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 Peace and love

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Ce message a été posté Jeu 3 Mar - 1:19
Peace and love. #ZENOAH
I need an angel’s hand. Cause a devil kissed me, kissed me. [...] If I can wash away my sins, I will get on my knees right now. Even if you choke me even if you destroy my body, I swear to the sky, I raise my hand. I just wanna be a Soldier.
TENUE ♕ Je sens que cette journée va être spécial. Il suffit de voir comment elle a débuté pour que je sois sur de mes propos. C’est la première fois depuis mon arrivée au Japon que j’ai rêvé de lui. De vagues souvenirs me sont parvenus à l’esprit pendant que je dormais. Heureusement pour moi, je me suis réveillé assez vite pour ne pas subir trop longtemps cet expérience. C’est une des raisons pour laquelle je n’aime pas dormir. Je ne suis plus maitre de mes pensées et je n’aime pas ça. Je suis parti exprès de Londres pour lui échapper, mais voilà qu’il me hante mes rêves. On va finir par croire que j’ai peur de lui, or ce n’est pas du tout le cas. Je me lève de mon lit et me frotte les cheveux. Je récupère mon portable en train de charger et lis les messages que j’ai reçu pendant la nuit. Apparemment les informations que je recherche sont détenus par une femme répondant au nom de Yuko Haruma, travaillant dans une boutique de luxe pour femme à Chuo. J’envoie un smiley pour remercier mon larbin. Je travaille comme ça, on me trouve la personne qui possède ce que je veux et je me contente de parler avec elle. Je me lève de mon lit et file me préparer pour la journée.

Contrairement à ce que je pensais au début, le Japon me plait bien. A part le fait que c’est le pays du poisson, je vis assez bien ici. J’ai pu revoir London, voir à quel point il a grandit et est devenu plus mature. A m’entendre parler, je ressemble presque à un grand frère modèle. Or je suis loin d’être ce qu’on appelle un « modèle ». Si je devais faire l’inventaire de choses « bien » que j’ai faites durant mes vingt deux ans d’existence, la liste sera assez courte. La seule façon de m’assigner à un « modèle », c’est celui à ne pas copier ou celui à éviter. Les pauvres ignorants, ils ne savent pas ô combien ma vie est amusante. Mais je ne les en veux pas, personne n’est capable de me comprendre. Il ne peuvent pas savoir à quel point c’est amusant de voir l’expression de surprise, l’incompréhension sur le visage des autres. Ma plus grande fierté reste tout de même le gang que j’ai ébranlé à Londres, mais je ne suis pas quelqu’un qui me repose sur mes lauriers. Je chercherai toujours un moyen de me dépasser, même si j’ai fait assez fort à Londres.

Armé de mon GPS de mon portable, je retrouve facilement la boutique où travaille cette Yuko. Je range mon portable dans ma poche puis ouvre la porte. L’endroit est grand mais pas très animé. Les vendeuses m’accueille avec un sourire puis me demande si je suis à la recherche d’un cadeau pour ma petite copine. Je ne réponds pas mais affiche un chaleureux sourire à la place. «  Je cherche Yuko-san, est elle là ? J’ai un message urgent à lui faire parvenir mais comme je sais qu’elle est en service, elle n’a pas le droit à son portable… » Je joue parfaitement la comédie et la vendeuse ne se doute de rien. Elle m’informe qu’elle est dans la réserve et qu’elle va aller la chercher pour moi. «  Non c’est bon, ce n’est pas la première fois que je viens ici, je sais où est la réserve. » Ma demande parait insolite mais la vendeuse ne bronche pas et me laisse partir en réserve. Je file avec un sourire au coin, c’est ça d’être trop mignon. J’aperçois une silhouette au fond de la pièce. «  Yuko-san ? »

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Ce message a été posté Jeu 3 Mar - 9:35
peace and love
avec wakabayashi zeno
TENUE&CHEVEUXSon réveil l'extirpa de son sommeil déjà second. Râlant comme à son habitude, s'étirant à travers ses draps, le brun ouvrit enfin les yeux en cherchant son téléphone afin de le faire taire. Ah. Une putain de journée de travail. Il était déjà agacé rien qu'en y pensant. - Seul point positif ? Il pouvait mater toute la journée comme bon lui semblait. Parfois, certaines femmes s'aventuraient à venir lui demander conseil ... Et il n'en perdait pas une miette. Autant profiter et aimer ce que l'on fait ... Ce n'est pas le principal dans la vie ? Soufflant un peu,  il se redressa lentement en s'étirant.

Tokyo. Une ville bien trop étrange à son goût. La population l'était tout autant et il voyait dans ses bridés (ou confrères quelque part, n'ayant pas les yeux bien inappropriés) des bouffeurs de poisson... Rien de plus. C'était raciste ou je ne sais quoi d'autre  ? Ouais, un peu. Mais c'était lui ça. Toujours à juger pour un rien quand il était énervé. Car il n'était pas ici pour faire une promenade de santé. Une fois sa besogne faite, il rentrerait chez lui, à Londres. L'air pollué anglais était bien plus agréable, selon sa petite personne. Sortant de son lit - pour une fois, non accompagné (parce qu'il profitait quand même de son séjour à plus ou moins long terme), il se rendit directement dans la salle de bain ; sous la douche où il se noya allègrement afin de se réveiller. Comme à son habitude, à la bourre car bien trop fatigué en ce moment, il termina en courant, sortant rapidement de chez lui.

[...] Enfin sur son lieu de travail, il poussa la porte en saluant ses collègues - ils n'étaient que deux hommes mais jamais ensemble, ce qui l'arrangeait quelque part, Noah se rendit dans la réserve donner un petit coup de main à l'une d'entre elles. Yu... Yuri ? Non. Yuko ! Le mafieux avait beaucoup de mal avec les prénoms, et se trompait, de temps en temps. Heureusement pour lui, sa mémoire était bonne pour tout autre chose, parlant parfaitement bien leur langue, soit à quelques détails prêt mais on lui pardonnera. Il gardait un petit accent anglais ; qu'il ne pouvait rejeté, après tout, pays d'origine oblige. Yuko-san ?  

Une voix les interpella dans leur discussion anodine... Une voix qui ne lui était pas étrangère... Une voix qu'il n 'aurait jamais pu oublier. Mais il n'y croyait pas. Quelle chance avait-il pour retrouver ce petit air de con au milieu de toute cette populace ? Il menait encore ses recherches, et y voyait bientôt le bout... Mais si le plus jeune pouvait venir directement à lui, ça l'arrangeait. Se tournant donc en même temps que ça collègue, il laissa retomber son bras, lentement. Il le regardait. Lui. Le bon dieu existait finalement ? Leur regard se croisèrent bien entendu... Et se fut un réflexe de trop.

Noah jeta allègrement ce qu'il avait entre ses mains, brusquant même sa collègue en se mettant à courir à travers le rayon de la réserve, sortant à toute allure en suivant le petit Zeno. Reviens ici espèce d'enculé !
Sortant d'une même manière du magasin, ayant sauté par-ci, par-là les articles qui se trouvaient sur son chemin : il ne comptait pas le lâcher. Il l'avait enfin. J'vais t'niquer !
electric bird.

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Ce message a été posté Jeu 3 Mar - 11:37
Peace and love. #ZENOAH
I need an angel’s hand. Cause a devil kissed me, kissed me. [...] If I can wash away my sins, I will get on my knees right now. Even if you choke me even if you destroy my body, I swear to the sky, I raise my hand. I just wanna be a Soldier.
TENUE ♕ Même si j’aime m’amuser à créer des embrouilles en pleine journée, j’aime tout aussi aller partir à la récolte d’information. Le boulot est de ce qui a de plus excitant. Découvrir les secrets des autres pour les revendre à un acheteur est une agréable passion. Je ne pense pas que je me lasserai. La preuve, j’ai fini par reprendre mon activité même après avoir quitté Londres. Ma renommée n’est pas aussi grande ici mais ça me permet largement de vivre tous les jours dans un hôtel - à défaut de ne pas avoir d’appartement. Un jour, peut être, je me mettrai plus sérieusement à la recherche de mon chez soi. Mais comme c’est une chose barbante, je repousse toujours au lendemain. Et aujourd’hui, j’ai de choses « sérieuses » à faire, donc ce n’est pas demain que j’aurai mon appartement.

Ma cible est une femme appelée Yuko, travaillant à Chuo. Je lis rapidement les informations que j’ai sur elle afin de mieux la cerner. Je souris, ça va être un jeu d’enfant. Le truc le plus chiant, c’est d’aller à son lieu de travail. Je suis au Japon depuis un bon moment déjà et je connais assez bien les rues. Pour un informateur, c’est toujours un bon avantage d’avoir une bonne mémoire. Il va de soi, qu’étant un excellent informateur, j’ai une excellente mémoire. Alors pourquoi j’utilise un gps pour aller jusqu’à sa boutique ? Tout simplement parce que je ne suis jamais venu dans ce quartier commercial. En marchant, j’essaie de retenir les embranchements des rues. Mon sourire s’agrandit en remarquant que je suis arrivé.

J’arrive facilement à berner une vendeuse et me glisse dans la réserve. Les gens sont vraiment naïfs, tant mieux pour moi. Etant un grand magasin, la réserve est immense. Mais je remarque rapidement une, voire deux silhouettes au fond. Tss, faudra que je trouve un moyen de jarter l’autre employé. Je m’approche jusqu’à être suffisamment proche pour voir les visages des deux personnes. Il y a Yuko et…Noah ? Je reste figé pendant une seconde, je n’ai jamais été aussi stupéfait de revoir quelqu’un. Plusieurs questions trottent dans ma tête mais mon cerveau fait vite le tri pour me faire réaliser dans quelle situation je suis. Je force un sourire et lève la main pour lui dire bonjour avant de filer à toute vitesse hors de la réserve.

Je sors du magasin en bousculant la porte et me jette dans la rue pour reprendre ma course. Sourire toujours au visage, je tourne ma tête vers lui, tout en continuant de le fuir. «  Raison de plus pour ne pas m’arrêter. Débile. » Comment m’a t il retrouvé ? Je savais que c’était bizarre de rêver de lui. Je bouscule tout le monde sur mon passage, je jette même des personnes en arrière pour essayer de le ralentir. Ça me rappelle des souvenirs à Londres. Je n’aurai jamais cru que j’allais revivre ça à Tokyo. Tel un chien enragé, il ne lache pas sa proie. J’ai beau à lui renverser des poubelles, lui balancer des sacs de shopping, lui envoyer des enfants, il ne s’arrête pas. D’un côté, je trouve ça drôle, Noah n’est pas un humain, mais une bête sauvage, un monstre. Et je jure qu’un jour, j’éliminerai cet être. Me dirigeant vers le pont qui permet le passage de la large rue, je grimpe les escalier de deux en deux. Je m’arrête au milieu de la construction et me tourne vers Noah. Ce dernier doit comprendre que s’il s’approche, ne serait ce qu’un pas, la course poursuite reprendra. Essoufflé, je garde néanmoins un sourire confiant, j’enlève la sueur de mon front. «  Tu n’as pas perdu tes capacités. Moi qui croyais que tu n’allais pas t’en remettre de la mort de tes camarades. » Je remue le couteau dans la plaie, mais on ne me change pas, encore moins lorsque je suis face à Noah.

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Ce message a été posté Jeu 3 Mar - 12:09
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avec wakabayashi zeno
Zeno passa la porte en premier, Noah ne le lâchait pas. Il était en colère, haineux ; ses nerfs étaient même visible au niveau de ses tempes. Il avait craqué : le revoir, le retrouver là après tant d'effort planté devant lui comme une fleur ... Ah ! Courant à travers les rues, poussant les personnes devant lui en leur disant de se pousser si jamais elles avaient de bon réflexe, le mafieux rattrapa un enfant que le plus jeune venait de pousser, lui évitant de tomber. Ceci ne le stoppa pas dans sa course, ayant agit sous un élan continuel, rageant à travers ses pas. Espèce de fils de pute. Grommela-t-il en le suivant encore, et toujours. C'était sa seule chance de l'avoir, car il avait conscience qu'il aurait encore à changer de pays si jamais. Il n'avait pas envie, mais il ferait tout le nécessaire pour le coincer. Sautant par dessus les obstacles improvisés de son ancien ami, le brun n'était absolument pas essoufflé : sûrement la rage qui le tenait.

Grimpant les escaliers à vive allure, menant à ce large pont, le brun se stoppa : le second en face de lui. Tu n’as pas perdu tes capacités. Moi qui croyais que tu n’allais pas t’en remettre de la mort de tes camarades. Son poing se serra machinalement : comment osait-il afficher avec fierté ce qu'il avait fait ? Il le détestait au plus haut point. Il avait envie de le tuer. Le cadet était déjà essoufflé, Noah commençait à peine, bien plus endurant. Il avait la force physique, l'autre la force mental... Pourquoi les séparer ? Il avait choisit sa voix et ses actes, ce qui les avaient menés à vouloir se détruire. Surtout Zeno, garde ce sourire lorsque je t'aurais, tu ne me feras jamais plus plaisir. Parce qu'il lui ferait avaler, parce qu'il lui ferait payé tout ce qu'il avait du subir par sa faute ; lui, et les siens. Sa seconde famille, ceux qui l'avait recueillit et faire survivre. Jamais il ne lui pardonnerait, jamais.

Pour se faire, il ne resterait pas planté là à le regarder ; lui et sa tête de bouffon. Rester sans bouger lui permettait de récupérer et ce n'était pas une chose qu'il pouvait cautionner : Noah était ce loup, qui s'amusait avec sa petite proie, l’affaiblissait pour mieux en profiter ensuite. Se jetant presque en sa direction, reprenant ainsi la course, il se rapprochait, petit à petit de lui ; il le sentait. Sa rage ne faisait que grandir au fur et à mesure qu'il le regardait, même de dos. Ah, cette haine si présente, le nourrissait chaque jour avec la plus grande des délicatesses.

Ce fut rude et incontesté. Il tendit son bras et attrapa l'épaule du plus jeune, la poussant en arrière afin de ne pas se faire berner et se retrouver seulement avec la veste entre les doigts. Sous un rapide réflexe, il attrapa sa nuque, le plaquant allègrement contre le mur sur leur côté, glissant avec lui afin de le plaquer. Attrapant ses mains de l'une des siennes, bien plus grandes, il les empoigna avec force. Le décalant, il rapprocha son oreille de ses lèvres, tirant fortement sur sa chevelure afin de lui faire basculer sa tête en arrière. N'oublie pas de sourire Zeno, n'oublie pas. Le décalant, il regarda un peu autour de lui. Il ne connaissait pas les lieux mais tant-pis, il s'en fichait. Guidant le plus jeune sur le côté, l'endroit était désert. Ah. Tout était si bon, si parfait. Son parfum, lui rappelait bien des choses... Et l'envie de le violenter en était bien plus grande.

Il le lâcha, violemment, le jetant contre le mur et sous un réflexe afin de l'empêcher de partir, lui donna une béquille bien placée, le faisant tomber au sol. L'attrapant par le col, le redressant, il lui décocha un grand coup, qui lui procura énormément de bien.

electric bird.

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Ce message a été posté Jeu 3 Mar - 21:44
Peace and love. #ZENOAH
I need an angel’s hand. Cause a devil kissed me, kissed me. [...] If I can wash away my sins, I will get on my knees right now. Even if you choke me even if you destroy my body, I swear to the sky, I raise my hand. I just wanna be a Soldier.
TENUE ♕ Des questions me chauffent le cerveau, mais je fais abstractions de toutes entraves psychologiques. Le moment est vraiment mal choisi pour réfléchir au pourquoi du comment. Je dois fuir Noah, encore et pour toujours. Ce cycle durera éternellement jusqu’à ce que l’un de nous deux ne tombe. Et quand je dis tomber, c’est pour de bon. Je ne suis pas fatigué de constamment m’échapper des griffes de Noah. Pour moi, il ne s’agit que d’un jeu. Un pari mortel, certes, mais qui en vaille la peine. Il n’y a que lui qui peut me courser pendant plus de dix minutes sans jamais faiblir, il est le seul que je redoute. Il a fallu que, parmi tous les monstres qui existent, de m’attaquer sur le plus violent. Mais jamais je ne regretterai mes actions. M’approcher de lui était du au hasard, mais le détruire faisait bien parti de mes intentions. Je savais comment tout ça allait finir dès l’instant où il a cru en moi. Je le savais mais je n’ai rien fait pour changer la donne.

Je le provoque en haut de ce pont, lui rappelant sa seconde famille que j’ai démanteler. Je vois son poing se serrer et je garde mon sourire malgré mon essoufflement. Ça faisait depuis un bon moment qu’on ne m’a pas pourchassé ainsi, c’est donc normal que je perde un peu de mon endurance. Quant à lui, il est à peine essoufflé. Ses capacités physiques m’impressionneront toujours. Il fut un temps où sa force était mienne. Ce serait mentir de dire que je n’appréciais pas cette période, mais ça ne pouvait durer plus longtemps. Ce n’était pas moi qui contrôlait tout ça, mais le chétif Uso. Or Uso est différent de Zeno. Si Uso arrivait à contrôler Noah, alors Zeno ferait en sorte de le déchainer. «  On en reparlera quand tu m’auras attrapé. » Je veux le rendre fou, le détruire psychologiquement. Et ça, c’est du Wakabayashi Zeno tout craché.

Je voulais continuer à papoter plus longtemps mais Noah reprend sa course poursuite. Par réflexe, je cours à mon tour pour essayer de maintenir une certaine distance entre nous. Noah est plus grand que moi, ses foulées sont donc plus grandes que les miennes. Me rattraper n’est qu’une question de temps. Je ne perds pas confiance pour autant. Rien ne m’effraie, j’ai confiance en mes capacités mentales pour trouver une solution. Je pousse violemment les personnes qui se retrouvent devant moi sauf que ça me ralentit. Je n’ai pas besoin de me retourner pour connaitre l’exacte distance qui nous sépare car je le « sens ». Sa rage est si palpable que j’ai l’impression de recevoir des piques dans mon dos.

J’ai beau à ne pas faiblir, Noah finit par gagner cette course. Il me tire l’épaule vers l’arrière puis je sens sa poigne attraper ma nuque. Il me plaque violemment contre le mur, ce qui arrête pendant un bref instant ma respiration. Je grimace avant de tousser un bon coup. Il me tient fermement, me laissant aucun échappatoire possible. Je m’apprêtais à parler mais je sens une force qui tire ma tête vers l’arrière. Malgré cette position inconfortable, je garde mon sourire confiant et ne baisse pas mon regard. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas entendu cette voix particulièrement grave si près de mon oreille. «  Zeno… Je dois te l’avouer que ça sonne bizarre venant de toi. » Je le provoque à nouveau. Je me suis peut être fait attraper, mais je n’ai pas perdu pour autant. S’il compte utiliser son sa force physique pour me briser, j’utiliserai mon mental pour le contrer. Je ne suis pas con, en terme de puissance, je suis inférieur à lui. Je ne suis pas faible, il n’a simplement pas d’égal.

Je résiste en vain car je finis par tomber violemment sur le sol. Légèrement sonné, j’essaye de reprendre mes esprits rapidement pour contre attaquer mais il me donne une bonne droite. Les coups de London ont l’air d’être des pichenettes à côté. Je sens un gout de sang dans ma bouche. Je passe ma main dans mes cheveux avant de regarder où on est.  Je commence à réfléchir à plusieurs éventualités de fuite. En attendant de trouver la bonne solution, je rigole avant de hausser des épaules. «  Ok, ok. Je me suis fais attraper. Mais que vas tu faire après ? Me ramener à Londres ? » Pour une fois, je fais ce qu’il me dit de faire, c’est à dire sourire. «  Personne ne te croira. Tu seras éternellement jugé comme étant mon complice… D’ailleurs, tu es tout aussi coupable que moi. C’est toi qui les as abandonnés. » Je ne le quitte pas des yeux, me relevant petit à petit, histoire de ne pas retomber comme une patate lorsqu’il me lâchera, et de pouvoir filer dès qu’il relâche la pression. «  Il ne faut pas en avoir honte. J’ai été très ému lorsque tu m’as choisi à ton gang tout entier. » Je dois être fou pour continuer mes provocations. Mon instinct de survie m’incite à arrêter, mais je refuse de me taire.

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Ce message a été posté Jeu 3 Mar - 23:09
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avec wakabayashi zeno
Ok, ok. Je me suis fais attraper. Mais que vas tu faire après ? Me ramener à Londres ? C'était une éventualité, mais pour le moment, il était tellement en colère que même l'idée de le ramener vivant ne lui avait pas effleuré l'esprit. Personne ne te croira. Tu seras éternellement jugé comme étant mon complice… D’ailleurs, tu es tout aussi coupable que moi. C’est toi qui les as abandonnés. Toucher à la seule corde sensible ; ceux pour quoi il s'était adonné toute sa misérable vie. Ce gosse était tout bonnement insupportable. Il ne faut pas en avoir honte. J’ai été très ému lorsque tu m’as choisi à ton gang tout entier. La petite goutte qui fit déborder le vase déjà trop plein : il lui décocha un autre coup, puis un second, le mettant de nouveau à terre. Ferme la ! Il l'avait aimé, chérit et protégé. Zeno l'avait trahit : sûrement la plus grosse blessure sentimentale subit en vingt-six ans de vie. Jamais il n'avalerait cela. Jamais. Un troisième coup partit par pure impulsion, car s'il pouvait le battre à mort il le ferait. Mais non, il n'était pas là pour faire une victime de plus dans son tableau. Il voulait le faire souffrir - même si ce n'était que physiquement. Aux côtés de sa seconde famille, il avait apprit énormément de chose, dont cela. Torturer Zeno était au programme ; l'entendre peut-être le supplier, lui faire mal : jamais il ne ressentirait ce que le mafieux avait subit sous sa trahison. Il lui en faudrait du temps, pour passer l'éponge et juger que cela devait se terminer. Je ne t'ai jamais préféré à eux ! Tu étais avec nous ; tu étais un tout ! Et tu oses encore leur cracher dessus ?! Un énième coup partit, sous la colère et la rage qu'engendrait ses paroles. Tu n'es rien Zeno. Et tu ne seras toujours, qu'une pauvre merde. Cette fois ci, se fut un coup de pied dans le ventre du plus jeune qui fut donné. Il se pencha, relevant son visage en le tenant par sa pauvre chevelure ébène. Souris Zeno. N'oublie pas. Le lâchant violemment, il se tourna un peu, essayant de contenir comme il le put toute ses pensées intérieures - mais se fut un échec, car sous un élan, il lui assigna un nouveau coup. Ce jour, il l'avait tant attendu. Il l'avait tant voulu. Et voilà, que devant la vérité, devant ce visage angélique, il perdait ses moyens, autant que sa raison. Le tabasser jusqu'à lui faire perdre conscience sous un coup bien ou, mal placé ? C'est ce qu'il fit, gardant un certain plaisir à voir son sang.

[...] Noah se tenait là, debout face à cette petite silhouette ; elle, attachée à une chaise. Les deux mains séparées, les poignets sèchement attachés, le brun le regardait avec mépris. Il le dégoûté. Mais grand Dieu que cela lui faisait du bien, de le revoir. Du plat de sa main, il lui en mit une afin de lui faire ouvrir les yeux. Réveil toi petite pute, on a même pas encore commencé. Un endroit peu accueillant que voilà. Un garage, sûrement, à première vue du moins. Il ne faisait plus partit d'un gang mais qui disait qu'il n'en avait pas gardé les séquelles ? Autant physique que morale : il avait toujours des connaissances, partout. N'importe où. Je voudrais savoir cependant. Il marqua un blanc avant de reprendre. Pourquoi est-ce que tu as fais ça? Les réponses ne l'aideront sûrement pas à calmer sa rancœur, mais il les voulait tout de même, par acquis de conscience pour ses frères.

electric bird.

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Ce message a été posté Ven 4 Mar - 0:40
Peace and love. #ZENOAH
I need an angel’s hand. Cause a devil kissed me, kissed me. [...] If I can wash away my sins, I will get on my knees right now. Even if you choke me even if you destroy my body, I swear to the sky, I raise my hand. I just wanna be a Soldier.
TENUE ♕ Je suis dans une très mauvaise situation mais ma gueule ne se ferme pas toujours pas. Me taire est synonyme de mort. Je ne fermerai ma gueule qu’au moment où mon âme quittera mon corps. Tant bien même que ma vie ne dépende que de la volonté de Noah, je continue de le provoquer, encore et encore. A croire que je n’ai pas peur de mourir sous les poings violent de cette bête. Car je sais parfaitement qu’il est capable de laisser sa colère s’exprimer et me ruer de coups jusqu’à ce que je rende mon dernier souffle. C’est le jeu et je me suis déjà préparé à cette éventualité. Ce n’est pas que je veuille mourir, au contraire, je fais partie des personnes qui kiffe à fond sa propre vie. Il n’existe personne autre que moi qui aime autant son existence. Mais c’est justement parce que toute chose a une fin qu’elle est précieuse. Ma fin est elle proche ? Ce sauvage de Noah enchaine les coups, me tapant à chaque fois de plus en plus fort. Mon corps me fait mal, je me sens lourd et ma vision se trouble. Je sens ce liquide visqueux couler de mes blessures. J’essaye de me relever, mais je tremble plus qu’autre chose. Je l’ai vraiment énervé le Noah. Je n’aurai peut être pas du faire le malin comme ça. La voix de mon agresseur résonne dans ma tête. Bordel, il veut pas gueuler un peu moins fort, il y a un blessé ici. Même si j’ai l’impression qu’il me crie dans les oreilles, ses paroles ne me sont pas assez claires. A vrai dire, je n’ai pas besoin d’écouter pour savoir ce qu’il est en train de me dire. Les douleurs s’intensifient mais je me retiens de crier. Même agonisant, je reste quelqu’un de détestable. Il en profite pour me donner un autre coup ce qui me fait tousser, crachant par la même occasion du sang. Je n’arrive plus à faire bouger mes membres, ils sont devenus trop lourds, je grimace de douleur lorsqu’il me tire par les cheveux. Ma respiration devient plus difficile mais je m’efforce de lâcher un faible rire. Noah me jette violemment par terre, j’ai l’impression d’être son punching ball vivant. La vérité ne doit pas être loin car depuis le début, ce n’est que lui qui m’attaque. Mais je jure que les rôles s’inverseront. Même mes paupières me paraissent lourdes et un froid glacial parcoure tout mon corps. Ma conscience est en train de me quitter.

Mes paupières s’ouvrent lentement. Le muscle de mon cou retrouve sa fonction de support et ma tête se relève. Ma gorge est sèche en plus d’avoir cet horrible arrière gout métallique dans la bouche. Je veux bouger mes mains mais quelque chose m’en en empêche. Il m’a attaché contre une chaise. Je fais abstraction des vives douleurs de mon corps pour regarder autour de moi. Je suis dans une pièce sombre et je n’ai pas la moindre idée de où est ce que je suis. Il compte me torturer à l’ancienne ? Je les connais ses méthodes de tortures, j’ai appartenu à son gang. Je parais presque déçu. «  Pourquoi ? Parce que je déteste le boss, il a ruiné ma famille et il n’a eu que ce qu’il méritait. » Je soupire un coup. Merde, c’est la première fois que parler me fait aussi mal. Je m'efforce de sourire. «  Une excuse comme celle ci te parait bonne ? Seras tu prêt à me pardonner si je te disais ça ? » C’est faux, je n’ai jamais eu de raisons aussi « nobles », je ne suis qu’un sale égoïste qui ne pense qu’à moi. Je lache un petit rire. «  Figure toi que ce n’est pas ma raison. » Mon caractère me tuera, c’est le moins qu’on puisse dire.

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Ce message a été posté Sam 5 Mar - 11:06
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avec wakabayashi zeno
Pourquoi ? Parce que je déteste le boss, il a ruiné ma famille et il n’a eu que ce qu’il méritait. Mensonge sur mensonge, pourtant, aucune culpabilité ne c'était lu, au moins une fois, dans le visage de ce petit être. La bête était agacée, au plus haut point. Une excuse comme celle ci te parait bonne ? Seras tu prêt à me pardonner si je te disais ça ? Le pardon était bon pour des êtres supérieurs ; il n'était ni un Dieu, ni l'un de ses représentants. Le pardon, n'était pas dans ses cordes. Le pardon, n'était pas dans sa nature. Il serait laborieux et bien trop difficile pour l'informateur - s'il demeure toujours en vie, de pouvoir être excusé aux yeux de son démon. Figure toi que ce n’est pas ma raison. Au moins, il lui obéissait. Il gardait ce petit sourire. Revoir à travers, les moments parfaits vécus ensemble ? Non. Tout cela, il l'avait déjà oublié, afin de laisser à sa colère et sa haine toute la place nécessaire, afin de donner vie à ce qu'il était aujourd'hui. Il le regardait, avec haine, dégoût. Il le méprisait au plus haut point. Il voulait lui faire subir les pires choses au monde. Oui, il en avait envie. Je n'ai jamais pu comprendre ce que cela avait pu t'amener. - fucking bullshit. Jurant dans sa langue maternelle, tournant un peu en rond, Noah se stoppa finalement devant le plus jeune, légèrement penché au dessus de sa personne. Attrapant son visage à l'aide de deux de ses doigts, il affichait un sourire peu convenable et peu rassurant. Si tu savais tout ce que j'ai pu imaginer, quoi te faire... Un ton sadique, limite au bord de la psycho, il le lâcha violemment,  se tournant un peu avant de lui décocher un coup un tantinet plus violent que ceux déjà subis. Il n'allait pas le torturer comme Zeno pouvait l'entendre. Durant son absence et à la suite de la perte de son clan, le mafieux c'était endurcit, encore plus que ce qu'il était auparavant. Il manquait au japonais des informations à son propos. Informations, qui lui aurait été d'une aide psychologique, sûrement. J'espère que t'as pris ton pied durant t'es années de liberté. Remettant en cause son libre arbitre, se portant ainsi, garant de sa vie et de ce qu'il en adviendrait, le démon qu'il était s'amuserait autant qu'il le souhaiterait, quitte à le suivre n'importe où. Cela ne le dérangeait pas. Bien au contraire, les retrouvailles en étaient d'autant plus agréables et merveilleuses, tu ne trouves pas ?

Un coup supplémentaire lui échappa, comme une pulsion, comme une vie - tel un tout qu'il ne guidait plus. Action guidée par ses sentiments ; son impulsion n'avait pas changé depuis leur séparation. Il était le même, au fond. Je te priverais de tout Zeno. De ta famille, de t'es biens. De t'es plaisirs, de t'es loisirs, de ta vie. - Tu seras mon chien. En même temps qu'il vint à terminer sa phrase, il attrapa la chevelure du plus jeune, sans aucune douceur, tirant sur sa racine pour lui faire lever son visage, afin qu'il le regarde. Je ferais de ta vie un enfer, jusqu'à ce que tu ouvres les yeux afin que tu puisses voir un peu plus loin que ta sale gueule. Sincère, au moins, on ne pouvait lui retirer cela.

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Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Sam 5 Mar - 19:26
Peace and love. #ZENOAH
I need an angel’s hand. Cause a devil kissed me, kissed me. [...] If I can wash away my sins, I will get on my knees right now. Even if you choke me even if you destroy my body, I swear to the sky, I raise my hand. I just wanna be a Soldier.
TENUE ♕ Ai-je dis quelque chose de drôle ? Il se met à rire comme si j’avais dit la plus grosse connerie du monde. D’habitude, c’est moi qui me moque des autres, qui rigole jusqu’à avoir mal aux abdominaux. Cette situation ne me plait pas du tout et elle m’échappe complètement. Par contre, il pourra se mettre le doigt dans l’oeil car jamais je ne serais docile. Il se rapproche de moi, me chuchotant à nouveau des conneries. Si jamais je dois devenir son chien, je serai l’animal enragé qui le mordra. Je bouge mes poignets dans l’espoir de desserrer ces fils mais c’est inutile. Ce batard m’a ligoté tellement fort que je me fais plus mal qu’autre chose. « Creve. » Un énième coup repart et me fait perdre l’équilibre. Ma tête a été épargnée mais le choc reste violent. Je ne dois pas avoir l’air malin dans cette position, au moins, je ne tomberai pas plus bas. Dans ce genre de situation, il faut toujours voir le bon côté de la chose. C’est ce que je m’efforce de faire en ce moment, de garder mon mental intact. Je ne sais pas ce que Noah compte me faire, mais ce ne sera pas un partie de plaisir. Je ne quitte pas des yeux, suivant le moindre de ses mouvements. S’il voulait avoir une putain de chaise, il ne fallait pas m’attacher dessus. Je lui aurai volontiers donné ma place, mais il préfère s’asseoir sur moi, rendant ma respiration difficile. « Commence par me libérer. » Mes mots sortent difficilement de ma bouche mais sont sortis malgré tout. Son doigt s’approche de mon visage jusqu’à se poser sur le coin de mes lèvres. Je ne cherche pas à comprendre la soudaine douceur de mon séquestreur. Il ne faut jamais essayer de les comprendre car ce serait détruire son mental encore plus rapidement. Je me dois de garder mes capacités intellectuelles, c’est le seul moyen de m’en sortir. Je dois faire abstraction de toutes ces douleurs physiques et ne penser qu’à comment m’échapper d’ici. Ma respiration reprend d’un coup lorsqu’il se lève de mon corps. Ça me fait toujours mal de respirer mais au moins, je respire. Seul, je bouge de plus en plus mes poignets. C’est fatiguant car le sang y circule mal à cause de la position mais je ne faiblis pas. Je me fiche d’avoir des traces violacées, d’avoir mal partout. Je dois faire vite avant qu’il ne revienne. J’analyse les lieux en même temps. Je suis dans une pièce sombre, vu les outils présents, je dois être dans un garage ou dans une cave. Je tente en vain de me déplacer ou de me libérer. Je soupire, arrêtant tous mes efforts pendant un instant. Personne ne viendra me chercher, je suis le seul qui peut me sauver, je n’abandonnerai pas.

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Ce message a été posté Sam 5 Mar - 22:13
peace and love
avec wakabayashi zeno
Si tu crois que je vais devenir ton petit chien, c’est que tu n’as pas saisi qui je suis réellement, Noah. M’enfermer ici ne te mènera à rien. Il se mit à rire. Sans aucune retenue, comme si la situation y prêtait, alors qu'en réalité, c'était tout autre. Je ne compte pas te laisser enfermer Zeno. Voyons. Se moquant allègrement de lui, il reprit. Tu deviendras une chose docile et sans intérêt plus vite que tu ne le penses. Terminant sa phrase, il se glissa légèrement sur le côté, rapprochant ses lèvres de son oreille, y chuchotant doucereusement. Un chien revient toujours vers son maître. Tu me supplieras d'avoir pitié de toi. Se reculant, tout en se redressant le brun lui donna un énième coup, ce qui fit basculer la chaise en arrière. Au dernier moment, il la rattrapa afin que le plus jeune ne se cogne pas la tête contre le sol. Le tuer maintenant serait une faute grave : il ne se serait pas amuser. Chose regrettable après toutes ses années d'attentes. Il la posa simplement, le laissant dans cette position si peu confortable, surtout pour ses bras.  Sans aucune gêne, le mafieux contourna le pauvre petit homme pour venir s’asseoir sur son torse, se fichant de lui couper la respiration. Je suis tellement heureux de t’avoir avec moi que je ne sais pas par quoi commencer. Jubilant tel un gosse devant son cadeau de noël, Noah glissa avec légèreté l’un de ses doigts sur le coin des lèvres de Zeno, essuyant son sang ; geste qui contrastait parfaitement avec tous les autres. Puis, il lui donna une petite gifle, un air plus autoritaire sur le visage. Sourit Zeno. Se moquait-il encore de lui ? Oui. Encore, et toujours Je veux voir ton sourire jusqu’à ta mort. Car se sera lui qui lui donnera, il se l’était juré. Personne ne touchera à sa proie. Il lui appartient, autant que son sort. Se relevant le plus naturellement du monde, il quitta la pièce, le laissant là pour le moment. Il n’avait pas l’intention de le laisser tranquille, mais un temps de pause n’était pas de refus. Autant pour lui que pour le plus jeune, son excitation ne ferait que s’accroitre.


electric bird.

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Ce message a été posté Lun 7 Mar - 18:39
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I need an angel’s hand. Cause a devil kissed me, kissed me. [...] If I can wash away my sins, I will get on my knees right now. Even if you choke me even if you destroy my body, I swear to the sky, I raise my hand. I just wanna be a Soldier.
TENUE ♕Ai-je dis quelque chose de drôle ? Il se met à rire comme si j’avais dit la plus grosse connerie du monde. D’habitude, c’est moi qui me moque des autres, qui rigole jusqu’à avoir mal aux abdominaux. Cette situation ne me plait pas du tout et elle m’échappe complètement. Par contre, il pourra se mettre le doigt dans l’oeil car jamais je ne serais docile. Il se rapproche de moi, me chuchotant à nouveau des conneries. Si jamais je dois devenir son chien, je serai l’animal enragé qui le mordra. Je bouge mes poignets dans l’espoir de desserrer ces fils mais c’est inutile. Ce batard m’a ligoté tellement fort que je me fais plus mal qu’autre chose. « Creve. » Un énième coup repart et me fait perdre l’équilibre. Ma tête a été épargnée mais le choc reste violent. Je ne dois pas avoir l’air malin dans cette position, au moins, je ne tomberai pas plus bas. Dans ce genre de situation, il faut toujours voir le bon côté de la chose. C’est ce que je m’efforce de faire en ce moment, de garder mon mental intact. Je ne sais pas ce que Noah compte me faire, mais ce ne sera pas un partie de plaisir. Je ne quitte pas des yeux, suivant le moindre de ses mouvements. S’il voulait avoir une putain de chaise, il ne fallait pas m’attacher dessus. Je lui aurai volontiers donné ma place, mais il préfère s’asseoir sur moi, rendant ma respiration difficile. « Commence par me libérer. » Mes mots sortent difficilement de ma bouche mais sont sortis malgré tout. Son doigt s’approche de mon visage jusqu’à se poser sur le coin de mes lèvres. Je ne cherche pas à comprendre la soudaine douceur de mon séquestreur. Il ne faut jamais essayer de les comprendre car ce serait détruire son mental encore plus rapidement. Je me dois de garder mes capacités intellectuelles, c’est le seul moyen de m’en sortir. Je dois faire abstraction de toutes ces douleurs physiques et ne penser qu’à comment m’échapper d’ici. Ma respiration reprend d’un coup lorsqu’il se lève de mon corps. Ça me fait toujours mal de respirer mais au moins, je respire. Seul, je bouge de plus en plus mes poignets. C’est fatiguant car le sang y circule mal à cause de la position mais je ne faiblis pas. Je me fiche d’avoir des traces violacées, d’avoir mal partout. Je dois faire vite avant qu’il ne revienne. J’analyse les lieux en même temps. Je suis dans une pièce sombre, vu les outils présents, je dois être dans un garage ou dans une cave. Je tente en vain de me déplacer ou de me libérer. Je soupire, arrêtant tous mes efforts pendant un instant. Personne ne viendra me chercher, je suis le seul qui peut me sauver, je n’abandonnerai pas.



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Ce message a été posté Sam 19 Mar - 18:05
peace and love
avec wakabayashi zeno

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Ce message a été posté Mar 22 Mar - 10:53
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I need an angel’s hand. Cause a devil kissed me, kissed me. [...] If I can wash away my sins, I will get on my knees right now. Even if you choke me even if you destroy my body, I swear to the sky, I raise my hand. I just wanna be a Soldier.
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