TENUE & CHEVEUX ☽ Trois semaines qu'il était libéré, qu'il avait débuté sa nouvelle vie. Son cousin était partit, rentré dans leur pays natal. Il lui manquait, mais comprenait parfaitement son absence. Et puis... Il lui restait Ichimaru ... Bien qu'en ce moment, ou bien, depuis son affrontement avec son père et son retour, leur relation battait de l'ail. Il avait mal, parce que son fils l'ignorait. Mais lui, ne ferait jamais le premier pas. Non par fierté, mais parce qu'il ne savait pas comment s'y prendre. Cela faisait peut-être presque trois ans passé qu'ils étaient ensemble ... Il lui restait encore beaucoup à apprendre pour être un vrai père, selon lui du moins. Il n'avait pas la fibre, du moins, chez certains hommes, elle était innée. Pas chez lui.  Mais, durant ce laps de temps également, il avait passé sa vie avec Rukia. Pas qu'il ne l'aimait pas mais à la longue, être avec une femme... Bref. Elle était gentille, mais elle parlait trop. Elle était serviable, mais elle l'était justement, un peu trop. Elle était attentionnée... Mais il s'en foutait de ça !  Bref, mitigé entre certains avis bien distinct, il ne l'avait pas virée non plus : elle c'était occupé de tout lors de sa convalescence. Elle n'avait pas été obligé de le faire et pourtant. Alors il restait silencieux lorsque quelque chose lui déplaisait, ou elle le comprenait bien rapidement ; sûrement bien trop expressif contrairement à ce que l'on pouvait penser de lui.

Désormais sur pied  - bien que pas totalement rétablit, le brun était tout de même soulagé de pouvoir reprendre son petit train train quotidien mais avec, un poids en moins. Il était libre ; il était serein et plus cool : cela se ressentait dans sa façon de vivre et d'agir. Faisant ses petites tours habituels dans ses bâtiments en tout genre, beaucoup lui disait qu'ils étaient soulagés de le voir en vie : un patron aussi conciliant au milieu de la mafia... Il n y en avait pas beaucoup !

La journée avait défilée, bien trop rapidement à son goût. Bizarrement désormais, il voyait le temps passer. Ah. Tout était étrange et nouveau bien que peu désagréable. Sortant du club, une cigarette coincée entre ses lèvres, il vit la jeune femme, le cul posé le capot de sa voiture. Ah, même en dehors de la maison elle venait le faire chier : c'était du harcèlement, physique et moral ! T’as l’air mieux depuis tout à l’heure. Il ne répondit pas. Elle était assez grande et avait une bonne vue pour voir qu'il allait bien, ou mieux, comme elle voulait ! Tu comptais rentrer chez toi ? Il leva son regard sur elle, venant d'ouvrir sa portière, la tenant. Non, je n'ai pas terminé. Pourquoi, tu veux que j'te dépose ? Tant qu'à faire, autant être galant non ? Non, ce n'était pas de la galanterie va. Surtout pas avec lui, du moins.

Nop. Je te suis. Je ne sais pas où tu vas, mais laisse-moi venir avec toi. La laisser l'accompagner ? Ah. Elle faisait bien ce qu'elle voulait de toute manière et il n'avait absolument pas envie de la contrarier autant qu'à lui-même : elle était bien trop chiante. Si elle restait sage.. C'était le plus important. Pénétrant dans son véhicule après la danseuse, il ferma sa portière en soupirant un bon. A le voir ainsi, on pouvait croire qu'il n'avait absolument rien, et pourtant. Ça va tes points ? Ils ne te tirent pas trop ? D’ailleurs je pense qu’on pourra les enlever bientôt non ? Ou tu les as enlevés ? Démarrant, il tourna son visage vers la demoiselle. Je les quitterais dans trois jours. Pas avant. Il savait mieux que quiconque, tel un médecin performant. A force d'en avoir, ceci dit, mais il ne s'en venterait pas, bien au contraire. Il avait assez souffert comme ça car oui, même s'il n’extériorisai pas sa douleur, elle était bien là ! Il était humain, il était fait de chaire, d'os et de sang comme tous le monde. Il était loin d'être sur-humain, il avait juste des aptitudes plus poussées suite à un entraînement adéquat, dont il se serait bien passé également.

Démarrant tranquillement, il partit donc du club où ils se retrouvaient finalement le plus souvent, se rendant ensuite en bas d'un hôtel. Sortant, glissant ses mains dans les poches de son pantalon, il attendit la jeune femme avant de pénétrer à l'intérieur du grand immeuble. Il tenait la chaîne depuis un moment déjà ; cette dernière répandue également à l'étranger. Ah. Parfois il ne vaux mieux pas demander à Jae tout ce dont il possède... ! Traversant le grand hall, se rendant dans la pièce au fond, deux de ses hommes - naturellement habillés pour des hommes de mains le saluèrent puis regardèrent Rukia, interrogeant leur supérieur du regard. Jae passa son bras derrière les hanches de la danseuse sans la toucher, lui indiquant d'avancer et en même temps, montrer qu'elle était avec lui et qu'elle était libre de tous mouvements ici. Dans la pièce, deux hommes l'attendait sans compter les siens. Une mallette sur la table, un légèrement plus vieux assis convenablement à côté. Il se pencha en avant devant l'Oyabun. Je suis désolé monsieur... Il n'avait pas besoins d'en dire plus. Pour faire partit de ce cercle, il fallait donner pour mieux recevoir. L'un des hommes de Jae comprit immédiatement et dégaina sa lame. Il leva simplement la main, et il la rangea. Un bon chien doit savoir obéir. Ce n'est rien. Il était un supérieur conciliant. L'erreur était humaine. Il ne jugeait pas car cela lui faisait plaisir. La prochaine fois. Prenant la mallette, il la donna à Rukia, ce qui surpris ses hommes. Cela se lisait sur son visage. Faire confiance à une femme dans ce milieu était beaucoup trop risqué, et pourtant. Il fut remercier - encore et encore, pour avoir épargné une vie ou même plusieurs. Ne répondant pas, il tourna les talons en faisant signe d'un claquement de doigt que tous devait partir : gardant ainsi avec sureté la vie de ce pauvre homme. Un débordement était si vite arrivé.

Sa petite récolte quotidienne fut enfin terminée. Sur la route du retour, il se stoppa prêt d'un parc. Allez, descend. Faisant de même, fermant de nouveau sa voiture, il traversa tranquillement. Là, se trouvait un vendeur spécialisé dans les cafés et boissons chaudes. Prenant celui, qui était habituel, pour Rukia, il prit pour lui un noir - oui, le genre rien dedans, même pas un sucre. Il n'aimait pas les pièces ajoutées, même dans les boissons, mh. Payant, il tendit le siens à Rukia puis, commença à marcher. Au bord d'un parc, alors que la soirée était douce, que le froid retombé lentement : c'était agréable. Pour te remercier. Un léger sourire ; oui, ça existait. Et en plus, une petite balade, calme et magnifique pour couronner le tout.

C’est gentil de ta part… Un geste pour un autre, voilà la façon dont il voyait tout cela. Jamais, venant de lui, cela partirait naturellement d'un bon sentiment sous prétexte que ça lui faisait plaisir. Il ne se forçait pas. Mais il y avait des limites à tout. Elle avait passé son bras autour du siens, brisant ainsi petit à petit une certaine proximité. Il la laissait faire, sans pour autant montrer un quelconque signe d'intéressement. J’ai toujours pensé que t’étais un gros connard. Pourtant depuis plusieurs semaines, je trouve que non. Il haussa un sourcil sous le pronom utilisé pour le qualifier. Sortant une cigarette au même instant, le brun l'alluma avant de répondre. Pourtant, je le suis. Autant être réaliste et sincère avec soi-même. Il était conscient de tout ce qu'il était et tout ce qu'il avait fait. A partir de ce point, pourquoi mentir et se voiler la face ? En tout cas, si tu as besoin d’aide à nouveau. Tu sais ou me trouver. Vivre avec une femme était une expérience qu'il n'avait sincèrement pas envie de subir. Par manque d'habitude, peut-être, mais aussi parce qu'il n'aimait tout simplement pas cela. Pas parce que c'était elle en particulier, non. Bien qu'elles n'étaient pas toutes aussi bizarres et bavardes que la concernait, mais ses détails resteront où ils sont, soit, dans son esprit. Tu en as déjà bien assez fait, je trouve. Elle l'avait épaulé et beaucoup aidé en plus de l'avoir soigné. Elle n'était ni son amie, ni sa mère, ni un membre de sa famille. A ses yeux, elle avait déjà dépassé le quota de l'entendement. Et c'est pour cela que je tenais à te remercier. Personnellement. Ne serait-ce également pour son fils. Ah. Son fils. - C'était autre chose ça. Il le snobait mais en plus de cela, il savait que lorsqu'il retrouverait la parole facile... Il allait avoir droit à des tas, des tas et des tas de questions sur elle ou quand bien même de leur "relation". Il n'avait rien à lui dire... ou du moins, il fallait qu'il commence à réfléchir quoi répondre. Parce qu'il savait qu'ils avaient parlaient, il n'était pas aveugle - seulement sur ce qu'il voulait. Par confiance, peut-être, il imaginait qu'elle n'avait pas exagéré les choses aux yeux de son enfant... Elle était certes trop bavarde et parfois sans gêne, elle savait rester discrète sur certains points... Enfin, espérons le.

Leurs pas les menèrent finalement dans le parc. Il était désert en vue de l'heure tardive. Fatigué déjà, d'avoir marché sous la douleur de ses blessures, il s'essaya sur l'une des balançoires, tendant ses jambes par obligation : taille oblige. Je te laisse deux semaines de battement. Elles ne seront pas comptées en tant que congés. Il lui offrait des jours de repos après tout ce qu'elle avait fait, parce que d'après lui elle l'avait mérité. Elle n'avait aussi, pas intérêt à refuser, au risque d'être menacée, même au boulot. Faire pression, il savait bien le faire. N'est-ce pas.

Merci Kang Jae. Ah… J’ai envie de partir de Tokyo pendant ces deux semaines. Loin. Très loin. Il haussa un sourcil en la regardant alors, après avoir bu une gorgée de son café. Et bien part. Pourquoi la retiendrait-elle ? Pour aucune raison et il ne le ferait jamais de toute manière. Elle était libre de bouger où elle voulait. La voyant descendre de sa balançoire afin de s'asseoir à côté de lui, Jae regarda ses mains qui tenait sa boisson, pensif. Maru ne te parle toujours pas n’est-ce pas ? Relevant son visage vers elle, surpris tout de même qu'elle ose lui parler de son enfant, il ne répondit rien. Si elle lui demandait, c'est qu'elle savait. Ah ! Autant remuer le couteau dans la plaie, c'était la même ! Tu sais, ça me regarde pas, il est très gentil ton fils, un peu naïf, mais je ne lui ai rien dit. Il afficha un sourire sous ses mots parce qu'il pensait la même chose et qu'elle avait raison. Ce gosse était l'inverse de lui. Il avait un cœur, il avait des sentiments. Mais il était jeune, cela pouvait jouer, aussi. Au fond, il l'avait toujours connu comme ça... Alors peut-être qu'il était tout ça naturellement.

Parler de son enfant le peiné quelque peu, à cause de leur relation du moment. Son visage légèrement baissé, les lèvres doucement pincées, il soupira finalement. Je crois que je lui sers juste de… Euh… Confidente ? Comme je suis au courant pour toi. Mais je veux juste te dire que t’as pas de souci à te faire. C’est ton fils, pas le mien. Jamais je n’irais à l’encontre de tes principes. Ça ne me concerne pas. Mais il t’aime beaucoup. C’est beau. L'écoutant sans la regarder pour autant, il ne le fit qu'à sa dernière phrase. Était-ce une interprétation de la jeune femme ou lui avait-il dit directement ? Il ne le savait pas et au fond ne voulait pas savoir. Soulagé, de savoir que son fils l'aimé ? Un père mis devant l'amour propre de son enfant touché toujours, même un connard né tel que Jae. T’es un bon père. J’aurais jamais cru, mais ouais. T’es vraiment un bon père. Retirant sa main de ses cheveux de son bras, non méchamment cependant, elle était beaucoup trop tactile en plus d'être trop bavarde. Mais c'était ainsi. Il ne pouvait pas la changer. Je ne suis pas un bon père Rukia. Sortant une cigarette de son paquet, il l'alluma avant de reprendre. J'ai fais, et je continue, de faire ce que je peux pour lui. - Si j'étais vraiment un bon père, il me parlerait aujourd'hui. On partagerait beaucoup plus de chose - bien que je ne me plains pas de notre relation car au départ c'était pas gagné. Je serais un bon père si j'étais présent, si je ne laissais pas mon gosse seul lorsqu'il rentre chez lui, je ne le laisserais pas seul pour bouffer. Il marqua une pause, passant sa main sur son visage. Enfin. Ne me dis pas je suis un bon père. - Un père oui. Mais sûrement pas dans cette catégorie. Son enfant était sa seule motivation. Maru était devenu, en peu de temps il fallait l'admettre, la seule chose qui le ramener à être un Humain et non un monstre.

Mais merci d'avoir été là pour lui. S'il t'a parlé c'est qu'il en avait besoins. Jae tourna alors son visage vers la danseuse, il léger sourire sur les lèvres. Il n'est pas à l'aise avec les femmes en général et il ne leur parle pas. Ils avaient en effet, beaucoup de points différents ! M'enfin, après... faut voir sur qu'elle femme il est tombé aussi. La taquinant bien entendu, il faisait surtout référence à son côté garçon manqué qu'elle pouvait mettre en avant de temps en temps, sous certaines de ses réactions. Mais t'as pas intérêt à lui apprendre des conneries. Il fait déjà assez faible comme ça avec ses allures de tarlouze. Des habitudes de femme : se serait horrible. Plaisantant bien entendu, il se fichait si son fils était parfois trop l'opposé de son père. S'étirant lentement, sa cigarette coincée entre ses lèvres, il se leva, ayant mal aux jambes. Il ne s'en alla cependant pas, restant appuyé à la barre de la balançoire. Mais maintenant que j'ai fais ce que je voulais faire de ma vie, je vais me concentrer sur lui. - Merci pour ce que tu m'as dis, mais pour le bon père tu repasseras plus tard, quand je le mériterais. Lui souriant naturellement, il mit fin à son café, le jetant dans la poubelle juste à côté de lui.

Elle partit presque dans un monologue. Ou au fond un peu comme lui cinq minutes avant. Mais elle, elle bougeait trop. C'était une vraie pile ! Pire que son enfant. Presque il en aurait le tournis. Il savait que quelque part, elle avait - sur certains points, du moins. Parce qu'elle avait toujours eus ses parents, jusqu'à il y a peu - et que son père repose en paix, mais son fils et lui, niveau relation familiale... Tout laissé à désirer. C'est parce qu'il apprend encore tous les jours à être un père qu'il ne se donner pas l'image d'un bon père. Sûrement, qu'il en apprendra encore et encore. Mais son temps était contre lui. [...] T’es peut-être peu présent, mais si tu l’étais, est-ce que tu passerais tout ce temps avec lui ? [...] Il tourna son visage vers elle, la regardant. Oui. Du moins le temps qu'il voudrait. Parce que je sais que l'absence que j'ai eus, il s'y est fait. Peut-être. Mais j'ai loupé trop de chose. Un énième soupire. Elle bougeait de nouveau. Il était désespéré.

Le mafieux posa son front contre la corde, l'écoutant. "L'âge con" ? Il ne savait pas spécialement ce que cela pouvait signifier dans la globalité des choses.... Ou peut-être que les réactions de son fils en général y était lié, à cela ? Sincèrement perdu, il souffla bruyamment. Aaaaah. C'était plus facile de tuer un homme que d'en éduquer un. Drôle de philosophie ? Oui. Mais c'était Jae, après tout. Et promis. Je ne rendrais pas ton fils plus…. Euuh comment tu dis déjà. Ah oui, tarlouze qu’il en a l’air. Un sourire amusé, légèrement. Elle était généreuse et agréable si on ne prenait pas en compte son côté trop fille, trop bavarde, trop chiante, trop hyperactive (Jae pouvait lui trouver tous les défauts du monde, il y trouverait quand même bien des qualités par endroits) et ses paroles le réconfortait, qu'on le veuille ou non. J'te jure que parfois il me désespère. J'ai l'imp' qu'il voit les femmes comme des trucs qui vont le bouffer. Au début avec toi c'était pas gagné. Souviens-toi de son côté coincé, tu comprendras. Quand il m'a dit qu'il c'était mit avec sa petite amie.... Le choc. Un petit rire. Je n'aurais jamais pensé pouvoir parler avec toi normalement. Mais faisons-le plus souvent. C'est reposant. Son visage tourné vers la danseuse, il secoua lentement son visage, avant de se redresser, se levant en s'étirant. Aller. J'te ramène.

L’adolescence. Une période qu'il n'avait pas vécue normalement. Pourquoi alors, blâmer son enfant sur quelque chose qu'il ne comprenait pas, et qu'il ne comprendrait jamais. Un léger soupire, il se leva donc de sa balançoire, se retrouvant donc de toute sa hauteur. T’as intérêt à m’envoyer un message quand il te reparlera. Tu verras ça va vite arriver.  Haussant les épaules, il le ferait. Si elle le voulait. Mais il ne répondit pas, n'en trouvant pas l'utilité.
Marchant donc jusqu'à sa voiture, il décéléra son pas afin de descendre du trottoir mais la demoiselle lui rentra allègrement dedans. Il tourne son visage pour la regarder, désespéré. Oups. Je ne ferai pas une bonne aveugle. Ne me crève jamais les yeux. Oui et puis aveugle tu serais encore plus chiante qu'à la normale. C'est noté. Pinçant légèrement ses lèvres, prenant cela sur le ton de la plaisanterie, il rejoignit donc son côté de la voiture avant de s'aventurer à l'intérieur. Cela le soulageait toujours - grand fatigué qu'il était, de poser son cul quelque part, et surtout lorsque c'était confortable.
Attrapant son téléphone ; 00:16. Il avait fait vite. Le posant à sa place - soit en contre bas du levier de vitesse, il démarra tranquillement en partant, empruntant la route pour rejoindre les nouveaux appartements de la demoiselle. Comment le savait-il ? Ah. Il savait tout, cet homme. Se stoppant devant le grand portail noir, il garda ses mains sur son volant, légèrement appuyé avec ses poignets, au dessus du cuire. Il la regardait, simplement.
Elle allait pour partir.
Il attrapa doucement l'arrière de sa tête afin de rapprocher son visage du siens et il prit ses lèvres. Naturellement. Se montrant un tantinet plus doux encore, il la lâcha lentement. Bonne nuit. Rien de plus, rien de moins. Comme s'il venait d'agir le plus naturellement du monde.