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 let your dreams set sail (horobin + camille)

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 31 Mai - 17:23
C’était la précipitation sur le port. Camille tenait son billet dans une main et tirait sa valise de l’autre. Les indications des marins à quai n’étaient pas claires et les marquages de la croisière ne faisaient pas le moindre sens. Il aurait fallu un plan à Camille pour s’y retrouver. Si Horobin n’avait pas été là pour la tirer dans le sens de la marche, elle serait encore entrain de tourbillonner sur la plate-forme portuaire comme un chien qui cherchait à attraper le bout de sa queue. Elle n’avait pas le sens de l’orientation c’était un fait, elle choisit donc de s’en remettre entièrement à Horobin sur ce coup là. Ils n’étaient déjà pas très en avance à cause des embouteillages que le chauffeur de taxi n’avait pas su contourner sur le chemin, pas besoin d’en rajouter une couche qui risquerait de bel et bien leur foutre en l’air leurs vacances. A bout de souffle, Camille présenta son ticket accompagné de ses documents d’identité à l’équipage de bord. Le personnel arborait le même sourire de façade que l’on pouvait retrouver chez les hôtesses de l’air, à croire qu’ils sortaient tous de la même école. Les filets de sécurité se refermèrent derrière eux, c’était moins une !

Une longue passerelle les mena au navire et tirant frénétiquement sa valise derrière elle, Camille ne pouvait s’empêcher de sautiller comme une puce à côté du brun. Après un accueil chaleureux et le rappel de quelques consignes de sécurité, une charmante hôtesse leur remit deux cartes pour accéder à leurs chambres ainsi qu’un plan du bateau. « Et si on déposait les affaires pour ensuite faire le tour du bateau ? » Elle se retourna et fit face à l’immensité du hall avec une effrayante fascination. « Allez, suis-moi ! Je la trouverais, cette cabine ! » Elle éclata de rire en chargeant sur son téléphone le plan interactif du bateau en indiquant une première direction à Horobin. Est-ce qu'il fallait s'inquiéter qu'elle prenne les commandes ? A ce rythme, ils n'auraient pas trouvé leur chambre avant trois mois, c'est à dire la fin du voyage.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 31 Mai - 19:57
Je suis pris entre l'euphorie du voyage et l'appréhension d'une telle aventure, d'une découverte hors du commun. Certes ce n'est pas une croisière en Amazonie ou autre pays de ce type mais c'est quand même une aventure atypique, que je n'ai pas encore eu l'occasion d'expérimenter et dont je suis plus qu'enchanté. Je ne parviens pas à tenir en place mais heureusement que je suis accompagné de ma charmante partenaire pour m'éviter une agitation trop intense et enfantin.
A peine ai-je mis les pieds sur le bateau que j'ai presque envie de crier, comme un gamin mais je me retiens par pudeur mais aussi parce qu'il y a beaucoup trop de monde autour de nous pour que je puisse me lâcher. Je hoche positivement de la tête quand Camille propose de déposer d'abord nos affaires avant d'aller faire une visite. « Oui tu as raison et puis ça risque d'être dérangeant si on veut visiter avec nos affaires », non parce que soyons clair avec des valises comme les nôtres on ne risque pas d'aller bien loin. Je suis tout de même réticent quand elle propose de trouver la cabine, « euh . . .  tu es sûre que c'est une bonne idée ? ». J'ai quelques doutes sur ses compétences en matière d'orientation et malheureusement ma crainte va se confirmer quelques minutes après quand je remarque que l'on est revenu au point de départ. « Yah ! Si tu continues comme ça on va y passer la nuit, les jours, les semaines. Laisse l'Homme prendre la situation en main ». Je lui prends son téléphone pour y lire le plan, « si déjà tu prenais le bateau à l'endroit, ça serait beaucoup plus simple » dis-je en lui donnant une petite tape sur le front et en essayant de suivre le plan que j'ai sous les yeux. Ça ne doit pas être compliqué.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 1 Juin - 15:45
Son visage se décomposa lorsqu’elle se rendit compte qu’elle les avait mené tout droit à leur point de départ. Elle plissa les yeux sur le plan et leva la tête vers Horobin avec un petit sourire tout innocent. « Oh... oups ? » Il ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir essayé. Elle se résigna à lui confier son téléphone et le suivre dans les dédales du bateau. C’est que comme il venait de le dire, elle ne comptait pas passer son voyage bagages en mains. « Mais comment je suis censée savoir où se trouve la tête du bateau, tout se ressemble ! » Elle empoigna sa valise et trottina à côté de lui pour garder son rythme. Très vite un membre du personnel les alpagua et leur indiqua précisément le chemin à suivre pour trouver leur numéro de chambre. Ils étaient sur la bonne voie et l’égo d’Horobin en fut très flatté. Camille soupira en riant. Elle glissa la carte dans le boîtier et poussa la porte avec excitation et fascination. La chambre était baignée de lumière et la première chose qu’elle vit, ce fut le balcon qui donnait vue sur la mer. « Oh, whoaaa. » Elle resta bloquée dans l’entrée un petit moment. Elle était habituée au luxe, d’une certaine manière, et pourtant son étonnement ne faiblissait jamais devant de jolies choses. Elle lâcha sa valise dans l’entrée et couru jusqu’au grand lit au milieu de la pièce. Il était énorme, c’était insensé ! Elle se jeta dessus comme une enfant, libérant enfin le flot d’excitation qu’elle refoulait depuis le départ, et se laissa submerger par la douceur des draps blancs. Elle fixait le plafond d’un air béat et ramena ses bras contre le matelas au dessus de sa tête. « J’arrive pas à croire que tout ça arrive vraiment, que tout ça soit pour nous ! J’ai envie de faire tellement de choses cet été. »

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Ce message a été posté Mer 1 Juin - 17:23
Je mets ma main sur mon front, totalement désespéré par une femme telle que Camille. Sincèrement je me demande comment elle aurait fait sans ma présence, heureusement que les circonstances ont fait que nous nous sommes retrouvés à partager cette croisière ensemble, elle aurait été totalement perdue dans le cas contraire. « Ah, je ne sais plus quoi faire de toi, je crois que tu es définitivement un cas désespéré ». On parvient tout de même à trouver le chemin, grâce à l'aide, surtout, d'un membre du personnel. Lorsque la porte s'ouvre, nous faisant découvrir notre magnifique chambre, je ne peux empêcher de laisser échapper un sifflement enthousiasmé. Je ne pensais pas avoir la chance de dormir dans une telle chambre. Certes ce n'est pas le grand luxe, ce n'est as l'hôtel 4 étoiles mais franchement ça donne un certain aspect chic. « Cesse donc de faire l'andouille », dis-je en voyant la réaction euphorique de Camille. Et dire que je vais devoir passer quelques semaines avec elle, je risque de prendre le rôle du père ou grand frère. Je m'étouffe dans ma salive quand elle précise qu'elle a envie de faire plein de choses, avec mon esprit parfois détourné, j'ai une autre vision de ce qu'elle vient de dire et je me mets à rire, tout seul. « Je ne sais pas si tu vas pouvoir faire tout ce dont tu en as envie, mais si tu veux ». Je secoue de la tête, reprenant mes esprit. « Bon allez fais pas ta marmotte, on va se balader ». A peine les valises déposées que j'ai hâte de découvrir cet énorme bateau.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 1 Juin - 23:31
« Yaaaaaah, Horobin ! » Elle frappa du pied, pas franchement heureuse de se voir attribuer la place du boulet, ou du cas désespéré comme il le disait si bien. Elle aurait volontiers abattu la tranche de sa main contre son biceps si un membre de l’équipage ne les avait pas interrompu au même moment. Sauvé par le gong.
Elle ne l’écouta pas lorsqu’il la pria d’arrêter de faire l’andouille. « Tu parles comme ma grand-mère, » lui répondit-elle en exagérant sa moue enfantine et se roulant comme un nem dans les couvertures. Lorsqu’elle s’arrêta pour songer à tout ce qu’elle aimerait faire, elle fut interrompue par un petit rire qui la fit hausser les sourcils. « Pourquoi est-ce que tu ris ? » Elle se redressa sur le lit et regarda partout autour d’elle pour trouver le truc drôle. Mais elle reposa rapidement son regard sur lui en levant les bras au ciel dans un soupir de relâchement. « On fera le plus de choses possibles ! » Oui, elle avait bien dit on parce qu’elle n’était pas seule dans l’aventure et qu’elle ne comptait pas passer ses vacances à se la jouer solo. Quoi qu’elle savait que certains de ses amis seraient de la partie aussi. Elle avait quelque SMS à envoyer avant de perdre la couverture du réseau en pleine mer. Il la pressa de se lever et elle s’exécuta presto pronto en sautant sur ses jambes. Elle dégaina son téléphone et sélectionna l’appareil photo, qu’elle pointa directement sur Horobin. « Heure de départ onze heures zéro sept. Chiizu* ! » Un petit sourire et elle cliqua. « .......bon j’espère que tu feras pas cette tête sur toutes les photos par contre. » Elle éclata de rire. Ce n’était pas si mal mais elle préféra le taquiner pour ne pas perdre les bonnes habitudes. Elle l’avait un peu pris au dépourvu aussi, mais c’était une photo ratée très, très, mignonne ! « Allez, c’est parti. » Elle le poussa en dehors de la chambre en laissant les valises en plan au beau milieu de la chambre. Ils auraient le loisir d’admirer la vue et la cabine plus tard.

* Prononciation de « cheese » en japonais (チーズ) j’ai finalement trouvé muahaha

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Ce message a été posté Jeu 2 Juin - 14:30
Je lui lance un regard mauvais quand elle ose de traiter de grand-mère. Je trouve que Camille commence à prendre parfois trop ses aises avec moi, m'insultant un peu trop facilement à mon goût.  Je ne préfère pas relever la chose et passe à autre chose, riant de ses paroles si naïves, « pour rien, je ris pour rien » dis-je en esquissant toujours un sourire, voguant dans mes pensées tordues. Je ne peux m'empêcher de rire encore plus lorsqu'elle ose, sans le savoir, dire, ''on'', tellement d'innocence que je la trouve presque mignonne, « oui on en fera des choses ». Sans mauvaises pensées, surtout pas quand il s'agit de Camille, à comprendre la raison, je la vois certainement comme une sœur ou quelque chose comme ça. On se prépare à partir mais avant de sortir elle me prend en photo, en traître, « YAHHHHH !! La prochaine fois merci de me prévenir », je n'aimerai pas que toutes les photos de moi soient hideuses. On s'en va donc visiter les alentours et pour débuter on revient à la case départ, c'est à dire à l'accueil. « Bon . . . » dis-je en scrutant les alentours, une main sur le menton, « on commence par quelle direction ? ». Je propose que l'on se dirige vers la piscine qui m'a l'air totalement phénoménal. Lorsque l'on arrive enfin sur place j'ai les yeux écarquillés face à la splendeur du lieu, il y a même des toboggans, certes pour les enfants en règle générale mais pas que. « Ohlala, tu as vu ce toboggan là en haut, il a l'air tellement chouette, moi je dis que cet après midi faut qu'on profite de la piscine après avoir déballé nos affaires, ça te dit ».

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Ce message a été posté Jeu 2 Juin - 23:35
Camille pencha sa tête sur le côté, certaine d’avoir loupé quelque chose mais ne ressentant de toute façon pas le besoin de savoir quoi. Puisqu’il riait pour rien, elle le laisserait s’esclaffer tout seul. De son côté, elle rirait encore longtemps, à chaque fois qu’elle retomberait sur ce superbe cliché du brun qu’elle venait de surprendre. « Oh, mais regarde on dirait un panda grognon. » Ce n’était peut-être pas la tournure exacte pour le rassurer, mais Camille trouvait ça très mignon. « Je vais la mettre en photo de contact. » Et c’est effectivement ce qu’elle fit sur le chemin pour redescendre dans le hall (et ne pas du tout mémoriser le chemin de la chambre, bien joué.)
Se balader un peu au hasard sur le bateau les fit s’échouer sur une énorme plage d’eau. Le ciel était bleu mais encore un peu couvert au départ de Tokyo, et la baie japonaise était encore clairement visible à l’horizon puisqu’ils venaient de partir. C’était fabuleux. Mais plus fabuleux encore était l’appel d’Horobin qui lui désigna une superbe piscine, quelques petits jeux d’eau pour enfant et un énorme toboggan qui devait dépasser les cent mètres de hauteur. « Je te suis ! Même si ce toboggan me rend un peu nerveuse... j’ai vraiment hâte de voir ce qu’il a dans le ventre ! » Elle laissa échapper un petit rire et directement après se pencher pour enlever ses chaussures. Elle retroussa le bas de son jean en plusieurs revers et se précipita vers la piscine qui était déserte à cette heure-ci puisque les gens devaient encore être entrain de découvrir leurs chambres. Elle y plongea un pied puis s’assit sur le rebord en laissant tremper ses demi-jambes. « Elle est suuuuuper bonne, tu veux voir ?! » Elle plongea une main dans l’eau jusqu’au bras puis la ressortit en ouvrant et refermant rapidement sa paume pour lui lancer de grosses gouttes d’eau depuis là où elle était. « J’ai lu qu’ils avaient pleins de piscines comme ça, et même des thermes ! Ca aussi il faudra vraiment qu’on essaye un jour. Je me demande ce qu’ils ont encore... un zoo ? une piste olympique ? Imagine un Casino ! »

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Ce message a été posté Sam 4 Juin - 17:07
 Je prends l'oreille de Camille et la tire doucement, « Yah ! Espèce de vilaine fille, tu vas voir, je vais te prendre en traître et mettre une sale photo de toi aussi, tu ne payes rien pour attendre, je te le dis ». Je vais lui montrer qu'il ne faut jamais dévaloriser Horobin, même en photo. Nous nous rendons après à la piscine qui est juste génial, je suis impressionné par la taille de la piscine pour un bateau, surtout. « Ne t'en fais pas, si tu veux la première fois on fera un tour ensemble pour que tu n’aies pas peur ». Je suis vraiment un gentleman. J'ai vraiment hâte d'en profiter. Je grimace quand elle s'installe sur le bord de la piscine pour me lancer quelques gouttes d'eau. « Non c'est bon j'attends le moment idéal pour goûter à l'eau de la piscine ». Je rigole quand elle s'extasie devant tout ce qu'il semble y avoir sur ce bateau. C'est vrai que pour un bateau il y en a des choses et je trouve même qu'il y en a trop, comment un bateau peut contenir autant d'endroits, de places, de luxe, sans jamais chavirer ? Non pas que je sois peureux mais je me dis que l'homme a des capacités terrifiantes parfois. « Un casino ? Hum . . . Je sais que dans les films il y en a sur les bateaux et vu le luxe ça ne m'étonnerait pas ». Et ça serait surtout trop bien d'y faire un tour. « On continue la visite ? » mais avant qu'elle ne se lève, détournant le regard, je m'avance rapidement vers elle et la pousse dans la piscine, de manière très naturelle. Je n'ai pas pu m'en empêcher.

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Ce message a été posté Dim 5 Juin - 17:29
Elle le lui avait fait tellement de fois que ce n’était que justice, mais à présent Camille se rendait compte que ce n’était pas très agréable de se faire tirer l’oreille. « Oh, fais comme il te plait ! Mais il paraît que je suis photogénique. » Elle colla la paume de ses deux mains contre son menton avec un petit sourire innocent. C’est qu’Horobin n’en savait rien, mais elle avait été mannequin et les appareils photos le lui rendaient bien.
Un peu plus tard assise au bord de la piscine, elle hocha la tête par la négative lorsqu’il proposa de l’accompagner sur le toboggan. « Je n’ai pas peur, j’ai simplement dis que j’étais un peu nerveuse. N’oublie pas que l’année prochaine on a un saut à l’élastique à préparer – à moins que ce soit toi qui aies un peu peur de la descente ? » Elle le taquinait, mais elle savait que son égo le ferait réagir au quart de tour. Il était comme ça Horobin, et elle s’en amusait dès qu’elle pouvait. D’ailleurs elle s’en amusait sûrement un peu trop parce qu’il le lui rendit bien. Son téléphone en main pour prendre une photo du complexe aquatique, Camille se relevait pour poursuivre la visite quand elle sentit une main la pousser en traîtrise dans la piscine. Par réflexe, elle lâcha son téléphone portable avant de se retrouvée submergée sous l’eau. Elle repoussa le fond de la piscine avec ses pieds et seule sa tête émergea de la surface, trempée, la respiration haletante et cherchant tout autour d’elle un point de repère. « POURQUOI T’AS FAIS ÇA ? » Elle passa une main mouillée contre son visage (comme si ça servait à quelque chose) et rejoignit la sortie de piscine la plus rapide. Elle prit seulement le temps d’enlever ses tennis trempées et leva un regard mauvais vers Horobin. « J’te jure Sanada, cours. » Elle s’élança à sa poursuite autour de la piscine et lorsqu’elle fut suffisamment proche de lui, se jeta sur son dos et le fit basculer avec elle dans la piscine dans un grand vacarme. HAYAAAAAAA !

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 6 Juin - 12:55
Je fronce de sourcils, l'air de dire que j'attends de voir si elle est vraiment photogénique comme elle prétend l'être. « C'est ce qu'on va voir, je vais te prendre en traître, là tu auras du mal à paraître photogénique je pense ». Elle ne perd rien pour attendre et je n'ai qu'une seule parole. On se dirige donc vers la piscine, se posant quelques secondes, histoire de voir les alentours. Je rigole quand elle fait référence au saut à l'élastique dont nous avions parlé la dernière fois, alors que l'on était en pleine campagne, « moi je n'ai peur de rien, et tu l'apprendras au fil du temps, j'aime l'aventure et ce toboggan ne me fait pas peur, au contraire j'ai hâte de le tester » dis-je avec un certain entrain. Ce qui est vraiment le cas. Mais l'heure n'est pas au sérieux puisque je pousse soudainement Camille dans la piscine, la surprenant, rigolant aux éclats lorsque je la vois en difficulté. Je suis tellement mort de rire que je suis obligé de m'asseoir pour calmer les contractions. Mais Camille ne semble ps trouver très drôle et elle sort, furax, de la piscine, en me menaçant. Je suis tellement mort de rire que même en essayant de lui échapper, en courant le plus rapidement possible, elle parvient à m'attraper, à sauter sur moi et me faire basculer en arrière, tombant tous les deux dans la piscine. Deux vrais gamins. Et dire que tous les deux nous allons devoir passer plusieurs semaines et mois ensemble, cela risque d'être prometteur.
Je sors ma tête de l'eau et lui tire la langue « YAH ! A cause de toi on va se faire enguirlander ». Parce que je doute que cela soit le bon moment pour profiter de la piscine, quoique, il n'y a aucune restriction à part pour le soir. Je tire Camille vers moi et lui plonge la tête sous l'eau en faisant mine de la noyer mais en lui laissant respirer quelques secondes après. « Par ta faute on est obligés d'aller tous les deux se changer, on peut pas continuer la visite, mouillés comme des poissons ». Qu'est-ce que les gens vont penser de nous en nous voyant dans cet état.
Ah, je vous jure . . . .

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 6 Juin - 18:05
Les menaces d’Horobin lui firent réaliser qu’ils semblaient vraiment sérieux. Elle ne répondit pas pour ne pas aggraver son cas mais soit... elle n’avait plus qu’à être irréprochable les trois prochains mois, sourire on point, photogénique en tout temps, en tout lieu et comme jamais auparavant.
C’était donc fixé, dès cet après-midi ils iraient faire un premier saut dans la piscine et expérimenteraient ce toboggan vertigineux qui faisait palpiter le cœur de Camille, autant d’appréhension que d’excitation. « Quel homme » siffla-t-elle en prenant des airs faussement impressionnés lorsqu’il lui assura qu’il n’avait peur de rien. C’est déjà ce qu’il lui avait dit, l’autre fois à la fontaine. Mais Camille savait que ce n’était pas vrai, tout simplement parce que ça ne pouvait pas être vrai. Enfin, ses pensées n’eurent pas le temps de vagabonder bien loin car la fraîcheur de l’eau de la piscine la submergea sans qu’elle ne s’y attende. Elle dut s’élancer à la poursuite d’Horobin pour obtenir justice et le tremper à son tour. « VENDETT... » cria-t-elle en sortant la tête de l’eau, mais il la lui replongea automatiquement et la coupa dans son élan. Camille se débattait de toutes ses forces sous l’eau, allant même jusqu’à lui donner de petits coups et lui attraper le bras pour qu’il la laisse respirer. Alors elle prit une grande inspiration et toussa doucement en prenant enfin compte de là où elle était. « Mais arrête ! » Elle s’échappa à distance de ses bras et sortit une tête d’ahuri lorsqu’il l’accusa pour ce qu’il venait de se passer. « Parce que je me suis poussée toute seule dans l’eau, peut-être ? » Elle n’attendait pas une véritable réponse de sa part, de toute façon elle savait qu’elle avait raison – et lui aussi. Sur le principe par contre, il n’avait pas tort : si on les prenait à patauger dans l’eau tout habillés, ils risquaient de passer un sale quart d’heure. « Hm. On devrait se dépêcher de sortir... » Elle rejoignit le bord de la piscine et récupéra ses tennis et son téléphone. Mais lorsqu’elle se retourna les premiers vacanciers étaient déjà là. « Oh non, oh non, oh non... » Elle entendit une petite au loin et demander en criant pourquoi ils étaient tous mouillés alors qu’ils étaient habillés. Instinctivement elle se tourna vers Horobin et alla se cogner contre son torse, cachant son visage derrière ses mains avec un petit rire timide. C’est qu’elle n’avait pas l’habitude de transgresser les règles.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 7 Juin - 21:41
 Je ne veux pas dire mais parfois j'ai l'impression que lorsque nous sommes tous les deux, Camille et moi, nous avons tendance à régresser dans notre âge réel, à croire que le fait de traîner ensemble a des conséquences sur nos cerveaux, mais qu'importe, je trouve cela amusant. Je m'amuse donc à l'empêcher de sortir la tête de l'eau, elle essayant de m'attraper pour sortir de là. Je rigole quand elle sort enfin la tête de l'eau, ses poumons remplis d'eau. « Franchement » dis-je en prenant un air très innocent, « je ne vois pas de quoi tu parles, j'ai rien fait du tout, c'est le vent qui t'a poussé ». Mais au fond, je sais autant qu'elle que ce n'est pas le cas et que j'ai tout manigancé.
Alors que nous sortons un à un de l'eau, des personnes commencent à arriver jusqu'à la piscine, nous prenant un peu au piège. J'écarquille les yeux quand Camille se cogne contre mon torse, semblant vouloir se cacher, riant comme une gamine qui se fait prendre à cause de ses sottises. Je fronce des sourcils, quelque peu éberlué par un tel comportement mais la trouvant particulièrement mignonne. « Non mais t'es sérieuse ? Tu t'es vue à rire comme ça », je mets mon doigt sur son front et la pousse vers l'arrière. « ça sert à rien de te cacher ils t'ont déjà vu ». Je salue les quelques personnes qui nous regardent d'un air étrange, faisant avancer rapidement leur enfant. Je prends Camille par le col et l'amène jusqu'à la sortie. « Allez M'dame, tu vas attraper froid si tu continues comme ça, à vouloir te cacher ». On retourne donc vers la chambre, retour à la case départ, pour pouvoir se changer. Bon là, c'est la dernière fois qu'on vient ici, on fait un tour complet après.

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Ce message a été posté Jeu 9 Juin - 15:10
Le chemin jusqu’à la chambre était particulièrement embarrassant. Sans compter les mauvais regards autour de la piscine, il fallait maintenant s’accommoder des regards inquisiteurs dans les couloirs du bateau. « Bonjour... excusez-nous... » Elle avait balbutié ces quelques mots sur la quasi totalité du trajet, s’adressant tantôt à un couple qui les regardait avec un regard désapprobateur, tantôt à des enfants qui les fixaient sans comprendre, et même aux membres de l’équipage qui sans rien y comprendre, n’approuvaient pas qu’ils foutent de l’eau partout. En prime elle essayait de se cacher derrière ses bras et ses mains, se protégeant à l’aide de son téléphone comme si la couverture était parfaite. De l’autre côté de son bras, Horobin la tirait jusqu’à la chambre, pas embêté du tout de tracer leur chemin en grosses gouttes d’eau jusqu’à l’étage ni d’être confronté au regard des autres passagers.

« Aish, c’est embarrassant... » Elle referma la porte derrière elle et s’appuya dessus dans un soupir, le même petit sourire que tout à l’heure flottant malgré tout sur ses lèvres. Elle s’approcha de sa valise restée en plein milieu du passage en la tirant à bout de bras dans un coin de la chambre. Elle songea à ranger ses affaires, le dressing était tellement grand. Mais ils avaient d’autres choses en tête pour le moment, ils feraient ça plus tard. Camille ouvrit alors sa valise en grand et se redressa en essayant de donner un peu de volume à ses cheveux mouillés. « Dis Horobin, tu voudrais pas qu’en continuant de visiter le bateau, on cherche aussi un restaurant..? C’est que je n’ai pas mangé ce matin tellement j’avais hâte, et j’ai un petit peu faim maintenant. » Elle s’assit en d’ailleurs à côté de sa valise en cherchant dedans ce qu’elle pourrait bien avoir à se mettre. Ce qui était sûr, déjà, c’est qu’elle enfilerait son maillot de bain pour ne plus s’y faire prendre deux fois !

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Ce message a été posté Ven 10 Juin - 14:13
Contrairement à Camille je n'ai absolument pas honte d'être trempé et je marche tranquillement jusqu'à la chambre, ne m'excusant même pas auprès du personnel car de ce que je sais ce n'est pas interdit que de se rendre dans une piscine, même habillé. « Je ne vois pas pourquoi tu es si embarrassé, on a rien fait de mal ! » lui dis-je en voyant son désarroi. Je me rends vers ma valise pour prendre des vêtements plus secs, histoire de ne pas tomber malade dès le premier jour sur le bateau. Alors qu'elle se met à parler de trouver un restaurant, mon ventre émet un petit bruit qui va dans le sens de sa remarque. « Je crois que mon ventre vient de réponde à ma place donc oui, je pense qu'on peut trouver un restaurant, il me semble que j'en ai vu un sur le chemin, mais c'est à vérifier ». Je prends ce qui me tombe sous la main et pars rapidement me changer, histoire de ne pas perdre trop de temps, pour laisser ensuite la place à Camille. Quand elle aussi elle a fini de se changer, on reprend notre exploration, cherchant un endroit où manger. Je questionne un membre du personnel passant par là qui m'explique qu'il y a en tout 8 restaurants dont 7 ouverts le midi. On a le choix. « T'es plus tentée pour quel restaurant ? », parce qu'ici je doute que l'on puisse trouver quelque chose de rapide comme des sandwichs.  

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Ce message a été posté Dim 12 Juin - 17:43
Prenant le relai dans la salle de bain après le passage d’Horobin, Camille en profita pour se sécher et changer ses vêtements mouillés. Elle enfila son maillot de bain, un short en jean et un chemisier blanc fluide. Elle détrempa ses cheveux et en moins de vingt minutes l’affaire était bouclée, les voilà qui partaient désormais à la recherche d’un restaurant pour contenter leur appétit. Camille indiqua au membre d’équipage un spot qui lui faisait de l’œil et il les orienta vers un petit restaurant qui vendait des plats italiens. Sur le chemin, elle expliqua à Horobin : « j’ai entendu qu’on pouvait créer sa propre pizza et y ajouter les ingrédients que l’on veut ! » Ils approchèrent du comptoir et Camille s’adressa à celui qu’elle présumait être le pizzaïolo. Malheureusement celui-ci leur expliqua que ce midi, il n’aurait aucune pizza à présenter car cette partie du restaurant n’ouvrirait qu’à partir de ce soir. Le sourire de Camille retomba et elle laissa échapper un petit « oh » tout triste. C’est alors que le jeune pizzaïolo, voyant le peu d’affluence vers cette partie du restaurant, reprit la parole : « écoutez... pour vous je peux faire une exception. Le service ouvre ce soir donc j’ai du temps libre. Que diriez-vous de me suivre en cuisine et de créer votre propre pizza ? De A à Z, s’entend ! A condition de ne pas ébruiter l’exclusivité... » Il parlait à voix basse mais son sourire se communiqua automatiquement à Camille. Elle adorait cette idée et se tourna automatiquement vers Horobin. « Oh ce serait génial ! Qu’est-ce que tu en dis ? » Elle avait toujours rêvé de faire tournoyer la pâte à pizza au dessus de sa tête, créer sa propre pizza... c’était une occasion rêvée ! La meilleure pizza qu’ils mangeraient jamais.

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Ce message a été posté Lun 13 Juin - 20:18
Je suis donc Camille vers la pizzeria puisque cela semble être le lieu idéal pour manger quelque chose, surtout à cette heure-ci, et au vu de l'arrivée des nombreux clients. J'espère en tout cas qu'il y aura de belles pizzas à déguster car je meurs de faim, « oh mais c'est cool si on peut créer soi-même sa propre pizza même si j'ai plutôt envie d'en manger une au lieu de la créer ». La faim chez un homme ça fait des ravages. Malheureusement en arrivant le chef nous explique qu'il n'y a aucune pizza de servie ce soir mais nous propose une alternative en créant nos propres pizzas. J'avoue que je suis enchanté à l'idée de créer ma propre pizza mais quelque peu déçu puisque la faim est réellement venue à moi, mais nous n'avons pas d'autres choix, « ok allons faire notre propre pizza ». Je suis donc le chef dan la cuisine, qui nous présente les différents aliments. Ça ne devrait pas être si difficile que ça, sachant qu'il y a des pâtes déjà toutes faites mais il nous propose quand même d'en faire une, histoire de voir comment ça se déroule. « Tu veux quoi sur ta pizza toi ? Moi je veux du fromage, surtout du fromage et pas d'olives s'il te plaît » dis-je en faisant les petits yeux. Après elle peut mettre ce qu'elle souhaite. Après avoir chois les ingrédients, on commence la prépare la pâte avec la farine que j'en mets un peu partout. Je n'hésite pas une seconde à en mettre sur le nez de la jeune femme, rigolant. « Vas-y on va se mettre en mode guerrier », je commence à mettre deux traits de farine sur mes joues et en fais de même sur Camille. « Prête chef Camille ? Action » dis-je en plongeant ma main dans la farine, faisant quelques fumées de farine, m'amusant à essayer d'en faire une boule avec les autres ingrédients. C'est que ça colle ce truc.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 16 Juin - 17:21
Pas faux, Camille aussi avait faim. Mais elle ne raterait pour rien au monde une offre comme celle de créer sa propre pizza, de la pâte à la cuisson. C’était l’occasion ou jamais de se sentir un peu l’âme d’un chef pizzaïolo italien et elle fila comme une fusée dans les cuisines pour se laver les mains dès l’instant où Horobin valida l’activité improvisée. Elle s’arrêta devant les petits bacs d’ingrédients et approuva le japonais. « Beaucoup de fromage, je suis d’accord ! » Elle était peut-être japonaise, mais elle était tout autant américaine et le fromage sur une pizza, elle adorait  lorsqu’il faisait de longs fils interminables. « C’est bon les olives pourtant... ok, je ferai une partie avec des olives et une partie sans olive sur ma pizza ! Comme ça tu pourras goûter, si tu as envie. » Elle rapprocha du plan de travail plusieurs ingrédients et tout particulièrement un, qu’elle garda très près d’elle. « Par contre je ne transige pas sur les pepperoni ! » Parce que c’était de loin, de très loin sa pizza préférée : fromage et pepperoni, un peu l’équivalent du culte qu’Horobin vouait aux pizzas chèvre et miel.

Elle ferma les yeux et sourit en sentant Horobin étaler une pâte grumeleuse à base de farine sur le haut de ses pommettes en guise de peinture de guerre. « Chef, oui chef ! » Elle plongea ses mains dans le bol de farine, y ajouta quelques centilitres de d’eau et... « ça colle vachement. » Elle écarta les doigts pour former de petits trous dans l’amas de pâte gluante et constata que c’était la même du côté d’Horobin. « Je crois qu’on a mis trop d’eau. » Elle se pencha sur le plan de travail pour attraper le pot de farine et en rajouter deux grosses cuillères avant de souffler le peu qu’il lui restait au creux de sa paume du côté de chez Horobin qui était aussi concentré sur sa pâte à pizza qu’un artiste devant sa toile. Lorsqu’il leva la tête vers elle, elle cacha ses mains objets du délit derrière son dos et désigna d’un coup de tête le fond de la cuisine (où il n’y avait personne.) « C’était un bataillon adverse, les fourbes, ils sont rapides ! » Elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas rire et retourna ni vu ni connu à sa jolie pâte qui avait déjà beaucoup plus de gueule.

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Ce message a été posté Sam 18 Juin - 1:11
Je grimace quand elle me parle d'olives et secoue vigoureusement mon visage, « Non, je ne prendrai pas ta partie, les olives, c'est vraiment pas mon truc, mais fais toi plaisir si tu veux ». Au moins, elle ne prend pas le risque de voir sa partie de pizza être prise d'assaut par moi, c'est qu'elle est maligne la petite Camille. Je la laisse donc ajouter d'autres ingrédients, et ne suis pas contre des pepperoni. Je dois avouer avouer que j'apprécie aussi le goût de cet aliment, même si ce n'est pas ce que j'aime le plus dans une pizza. Je rigole quand elle m'appelle Chef, prenant un air de guerrier et me faisant presque sursauter en l'entendant. « Yaah, Tu m'agresses presque avec ton chef ». On commence alors à préparer la pâte mais c'est quelque peu compliqué, très compliqué même. J'ai les doigts dégueulasses et la pâte ne veut pas se séparer de mes doigts, « non tu crois ? Je suis même presque certain ! Balance la farine que ce truc arrête de me coller ». Alors que je me concentre sur ma pâte, je me retrouve entouré par une nappe blanche, de farine, me faisant presque étouffer et ne comprenant pas ce qu'il se passe, jusqu'à ce que mon regard sur Camille, faisant l'innocente. « Oh la vicieuse ! T'as pas le droit de m'attaquer comme ça, alors que j'ai les mains prises et ne fais pas comme si ce n'était pas toi ». J'essuie mon visage, essayant d'enlever la farine. Je m'approche alors subtilement de sa silhouette lui mettant de la farine gluante sur le visage, faisant mine de m'essuyer sur celui-ci, « merci torchon de bien vouloir enlever cette farine gluante de mes mains ». Je rigole et m'en vais finir ma pâte à pizza.

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Ce message a été posté Sam 18 Juin - 15:52
Un petit rire cristallin échappa ses lèvres et elle baissa la tête en guise d’excuses. « Oh, pardon, je ne voulais pas faire peur au chef... » Le sous-entendu était clair et elle en était plutôt fière, parce qu’elle était convaincue qu’il n’apprécierait de la laisser croire qu’elle pouvait l’intimider. Puis rapidement, elle releva le menton et poursuivit en levant les yeux au ciel : « et puis je rigolais surtout, va pas t’imaginer chef pour de vrai. » Elle lui tira la langue et retourna à son plan de travail. Et c’est à cet instant qu’elle eut l’idée de souffler de la farine sur Horobin, et elle le regretta dès l’instant où il traîna ses mains pleines de pâte contre ses joues, s’essuyant sur son visage sans qu’elle ne puisse trouver d’échappatoire. « Noooonnnnnn ! » Elle se délia de son emprise et sauta à l’autre bout de la pièce en gémissant. « Mais t’as dis de balancer la farine ! C’est ta faute aussi, fallait préciser où... » Tenta-t-elle de se défendre avec une pointe de malice. Le temps que Camille se débrouille avec ses mains empâtées à débarbouiller son visage, lorsqu’elle revint à côté d’Horobin, il avait déjà réussi à former un semblant de boule de pâte. Quelle injustice ! Camille lui lança un regard noir avant d’enfoncer son index dans la jolie boule de pâte, pour la perforer dans les deux sens et ruiner son travail. « Voilà ce qu’il te répond le torchon. » siffla-t-elle avant de se remettre à son tour à façonner la farine et l’eau qui prenaient forme entre ses doigts.

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Ce message a été posté Lun 20 Juin - 0:50
Mettre deux individus tels que nous dans la même cuisine forcément ça ne fait pas bon ménage, entre les répliques,les guerres de nourriture, ça n'en finit pas, enfin ça n'en finit plus. Je lui lance un regard méprisant, faisant mine d'être particulièrement énervé. « Oh c'est vrai, j'avais oublié que tu avais un cerveau de la taille d'un moineau », je lui fais une petite tête, semblant signifier qu'elle ne s'y attendait pas à celle là peut-être, puis reprends mon travail, ne faisant pas attention à elle. Malheureusement la jeune femme revient à la charge enfonçant ses doigts dans la pâte si bien faite, se vengeant de moi. « NON MAIS CAMILLE !!! ». Je lui fais des gros yeux, et reprends rapidement la forme de ma boule, tentant de rattraper cet odieux geste. Au bout de quelques minutes, je la finalise, la laissant aussi ronde qu'un ballon de foot et la déposant contre un torchon pour qu'elle puisse pousser tranquillement. « Bon alors ça donne quoi de ton côté ». Je regarde et rigole face à la médiocrité de son travail. « T'as cru qu'on allait manger de la pâte en morceaux ou quoi ? Laisse moi faire ». Je la pousse d'un coup de hanche et reprends sa boule en la rendant beaucoup plus belle qu'elle ne l'était. « Et voilà le travail est fait, maintenant on peut faire notre pizza ». Je suis tout fier de ce travail. Je suis certain que la pizza va être très bonne. « Est-ce qu'on attend une heure ou on prend une pâte déjà toute faite ? Parce que ça risque de prendre du temps et j'ai faim ». Je veux déjà commencer à confectionner notre pizza, la rendant la plus belle, au possible.

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Ce message a été posté Lun 20 Juin - 22:22
Elle marmonna dans sa barbe en lui lançant un regard mauvais. « Pfff c’est bas, très bas. » Puis elle ruina tous ses efforts pour arriver à une jolie boule bien ronde et lisse en plantant son doigt dans la pâte à pizza comme un piquet. Evidemment il se plaignit mais heureusement il ne surenchérit pas. De toute façon il n’y avait pas à surenchérir, Camille avait rajouter trop de farine dans sa pâte, du coup elle avait du rajouter à nouveau de l’eau et en rajoutant de l’eau... bah elle ne savait pas que le débit du robinet était si fort et elle en avait versé beaucoup trop. Du coup lorsque le japonais prit les devants et vint à sa rescousse, elle le laissa faire et se mit en retrait à ses côtés. « Mais... c’était pour faire des mini-pizzas. » Non, non, pas du tout. Elle souffla, ébahie par la vitesse à laquelle Horobin avait rectifié le tir. « Merci !! » A son tour elle la couvrit d’un torchon et réfléchit à ce qu’il venait de proposer. « Là-bas il y en a déjà qui ont l’air prête ! Je pense qu’il ne nous en voudra pas si on remplace celles-ci par les nôtres, elles seront prêtes d’ici ce soir. » Elle attrapa deux bols et renversa les deux boules sur le plan de travail. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour attraper un rouleau à pâtisser en face d’elle et essaya d’aplatir la pâte au maximum en conservant une forme ronde. Alors elle mordit dans sa lèvre inférieure et se tourna à 90° pour faire face à Horobin. « Tu sais comment on fait tourner la pâte à pizza ? » Elle décolla avec beaucoup de précaution la pâte de la surface plane et la garda dans ses mains. « Mais c’est tout mou, c’est impossible... » Cette étape de grand chef pizzaïolo s’avérait délicate... et surtout très drôle !

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Ce message a été posté Mer 22 Juin - 0:36
 Je suis d'accord avec elle sur le fait de prendre une pâte déjà préparée. Ce n'est pas que je ne veux pas attendre une heure mais comme elle-même a très faim et que moi aussi, je doute que nos estomacs puissent tenir autant de temps. « Je doute qu'il ne soit pas d'accord avec ça, mais de toute manière il me semble qu'il ne nous l'avait dit au début, que l'on pouvait prendre une pâte déjà toute faite pour notre pizza après avoir préparé la nôtre ». Certes cela fait que l'on ne mange pas notre pâte mais c'est déjà ça de fait. Je laisse donc Camille en prendre une et la regarde quelques secondes faire avec la pâte de pizza. Elle s'en sort plutôt. Quand elle me demande si je sais tourner une pâte, je rigole. « T'as cru que j'étais chef Sanada ou quoi ? ». Mais en vérité, je sais la tourner. Étant donné que je cuisine beaucoup, j'ai appris l'art et la manière de manier une pâte. « Attention les yeux ». Je prends la pâte et la fais soudainement tournoyer, sans aucune difficulté, même si ce n'est pas comme les chefs professionnels, je pense que je m'en sors pas mal. « Alors ? Qu'est-ce que tu en penses de moi et de mes capacités culinaires ? Tu ne t'attendais pas à ça, n'est-ce pas ? ». Oui bon j'avoue que j'exagère un peu et que je fais un peu le charmeur en agissant de la sorte. « Bon allez on peut la confectionner notre pizza ».

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Ce message a été posté Mar 28 Juin - 17:25
Elle le regardait tourner sa pâte à la manière d’un apprenti pizzaïolo, yeux grands ouverts et bouche bée. Camille était facilement impressionnable et la petite démonstration d’Horobin ne fit pas exception, elle était subjuguée par la manière dont sa pâte s’arrondissait, quand bien même il ne la faisait pas décoller comme un véritable chef italien aurait su le faire. « Whaou... tu sais mettre la pression toi. » Elle n’était plus vraiment sûre de vouloir essayer, elle était tellement gauche que la pizza finirait au sol avant de finir dans le four. Heureusement avec un peu d’aide et les quelques conseils du japonais, elle parvint rapidement à choper le coup de poignet. « On prend la mienne ! » décida-t-elle en l’étalant sur le plan de travail fariné. C’est que la taille de ces pizzas, c’était no joke ! Elles faisaient au moins le double d’une pizza de taille normale. « On divise en deux, tu prends à droite et moi à gauche ? » Ce détail réglé ils commencèrent à garnir leur petit bébé, Camille avec beaucoup de peperronis et Horobin avec beaucoup de fromage. Au moment où elle disposait quelques olives vertes sur sa part, l’étudiante laissa glisser une olive du côté de chez Horobin. Elle disait que c’était accidentel... mais c’était un accident vraiment bien réfléchi, vu son sourire ! Ils enfournèrent finalement la pizza dans le four à bois et attendirent.

Camille n’en pouvait plus, il lui restait une part, la dernière. Elle fit signe à Horobin qu’elle ne pouvait plus rien avaler. « Je te la laisse ! » Il baissa les yeux et grimaça. Alors elle leva les yeux au ciel et dans un ultime effort, pique sa fourchette dans l’olive et laissa le reste à Horobin. « Content ? » Tu parles, il ne se fit même pas prier pour l'engloutir en une bouchée.

L’heure d’après, ils batifolaient dans l’eau fraîche de l’une des piscines, sensations assurées dans ce grand toboggan qu’ils avaient vu à leur arrivée. Et comme ils firent les premier à l’eau au début de journée, ils furent aussi les dernier à quitter le complexe aquatique à la nuit tombée.


** PREMIÈRE ESCALE : BANGKOK **


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