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 sister, you're in danger ☾ misa

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 3 Mai - 2:07

SISTER, YOU'RE IN DANGER
SONODA A. MISA

OUTFIT ☄ L'agitation est quasi permanente : les cris incessants et l'ivresse de la foule qui se presse contre elle-même me font tourner la tête. Voilà bien longtemps que je ne m'étais pas autorisée une petite virée de la sorte, où l'effervescence ambiante vous donne chaud ; où les corps fébriles se mêlent et fusionnent naturellement, pour ne former qu'un amas de jeunes fêtards sulfureux et endiablés, se déhanchant sur un rythme continu, entraînant. Celui de la musique, que les enceintes déversent dans nos oreilles malmenées, imprégnées d'une chanson aux allures typiquement américaines. Et j'aimais ça, les sensations intenses de ce genre-là. Elles s'assimilaient à celles de l'adrénaline ou de l'effort soutenu, et ce goût furtif de métal dans la bouche me plaisait, quand je me sentais en danger ou subitement oppressé, alarmé. J'étais en totale alerte, dans un lieu tel que celui-ci - et ce même avec mon aîné pour garder un œil sur moi, dans de tels parages infernaux où les couples se laissaient aller et où les verres tintaient entre eux. J'ai pourtant appris à me calmer, avec le temps : je suis beaucoup moins immature qu'il y a quelques années déjà, beaucoup plus assagi niveau problèmes (mais encore moins niveau doses de rire et de blagues), et j'essaie de ne pas me faire remarquer lorsque les ennuis s'annoncent. Lui pourtant, il ne veut rien entendre à ce sujet, ce fameux grand frère avec lequel je vis aujourd'hui. Je ne lui en veux pas, en fait, parce qu'il doit tout simplement trop prendre son rôle d'aîné typiquement insupportable et grand-père à cœur, pour insister à me fliquer comme ça. Ça n'empêche pas que je l'aime quand même, à l'heure d'aujourd'hui, et qu'il demeurera toujours comme étant une partie de moi, à mes yeux.

Je lui fais d'ailleurs signe comme quoi je m'éloigne un peu plus loin, et c'est d'un hochement de tête qu'il me donne son accord. Je lui adresse un sourire dans le but de le narguer et disparais presque aussitôt derrière la foule, trop pressé de profiter de la soirée qui me permettrait sans doute de souffler un peu. Ces derniers jours n'ont pas été de tout repos pour moi, et ce soir, je me sens assez sobre et enclin pour trouver un moyen de me changer les idées. Traversant tant bien que mal la foule qui se présente en tant qu'obstacle pénible, j'évite tout de même de bousculer des gens ou de commencer quoi que ce soit avec qui que ce soit. Il ne s'agirait pas de faire une esclandre, à présent : ce n'est vraiment pas ce que je veux, plus ce que je veux. Je check presque à la va-vite une bande d'amis là par hasard, dans laquelle est également mon meilleur ami. Après de brèves salutations, je me dirige vers les comptoirs du bar que j'avisais depuis déjà un bon moment et m'y glisse presque paresseusement, comme si faire tout ce chemin m'avait subitement vidé de toutes mes forces. Pourtant, il en fallait beaucoup, pour me priver de mon énergie aussi vite. Et il en fallait également énormément, pour attirer plutôt étrangement mon regard comme le faisait ce type, dos à moi et à quelques mètres de ma place seulement. Plus louche, tu meurs. Plus proche d'une meuf avec cet air bizarre aussi, on peut pas faire mieux. Mais alors en plus, si j'avais su ce qu'il se tramait à seulement quelques mètres de moi... Pour la peine, je persiste à essayer de comprendre ce qu'il mijote, pendant un bref instant de curiosité maladive. La situation est définitivement trop intrigante pour daigner s'en désintéresser — et bel et bien dangereuse, également. Je jette un regard trop intéressé sur les deux personnages à mes côtés, construisant petit à petit le scénario dans mon esprit. Je n'ai jamais prétendu m'être complètement défait de cette envie d'approcher le danger, vous savez.


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 3 Mai - 22:53

SISTER, YOU'RE IN DANGER
SONODA A. MISA

OUTFIT ☄ Le monde des soirées mondaines ou complètement urbaines, elles me plaisaient bien ces soirées. On pouvait y voir de tout, on pouvait y ressentir tout ce qu'on voulait, de la colère à la plénitude, on était de feu en permanence quelque soit l'émotion que l'on ressentait. Et ce soir c'était mon cas, après des journées épuisantes, j'avais décidé de me rendre à une de ces soirées pour me changer les idées, entre ce que je faisais en cachette et ce que je faisais dans le monde réel aux yeux de tous il y avait une différence. Et puis je pensais à Yoseob, cela faisait longtemps que je n'avais pas revu cet être que j'aimais tant, je me souviens encore la fois où j'ai pu être sur scène avec lui. Ca avait été une "amie" qui m'avait conseillée de venir, enfin une amie c'était un bien grand mot, c'était une de mes "vipères" qui traînaient avec moi car j'étais apparentée à la reine de l'université. Ces soirées me faisaient penser à une forêt ou nous étions tous à notre branche ou dans notre arbre prêt à choper notre fruit qui était la banane et qui s'assimilait aux cocktails ou au snacks proposés.

La situation dans laquelle j'étais ? Désuète de mon point de vue, j'étais au bar entrain de converser avec un inconnu, il m'avait offert un simple verre que j'avais accepté car je me suis dit que ça pourrait être fun puis il semblait avoir de la conversation. Pourtant je ne suis pas de nature naïve ou confiante envers les personnes, mais je n'avais pas refusé avec lui j'avais comme laissé tomber une barrière. Je me délectais donc du goût de la boisson offerte par ce dernier, ne sentant pas qu'il y avait quelque chose de suspect dans mon verre, je le trouvais normal et appétissant. Et j'avais fini ce verre assez rapidement comme si c'était mon addiction de toujours, comme si ce plaisir éphémère pouvait disparaître et que je me jetais dessus pour me délecter de ce goût enviable. Et j'en redemandais, il acceptait gentiment de me payer un verre car il me trouvait "charmante". Et je n'y voyais que du feu, je me disais que je faisais de bonnes affaires et que j'allais pouvoir le laisser en fin de soirée après avoir profiter de lui, quelle bonne idée manipulable. Je me réjouissais à l'avance et pourtant je sentais mon corps qui se faisait plus lourd sur mon tabouret, commençant à avoir un peu de mal à démêler ce qu'il peut dire, même ce qu'il peut faire, mon cerveau m'invite à ôter sa main de ma cuisse mais mes gestes ne répondent pas, je fais rien je me contente de sourire alors que dans mon cerveau ça commence à imploser, je ne sais pas pourquoi je ne fais rien et ça me rend dingue en plus je ne hurle même pas. On dirait vraiment une idiote qui se laisse faire et qui est prête à tout pour se faire prendre, ça m'exaspère au plus haut point mais mon corps ne réagit pas comme s'il était endormi et qu'il avait décidé de faire grève. Je poussais un léger grognement lorsqu'il remontait sa main sur ma cuisse, comme par opposition mais rien à faire je n'arrivais rien à faire d'autre.

- Excusez moi, il faut que j'aille aux toilettes.Articulais-je comme je pouvais et de manière presque endormie, mais au moment où je prenais toute mes forces pour bouger et poser un pied au sol, cet homme qui m'a offert un verre me retient ou plutôt il m'aide à me lever pour ma plus grande surprise.

- Je vous accompagne pour m'assurer que vous allez bien, vous avez l'air pas dans votre assiette. Me dit-il dans un air bienveillant et presque inquiet. A vrai dire en cet instant il commence presque à me faire peur et je me dis au fond de moi qu'il se trame un truc pas net avec lui, mais je sais pas pourquoi, j'hoche la tête et je le laisse m'aider à aller jusqu'au toilette sans très bien comprendre ce qu'il m'arrive. Ô douce soirée que j'affectionne tant, j'espère que vous ne m'amènerez pas à ma perte et que je me fais des illusions et que ce qu'il se passe dans ma tête est faux.On s'éloigne alors doucement du bar, et je sais pas ce qui m'attend. Je commence à voir un peu flou et j'ai l'impression de perdre mes sens, je sens un bourdonnement dans mes oreilles c'est désagréable je me sens comme vide.


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 5 Mai - 16:45

SISTER, YOU'RE IN DANGER
SONODA A. MISA

OUTFIT ☄ Quelque chose d'étrange se produit à côté de moi, mais je n'arrive pas exactement à déceler quoi. Le brouhaha embrasé et incessant de la foule m'empêche d'entendre ne serait-ce qu'un mot de la conversation, et le dos arqué vers l'avant du mec bizarre me prive d'une vue détaillée de cette fameuse présence féminine. Je pourrais très bien passer mon chemin et commander ce que j'étais initialement venu boire, et pourtant j'ai ce pressentiment étrange qui me dicte que si je ne garde pas un œil concerné sur cette demoiselle égarée, je risquerais de laisser quelque chose de douteux se produire. Je ne sais pas encore exactement ce qu'il se passe, mais je sais reconnaître les situations embarrassantes. Et celle-ci s'avère être plus qu'obscure, au vu de ce que je peux constater.

Je fronce machinalement les sourcils, me tournant finalement vers le comptoir. D'ici je ne peux rien entendre, et ce encore moins avec les hurlements provenant de la piste de danse ; toutefois je reste encore prudent et jette de temps à autre un regard furtif derrière moi, comme si j'étais inquiet de savoir ce qu'il pourrait arriver, de savoir que j'aurais manqué à mon rôle. Ça ne me ressemble définitivement pas d'agir comme ça, et moi-même en ai conscience. En temps normal, je n'aurais pas daigné m'y intéresser et serais même reparti depuis un bon bout de temps rejoindre mon frère et mes amis. Cependant, cette fois-ci, quelque chose m'attire irrémédiablement à me retourner. J'ai commandé un smoothie mais pour une des premières fois de ma vie, ça ne m'intéresse pas plus que ça. J'aperçois de temps à autre le type suspect effleurer la jeune fille, glisser des mains discrètes sur sa cuisse ou sur ses hanches, de la manière la plus vile et la plus malhonnête qui soit, alors qu'elle ne semble vraisemblablement pas dans son état pour disposer ou rétorquer. Peu à peu, en observant de là où je suis et à mesure que je sirote ma boisson d'un air sombrement silencieux et agacé, je comprends ce qui est en train de se passer à quelques mètres de moi. Je n'ai absolument rien d'un gentleman en général, ou peut-être que je m'efforce d'y travailler ; mais je déteste le concept-même d'abuser d'une personne soûle. D'abuser d'une femme rien qu'un peu ivre et trop peu lucide pour comprendre la gravité d'une situation, ou les paroles suaves d'un enfoiré de violeur. Présentement, j'ai juste la perspicace impression que c'est ce genre de chose qui pourrait se dérouler sous mes yeux, là, à l'instant.

Je ne peux pas voir le visage de la jeune fille en question, mais je sais qu'ils sont en train d'échanger quelques paroles. C'est seulement lorsque je vois l'importun aider la demoiselle à se relever que je remarque qu'ils s'éloignent, et que les jambes de la jeune fille semblent tanguer, comme si elles étaient sur le point de se dérober sur elles-même. Je manque de m'étouffer avec le contenu de mon verre en comprenant la situation. Il l'emmène quelque part alors qu'elle se démène à résister. Presque farouchement, je me relève de ma place et interpelle le premier barman en vue, désignant le verre de la jeune fille forcée à s'éclipser je-ne-sais-où. « C'est quoi ? » J'aboie ces mots, d'un air plus que sérieux. Il me faut comprendre, et là, c'est un des rares moments où je me dois d'être réfléchi. Le mec chargé du service ne me répond pas et me dévisage d'un air incompréhensif, alors j'hausse la voix, m'efforçant de rester diplomate. « Dans l'verre, c'est quoi ? Qu'est-ce que vous avez mis dans ce verre ? » La réponse ne se fait cette fois pas attendre et j'acquiesce en réfléchissant vivement. Le Dr. Pepper n'a aucune propriété éthylique et de ce fait, j'en déduis que la jeune fille qui m'incite à la poursuivre n'est pas nécessairement ivre. Alors qu'est-ce qui aurait pu se passer ? Pourquoi semblait-t-elle si réticente si c'est au final pour se laisser faire ? J'abandonne la réflexion et passe à l'action, mon coeur se secouant. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai besoin de suivre cette fille. Je n'ai même pas eu le temps de voir à quoi son visage ressemble, mais quelque chose que je ne peux expliquer me tord les entrailles à l'idée de la laisser se faire avoir par un fourbe dégueulasse. Cherchant la silhouette de l'homme louche à travers l'attroupement d'adolescents, je l'aperçois bien vite au détour des toilettes. Je me presse et n'hésite plus à bousculer les gens qui m'entourent, tentant vainement de m'excuser au passage. Quitte à lui mettre la main dessus, j'allais le faire. Et c'est ce que je fis, l'obligeant à se retourner de ma paume colérique plaquée sur son épaule. « Excusez-moi. La demoiselle-là n'a pas l'air très consentante. Ça vous dérangerait de faire demi-tour et de la laisser reprendre ses esprits ? » Ou même de foutre le camp dans ton trou paumé et d'arrêter d'essayer de la tripoter comme ça. « Vous n'aurez qu'à faire connaissance ensuite... Ça ne vous coûtera qu'un peu de patience, promis. » Tant bien que mal, j'essaie de me contenir, mais le sarcasme ne m'échappe pas. Si ça ne tenait qu'à moi, je lui aurais mis mon poing dans la gueule depuis longtemps, mais j'ai juré de faire des efforts et de me comporter mieux qu'à une certaine époque. Voyant qu'il ne coopère pas, et qu'il s'apprête à se retourner avec l'étourdie derrière lui, j'insiste en sentant une bouffée de colère me saisir. Je manque de le bousculer volontairement, et mes yeux d'un noir onyx se plissent dangereusement. « Faut te le dire en anglais ? On s'est mal compris quand je t'ai dit d'enlever tes sales pattes de frustré d'elle ? Montre plus de respect vieux, c'est pas un putain d'objet. », c'est une innocente et pas une pute à cinq Yens, aurais-je voulu crier en comprenant qu'il était déterminé à mettre à exécution ses plans. Oui, à ce moment-là, j'aurais voulu lui mettre sur la gueule. 

Mais en me rendant compte que je deviens plus agressif que prévu, je me reprends et décide sur un coup de tête de m'imposer le plus vite possible, pour éviter quelque chose de plus grave encore. Attrapant précipitamment le poignet de la jeune fille, à cet instant sur le point de se laisser chavirer, je tourne la tête avant de pouvoir détailler ses traits et m'enfuis presque brutalement en l'entraînant à mes côtés. Littéralement, je sème effrontément le gars à travers la foule, le privant de son petit plaisir de la soirée. En faisant ça, je peux presque entendre les battements de mon cœur me trahir. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas exposé comme ça, et si on m'avait dit que j'aurais fait ça pour la bonne étoile d'une fille, j'aurais sûrement esquissé un petit sourire moqueur en coin qui voulait tout dire. Pourtant, c'était vrai. La sécurité de cette inconnue me tenait étrangement à cœur, sur le coup. Et en courant le plus vite que je le peux, en serrant le plus fort ce poignet délicat entre mes doigts et en retraçant intérieurement le parcours de ce scénario, j'ai de plus en plus de mal à croire que cette soirée prenne cette tournure. Je dois être ivre ou quelque chose comme ça ; et pourtant, ça ne résoudrait en rien la problématique que mon esprit se pose. Néanmoins, et une fois éclipsés dans un coin plus tranquille du bar, c'est lorsque je me retourne vers elle que je pris profondément conscience du pourquoi. Quelque chose me foudroya en croisant pour la première fois le regard de ladite demoiselle, et j'en écarquillai grand les yeux. Ce visage, j'aurais pu le reconnaître entre mille. « Misa ? »


Anonymous
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Ce message a été posté Lun 9 Mai - 1:03

SISTER, YOU'RE IN DANGER
SONODA A. MISA

OUTFIT ☄ Dans ma tête c'était un remake de Very Bad Trip et les Accusés, un mauvais combo si vous vouliez mon avis. Les brouhaha autour de moi masquaient clairement ma conversation avec cet homme rencontré précédemment, ce n'était pas vraiment bénéfique pour moi si cet homme cherchait à me faire du mal pour son propre plaisir. En outre, ces brouhaha arrivaient à me donner une migraine semblable à des marteau-piqueurs qui tapaient sur les différentes parties de mon cerveau pour que je ne supporte pas ce bruit, voulant à tout prix le silence, j'étais mal barrée pour l'avoir semble-t-il, et je me méfiais de cet homme qui avait l'air bien trop gentil depuis mon arrivée et le début de la soirée. Je ne sais pas dans quel scénario je m'étais fourguée mais ce n'était définitivement pas celui des bisounours loin de là. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression d'être vidée de mon énergie, de ne pas être du coup consciente et quand je dois accomplir une chose j'ai l'impression de mettre toute mon énergie, j'ai l'impression que mon cerveau ne va rien enregistrer de cette soirée et que je ne ferai qu'oublier cet épisode, comme si c'était voulu. J'arrivais de moins en moins à additionner les idées cohérentes, j'étais comme ivre, mais sans la sensation de joie et de plénitude, sans la force ni même la conscience de moi-même, on aurait dit que ces simples verres avaient éjecté ma conscience et mon âme pour laisser place à un énorme vide pour que je sois plus malléable, plus manipulable. Je n'étais pourtant pas si dupe ou si naïve, je n'avais pas pu me laisser droguer de cette manière c'était impensable de ma part, je devais simplement être fatiguée je me disais. Mais je ne sentais définitivement plus ce type, mais il avait remarqué que j'avais plus assez de force physique pour m'enfuir seule et être consciente de le faire, ça aurait été trop simple sinon de lui échapper. C'était donc trop tard pour une possible fuite ?

J'avais voulu me dérober de la présence inopportune de mon interlocuteur mais mon corps ne voulant pas suivre mes envies, il se propose d'un ton mielleux et presque suave de m'aider pour m'accompagner, prétextant que je suis sans doute fatiguer. Je ne pouvais vraisemblablement pas être ivre, je n'avais quasiment rien bu et je tenais très bien l'alcool en règle général alors soit celui-là était bien plus futé les autres, soit j'avais baissé ma garde trop vite avec lui et que j'avais pas assez pris mes précautions. L'ambiance dans ma tête devenait intempestive, elle ne sonnait en rien à une soirée dans laquelle j'allais finir par rentrer chez moi propre et en bon état, je commençais à ressentir une adrénaline inconsciente conduite par une peur sous cette dose qui calmait complètement mon corps et qui l'avait vidé de toute substance raisonnée. Et c'est sûrement pas un Dr Pepper qui allait me trahir après tout, sinon ce serait le comble de la tragédie. Je souriais presque bêtement sans le réaliser à cause de mon calme olympien et d'une euphorie presque incontrôlée  et de la non conscience de la réalité qui se faisait autour de moi. Bon les gens qui avaient remarqué devait sans doute se dire que vu comment je marchais j'étais sans doute ivre et que je n'étais plus maître de mes moyens, ce qui n'était pas faux et que sans doute cet homme qui m'aidait était quelqu'un de dévoué à m'aider mais bon ce n'était sans doute pas le cas et j'allais m'en vouloir de payer le prix de cette erreur.

- Vous allez bien ? Demanda-t-il d'un air qui sonnait faussement inquiet, même moi je le discernais en étant léthargique au dernier degré.

Que pouvais-je dire, j'avais presque plus la force de parler de toute manière et je n'allais pas arriver à me débattre sous peine d'être bien ridicule et lui grand gagnant de la soirée. Je marche donc avec son aide peu diplomatique et peu orthodoxe puisqu'il met sa main sur ma hanche pour m'aider à que je puisse marcher, profitant de ce contact pour exercer des caresses peu agréables, ça me donnait des frissons de dégoût à vrai dire. J'aurai voulu être capable d'avoir un nouveau sens, celui de pouvoir me téléporter ou léviter ça pourrait être cool, j'y pensais comme si je ne pouvais penser qu'à une seule idée flottante sans pouvoir penser à quelque chose de réaliste qui m'échappait aussi doucement que le contrôle sur mon corps, devrais-je me laisser faire et surtout pourquoi faisait-il ça ? C'est bien ce que je me demandais ça ne lui apporterait vraiment rien et si j'avais été dans mon état normal je ne me serai pas faite prier pour le lui faire comprendre. Je sentais mon coeur tambouriner dans un autre espace temps, comme si ce coeur m'appartenait pas et que j'en entendais un autre alors que c'était bien la fréquence des battements du mien que j'entendais d'un ton saccadé et apeuré. Alors qu'à ce moment là mon corps ne ressentait rien ni douleur ni peur, il était juste dans l'inconscience la plus totale, conduit contre son gré à un acte des plus déloyales sans qu'il puisse faire quoi que ce soit pour éviter le pire. Je me sentais comme piégée et impuissante, et c'était bien les sentiments que je pouvais détester le plus quand ils se mêlaient à moi. L'heure fatidique semblait arriver à grand pas à mesure à laquelle je marchais à ses côtés, il semblait vouloir se presser en bousculant la foule gênante qui l'empêchait d'atteindre son objectif malsain. Je n'étais pas consciente mais un jeune homme nous interrompit et là je me dis que même si je n'étais pas très croyante, que le seigneur était avec moi et m'accordait un bon moment de répit lorsque l'homme se fit arrêter dans son action. Je soupirais de soulagement de manière inconsciente en essayant d'écouter leurs discussions plus ou moins houleuses qui portait à croire qu'il semblait pas s’accommoder avec la situation présente mais je ne réalisais pas que l'homme me reprenait et avait complètement ignorer les dîtes menaces de l'autre jeune homme. Je le sens se faire bousculer et je manque presque de tomber, je me rattrape presque in-extrémiste avec le peu de contrôle qui me reste sans comprendre ce qu'il se passe vraiment, mais je sens mes jambes tremblées sans que je puisses les stopper. Il m'a lâchée cette fois, c'est une bonne chose mais je me sens complètement déséquilibrée et sans appui et je sentais qu'à tout moment je pouvais m'écouler avec mon monde.

- Je peux savoir ce que vous me voulez et qu'est ce que ça peut vous faire ? Aboya-t-il d'un air excédé du comportement du jeune héros qui voulait me sauver des pattes de cet immonde personnage.

Il ne semblait pas vouloir coopérer avec le gentil héros et le gentil héros aux cheveux argentés le comprit assez rapidement pour attraper mon poignet sans que je m'en rende compte avec mon air fatigué et lourd comme le plomb, il me traîne donc hors de la portée de mon ravisseur qui ne semble pas du tout des plus calmes de la terre, je pouvais sentir sa rage et sa colère montée tandis qu'il essayait de se frayer un chemin dans la foule avec nous en tentant de nous suivre mais il semblerait que l'homme aux cheveux argentés était plus rapide que lui et était plus athlétique que l'autre et ce sans trop d'efforts. Mais moi j'avais faillit m'écrouler et ne pas pouvoir suivre la cadence, déjà que j'étais dans un état pitoyable, mais en plus si je devais suivre une cadence bien trop rapide à assimiler et à comprendre, j'allais bien finir par me refaire attraper. Heureusement, après cette dose de course qui avait semblé duré une heure à cause de mon absence de présence dans le temps et l'espace je n'arrivais plus à savoir si un geste était lent ou rapide. Ou tout était bien trop lent à mes yeux. Il m'avait emmenée dans un coin isolé du bar en question où nous étions, tant mieux d'un côté je dirais, je me disais que j'étais déjà plus en sécurité avec lui qu'avec l'autre mais qui me disais qu'il ne me voulait pas mon bien lui aussi ? Il pourrait vouloir n'importe quoi mais j'avais pas encore assez de force pour riposter ou me défendre face à lui je pense. Une fois dans le calme, j'entendais plus vraiment le brouhaha qui me donnait tant mal à la tête précédemment, il semblait assez loin à vrai dire, et quand je regardais le visage de mon interlocuteur il semblait inconnu et je ne savais pas trop comment réagir, je ne savais même pas si je m'en souviendrais demain de toute manière, tout semblait être trou noir. Il a dit mon nom ou j'hallucine ? Je plisse les yeux d'un air faible et en prenant sur moi j'essaye de mouver mes lèvres pour sortir une phrase ne serait-ce qu'un peu constructive.

- Comment tu... Connais mon nom ? Disais-je en essayant d'articuler d'un air un peu plus étonné que j'aurai voulu l'être.



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