i'm feel like a elephant.

Ce message a été posté Dim 24 Jan - 10:58

And I feel like. I am an elephant in a porcelain shop.
TENUE ••• De retour du bal de l'université, je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'en parler plus longtemps avec Zero, j'ai préféré me goinfrer de bonbon et boire des litres de soda comme si je n'étais pas suffisamment grosse. Zero a dû subir mon état de chouineuse qui se plaint de ses trois kilos en plus et de sa robe qui n'a pas arrêté de remonté tout le long du trajet. Puis nous nous sommes séparés, du moins il est rentré chez lui et j'ai prévenu que je l’appellerais pour l'échographie. Les jours se sont écoulés où nous nous sommes pas trop parlé dû à nos études et boulots, mais je l'ai toujours tenue au courant jusqu'au jour du rendez-vous, et c'est justement aujourd'hui. Je suis stressée à mort, me fixant dans le miroir avec une tête de chien battue. « Je suis obèse! » Pleurnichais-je à nouveau tandis que ma tante s'amusait à peindre avec ses fils et mon petit frère. Il a de la chance lui, il n'était pas là le soir du massacre et garde moins de séquelle que moi. ça n'empêche qu'il a dû grandir avec ça sur les épaules, très bien entouré par la famille. Mon pantalon me serre aux cuisses et je regarde mes fesses en critiquant encore la graisse que je n'ai pas. Ce n'est pas avec une grossesse que je vais ressembler à un éléphant. Je continue ainsi à me plaindre jusqu'à que mon frère s'approche pour dire que je suis jolie et qu'une voiture m'attends à l'entrée de la résidence. Ah oui, Zero ! J'ai complètement oublié qu'il venait me chercher jusqu'ici. Pourquoi, je l'ignore complètement.

Mes baskets aux pieds, j'enfile une veste et passe mes mains dans mes cheveux pour les retirer de mon vêtement. Ma tante vient me rassurer en disant que tout irait bien, puisque c'est la première échographie, puis elle me laisse filer et je rejoins Zero à l'extérieur. Il fait toujours froid malgré ce mois de Janvier et je dois faire attention où je met les pieds avec autant de neige sur les bords du trottoir. Ils ne peuvent pas tout enlever plutôt que repousser sur les côtés ? Je râle dans ma tête, me rapprochant de la voiture où m'attends mon meilleur ami. « Je ne t'ai pas fait attendre ? » Demandais-je une fois à bonne hauteur, mais mon pied glisse malencontreusement sur un flocon et je me rattrape brusquement à lui. Je suis collé à son torse, la tête contre son pectoraux. Quel boulet, je vous jure que même en basket je ne sais pas bien marcher. « Désolée, j'ai dû prendre encore quelques kilos depuis le jour de l'an. » Genre cinq cent grammes, mais c'est une tonne à mes yeux.
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Ce message a été posté Lun 25 Jan - 17:13

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TENUE ••• Je n’ai parlé encore à personne du fait que j’allais être papa, en fait je crois que tant que je n’aurais pas vu l’échographie aujourd’hui je ne réaliserai pas totalement cette situation, bien sûr j’ai conscience que c’est la réalité et je suis vraiment heureux, mais pour moi, même si c’est plutôt que je ne l’avais prévu, c’est la meilleure nouvelle qu’on m’ait annoncée à ce jour, je suis heureux, remplis de responsabilité supérieure c’est vrai, mais heureux quand même. J’ai bossé comme un fou depuis le jour de l’an, les accidents se sont additionné, quand ce n’est pas le feu c’est les collisions de voiture et accidents en tous genres qui surviennent quotidiennement, puis avec ce froid on a dû secourir beaucoup de personnes âgé sans-abri sans abri avant de les retrouver mort, c’est notre boulot de prendre soin de citoyens. Lorsque j’ai eu la date de la visite chez le spécialiste avec Astéria j’ai de suite posé ma journée pour le libérer et pouvoir l’assister comme promis, je tiens mes promesses. En voiture je m’arrête devant chez elle, sortant pour l’attendre à l’extérieur, elle ne devrait pas tarder, enfin elle va encore me dire qu’elle a pris des kilos, je le vois venir ! Les filles des fois je ne les comprends pas, puis je n’ai jamais vu de femme enceinte ne pas prendre un gramme, même celle vivant dans les dénis son obligé de grossir pour que le bébé ait de l’espace pour se développer, d’ailleurs j’ai hâte de voir mon enfant, au bout de trois mois on devrait pouvoir tout voir. Astéria sort enfin et je souris avant de la rattraper lorsqu’elle glisse sur la neige, la gardant contre moi ayant l’espace d’un instant flippé qu’elle glisse au sol, c’est dangereux. « Fais attention où tu vas m’obliger à te tenir la main pour ne pas tomber. » Je rigole, me moquant un peu d’elle au passage alors qu’elle me parle de ses kilos, je le savais, roulant des yeux, je lui ouvre la portière. « Assied toi au lieu de dire des bêtises. » Je m’installe à côté, avant de la regarder. « Tu les perdras bientôt, ne fais pas une fixation dessus, tu es belle même avec trois ou cinq kilos en plus. » Lui faisant une pichenette. « Puis a ce qui paraît y a pas plus beau qu’une femme enceinte, tu le sais pas ça ? » Je souris alors que je démarre le moteur pour prendre la route vers l’hôpital. « S'il voit le sexe du bébé, tu veux le savoir ou non ? »
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Ce message a été posté Mar 26 Jan - 8:44

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TENUE ••• Une échographie ne veut rien dire, il pourrait ne pas être le père malgré les images. Pourtant, je sais d'avance que c'est lui parce que j'ai arrêté les coups d'un soir depuis ce soir où j'ai craqué avec lui. Depuis ce moment précis, les choses se sont compliqués et le test de grossesse a confirmé mes doutes, j'étais bien enceinte de mon meilleur ami. Pas besoin de test de paternité pour être sûr à cent pour cent, il est le père mais je n'en suis pas fière pour autant. Si Zero est content de la situation, moi je ne sais toujours pas où j'en suis. Certes, je ne m'en réjouis pas puisque cela me fait souffrir, mais je ne peux pas non plus en déprimer. Ce n'est pas dramatique, à part les kilos en trop, il ne me restera pas grand chose de cette grossesse. Zero sera déçu de l'apprendre, mais il ne peut pas le garder seul et je n'en veux pas. Une fois qu'il sera sortie, il ira dans une bonne famille capable de s'en occuper et de le rendre heureux. Là, je serais en paix avec moi-même et entièrement satisfaite de ma décision. Après un instant chaleureux avec mon petit frère et ma tante, je file rejoindre mon meilleur ami qui m'attend dehors, proche de sa voiture. évidement, faut que je glisse et le heurte, m'accrochant à lui tout en parlant de mon poids. Je me prend pour une vache, c'est dit. Depuis que la vérité a éclaté au grand jour entre nous, j'ai l'impression qu'il me considère comme une poupée en porcelaine, à croire que je pourrais me casser au moindre choc. « ça va, je peux marcher toute seule. » Je fis la moue en tirant une petite grimace. La portière ouverte, je lui lance un regard inquisiteur et grimpe dans la voiture sans lui répondre. Ce ne sont pas des bêtises, voyons! Je referme la portière et m'occupe déjà de ma ceinture, tout en l'écoutant parler. Il m'assomme de compliment, c'est louche! Je repousse sa main en geignant, mes joues chauffant à ses paroles. « Ah, parce que tu me trouve belle dans mon 36 trop serré ? » Lui fis-je en relevant mon pull pour voir mon pantalon prêt à craquer. Ouais non, c'est moche! « Non, je préfère ne rien savoir. » Je ne veux même pas savoir à quoi il ressemble, ce ne sera pas mon enfant de toute façon. J'allume la radio pour couper la conversation, m'évitant ainsi bien des complications. « Je veux juste savoir s'il est en bonne santé. » Et ce sera tout pour moi, fille ou garçon, je m'en moque.
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Ce message a été posté Mer 27 Jan - 1:48

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TENUE ••• Je connais Astéria depuis tellement longtemps que je sais déjà ce qu’elle pense, je ne suis pas idiot et encore moins naïf, elle m’a dit elle-même qu’elle ne voulait pas de vie de famille, alors que moi je rêve d’en avoir, aujourd’hui je sais qu’on a un enfant ensemble, du moins il est en train de grandir dans son ventre, mais même si je suis heureux elle ne montre aucune joie face à cette nouvelle et je sais que si elle n’avorte pas c’est simplement parce qu’elle sait que ce n’est pas juste et si elle l’avait fait je ne sais pas si j’aurais été capable de lui pardonner, je ne suis pas une personne méchante, rancunière ou encore qui fait la gueule pour rien, mais j’ai mes principes, je sauve des vies tous les jours et même si c’est égoïste, cet enfant doit voir le jour et avoir la chance de grandir comme tout le monde. Je ne la vois pas comme une poupée de porcelaine, je l’embête simplement avec sa condition, essayant de lui montrer que j’accepte tout ça, cette situation aussi étrange soit-elle je l’accepte. Elle donne l’impression de se braquer en boudant, mais tant pis, je la laisse entrer dans la voiture sans rien rajouter prenant ma place derrière le volant. « les filles vous êtes trop compliquées. » Sérieux, elle est belle enceinte ou non, c’est normal qu’elle prenne des kilos, mais bon je suppose qu’elle a ses raisons de râler à tout va, je souris simplement, tant pis, à ce qu’il parait les femmes enceintes sont grincheuses et vu que Astéria l’est déjà de base je crains le pire haha. « Ok. » Je mentirai si je disais que je n’étais pas déçu, j’aimerais tant me réjouir, savoir ce qu’on va avoir, mais j’ai l’impression que par respect pour les sentiments de ma meilleure amie je dois taire ce que je ressens vraiment, après on peut dire que je suis égoïste, mais je fais aussi très attention aux personnes qui m’entourent, encore plus aux personnes que j’aime. « Tu l’es, je le suis, il le sera. » C’est étrange de parler de « son » enfant. Je n’aborde pas le sujet de l’après naissance parce que je sais que je ne serais pas heureux d’apprendre ce qu’elle veut faire m’en doutant déjà. « À part moi, personne ne le sait ? » Enfin à part sa famille aussi je suppose.
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Ce message a été posté Mer 27 Jan - 22:23

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TENUE ••• Comment veut-il que je me réjouisse en sachant que cet enfant sera sûrement malheureux ? Si je le donne à l'adoption, il ne nous connaîtra jamais, Zero et moi. Mais si je le garde, son père sera plus préoccupé à sauver des vies qu'à s'occuper de son enfant. Puis nous ne sommes pas ensemble, quel avenir pour un tel gamin ? Peut-être que l'avortement aurait été une meilleure idée, il n'aurait pas souffert d'autant de chose et je serais rassurée de savoir qu'il ne pourrait nous en vouloir, ni être triste plus tard. Or là, c'est trop tard pour faire quoi que ce soit, je peux toujours le refiler à une bonne famille mais c'est tout. J'ignore ce qu'il s'imagine, ce qu'il voudrait et dans le fond je suis égoïste de ne pas vouloir le savoir. Zero est le seul à accepter une telle chose, parce que ce n'est pas toujours mon cas. Je déteste prendre du poids, changer mes tailles de vêtement et encore pire, de m'habiller dans un rayon spécialisé pour les femmes enceintes. Il ne peut pas savoir tout ce que je vis à cause de ça, mais je ne peux pas le blâmer non plus. Je m'installe donc du côté passager, non sans bouder. « C'est vous qui ne comprenez rien. » Faut pas tout mélanger non plus! Nous ne sommes pas si compliqué que cela, Zero exagère. Je pourrais en dire autant des hommes, ils ne sont pas bien simple non plus. Je n'ai aucune envie de ressembler à un pachyderme, mais Zero dit que cela est beau. Je ne vois pas où il trouve ça beau d'avoir un gros bide et de la graisse partout. Quant au sexe du bébé, je m'en fiche. C'est méchant à dire, je dois être dans une mauvaise période, mais moins j'en sais sur lui, mieux je me porte. Je ne veux aucune attache, aucune quelconque d'importance pour cet enfant. Il a beau être là, je ne le considère pas comme étant le miens. Tant qu'il va bien, c'est la seule chose qui m'inquiète. « Je l'ai dit à une amie et à ma tante, c'est tout. »Je souris faiblement, je n'ai même pas eu le courage de l'avouer à Candy alors que nous sommes telle des soeurs. Elle va sûrement m'en vouloir, mais ce sera pire en apprenant ma décision finale. Je ne vois pas les décevoir, mais c'est ce qu'il risque d'arriver plus tard.
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Ce message a été posté Ven 29 Jan - 7:40

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TENUE ••• Astéria disait que j’étais égoïste lorsque nous parlions de ça sans que je ne sache que c’était la réalité, lorsque je disais vouloir une famille alors que je ne pourrais pas quitter mon job et que je serais souvent absent, ratant surement des moments importants de la vie dès mes enfants, qu’on pourrait m’en vouloir où me détester pour ça, mais que ça rester cependant mon rêve et que si quelqu’un était capable d’accepter mon monde je donnerai finalement du mien pour ceux que j’aime. Mais aujourd’hui je ne pense pas être égoïste, elle ne m’a pas demandé mon avis, elle me dit que je vais être père, mais au final ai-je seulement le choix ? Elle ne veut veux pas je le sais et je le vois, mais moi ? Cet enfant est le mien, où qu’il soit il le restera, je ne forcerai pas ma meilleure amie à accepter son rôle de mère, nous deux c’était une erreur, une bêtise et un accident, mais notre enfant est là et voir tellement peu de joie ou d’enthousiasme ne me permet pas d’exprimer le mien, même quand il est question de savoir son sexe elle ne veut pas savoir, je n’insiste pas, j’ai dit que je la soutiendrai alors je le ferai, je suis un homme responsable et mature, si ce n’était pas le cas j’aurai surement déclenché un débat entre nous concernant ce bébé. « Candy ? Tu ne lui as rien dis ? » C’est quand même sa meilleure amie. Mais vu qu’elle a attendu trois mois pour m’en parler je suppose que même ses proches c’était difficile, je ne suis pas à sa place et je ne peux qu’imaginer sans comprendre au fond. Je souris simplement alors qu’on arrive bientôt à l’hôpital, je suis habitué à venir avec l’ambulance, mais moins en tant que « patient » sauf quand je me blesse lors de mes fonctions.
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Ce message a été posté Dim 31 Jan - 20:55

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TENUE ••• Zero n'est pas stupide, il sait très ce que je ressens par rapport au bébé ou ce que j'en pense réellement sans le dire à voix haute. Il doit déjà se douter de la fatalité, que je ne garderais pas cet enfant comme étant le miens. Je connais son rêve de famille malgré son métier à risque, mais il sait que je déteste son boulot et que je ne veux pas d'une famille pour qu'elle termine comme la mienne. J'ai trop peur pour cela, je ne suis pas prête non plus et je ne le serais jamais de la vie. Quitte a finir vieille fille, je préfère le faire toute seule. En même temps, c'est logique. Chaque possède sa part d'égoïsme dans l'histoire, Zero parce qu'il veut être père sans lâcher son rôle de pompier et moi parce que je n'ai rien dit jusqu'à présent et que je prend mes décisions seule sans lui en toucher deux mots. Un jour, ça risque de péter entre nous pour cela, mais que pourra-t-il faire à ce moment-là ? Candy ? Je soupire légèrement et secoue la tête. « Non, elle ne sait rien. » Je n'ai pas encore eu le courage d'avouer une telle chose à Candy, elle ne doit même pas savoir que j'ai couché avec Zero. Dawn non plus n'est pas au courant, presque personne. Je relève les yeux pour regarder le bâtiment au loin qui se rapproche de plus en plus. Bientôt, je serais dans l'une des salles de cet endroit. « Je lui dirais plus tard, mais je suppose que cela ne changera rien à sa vie. » Si seulement ça pouvait ne pas changer la mienne, ce serait beaucoup mieux, mais plus je vais prendre du poids et plus je vais réaliser ô combien c'est dure.
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Ce message a été posté Mar 2 Fév - 18:32

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TENUE ••• J’ai accepté le fait qu’e ne soit enceinte sans émettre aucune plainte quelconque ou même aucun ressentiment face à cette nouvelle pour le moins surprenante, mais honnêtement j’aimerai vraiment pour m’en réjouir, je suis un homme responsable et qui prends justement très à cœur ses choix, que ce soit des « erreurs » ou non je ne tourne jamais le dos et le simple fait d’imaginé ou de penser à la décision qu’elle a déjà prise sans m’en parler pourrait être un déclencheur pour que je sois vraiment énervé, c’est bête à dire, je n’ai jamais vraiment été du genre à me mettre en colère prenant tout de façon posée et mature; je préfère discuter et trouver des solutions, mais bien que pour l’instant je retarde une conversation sérieuse avec elle sur ce sujet, cet enfant qu’elle porte est le mien... Comment pourrais-je accepter sans en parler ou sans émettre mon opinion qu’elle s’en sépare ou que sais-je, beaucoup de questions me trottent dans la tête, mais j’adore ma meilleure amie, on est proche depuis tellement d’année et je connais ses raisons, mais dois-je taire ce que je suis pour elle ? Fermé les yeux et faire comme si je ne savais pas . Elle sait que c’est impossible, qu’elle ne veuille pas de famille est une chose, mais j’en veux une... je dois encore réfléchir et ne pas prendre de décision hâtive, cependant je suis sûr que malgré tout ce gosse n’est pas là pour rien n’est-ce pas ? Elle n’en a parlé à personne, de mon côté non plus vu que je ne le sais que depuis quelques jours, mais je veux en parler à mon frère, Juste pour avoir quelqu’un qui m’écoute et à Kyota, Rukia... J’imagine déjà sa surprise, j’aime tellement pouvoir l’annoncer avec le sourire et être fier de cette nouvelle, mais pour l’instant je conduis jusqu’à l’hôpital en gardant le silence le reste du trajet. Garant la voiture sur une place de parking proche de l’entrée, je coupe le moteur attrapant mon sac sur le siège arrière et sortant pour fermer dès que ma meilleure amie est dehors, fourrant les clefs dans ma poche, on marche vers l’accueil où je laisse Astéria annoncer son rendez-vous. Certains internes et employé me saluant, je les connais à force de ramener des urgences avec les pompiers, on me demande même si je suis malade, mais je secoue la main en souriant, non au contraire. Intérieurement je ne tiens pas en place, impatient de voir le bébé, faisant les cent pas dans la salle d’attente.
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Ce message a été posté Jeu 4 Fév - 1:45

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TENUE ••• Je crois contrôler les choses, mais comme à chaque fois, tout va m'échapper à un moment ou à un autre. J'ai beau y songer, je n'arrive pas à imaginer correctement mes projets comme s'ils allaient se réaliser. Zero est là, il ne pense pas comme moi et j'en oublie qu'il a sa part de responsabilité ainsi que son mot à dire dans l'histoire. Pourtant, je garde tout pour moi et agis comme si j'étais seule à devoir tout gérer, sans penser qu'il est le père. C'est difficile à le concevoir quand nous sommes deux jeunes étudiants avec des rêves ou des passes-temps encombrants. Cet enfant va nous bouffer la vie, notre jeunesse, nos ambitions pour plus tard. Si lui ne pourra pas arrêter son boulot chez les pompiers, moi je ne pourrais plus étudier ou traîner dans les studios de mon agence en sachant ce bébé sans surveillance. Zero a toujours ses parents, mais je ne veux pas qu'ils le sachent ou qu'ils me pensent désabusée. Leur fils est formidable, prestigieux, qu'est-ce qu'une fille comme moi va venir tout gâcher dans sa petite vie ? Non, ce gamin ne peut pas rester avec nous. Plus j'y pense, plus je trouve que cette solution est la meilleure à prendre. La voiture garée, je souffle pour me donner du courage et ouvre la portière, quittant le véhicule qu'il s'occupe de fermer après notre sortie. On se dirige vers l'entrée de l'hôpital et j'ai une envie furieuse de faire pipi ... Je crois que je stresse. Devant l'accueil, j'annonce ma présence et suis les directives de la femme. Je dois attendre en salle d'attente, jusqu'à qu'on appel mon nom. Zero semble connu ici, c'est si troublant. Dire qu'il vient souvent là pour les gens et qu'il pourrait y être pour lui aussi. ça me compresse le coeur et je serre légèrement les poings. « Tu ne peux pas t'asseoir, s'il te plait ? Tu me donnes encore plus envie de pisser à marcher comme ça. » Je râle, la main automatiquement déposée sur mon ventre plat. C'est trop tôt pour le voir, surtout avec mes vêtements. « Tu n'es pas bavard. » Dis-je à mon meilleur ami, cherchant à savoir ce qu'il pense. C'est rare qu'il ne dise rien, pire quand il fait les cent pas tel un lion en cage.
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Ce message a été posté Sam 6 Fév - 23:15

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TENUE ••• Contrairement à Astéria je pense réellement qu’il y a une solution à tout, mais pour l’instant nous n’avons pas eu l’occasion s’en parler, de discuter sur nos projets, sur le futur de notre enfant, sur les choix qui s’offrent à nous, on a besoin de ça, de parler, mais sachant ce qu’elle veut j’ai peur de l’entendre, je suppose que même si je suis une personne responsable, cette situation me dépasse, je suis égoïste, mais pas au point de la forcer à le garder et d’un autre côté ce bébé est le mien, le nôtre, je ne veux pas qu’il grandisse avec des parents de substitution, je dois peser le pour et le contre, réfléchir pour que cela convienne à nos désirs et finalement on se terre un peu dans le silence, que ce soit le temps du trajet ou même à l’hôpital, je parle avec des connaissances, mais aucun mot envers ma meilleure amie, faisant simplement les cent pas, mains dans les poches à en donner le tournis à qui me regardera. Finalement la voie d’Astéria me stoppe dans mes mouvements et je m’exécute en venant m’asseoir à côté d’elle. « Retiens-toi. » Non, ce n'est pas dis avec froideur, juste parce que je suis dans le métier en quelques sortes et je connais donc certains détails malgré tout. « Il faut que ta vessie sois pleine pour une échographie.. » Au cas où, je préfère lui dire, souriant simplement, posant mes coudes sur mes genoux, penché en avant, mes mains collé l’un à l’autre, doigts entrelacés. « Je n’ai pas mon mot à dire non ? » Mes paroles ont calqué mes pensées et je souffle. « Désolé. Je réfléchis et je suis impatient, c'est tout. » Je n’ai surtout pas envie qu’on parle de tout ça ici, même si je sais qu’on devra de toute façon abordée le sujet pour que ça ne bouffe pas notre relation et je serai le premier à le lancer, parce que je suis comme ça, j’affronte les « problèmes » de face, mais je sais que Astéria doit déjà être stressé par l’examen, donc je préfère attendre la fin pour ça, tout simplement.
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Ce message a été posté Mar 9 Fév - 12:46

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TENUE ••• Les choses sont toujours difficiles, quoi que je fasse, elles ne vont pas dans mon sens et cela m'agace de plus en plus. Zero non plus ne va pas dans mon sens mais je ne peux pas forcer mon meilleur ami à être du même avis que moi quant à l'adoption de cet enfant. Il le considère déjà comme le siens, il se voit sûrement déjà père et responsable, mais ce n'est pas mon cas. L'ambiance devient rapidement lourde entre nous quand aucun mot ne s'échange, l'un comme l'autre, nous craignons d'en dire trop et de se frustrer mutuellement, parce qu'on ne songe pas de la même manière et que cela pourrait nous causer du tord. L'atmosphère dans la salle d'attente est tout autant chiante que l'ambiance du trajet ou l'arrivée à l'hôpital. Zero ne dit plus rien, il se contente de tourner en rond sous mes yeux et cela m'angoisse tellement que j'ai envie d'aller aux toilettes. Me retenir ? Je lui lance un regard légèrement sombre, l'écoutant parler comme un médecin. Il me désespère en réalité, mais je me contente de soupirer et de croiser les jambes comme si cela calmerait mon envie. Au moins, il a arrêté de bouger dans tout les sens. « Ce n'est pas une raison pour te taire. » Oui, ça sonnait vraiment comme un reproche mais qui peut m'en vouloir ? Les événements me rendent aigris, j'ai peur de finir encore plus chiante que par le passé. Impatient ? Je soupire à mon tour et passe une main distraite dans mes cheveux. « Impatient pour quoi ? » Je veux savoir, qu'est-ce qu'il attend de tout ça ? Qu'est-ce qu'il attend de moi et de cette grossesse ? Je n'ai même pas le temps de patienter qu'une femme ouvre la porte pour appeler mon nom. C'est à nous, mais je n'ai nullement l'air rassuré pour autant. Cherchant Zero du regard, je me retiens de prendre sa main en quittant la pièce pour rejoindre celle du spécialiste.
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Ce message a été posté Jeu 11 Fév - 20:40

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TENUE ••• Je ne suis vraiment pas le genre de gars à me montrer froid, en colère ou encore à ne pas faire d’effort pour comprendre les autres, bien au contraire. Bien entendu la situation est difficile et je ne veux pas me disputer avec Astéria parce que nous avons des visions différentes, on a pourtant besoin d’en parler et de communiquer, ce qui me dérange c’est que depuis le début elle a pris sa décision sans tenir compte de mes sentiments, je comprends qu’elle n’ait pas réussi à m’en parler avant, elle a dû avoir peur ainsi que d’autre raison et je ne remets pas en doute tout ça, elle a fini par me le dire et c’est le plus important, mais j’avoue que l’idée qu’elle aurait pu me le cacher jusqu’au bout, avorté ou faire adopter notre bébé sans m’en parler m’effraie, nous ne sommes pas en couple et nos sentiments sont ceux de meilleurs amis, on est proche, mais notre nuit de folie était unique, assez pour que cet enfant trouve le chemin jusqu’à nous et inconsciemment je me dis que ce n’est pas pour rien. J’aimerais trouver une solution, mais pour l’instant je préfère attendre la fin de l’examen pour qu’on puisse en parler et mettre cartes sur table, je sais qu’elle doit déjà être stressée par tout ça, pas la peine que j’en rajoute une couche tout de suite. Quant à son envie de pissé, si je lui dis de se retenir c’est simplement parce que je connais la procédure, si sa vessie n’est pas pleine ils vont lui faire boire et on perdra du temps, ils auront une meilleure vision et nous aussi... « Tu veux que je dise quoi ? » Elle peut me reprocher d’être silencieux, mais je suis simplement perdu dans mes pensées, je suis aussi stressé qu’elle, certes pas pour les mêmes raisons, mais je suis impatient de voir « mon » enfant, tout simplement. Je n’ai pas le temps de répondre à sa question que c’est notre tour, je vois son regard qui semble m’appeler à l’aide et je la suis de près en attrapant sa main pour la serrer contre la mienne, on a surement l’air d’un couple comme ça, mais je suis toujours là pour la rassurer, ça a toujours été le cas et ce n'est pas aujourd’hui que cela changera.

« Oh, un jeune couple, c’est votre premier je suppose ? » Je regarde le spécialiste puis Astéria. « Oui, vous supposez bien~ » Souriant, je pense qu’il vaut mieux que je parle, j’imagine déjà le ton peut motiver de ma meilleure amie. « Bien, si la maman veut s’allonger et retirer son haut. » Je lâche sa main pour qu’elle fasse ce qu’il faut, regardant la machine et le médecin s’asseoir à côté, mon cœur bat à toute allure. « C’est la première échographie, premier trimestre donc ? Vous ignorez le sexe du bébé, ça ne vous intéresse si jamais je le vois ou vous préférez garder la surprise. » Je garde le silence, je veux savoir, mais pas Astéria, de toute façon je pourrais le deviner en voyant la machine, je suis dans le milieu moi aussi, mais je ne pourrais pas partager ma joie avec la maman, c’est surement le plus triste dans cette histoire.

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Ce message a été posté Sam 13 Fév - 13:30

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TENUE ••• Je n'ai pas envie de me dire que cet enfant est là pour quelque chose, qu'il résulte d'une seule nuit de folie mais qu'il n'aura pas forcément de famille s'il reste avec sa génitrice ou son géniteur. Zero ne peut pas prendre le sujet à la légère comme si c'était un animal à garder. Son boulot est dangereux, je pourrais le perdre à tout instant et ce bébé aussi. Puis comment pourrait-il vivre entre deux personnes qui ne s'aiment pas comme des amoureux ? Ce môme va souffrir avant même de comprendre quoi que ce soit à la vie. Il sera malheureux avec nous, que ce soit de mon côté ou du siens. J'aurai pu ne jamais lui dire, accoucher en secret et le faire adopter sans que rien ne filtre, mais il a fallut que je lâche l'info et mette Zero au courant. Il y a trop de tension entre nous, Zero ne parle pas et moi, je suis limite à bout. Ma grossesse me porte sur les nerfs et je me sens comme une bombe à retardement. Quand il me pose cette question, je soupire et abandonne. Qu'est-ce que j'en sais, il peut dire ce qu'il veut. Bon, ce n'est peut-être pas le bon moment pour se prendre la tête, alors je laisse couler pour cette fois. Notre discussion se termine ainsi, sans retour, sans rien de chaleureux, puis c'est mon tour. Malgré ce froid, Zero attrape la main que je tends vers lui pour me rassurer et je souris faiblement à l'idée qu'il sera toujours là, même quand ça va mal.

Un jeune couple, je regarde le spécialiste avec une drôle de mine. Je devrais me réjouir ou être triste ? Je ne sais plus. Zero répond à ma place, fort heureusement sinon j'aurai agressé cet homme. Nous ne sommes pas en couple, c'est étrange de se dire qu'il est notre premier. Puis merde, nous ne sommes pas ensemble. Le médecin me donne les directives, je retire mon haut -ma veste virée plus tôt en entrant- et reste en soutiens-gorge devant eux. Je m'allonge sur son siège horizontal et attends patiemment qu'il fasse un truc, comme me mettre un gel froid sur le ventre. Je frissonne pendant qu'il discute, serrant les dents par réflexe. « Je ne veux rien savoir. Vous pouvez tout dire au père, mais je veux... Garder la surprise. » Je ne veux pas non plus que le médecin pense à mal en m'écoutant parler, alors je joue la mère pas très curieuse. Il pourra parler avec Zero après, mais sans moi. L'homme prend une sorte de télécommande comme au supermarché pour les articles, sauf qu'il vient le passer sur le bas de mon ventre, appuyant dessus pour bien faire ressortir l'image sur la machine. Perso, j'ai encore plus envie de pisser... Bien que cela s'en aille en jetant un coup d'oeil vers l'écran. C'est quoi ça ?! « Quelle chance ! Vous allez avoir du boulot, les jeunes. »
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Ce message a été posté Dim 14 Fév - 23:28

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TENUE ••• On est opposé jusqu’à nos pensées, on ne le sait pas encore, mais on s’en doute. On se connaît et on sait ce que l’autre pense ou en tout cas espère, Astéria n’est pas idiote, elle se doute sans peine que mon envie de garder cette enfant dépasse bien son envie de le faire adopté, je sais qu’on va se frotter à une conversation douloureuse où l’un comme l’autre on va rester ancré sur nos positions, mais que pouvons-nous y faire au fond ? C’est vrai que nous ne sommes pas en couple et j’ai beau lui avoir dit que tout irait bien, la tension entre nous est palpable, cette situation est lourde et pesante parce que d’un côté je suis trop responsable pour accepter de voir mon enfant élevé par un autre, c’est difficile à imaginer. Dans tous les cas on aura le temps d’en discuter après l’examen, pour le moment on rentre dans la pièce vu que notre tour vient d’arriver et je prends la parole, tenant toujours la main de ma meilleure amie pour la rassurer, je n’ai rien à faire si ce n’est être à ses côtés et observer l’appareil, la voir en sous-vêtements ça ne me fait rien, on a dépassé ce stade ce soir-là où on a totalement dérapé. Le médecin demande si on veut connaitre le sexe du bébé, pour ma part j’ai déjà la réponse, mais je sais aussi d’avance celle d'Astéria, préférant la laisser répondre cette fois, mes yeux rivés sur elle, avant de se poser sur la machine, pendant que le docteur passe le produit et appuie dessus pour laisser les images s’afficher, mon cœur bat toujours aussi vite. Mes yeux s’écarquillent bien avant les paroles du docteur, buguant un moment, mes lèvres s’entrouvrent alors que je capte un truc étrange. Bah merde alors... « C’est sérieux ? » Non parce qu’un bébé c’était déjà cool, mais... deux ? On dirait que j’ai hérité du gène des jumeaux, j’ai envie de rire, mais j’imaginais déjà les pensées d'Astéria, donc je me retiens, même si honnêtement, c’est un truc de fou. Le docteur me souris en confirmant bien ce que je vois sur l'image, sans dire à Astéria je tente de voir le sexe du bébé le plus visible, mais putain j'ai envie de pleurer, voir les formes déjà distincte ça me remplis d'une joie que je ne peux exprimer, mais ce sont mes enfants... quoi qu'on dise, quoi qu'elle pense, ce sont les miens, les nôtres.

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Ce message a été posté Mar 16 Fév - 20:24

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TENUE ••• La discussion est close du moment où nous passons ces portes pour affronter le spécialiste qui nous attends dans la pièce voisine. Cette machine ne me rassure pas et je sais d'or et déjà que je vais en faire des cauchemars cette nuit. Pour le moment, nous n'avons pas parlé de la situation entre nous, à dire vrai c'est à peine si Zero à le choix. Je suis la mère porteuse, c'est moi qui décide pour cet enfant. D'accord, c'est le père et sans lui, je ne serais pas là à m'angoisser pour un truc pas encore conçu mais... C'est comme ça. Ce n'est pas le moment de se disputer, ni de se prendre la tête, surtout pas devant une tierce personne qui se réjouit à notre place. Quoi que, Zero doit être heureux de voir la forme de ce bébé, tandis que je voudrais éviter tout contact visuel avec cette image. Le sexe m'importe peu, il peut le dire à mon meilleur ami si cela lui fait plaisir et moi je m'en passe. On dirait une mère indigne, mais ce n'est pas comme si je voulais de ce bébé. En même temps, si je m'étais protégé ce soir-là, je n'en serais pas là. J'ai une part de responsabilité, une part fautive. Le médecin commence donc la procédure avec un gel froid et une télécommande qui appuie trop fort sur mon ventre, tout ça pour voir un truc insensé. Ou pas. Parce que pas besoin qu'il confirme pour voir l'évidence, il n'y a pas qu'un seul embryon dans cette poche. J'en reste sans voix, choquée et à deux doigts de m'évanouir. « Ce n'est pas possible ... Votre machine déconne ? » à voir le grand sourire de l'homme, non. Il y a bien des jumeaux dans mon ventre et je ramène aussitôt mon regard sombre vers Zero. C'est de sa faute ! Bon sang, comment fais-je faire ? Déjà qu'un bébé est galère à faire adopter, alors deux. Ils seront séparés... On va réellement devoir discuter tous les deux, c'est un fait que l'on ne peut plus écarter à présent. évidement, je ne dis rien devant le médecin qui continue de faire bouger l'image pour montrer un autre angle qui, pour moi, reste le même. C'est un enfer, un cauchemars auquel je ne peux échapper. Je suis perdue, que dois-je faire pour m'en sortir indemne ?
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Ce message a été posté Jeu 18 Fév - 23:21

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TENUE ••• Il n’y avait pas trente-six mille solutions, je voyais bien ce que je voyais dans cette machine et cela bien avant que le médecin n’ait besoin de le faire comprendre, j’étais super-heureux d’avoir un bébé et bien que ma joie soit écrasée par le sentiment opposé de ma meilleure amie, je ne suis pas du genre à tourner le dos à mes responsabilités, nous avons tous les deux faits une erreur ce soir-là, mais je ne veux pas que notre où nos l’occurrence souffre ou soit pénalisée. J’en ai vu des enfants devenir orphelin, je suis pompier et souvent des gens meurs malheureusement laissant derrière eux leurs gosses, eux n’ont pas le choix, mais nous, nous l’avons... Les abandonner c’est hors de question, je refuse une telle conclusion et j’attends seulement le bon moment pour parler de tout ça avec Astéria et qu’on puisse parler de l’issue de cette situation, trouver une solution qui nous conviendra à tous les deux ou plutôt à tous les quatre. Sérieux la seule fois où je ne me protège pas, des jumeaux... Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer de cette farce de la vie, dire que je voulais une famille on m’offre tout sur un plateau en express là. J’avais bien remarqué le regard de ma meilleure amie, mais j’y peux rien si mes gênes sont ainsi, pour ma part je continue d’observer pour y chercher le sexe des enfants, je ne vois pas celui de derrière, mais celui dedans est une fille ! J’ai envie de pleurer sous l’émotion, mais je me contiens et me contente de sourire. « Vous avez des jumeaux dans votre famille ? » Il questionne Astéria, mais son regard dévie sur moi. « En effet, j’ai un frère jumeau. » Il sourit, faut pas chercher plus loin. « Et bien mes félicitations, je vous sors les photos de séance, tout est parfait. » Je hoche la tête pendant qu’il prend les papiers et fais ses trucs administratifs. « Tu peux te rhabiller. » Dis-je à la jeune fille allongée. Mais rien n’est terminé, au contraire ça ne fait que commencer.

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Ce message a été posté Ven 19 Fév - 18:29

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TENUE ••• Tout cela me dépasse et de loin. Jusqu'à présent j'ai eu en tête de faire adopter cet enfant, même quand j'en ai discuté avec Yun Hua, c'était clair et net dans ma tête. Je ne voulais pas élever cet enfant, ni lui donner une vie misérable entre deux étudiants absents ou peu présent. Que va-t-on faire de lui ? Est-ce réellement bon à notre âge de s’alourdir d'un tel fardeau ? Zero n'a pas l'air de s'en rendre compte, mais responsabilité ou pas, cette histoire nous dépasse. Il ne sera quasiment jamais là pour s'en occuper et moi, je manquerais autant de temps. Nos points de vue sont différent, à l'opposé malgré notre forte amitié et cela risque de causer énormément de dégât. Pour l'instant je préfère ne pas m'en préoccuper, écoutant les paroles du spécialiste ou jetant des coups d'oeil vers la machine jusqu'à voir ces formes, comprenant facilement que la tâche sera rude pour moi, pour mon corps, pour mon esprit. Je le sens déjà flancher en apprenant la nouvelle, en voyant deux masses informes à travers l'écran. J'aurai dû le prévoir, y penser plus tôt mais ça ne m'a pas sauté aux yeux lors du test de grossesse positif. Zero a Dawn, son frère jumeau. Si mon meilleur ami a envie de pleurer de joie, j'ai plutôt envie de pleurer de désespoir. Deux bébés, deux jumeaux sûrement identique tel les deux garçons... Je suis perdue, indécise, complètement dévastée. Zero s'en réjouit, je le vois sur son visage, mais moi je suis loin d'être heureuse. Le médecin me questionne mais je ne cherche même pas à répondre, gardant mes yeux rivés vers la machine et les images qui me dépriment. La discussion me passe par dessus la tête et je reviens à moi seulement quand Zero m'adresse la parole. Automatiquement, je me redresse et récupère mon haut pour le remettre, l'air préoccupé. Je ne peux rien dire ici, par devant cet homme, mais il est sûr que je vais devoir ouvrir la bouche une fois sortie de là. Habillée et debout, nous attendons les photos de la séance et après quelques conseils donnés, nous pouvons sortir. Depuis tout à l'heure, je n'ai pas dit un mot et je ne sais toujours pas quoi dire. Tout me dépasse, j'ai la sensation que le sol s'ouvre sous mes pieds pour m'engloutir.
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Ce message a été posté Sam 20 Fév - 22:51

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TENUE ••• Je suis conscient que je devrai peser le pour et le contre dans cette histoire, me mettre à la place de ma meilleure amie et accepter aveuglément ses décisions, mais elle sait aussi bien que moi que je ne suis pas sur genre à détourner le regard quand quelque chose me concerne, bien entendu le fait d’apprendre qu’elle est enceinte fut déjà une lourde nouvelle, je sais d’avance que je ne peux pas être un père exemplaire, je ne pourrais pas être aussi présent que les autres et il se peut que je finisse par ne pas les voir grandir ou que j’en fasse des orphelins malgré moi, mais est-ce une raison pour les abandonner ? Je sais que Dawn à mal vécu la profession de mon père et son absence, ainsi que ma mère et ses larmes quotidiennes lorsqu’il partait en mission. Lors de notre précédente conversation je lui ai fait pas de mon égoïsme à désirer une famille, mais aussi de mes craintes vis-à-vis de ce choix, je pensais que j’aurai le temps, que je pourrais décider du moment, mais nos enfants sont en route, nous ne sommes pas en couple et la situation n’est pas la meilleure j’en conçois, pourtant cet accident va faire des victimes, je sais que malgré tout mon frère aurait encore plus mal vécu le fait d’avoir été abandonné pour ce genre de raison, je ne suis pas capable de dire à ma progéniture « on n'avait pas le temps », je ne veux pas qu’il se sente mal aimé ou qu’il se dise que leurs parents biologiques ne les désiré pas, c’est peut-être le cas d’Astéria, mais ce n’est pas le mien. Je ne compte pas faire semblant d’aller dans son sens, je préfère parler quitte à ce que cela pète une bonne fois pour toutes, mais on doit gérer ça ensemble et choisir ensemble ce qu’on fait, nous avons tous les deux notre voix dans l’histoire, je suis aussi celui qui a mis sa graine après tout, elle ne les a pas faits toute seule ces gosses. Elle s’habille et reste silencieuse tout le long, je prends les clichés, remerciant le docteur de la visite, on quitte le cabinet, marchant dans les couloirs de l’hôpital sans un mot, c’est un peu pesant, mais nous savons qu’on ne peut pas parler ici au risque de ne plus se tempérer. Une fois dehors je soupire et détend mes épaules. Ouvrant la porte de la voiture à Astéria je referme derrière elle et viens m’asseoir au siège conducteur, plaquant mes mains sur le volant. « Tu veux en parler maintenant où ont rentre au dortoir pour discuter ? » Savoir où je conduis et si je démarre ou non.
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Ce message a été posté Lun 22 Fév - 18:19

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TENUE ••• Nous sommes sur deux chemins différents, nos décisions ne sont même pas les mêmes et la dispute ne doit pas être très loin non plus. L'un pense au bien des enfants et l'autre à celui de la famille, s'incluant à l'intérieur. Quoi que, je m'inclus dans mon choix en pensant ne pas être une bonne mère pour ces bébés, tandis que Zero veut être père et assumer ses responsabilités. Il ne pourra pas tout gérer à la fois, entre études, boulot et progénitures. Croit-il sincèrement que j'aurai le coeur à m'en occuper seule quand il ne sera pas là ? Sachant que ça risque d'arriver fréquemment, ces petits connaîtront plus leur génitrice que leur géniteur. Il sait aussi que je me répugne à avoir une famille, parce que la mienne a mal terminé et que je ne veux pas revivre cela. Il sait aussi pour son frère, pour son manque d'amour paternel et le fait qu'il se soit ainsi refermé sur lui-même des années durant. Que lui faut-il de plus pour se rendre compte que cette idée est dangereuse et périlleuse ? Dans tout les cas, ces enfants souffriront, avec ou sans nous. Pour le moment, je ne veux pas me permettre d'imaginer quoi que ce soit avec eux, ni avec mon meilleur ami. Je ne peux pas me projeter dans l'avenir, bien que celui-ci se rapproche à grand pas. Il m'effraie, j'ai peur de l'affronter. Remettant mes vêtements, c'est à peine si j'ai ouvert la bouche pour dire autre chose, me contentant de saluer le médecin avant de sortir avec Zero. Je ne veux pas tellement en parler, mais je ne pourrais pas fuir l'inévitable encore bien longtemps. Le silence tombe maladroitement entre nous, pesant lourdement sur cette atmosphère déjà bien étrange et dérangeante. Zero m'ouvre la porte de la voiture et je grimpe dedans, le laissant refermer après moi sans dire un mot. Je me sens fatiguée, si loin de tout ça. « Tu veux vraiment en discuter ? » Dis-je une fois qu'il est posé sa question. « Je croyais que tu ne savais quoi dire ? Aurais-tu l'esprit clair à présent ? » Je suis à fleur de peau, mais comment m'en vouloir après telle nouvelle ? Des jumeaux... Mon ventre va doubler de volume et cela sera un poids en plus à porter. « Démarre, je préfère en parler au chaud. » Ici, ce n'est pas le meilleur endroit.
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Ce message a été posté Mer 24 Fév - 6:26

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TENUE ••• Qu’on soit d’accord ou non de toute manière il faut en parler, on a clairement deux visions, deux ressentis, des ambitions différentes pour ces enfants, on ne peut pas prendre de décision sur un coup de tête, même si de mon côté j’accepte pas l’idée de les « donner » je veux quand même discuter avec Astéria de toute ça, quitte à ce que ce soit notre première réelle dispute. Je ne suis pas du genre à monter les crocs, c’est même rare pour que je m’énerve parce que je suis plutôt une personne pacifiste qui reste les choses avec calme et réflexion, tout en finesse, mais là peut-être que ça va être difficile de justement garder notre calme, pour l’instant c’est le silence complet jusqu’à la voiture, je la fais grimper et mes mots se prononcent seulement une fois que je suis derrière le volant. Je rigole devant sa réponse et ses « attaques » en lui lançant seulement un regard explicite, avant de démarrer, je préfère pas répondre, je prends le sujet au sérieux donc si après elle veut jouer à ça tant pis. Je prends la route jusqu’au dortoir dans un silence de mort, pas de paroles, pas de musique, juste l’esprit rivé sur la route et dans mes pensées, il ne nous faut que quelques minutes pour rejoindre Shibuya, la circulation n'était pas trop bloquée et heureusement parce que c’est pesant. Je me gare sur le parking du campus puis sorti de la voiture en attendant qu’elle fasse de même pour fermer les portières. J’espère qu’il n’y a personne dans le dortoir parce que sinon ça va être difficile de discuter, je n'ai pas envie que mon frère apprenne la nouvelle dans une série de gueulante entre les futurs parents. Marchant dans le couloir en jouant avec mes clefs, j’ouvre la porte de nos chambres, ça semble calme et libre. Peut-être que le destin nous donne l’occasion de mettre cartes sur table sans un invité supplémentaire. Avant de parler de quoi que ce soit je me rends dans ma chambre pour virer ma veste en la mettant sur le dos de la chaise, puis je vais nous préparer un café, du moins je m’en fais un en regardant Astéria. « T’en veux ? » C’est une simple question, si elle préfère prendre autre chose je ne l’en empêche pas, m’asseyant sur le canapé, je réfléchis à comment aborder le sujet sans que tout explose dans la foulée. « Tu penses être capable de discuter calmement ? » Que je sache comment s’annonce cet échange, après ça va être difficile de rester calme, mais faudrait encore qu’on puisse en parler et donner nos avis sur la question.
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Ce message a été posté Jeu 25 Fév - 8:16

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TENUE ••• L'attaque est plus simple que la défense pour moi. Je ne peux m'empêcher de sortir les griffes quand ça ne va pas, plutôt qu'essayer de me protéger d'une façon ou d'une autre. Tout à l'heure, quand j'ai voulu débuter le sujet dans la salle d'attente, Zero ne voulait pas en discuter. Maintenant que nous sommes dans la voiture, il relance la partie mais c'est moi qui me montre sarcastique avec mes piques. Qu'est-ce que je veux réellement dans le fond ? Est-ce une bonne idée de discuter de ça avec lui ? C'est le père, certes. J'aurai très pu ne rien dire ou mentir, et là il ne serait plus rien pour ces enfants. C'est méchant, je ne devrais pas penser ainsi mais je suis tellement à fleur de peau que je ne contrôle pas le mécanisme dans ma tête. Zero ne répond pas à ma provocation, il se contente de rire et démarre la voiture pour quitter le parking. Autant ne pas en parler ici, ce serait fâcheux d'avoir un accident de voiture à cause d'une dispute ou sous le coup de la colère. Le trajet me paraît super long quand aucun ne parle et que l'habitacle manque cruellement de musique ou juste d'un fond sonore. Je ne peux qu'écouter les bruits du moteur en regardant le paysage défiler à travers ma vitre, sans porter attention au garçon conduisant à côté de moi. Je ne me sens pas à l'aise dans mon état, ni enclin à briser ce lourd silence, puis il prend fin quand Zero se gare sur le parking du campus et que je quitte le véhicule à mon tour. Peut-être que le dortoir n'était pas la meilleur endroit pour parler, mais nous ne pouvons ni aller chez ma tante, ni chez ses parents. Ce serait encore plus risqué, puis avec un peu de chance, les autres ne sont pas là. C'est seulement en entrant dans la pièce commun qu'on ne constate aucun bruit, aucune présence. C'est justement la chance qu'on attendait tous les deux en parcourant les couloirs. « Hm, oui. » Je m'installe à la table du salon commun, retirant ma veste que je laisse sur le dossier de la chaise. Calmement ? S'il croit que je vais être gentille avec ce genre de question, il se trompe. « Je vais essayer. » Dis-je doucement, les avants bras sur la table. Je lance l'offensive en attaquant aussitôt avec mon point de vue. « Je n'ai pas voulu avorter, alors j'estime être en droit de trouver une bonne famille à ses enfants. » Je le regarde sérieusement comme si des éclairs allaient jaillir de mes orbes. J'attends simplement qu'il contre-attaque pour savoir quoi dire ensuite, on se croirait presque à un proccès où chacun doit défendre sa cause.
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Ce message a été posté Ven 26 Fév - 17:48

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TENUE ••• Je ne suis pas du genre à exploser ou à m’énerver donc si on peut parler calmement ça me convient, mais je doute qu'Astéria soit capable d’une chose pareil, du coup même quand elle me parle froidement je ne réponds rien, riant de son comportement, honnêtement c’est ma meilleure amie et je l’adore, mais cette situation elle aurait du m’en parler plus tôt si elle ne voulait pas se retrouver dans cette merde, on aurait pu gérer ou en discuter, en fait on n'aurait jamais dû faire cette connerie, mais maintenant qu’on a dépassé les limites et qu’on doit en subir les conséquences je ne vais pas lui laisser le choix, j’ai ma part de responsabilité et ma décision est aussi importante que la sienne il va falloir qu’elle se rende à l’évidence. Arrivé dans les dortoirs je nous sers un café, lui déposant le verre pendant que je vais m’asseoir plus loin sur le canapé, nous sommes seuls si on veut parler c’est le moment nous n’aura pas de meilleure chance de pouvoir déballer notre sac, je préfère demander si elle est ouverte à une conversation pacifique, mais j’ai l’impression que ça ne va pas durer longtemps, puis forcément faut qu’elle entame le sujet en parlant d’avortement et d’adoption, je rigole encore, elle n’a pas l’air de me prendre au sérieux, je veux dire qu’elle n’écoute pas, elle ne veut même pas prendre compte de mon choix, je le sens dans sa façon de m’attaquer, mais je ne suis pas une personne qui abandonne et encore moins un gars facile à détourner de ses idées, elle devrait le savoir mieux que personne. Je bois une gorgée de mon café pour me lever et venir prendre place en face d’elle autour de la table, pour la regarder. « Avant toutes choses tu n’as pas avorté, tu m’en as parlé en retard et en plus de ça tu veux les faire adopter sans mon avis ? Je ne pense pas que ce soit possible. J’ai mon mot à dire et si je ne donne pas mon consentement tu te doutes que ça ne sera pas aussi facile pas vrai ? » Si elle veut entrer direct dans le sujet je préfère ne pas contourner la situation, parlant calmement, mais clairement. « Tu ne peux pas me demander d’accepter une chose pareil, tu peux dire que je suis égoïste ou que je ne serais pas capable de m’en occuper je sais déjà tout ça, mais je trouverai une solution, si tu veux détourner le regard d’eux c’est ton choix, mais ne me force pas à faire la même chose. »
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Ce message a été posté Ven 26 Fév - 22:04

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TENUE ••• Zero me connait mieux que quiconque dans cette ville ou dans ce bahut, il sait déjà que parler calmement avec moi, c'est comme vouloir être ami avec une lionne. Je suis plus proche de l'hystérique que de l’adulte responsable, je dois bien l'avouer. à mon avis, il sait déjà à quoi s'en tenir si je dérape et m'emporte. Qu'importe qui a sa part de responsabilité dans l'histoire, je n'en ferais qu'à ma tête jusqu'à que la conclusion me plaise à moi et seulement à moi. C'est ce qu'on appel être égoïste et fermé d'esprit, mais je ne demande à personne de me comprendre ou de m'apprécier. Zero sera calme à ma place, après tout il est capable d'éteindre des feux et de sauver des vies, il peut bien gérer l'humeur flamboyante de sa meilleure amie. Le café est la bienvenue, bien qu'il n'arrangera pas mes nerfs. Zero s'éloigne de moi, allant sur le canapé tandis que je squatte la table. Je ne vais pas le taper, ni l'agresser à coup de verre ou de café, ni avec mes mains ou mes ongles. Je suis calme, très calme. Bon d'accord, j' impose mon choix sans lui laisser le temps d'objecter ou d'apporter sa pensée à la conversation. C'est légèrement en sens unique, j'ignore même si j'ai envie de l'écouter me contre carré. Ah, un face à face digne de nous. Je le regarde dans les yeux, alors qu'il ouvre la bouche pour poser carte sur table. Il attaque fort, cet idiot. Je plisse les paupières, fronçant doucement les sourcils en me pinçant les lèvres. Il n'a pas tord, mais je n'ai pas envie de jouer ça au tribunal. « Tu n'as pas l'air de comprendre dans quoi tu t'embarques, Zero. » Souriais-je, mais sans être amusée. « Nous sommes étudiants, tu es pompier et je travaille aussi de mon côté. Qu'est-ce qu'il va résulter de tout ça, à ton avis ? Ces enfants n'auront rien à part du vide. » Reprenais-je, perdant aussitôt mon air hautain et provoquant. Ce n'est pas lui qui doit supporter deux bébés dans son corps, ni prendre du poids à vu d'oeil. « Tu seras capable de t'en occuper tout seul ? Tu penses que ton frère pourra t'aider ? » Je contrôle pas ce que je dis, je pourrais aller même trop loin. « Ou tu comptes te trouver une copine pour le faire ? » Voilà, quand je dis que je peux aller trop loin sans le penser réellement. Je m'en veux aussitôt, les coudes sur la table, je ramène mes mains vers mon visage, fatiguée.
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Ce message a été posté Dim 28 Fév - 19:07

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TENUE ••• Je la connais tout comme elle me connaît, si je sais qu’elle a du mal à garder son calme elle sait aussi que je ne serais pas quelqu’un de facile à convaincre, peut-être même que c’est impossible, quand j’ai une idée en tête on ne peut pas m’en détacher, quand je dis que je prends mes responsabilités ce n’est pas pour revenir dessus parce que cela va s’avérer difficile ! Je ne suis pas ce genre d’homme et elle mieux que quiconque devrait pourtant le savoir. La moitié des hommes fuient en apprenant leur paternité surtout quand c’est un accident et que la jeunesse est encore là, mais pas moi. J’ai arrêté ses larmes, je l’ai rassuré et soutenu, je lui ai dit que j’étais là... Ce n’est pas pour voir mon ou mes enfants s’en aller dans les bras d’un autre, pour les entendre appeler « papa » un homme qui n’est pas leur père, je ne veux pas vivre cette blessure ouverte, je préfère de loin assumer mes choix quittes à ce que cela soit encore plus dur que regretter, parce que ce genre de chose il est impossible de le réparer, une fois nos enfants parti ils ne reviendront pas. Je lui fais face en parlant cartes sur table, je ne cache rien, je suis franc et direct, je n’ai pas envie de tourner autour du pot ou de m’abaisser face à elle, si elle pense avoir le dernier mot elle doit se douter que je pense la même chose, je suis tenace et plus calme et réfléchi qu’elle, les solutions il y en a toujours. « Je le sais très bien. » Rétorquais-je immédiatement, elle n’a pas à juger comment je me sens, comment je vois les choses ou comment j’envisage cette situation à ma place. « Les seuls qui ressentiront du vide c’est nous. » Ils ne sont pas encore là, mais dans cette pièce ils sont présents, ils sont à nous, on saura qu’ils grandiront quelque part et un jour même elle, elle voudra les voir, elle se demandera comment ils sont, ce qu’ils font, s’ils vont bien, aujourd’hui elle en a pas conscience, mais demain les choses changeront et elle ne finira pas regrettée... ça se regrette toujours. « Pourquoi tu inclus mon frère ? Il n'a rien à voir dans cette histoire. » Lui demandais-je en fronçant les sourcils un peu agacé par son comportement et ses réflexions, un léger rire de déception, hochant la tête en croisant les bras sur la table. « Qu’est-ce que tu veux que je réponde à ça, tu peux me juger incapable de m’en occuper, mais je suis au moins prêt à prendre ce risque plutôt qu’à me cacher derrière des fausses excuses en permanence et à m’instaurer des barrières inutiles. »
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Ce message a été posté Lun 29 Fév - 21:31

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TENUE ••• Que ce gars est têtu, borné, incorrigible. Il ne m'écoutera jamais et n'écoutera que lui, sous prétexte de vouloir prendre ses décisions ou je ne sais quoi d'autre. Ce n'est pas lui qui est enceinte, ce n'est pas lui qui va devoir accoucher non plus. Chacun de nous est retranché dans une idée particulière, l'un voudrait vivre sa vie sans cette complication et l'autre voudrait l'assumer. Je ne suis pas d'avis de m'occuper de ces enfants, même si se sont les nôtres. Ils sont souffrir, pas seulement pour le manque d'un parent ou des deux, mais aussi pour les disputes ou la situation actuelle. Que vont-il penser si leurs parents ne sont pas ensemble et vivent chacun de leur côté ? Peut-être que je lui laisserai les deux, sans chercher à les vouloir. J'en sais rien, je suis perdue. Zero ne m'aide pas, j'ai l'impression de devenir folle. Il aurait été mieux qu'il fuit comme tout les hommes en apprenant la grossesse de sa copine ou de sa compagne, ou de qu'importe qui. Ce n'est pas le cas de Zero, c'est limite moi qui veut fuir en étant accrochée et enchaînée. On commence déjà à perdre patience, enfin surtout moi. Mes mots ne sont pas doux, ils sont cru et froid, telle des piques de glace. Je voudrais qu'il réalise dans quoi il s'embarque, dans quoi il m'embarque. Ces enfants ne vivront pas heureux avec deux personnes comme nous. Nous ? J'ouvre la bouche, puis la referme, tremblant sous les nerfs. Pourquoi devrais-je me sentir vide pour des choses que je n'ai pas encore vu ? Je ne suis pas ce genre de femme qui tape la discute à son ventre sous prétexte que les bébés écoutent ou entendent. Je ne veux pas me lier avec eux... Je pète un câble, doucement mes sûrement. Les mots dépassent la pensée et je deviens méchante envers mon meilleur ami. C'est regrettable, on dirait une sorte de monstre. Non évidement que Dawn n'a rien à voir là-dedans, ça se joue entre lui et moi. Je suis amère et en colère, rouge de honte et de frustration. Qu'est-ce qu'il insinue par-là ? Que je me cache derrière des fausses excuses et que j'instaure des barrières inutiles ? Je tape de la main sur la table, renversant ma tasse dans une flaque noire. « Tu n'as pas le droit de dire ça! Je ne me cache pas derrière des excuses! » Criais-je, les larmes aux yeux. Pourquoi faut-il que les choses se passent ainsi ? Je n'ai aucune envie de me disputer avec lui, ni de le perdre à cause de ces choses... Les larmes coulent d'elles-mêmes, encore une fois et je me cache dans mes bras croisés sur la table. Je voudrais n'être jamais tombée enceinte.
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