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Anonymous
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Ce message a été posté Sam 26 Déc - 12:00
Tenue. ∆ Les cours moi ça me barbait. Je ne comprenais pas le délire de tous ces étudiants qui bucher comme jamais pour pouvoir rentrer à l’université. Ce n’était clairement pas mon délire. Et je voyais bien que ça emmerdait mon père qui voudrait que j’aille à l’université, tout comme lui. Mais franchement pour quoi faire ? Si j’entrais c’était surtout grâce au fric, et au poste de papa. Tout simplement. Et non pas pour mes notes. J’en étais conscient, je n’étais pas stupide non plus. Mais ce n’est pas parce que j’avais la chance d’être dans cette école que je devais pour autant faire le petit chien obéissant. Kedal. Les cours de maths, physique et autre trucs qui demandaient à être trop concentré, non merci. C’est bien pourquoi, ce matin, je décidais de ne pas aller en cours. Oui, pour faire péter une heure, je faisais péter toute la matinée, c’était le concept Ichimaru. Sortant par le mur en sautant sans aucun souci, j’enlevais mon masque le baissant sur mon menton avant de m’allumer une clope. Regardant un passant, je le regardais longuement avant de partir en direction des arcades. Me dépêchant je passais la porte avant de m’incliner devant le gérant. Passant derrière le comptoir, j’enlevais ma veste du lycée et me mis à bosser. C’était quelque chose que mon père ne savait pas. Je faisais quelques heures pour pouvoir gagner mon propre argent. Pourtant, je n’avais pas besoin d’argent, bien au contraire, mais je ne voulais pas offrir mes cadeaux avec son argent, ça n’avait aucun sens. Restant ici pendant deux heures. Je quittais mon poste, pour la journée. Le reste se ferait ce soir. Retournant à l’école, je passais par le mur, comme à mon habitude avant de filer m’assoir dans un endroit de la cour contre un arbre. Il faisait frais, mais c’était supportable. Les rayons du soleil réchauffaient en fait. Fermant les yeux, je penchais ma tête en arrière en soupirant. Sortant un paquet de gâteaux au chocolat de mon sac, je me mis à manger tranquillement, écoutant quelques oiseaux faire leur vie dans l’arbre. Bientôt il n’y en aurait plus. La migration des oiseaux se faisaient de plus en plus tard, au vu du réchauffement de la planète. Soupirant, je me redressais pour voir au loin une petite tête que je ne connaissais que trop bien. Pourquoi n’était-elle pas en cours ? Pas que je connaissais son emploi du temps, loin de là, mais je savais que la classe ou elle était avait cours jusqu’à midi. Hors il n’était pas encore midi, loin de là même. Soupirant, j’haussais les épaules avant de croquer dans un gâteau et prendre mon téléphone pour jouer avec.


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Ce message a été posté Mer 30 Déc - 17:29
Tenue. ∆  En ce mois de décembre, le soleil se montrait bizarrement et quelques rayons me floutèrent la vue de dehors à travers la fenêtre, du haut de la salle de classe, au 4ème étage. Je m’sentais seule, et énervée, je voulais prendre l’air, ou mieux, taper dans un punching ball. Seulement en me rendant à la salle de boxe maintenant, je risquais des problèmes. Sécher ne me faisais cependant pas peur, et ça en devenait normal, depuis le départ de Chiharu, et dès mon entrée à la Royal, choisir mon emploi du temps était comme une habitude. Mais risquer ma place de co-capitaine du club de boxe, sûrement pas. Parce que c’était tout ce qu’il me restait ici, la seule chose pour laquelle j’acceptais encore de mettre mes pieds dans cette foutu école pourrie.
Alors dans des moments comme celui là, je m’absentais entre deux heures de cours, et si avant il été nécessaire pour moi de me cacher, de faire mine d’aller à l’infirmerie, ou autre, aujourd’hui, ça ne me fait pas bien peur, et tout le monde s’en ai habitué. Mais la Royal est stricte, alors j’me suis enfilée pas mal d’heures supplémentaires, de travaux d’intérêt généraux, tout ça, mais ça m’fais plus rien, j’accepte comme un robot, je fais comme une marionnette. Puis je mets tout ça sur le dos du départ de ma mère, et de ma grande-sœur, surtout de ma grande-sœur. M’enfin… ça n’est que profiter, parce qu’en deux ans, j’ai pu encaisser et maintenant, je l’ai retrouvé…

En tout cas, je réussis à me faufiler par la porte du fond, entre un changement entre profs. C’est seule avec mon sac à dos que je m’aventure dans les couloirs de la Royal, ne sachant trop quoi faire. C’est après un petit tour que je prends le chemin des escaliers, que je dévale à toute vitesse, -j’sentais vraiment le besoin de me défouler-, avant d’atterrir dans la cour du lycée. Et là, contre un mur au loin, un type avec cette tête familière. Me baissant, les sourcils froncés, j’essaie de capter mieux, voir si je le connais vraiment, parce que de la compagnie c’est c’que j’ai besoin. Bingo, c’est ce gars sympa, qui m’a payer des ramens y’a peut-être un ou deux mois. Je souris, contente de voir que la fin de cette mâtiné ne serait pas aussi ennuyeuse que je le présumais.
Pas à pas, je marche franchement en sa direction. Je  me demande s’il m’a vu mais en tout cas il n’a pas l’air de réagir, bien trop aspiré par son téléphone. Droite devant, les bras accrochés aux bandoulières de mon sac, je lui lance un  « yo ! » avant de prendre place à côté de lui, sans vraiment lui demander la permission. « ça fait longtemps, j’avais oublié qu’on était du même lycée, on te vois pas vraiment ici ». Hm, jle dérangeais peut-être ? En tout cas j’ai pas l’intention de l’abandonner si vite, je viens de me trouver une bonne distraction ici, à la Royal, miracle.


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Ce message a été posté Lun 11 Jan - 15:43
Tenue. ∆ Ne pas aller en cours c’était tout un art. J’étais connu pour ça de toute façon. Ce n’était pas nouveau. Certains profs avaient même arrêté de me dire quoi que ce soit. D’autres, eux se faisaient un plaisir de me faire chier, surtout vis-à-vis du fait que j’étais à présent le fils adoptif de Kang Jae. Ça n’avait rien arrangé à ma situation. Mais bon je faisais avec. Y’avait des avantages comme des inconvénients, on ne pouvait pas tout avoir dans la vie. Je le savais très bien. Revenant au lycée après avoir été dehors, je m’installais tranquillement contre un arbre. J’avais envie de me poser et de rien foutre. Sortant un paquet de gâteaux, je pris mon téléphone pour jouer avec. C’est là, que je la vis. Sayuri, la fille avait qui j’avais mangé des ramens. Elle avait cours me semble-t-il jusqu’à midi. Pas que je connaissais son emploi du temps, mais elle était dans la même classe que Ban et de ce que je savais il avait cours jusqu’à midi. Sauf prof absent ? Mais elle ne serait pas seule à sortir. Elle faisait donc sécher. Quelle petite délinquante. Regardant mon écran, je la vis s’approcher de moi du coin de l’œil. Sans bouger, faisant comme si de rien était, je vis son ombre se caler sur moi, elle était face à moi. « yo ! » S’installant à côté de moi, je ne bougeais toujours pas. « ça fait longtemps, j’avais oublié qu’on était du même lycée, on te vois pas vraiment ici » Me redressant, je laissais tomber ma main sur ma cuisse en la regardant entièrement cette fois. C’est vrai, ça faisait longtemps. En même temps pourquoi on se serait vu au lycée ? Nous n’avions aucun contact dans le fond. « Les cours c’est chiants. » Dis-je simplement en prenant un autre gâteau. Poussant le paquet vers elle l’air de rien, je le mis entièrement dans ma bouche. « Faut croire que certaines personnes commencent aussi à ne plus aller en cours. » Je n’étais pas dupe non plus. Elle faisait ce qu’elle voulait, ce n’est pas moi qui allait l’engueuler ou quoi parce qu’elle n’était pas allé en cours. Mais si certains la voyaient avec moi, là, c’était une toute autre histoire. Mais là aussi, je n’en prendrais pas la responsabilité. Elle était venue à moi, et non l’inverse. Relevant le regard, je regardais autour de nous, avant de la pousser doucement pour qu’on tourne autour de l’arbre. Sans un mot, je sortis mon paquet de clope et m’en allumait une. De cet angle-là, personne ne verrait que je fumais. Bien évidemment, personne, équivalait au personnel de l’établissement. Les élèves, je m’en foutais. « Tu fumes ? »


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Ce message a été posté Dim 24 Jan - 2:45
Tenue. ∆ Ça m'étonne pas de le voir là lui, ce gars avec qui j'ai mangé des ramens une fois. Il a une image et la maintient apparemment. Encore il n'y a pas longtemps j'entendais du bruit sur lui, par rapport à son père adoptif, ce surveillant du lycée. C'était drôle de penser que j'étais au courant de ça, moi, la fille sortie de nulle part. Pour autant, on s'connaît à peine, et j'en avais même oublié qu'il fait partie de ce lycée. Alors le revoir en uniforme, comme ça, c'est bizarre. Mais rapidement je m'installe à côté de lui, interrompant son jeu ou je ne sais quoi. Il ne m'envoie pas chier, ça commence plutôt bien! Alors, je m'assieds, le dos contre le tronc d'arbre, les jambes tendus et croisés aux chevilles. Cette foutue jupe me saoule, j'aime pas cet uniforme, autant que j'aime pas cette école. Mais on s'en fou, plus que deux ans et je me casse. Maintenant que j'ai trouvé ma grande-soeur, je suis de nouveau libre.
Le paquet de gâteau arrive vers moi et ça c'est bon, sans discrétion, je me sers et engouffre le biscuit entier dans ma bouche. A croire que ce mec n'existe que pour me nourrir. En tout cas, il est cool, et je l'aime bien pour ça! « Les cours c’est chiants. » souffle-t'il. « On est d'accord. » je rétorque du tac au tac. Après quoi, sa voix sonne comme un reproche pour une nouvelle phrase. Wut ? Je soupire et reprends alors : « ça fait un moment, mais je rentre chez moi en général, moi. D'ailleurs c'est bizarre, pourquoi tu restes ici alors que tu sèches ? » C'est vrai, je trouve ça idiot. Si on sèche c'est parce qu'on s'ennuie, et si on s'ennuie, on part s'amuser ? « Choi Ichimaru ne va pas aux arcades alors pendant les cours de maths ? Il surveille si personne d'autre ne s'échappe ? » je prends un ton plaisantin, j'sais pas trop pourquoi et peut-être bien que ça va l'énerver... ou peut-être pas ?

Il me pousse vers la droite en signe afin que je me décale. J’exécute et on se retrouve alors sous un autre angle, dos aux bâtiments. ça fait deux fois qu'il me demande si je fume, alors je lui refait comprendre : « tu m'as déjà d'mander...je fume pas. ». Un silence, puis je rajoute : « ça fais quoi de fumer ? » C'est pas une sorte de phrase morale, c'est une vrai question en fait. Mais de peur qu'il comprenne pas, je lui dis, « c'est une vrai question. ». En vrai, je me sens bien à l'écouter, je sais pas, savoir sa vie peut-être bien, ou lui raconter la mienne, même si il a mieux à faire que de savoir les problèmes de la famille Usui. Ce qui est sûr, c'est que j'ai envie de parler. Alors je le laisse répondre à ma question, après jlui demanderais autre chose dans le genre, et les amours ? On verra bien heinhein.




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Ce message a été posté Mar 26 Jan - 14:41
Tenue.« On est d'accord. » Qui pouvait trouver les cours intéressant ? Franchement, je ne comprendrais jamais moi. Ils étaient tous fou sur cette terre. Ce n’était pas possible autrement. « Ça fait un moment, mais je rentre chez moi en général, moi. D'ailleurs c'est bizarre, pourquoi tu restes ici alors que tu sèches ? » Tournant le visage vers elle, je l’observais longuement. Comment elle pouvait savoir que je restais ici souvent ? Enfin, je venais de rentrer en même temps. Mais elle devait surement me voir sécher quand j’étais dans la cours. Logique, si elle ne me voyait pas, elle ne savait pas si j’étais en cours ou si je séchais. « Choi Ichimaru ne va pas aux arcades alors pendant les cours de maths ? Il surveille si personne d'autre ne s'échappe ? » Haussant un sourcil, je me mis à rire faiblement avant de baisser la tête. Elle était marrante cette fille quand même. C’était un style différent de Tsubame. Sayuri semblait être plus ouverte, plus comique. Plus à l’aise ? Peut-être car nous n’avions pas de relation amoureuse. Surement oui. « J’en reviens des arcades. Je ne suis pas du tout allé en cours ce matin. » Y’avait pas que les maths que je séchais pour ma part. J’avais plus de taux d’absence que de taux de présence. Ce n’était pas super nouveau. « J’suis rentré pour mon père. Tu sais qu’il est pion ici. Il bosse aujourd’hui. Je me motive pour aller en cours cet après-midi. » Mais la motivation n’était clairement pas là bon sang. La faisant se décaler un peu plus de l’autre côté de l’arbre, afin que je puisse fumer tranquillement, je lui demandais si elle aussi, elle voulait fumer. « tu m'as déjà d'mander...je fume pas. » C’est vrai. J’avais oublié. Ah… Tant pis. Tirant longuement sur ma clope, je crachais la fumée en soupirant légèrement. « ça fais quoi de fumer ? » Réfléchissant à sa question, je me mordis un peu la langue. On ne me l’avais jamais posé. C’était bizarre. « c'est une vrai question. » La regardant, je souris un peu. « Tu veux une vraie réponse ? Tu n’as qu’à tester de tirer une latte. Tu verras bien. » Dis-je en lui tendant ma clope. A elle de voir si elle voulait goûter ou pas. Je ne la forçais en aucun cas. « Et pour te répondre, je n’en sais rien. Je fume depuis que je suis tout petit. Disons que… C’est un peu comme boire du lait pour les enfants ? Moi je fumais. » C’était rare que je parle de ça à quelqu’un. Rare sont ceux qui le savaient. Je n’aimais pas parler de mon passé.


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Ce message a été posté Ven 29 Jan - 17:32
Tenue. ∆ Ichimaru, j’ai l’impression que c’est un peu comme mon moi en version gars. Bon pas tout à fait pareil, mon père n’est pas un pion et je ne sèche pas encore la totalité des cours à cause du grand-frère flippant dont j’ai eu droit en naissant, mais j’pense qu’on peut se comprendre. Au début j’avais du mal, et j’voulais pas avoir à faire à lui, pas que j’avais peur ou que j’écoutais les rumeurs, mais c’était bizarre, il m’inspirait rien. Pourtant, je me retrouve là, à manger ses gâteaux en l’écoutant parler. J’en connais même plus sur sa vie que la moitié des cons de cette école et leurs stupides commérages.

« Oh… si j’savais, j’serais bien venu avec toi… mais bon, au moins j’ai pu voir mon Bannou ce matin. » Là, je commençais à lui parler comme si j’étais toute seule dans mes toilettes, donnant même le surnom avec lequel j’ai l’habitude de nommer mon meilleur ami. Heureusement, il continue à parler et j’espère de mon côté qu’il n’a pas entendu le nom mielleux et bien trop personnel de Ban. Du tac au tac, je lui réponds : « Tu te motives ? Ah, bonne chance alors ». En fait j’ai plutôt du mal à l’imaginer en face d’une feuille, un stylo à la main, mais l’image est drôle.
Et en parlant de quelque chose de drôle, j’lâche un rire quand il me répond sur la question de la clope. Comme du lait ? C’est du sérieux ? En tout cas ça me fait franchement marré et j’hoche la tête comme quand on t’explique un truc et que tu montres que tu comprends. « Bizarre quand même… » Ce gars est encore un peu mystérieux, je capte pas tout sur lui mais peut-importe, j’oublie vite.

  Il me tend sa clope. Essayer ? Pourquoi pas ? A vrai dire, les gens sont nombreux la nuit dans les rues sombres de Shibuya à fumer, mais l’odeur m’a toujours rien inspiré de bon. Néanmoins, j’approche le visage de sa barre de nicotine et j’examine l’objet en plissant les yeux. Okey, je dois avoir l’air bien débile.  Puis sans en être consciente, je respire une grande bouffée de la fumée qui se propage de la cigarette, et qui me provoque des picotements au nez et un éternuement. Bweuh. « Hm non merci, je préfère le lait en fait... ». Reculant la tête d’une traite, je sors mon expression de dégoût. Il doit bien se foutre de moi en lui, j’en suis sûre ! Pas grave, je reprends un autre gâteau avant de changer de sujet : « Mais… maintenant que j’y pense, t’es jamais dans la liste de ceux qui rendent pas le travail… c’est quoi ton secret ? » Quitte-à commencer à en savoir sur lui, autant ce mettre plus au courant, si ça peut servir.


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Ce message a été posté Mer 3 Fév - 23:21
Tenue.« Oh… si j’savais, j’serais bien venu avec toi… mais bon, au moins j’ai pu voir mon Bannou ce matin. » … Ban…. Nou ? Sérieusement ? Elle appelait Ban, Bannou ? J’avais envie de rire, mais genre violent, d’exploser de rire à m’en crever le bide mais je me retins en me mordant la langue. Oh mon dieu. La prochaine fois que je le croise je l’appelle Bannou. Pas possible autrement là. C’était trop marrant comme surnom ! Ça lui allait bien en plus ! Lui et sa tête de gay. Enfin, est-ce qu’il l’était vraiment ? Je n’en avais entendu que des rumeurs, rien de bien concret encore… Mais J’en pouvais plus, intérieurement je crevais là. « Tu l’aimes tant que ça Ban ? » C’était une question innocente, sans arrière-pensée ou autre. C’était simplement pour savoir ce qu’elle lui trouvait exactement. Moi je ne lui trouvais rien, si ce n’était qu’il était assez bon pour faire mes devoirs à ma place. « La prochaine fois si tu veux, tu pourras venir. Tiens, appelle ton téléphone avec le mien. » Je lui tendis mon téléphone pour qu’elle s’appelle afin qu’on puisse échanger nos numéros. C’était rare que je donne mon numéro d’ailleurs. A part Jae, Ban et Tsubame, qui avait mon numéro ? Personne… Ou alors je n’étais pas au courant. Je n’étais pas du genre à filer mon numéro à n’importe qui de toute façon. « Tu te motives ? Ah, bonne chance alors » Soupirant j’haussais les épaules. Pas le choix de toute façon, alors fallait bien faire avec. « Si j’étais dans la même classe que ma copine, peut-être que la motivation viendrait d’elle-même. » Oh ça, je ne manquerai pas un seul cours même. Mais malheureusement j’étais au lycée et elle, elle était déjà à l’université. D’ailleurs, elle n’avait pas l’air d’apprécier quand je venais la chercher. Le fait de porter l’uniforme montrait clairement qu’elle sortait avec un lycéen. Changeant de place, tournant autour de l’arbre pour pas qu’on nous voit, je me mis à fumer tranquillement avant de lui expliquer pourquoi je fumais. « Bizarre quand même… » C’était comme ça. J’avais éduqué de la sorte… Pour moi c’était normal et non bizarre, même si entre nous le lait faisait pas du tout de mal contrairement à la clope. La clope tendu vers elle pour qu’elle puisse tester par elle-même, je la regardais faire en souriant en coin. Elle était mignonne comme fille quand même. La voyant tousser une fois testé, je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire. « Hm non merci, je préfère le lait en fait... » Fourrageant ses cheveux je lui souris un peu plus. « C’est pas moi qui t’en voudrait. Alors t’aime le lait ? Genre nature ? Ou avec gout fraise et tout ça ? » Je buvais pas trop de lait pour ma part. Finissant ma clope, je soupirais en regardant devant nous tout en la regardant elle, du coin de l’œil. « Mais… maintenant que j’y pense, t’es jamais dans la liste de ceux qui rendent pas le travail… c’est quoi ton secret ? » Haussant un sourcil je souris en coin avant d’écraser le mégot au sol en soupirant longuement. « On me fait mes devoirs. » Dis-je doucement en me redressant. Enlevant ma veste avant de me remettre contre l’arbre, je la posais délicatement sur ses jambes en cachant celles-ci. « Tu n’as pas peur qu’on puisse voir ? Ces jupes sont si courtes… Fais attention à toi quand même. Si jamais y’a un putain de pervers dans le lycée qui essaie de mater sous ta jupe, tu me le dis. J’irais lui parler. » Détournant la tête en sentant mes joues rougir, je soupirais en croisant mes bras sur mon torse.


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Ce message a été posté Sam 6 Fév - 21:54
Tenue. « Ben oui, c’est mon meilleur ami de toujours, Ban ». Lui répondis-je naturellement. Pourquoi il pose des questions sur lui d’un coup ? En tout cas je vois rapidement que  j’ai fait une erreur en dévoilant son petit surnom : Ichimaru est sur le point d’exploser à ce retenir de rire, ça se devine les yeux fermés… J’parle trop vite… Mais on enchaîne vite sur autre chose, tant mieux. Et bientôt, j’me retrouve avec son portable en main, composant mon numéro. Je fais ça en deux/trois secondes sans broncher, avant de lui rendre son téléphone. C’est un peu bizarre en y pensant, d’échanger son numéro avec un gars qu’on ne voit qu’une fois par ci-par là, au final. Maintenant, faut juste pas que je zappe de l’ajouter à ma liste de contact. Je l’utilise pas tellement mon portable, moi jsuis plus dans le genre à croiser par hasard les gens. Le départ de ma sœur m’a appris à ne rien attendre des autres et à ne pas leur courir derrière aussi.

« Si j’étais dans la même classe que ma copine, peut-être que la motivation viendrait d’elle-même. » Dit-il ensuite. Le mot « copine » m’interpelle et alors je tourne ma tête en sa direction, me plantant presque face à lui avec un sourire grandissant : « Une copiiiine ? (ma voix s’élève dans les aigus, je lâche un rire, j’ai l’air un peu con je pense). Ah boon ! » Ouais, j’ai un peu de mal à le voir avec une nana mais en même temps l’image est drôle. Et j’ai trop envie de lui poser pleins de question sur sa copine, mais il prend de l’avance à continuer avec l’histoire du lait… après mon échec à l’essaie de la fumette et mon pseudo-décès suite à une toux horrible. « Bweuuh, je sais pas trop, les deux ? Ouais, les deux j’ai pas de préféré… mais rien ne vaut de la bière, j’aime trop ça la bière ! »  Bonhomme jusqu’au bout, je ne pourrais jamais me passer d’une bonne cannette bien fraîche à déguster au bord d’un toit dans la nuit noire. Faudrait que je l’y emmène Ichimaru, à la l’occasion.

Je le regarde écraser son mégot et enlever sa veste, suivant ses gestes du regard, alors que je lui pose une nouvelle question. Ce à quoi il me répond : « On me fait mes devoirs. » J’ouvre la bouche, je bloque, avant de m’écrier : « MAIS OUUUI OH MAIS PAS CON ! Dis, dis, dis, t’as un nom ?? C’est gratuit j’espère ? » Avec ça, Anh Hao et Chiharu pourraient être fièrent de moi ! (enfin s’ils captent pas le truc). Keisuke… il aurait rien à redire au moins, il me laisserait peut-être tranquille comme ça…

  En tout cas, j’en apprends beaucoup aujourd’hui, ça me fait sourire.

La veste de l’uniforme d’Ichimaru arrive sur mes jambes, tendues au sol. Je l’observe faire, un peu surprise. Il parait si sérieux d’un coup à me donner des précautions, comme un troisième frère. Mais je reprends vite la chose à la rigolade, écartant toute gêne : « T’inquiètes ! Je prévois tout ! J’mets un short en dessous et tout ! » Décalant la veste, je soulève légèrement la jupe pour lui montrer fièrement le shorty et ainsi ma technique anti-pervers et anti-fautsetenirbiencommelesgossesderiches. Bon là du coup, ça parait vachement bizarre, je m’en rends compte que lorsque je croise son regard. D’un raclement de gorge, je reprends : « Je mettais un jogging en dessous avant, parce qu’il fait froid et tout aussi ! Ils sont tarés avec leurs jupes super courtes, mais bref, on m’a convoqué et tout pour me dire de pas faire ça à cause de leur image, tu sais leur genre d’école de snobs, ils y tiennent… ça me dépasse… » Soupirant, je lui souris, remettant la veste sur mes jambes.  « Merci ! J’avais froid. » Je tourne le visage en sa direction et esquisse un sourire :  « Ils se passent pleins de trucs super intéressants dans ta vie ! » Avec Ichimaru, même entre cette prison de Royal, je me sens moi-même et avec quelqu'un comme moi. Ouais, j'ai l'impression d'être moins seule au final.



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Ce message a été posté Mar 16 Fév - 21:32
Tenue.« Ben oui, c’est mon meilleur ami de toujours, Ban» Son meilleur ami, ça je le savais. Mais l’aimer à ce point ? Ce n’était que son meilleur ami… Comment pouvait-elle l’aimer autant ? C’était que de l’amitié ? Ou elle l’aimait plus que ça ? Je pensais qu’on ne pouvait aimer que la personne avec qui on sortait… Mais ce n’était pas le cas ? A ce compte-là, il y avait plusieurs amours alors ? Je me trouvais bête de penser de la sorte… Je n’avais jamais eu d’ami… La famille ? Je ne connaissais pas. Parents mort trop tôt, grand frère parti en prison trop tôt aussi… J’étais un gosse inculte sur beaucoup de chose. « Comment tu le sais quand la personne est ton ami ? Comment savoir si tu considères cette personne comme ton ami ? » Je lui demandais en la regardant. Un peu intrigué. Je lui posais surement une question difficile. Mais j’avais besoin de réponse. J’avais beau avoir bientôt dix-neuf ans, je n’en restais pas moins un stupide qui ne connaissait rien à la vie. Je savais quand je détestais quelqu’un mais après… Grâce à Tsubame je connaissais l’amour. Elle faisait battre mon cœur. Et ça me plaisait. La chaleur qu’elle procurait dans tout mon corps quand je la voyais. Sa voix, ses sourires, ses regards si uniques… J’avais besoin d’être avec elle comme je ressentais le besoin de la protéger encore et encore. Parlant de l’école, et du fait qu’on faisait péter les cours je ne pus m’empêcher de préciser que si j’étais dans la même classe que Tsubame j’irais tout le temps en cours… Y’avait pas à dire ! « Une copiiiine ? » Manquant de perdre mon oreille, je posais ma main dessus en la regardant surprise. « Ah boon ! » « Oui… On est ensemble depuis avril dernier. » Marmonnai-je en me sentant rougir. Je me souvenais encore de tout. De tous nos moments passés ensemble. J’étais surement un peu trop gaga mais je l’assumais énormément. Parlant clope par la suite, je lui fis essayer et elle manqua de s’étouffer. Ce n’était pas pour elle de toute évidence. Et elle aimait le lait. Ça me rappelait un peu les enfants quand on leur donnait du lait. « Bweuuh, je sais pas trop, les deux ? Ouais, les deux je n’ai pas de préféré… mais rien ne vaut de la bière, j’aime trop ça la bière ! » Haussant un sourcil, je souris amusé. « Je suis d’accord avec toi pour le coup ! La bière c’est merveilleux. Avec une bonne clope. C’est comme le café. » Je buvais souvent de la bière même. Peut-être un peu trop mais bon c’était rare les jours ou je me retrouvais totalement ivre. J’étais pas non plus l’alcoolique du coin… Parlant des devoirs et du fait que je rendais toujours mes devoirs, je lui donnais mon astuce. J’exploitais Ban… Mais ça elle ne le savait pas que je l’exploitais… Valait t’être mieux pas qu’elle le sache… « MAIS OUUUI OH MAIS PAS CON ! Dis, dis, dis, t’as un nom ?? C’est gratuit j’espère ? » Euh… Ben oui Ban, mais j’allais pas lui dire que j’exploitais Ban quand même… ça craignait non ? Un peu oui… J’hochais quelque peu la tête en souriant en coin. « J’ai promis de ne pas dire son prénom. Mais tu devrais choper une âme faible et lui faire faire tes devoirs. La menace ça marche toujours. » Enfin, je ne la voyais pas faire du chantage à un élève… Ou alors les apparences étaient trompeuses…. Lui mettant ma veste sur ses jambes histoire qu’on ne voit pas en dessous je fus surpris de la voir… me montrer son short. « T’inquiètes ! Je prévois tout ! J’mets un short en dessous et tout ! » Pas bête comme astuce. « Je mettais un jogging en dessous avant, parce qu’il fait froid et tout aussi ! Ils sont tarés avec leurs jupes super courtes, mais bref, on m’a convoqué et tout pour me dire de pas faire ça à cause de leur image, tu sais leur genre d’école de snobs, ils y tiennent… ça me dépasse… » Je souris amusé. Elle avait raison. C’était tous des snobs ici. « Merci ! J’avais froid. » « Pas de quoi. » « Ils se passent pleins de trucs super intéressants dans ta vie ! » Passant ma main sur mon visage j’haussais les épaules. « Bof pas tant que ça. Mais je rejoins ton avis. C’est une école de snob. Je déteste cette école. Je n’y suis que parce que mon père m’y a mis. Avant j’étais dans un lycée urbain assez… Mal fréquenté. Autant dire que ça m’a changé de venir ici. On s’habitue sans s’habituer en fait. »


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Ce message a été posté Jeu 25 Fév - 14:56
Tenue. ∆ En le rejoignant ici, je ne m’attendais pas à parler autant avec Ichimaru. Pourtant, au final, on a beaucoup échangé, et on évoque plusieurs sujets différents, passant des cours, au lait, puis même par Ban et bien d’autres… Qui croirait même qu’un jour, j’aurais appris l’existence d’une copine d’Ichimaru et par sa bouche ? La situation peut sembler bizarre mais finalement, ça roulait facilement, j’étais à l’aise. Moi qui l’évitais au tout début.

« Comment tu le sais quand la personne est ton ami ? Comment savoir si tu considères cette personne comme ton ami ? » Wow, on commence complètement à délirer à force de parler,  limite si on dévie pas dans la philosophie ou un truc dans l’genre. Je le fixe la bouche mi-ouverte, comme bloquée par la question. Limite si mon âme ne sortirai pas de mon corps d’une seconde à l’autre comme dans les films. « Heuuu » Ma voix part toute seule…  je ne sais pas vraiment si je réfléchis ou non, mon esprit semble vide, genre dans l’incapacité de penser. Pourtant je me force  lâcher quelque chose : « Du moment ou vous parlez beaucoup… je sais pas trop ? Tant que vous cherchez à vous voir et que vous vous manquez, alors vous êtes amis ? » Et ban me manque. On ne se voit plus, on ne se contacte presque plus. Il a changé, comme renfermé ou plus agressif, je ne le reconnais plus. « T’as beaucoup d’amis Ichimaru ? » Avec la question qu’il vient de me poser j’en doute, et j’ai du mal à le voir entouré, il a plus l’air d’un solitaire mais après tout s’il a une copine, il peut très bien avoir une bonne bande de potes… D’ailleurs, il semble rougir et devenir même quelqu’un d’autre quand on parle rapidement de son amoureuse. J’explose de rire en voyant ça, c’est tellement mignon, loin de ce qu’on peut imaginer de lui. Comme quoi, les apparences sont trompeuses… « Je vois… » J’hoche la tête en me pinçant les lèvres pour étouffer un nouveau rire.

« Un soir on ira boire une bière, avec ta copine ! » Tenir la chandelle me fait pas peur, et j’suis tellement curieuse de les voir ensemble ces deux là.

 « Tu ne me dirais même pas la première lettre de son prénooom ? » Je sais pas ce qui me prend à faire ce ton mielleux mais je me reprends vite : « Mmh, je sais menacer mais j’sais pas si ça en vaut vraiment la peine pour des devoirs… » Parce que j’suis pas non plus du genre à chercher la misère aux gens, je vais d’abord taper la causette, puis je frappe seulement si ça passe pas, ça arrive souvent mais au moins, il y a des raisons. Du coup j’essaie d’obtenir le nom auprès d’Ichimaru histoire de pouvoir négocier peut-être en échange d’un truc, je sais pas une bouteille de bière justement, au moins j’en aurais moins sur la conscience, j’suis pas un bourrin non plus, faut pas croire.
« Je sais même pas ce qu’ils attendent pour me renvoyer… J’suis contente de pas être la seule à me sentir oppressée par des gosses de riches et des cons ici, merci ! » Souriant, je lève ma main attendant qu’il frappe dedans. C’est peut-être ça l’amitié, trouver quelqu’un comme soi et se sentir moins seul.


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Ce message a été posté Sam 5 Mar - 18:28
Tenue.« T’as beaucoup d’amis Ichimaru ? » C’était un peu la question que l’on ne me posait jamais. Si j’avais des amis ? A vrai dire, non. Aucun. J’avais toujours été seul. Ce n’était pas réellement un manque, puisque je ne savais pas ce que ça faisait que d’avoir des amis. Mais je devais tout de même avouer que cette année avait été riche en émotion. J’avais une petite copine, et je me surprenais à avoir des envies de contact, de pouvoir parler un peu. Tout comme je le faisais en ce moment même avec Sayuri. C’était vraiment bizarre, mais agréable à côté. « Je n’en ai pas. » Autant être franc non ? « Sauf si je peux te considérer comme une amie ? », je la regardais, sincèrement, le regard posé sur elle avec sérieux. J’allais peut-être me prendre un vent ? Je n’en savais rien. Je me sentais aussi stressé que quand j’avais avoué à Tsubame vouloir sortir avec elle… C’était totalement idiot de réagir de la sorte d’ailleurs. Et puis je parlais de Tsubame, du fait que j’avais une petite copine depuis avril. « Je vois… » Je souris doucement, malgré le fait qu’elle fut surprise. Mais je pouvais comprendre aussi. « Un soir on ira boire une bière, avec ta copine ! » « Si tu veux. J’espère qu’elle voudra. » Je ne savais pas si Tsubame voudrait, mais je ne la voyais pas pour autant dire non. « Tu ne me dirais même pas la première lettre de son prénooom ? » Je ris doucement. C’était bien une fille. Et les filles ça cherchait toujours à savoir ce genre de truc. « Hum…. T. » Parce que je n’étais pas méchant et que je ne voyais pas l’intérêt de la faire galérer. Je n’allais pas cacher le prénom de Tsubame. Ce n’était pas un secret d’état de toute façon notre relation. « Mmh, je sais menacer mais j’sais pas si ça en vaut vraiment la peine pour des devoirs… » Je souris doucement. « Tu sais menacer ? Vraiment ? J’ai bien envie de voir ça pour le coup… » Je la voyais pas du tout menacer qui que ce soit. Mais je devais avouer, qu’elle avait une tête de petit démon… Elle n’était pas toute blanche comme fille. Ça devait être un petit cas. « Je sais même pas ce qu’ils attendent pour me renvoyer… J’suis contente de pas être la seule à me sentir oppressée par des gosses de riches et des cons ici, merci ! » Je checkais sa main avant de soupirer et me fumer une autre clope. « L’argent ça rend un peu fou. J’capte pas le délire. J’ai pourtant tout le fric que je veux à présent mais… Je ne m’en vante pas pour autant… C’est éphémère. On peut tout perdre du jour au lendemain. Ils ne savent pas ce que c’est que de gagner de l’argent. Ils se pensent riche. Mais ils ne le sont pas. Ce sont leurs parents qui le sont. Eux n’ont fait aucune preuve. Quand ils gagneront leur argent de par eux même, on pourra en reparler … » Ah… Je parlais beaucoup avec Sayuri. C’était cool.


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Ce message a été posté Sam 26 Mar - 15:41
Tenue. ∆ On parle d’amitié, et rapidement, l’atmosphère devient encore plus sympa, comme si finalement, cette place où nos fesses sont posées, -sous cet arbre-, est notre endroit à nous, quelque chose qui nous est réservé. Pourtant encore entre les grilles de cette foutue école où je me sens prisonnière, je me sens de mieux en mieux, oubliant presque l’endroit.
Ichimaru me répond toujours avec franchisse, droit au but, c’est c’que j’aime finalement avec ce genre de personne, pas besoin d’y aller par quatre chemin et encore moins de se justifier. Puis il continue sur sa lancée et sa phrase suivante me frustre un peu : « Sauf si je peux te considérer comme une amie ? » Je le regarde droit dans les yeux avant qu’un franc sourire se dessine petit à petit sur mes lèvres. Choi Ichimaru m’étonne de minutes en minutes ! « Tu joues aux arcades et tu n’aimes pas cette école, on est fait pour être amis ! » d’un rire, je hoche la tête en signe d’approbation. C’est marrant qu’il demande, qui a dit que Choi Ichimaru était un brut sans coeur ?  

La première lettre du prénom de son amoureuse est T. Bon, ça ne me mène pas loin et j’ai bien envie dans savoir plus. En même temps, je ne dois pas la connaître, j’imagine vraiment mal Maru avec une de ses gosses de la Royal. Je suis sûr que ça doit être une femme, une vrai, avec une voiture, un grand appartement et tout. Alors j’hésite à lui demander… ou m’faire durer le suspense. Après tout, il n’y a pas beaucoup d’importance à savoir l’identité de cette femme, ça n’avancera ma vie en rien, et je finirais tôt ou tard par le savoir, je le sens.
Finalement, je passe au dessus, j’ai une capacité de fou à oublier vite un truc sans m’en tracasser pour autant si ça n’est pas vital pour moi. « Bien sûr que j’peux menacer ! » Ca ne se voit pas ? On m’pourtant soupçonné plus d’une fois que j’étais à la tête de méchants groupe d’intimideurs ! « c’est pourtant évident ! Regarde, en un coup d’oeuil je te fais fuir ! » Me concentrant sur mon jeu d’actrice, je m’efforce au mieux pour lui faire ce regard noir et puissant… avant d’abandonner pas plus de deux secondes plus tard. « Forcement ! C’est impossible avec toi ! » Je soupire, parce que je suis déçue de ne pas pouvoir lui prouver ça. « Mais ça marche bel et bien ! Surtout avec les mômes de mon père, j’ai même pas à ouvrir la bouche pour les faire fuir… » Du coup, il faut que je trouve ma victime, mais une fois de plus, ça me passe au dessus de la tête puisqu’on enchaîne de nouveau sur autre chose.

« L’argent ça rend un peu fou. J’capte pas le délire. J’ai pourtant tout le fric que je veux à présent mais… Je ne m’en vante pas pour autant… C’est éphémère. On peut tout perdre du jour au lendemain. Ils ne savent pas ce que c’est que de gagner de l’argent. Ils se pensent riche. Mais ils ne le sont pas. Ce sont leurs parents qui le sont. Eux n’ont fait aucune preuve. Quand ils gagneront leur argent de par eux même, on pourra en reparler … » J’approuve, d’un hochement de tête. Qu’est-ce que je dois ajouter ? Y a rien à redire de toute façon… « ça veut dire que tu pourras me payer un lait à la fraise ! » sur un ton plaisantin je lui tapote l’épaule d'un grand sourire. Beh quoi, c'est mon pote maintenant Ichi !

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Ce message a été posté Ven 1 Avr - 23:05
Tenue.« Tu joues aux arcades et tu n’aimes pas cette école, on est fait pour être amis ! » Détournant le regard, je souris légèrement en mordillant ma langue. Ce n’était pas tous les jours que j’avais ce genre de conversation. Et c’était plaisant au final de se dire que je pouvais être ami avec Sayuri. Je ne l’aurais pas cru mais au final, on s’entendait bien. C’était une fille agréable et gentille. Et puis comme elle venait de le dire, elle jouait aux arcades comme moi, alors on était surement fait pour être amis. « T’as surement raison. » Je la regardais en coin avant de regarder droit devant moi. Je n’étais pas à l’aise avec ce genre de sujet. Parlant un peu plus avec elle, discutant du fait que j’avais quelqu’un qui faisait mes devoirs. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne lui laissais pas le choix tout simplement. Elle n’avait qu’à faire pareil, il fallait se montrer sévère et strict ne pas montrer de faiblesse, mais surtout choper quelqu’un de faible de base. Pas aller chopper la racaille du coin, ça serait forcément peine perdu. « Bien sûr que j’peux menacer ! » Mais bien sûr ! J’y croyais autant que Kang Jae se caser et se marier quoi. En clair, pas du tout. « c’est pourtant évident ! Regarde, en un coup d’œil je te fais fuir ! » La regardant faire, je ne bougeais pas, nos yeux plongés l’un dans l’autre avant de sourire en coin. « Forcement ! C’est impossible avec toi ! » Je lui ébouriffais les cheveux avant de lui donner une sorte de pichenette. « Mais ça marche bel et bien ! Surtout avec les mômes de mon père, j’ai même pas à ouvrir la bouche pour les faire fuir… » Les mômes de son père ? Ce n’était pas ses frères et sœurs ? Pourquoi dire ça ? J’haussais un sourcil en la regardant quelques instants. « Ils ont quel âge ? Vous êtes beaucoup chez toi ? » Les familles nombreuses, je ne connaissais pas. Je ne savais pas ce que ça faisait que d’avoir une famille nombreuse. Ça devait être amusant. Drôle, peut être embêtant par moment. Mais j’aimerais bien avoir des frères et sœurs… « Tu as de la chance. » Oui, vraiment, elle avait de la chance y’avait pas à dire. Continuant de discuter avec elle, tout en lui donnant ma veste, on se mit à parler plus précisément des élèves de la Royal. Trop riche, trop prétentieux, bref, on était clairement d’accord sur ce point-là. « ça veut dire que tu pourras me payer un lait à la fraise ! » La regardant surpris de sa phrase, je ris avant de secouer la tête. « Tu ne perds pas le nord toi… Mais ouais si tu veux. Tu bois encore du lait ? T’es un bébé. » Je lui pinçais le nez. Bien évidemment je la taquinais. Me tournant bien vers elle, je pointais de mon pouce derrière nous la cafétéria. « Tu veux que je te le paie maintenant ? »


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Ce message a été posté Sam 23 Avr - 13:37
Tenue. ∆ Ca commence à parler famille. C’est un sujet super sensible, j’aime pas parler famille et en même temps ouais, j’ai un peu lancée le sujet. Au final, la seule personne à connaître à peu près ma situation familiale, toutes ces conneries, les disputes continues avec mon frère, la disparition de ma sœur et tout ce bordel, c’est Yuzu. Mais avec Ichimaru c’est comme si tout passe mieux. Je peux rapidement en parler sans que ça me saoûle. « Si on est beaucoup chez moi ? » Je souris en coin. « Un petit peu… disons que personne n’a les mêmes parents dans mes frères et sœurs et que j’en ai un bon nombre, oui… » Je lui épargne quand même les détails, j’pense qu’il s’en fou un peu et on à autre chose à faire. « Et c’est pas une chance tu sais ! » Il est fou ou bien ? « L’argent est divisé en six, sa crie et c’est surtout emmerdant. »

J’épilogue pas plus sur le sujet, puis c’est pas ce qu’il y a de plus intéressant de toute façon. Alors je lui propose de m’offrir un lait à la fraise puisqu’il le peut d’après ce qu’il dit dans la suite de notre conversation. Mais il ne faut pas croire que je suis comme ça hein ! Ce qui me semblait donc être une petite plaisanterie devient quelque chose de plus réel puisque Maru semble accepter : « Tu ne perds pas le nord toi… Mais ouais si tu veux. Tu bois encore du lait ? T’es un bébé. » Je souris fièrement tout en croisant les bras, la tête haute, avant de réaliser : « Un bébé ?! » Mon visage se referme et je fais comme si je boude. « ET ALORS ! » Poussant la voix, je n’hésite pas à me lever d’un rebond -tout en rattrapant d'une main à la volée sa veste-, avant de m’élance direction la cafétéria. « Ouais, faisons ça, ouais ! » Répondant sur un faux air de râlement, je trace, le laissant me suivre derrière.


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Ce message a été posté Dim 8 Mai - 11:22
Tenue.« Si on est beaucoup chez moi ? Un petit peu… disons que personne n’a les mêmes parents dans mes frères et sœurs et que j’en ai un bon nombre, oui… » Personne n’a les mêmes parents ? Donc, famille composé ? Un truc du genre ? Wow, je n’en avais jamais croisé. C’était un peu comme avec mon père. Même si moi j’avais été adopté, au final. Mais c’était cool, au moins elle avait des frères et des sœurs, elle ne devait pas s’ennuyer chez elle, contrairement à moi, qui n’avais personne… Je m’ennuyais un peu. Certes j’avais un chat, mais… Bref. « Et c’est pas une chance tu sais ! L’argent est divisé en six, sa crie et c’est surtout emmerdant. » Je lâchais un bref rire. C’est toujours quand on a quelque chose qu’on râle, c’était bien connu. Ceux qui avaient des frères et sœurs, rêvaient d’être sans, et ceux qui n’en avaient pas, rêvaient d’en avoir. C’était partout pareil dans le fond. « Dis-toi que tu es chanceuse, j’ai personne moi. » Ce n’était pas pour lui faire la morale ou quoi que ce soit hein, mais juste pour lui dire qu’elle devait accepter ce qu’elle avait. Par la suite, on se mit à parler boisson, et je ne pus m’empêcher de me moquer d’elle quand elle me fit part qu’elle aimait le lait. Comme les enfants. C’était mignon. En tout cas je trouvais Sayuri mignonne. Pas de la même façon que Tsubame, mais mignonne à sa façon. « Un bébé ?! » Ca y est, elle boude ! « ET ALORS ! » J’explose de rire en la voyant se lever telle une furie. Mon dieu. « Ouais, faisons ça, ouais ! » Me levant à mon tour, la regardant s’en aller, sous un air boudeur, je plongeais mes mains dans mes poches, ne me pressant pas pour autant pour la rejoindre. Arrivant à la cafeteria bien après elle, je m’arrêtais à son niveau avant de lui donner une pichenette sur le front. « Bébé. » Je lui tirais la langue avant de sortir un billet de mon portefeuille. Du lait pour la demoiselle et un café pour moi de commandé, je donnais la monnaie avant de me tourner vers elle. « Tu veux quelque chose à manger aussi ? » Je souris doucement. « Genre un gâteau à tremper dans ton lait. » Oui, je la narguais encore sur ça.


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Ce message a été posté Mar 5 Juil - 14:12
Tenue. ∆ J’ai toujours pensé que c'qui m’étais arrivé de pire dans la vie, c’était d’avoir eu des frères et sœurs. Keisuke n’est bon qu’à s’en prendre à moi, Chiharu nous a abandonné, les deux derniers gosses sont des bouffe-billets, finalement, il n’y a que Ahn Hao que je n’ai jamais regretté, parce qu’il est le seul « normal » de cette famille, celui qui ne fait chier personne. En fait, ces mots sont durs et bien sûr que je les aime, n’empêche que sans eux, ma vie serait bien plus simple et sympa. Ichi ne sait pas tout, c’est pour ça que je laisse couler, répondant simplement par une grimace.

En furie, je trace tout le long de la géante cour de la royal en une seconde. J’entre dans la cafétéria, seule. Mon air précédemment décidé se transforme en mine perdue. Je cherche mes repères puisque je me trouve seule, devant toutes ces faces qui me reluquent. C’est finalement une minute plus tard –qui en parait bien plus- que j’aperçois Ichimaru, les mains dans les poches, tranquillement. « Bébé ?! » Repris-je après lui, surprise. Alors qu’il prend commande, j’examine la salle, me rendant compte qu'encore pleins d’yeux sont dirigés en notre direction. Evidemment, le « réputé délinquant » Choi Ichimaru et la mal élevé Usui Sayuri ensemble, ça fait de suite parler. Je lâche un soupir en levant les yeux vers le ciel. Puis je me re-concentre vite sur mon nouvel ami, il est bien plus intéressant. « Oui ! Je veux un donut. » Réagissant à son attaque par une nouvelle grimasse, je continue : « J’ai pris le plus cher, parce que tu t’es moqué de moi ! » Puis je ne résiste finalement pas à un rire. Doucement, un petit « merci » pour Ichimaru s’échappe de ma bouche lorsque j'attrape la nourriture.

On sort.  Des étudiants courent déjà aux quatre coins du campus, alors je jette un coup d’oeuil sur l’écran de mon portable, c'est déjà la fin de l’heure. J’constate alors à voix haute : « C’est passé vite. » En vrai, qui l’aurait pensé ? Quand je suis venue vers Ichimaru, tout à l’heure, je n’aurais pas cru passé l’heure à finalement… m’amuser. En fait, je pensais juste à avoir un peu de compagnie, juste le temps que Keisuke parte travailler, et je pensais même avoir à lâcher mon monologue, mais finalement, ouais, une bonne heure est passé et c’est déjà le moment de manger.  Je souris à mon ami, -parce que oui, jsuis maintenant très fière de dire qu’il est mon pote- et avec mon lait et mon donut, je sautille vers le portail. « C’est l’heure de mangeeer, adieu la Royaaal » C’est un peu fort puisque je suis censé retourner au lycée dans moins de deux heures, en fait, mais peut-importe, je peux pas cacher ma joie quand il s’agit de passer les portes de cette cage en or. « Est-ce que tu vas manger des ramens, Ichimaru ? »

Spoiler:


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Ce message a été posté Lun 11 Juil - 20:31
Tenue.« Oui ! Je veux un donut. » Un donut. Va pour un donut. Ça renflouerait un peu ses hanches que je trouvais bien trop mince. Elle avait besoin d’un peu de chair pour être encore plus jolie la petite. « J’ai pris le plus cher, parce que tu t’es moqué de moi ! » Je me tournais vers elle avant de rire légèrement. « Wouha. Les femmes, faut jamais leur faire confiance. » Bien évidemment que je rigolais. Ce n’était pas le moins du monde méchant. Qu’elle prenne le plus cher ne me dérangeait pas. J’avais de quoi le payer alors je n’allais pas râler. Et puis il devait être bon alors qu’elle se régale, c’est tout ce qui comptait. Récupérant la monnaie, je filais m’asseoir sur l’une des chaises en sa compagnie pour boire tranquillement mon café. C’était agréable et plaisant. Posé, tranquillement, sans trop de bruit, un moment silencieux, mais pas dérangeant. Sayuri était une fille agréable avec qui trainer. « C’est passé vite. » Je relevais la tête, pour la voir sur son téléphone portable. Quittant la cafétéria, on se dirigea tranquillement vers le portail. Ou du moins, moi, car elle, elle sautillait comme une petite folle. « C’est l’heure de mangeeer, adieu la Royaaal » Mains dans les poches, cette fille me faisait rire plus qu’autre chose. « On se calme, petit glouton, tu vas bientôt manger. » ça la rendait tout de même mignonne. [color:3d6f= »da9fc8]« Est-ce que tu vas manger des ramens, Ichimaru ? » « Je ne sais pas. Je vais rejoindre ma copine, elle décidera du repas. » Une fois dehors, je me stoppais pour fourrager ses cheveux. « On se voit plus tard petit girly. » Je lui pinçais la joue avant de partir en direction de l’université de l’autre côté de la rue.


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