrouve quelque part, en face-à-face, caché des regards indiscrets. En cet instant, c'est loin d'être le cas. Nous sommes à la vue de tous et lui, particulièrement, puisqu'à gigoter comme une poule qui va se faire déplumer, il attire tous les regards sur lui et j'avoue, que ça commence sérieusement à m'agacer. Contrairement à d'habitude, je n'opte pas pour ma fabuleuse option, celle de l'envoyer chier sur les murs. Il en vient même à me surprendre lorsqu'il dirige son index, tout moche, en ma direction et me dit :

– « Est-ce que tu sais à quel point tu es méchamment bien foutu comme homme. »

Surprenant, n'est-ce pas ? J'arque un sourcil, confus. Je ne comprends pas bien où il veut en venir. J'ai surtout compris que l'alcool lui retourne le cerveau. Il n'a pas une urgence à faire ? Un type à achever sous son ivresse ? Quelque chose comme ça... Non, bien sûr que non. Lorsque l'on cherche toujours à fuir une situation, rien n'arrive. Bien sûr. C'est le jeu. C'est la vie, comme on dit. Je ne préfère pas porter d'attention à ce qu'il vient de me dire. Je ne préfère pas répondre, non plus, je perdrais mon temps à y comprendre quelque chose puisque Yong Pal, lui-même, ne doit certainement pas se rendre réellement compte de ce qu'il peut bien raconter.
Encore une fois, un soupire m'échappe. J'avoue que je peux en venir à me foutre littéralement de sa gueule, me marrer comme une grosse tâche et lui suggérer, à lui aussi, de rentrer et d'aller se coucher puisqu'il ne trouve rien d'autre que de déballer beaucoup trop de conneries à la seconde. Je préfère laisser tomber et oublier ce qu'il vient de me dire. Je lui tourne le dos, je compte bien reprendre mon chemin et rentrer chez moi. Cependant, Yong Pal trouve encore l'occasion pour retarder mon objectif, en faisant encore, un truc complètement con et sans m'y attendre, Yong Pal saisit le col de ma verse et soudainement, je vois son visage s'approcher du mien, laisser ses lèvres se poser sur les miennes. J'écarquille les yeux. Sur le coup, je ne comprends pas la situation. Je mets un certain temps avant de comprendre que cet idiot est réellement en train de m'embrasser. Une fois que mon cerveau capte tout ce qu'il se passe, je le repousse brusquement. Un peu trop même, j'avais complètement oublié qu'il ne tient plus sur ses deux jambes. Yong Pal est sur le point de se casser la gueule contre le bitume. Dans un instinct auquel que je ne m'y attends pas, je me précipite pour le rattraper avant qu'il ne se fasse réellement mal.

« Imbécile. » lui dis-je, tout en le remettant sur ses pieds.

Énervé. Je m'apprête à le planter là et à sérieusement songer de rentrer, enfin, chez moi. Mais, mon côté humain me rattrape. Je ne peux vraiment pas le laisser là. Les sales types rodent les rues de nos jours et n'importe quel con pourrait le foutre en l'air ou pire... Dans un état comme ça, qui sait vraiment ce qu'il peut bien faire ou ce qu'on peut lui faire ou lui faire faire. Encore un soupire. Je ne change pas. Je m'agace tout seul. Je finis par m'approcher de lui, saisissant son bras pour tenter de le faire marcher aussi droit qu'il puisse encore le faire et lui dit :

« T'as assez fait de conneries pour ce soir, je te ramène chez toi. »

Peut-être, suis-je trop con d'être sympa...

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 21 Déc - 23:22

"boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes."
••• Il y a des choses que je ne peux malheureusement pas contrôler et une des choses qui ne semble ne pas toujours l’être c’est mon corps. Bien sûr, il existe quelque chose dans le cerveau qui permet de réguler certaines envies, certains mouvements, qui permet d’avoir un certain contrôle, sinon les individus feraient des choses bien regrettables, comme tuer quelqu’un qui énerve, qui pousse à bout, ou encore simplement frapper ce quelqu’un, mais bien sûr fort heureusement, la culture empêche de faire ce genre d’acte, car tout le monde sait que tuer amène forcément à la prison, mais si la violence avait été quelque chose de possible, sans être interdit, le monde aurait baigné dans le sang, c’est certain. M’enfin tout ça pour dire que mon corps, malgré une grande emprise sur lui, ne parvient pas toujours à être connecté avec ce que je souhaite qu’il fasse, comme c’est actuellement le cas. Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais mon corps s’est juste éloigné de mon esprit, désireux de n’en faire qu’à sa tête, envieux de ce corps appartenant à un autre, voulant juste le toucher, goûter juste quelques secondes à la saveur que ce corps peut contenir. Certes, il n’a faut que prendre les lèvres de cet autre, mais c’est déjà beaucoup trop à mon goût. Malheureusement, étant totalement inconscient de tout ce qui se déroule sous mes yeux, je ne parviens pas à avoir de regrets, pas de remords, rien. En règle générale, j’aurai fui, le plus loin possible, j’aurai tout fait pour ne plus revoir cet homme, honteux de n’avoir su me contrôler, le détestant et le maudissant, voulant à tout prix me venger de cet acte. Pourtant, il n’a rien fait, en tout cas pas encore. C’est juste moi, je suis mon propre vice, je suis mon propre danger, mon propre loup. Je pensais pouvoir le dompter encore longtemps, mais l’alcool fait perdre toutes les barrières, tout ce qui permet de se protéger contre cette bête dormante. Et encore, je suis bien loin de la surprise qui m’attend, je suis bien loin d’en avoir fini avec cette bête dévorante. Je ne sais jusqu’à quel point elle est capable de détruire, de faire régner l’apocalypse autour d’elle mais je vais rapidement m’en rendre compte, c’est une certitude.

J’aurai bien apprécié le fait de continuer ce baiser si soudain et brutal, mais fort heureusement, Andrew m’en dissuade en me repoussant assez cruellement, au point que j’en viens presque à me blesser, mais par chance, il finit par me rattraper, après m’avoir rejeté aussi violemment. Je ne sais pour quelle raison mais j’en viens à me mettre à rire. Je ne sais pas si je ris de nervosité, ou parce que je trouve cette situation amusante ou pour une quelconque autre raison, mais je ne mets juste à rire. Je vois bien qu’Andrew n’est pas du tout dans les mêmes conditions que moi et lui ne semble pas du tout trouver cela drôle. Il semble même être énervé par mes agissements. En même temps je le comprends, à sa place je me serai énervé et je serai même parti, sans rien demander de plus. S’il avait été à ma place, je l’aurai sûrement laissé dehors, décuvant tranquillement. Enfin, c’est ce que je dis, mais dans la réalité je ne sais pas vraiment comment j’aurai réagi face à une telle situation. Je le plains, il n’a pas pêché le bon homme ce soir. Mon sourire s’élargit quand il tente de m’aider à me redresser. « Oh tiens, tu vas plus me repousser maintenant ! Tu vas finir par succomber à mes charmes mortelles » dis-je avec un petit sourire coquin, en m’appuyant un peu sur lui pour tenir droit. Faut que j’arrête de parler autant, il va finir par réellement partir et par me laisser dans la rue. Bien sûr je saurai me défendre contre un quelconque malfaiteur, mais avec l’alcool dans le sang, je ne risque pas d’être très performant et tellement de personnes me détestent que je risque de me retrouver avec tout le monde à dos si on découvre mon état de vulnérabilité. Prenant une grande inspiration je finis par mieux me redresser et par faire quelques pas. « Allez je t’amène chez moi ! Normalement mes colocataires ne devraient pas être présents, on sera seuls tous les deux ! », Je fais un petit mouvement de sourcils et commence à marcher en direction de mon dortoir. J’espère vraiment que mes colocataires ne seront pas présents, à vrai dire, je n’en suis pas certain. Bien sûr je me doute bien que le but d’Andrew n’est pas de m’amener chez moi pour faire des choses peu catholiques et qu’au contraire, il semble réticent à toute approche corporelle, mais je ne suis pas dans un état à avoir de telles pensées, mon corps est brulant, autant par l’alcool que par l’excitation. C’est sûr, un jour je me convertirai à une religion et promettrai devant un Dieu de ne plus jamais faire une telle erreur.

Après quelques minutes à marcher car par chance je n’habite pas très loin, j’indique à Andrew le numéro de porte pour accéder à la résidence, enfin dortoir. « Là, on est bientôt arrivé, tu pourras te débarrasser de moi, par tous les moyens possibles et inimaginables » dis-je en poussant brusquement ma porte, et en l’entrainant à l’intérieur. « Tu veux quelque chose à boire » dis-je en enlevant mes chaussures, comme si l’heure était à boire encore. Mauvaise idée. « Mets-toi à l’aise surtout ». Il n’y a pas du tout un arrière ton coquin, absolument pas. Je suis le plus innocent des hommes.
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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 22 Déc - 11:45
Ah, le regret ! Quelle douce sensation que de s'en vouloir à mort de prendre des décisions aussi débiles. Le regret m'en ferait presque ronger les ongles jusqu'au sang. Je dois sérieusement envisager de ne plus agir sur des coups de tête comme cela, j'en ai la preuve en face de moi. Ça avait commencé par le type de tout-à-l'heure, maintenant, c'est Yong Pal, qui me colle aux pompes tel un chewing-gum dans lequel j'aurai marché, avec son ivresse incontrôlable. Son état le rend un peu trop joyeux, voire même, trop amical au point qu'il serait capable de faire une accolade au premier panneau de signalisation qui se présente devant lui. D'ailleurs, depuis que nous nous sommes croisés, il fait des choses complètement folles... Qu'est-ce qu'il lui a pris de faire ça ? Il m'a réellement pris pour une gonzesse ? Est-ce vraiment son genre d'embrasser les gens en pleine rue comme ça ? Non, je ne pense pas. L'ivresse ne lui va pas. Il devient trop gluant, trop gentil, trop... ours en peluche. Je ne le connais pas vraiment et pourtant, je sens que ça ne lui ressemble pas d'être comme ça.

Je me souviens de la première fois où nous nous sommes rencontrés. J'avais atrocement mal au bide. Un petit con n'avait rien trouvé de mieux à faire que de jouer avec un canif. Son petit gadget aurait pu avoir ma peau, mais il n'a su que m'effleurer, de beaucoup trop près et je me dis que j'ai eu de la chance qu'il ne me le fourre pas complètement dans le bide. Je crois que je me serais vidé de mon sang avant d'arriver en urgence chez Yong Pal. Je me souviens que ce jour-là, il n'avait vraiment pas été aimable. Pas du tout même. J'avais l'impression de le faire chier, mais il avait sûrement vite changé d'avis lorsqu'il m'avait demandé de me foutre torse-nu pour me faire des points de suture. Finalement, en prenant du recul, je comprends pourquoi il s'est littéralement jeté sur moi tout-à-l'heure, mais ce n'était pas non plus une raison pour agir de la sorte. Il n'avait pas à le faire, je ne suis pas sa copine. J'espère qu'en l'ayant repoussé que ça a su le calmer un minimum parce que la prochaine fois, il risque de se prendre mon poing plutôt qu'autre chose. Chose... que je doute fortement.

« Oh tiens, tu vas plus me repousser maintenant ! Tu vas finir par succomber à mes charmes mortelles. »

Ce n'est pas parce que je me suis proposé de le ramener que je ne vais plus le repousser. Il croit vraiment au Père Noël...
Un charme mortelle... Tu parles ! Il est aussi beau qu'un poisson-clown dans son aquarium. J'aurai clairement préféré qu'il ne me reconnaisse pas dans la rue. J'aurai aussi largement préféré qu'il m'oublie totalement jusqu'à mon prénom, mais ce n'est pas le cas. Non, maintenant, je suis de corvée à surveiller un adulte, transformé en gamin, qui ne parvient pas à se contrôler parce qu'il n'a pas su arrêter de picoler comme un trou. Et son sourire, sadique, ne fait qu'accentuer la colère que je ravale depuis qu'il m'a empoigné d'une manière qui ne m'a pas plu. Je rage. Intérieurement. Vraiment. J'en ai pas l'air physiquement, mais mentalement, j'ai sérieusement envie de lui foutre sa joie dans le premier mur qui s'offre devant nous. En suggérant de le raccompagner jusqu'à chez lui, je me crois tranquille bien trop vite et il me le fait comprendre en reprenant mes paroles et en rajoutant :

« Normalement mes colocataires ne devraient pas être présents, on sera seuls tous les deux ! »

Il me dit cela, tout en prenant un air qui ne me convient pas. Ce mouvement de sourcils, aussi discret qu'il puisse se permettre de faire, ne m'indique rien de bon. J'en viens à me demander ce qu'il a vraiment dans la tête. Je me demande même si ce n'est pas juste un complot contre moi pour mieux me prendre par surprise. J'en viens à m'en méfier et c'est stupide, un peu, de se méfier d'un type alcoolisé jusqu'au bout des ongles. Je me dis même qu'il doit être une sorte de schizophrène qui a oublié de prendre ses médocs pendant trois jours. Il faudrait vraiment qu'il se rende compte à quel point, il fait vraiment flipper et qu'il ne donne pas envie de se marrer avec lui.

Sur le chemin, je me traîne. Yong Pal ouvre la marche, il semble savoir où il va et peut-être, dois-je en profiter pour m'éclipser et le laisser se débrouiller seul désormais. Ou pas, en fait. Dans l'état où il se trouve, il serait capable de décider de faire demi-tour pour me retrouver ou trouver quelque chose, quelqu'un d'autre. Finalement, je continue de le suivre jusqu'à arriver à une sorte de petite résidence. Je ne l'imaginais pas du tout vivre dans ce genre de petit trou. Petit trou qui semble avoir de la gueule, en tout cas, ça paraît déjà plus canon que chez moi.

« Là, on est bientôt arrivé, tu pourras te débarrasser de moi, par tous les moyens possibles et inimaginables. » dit-il en me retirant de mes pensées.

Je rêve où il vient de me prendre pour un fou, psychopathe, alors que depuis tout-à-l'heure, je suis en train de penser qu'il va m'égorger ? Dans tous les cas, il ne peut pas s'imaginer à quel point, je veux me débarrasser de lui. Non pas qu'il est chiant, mais si un petit peu, mais je veux juste rentrer chez moi depuis le début. Un coup de fatigue me prend, j'ai l'impression d'avoir marché un marathon. C'est vraiment fatiguant de s'occuper de quelqu'un qui n'est plus dans son état normal. Pourquoi a-t-il fallu que ça me tombe dessus ?
Yong Pal continue de marcher jusqu'à me mener à une porte qu'il ouvre avec quelques difficultés. Il parvient à ouvrir la porte et la laisse ouverte, comme pour m'inviter à rentrer. Je fais quelques pas et m'arrête, restant à la limite de l'entrée. Je ne compte pas m'attarder ici. Yong Pal en profite pour retirer ses chaussures et me dit, en me voyant sûrement hésitant :

« Mets-toi à l'aise surtout. »

Ou pas du tout, en fait.

« C'est... sympa, mais je ne vais pas tarder à rentrer chez moi. Profite-en pour manger un morceau, t'as vraiment une sale gueule. » dis-je en voulant quitter son logement.

Seulement, encore une fois, il arrivera à me surprendre.



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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 13:31

"boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes."
••• Je sais qu’au fond de moi une petite voix me dicte de reprendre rapidement mes esprits, d’arrêter de vouloir à tout prix mettre cet homme dans mon lit alors que je suis encore pur et innocent, enfin façon de parler car je suis bien loin d’être si pur et innocent que ça, mais dans tous les cas, je n’ai jamais eu de relation avec quiconque, je n’ai jamais touché d’homme ni de femme, bref je suis pur dans ce sens. Néanmoins, à force de me contenir, de conserver toute cette excitation animale en moi, sans jamais montrer une quelconque attirance pour un individu, je dois avouer que ma libido a dû mal à se contrôler avec de l’alcool dans le sang et qu’au contraire, elle trouve là un moyen de supprimer toute tension et d’accepter d’avoir envie d’une personne, d’accepter d’être attiré physiquement par un homme, de le vouloir, de perdre toute pureté et innocence. En temps normal jamais ô grand jamais je ne me serai laissé aller à une telle chose, à un tel désir, contrôlant du mieux que je ne le peux, mais là, je n’y arrive plus, surtout quand un homme tel qu’Andrew se trouve face à moi. Je pense que face à un homme sans énormément de qualités, je n’aurai jamais agi de la sorte, mais vis-à-vis d’Andrew c’est autre chose. Je sais comment il est fait, comme son torse est, alors forcément, je ne peux qu’avoir de l’appétit. Heureusement que lui, il ne semble pas ressentir la même chose, ce qui permet de ne pas faire de sottise, heureusement que lui il s’est se contrôlé. Enfin, pour le moment car qui sait ce que l’avenir peut prévoir. M’enfin du moment qu’il n’ait aucune envie, qu’il ne me touche pas, alors je suis certain de rester en vie, de ne pas passer à l’acte, de ne pas avoir les nerfs demain en me réveillant d’un tel rêve. Au fond de moi, j’en viens presque à le remercier de ne rien tenter, et de me repousser.

A peine sommes-nous arrivés dans mon appartement que je me mets de suite à l’aise, comme si la situation est très normale, comme si je suis une personne chaleureuse qui sait accueillir ses convives. La bonne blague. En tout cas ce soir, je semble être une personne généreuse, autant qu’il en profite non avant qu’il ne soit trop tard. Peut-être que mon alcoolisme va rapidement redescendre, ou alors il ne va faire qu’empirer. Je ne l’espère pas. Alors que je me dirige vers la cuisine, je fais demi-tour et fixe Andrew qui ne semble pas du tout avoir l’envie de franchir l’appartement et qui semble même être en retrait, prenant ses précautions. En même temps je le comprends, surtout lorsque l’on me connait, enfin quand on connait surtout la réputation mon comportement peut être quelque peu douteux, et je peux comprendre qu’il préfère me fuir que de prendre le risque d’entrer. Je ne suis pas un homme à qui on peut faire confiance, qui peut être brutalement violent, dans les mots surtout, qui peut faire de mauvaises farces sans avoir le moindre remord si je heurte les sentiments des autres. Ce n’est pas que je suis quelqu’un de sans cœur, je suis juste quelqu’un qui se protège des autres, c’est tout. « Yah ! Attends » dis-je en courant presque pour le rattraper avant qu’il ne quitte l’appartement. « Tu ne vas pas partir alors que tu viens tout juste d’arriver, et comme tu m’as accompagné je ne vais quand même pas te jeter dehors, rentre donc, je ne vais rien te faire, le grand méchant loup ne va pas te manger ». Je rigole un peu, prends son bras et le tire à l’intérieur, tout en faisant en sorte de fermer à clé la porte d’entrée. Etant donné qu’il risque de fuir, je préfère être vigilant, maintenant il ne peut plus sortir et est enfermé avec moi dans l’appartement. Je me dirige vers la cuisine pour passer un coup d’eau sur mon visage et tente d’inspirer et d’expirer profondément. Je tente, en vain, de reprendre mes esprits, mais je me sens tout aussi saoul qu’il y a quelques minutes. Titubant un peu, je tente de prendre des verres. « Tu veux quelque chose à boire, j’ai tout ce qu’il faut, du jus, de l’eau, de l’alcool, des boissons sucrés, bref tu peux choisir ce que tu veux ». J’aimerai bien lui donner de l’alcool pour qu’il soit dans le même état que moi ou alors qu’il arrête de mettre des barrières entre nous deux, mais je doute qu’il en ait très envie, et moi, je ne peux pas continuer à boire, je suis assez saoul comme ça, surtout que je sens que si je bois une gorgée supplémentaire, je risque de faire tout ressortir en quelques secondes, alors je préfère éviter. « Est-ce que tu peux juste m’aider à prendre les verres qui sont en haut » dis-je en tentant la main vers le haut. D’habitude, je parviens facilement à prendre les verres mais là, le monde tourne trop vite pour que je puisse me concentrer sur un point précis et puis, c’est une façon aussi de, peut-être, tenter une approche. Je ne vais pas lâcher le morceau jusqu’à la fin, c’est certain.
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Ce message a été posté Lun 28 Déc - 9:58
Inconsciemment, je sens que la suite de cette soirée n'annonce rien de bon. L'envie de détaler aussi vite qu'un lapin quand il se sent épier par son pire ennemi jusqu'à en devoir une proie facile me prend subitement. En y songeant deux minutes, qu'est-ce qu'il pourrait bien m'arriver en restant dans cet appartement en compagnie de Yong Pal ? Pas grand chose, sauf si un type de trois mètres de haut et avec des épaules en béton avec l'envie de me casser la gueule débarque dans l'immédiat. Mais, à force de rester en compagnie de cet étrange personnage, je comprends désormais qu'il n'a pas prévu de sale coup. C'est vrai, il suffit de le regarder. Il sourit niaisement au vent et il semble s'amuser d'un petit rien. Il pourrait vraiment donner l'impression d'être un gamin de deux ans qui s'extasie devant tout et n'importe quoi, du moment que ça clignote et que ça a une couleur flashy, ça a de l'intérêt. Malgré tout, je songe encore à partir. J'ai vraiment besoin de me reposer un peu, les courtes nuits ne me réussissent plus et je sens que mon corps flanche d'un côté que je n'apprécie guère, voire pas du tout. Cet état de fatigue me prend et je ne lutte pas très longtemps lorsque Yong Pal me rattrape pour que je ne puisse pas quitter son logement aussi facilement que ce que j'avais prévu.

« Tu ne vas pas partir alors que tu viens tout juste d'arriver, et comme tu m'as accompagné je ne vais quand même te jeter dehors, rentre donc, je ne vais rien te faire, le grand méchant loup ne va pas te manger. » dit-il en riant.

Si, bien sûr que je peux partir alors que je viens d'arriver. Je devais juste le ramener chez lui, c'était une promesse envers moi-même, c'est chose faite, je peux rentrer chez moi maintenant. Je ne réponds rien et le regarde s'amuser, jubiler plutôt, de me bloquer chez lui pendant un certain temps. Un temps que je n'avais pas prévu. Malchance, quand tu me tiens...
Je regarde attentivement les faits et gestes de Yong Pal. Maladroitement, il s'éloigne et se dirige vers ce qui semble être la cuisine. Là, il s'arrête devant l'évier pour se rafraîchir à coup d'eau bien froide sur le visage, sûrement pour tenter de reprendre ses esprits, même si je pense que c'est un peu, une peine perdue. Lorsque l'on a un coup dans le nez, soit, tu as de la chance et il disparaît aussi vite qu'il est apparu, soit, tu te le traîne pendant deux jours. Une fois qu'il a fini de se rincer le visage, je le vois tituber à nouveau. Par réflexe, je m'installe à l'entrée de la cuisine, histoire d'une nouvelle fois jouer cette sorte de héros, si jamais il vient encore à vouloir que sa truffe rencontre le sol. Il semble chercher son horizon, une stabilité, pour attraper quelque chose en hauteur, dans un placard. Je ne fais plus vraiment attention à autre chose, si ce n'est à le surveiller et à le regarder chanceler. Depuis quand, est-ce que je passionne pour les gens qui ne savent plus tenir sur leur deux jambes ?

« Tu veux quelque chose à boire, j'ai tout ce qu'il faut, du jus, de l'eau, de l'alcool, des boissons sucrés, bref tu peux choisir ce que tu veux. »

Il est obsédé que par ça : boire quelque chose. Franchement, j'aurai bien envie d'un whisky, juste histoire de pouvoir tenir toute la nuit s'il vient à me bloquer chez lui pendant quelques heures. Si je dois le surveiller et lui donner une bassine pour qu'il puisse vomir dedans lorsqu'il en sentira le besoin, j'aurai sincèrement besoin d'un whisky, oui, mais ce n'est pas raisonnable. Il vaut mieux que j'ai les idées claires pour ne pas tomber dans la même folie que lui. Et, puisque je sens que la soirée sera plus longue que prévue, autant accepter sa proposition.

« Un jus d'orange, ça ira, je te remercie. »

Il semble acquiescer, mais il mène encore une lutte acharnée pour attraper des verres. Et oui, la vie ne semble plus aussi simple dans son état.

–  « Est-ce que tu peux juste m'aider à prendre les verres qui sont en haut. » me demande t-il en tendant la main vers le haut comme pour m'indiquer là où ils se trouvent.

Comme lassé, je me déplace jusqu'à lui et tend le bras pour attraper deux verres à sa place. Je referme ensuite le placard et les pose sur le bord du plan de travail de sa cuisine.

« Va t'asseoir, je vais nous servir. »

Sans attendre son approbation, je me dirige ensuite vers le réfrigérateur, je l'ouvre et en sors la bouteille de jus de fruit. Je finis par ouvrir la bouteille et nous sers. Je ne lui demande pas ce qu'il souhaite boire, il va sans doute me répondre une connerie pour être encore plus torché que ce qu'il est maintenant. Je saisis les deux verres et le rejoint là où il s'est installé. Je lui tends son verre et avant même qu'il bronche d'un quelconque mécontentement qu'il puisse se permettre de faire, je lui dis :

« Fais pas la tronche, ça te feras du bien de boire ça. »

Il prend le verre entre ses mains, puis, je viens m'installe à ses côtés. Je bois une grande gorgée du jus et pose le verre sur une table en face de nous.
J'admire les alentours, son appartement est plutôt simple, rien de particulier. Il semble être aussi seul que lorsqu'il pratique son métier. Si on peut appeler ça ainsi... Un nouveau soupire, plus discret que ceux que d'habitude, m'échappe. Je n'aime pas engager les conversations et pourtant, ce silence me rend mal à l'aise, il faut bien que je dise quelque chose, sinon ça va me rendre dingue de devoir se regarder dans le blanc des yeux.

« Tu veux manger quelque chose ? Histoire d'éponger ce que t'as encore dans l'estomac ? » je lui demande, sans réellement m'inquiéter de son état.

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Ce message a été posté Jeu 14 Jan - 20:26

"boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes."
••• Je sais que ce que je suis en train de faire est totalement puéril et que toute manière, Andrew va forcément trouver un moyen de fuir de mon appartement, de sortir d’ici. Je suis tellement dans un état d’ivresse que je me sens incapable de résister à toute attaque extérieure. Au final, je me rends compte qu’il a bien fait de me ramener chez moi, sain et sauve. Contrairement aux nombreuses fois où j’ai réussi à sortir de l’enfer en usant de mes nombreuses capacités intellectuelles et de ma pratique dans le combat, cette fois-ci, je n’aurai pu m’en sortir seul, c’est certain et il est tout aussi certain que mon sang aurait fini par être déversé dans les ruelles du Japon. Rien de bien charmant. Bref, tout ça pour dire que ce soir, je suis un homme plus que vulnérable et qu’au final Andrew pourrait faire tout ce qu’il souhaite de moi mais il n’a pas encore l’air de le réaliser ou alors il ne désire tout simplement rien faire et est juste exténué de mon comportement et n’a donc qu’une envie, partir loin de moi. Être dans un état d’ivresse ne semble pas être très bon pour moi, et dans tout point. J’espère juste ne pas pouvoir m’en souvenir, oublier intégralement cette soirée pour mieux me sentir le lendemain. Si je me souviens de tout ce que j’ai pu dire, de tout ce que j’ai pu faire, je risque de faire une syncope avant même de réaliser l’intégralité de mes actes et paroles. Enfin la soirée est loin d’être finie n’est-ce pas ? Le pire est encore à venir même si je ne m’en doute pas une seconde car Andrew semble trop réticent à répondre à mes attentes de désir charnel. Pourtant je tente tout ce que je peux, ou pas, pour qu’il finisse par céder à la tentation mais rien à faire, il est aussi têtu qu’une mule et préfère même mettre ses distances vis-à-vis de moi, certainement une distance de sécurité au cas où je sauterai sur l’occasion pour l’embrasser de nouveau. Et il a bien raison, autant ne pas prendre de risque avec moi dans un tel état. Mais j’ai bien plus d’un tour dans mon sac et je le fais donc venir à mes côtés alors que je tente tant bien que mal d’attraper des verres. Je me dis que c’est le moment idéal pour me rapprocher de lui mais à peine ais-je eu le temps de faire ma demande, que déjà il est à mes côtés et que déjà il a pris les verres. Trop tard. C’est soit il est trop rapide, soit je suis trop lent ce soir.

Gonflant mes joues par déception, je finis par l’écouter et pars m’asseoir, attendant qu’il s’occupe de remplir nos verres. J’ai l’impression d’être un petit enfant qui écoute une grande personne. Ça ne me convient pas du tout. Et en plus, pour ajouter un degré supplémentaire à ma déception, il me sert un verre de jus d’orange. Sérieusement, il n’a pas trouvé mieux que du jus d’orange ? « Woah, je vois que c’est la fête ! On va s’amuser avec du jus d’orange ».  Certes je suis le seul  vouloir s’amuser et alors, ce n’est pas de ma faute si pour une fois j’ai envie de faire ce que je désire, me laisser aller à certaines choses, certains plaisirs, mais pour le moment je ne fais qu’être frustré. J’espère avoir plus de chance dans la soirée, mais je doute qu’un tel moment va survenir, à part un miracle, je ne vois pas ce qui va faire céder Andrew. Regardant mon verre d’un air désespéré, je finis quand même par boire quelques gorgées. Je le laisse s’asseoir à mes côtés, un petit sourire aux lèvres. C’est peut être une opportunité que j’ai là de me rapprocher de lui, mais je sais qu’il ne sert à rien de se précipiter, même si dans mon état, il est difficilement possible d’attendre. Je réfléchis quelques secondes à un moyen d’attaquer Andrew, mais je ne parviens pas à obtenir de solution, en tout cas, celles que je semble trouver ne correspondent pas du tout et je sais qu’elles seront vouées à l’échec.

Je hausse des sourcils et me tourne vers Andrew, prends son visage entre mes mains et le fixe un moment, « Je ne t’ai pas fait venir ici pour que tu fasses la nounou !  Je ne veux pas manger . . . ou alors », je lâche son visage, mes yeux devenant brusquement étincelant. Non, non, je ne pense à rien de particulier, pas du tout. « J’ai une petite idée mais . . . j’ai compris, ce n’est pas possible » dis-je en secouant mon visage rapidement. Je ne vais pas insister plus, m’enfin, pour le moment, je ne dis pas que je baisse totalement les armes, au contraire, je vais trouver un moyen, mais comment, telle est la question. « Mais toi si tu veux manger, tu peux te servir, ou même je peux te faire la cuisine, je suis très doué ». Ceci dit, ça commence à devenir très étrange. Depuis quand est-ce que je cuisine pour quelqu’un et surtout pour lui. Ça ne va plus du tout. Je dois immédiatement reprendre mes esprits au risque de rendre cette situation plus qu’inhabituelle. « Si tu veux m’aider, je sais peut-être comment le faire, est-ce que tu peux m’aider à me rendre dans la salle de bain, je ne te dis pas de m’aider à me laver, quoique . . . si tu le pouvais mais sinon, je prendrai ma douche tout seul et tu n’auras qu’à . . . attendre . . .faire la cuisine . . . ou m’aider ! Je promets de n’avoir aucun mauvaise pensée et je promets de ne rien tenter ». Mais oui, c’est ça, on y croit.
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Ce message a été posté Dim 24 Jan - 16:01
Combien de temps devrais-je encore supporter d'être ici ? Ça ne doit faire qu'un petit quart d'heure que j'ai franchis cette satané porte, mais j'ai terriblement envie de m'en échapper. Un mauvais pressentiment. Oui, quelque chose semble me dire qu'il faut que je me barre de cet appartement avant que la situation ne dégénère en quelque chose que je ne pourrais pas forcément maîtriser. Sur le coup, je me demande ce qui pourrait bien se passer, après tout, nous ne nous sommes pas encore engueulés et Yong Pal ne m'a pas, non plus, mit son poing dans la gueule, donc, il n'y a vraiment pas de quoi s'inquiéter.
Comme prévu, je sers un verre au propriétaire dont l'esprit continue à naviguer à mille lieux d'ici. Je le vis grimacer lorsqu'il identifia le liquide que contient le verre tout en ne tenant pas compte de ce qu'il venait de rétorquer pour me faire comprendre que j'aurai pu lui servir autre chose que ça. Je n'en avais pas envie et je n'avais pas non plus envie de devoir supporter d'avantage l'ivresse d'une personne dont je n'en ai strictement rien à faire. Finalement, j'avais été trop con d'être sympa ce soir. Maintenant, je dois m'occuper d'un homme retombé à l'adolescence à cause de quelques verres. Pourtant, je pensais que Yong Pal n'était pas ce genre de type : se bourrer la gueule jusqu'à embrasser un inconnu dans la rue et pire encore... J'écarquille les yeux. Bordel de merde ! Je dois vraiment arrêter de penser à tout ce qui se passe, ça me fait mal à la gueule. Je ne peux me retenir de jeter un œil à Yong Pal qui me sourit béatement. Je n'aime pas ce sourire. Vraiment pas. Quelque chose de mauvais, ce fameux pressentiment qui sent l'oignon à dix kilomètres à la ronde. Je songe à me lever et à disparaître vite, très vite, mais Yong Pal prend encore les devants, apparemment, ce mec est plein de ressources. Il se saisit de mon visage à l'aide de ses deux mains. Elles sont incroyablement chaudes, pourtant il fait un peu frais là où je me trouve, puis je me rappelle qu'il n'a plus sa véritable nature et que l'alcool peut en être la cause. Je ne m'en formalise pas, mais je tente tout de même de reculer et de me défaire de cette emprise. L'homme en face de moi est placé beaucoup trop près de moi et je n'apprécie vraiment pas que quelqu'un me colle de la sorte. Yong Pal me fait comprendre qu'il ne m'a pas fait venir ici pour faire la nounou, pourtant, ça y ressemble beaucoup. Si je lui avais proposé de faire à manger, c'était surtout pour que cette ambiance paraisse moins plombée et qu'il soit aussi vite repus, pour vite ronfler et donc, vite me débarrasser de ce vilain garnement. Mais, j'ai eu faux sur toute la ligne. J'use toujours de petits trucs malicieux pour me débarrasser des gens, mais ce soir, ça ne semble pas fonctionner. Je suis tombé sur un David et bientôt, ma tête serait celle de Goliath entre ses mains. Je déglutis discrètement. Yong Pal lâche mon visage, je peux enfin respirer convenablement. La pression est passée. Temporairement. Yong Pal me regarde désormais avec un air bien trop particulier, je comprends enfin la signification de tout ce bordel. Ce n'est même pas envisageable que la soirée se termine comme ça, ce n'est même pas correct envers Yong Pal qui peut très bien ne plus se souvenir de tout cela dans quelques heures. Dans tous les cas, le brun me fait comprendre qu'il a une idée derrière la tête, mais me reparle rapidement de cette histoire de bouffe pour me faire avaler la pilule plus facilement. Je n'ai pas faim, je veux juste me barrer d'ici. Je lui réponds en faisant un mouvement de tête négativement et pour tenter de me calmer, je me saisis de mon verre et bois quelques gorgées avant de le reposer sur la table. Pendant ce temps, Yong Pal me dit :

« Si tu veux m'aider, je sais peut-être comment le faire, est-ce que tu peux m'aider à me rendre dans la salle-de-bain, je ne te dis pas de m'aider à me lever, quoi que... Si tu le pouvais mais sinon, je prendrai ma douche tout seul et tu n'auras qu'à... attendre... faire la cuisine... ou m'aider ! Je promets de n'avoir aucune mauvaise pensée et je promets de ne rien tenter. »

Il se fout clairement de ma gueule. Il me rentre dedans, mais me justifie innocemment qu'il n'engendrera absolument rien par la suite. Oui, il se fout clairement de moi. Je n'aime pas ça, qu'on me rentre dedans est une chose, mais me prendre pour un imbécile pour me faire passer en premier pour l'obsédé de service, c'était vraiment de trop ! Je soupire, j'en ai vraiment marre de ça, de lui, de tout. Je me redresse, baragouinant dans une fausse barbe :

« J'te torcherai pas le cul, tu planes ! »

Je me redresse et prend Yong Pal sous le bras, le laissant me guider jusqu'à la salle-de-bain. Ce chemin me semble long vu la manière dont Yong Pal aime rencontrer le mur à plusieurs reprises. Nous y arrivons enfin, j'ouvre la porte, allume la lumière et pousse Yong Pal jusqu'au centre de la pièce. J'entre également et me positionne devant lui. J'envisage de l'aider à retirer son t-shirt et son pantalon et je me casserai ensuite, en douce, quand il sera sous la douche. Oui, je ferais ça ! Et c'est ce que je fis. J'aide Yong Pal à retirer ses vêtements, même si j'en suis bien trop gêné. En faisant ça, je ne pose pas les yeux ni sur son torse ni sur son sexe caché par son sous-vêtement, heureusement d'ailleurs. Je ne prends pas la peine non plus de lire l'air satisfait de Yong Pal qui est en train de se faire déshabiller par mes propres mains. Si je connaissais ce sentiment, j'aurai honte, mais je ne perds pas de temps pour cela. Je l'aide une dernière fois à retirer ses chaussettes, puis je me redresse et évite de croiser son regard avant de rejoindre la sortie.

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Ce message a été posté Jeu 28 Jan - 14:43

"boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes."
••• Il semble que cela soit réellement mission impossible de faire céder Andrew à la tentation. Il semble totalement réticent et peu convaincu par le désir flamboyant dans mon corps et ne semble pas vouloir y répondre, ce qui me désespère un peu. J’ai beau tenté diverses approches rien ne semble fonctionner. Je ne sais plus vraiment comment danser avec lui. Je sais qu’en même temps ce n’est pas une chose qui s’oblige, qui vient comme ça sur ordre d’autrui, mais je suis tellement imbibé que je n’ai pas conscience de tout ça. J’ai envie de faire des galipettes avec lui alors il me semble normal que lui aussi, alors que pas du tout. En règle générale, je suis quelqu’un qui se retient, qui repousse l’autre, qui se contrôle, comme ce que fait Andrew à ce moment précis, mais actuellement ce n’est pas le cas, donc je ne peux pas accepter qu’un autre n’accepte pas mes avances. C’est particulièrement frustrant et énervant. Il doit céder à la tentation, au vice, mais très clairement, ça semble très mal parti. Vraiment, je ne sais pas comment m’en sortir pour parvenir à mes fins, je doute que même le coup de sortir nu et mouillé de la douche lui fasse un quelconque effet puisqu’il a plus l’air d’en avoir marre, d’être fatigué que ressentir une quelconque excitation. Ne suis-je pas assez plaisant pour Monsieur ? J’en doute. Non pas que je me trouve particulièrement beau ou même attirant, mais il faut avouer que beaucoup de femmes me désirent, à cause de ce côté mystérieux qui m’entoure, mais aussi à cause de mon regard si provocateur et sexy selon elles. Quant aux hommes, je ne sais pas vraiment, les hommes sont plus discrets, et pensent tout bas, tandis que les femmes parlent entre elles, rigolent, font des petits bruits stupides à l’approche de l’homme aimé ou admiré. Enfin bref, il semble plutôt logique que si je plais aux femmes, je plais aussi aux hommes, d’une certaine façon. Mais Andrew ne semble pas convaincu par cet aspect de moi. Que puis-je faire, je ne peux pas tout provoquer dans la vie, tout avoir sous contrôle non plus.

Toutefois, Andrew accepte quand même, à ma grande surprise, de m’accompagner à la douche. « Oh . . . d’accord », dis-je simplement en le guidant jusqu’à la salle de bain, l’air totalement normal. Un sourire s’exquise sur mon visage car Andrew ne semble pas aller contre le fait de me déshabiller petit à petit. Je me laisse donc faire comme un enfant qui regarde avec curiosité celui qui le déshabille. Andrew semble vouloir se débarrasser rapidement de cette tâche et ne tente même pas de me regarder ou même de me toucher. Rien ne semble le perturber. Il reste flegmatique, impassible. Décidément, il n’y aura rien à faire avec lui. Je n’ai même pas le temps de faire quoique ce soit qu’il se dirige déjà vers la porte de sortie pour s’en aller loin. Je fronce des sourcils mais ne dis rien, cette fois-ci, je le laisse tranquille. Puisque Monsieur ne semble pas vouloir faire quoique ce soit ce soir alors je vais le laisser tranquille pendant un moment. Je ne dis pas que je vais arrêter mes avances ou peut-être bien que non, mais à force de se faire rejeter et même si je suis totalement imbibé d’alcool, on finit par se lasser et c’est ce qui est en train de m’arriver, je n’ai plus d’idée ni de force. Ce n’est que partie remise, j’aurai sûrement d’autres occasions, enfin, si je prends toujours autant d’alcool et si je le croise de nouveau car je risque plus de l’ignorer ou de m’éloigner le plus possible de lui dans les heures qui suivront ma récupération de neurones. Je prends donc rapidement une douche, histoire de me laver un peu et de me soulager même si j’avoue avoir du mal à tenir correctement la paume de douche, mais je m’en sors. Je ne tome pas et je ne semble pas me faire mal, ou peut-être que je me cogne légèrement le genou mais rien de grave, je finis par sortir de la douche vivant. Je me sèche à peine et enroule difficilement une serviette autour de ma taille pour rejoindre Andrew, qui, j’espère, n’a pas fui. « Andreeeewww ? » dis-je tout en avançant vers le salon. Je souris tout en le voyant toujours présent, dans le salon, semblant attendre. « Oh tu n’as pas fui au final, moi qui pensais que tu allais en profiter pour fuir », même si au fond il ne peut pas réellement sortir puisque j’ai conservé les clés, mais quand même, il aurait pu fuir par un autre moyen. « En tout cas la douche m’a fait du bien, dommage que tu n’étais pas là toi aussi ». Bon j’ai dit que j’allais arrêter, mais ça ne m’empêche pas de plaisanter n’est-ce pas ?
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Ce message a été posté Sam 30 Jan - 21:41
Une fois à moitié déshabillé, je me précipite vers l'extérieur de cette pièce si... démoniaque. Je ne veux absolument pas connaître la suite des événements, surtout pas dans ce contexte-ci. J'ai l'impression que je suis prêt à en rougir comme une adolescente face à son copain qui retire son t-shirt, alors qu'il veut juste se coucher près d'elle, à ses côtés et dormir. Je me surprends. Je me fais peur. Je ne veux pas dériver sur un chemin que je ne contrôle pas et qui risquerait de nous faire plus de mal que de bien. Ces derniers temps, je me sens tendu et je ne sais vraiment pas ce que je peux envisager de faire. Dans tous les cas, je semble reprendre ma respiration en sortant et par bonheur, Yong Pal ne me retient pas. Je peux le bénir de rester calme deux minutes et de m'oublier. Oui, heureusement...

Je me précipite vers la porte d'entrée, manque de chance, il a planqué les clés. Le destin est vraiment contre moi. J'envisage de fouiller les tiroirs, les poches de ses vestes, les quatre recoins de cet appartement, mais je me freine en songeant que ce n'est pas chez moi, que ce n'est pas correct de fouiller dans des affaires qui ne m'appartiennent pas. La pression monte et je ne sais plus quoi faire, il ne faut pas que je perde pied. Il faut vraiment que je me calme, ça ne me ressemble pas de perdre mon sang froid. De l'air, vite ! Instinctivement, j'ouvre l'une des fenêtres du salon, l'air frais me fait du bien. Je n'ai plus cette impression d'être enfermé, comme un animal en cage. Je revis, un peu. L'idéal serait vraiment qu'on me délivre, mais apparemment, ce n'est pas encore le moment.

Accoudé à la fenêtre, je me perds dans un vide. Je ne pense à rien. Ne réfléchis plus à rien. J'ai presque oublié que je ne suis pas chez moi. J'attends, mais je ne sais pas quoi. Puis, loin d'ici, j'entends une voix criant mon prénom. Ce son me réveille de ma torpeur tellement éloigné de cette vie que je ne sais plus guider correctement. J'entends des pas qui se pressent non loin, puis une voix, surprise que je sois encore présent, ici. Sur le coup, j'ai vivement envie de lui mettre la tête dans un mur. Pourquoi m'avoir rappelé que je suis ici ? Je souffle un bon coup.

« En tout cas, la douche m'a fait du bien, dommage que tu n'étais pas là, toi aussi. »

Qu'est-ce que ça je peux bien me faire, du fait qu'il est pris une bonne douche ? Qu'est-ce que ça peut me faire qu'il soit déçu que je ne l'ai pas accompagné jusque sous un jet d'eau chaude ? Il pense vraiment que je suis si facile pour exhausser les souhaits des gens ? Je suis peut-être un revendeur, je vends du rêve - d'une manière ou d'une autre - mais je ne peux pas promettre autre chose que ça. Je grimace en étant toujours dos à lui, puis referme la fenêtre avant de me retourner pour lui faire face. Ce type n'a même pas honte de se pointer en face de moi en serviette. Je rétorque :

« T'aurais pu mettre un froc, quand même ! »

Je le vois bien que cette remarque l'amuse. Je vois dans ses yeux, cette lumière briller davantage. Cette étincelle qui continue à ne présager rien de bien, rien de correct. Je m'agace. Il m'énerve, alors qu'il n'y est pour rien dans toute cette histoire. J'ai sacrément envie de lui foutre une bonne raclée. Une bonne raclée... sur ces satanées fesses. Il serait à la limite de se dandiner devant moi, il est vraiment...
Je me mords la lèvre nerveusement. Je sens quelque chose en moi flancher du mauvais côté. Je ne vais pas me mentir plus longtemps, ce type a vraiment belle allure et c'est bien ça qui me dérange.

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Ce message a été posté Lun 1 Fév - 20:24

"boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes."
••• Je fronce un peu des sourcils réalisant qu’effectivement je ne suis pas très habillé, voire pas du tout, avec une simple serviette autour de la taille on ne peut pas considérer ça comme un vêtement. A dire vrai, je ne me suis pas rendu compte sur le moment que je n’avais rien sur moi, c’est seulement quand Andrew fait la remarque que je constate qu’il n’a pas tort. Pour une fois, je n’ai pas agi de la sorte pour qu’il faiblisse ou quelque chose dans le genre, ça a juste été instinctif et surtout parce que je doute avoir les capacités pour m’habiller moi-même et je risque aussi de me tromper de chambre, de tiroir, d’armoire, bref, je pense qu’au fond, j’ai préféré éviter toute sorte de complication. De toute manière, je suis chez moi alors j’ai bien le droit de me balader ainsi, si peu vêtu et puis de toute façon, ça ne semble pas lui poser souci puisqu’il n’est pas du tout attirer par moi et ne semble pas vouloir céder à la tentation alors j’ai bien le droit d’être muni d’une simple serviette, n’est-ce pas ? Secouant mes cheveux encore mouillés, je pousse un long soupir. « Aish ! Ce n’est pas de ma faute si j’ai du mal à me souvenir de l’endroit où se trouve mes vêtements et puis . . . je ne pense pas être capable de m’habiller tout seul, tu as bien vu, il m’a fallu ton aide pour me déshabiller alors m’habiller risque d’être tout aussi compliqué, voir plus compliqué encore ». Je m’imagine essayant désespérément de rentrer dans un pantalon ou même dans un boxeur, ratant à chaque fois l’entrée des trous, me mêlant les pieds et tombant brutalement sur le sol. Je ne préfère pas prendre de risque, autant que je me préserve le plus possible. « Si tu tiens tant à ce que je porte quelque chose, tu as qu’à m’aider, mais je ne te promets pas de me souvenir de l’endroit où mes boxeurs sont et puis tu t’en fous que je sois en serviette ou pas non ? » dis-je en prenant un air sérieux. Pourtant, j’ai essayé par divers moyens de le faire succomber à la tentation, de le pousser dans le même sens que moi, parce que je ne voulais pas être le seul à ressentir cette pulsion, cette tension, parce que je voulais la satisfaire pour me dégager de toute cette tension, si longtemps accumulée et qui avait fini par surgir, juste pour lui, mais il ne semble pas vouloir en démordre, restant imperturbable.

Je m’approche discrètement de lui, sans qu’il n’en ait réellement conscience ou en tout cas ne lui laissant pas le temps de se rendre compte de mon rapprochement, mon corps encore mouillé frôlant le sien. Je lui glisse doucement à l’oreille, « tu ne peux pas résister plus longtemps c’est pour ça », puis je m’éloigne de lui et rigole un peu. Je n’ai pas fait ça dans le but de le faire céder à la tentation je pense que j’ai assez ben compris son message. Il ne désire pas faire quoique ce soit ce soir et certainement pas avec moi, mais je veux juste jouer un peu. Le pauvre, il risque de clairement s’énerver contre moi à force de le taquiner et puis il est un peu piégé avec moi dans l’appartement sans pouvoir y échapper. Est-ce que je devrai le laisser partir ? Je n’ai pas envie qu’il s’énerve trop non plus car je sais que tout homme a ses limites et je trouve que pour le moment il est parvenu à résister à la tentation de me tuer. A sa place, je pense que j’aurai déjà abandonné le navire. Certes je ne me serai pas énervé, ne voulant pas perdre le contrôle de moi-même. Néanmoins je doute être un jour dans une telle situation, non pas que cela soit impossible mais c’est juste que je doute réagir comme Andrew, quoique, la vie peut réserver bien des surprises. Je ne pensais jamais être saoul et finalement, me voilà perdant tout contrôle de mon corps, étant encore imbibé d’alcool, faisant et disant des choses regrettables. « Ne t’en fais pas, j’ai compris, je ne vais plus te tenter, tu es trop fort. Je ne sais pas comment tu fais pour résister autant » dis-je en passant ma langue sur mes lèvres l’air désespéré et essayant de réfléchir sur les facultés d’Andrew à résister. Non mais c’est vrai un autre homme ou une autre femme m’aurait sûrement déjà sauté dessus. Je ne suis pas laid non plus et plutôt attirant même mais lui, non, il s’en fout. « Ou alors tu es attiré que par les femmes, ça expliquerait tout ». Je croise mes bras l’air d’avoir compris la raison de sa résistance. Forcément s’il aime les femmes il ne risque pas d’être attiré par un corps comme le mien. Je passe ma main sur mon torse dénudé, « si tu avais été attiré par le corps des hommes, t’aurais sûrement pas pu résister ». Je ne me lance pas du tout de fleurs.
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Ce message a été posté Sam 6 Fév - 16:42
J'ai beau lui jeter toutes les réflexions du monde au visage, il y trouve toujours une réponse. Finalement, peut-être, n'est-il pas autant ivre que je ne le pensais. Peut-être. Il me prétexte qu'il ne se souvient pas de l'endroit où se trouve ses vêtements et qu'il se pense incapable de s'habiller seul, au risque de tomber le nez en premier contre le sol. J'ai vraiment la sensation qu'il se paye ma tête. Yong Pal habite ici – depuis un certain temps, sans doute, ce sont ses affaires qui se trouvent dans cet appartement et il ose me sortir cette excuse bidon pour traîner en serviette devant moi. Celle-là, j'avoue qu'on me l'a jamais faite et qu'elle est mortelle. J'ai bien envie de rire, nerveusement bien sûr, mais je me retiens. Non, en vrai, c'est totalement énervant. En réfléchissant, même si je réussis à le convaincre de mettre autre chose, il faudra quand même que je l'aide à s'habiller, puisqu'il est incapable de le faire comme un grand garçon, et ça il en est hors de question ! Hors de question de devoir regarder ne serait-ce qu'un bout de fesses, un bout de cuisse ou un bout de… Non, c'est non ! Je songe qu'il veut vraiment détenir ma mort entre ses mains, comme si être médecin ne lui suffisait pas à voir ou entendre des choses immondes, non, il faut qu'il en rajoute une tartine dans sa vie privée.
Restant dans mon silence, il insiste bien sur le fait qu'il aura besoin de mon aide pour qu'il porte quelque chose. Dans l'instant, je le méprise. S'il était vraiment comme ça tous les jours, je lui aurai déjà mis la tête dans un mur, mais ce n'est pas le cas. Du moins, je l'espère. Je ne l'imagine pas abuser d'une situation pour obtenir ce qu'il souhaite, il n'a vraiment pas l'air comme ça. Il faut dire que je ne le connais pas vraiment, si ça se trouve, en face d'un inconnu, il agit le plus simplement possible pour ne pas qu'on porte de jugement sur ce qu'il est réellement. C'est encore un peut-être, encore une solution parmi tant d'autres sur ce qu'il pourrait être ou ne pas être (telle est la question).

Je ne bronche toujours rien. Je n'ai plus envie de me fâcher, si je continue à fulminer de l'intérieur, je vais exploser et crever d'un truc nerveux. Je tiens à ma vie. J'essaye, tant bien que de mal, à garder mon calme. Je me surprends à fixer le sol depuis très longtemps, à fixer le vide. Ça ne me ressemble pas de vaguer dans mes pensées, à supposer tant de choses au sujet d'une personne. Je ne sais pas pourquoi Yong Pal change mes habitudes, pourtant, ça ne devrait pas être le cas. Je ne devrais même pas prêter attention à ce type, ni à ce qu'il essaye de faire. Je ne me suis jamais attaché à quelqu'un et ce n'est pas aujourd'hui que je vais changer ça. Là où mes yeux se sont égarés, je regarde une ombre passante, celle de Yong Pal qui marche et qui s'approche de moi. Il s'approche jusqu'à se coller pratiquement à moi. Ce con a de belles épaules larges, légèrement musclé. Je m'en mords la joue jusqu'à m'en faire mal. Son visage s'approche, effleurant le mien. Son souffle s'échoue tout près de mon cou, mais tout cela n'était juste que pour susurrer à l'oreille : « tu ne peux pas résister plus longtemps, c'est pour ça. » Puis, il s'éloigne en riant. Il m'agace d'avoir raison. Mes sourcils se froncent, je ne bouge pas pourtant, cependant mes yeux le suivent dans ses moindres mouvements. Il est nu sous cette serviette. Il n'a aucune protection, si j'agis, dans les quelques secondes qu'il me suffira pour juste tirer sur ce pauvre morceau de tissu, ses fesses auront mal. Il s'amuse encore, il me menace presque en insistant sur le fait que je sois coriace et que je dois certainement être attiré que par les femmes, que si j'étais attiré par lui, j'aurai déjà succombé. Il ne semble pas savoir que je ne fais pas parti de ces types qui sautent sur la moindre occasion. J'ai toujours préféré attendre le bon moment pour sortir de ma cage et posséder quiconque. Il ne sait pas, non plus, qui je suis vraiment et ce que je compte bien lui faire. Oui, il ne sait rien de tout cela, mais il ne va pas tarder à le savoir.

Dans un mouvement brusque, mon côté – plus sauvage, se libère. Ce côté si imposant va lui faire comprendre ce que c'est d'être un soumis, un vrai. Il n'aura plus raison sur rien, c'est moi qui aura la loi. Je m'avance vers lui, comme un animal, à la fois féroce et calculateur. Désormais, tout près de lui, je saisis fortement son avant-bras d'une main et tire sur sa serviette de l'autre. Le dénudant complètement. Il n'a plus aucune arme, j'esquisse un sourire. Il est si faible. Dans ses yeux, la surprise se lit, mais elle se verra davantage un peu plus tard. Sans douceur, je le pousse jusqu'au premier mur, m'imposant face à lui et ne lui donnant aucune possibilité de s'échapper. Je me jette sur ses lèvres pulpeuses avec fougue, les dévorant, les mordant par moment. Mes mains, qui étaient plaquées contre le mur, se glissent sur ses hanches avant de parcourir ses cuisses les faisant glisser sous celles-ci pour lui faire écarter les cuisses et les faire s'accrocher autour de ma taille. Ce semblant de baiser cesse quelques instants. Mes yeux s'attardent, creusent, dans les siens.

« Tu vas en chier, Yong Pal. Tu vas regretter, mais tu vas tellement aimer ça que tu m'en redemanderas encore et encore... » lui dis-je froidement.

Je sais que je lui glace le sang, mais même s'il change d'avis, il ne pourra plus rien faire pour m'échapper. Il m'a cherché, il m'a trouvé. Il est trop tard pour faire demi-tour.
Après cela, je le force à s'accrocher à moi pour le déposer avec aucune élégance sur le canapé. Agenouillé, entre ses jambes, j'admire son corps mise à nu devant moi. Cet imbécile a un corps sacrément bien foutu. Je ne sais pas s'il fait du sport ou s'il possède un certain don, mais ces muscles sont sculptés avec finesse, rien n'est exagéré. Mon regard semble le gêner et même s'il semble vouloir se recouvrir, j'empêche ses mains de faire le moindre geste en les bloquant au-dessus de sa tête et les tenant bien fermement. Je reprends possession de ses lèvres, l'obligeant à ouvrir la bouche pour que nos langues se rencontrent et puissent danser ensemble dans une valse diabolique. Tout est fait précipitamment, mais je n'en tiens pas rigueur. L'une de mes mains se détachent de celles de Yong Pal et s'affaire à ouvrir mon pantalon, le baissant légèrement, laissant à peine le début de la courbe de mes fesses se dévoiler. Mes lèvres quittent, une seconde fois, celles de Yong Pal et je lui murmure à l'oreille:

« Tu vas me sucer et quand t'auras bien fait ton boulot, je vais te prendre. Vraiment fort. »

J'esquisse un sourire, mauvais, comme il m'a déjà lancé lors de cette longue soirée. Je me retire d'entre ses jambes, lâchant ses mains, pour m'asseoir proche de ses pieds. Je baisse davantage mon pantalon et lui fait un signe de tête afin qu'il se décide, ou non, à faire ce que je lui ai demandé.

« À moins que tu veuilles que je te prenne tout de suite. » lui dis-je comme une seconde possibilités.

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Ce message a été posté Dim 7 Fév - 13:49

"boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes."
••• Je prends un malin plaisir à jouer de sa passivité, malgré le fait que je sois quelque peu imbibé d’alcool. En temps normal je n’aurai pas joué sur ses nerfs, en tout cas pas de manière aussi prononcée qu’actuellement, mais je trouve cela marrant lorsque je suis saoul. Toutefois, je sais que le jeu va rapidement prendre fin puisqu’au final ce n’est plus aussi drôle qu’au départ. Non pas que je sois lassé mais je crois que je commence à être légèrement exténué et je crois que j’ai surtout épuisé toutes mes réserves et que désormais je vais le laisser en paix, ne cherchant plus la petite bête, c’était la dernière fois. Alors que je me dirige vers la porte, certainement prêt à baisser les armes et à le laisser s’en aller, je me sens soudainement pris par des bras fermes et forts, me sentant plaquer au mur de manière assez brutale. Ecarquillant les yeux je n’ai pas le temps de comprendre ce qui se passe que je me retrouve nu, totalement nu, sans serviette, sans protection, sans rien. Lançant un rapide coup d’œil à cette soudaine nudité, je suis encore plus surpris lorsque les lèvres d’Andrew viennent s’écraser sur les miennes dans un baiser fougueux mais surtout déchaîné. Sur le moment je ne comprends pas ce qui se passe, mon corps s’emballant de lui-même sans que je n’en aie le moindre contrôle, ressentant une soudaine fièvre faisant trembler mon corps. Je me sens plus qu’excité, ne comprenant pas la situation. Comment suis-je passé de l’homme entouré d’une serviette essayant de convaincre l’homme à ses côtés de céder à la pulsion animale mais ne réussissant pas à un homme plaqué au mur par cet autre homme en question ? Il me faut un lapse de temps avant de saisir le sens de tout ça, avant de réaliser réellement ce qu’il se passe et ce n’est que lorsque les lèvres d’Andrew quittent les miennes que je réalise ce qu’il vient de se passer, les yeux restant grands ouverts, sous le coup de la surprise. Non pas que je ne m’y attendais pas mais concrètement je ne m‘y attendais pas. Comment est-il passé de l’homme réticent à faire quoique ce soit à cet homme si bestial ? J’ai l’impression qu’il y a une grande différence entre l’homme d’il y a quelques secondes à cet homme-là qui est si près de moi. J’en perds mon esprit, déjà qu’il n’est pas très présent, cela ne fait qu’empirer. Je déglutis difficilement quand j’entends ses mots, non pas parce que j’ai peur ou quoique ce soit d’autre, au contraire, l’excitation ne fait qu’augmenter, mais j’ai juste le sentiment d’être dans un monde totalement parallèle. Suis-je en train de rêver ou est-ce bien la réalité ? Ne serais-je pas tombé dans la douche ce qui expliquerait une telle hallucination ? Non parce que soyons francs, ce n’est plus du tout l’homme que j’avais aperçu il y a quelques secondes à peine. Est-ce bien le Andrew que je connais ? Quel changement ! Je n’en reviens pas.

Et je n’ai pas le temps de m’en remettre puisque Monsieur décide de faire ce qu’il veut et de mener la danse en me poussant sur le canapé, me laissant pousser un petit couinement de surprise. Mes lèvres sont brûlantes quand il reprend possession de celles-ci, et mon corps n’en demande que plus. Pourtant il n’y a rien de romantique, ni de beau dans ses comportements, rien qui puisse réellement exciter une personne, mais justement, c’est ce côté brutal et fougueux qui ne font qu’accroitre mon envie de le posséder. Suis-je devenu dingue ? Légèrement masochisme sur les bords ? Mes mains s’agrippent à son dos pour prolonger ce baiser mais malheureusement il prend fin et je dois me mordre fortement les lèvres pour contrôler cette montée en puissance de désir. Je reste interloqué par la façon dont il me parle. Pardon ? Quoi ? Mon cerveau a du mal à comprendre ses mots et à vrai dire, je ne suis pas vraiment le fil de la conversation, déjà que je suis quelque peu sous l’emprise de l’alcool mais en plus l’excitation ne m’aide pas à déchiffrer les mots. Néanmoins, je sais juste que mon cerveau est vraiment très surpris par ses mots, tellement que je reste un moment inerte, ne bougeant plus, restant quelque peu figé par la tension. « Que . . . quoi ? Hein ? Fort ? ». Ma bouge devient brusquement pâteuse , et mon corps ressent brusquement un manque. Que c’est horrible de ressentir cette pression au niveau de ses hanches, de sentir son corps partir et désirer plus que tout, de perdre le contrôle total de ce corps qui ne semble plus nous appartenir. Dans quoi me suis-je embarqué ? Et pourquoi suis-je autant excité par de telles paroles ? Je ne devrai pas, je devrai en être dégouté mais alors pourquoi je ne le suis pas et qu’au contraire, cela m’inspire un désir profond et inavoué ? Malgré moi je fronce des sourcils, comme si cela me frustre de ne pas faire corps à corps de suite. Non sérieusement, il ne veut pas faire son boulot tout de suite, je suis obligé de faire ce travail demandé ? Bien sûr ça ne me gêne pas du tout de faire ce qu’il désire, puisque cela ne peut qu'engendrer encore plus de feu et d’ardeur mais réellement parlant, je ne sais pas si mon corps va réussir à tenir jusqu’à là, non pas que ça soit un travail long, c’est même plutôt court, mais j’ai envie qu’il le fasse maintenant, qu’il s’imprègne de mon corps et que je m’imprègne du sien, c’est trop demandé ? Je crois vraiment que je suis tombé sur la tête, c’est ma toute première fois et je veux déjà passer à l’étape crucial sans passer par les bases, suis-je fou ? Oui c’est ça je crois que je suis fou ou alors je n’ai pas conscience, tout semble irréel, trop irréel. En guise de réponse, j’attrape son visage et l’embrasse violemment mordillant sa langue. « Putain tu veux pas me prendre tout de suite au lieu de parler pour rien ». Voilà que je mets à parler comme lui, moi, homme si passif, contrôlant toujours tout, voilà que je me mets à dire des sottises. En même temps faut me comprendre depuis le début je tente de l’amadouer, de le faire céder à la tentation, alors forcément, mon corps a connu de trop frustration, a trop attendu, m’enfin ceci dit, s’il veut vraiment passer par là, je peux bien le faire, y a aucun souci, mais ça fait long quand même.
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Ce message a été posté Mer 17 Fév - 21:52
L'envie. Ce vilain défaut. Ce pêché qui nous rendra tout définitivement fou. J'ai su me retenir depuis bien trop longtemps, des heures beaucoup trop longues pour me maîtriser et ne pas lui sauter dessus comme un fauve. Pendant tout ce temps, je me suis obligé à rester correct envers lui, peut-être aussi pour prendre le temps de lui montrer ce que peut être un échange plus intense. Cette soirée ressemble à celle de deux animaux en cage qui ne cesse de tourner en long, en large et en travers, se cherchant, savoir si il serait possible de s'adopter à un moment ou à un autre. Je ne sais pas si nous nous sommes vraiment adoptés, je ne réfléchis plus depuis ces dernières minutes où je me suis approché de Yong Pal pour retirer sa serviette, le plaquer contre le mur et l'embrasser aussi follement qu'on ne lui a jamais fait. Trop précipité par l'envie, le désir, je n'ai pas réfléchi plus longtemps pour le pousser sur le canapé et lui faire une proposition des plus indécentes. Je m'attendais à toutes les réactions possibles et inimaginables. Je m'attendais à ce qu'il refuse de le faire, qu'il cesse tout et me dise de me barrer vite fait, bien fait, la queue entre les jambes. C'est le cas de le dire…

Toujours assis à ses pieds, je reste totalement hébété. Tel un abruti. Les mains toujours sur le bord de mon froc lorsqu'il me répond qu'il ne veut rien d'autre que de le prendre tout de suite, sans prendre la peine de faire languir un peu plus la situation. Sur le coup, je me demande si je ne lui ai pas proposé de me sucer juste pour lui faire prendre conscience de ce qu'il pourrait se passer par la suite. Je ne savais pas qu'il était si impatient. Un médecin impatient, c'est plutôt surprenant. Il me semble que dans cette fonction, ils doivent garder leur calme face à une n'importe quelle situation qui se présente à eux, surtout celles les plus urgentes.

Je regarde l'homme, à mes côtés, qui m'examine avec un air interrogateur. Il semblerait qu'il attende un geste, un mouvement de me part. Oui, je dois agir, tout de suite, au risque de passer pour un con. Je me suis encore perdu dans mes pensées, bordel ! Qu'est-ce que ce mec fait de moi ? Ni une, ni deux, je me glisse – à nouveau, entre ses jambes. Mon visage s'approche du sien, j'esquive ses délicieuses lèvres qui semblent s'approcher de plus-en-plus des miennes. Je dérive mon visage jusqu'à son oreille et prend le temps de mordiller fortement son lobe. M'amusant sur le coup, je me précipite soudainement en abaissant un peu plus mon pantalon accompagné de mon boxer. Sans le prévenir, je m'introduis en lui. Il geint. Je ne sais pas s'il s'agit de douleur, de plaisir ou de n'importe quelle autre sensation et sincèrement, je m'en contrefous. Après tout, il m'a cherché, il m'a trouvé. Il en assumera les conséquences. Je m'active, sans attendre un signal de sa part afin de savoir s'il va bien ou non. Je n'ai jamais été aussi égoïste de toute ma vie et franchement, pourquoi me plaindrais-je d'un mec qui a vraiment voulu qu'il se fasse sauter dès la première minute où je suis apparu dans son champ de vision.
Sans ménagement, je continue de m'enfoncer en lui. L'une de mes mains agrippe, avec force, l'une de ses cuisses, mes ongles se plantant dans sa chaire. Ma bouche vire dans son cou sur lequel je m'amuse à maltraiter sa peau en le suçant, le mordant. Il aura de sacré marques demain matin, il s'en souviendra pendant longtemps de cette nuit que nous allons passer ensemble.

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Ce message a été posté Lun 22 Fév - 14:26

"boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes."
••• Je ne sais pas dans quel merdier, ne trouvant pas d’autres mots, je me suis automatiquement mis, ni même à quel point je risque de m’enfoncer dans les profondeurs de la terreur et de la douleur, mais je me sens pour le moment particulièrement excité, en manque de patience et voulant goûter à la chair de la chair, sans même passer par d’autres étapes. Je ne sais pas si je vais le regretter, de ne pas le faire en douceur, de brûler directement les étapes qui amènent à la jouissance progressive et de passer directement à la jouissance pure et dure, mais je ne peux pas attendre plus longtemps. Je pense que j’ai assez attendu comme ça alors autant passé à l’acte directement. Je ne dis pas que j’ai passez attendu parce qu’Andrew m’a fait longuement patienté, ni même qu’il m’a énormément frustré en se refusant à moi, ou peut être que cela joue sur mon impatience, mais je veux surtout dire que j’ai attendu assez longtemps en terme d’années, de mois, de semaines, de jours. Je me suis trop refusé à de nombreuses choses dont la joie de la première fois alors qu’à mon âge, beaucoup d’hommes sont déjà passés par cette étape, que cela soit avec une femme ou un homme, qu’importe. Mon corps a donc besoin d’assouvir sa soif, ne pouvant encore attendre quelques secondes. Andrew semble même assez surpris de mon impatience mais qu’importe, je le veux, ici et maintenant. Il ne semble cependant pas vouloir faire demi-tour, tant mieux car je craignais qu’il ne le fasse en lui répondant de me prendre de suite. Il passe donc à l’action.

Je sens mon corps brûlé sous le feu de l’envie quand il marque, d’abord, mon corps de baisés chauds et intenses, me faisant frissonner lorsque ses dents viennent mordiller mon lobe. Je couine un peu sous le coup de la surprise mais cela n’apaise en rien mon envie pour lui et cela ne fait que l’accroître. Quelle étrange sensation que de vivre un tel moment, ce sentiment de ne plus rien maitriser, d’être loin de tout, d’être totalement inhumain, ou juste de redevenir un homme sans pensée, sans logique, juste un homme soumis à la soif de reproduction. Cela me perturbe pendant quelques secondes, le temps de réaliser tout ce qui va se passer par la suite, mais très rapidement, mon corps reprend la maitrise, oubliant tout ça et profitant du moment sans se prendre trop la tête, de toute manière au vue de mon état ce n’est pas possible de penser trop ou même de réfléchir sur la situation actuelle. De manière assez surprenante, Andrew s’introduit en moi me faisant grimacer de douleur. Je ne m’y attendais vraiment pas à une telle sensation. Finalement ça fait beaucoup moins plaisir que ce que je m’étais imaginé. Ça me fait même tellement mal que sur le moment je me crispe, mon corps se raidissant et rejetant presque ce corps étranger. Je vais bien c’est certain mais ça me fait horriblement mal. Fort heureusement l’alcool m’aide quand même à ne pas penser à cette douleur et finalement elle finit par disparaitre après quelques minutes quand même à souffrir. Après une telle douleur mon corps finit par se détendre et je pousse un long soupir de soulagement, non pas à cause du plaisir, mais d’abord à cause du fait que je ne ressens plus cette atroce douleur. Je finis petit à petit par apprécier le moment, la jouissance me montant au cerveau. Andrew me fait mal, à ma chair, ma peau si précieuse, mais au lieu de vouloir arrêter comme c’était le cas il y a quelques secondes, je sens encore plus le plaisir s’immiscer dans mon corps. Comment puis-je aimer un tel moment alors que c’est presque de la torture et qu’en temps normal j’aurai presque tué la personne si elle avait osé me toucher de la sorte mais là non, je jouis et j’en demande même plus en lui demandant d’aller plus vite, plus profond. Mon corps transpire à cause de toute cette intensité. Il profite de cette douceur comme de cette torture, de cette jouissance qu’il n’a jamais connu et qu’il ne connaîtra sûrement plus ou pendant un très, très long moment. Tout ressort, ce plaisir, cette envie, tout. Néanmoins, tout va très vite. J’ai juste le temps de pousser un long soupir de jouissance que déjà la fin arrive.
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Ce message a été posté Lun 22 Fév - 22:17
Parfois, les vilaines choses ne semblent pas être ce que l'on pense. Personne n'a jamais écrit que l'acte de la chair faisait parti des lignes à ne pas franchir et pourtant… Le fait de me retenir et de ne pas foncer, la tête baissée dans la gueule du loup, m'a littéralement fait perdre tous mes sens. Je m'étais longtemps retenu, peut-être trop, et une sorte de folie mélangée à une douce sensation de chaleur et d'envie s'était soudainement manifesté dans tout mon corps. Cette sensation existe toujours avec l'envie. L'envie de faire l'autre le vôtre. Et pourtant, sur le coup, elle me semblait trop étrangère. Peut-être m'avait-elle fait peur et avais-je tenté de m'en éloigner le plus possible ? Qu'en sais-je finalement. Je m'étais aussi demandé si je n'avais pas retenu mes pulsions pour ne pas paraître comme les autres types. Ces sales types, plutôt, ceux qui profitent de la moindre occasion qui se présente devant eux pour sauter sur leur jolie proie et leur faire le pire comme le meilleur. De plus, le fait que je ne connaisse pas si bien que ça mon partenaire m'avait fait réfléchir à deux fois. Depuis quand exactement, est-ce que je saute sur le premier qui s'accroche à ma jambe comme un chien en chaleur ? Je n'ai jamais profité de quiconque – féminin ou masculin. J'ai plutôt beaucoup de respect envers quiconque qui se présente devant moi et même s'il me semble ridicule, je ne me permettrais jamais d'y mettre un jugement. Après tout, les gens se comportent tous comme ils le souhaitent et ça ne semble pas les tracasser plus que ça lorsqu'ils prennent de mauvaises décisions. Pourquoi m'en faire, alors ?
Je ne sais pas, non plus, si le fait d'avoir cédé à la tentation fait parti de ce lot de mauvaises décisions. En y songeant, je suis toujours aussi seul qu'un loup éloigné de sa meute et je ne dois, donc, aucune explication à qui que ce soit qui se présentera devant moi. Hors Yong Pal, bien sûr. Je pourrais lui faire subir toutes sortes de choses qu'il pourrait aussi bien me le reprocher plus tard ou alors, ne rien me dire. S'il vient à me le reprocher, c'est uniquement de sa faute. J'aurai absolument tout fait pour ne pas franchir cette interdiction, mais il a fait en sorte de continuer à m'allumer et à éveiller mes sens en se trémoussant le derrière en serviette-de-bain sous mes yeux. Je suis un homme, je pourrais bien me retenir, mais mes pulsions, quelque peu animales, ont besoin d'être assouvies. J'aurai vraiment tout fait pour que ce moment n'arrive pas, mais je n'ai pas pu tenir plus longtemps que ça. Et, au contraire, s'il vient à ne rien me reprocher et bien… tant mieux ! Nous serons quitte, peut-être qu'on ne se reverra plus jamais après  cela, ça se sera produit et ça se serait arrêté là. La vie est ainsi faite.

Allongé sur Yong Pal, je lui procure du bien qu'à travers des baisers, des caresses, des suçons et rien de plus. Puis, vint le moment le plus irresponsable de ma part. J'ai cédé à l'envie, à la tentation. J'ai cédé en m'introduisant au plus profond de lui et le pire, c'est que même en entendant ses gémissements de douleurs, je reste convaincu – qu'à un moment ou un autre, il aimera ça. Je n'ai aucun remord à lui faire du mal et je viens à m'en détester pour ça. Je n'ai jamais voulu le mal d'une seule personne dans toute ma chienne de vie et pourtant, je continue à croire que tout ira bien. Un peu de sa faute, je commence à me dire que je ne dois pas m'en vouloir. Sortant et rentrant, c'est bêtement le chemin qu'il faut suivre pour procurer un certain bien à l'autre. Son étroitesse me fait davantage durcir et j'en ai presque l'envie de lui faire plus de mal, de le serrer plus fort et de lui montrer qu'au-delà de tout cela, on peut savourer encore plus ce désir. Mais un désir qui n'est pas forcément apprécié par tout le monde. Je continue à bousculer mon bassin en lui, de plus-en-plus fort, à chaque mouvement qui me fait sortir de lui. Je le sens hoqueter plusieurs fois sous mes coups, mais je ne m'en préoccupe pas tellement. J'ai comme le sentiment que certains coups plus brusques le font gémir d'un malaise à l'intérieur de son être. Et ça m'amuse.
Puis, à force, je le sens m'envier, me vouloir encore plus en lui et il me le fait bien savoir en courbant son corps qui se colle encore plus contre le mien. Je sens aussi son orifice se resserrer sur ma longueur, c'est à ce moment précis, que je décide d'arrêter tout mouvement. La frustration l'emporte, mais j'ai terriblement envie de continuer à le prendre pendant une bonne partie de la nuit. Il m'a cherché pendant si longtemps qu'il pourrait bien connaître l'extase – ou non, d'ailleurs, deux ou trois fois. J'ai tellement envie de lui faire du mal comme du bien. Tellement envie de le frustrer que de lui faire du bien. De le faire jouir voire même de le faire pleurer. Mélanger toutes ses sensations pourraient être la meilleure chose qu'il n'ait jamais connu.
Dans un geste peu délicat, je l'attrape et fait en sorte que ses jambes encercle ma taille pour le porter jusqu'à sa chambre.
Une fois la pièce si convoitée, trouvée, je le pose, sans aucune délicatesse, sur le matelas qui semble moelleux à vue d’œil et le retourne sur le ventre. Je le fais patienter un moment qui peut lui sembler éternel. Pendant ce laps de temps, j'en profite pour retirer mes vêtements.
Une fois entièrement dévêtu, je plaque ma main sur le haut de son dos, le coinçant entre mon corps et le matelas de son lit. De mon autre main libre, je relève l'une de ses cuisses et le pénètre à nouveau. Le coup est, peut-être, trop brusque pour lui, mais je m'en fous. Je m'introduis et ressors de lui sans vraiment vouloir lui procurer le moindre plaisir. Je continue mes allés et venus dans son antre jusqu'à jouir une première fois en lui. Il me semble que peu de temps avant, il a su connaître l’extase également. Je me retire de lui et ne prend pas la peine de m'occuper de son état ni de savoir s'il va bien, s'il est satisfait ou non. Je le laisse planter là et m'absente quelques minutes de la chambre, prenant la direction inverse jusqu'à la cuisine pour récupérer une bouteille d'eau fraîche.
Une fois trouvée, je bois rapidement une gorgée avant de revenir dans la chambre. Yong Pal semble avoir retrouvé ses esprits et lorsque j'ose, enfin, le regarder, son visage semble fatigué, mais épanouie. « Profite de cette tranquillité, mon lapin » pensais-je. « Profite ! » Je lui tends ensuite la bouteille d'eau pour qu'il puisse se réhydrater. Encore un peu tremblant du plaisir qu'il a pu ressentir, je l'aide à boire et referme, ensuite, la bouteille avant de la poser sur la table de chevet. Mais alors qu'il commence à s'installer pour, semble-t-il, s'endormir et débuter sa nuit, j'agrippe l'une de ses chevilles et l'attire dans ma direction. Sans le moindre sourire apparent, le regard froid, je lui dis :

« Ne crois pas que j'en ai fini avec toi ! Tu auras beau me supplier d'arrêter que je continuerai à m'enfoncer en toi. Je continuerai jusqu'à ce que t'en crèves, ma queue logée bien profondément en toi. »

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"Boire sans soif et faire l'amour en tout temps, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes." [Feat. Andrew]

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