Alive▲& Alone ✩ Only thing I can do is run.Sans encombre, je refaisais mon histoire, j'étais revenue il y a peu à mon ancien appartement, je ne savais pas trop si je devais déménager ou non. On ne sait jamais, je ne voulais pas reprendre mon autre vie que j'avais laissé tomber et cette fois bien comme il faut. J'avais éteint mes sentiments que j'avais commencé à développer pour tout mon entourage, je ne voulais plus m'attacher ne soit-ce qu'un peu à quelqu'un. Oui, il y avait bien ce garçon qui me suivait partout mais il n'éveillait pas mon intérêt, je le laissais me suivre sans m'en préoccuper vraiment. Même si je ne comprenais pas pourquoi il ne lâchait pas l'affaire étant donné que je ne pouvais pas lui apporter quelque chose. J'étais redevenue un robot lambda qui ne ressentait jamais rien et qui avait du mal à comprendre les sentiments humains. Du moins, je les voyais, je les analysais sans les comprendre. C'était un peu comme ces énigmes, c'est logique mais sur le coup ça n'a pas de sens quand nous sommes étrangers à cela. Et j'avais décidé de redevenir étrangère à ce milieu. Certains diront "tant d'efforts gâchés pour rien au final", pour moi c'était plutôt un rappel à l'ordre, une occasion de pouvoir retourner en arrière afin de ne pas regretter finalement.
J'avais un rendez-vous professionnel avec mon nouveau "travail" il était dans 2-3h dans Shinjuku. J'avais donc amplement le temps de faire ce que je voulais dans le quartier, aller dans un bar, me promener pour regarder les différents buildings de grandes sociétés. J'avais le choix et je ne pouvais pas le nier. J'errais comme une âme perdue dans le quartier et les rues qui étaient quand même animées, je crois bien que ce quartier n'est quasiment jamais calme. Ce ne serait peut-être pas une bonne idée de vivre dans ce quartier bien que j'adore faire la fête, j'aimais aussi dormir quand je veux et pas quand le quartier le voulait en m'imposant les horaires voulus. Je ne pensais pas à croiser des têtes connaissables bien que je connaissais quelques personnes à Tokyo, Shinjuku était peut être l'endroit le plus improbable où je croiserai quelqu'un. J'aurai très bien pu choisir de ne pas revenir au Japon et laisser les gens ; ça aurait été la solution la plus simple. Mais pourquoi j'étais revenue ici ? Pour des contrats de travail et poursuivre mes études. Voici l'excuse toute prête que j'avais trouvé pour revenir. Oui c'était bien une excuse, je devais me détacher et je l'étais bien déjà. Mais des choses me retenaient ici, la peur de l'inconnu ? Non, c'était des choses que je n'acceptais pas encore et que je reniais sans réfléchir très sérieusement à la question. Pour moi c'était évident que j'étais revenue pour mes études et ce travail que j'allais bientôt lâcher. C'était une expérience comme une autre, mais je ne voulais pas le faire à vie c'était certain. Je me lassais assez rapidement qui plus est. Mais enfin, là n'était pas le problème, il n'y avait pas encore de problème et tout allait pour le mieux dans mon envie de tout ignorer.
trouver du répulsif pour faire fuir le chat des voisins. △ mater des pornos pour aider london. △ acheter de la bouffe pour le sdf au coin de la rue. △ ne plus me laisser faire par mes camarades de classe. △ m'occuper personnel de ce gars, kô △ comprendre pourquoi eri ne peut pas me blairer à ce point, même si je m'en fou. △ ne plus JAMAIS m'approcher de cet enflure de dakota. △ surveiller london et wolfram, histoire de savoir si le problème est réglé. △ réconforter london maintenant que wolfram l'a quitté... △ déprimer...
changer d'identité avant de mourir ou de devenir fou △ ne plus jamais tomber malade, ni même croiser dakota dans cet état △ trouver le courage de parler avec London △ garder pour moi que je commence à devenir nympho ... de ce diable *fait le signe de la croix* △ devenir plus fort pour ne plus être embêté pas mes camarades de classe ... △ jeter rukia dans une cage aux lions. △ hiberner jusqu'à la fonte des neiges, détester encore noël et la neige, ne pas sortir de chez moi jusqu'à février ou mars △ passer au temple pour laisser un mot à mes parents et allumer une bougie pour eux. △ avouer que rukia est moins chiante que je le pensais... je l'apprécie plutôt bien, juste un peu. △ enterrer la hache de guerre avec kô △ me contrôler quand je suis avec dakota parce que c'est Tchernobyl dans ma tête.
Alive▲& Alone ✩ Only thing I can do is run.Ma fugue a été de courte durée, quelques jours à Bangkok dans l'intention de retrouver mes parents. Ils sont morts, je le sais bien et mieux que n'importe qui, mais je voulais retrouver leur tombe. Beaucoup de chose se sont passés depuis leur disparition, j'ai été ballotté de famille en famille, pour revenir systématiquement au foyer avant d'être balancé dans une maison de redressement. J'en ai vécu des choses là-bas, surtout mauvaise. Il régnait une loi du plus fort dans le vieux établissement, à celui qui frappe le plus, à celui qui pousse le mieux, à celui qui crache le plus loin. Bref, un calvaire m'a rendu aigri et pas moins vulgaire, malgré mon dernier placement. Là-bas, j'ai rencontré un homme d'affaire et une femme, ainsi qu'une jeune fille insensible et peu bavarde. C'était ma nouvelle vie, ma seconde chance. Pour travail d'intérêt général, on m'a placé dans une association bénévole pour aider les sans-abri, mais je n'ai pas remis les pieds là-bas depuis l'incendie et l'enfer dû à ce démon. Ma seconde chance prenait un autre tournant, puis récemment je l'ai gâché en fuyant dans un autre pays, vidant les réserves d'argent de ma famille d'accueil. Ils ont été gentils avec moi et c'est ainsi que je les remercie, en étant égoïste et irrespectueux. Faut pas croire, je regrette quand même ce geste déplacé. Ils ne méritaient pas d'être trahi, surtout pas par celui auquel ils donnaient cette nouvelle chance.
à présent je suis revenu à Tokyo, mais je n'ai pas retourné à Chuo pour autant. J'aurai pu suivre Dakota jusqu'à chez lui, demander une place sur son canapé le temps de trouver une solution, mais il vit à deux pas de chez moi. Du coup, j'ai encore fui loin de son appartement, loin de ce quartier. J'aurai pu revenir au campus, mais les surveillants me seraient tombés dessus et de là, ma famille aurait été prévenu. En bref, j'étais piégé. Il ne me restait que Rukia, qui m'a tenu compagnie par sms durant mon séjour en Thaïlande. Elle est comme une soeur pour moi, même si à une époque, on ne pouvait pas se voir. Je suis resté chez elle pour une nuit, histoire de manger, dormir et me laver, mais je ne suis pas revenu à Royal non plus. Je ne sais pas comment reprendre le cours normal des choses, sans me faire remarquer. D'abord, je devrais m'excuser auprès de ma famille d'accueil, puis expliquer mon absence au lycée, à mes professeurs. Ensuite ... Ouais non, je ne sais pas quoi faire de Dakota. Je voudrais lui reparler de ce séjour, essayer de le comprendre et ... Je m'embrouille, ça n'a plus aucun sens maintenant que je suis revenu au Japon. Tout devrait revenir comme avant, cette ville n'est pas magique et anormale comme la précédente.
Alive▲& Alone ✩ Only thing I can do is run.Il n'y avais plus ma place dans sa réalité, la réalité de Raylai était maintenant étrangère à la mienne. Je voulais juste m'éloigner de ces personnes le plus loin possible, fuir n'était pas une solution éternelle, elle n'allait être que temporaire bien sûr je ne pouvais pas fuir les gens de la sorte indéfiniment et je le savais. Que voulais-je fuir depuis ce fameux séjour ? Les sentiments qui avaient pu existé en moi, ces sentiments qui auraient pu me foutre en l'air, j'aurai voulu le plus possible les effacer, j'aurai voulu qu'ils oublient cette passe de moi, je ne voulais pas que les gens se souviennent de moi de la sorte. Je préfère encore qu'ils se souviennent de moi comme la robotique Anastasia sans sentiment, qui se contente d'analyser pour mieux jouer ses pions. Pas cette Anastasia qui analysait pour comprendre les humains et être emtipathique. Je savais que si Raylai s'accrochait à moi, je le ferais déchanter, je l'emmenerais bien trop bas. Il se pourrait que je le décoive, mais qu'importe c'était le mieux pour lui n'est-ce pas ? Je lui donne des raisons de m'oublier et de faire sa vie de son côté. Je ne pouvais plus lui donner ce que j'avais pu lui donner. J'avais même appris qu'il ne vivait plus chez "nos" parents adoptifs. Enfin nos, je ne considère plus cette famille comme la mienne, je me sens totalement étrangère à ce monde et j'en suis pas plus défaitiste ou triste. Même s'il a l'air perdu, je ne sais pas s'il a un rêve mais autant ne pas le détruire, le laisser avancer sans lui donner davantage de difficultés. J'ai brisé ma promesse avec lui, j'ai décidé de l'abandonner depuis mon retour, je veux qu'il me déteste, qu'il s'éloigne de moi. Je ne veux plus qu'il me change, je ne veux pas qu'il soit gentil avec moi. Et dans ma tête c'était clair ; je ne ressentais plus rien, je n'étais plus attachée à rien. Alors revenir ici pour affaire ne m'avait rien fait ressentir d'un premier abord, prend la fuite, je ne me disais que ça quand je revoyais ces fantômes du passé, au fond j'ai peut-être peur qu'il puisse me refaire devenir comme j'ai pu l'être. Mais je n'ai plus envie de cette vie que j'ai pu avoir.
Rien qu'en revoyant la tête de Raylai j'essaye de stopper ses pensées que j'ai pu avoir fut un temps ; est-ce qu'il va bien ? Est ce qu'il trouve des solutions à ses problèmes ? Je ne l'avais pas vu depuis mon retour à Royal, je me disais qu'il était peut-être malade, puis je finissais par oublier le sujet comme si je m'en fichais. Les gens essayent trop de faire dans le sentimental, Raylai m'a toujours connue peu bavarde et distante, je ne sais toujours pas comment il a pu s'attacher à moi ou même me pardonner. La solution la plus agréée pour moi lorsque je le distingue est de me lever et partir. Ce simple geste signifie que je sors de son histoire, que je n'ai plus de place dans le livre qu'est son histoire, je ne veux plus être "emprisonné" dans un livre où je n'ai plus ma place. Je m'efface comme si j'étais morte dans un chapitre de sa vie. Je me dis que par chance il ne m'a pas vue, qu'il ne va pas me suivre, qu''il va me laisser partir et disparaître de manière facile et ironique. Car en partant, je serais arrivée de la même façon aussi ressemblante qu'un spectre. Mais je sens alors sa main sur mon épaule, ça me retient, je ne comprendrais décidément jamais cet enfant. Oui, car pour moi il était encore un enfant et je ne comprenais pas tous les critères qui le composaient ; malheureusement ? Il semble haineux, trahis, abandonné, il me crache cette phrase comme si j'avais tué quelqu'un ou quelque chose. Il me posait la question que je me pose depuis mon retour ; que fais-je ici ? C'est simple pourtant, je suis ici pour le travail et pour finir mes études. C'est l'option avec l'absence de sentiments, c'est l'option Anastasia. Je tourne alors mon visage vers cet être qui a été mon frère par le bias d'une famille d'accueil comme s'il m'était étranger, d'un air calme et indescriptible. Ce garçon en face de moi a été mon frère, certains me diront que je pourrais faire un effort avec lui, mais je devais l'aider à me détacher de lui. Il avait l'air de me détester, tant mieux en un sens n'est ce pas ?
- Salut Raylai. Je suis ici pour mon travail, et je tenais à finir mes études. Je t'avais pourtant dit que je reviendrais. Disais-je calmement et de manière posée, comme si on me demandait une question anodine à un questionnaire, c'était logique, avec une absence de sentiments, c'était sec et presque sans saveur. Je répondais à cette question sans chercher à y mettre de l'émotion. Qu'est ce que je peux lui dire d'autre après tout ? Je ne vais pas m'excuser, je lui dois "rien", comme il me doit rien, selon un point de vue spécial.
trouver du répulsif pour faire fuir le chat des voisins. △ mater des pornos pour aider london. △ acheter de la bouffe pour le sdf au coin de la rue. △ ne plus me laisser faire par mes camarades de classe. △ m'occuper personnel de ce gars, kô △ comprendre pourquoi eri ne peut pas me blairer à ce point, même si je m'en fou. △ ne plus JAMAIS m'approcher de cet enflure de dakota. △ surveiller london et wolfram, histoire de savoir si le problème est réglé. △ réconforter london maintenant que wolfram l'a quitté... △ déprimer...
changer d'identité avant de mourir ou de devenir fou △ ne plus jamais tomber malade, ni même croiser dakota dans cet état △ trouver le courage de parler avec London △ garder pour moi que je commence à devenir nympho ... de ce diable *fait le signe de la croix* △ devenir plus fort pour ne plus être embêté pas mes camarades de classe ... △ jeter rukia dans une cage aux lions. △ hiberner jusqu'à la fonte des neiges, détester encore noël et la neige, ne pas sortir de chez moi jusqu'à février ou mars △ passer au temple pour laisser un mot à mes parents et allumer une bougie pour eux. △ avouer que rukia est moins chiante que je le pensais... je l'apprécie plutôt bien, juste un peu. △ enterrer la hache de guerre avec kô △ me contrôler quand je suis avec dakota parce que c'est Tchernobyl dans ma tête.
Alive▲& Alone ✩ Only thing I can do is run.Mon sort n'a pas encore été décidé depuis ma fuite en Thaïlande, je n'ai pas remis les pieds chez cette famille et j'ignore encore comment le faire ou si je dois trouver des excuses à leur faire. J'ai passé des jours à courir après mes parents biologiques sans me douter de rien, sans savoir qu'ils n'étaient que des cendres éparpillés dans l'immense ville. Aujourd'hui je suis de retour avec un esprit changé, chamboulé mais différent d'avant. Je ne veux pas continuer à vivre avec mes fantômes ou avec ma haine des gens, qu'ils me soient familier ou étranger. Je ne veux pas dépendre de ces gens non plus, mais je ne sais comment le faire comprendre pour l'instant. Avant de fuguer, j'ai enterré la hache de guerre avec l'un de mes ennemis, j'ai brisé ses foutues chaînes qui me retenaient à ma colère et cela m'a permit de voir ce garçon autrement. Kô n'est plus un mauvais souvenir à mes yeux, c'est une personne à qui j'ai pardonné, à qui j'ai voulu tendre ma main alors qu'il a décidé de lâcher l'affaire plus tôt. J'ai accepté Rukia comme une nouvelle famille, comme une soeur que je n'ai jamais eu, par le sang je veux dire. Mais en contre partie, j'ai oublié Anastasia qui m'a encore abandonné dans cette tornade, me laissant dériver où le vent me traîne. Puis j'ai laissé une chance à ce démon, j'ai tendu mes poignets pour qu'il m'emprisonne à nouveau et franchement, je ne suis pas déçu de mon choix. Certes, je dois encore le revoir et lui adresser la parole, mais ce n'est qu'une question de temps. Les marques autour de mon cou me rappel à quel point je lui appartiens, qu'importe comment. Tout cela forme mon nouveau monde, mais je n'ai pas inclus cette fille à laquelle j'ai eu confiance en elle durant une période, avant d'éprouver bien plus que de la colère. Une haine sans raison, sans nom.
Ma réalité a changé et je ne voulais pas l'inclure dedans, alors pourquoi je lui cours après ? Pourquoi je la retiens ? Pour mieux cracher ma haine tel un serpent venimeux ? J'aurai pu tourner les talons moi aussi, partir et l'oublier définitivement, mais elle n'a pas oublié à quel point je suis un gamin. Personne ne l'oublie, je crois bien. J'agis comme un enfant, un pauvre gosse qui court encore après des illusions, et bien que j'ai juré oublier mes fantômes, je continue à les voir de temps en temps. Combien me faudra-t-il de temps pour sortir la tête de l'eau et remonter à la surface, sur la terre ferme ? Pour cette fois, je vais juste tenter de saisir une bouée et m'accrocher, jusqu'à ce que la tempête se déchaîne et s'éloigne. Je pourrais être plus méchant que je ne le pense, qu'on ne le pense tous. Je pourrais être cette épine dans son pied, qui la fera souffrir à chaque pas. Je pourrais être n'importe quelle douleur insupportable qui ramène ce côté « humain » à elle, sans vouloir lui pardonner pour autant. Il n'y a plus aucune raison pour que je le fasse désormais, ce n'est qu'un spectre dans mon histoire. L'ombre d'elle-même. Je fronce les sourcils à ses paroles, me mordant l'intérieur de la joue pour ne pas craquer et hurler. « Tu ne m'as jamais rien dit. » Cinglais-je calmement mais froidement, comme si jamais personne n'avait eu l'audace de le faire à sa place. Je m'en fiche des mots rapporter par les autres, ils n'ont aucun sens à mes yeux si ça ne vient pas de la personne elle-même.
Alive▲& Alone ✩ Only thing I can do is run.Je n'avais plus ma place dans sa réalité et je ne comptais pas y entrer de nouveau, je voulais même m'effacer de cette dernière, ne plus avoir une place, il serait déçu et il n'a pas besoin de moi dans une quelconque place, je devais évacuer ce passé qui m'avait tant causé de soucis à l'arrivée. Les sentiments, tout ce que je comprenais pas, je commençais à l'apprivoiser, et à presque le ressentir. Ou du moins je le comprenais mieux qu'avant, mais aujourd'hui ce n'était plus le cas, j'avais effacé tout ce qui était sentiment humain pour la plupart des habitants de cette planète, on aurait très bien pu m'assimiler à une tueuse psychopathe alors que j'étais juste insensible à ce qu'il pouvait se passer autour de moi. Pour moi il devrait m'oublier, oublier ce qu'on a pu vivre ensemble. Au début je m'étais dit qu'en rentrant je dirais toute la vérité à Raylai car je lui devais ça, mais finalement plus je réfléchissais plus je me disais "Non, efface tout, oublie tout." Car si je commençais à faire des exceptions, autant dire que ça serait devenu bien plus compliqué pour moi pour arriver à mon but, me fixer des objectifs, maintenant j'allais examiner tout froidement, être comme si tout était un travail. Ca allait déplaire à beaucoup, surtout vu comment je fuis les gens, j'ai déjà eu des retours sur le fait de fuir mon passé, mais je m'en fichais on pouvait me considérer comme égoïste, ou qu'importe de quoi on me qualifiait ; ça m'était égal aujourd'hui.
Certains diront que je fuis par "peur" que je puisse retrouver ce que j'ai perdu mais j'étais pourtant persuadée de ne plus pouvoir jamais retrouvé ce que j'ai voulu délaissé, ce que j'ai voulu abandonné de manière complètement désinvolte et comme si c'était normal. Je n'allais pas prendre les sentiments des autres, savoir s'ils étaient vexés ou en colère, je continuerais ma vie comme ça. J'aurais pu devenir un zombie ou un robot ça aurait été pareil. A sa rétorque, je le regarde d'un air désintéressé, il le fallait bien pour garder ma nouvelle identité qui est finalement normale à ma yeux. Je ne lui ai jamais rien dit ? C'est possible, j'haussais mollement les épaules d'un air à dire que ce n'était pas important de toute manière que je te tienne au courant ou non après tout.
- J'ai sûrement oublié alors. Lançais-je de manière désinvolte, comme si c'était quelque chose qu'on disait "j'ai faim" quelque chose de complètement anodin, donner un caractère inintéressant à une situation complètement tendue ne pouvait que montrer que j'étais détachée et que j'avais décidé de changer quoi qu'il en pense. Et au fond je savais que ça le rendait hors de lui, peut être qu'au fond il cherche à se rattacher à quelque chose, mais je veux pas qu'il se rattache à moi, mon côté pestiféré dirait qu'il serait une gêne pour moi, et une autre voix, une minuscule voix me disait "tu t'en fous."
J'étais entre les deux, le mal et la neutralité, j'aurai très bien tomber de l'autre côté et ce sans difficulté mais j'avais encore ma conscience, neutre certes mais je n'allais pas tué des gens gratuitement, mon intelligence était encore bien présente pour ce point. A ma question, en lui demandant "et toi ?" il me répond un rien plutôt froid et sec, ce rien ressemblait tant aux hivers où l'on arrive pas à se réchauffer et qu'on ne souhaite qu'une chose ; c'est qu'il s'arrête car on n'arrive pas à trouver des solutions même sous plusieurs couvertures. Je joue avec mes clefs entre mes doigts et je m'arrête automatiquement de manière calme lorsqu'il évoque le fait que je suis morte, tout aussi automatiquement je souris presque à sa réplique mais de manière amusée et presque nostalgique d'un côté.
trouver du répulsif pour faire fuir le chat des voisins. △ mater des pornos pour aider london. △ acheter de la bouffe pour le sdf au coin de la rue. △ ne plus me laisser faire par mes camarades de classe. △ m'occuper personnel de ce gars, kô △ comprendre pourquoi eri ne peut pas me blairer à ce point, même si je m'en fou. △ ne plus JAMAIS m'approcher de cet enflure de dakota. △ surveiller london et wolfram, histoire de savoir si le problème est réglé. △ réconforter london maintenant que wolfram l'a quitté... △ déprimer...
changer d'identité avant de mourir ou de devenir fou △ ne plus jamais tomber malade, ni même croiser dakota dans cet état △ trouver le courage de parler avec London △ garder pour moi que je commence à devenir nympho ... de ce diable *fait le signe de la croix* △ devenir plus fort pour ne plus être embêté pas mes camarades de classe ... △ jeter rukia dans une cage aux lions. △ hiberner jusqu'à la fonte des neiges, détester encore noël et la neige, ne pas sortir de chez moi jusqu'à février ou mars △ passer au temple pour laisser un mot à mes parents et allumer une bougie pour eux. △ avouer que rukia est moins chiante que je le pensais... je l'apprécie plutôt bien, juste un peu. △ enterrer la hache de guerre avec kô △ me contrôler quand je suis avec dakota parce que c'est Tchernobyl dans ma tête.
Alive▲& Alone ✩ Only thing I can do is run.C'est trop facile à dire, qu'elle a tout oublier. Ce n'est pas seulement des nouvelles qu'elle a oublier de me donner, c'est carrément mon existence qu'elle a zappé. Je ne suis pas réellement vexé, mais plutôt en colère d'être bon dernier dans la liste de ses priorités. à mon avis, je ne fais même plus partie de celle-ci, comme si nous nous étions jamais connu ou parlé. Je grince un peu des dents, mais c'est normal. N'importe qui serait énervé à ma place ou alors il s'en ficherait royalement de se savoir apprécié ou non par la personne face à lui. Ce n'est pas mon cas, l'espace d'un instant, nous nous entendions plutôt bien... Alors où est-ce que ça a échoué ? Pourquoi fait-elle tout de travers pour tout ruiner ? Certes, nous ne sommes pas des vrais frères et soeurs, nous nous accordons pas autant d'intérêt ou d'amour, mais nous avions réussi à partager un quelque chose par le passé. Finalement, Anastasia semble avoir régressé dans sa mentalité et je me retiens de la secouer de toute mes forces pour lui remettre le cerveau à l'endroit. Je ne le fais pas parce que je suis toujours haineux envers son comportement, ses oublies. « Tu n'as pas oublié que ça. » Crachais-je encore et toujours, sur le même ton froid et mauvais. J'aurai pu dire qu'elle s'est elle-même oublié en chemin, ou que celui-ci a bifurquer vers la mauvaise direction, tandis qu'elle avançait plus ou moins vers la bonne.
à sa façon de parler, c'est définitif. Anastasia n'est pas prête de rebrousser chemin pour revenir sur l'ancienne route, bien décidé à continuer sans moi, sans nous, sans eux. Seule, c'est ainsi que je la vois à présent. Seule contre le monde entier. Je lui en veux tellement de choisir cette voie au lieu d'une autre, plus sûre, plus rassurante, plus proche de la mienne. Je suis tellement hors de moi qu'elle puisse ainsi me virer de sa vie, oubliant le moindre petit effort de notre part. Cette fois-là quand nous avons cuisiné ensemble, mangé ensemble avec « les parents » ou quand je me suis rendu chez elle et qu'elle m'a ouverte une boule à neige et des bonbons. Tout cela, ça n'existe plus à ses yeux. La frustration laisse place à la colère et je me renfrogne davantage en repassant ces images dans mon esprit en ébullition. Alors nos souvenirs communs n'ont plus aucune importance pour elle ? Que suis-je à présent ? Un caillou sur sa route ? Une gêne ? Un boulet à sa cheville qui la fera forcément couler ? Qu'est-ce que je représente pour celle que je croyais pouvoir devenir ma soeur, une soeur de coeur.
Alive▲& Alone ✩ Only thing I can do is run.A première vue on aurait pu croire que j'étais en cavale vu le comportement que j'avais étant donné que je fuyais bien tout mon passé alors que ce n'était pas le cas, j'étais bien libre de mes choix. Alors quand je lui ai dit que j'ai sûrement oublié de manière totalement désinvolte il semble grincer des dents et rétorque du même ton qu'avant que je n'avais pas oublié que ça. Je le toisais d'un air indéfinissable, je me demandais ce que je pouvais avoir bien pu oublier d'autre en cours de route. Il doit sûrement parler de l'ancien caractère que j'ai pu avoir. Ces moments passés ensembles, il doit penser que j'ai tout oublié, c'est amusant au fond car je n'ai pas oublié mais ces souvenirs, j'essaye juste de diminuer leur impact sur moi et ça semble marcher de ce que je crois. D'un air amusé, je le regarde en haussant un sourcil comme si je ne voyais pas du tout de quoi il parlait.
- J'ai oublié quoi d'autre dans ce cas ? Demandais-je.
J'avais emprunté un chemin qui allait me mener quelque part, mais où ? Je n'en savais rien mais j'allais quelque part, seule et sans mon passé dont je ne pensais pas avoir besoin car je me disais qu'ils étaient plus des obstacles pour moi que des aides pour que j'avance. Je savais très bien que si je revoyais Raylai il n'allait pas me sauter dans les bras ni me parler gentiment c'est normal, il doit me haïr maintenant et c'est tant mieux. J'espérais qu'un jour il oublie ce qu'on a pu vivre ensemble, ou qu'il finisse par détester ses moments avec un air dégoûté rien qu'en y repensant, et pas qu'il soit triste d'y repensé. J'avais tourné la page sans demander son avis, c'était sûrement cruel pour un enfant de le lâcher sans rien lui dire ou sans lui demander son avis. Mais je ne considérais plus Raylai comme un enfant, et même un adulte réagirait mal à cela, ou s'en ficherait au choix tout dépend de sa sensibilité ou de son temps qu'il peut ou non moduler. Qu'est ce qu'était Raylai pour moi aujourd'hui au juste ? Ca devait lui tarauder la tête cette question, et je ne saurais lui répondre, peut-être que je le considère encore comme un souvenir, peut-être pas. Je ne sais pas, en fait je ressens plus rien, je ressens qu'un vide en moi mais ça ne me déstabilise pas et ça me fait absolument rien. J'ai toujours ressenti ça d'un côté. Je suis habituée. Et le visage impassible que j'avais avec Raylai ne devait pas l'aider à le culpabiliser de me crier dessus ou d'être rancunier à mon égard. Je lui demande pas de l'être en même temps, au contraire.
Quand je lui rétorque que je ne suis morte que mentalement, il me répond que c'est du pareil au même. Je hausse les épaules d'un air contenté, c'est comme si j'étais extérieure à la situation à mes yeux et qu'en fait il se trompait de personne. Mais non, il y avait juste eu un changement radical en moi et il ne pouvait malheureusement rien y faire, il était résigné à subir cela et l'accepter en me haïssant sûrement. Il me lance ensuite que j'aurai mieux fait de rester où j'étais, je regarde donc le ciel d'un air pensif avant de reposer mon regard sur mon interlocuteur en haussant de nouveau les épaules.
- Peut-être. Mais j'ai des affaires à régler ici, alors j'étais obligée de revenir tu peux très bien m'ignorer pendant ce temps, après je redisparaîtrais de toute façon. Disais-je calmement.
Je portais ensuite mon attention sur l'heure de mon téléphone et à peine la chose faite, la personne que je considérais dans un autre temps comme mon petit frère me coupe et me demande s'il me dérange, à cette question j'ai presque envie de rire et je ne sais même pas pourquoi je veux avoir cette réaction mais c'est comme si c'était incontrôlable alors je lâche une sorte de sourire mais pas qui inspire la joie non, c'était plutôt un sourire ironique.
trouver du répulsif pour faire fuir le chat des voisins. △ mater des pornos pour aider london. △ acheter de la bouffe pour le sdf au coin de la rue. △ ne plus me laisser faire par mes camarades de classe. △ m'occuper personnel de ce gars, kô △ comprendre pourquoi eri ne peut pas me blairer à ce point, même si je m'en fou. △ ne plus JAMAIS m'approcher de cet enflure de dakota. △ surveiller london et wolfram, histoire de savoir si le problème est réglé. △ réconforter london maintenant que wolfram l'a quitté... △ déprimer...
changer d'identité avant de mourir ou de devenir fou △ ne plus jamais tomber malade, ni même croiser dakota dans cet état △ trouver le courage de parler avec London △ garder pour moi que je commence à devenir nympho ... de ce diable *fait le signe de la croix* △ devenir plus fort pour ne plus être embêté pas mes camarades de classe ... △ jeter rukia dans une cage aux lions. △ hiberner jusqu'à la fonte des neiges, détester encore noël et la neige, ne pas sortir de chez moi jusqu'à février ou mars △ passer au temple pour laisser un mot à mes parents et allumer une bougie pour eux. △ avouer que rukia est moins chiante que je le pensais... je l'apprécie plutôt bien, juste un peu. △ enterrer la hache de guerre avec kô △ me contrôler quand je suis avec dakota parce que c'est Tchernobyl dans ma tête.
Alive▲& Alone ✩ Only thing I can do is run.Anastasia se fiche de moi, elle sait très bien où je veux en venir quand je dis ça, mais elle fait genre de ne pas savoir. ça me frustre à un point que je me renfrogne toujours plus, serrant davantage les poings comme si ça pourrait calmer la colère qui gronde en moi. « Moi. » Crachais-je honnêtement. Je ne vais pas mentir, pas cette fois. J'ai été franc avec Dakota durant notre séjour à Bangkok et je crois que ça m'a bien aidé. Je devrais le remercier quand je le revois, grâce à lui je peux affronter mes démons et les vaincre, ou du moins m'en débarrasser. « Tu sembles avoir oublié que j'étais toujours vivant et que je t'attendais, pendant que toi, tu m'oubliais. » Elle fait monter ma tension, comme si j'allais exploser tel un ballon trop gonflé. J'en ai mal au crâne à force de m'énerver et de parler vite, manquant de bafouiller sous le haut débit qui s'échappe de mes lèvres. J'ai la haine, mais cela ne semble pas l'atteindre plus que ça. Franchement, je n'aurai jamais dû m'attacher à elle, ni lui permettre d'entrer dans ma vie. Elle doit s'en foutre complètement de mon sort, de ce qu'il pourrait m'arriver. Dire que je me suis inquiété pour elle durant son absence et qu'au final, je ne parviens qu'à la détester de ne pas m'avoir prévenu de son retour. Ce n'est pas la première fois et je crains que ce ne soit la dernière. Autant couper le mal à la racine et cesser de m'en faire pour elle. Ce n'est pas ma soeur, nous ne partageons aucun lien de sang, nous sommes juste deux malheureux adoptés par la même famille. Sans ça, elle ne serait rien pour moi.
Pour moi, Anastasia est morte. Qu'importe comment ou pourquoi, elle n'existe plus. Je parle à son fantôme ou à un truc dans le genre, sans importance. Je ne veux pas me dire qu'elle puisse être encore là, alors qu'elle m'ignore et me considère comme un rien. Plus je la regarde et plus je ne peux m'empêcher d'être méchant envers elle. Pourtant, ça ne l'atteint pas. Tout ce que je peux lui dire n'a pas l'air de la blesser, à croire qu'elle s'en fiche de mes paroles. ça m'énerve encore plus. Qu'est-ce que je suis censé dire à cela ? Des affaires ? Redisparaître ? Ah, putain. Je respire par les narines, retenant ce mal qui me ronge et me contamine comme une bactérie malveillante.
Alive▲& Alone ✩ Only thing I can do is run.Ce n'était pas temps que je me fichais de lui, même si la réponse semblait évidente, c'était mieux de l'entendre de sa bouche, autant qu'il me déteste de toute son âme plutôt qu'il garde un espoir pour se rattacher à moi, il ne me devait rien et je ne lui devais rien. A sa rétorque comme quoi je semblais avoir oublié qu'il m'attendait et qu'il était bien toujours vivant, ah si seulement il savait ce qu'il en était vraiment. Pendant mon absence en Corée je n'ai pas cessé de penser à mon retour à Tokyo, mais les choses ont dérapé et ont brusquement changé, j'hésitais presque à venir ici mais le boulot et les études étaient bien à terminer. Je sentais qu'il montait de plus en plus dans l'énervement, mais je préférais encore voir ça que le voir pleurer et me supplier de revenir, ça ça me ferait vraiment faiblir je le savais intérieurement même si je me disais que ça me ferait rien de le voir pleurer, tout le monde pleure, tout le monde souffre pourquoi ça m'atteindrait que le dit Siam Raylai pleure et pas qu'un autre pleure ? Ce serait bien inégal, je devais m'en ficher, je devais fuir mon passé et je voulais qu'il me déteste, c'était le plus simple, il vivrait sûrement une vie plus heureuse. J'haussais alors les épaules à sa réplique.
- C'est peut-être vrai comme ça peut être faux, Raylai.
Il devait me considérer comme morte dès à présent, c'était mieux ainsi autant disparaître des radars pour revenir à la base des bases, une insensible machine. Je m'en fichais de déranger ou non, ça m'importait peu à vrai dire, ça me faisait vraiment rien. A sa phrase suivante, je ne savais pas trop quoi lui dire, en effet on avait plus rien à se dire on ne semblait plus vivre dans le même monde de toute manière. Et il ne semblait pas être possible que nos mondes puissent se rencontrer de nouveau, c'était surréaliste pour moi en cet instant que ça change. Il n'avait pas tort je n'avais pas été là pour lui, je me disais que ça me faisait rien mais au fond, d'une voix presque inaudible j'entendais que ça pouvait m'énerver mais je décidais de l'ignorer car je n'étais pas une incapable, enfin d'un certain point de vue j'étais juste incapable de m'occuper des autres mais je ne qualifiais pas ça comme un défaut, plutôt comme une habitude. Il me dit ensuite qu'il va quitter cette famille où on a grandi ensemble, étant tous les deux adoptés, ce sera la dernière fois qu'il me voit et que je le vois. Qu'est ce que ça me fait au juste ? Rien de prime abord, du moins si je gratte j'entends encore cette même voix qui me dit que j'ai gâché ça et que je devrais pas être ainsi avec Raylai. Mais je décidais encore une fois de l'ignorer et de rester stoïque face à ces propos, tout ce que j'arrivais à faire c'était plissé les yeux en le regardant de mes iris marrons. Le "Adieu" est un signe de libération et aussi de perte, si je choisissais de partir, je choisissais de me faire passer pour morte comme je le voulais. Si je ne choisissais pas cette option, je me renierais profondément. Je ne pouvais pas être égoïste et rester dans sa vie, il fallait que j'en sorte on avait plus rien en commun alors pourquoi insister ?
- Je ne te donne pas tort, c'est vrai que j'ai pas été là pour toi. Bon courage à toi pour ce que tu comptes entreprendre. Tu n'entendras plus parler de moi. Adieu.
trouver du répulsif pour faire fuir le chat des voisins. △ mater des pornos pour aider london. △ acheter de la bouffe pour le sdf au coin de la rue. △ ne plus me laisser faire par mes camarades de classe. △ m'occuper personnel de ce gars, kô △ comprendre pourquoi eri ne peut pas me blairer à ce point, même si je m'en fou. △ ne plus JAMAIS m'approcher de cet enflure de dakota. △ surveiller london et wolfram, histoire de savoir si le problème est réglé. △ réconforter london maintenant que wolfram l'a quitté... △ déprimer...
changer d'identité avant de mourir ou de devenir fou △ ne plus jamais tomber malade, ni même croiser dakota dans cet état △ trouver le courage de parler avec London △ garder pour moi que je commence à devenir nympho ... de ce diable *fait le signe de la croix* △ devenir plus fort pour ne plus être embêté pas mes camarades de classe ... △ jeter rukia dans une cage aux lions. △ hiberner jusqu'à la fonte des neiges, détester encore noël et la neige, ne pas sortir de chez moi jusqu'à février ou mars △ passer au temple pour laisser un mot à mes parents et allumer une bougie pour eux. △ avouer que rukia est moins chiante que je le pensais... je l'apprécie plutôt bien, juste un peu. △ enterrer la hache de guerre avec kô △ me contrôler quand je suis avec dakota parce que c'est Tchernobyl dans ma tête.
Alive▲& Alone ✩ Only thing I can do is run.Pleurer n'a jamais été facile pour moi, j'ai versé quelques larmes à la mort de mes parents, puis plus rien jusqu'au jour où Dakota m'a fait atrocement souffrir. Je croyais être insensible aux événements qui se déroulaient autour de moi, indifférent au point de ne plus jamais pleurer, mais ce fou m'a prouvé le contraire. ça n'a été qu'un jeu pour lui, mais une grande peine pour moi. à quelques reprises, j'ai cédé à cette faiblesse mais depuis un moment déjà, mes yeux n'ont plus été mouillés par la tristesse ou l'eau salé qui s'échappe parfois sans raison. Face à Anastasia, je n'ai aucune raison de le faire. Même en colère et à bout de nerf, je ne peux que déverser ma haine par les mots, sans pleurer. Je ne suis plus un enfant, juste un garçon blessé et abîmé par la vie. Vrai ou faux, je m'en balance. Si elle dit déranger et être morte pour les gens, alors ce sera officiellement le cas dès à présent. Je ressens trop de rancoeur envers ce bout de femme que je ne peux pas être compatissant ou sympathique. Elle m'exaspère, m'énerve et rien que de parler avec elle me donne envie de partir sans savoir la suite. Or, je reste là, toujours plus blessant et contrariant. ça ne l'atteint pas, elle est si glaciale que mes paroles glissent sur elle comme de l'huile.
Anastasia n'a pas su être là quand j'avais besoin d'elle, à chaque fois que j'allais mal, elle disparaissait. Quand mon calvaire a commencé, j'étais seul. Je me suis toujours senti seul, même en ayant un meilleur ami comme London ou une amie comme Rukia. Y a des moments où ce genre de lien ne m'aide pas et où je n'ose pas m'ouvrir pour m'exprimer. Peut-être que ça aurait été différent si Anastasia n'était pas parti à mainte reprise, pour mieux m'abandonner à chaque fois. La première fois, je lui ai pardonné, mais pas la seconde. Maintenant, tout nous oppose, nos mondes ne concordent plus ensemble et c'est à peine si j'ai envie de faire comme si je la connaissais. Pour moi, c'est une inconnue et dès l'instant où nous nous quitterons, ce sera éternellement comme tel. Avant de partir, je l'informe de mon choix, de mes décisions et même si c'est encore flou ou en cours, je préfère qu'elle soit au courant. Nous ne nous reverrons pas, je retourne vers celui qui m'a autant détruit que rendu vivant, c'est décidé.
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