if one day the speed kills me don't cry because i was smiling

Un peu plus de deux semaines c’était écoulé depuis cette soirée mondaine dans laquelle j’avais prématurément invité ce journaliste à venir assister à l’une de mes courses loin du monde littéraire dans lequel on me connait, c’était deux univers totalement opposé, différent autant dans la matière que l’environnement, l’un était du entièrement à mon imagination quand l’autre était physique et dangereux. J’aimer vivre a 180 degrés, passé du blanc au noir, du jour a la nuit, me retrouver au centre de deux gravités qui m’attire, oui j’étais ce genre d’individu qui cherché autant le calme que le frisson, autant le silence que le bruit, aucune limite ne pouvait me stopper parce que je ne m’en impose jamais, la vie est trop courte et encore plus quand on se contente de ce qu’on a alors que ce monde nous apporte tellement plus, tellement d’opportunité qu’on oublie parfois de saisir uniquement car ce qu’on a semble entièrement suffire, mais c’est faux.  Chaque personne que nous sommes voulons plus, on cache simplement cette avidité derrière une fausse satisfaction et la peur de tout perdre en favorisant une chose au profil d’une autre sans savoir et pouvoir garantir un juste milieu. C’est le risque, mais pour moi c’est un risque à prendre.  J’ai donc envoyé un message en premier lieu à se Kirisame pour lui donner le lieu de la course et l’heure, s’il veut venir il saura trouver l’endroit et je l’accueillerai comme il se doit, de mon côté je suis déjà sur place, près de la voiture que j’utilise, les personnes de l’entretien et de la maintenance font les dernière retouche, vérifiant que tout est parfait avec le moteur, je monte dedans pour régler le siège, tout dois être minutieusement préparé avant le départ, c’est une pression supplémentaire et ça m’éclate de voir toute cette activité et cette animation, cette ambiance est juste la meilleur sur un parcours de course de cet ampleur.  Dans ma combinaison, casque à la mains, le départ ne sera pas lancer avant une bonne heure ce qui me pousse à m’éloigner de mon équipe pour me rendre au distributeur m’acheter une canette, il fait chaud en cette période, il ne faut pas oublier de s’hydrater régulièrement.  Je jette un œil à mon portable, voir si le journaliste ne m’aurait pas laissé un message, ce n’est pas facile de retrouver quelqu’un dans ce genre de rassemblement, mais je suis sûr qu’il peut me trouver, après tout récolter des informations c’est son métier non ?
   

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TENUE ✑ En un peu plus de deux semaines, j'ai eu largement le temps d'écrire mon article et de le montrer à mon patron, qui a de suite adoré! J'ai retranscris au mieux les réponses de Midoriya, notant mot pour mot mes questions. évidement, je n'ai pas tout dit, puisque certaines choses étaient d'ordre personnelle, comme parler de moi. Je ne parle pas seulement de son talent littéraire, ni de la raison qui l'a poussé à devenir écrivain, mais aussi de sa passion pour les courses. J'incite presque les gens à aller le voir, à dire ce qu'il en pense sur les sites appropriés ou même à laisser entendre que je ferais un prochain article là-dessus. Je n'ai jamais été autant motivé qu'avec cet homme, parce qu'il sort complètement des idées préconçues que je me faisais de lui. à mes yeux, ce n'était qu'un grand écrivain célèbre, mais à présent, c'est carrément un champion. Je voudrais tellement que les gens pensent comme moi et l'apprécient tout autant, c'est bien pour cela que son message m'a rendu impatient et que j'ai passé les derniers temps à ne pas tenir en place. Le jour J, j'ai perdu une heure à choisir une tenue, alors que ce n'est pas l'habit qui fait le moine. Dans mon boulot, je dois paraître « bien » sans donner l'impression d'être sale ou désordonné. Mes lentilles en place, je souris à mon reflet et prends ma voiture pour me rendre sur le lieu de notre rendez-vous. La course n'est que dans une heure, j'ai le temps pour le voir et lui parler avant d'assister à cet événement particulier. Les places sont numérotées apparemment, ce qui me laisse le temps de visiter l'endroit, même si je ne peux atteindre le coin réservé aux participants. à quelques pas de la sortie, je récupère mon portable dans ma poche et envoie un message à Midoriya. « Êtes-vous déjà sur la piste ou puis-je vous voir avant ? » Je serais vraiment content de le voir avant, surtout qu'une heure passe moins vite quand on attend. Je ne fais même pas attention que je suis proche de lui, à quelques pas du distributeur où il a acheté une boisson pour se rafraîchir, juste à quelques mètres.
   

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Le temps qui c’était écoulé avait été assez long pour voir l’article de cette interview sortir et j’étais plutôt satisfait d’avoir cru en ce Kirisame, quand j’ai pensé qu’il était différent des journalistes habituels j’avais eu raison, il n’avait déformé aucune de mes paroles et était allé à l’essentiel, c’était un bel article. Du coup c’était avec plus de plaisir encore que je l’avais invité à cette course de voitures, il allait surement être impressionné si c’était sa première fois, faut dire que la vitesse sur le circuit est démente, c’est à peine si les spectateurs peuvent différencier les voitures les uns des autres, quand je faisais du kart on nous reconnaissait a la personnalisation de notre casque, c’était assez étrange, mais c’est ce qui se voit le mieux pendant une course et en F1 c’est la même chose. Le bruit des moteurs est assourdissant, mais c’est excitant, ça donne des frissons, j’adore ça, voir le paysage défiler à toute vitesse, les virages pris à fond en frôlant à peine les murs, le danger est partout, mais c’est aussi au pilote de gérer sa conduite et de connaitre le circuit, c’est pourquoi j’avais faits des essais avec ma voiture le weekend dernier, histoire de me familiariser avec le terrain. J’avais vraiment l’air d’un pro, au fond je le suis, juste que l’écrivain a une longueur d’avance sur le pilote. La canette tombe du distributeur au même moment que je reçois un message, j’allais y répondre quand en levant les yeux, je vis ce journaliste a quelques pas de moi. Un sourire sur les lèvres je pris une autre canette avant de m’approcher de lui, collant la boisson contre sa joue alors qu’il ne m’avait pas encore remarqué. « On a du temps avant la course. » Annonçais-je amicalement, j’avais ma combinaison, mais je ne montais dans la voiture que dix minutes avant le départ, ça nous laissé une marge pour discuter. « Je suis content que vous ayez pu venir. »
   

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TENUE ✑ Je prends mon travail très au sérieux, y a que ça qui m'importe dans ma vie, poster des bons articles, avoir les félicitations de mon patron et mes collègues, ainsi que voir les commentaires de nos lecteurs. Mon existence tourne autour de mon boulot, comme si je n'avais rien d'autre à faire de mes journées. Depuis que je suis dans cette agence, je n'ai pas arrêté de courir partout à la recherche de thème, de personne à interview ou d'endroit à visiter, pas une seconde de libre pour mon propre plaisir. à bien y réfléchir, je crois déjà satisfaire ce côté-là à chaque fois que je rencontre quelqu'un et lui pose des questions. Je ressens beaucoup de bien-être, notamment quand ils me complimentent plus tard, une fois l'article sortie. J'ai été content quand Midoriya m'a invité à sa course, mais je me réserve le droit de l'interroger à nouveau une fois face à lui. En attendant, ce lieu est immense! Je ne saurais où le retrouver par moi-même, d'où mon message. Il pourrait être n'importe où, surtout là où je ne peux me rendre. Être journaliste ne veut pas dire que j'ai un passe v.i.p, malencontreusement pour moi. J'allais consulter à nouveau mon portable, quand un truc froid se dépose sur ma joue et me fait faire un bon d'au moins un mètre. « Midoriya-san! » Il m'a fait peur, mon dieu. ça n'empêche que je suis heureux de le revoir, souriant grandement face à lui. « Je suis content que vous m'ayez invité. » Répliquais-je, jubilant intérieurement de voir la course et de lui parler. « Vous avez lui l'article ? » Impossible d'attendre, je veux savoir ce qu'il en a pensé. Avec tout ça, je n'ai pas eu le temps, ni l'opportunité de regarder sa tenue, mais je me rattrape en glissant mes yeux sur sa combinaison. Roh, c'est vraiment classe! « J'adore votre combinaison. Vous avez tous des couleurs différentes ? Ce sont les vôtres ? » Quand je dis « les vôtres », c'est à savoir s'il porte toujours la même, tout le temps. Oui, à peine suis-je avec lui que je l'assomme de question ... Déformation professionnelle.
   

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Tout le monde était occupé sur le long du parcours, toutes les équipes avaient monté leurs stands s’occupant de leurs voitures, moteurs, équipement, je faisais confiance à ceux qui travailler avec moi du coup je n’avais aucune raison de rester sur place préférant me prendre à boire avant la course, il fait chaud, cette chaleur était souvent notre rivale dans nos combinaisons, sous notre casque et si proche d’un moteur en marche, la température grimpée très vite, tellement qu’à la fin on était en transe, mais c’était excitant ! Je ne pensais qu’à aller plus vite à chaque fois, cherchant la ligne d’arrivée des yeux, doublant mes concurrents, tout comme à l’époque où je faisais du karting, c’était pareil. Devant la machine à boisson je put remarquer après un SMS le jeune journaliste à quelques pas de moi, m’approchant en lui collant la canette sur sa joue, je souris en lui annonçant ma présence. « Bien sûr. » Je l’ai lu dès qu’il est sorti, normalement c’est mon manager qui me parle des articles sur moi sans que je n’aie besoin de m’en occuper, mais celui-là je l’avais cherché de mon plein gré pour voir ce que ce gars avait noté. « Vous êtes un bon journaliste Kirisame-san, c’était un bel article. » Mon sourire toujours visible, j’ouvre ma canette pour en boire une gorgée. « Bien vues, les couleurs dépendent des écuries dont on est l’effigie, avec plusieurs noms de sponsors notés dessus, le sport est une grosse pub pour les entreprises qui misent beaucoup sur leur coureur, il y a toujours deux plans, l’un visible et l’autre cachés dans chaque projet. » C’était dû donnant-donnant, les sponsors étaient contents de payer si le coureur gagné, par chance j’étais un bon pilote, je ne finissais pas toujours premier, mais souvent dans le peloton des trois. « J’espère que le bruit ne vous dérange pas, les moteurs sont assourdissants près du circuit. »
   

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TENUE ✑ Les courses sont un mystère pour moi, n'importe lesquelles. Je n'ai jamais assisté à l'une d'entre elles, manque de temps ou de connaissance, mais dans les deux cas, c'est la première fois qu'on m'invite à ce genre d'événement et je suis vraiment content. Il va de soi que j'encouragerai Midoriya, puisque je suis venu spécialement pour le voir. Celui-ci apparaît sans prévenir, me faisant la peur de ma vie. Je profite pour l'interroger sur mon article, souriant davantage quand il affirme l'avoir lu. Je suis content de l'intérêt qu'il porte à mon travail, même si ça parle principalement de lui et qu'il n'a dû lire que celui-ci. C'est déjà mieux que rien. Son compliment me va droit au coeur et mes lèvres ne veulent plus s'arrêter de s'étirer. « Je vous remercie. » La joie doit facilement se lire sur mon visage, avec mes pommettes roses et mes yeux scintillant de fierté. J'ai réussi mon premier objectif grâce à lui ! Puis le fait d'avoir sa reconnaissance est aussi une chose incroyable. Ayant récupéré la canette, je la garde en main en le questionnant sur sa tenue. Ce ne sont que des déductions, j'aurai dû m'informer auparavant. « Oh, je vois. De quelle écuries venez vous ? » Ce Midoriya-san est tel un cheval de course. Il m'explique un détail assez surprenant, sur les paris et la face cachée. « Plus le coureur est bon, plus il a de sponsor. C'est logique. » Et plus il gagne d'argent. ça me rappel ce film ... Hunger Games! Plus le participant donnait une bonne image de lui, plus les gens de la haute société le soutenait. Midoriya aurait sûrement beaucoup de sponsor dans ces jeux-là. « J'ai l'habitude avec l'avion à moteur de mon collègue. » Dis-je en plaisantant. « Je veux dire le ventilateur. » Il n'est pas sensé savoir de quoi je parle, d'où ma reprise. « Je n'ai pas encore vu les gradins, mais j'espère que ma place sera assez proche du circuit. » Je ne suis pas venu jusque là pour me plaindre du bruit des moteurs, bien au contraire.
   

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Il est rare que j’invite quelqu’un a une de mes courses car je dissocie mes deux jobs, pas volontairement bien entendu, mais disons que j’ai mes fans en tant que coureur et mes fans en tant qu’écrivain, la moitié ignore l’autre, je ne cache pas mes passions ni mes occupations, mais peu prennent réellement le temps d’en savoir davantage que ce qu’ils ont devant leurs yeux. J’ai pensé que ça serait une bonne idée de faire venir ce journaliste car il semble vraiment porter un intérêt à mon travail et même sur moi, quand il a dit que je l’intriguais ça m’a amusé et je veux dans un sens réponses à sa curiosité, qu’il puisse en apprendre davantage et se faire sa propre idée de celui que je suis en dehors de Kizuna, le romancier. J’ai lu son article car en effet il me concernait, je n’ai pas lu les autres car avant notre rencontre je ne le connaissais pas et ne voyais aucune raison de m’y intéressait plus que ça, ne faisant en général pas confiance à ceux qui pratique ce métier, même si je n’ai encore pas eu de problèmes ou de scandale, je préfère me méfier des vautours, surtout que je vis une vis à cent à l’heure en réalité, donc s’ils voulaient raconter des choses me concernant ils auraient du boulot. Il est content apparemment, je complimente volontiers son article, je ne suis pas une personne qui va mentir pour faire plaisir donc il peut prendre tous mes mots comme sincères. « C’est une écurie privée. » Une équipe montée par mes coéquipiers et les sponsors en quelque sorte, tout a nos frais, bien que je puisse surement entrer dans une écurie populaire style Honda ou Toyota, mais mon but n’est pas de devenir un coureur médiatisé, juste de m’amuser et de jouir de cette vitesse inégalable. Je suis rassuré d’entendre qu’il ne craint pas le bruit, même si les moteurs des f1 n’ont rien à voir à un ventilateur. « On a encore du temps, mais je vous montrerai les meilleures places. Le numéro de ma voiture est le 17, il est collé sur le devant de la machine, mais vu la vitesse vous devriez vous rappeler de mon casque. » S’il veut me voir courir, mais les commentateurs aident aussi.
   

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TENUE ✑ C'est vrai que moi non plus je ne mélange pas vie privée et boulot, ce sont deux choses complètements différentes, mais je ne peux pas non plus dire que ma vie en dehors de mon travail soit vraiment intéressante ou présente, puisque je passe beaucoup de temps à bosser, sans m'arrêter, ni me reposer. J'ai déjà passé des mois sans prendre un jour de repos, écrivant encore et encore pour les magazines de l'agence. Plus tard, je pourrais peut-être être un journaliste qui passe à la télé en interviewant directement les gens face à une caméra, micro en main. Pour le moment, je suis bien avec mon macbook, toujours avec une idée en tête pour débuter mes paragraphes. Aujourd'hui, je ne peux pas dire que je suis là pour ça, pourtant j'ai une furieuse envie de l'interroger sur son passe-temps, sur son second métier qu'est la course. Je ne devrais pas agir ainsi et juste profiter de ce moment, sans me demander comment formuler mes questions pour les rendre plus intéressantes. Midoriya a déjà la patience de m'écouter, mais en plus il me répond sincèrement. Il m'a expliqué pour les couleurs et pour les écuries, puis il m'informe que la sienne est privée, dans le sens où elle n'est rattaché à aucune grosse plateforme. à chaque fois, j'hoche ma tête, enregistrant le moindre de ses mots. ça peut toujours mettre utile pour plus tard, faudrait seulement que je pense à écrire notre discussion en rentrant. à force, j'ai même crée un dossier « midoriya » pour stocker mes documents ou mes enregistrements audio sur lui. Quant au bruit, ça ne m'a jamais dérangé. J'ai toujours vécu dans une ville, bercé par les sons du quotidien, même si j'ignore à quel point les moteurs de f1 peuvent être puissant et assourdissant. Oh, je peux changer de place ? Je pensais m'en tenir à celui désigné. Le numéro 17. « C'est vous qui avez choisi le numéro 17 ? Pourquoi ? » Ou alors c'est un pur hasard et dans ce cas, pas besoin de répondre pourquoi. Le casque a la même couleur que la combinaison, c'est ça ? mais si la vitesse ne me permet pas de voir correctement le numéro de sa voiture, apercevoir son casque sera compliqué aussi. « Je ferais de mon mieux pour vous observer. » Autant que possible, mais il est sûr que je l'encouragerai lui et pas un autre. « Vous me montrez les places ? »
   

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Je suis content de pouvoir partager ce passe-temps avec quelqu’un, j’ai mes amis, mon équipe, mais je n’avais pas mené de personne extérieure sur un circuit jusqu’à maintenant, je trouve que ce Kirisame est vraiment intéressant, il se montre vraiment curieux, certes c’est un journaliste donc ça paraît évident, mais disons qu’il montre une sincère envie d’en savoir davantage sur moi ou sur la course, sa façon de réagir donne vraiment envie de lui faire partager mon monde, je prends des risques à faire confiance à un professionnel de sa branche, mais je fais surtout confiance à mon jugement. Je tente d’expliquer au mieux comme ça se passe en quelques mots, ainsi que les places, mon écurie, mon numéro. « C’est le numéro que j’avais lorsque je participai à des courses de kart, j’ai juste voulu continuer avec. » Je souris, ça me rappelle ma première fois sur un kart, j’étais encore jeune et je n’avais même pas l’autorisation de mes parents, forcément... mon père est un violeur, ma mère me voit comme un monstre, j’avais juste à signer moi-même tous les papiers et utilisé le tampon de famille puis le tour était joué, je faisais ce que je voulais loin de cette maison, loin de cette femme, loin de tout ça, je n’avais besoin de personne. Le casque est la seule chose qu’on peut personnaliser entièrement, le mien est soft, mais reconnaissable. « Écoutez celui qui commente la course donne les emplacements et les numéros, ça peut aider. » Je hoche la tête en marchant. « Allons-y. »  Je bois de nouveau une gorgée, les gens commencent déjà à s’installer dans les gradins, il y a même les plus jeunes qui y assistent, surement des passionnés de voitures, chaque année les écuries les plus célèbres recrute un ou deux joueurs après quelques tests, surement que certains d’entre eux viseront cette place un jour. J’aime les personnes ambitieuses, il faut savoir tout donner pour réaliser ses rêves après tout. Montant à l’étage en regardant sir le journaliste me suis, on arrive devant un ranger qui donne sur tout le circuit et face à la ligne d’arrivée et de départ, devant le premier virage du parcourt. « Ici vous aurez une vue d’ensemble. » Je profite qu’il reste encore quelques minutes pour m’asseoir afin de terminer ma canette, je ne suis pas du tout stressé, c’est rare que je ressente la pression avant une course, bien que ce soit un sport dangereux et très compétitif.
   

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TENUE ✑ Il n'y a pas une seule chose dans ce monde qui ne me rend pas curieux, faut toujours que sache, que j'en apprenne plus, que je me renseigne même si le sujet est moindre ou mal vu. Ma curiosité va finir par me tuer un jour, mais je ne peux pas vivre sans elle. Midoriya a bien dû le voir, puisque je ne cesse d'ouvrir ma bouche toutes les deux secondes, l'interrogeant sur cette passion qui m'est inconnu. Donc, on lui a attribué un numéro au départ et depuis, il ne l'a jamais changé. ça tient la route, puis c'est surtout son choix à dire vrai. « à quel âge avez-vous commencé le kart ? » Peut-être est-ce trop indiscret mais quand je dis que je veux tout savoir, c'est absolument tout. évidement, je connais les limites des gens et me doute que certains trucs ne sont pas abordables. J'ignore tout de sa vie, à part qu'il est écrivain et qu'il aime faire des courses, sinon c'est encore un étranger pour moi, comme je dois l'être pour lui. Si jamais je ne peux suivre la course et me perds dans ce défilé de voiture, le commentateur sera là pour me remettre les idées au clair. « Entendu, j'écouterai attentivement. » Mais je ne compte pas lâcher la piste des yeux pour autant. J'ai un numéro de place attribué, mais je suppose qu'on peut bouger librement dans les gradins ou occuper les places vides. Midoriya m'indique un bon endroit et je le suis d'assez près avec impatience, voyant que nous montons d'un bon étage pour avoir une meilleure vue sur le circuit. J'en reste bouche bée, admirant la vue qui s'offre à moi. Ai-je vraiment le droit d'être là ? Je veux dire... Je ne viens pas en tant que journaliste, même si j'ai ma carte sur moi, ça ne veut pas dire que j'ai le droit aux meilleures places. « C'est gentil. Je peux vraiment rester là ? » Demandais-je, le visage tourné vers lui. Je suis toujours proche des barrières de sécurité, mais je m'en détache pour venir m'asseoir à côté de lui, déposant ma canette fermée sur le banc. C'est étrange, mais il a l'air plutôt reposé et serein pour un homme qui va conduire une voiture de la mort. Cette comparaison me fait sourire. « Vous n'avez pas peur que cette course soit la dernière ? » Après tout, il doit y avoir un gros pourcentage d'accident, voir même de mort. « Je suppose que vos parents doivent s'inquiéter pour vous ? J'aurai peur pour mon fils, en tout cas. » Ai-je peur pour lui ? Bien que je ne le connaisse pas très bien, je peux dire que oui. J'ai peur, mais en même temps je suis excité à l'idée de le voir conduire.
   

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Ça ne me dérange pas du tout qu’on soit curieux sur moi, ma vie, j’ai quand même écrit une autobiographie et l’ai sorti quand j’avais quinze ans, mais de ce que je vois Kirisame n’a pas du lire cet ouvrage, je souris en le guidant jusqu’aux places qui d’après moi sont les meilleures, j’ai bien entendu sa question, mais j’attends d’être assis pour lui répondre, après lui avoir expliqué quelques trucs sûrs comment se déroule la course où comment me repérer sur le circuit. « J’ai commencé j'avais onze ans, c'était au début du collège. » Je connaissais Roy à cette époque, ce fut la première fois que je faisais quelque chose qui me plaisait vraiment. « Vous n’avez pas lu mon premier livre, je me trompe ? » Je lui demande naturellement, il date maintenant, peut-être qu’il est plus difficile à trouver. Je hoche la tête avec assurance, bien entendu qu’il peut rester là, je l’ai moi-même emmené ici, il n’y aura aucun problème. Disons qu’il y a certains avantages à force de venir sur ses parcours on connaît les meilleurs emplacements. Peur ? Je ris spontanément. « Non, je n’ai pas peur. La peur est un frein et je suis plus à du genre à dépasser mes limites qu’à les contenir. » Je continue de boire ma canette, jusqu’à ce qu’il parle de mes parents changeant légèrement d'expression. « Vous devriez lire mon livre, vous verrez que ce n’est pas le cas. » Je le regarde, je m’en fiche au final de mes parents, même d’en parler, mais je n’ai jamais fait quoi que ce soit pour eux, ils n’existent pas pour moi, autant que je n’existe pas pour eux. « Je vais aller me préparer, on se revoit après la course, garder les yeux ouverts. » Je souris avant de jeter ma canette vide dans la poubelle et descendre vers les écuries.
   

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TENUE ✑ J'ai lu son autobiographie quand elle est sortie, il y a quelques années déjà, mais j'en lis tellement qu'au final, j'oublie certains détails, certaines informations. Je devrais peut-être le relire, pour me remettre son histoire en tête. Onze ans, ça date un peu quand même. Il me pose une question qui me gêne et je rougis légèrement, de honte, avant de lui répondre d'une voix plus embarrassée. « Justement, je l'ai lu mais ma mémoire n'est peut-être pas à long terme. » Je cours de partout, je pose trop de question, je veux toujours en savoir plus sur tout le monde et voilà le résultat, j'oublie les premières œuvres que j'ai eu la chance de pouvoir lire. ça me désole, parce que j'adore les écrits de Midoriya et que lui-même m'intrigue beaucoup. Celui-ci m'affirme que je peux rester là et je le remercie d'un sourire, bien heureux d'être aux premières loges. Je me demande bien s'il a peur de faire tout ça ou au contraire, si cela ne l'effraie pas le moins du monde. La peur est un frein ? Je ris légèrement. « J'ai peur de bien des choses et même en pensant comme vous, ça restera un frein pour moi. » Les insectes, vomir ou la page blanche, je ne peux pas les vaincre. Quand il ramène le sujet de son livre à ma cause, je déglutis, encore plus honteux. « Oui, j'y penserais. » Je ferais mieux d'arrêter de creuser dans son passé, ça ne m'apporte rien de bien. C'est étrange, parce que je me souviens pas d'avoir lu autant de chose à son sujet... Pourtant je suis sûr d'avoir lu son livre, onze ans plus tôt. J'ai l'impression de le faire soudainement fuir avec mes questions mais je n'ajoute rien, me contentant de lui sourire. « à plus tard, bonne chance pour la course. » Je lève mon poing en signe d'encouragement et le laisse partir, prenant ma canette à côté de moi pour l'ouvrir et boire une gorgée. Combien de temps dure une course ? J'ai déjà hâte de la voir, mais j'ai aussi hâte qu'elle se termine pour qu'il revienne me parler.  
   

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Je ne reprocherai pas aux gens de ne pas avoir lu mon premier livre, il date de mes quinze ans et c’était une histoire sur mon passé, j’aurais surement pu refuser de le sortir après tous les détails qu’on peut y trouver sur moi, ma famille, j’ai bien entendu garder des détails pour moi, les personnages ont des noms différents et pour certains ce n’est surement qu’un roman avec une histoire fictive, alors que non, j’y ai inscrit les grandes lignes de mon passé, détaillant des situations, des émotions, mon évolution, tel un journal intime qu’on déciderait de faire lire au monde entier. « Ce n’est pas important. » Je ne vais pas le juger car il a oublié des choses me concernant, ce ne sont que des détails et je ne suis pas assez puéril ou immature pour être vexé par la réalité. Je n’ai pas peur de grand-chose honnêtement, de toute façon quand on a un passé comme le mien on se lance souvent dans des folies une fois qu’on l’accepte, c’est comme ça que j’ai changé en choisissant de ne jamais m’imposer une seule limite. « Le mental peut être cruel aussi. » Tout se joue dans la tête au final. Je lui lance l’idée de lire ou relire mon premier bouquin s’il veut découvrir ce qui me concerne, il aura les réponses à ses questions. Mais pour l’instant je dois filer pour faire la course, il ne me reste pas beaucoup de temps pour me préparer quittant ainsi le journaliste pour me rendre à mon écurie, rejoignant mon équipe. La voiture est prête, les minutes passent, installées à l’intérieur, il est temps de se mettre en queue sur le départ. Jetant un œil vers l’endroit où j’ai laissé mon invité, je secoue la main doucement pour montrer ma position, ramenant mes bras à l’intérieur de l’auto, les mains sur le volant, le corps compressé et attaché durement. Le départ ne pas tarder à être donné.

Le drapeau est levé, les voitures démarrent selon leurs positons, cela dure pendant trente tours, à se battre pour doubler les autres conducteurs sur un circuit qui tourne en rond sur plusieurs kilomètres. J’ai jonglé entre la quatrième et la troisième place tout au long de la course, bien qu’une fausse manœuvre adverse m’est fait tomber à la vingt-et-unième place j’ai su remonter pour finir finalement cinquième, je ne monte pas sur le podium, mais j’ai faits une belle course et je me suis amusé, c’était le principal, sortant du circuit, je ramène ma voiture bouillante aux mécaniciens avant de sortir, les membres en feu, je transpire dans ma combinaison, les cheveux sont trempés, le visage rouge de chaleur, être proche du moteur est identique à être collé à un four. Les gens sont entourés autour du vainqueur, quant à moi je cherche du regard le journaliste pour obtenir ses impressions, en essayant de me rafraichir avec une bouteille d’eau.

   

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TENUE ✑ Ce n'est jamais agréable d'oublier des détails qu'on dit avoir lu mais que l'on fait répéter aux gens. Je me sens bête face à Midoriya quand il me demande si j'ai lu son livre, c'est le cas mais j'en sais rien. Je préfère que l'on change de sujet, revenir plutôt à sa course qui ne va pas tarder de commencer ou qu'importe, tant que ce n'est pas gênant. Il n'a pas tord, le mental pourrait tuer n'importe qui, même les plus coriaces. Je sais qu'à une époque, mes camarades d'école pouvaient facilement m'influencer et que j'ai suivi sans réfléchir jusqu'au jour où ils m'ont fait comprendre que c'était mal. Je ne devais pas faire ça, personne ne devait le faire, parce que physiquement nous ne blessions personne, mais moralement nous pouvons les détruire. Je sais de quoi il parle, je peux parfaitement le comprendre. Après m'avoir conseillé de relire son premier ouvrage, Midoriya s'en va et me laisse là, sur ce banc de gradin qui paraît beaucoup plus vide sans sa présence. Tant pis, ce n'est pas comme si il n'allait jamais revenir ensuite. Le temps passe et j'observe la piste, tout en pianotant sur la canette à l'aide de mes doigts. Les voitures s'alignent, je cherche le numéro 17 et c'est sa main qui m'interpelle en premier. Un sourire étire mes lèvres et je me redresse légèrement pour lui rendre son signe. C'est étrange, mais il y a cette bouffée de chaleur qui empourpre mes joues et fait briller mes yeux. De l'admiration, sûrement.

La course va débuter, mais ce n'est pas tant la beauté des véhicules qui me surprend, plutôt le bruit des moteurs qui fait trembler mes membres et tressaillir mon coeur. Les gradins semblent secoués à leur tour et je remarque que la foule est si agité dans mon dos qu'ils font vibrer le sol. Les yeux écarquillés, la scène qui se déroule sous ceux-ci est impressionnante. La vitesse des voitures est hallucinantes et je n'écoutais pas l'homme au micro, peut-être que j'aurai déjà perdu la personne qui occupe toute mon attention à l'instant présent. Il est dans les cinq premiers durant un long moment mais un incident fait qu'il perd des places et cela m'inquiète. Pas pour sa place, mais pour lui. Un choc à cette allure ne doit laisser aucune chance au conducteur, je présume. Heureusement, Midoriya n'a rien et remonte rapidement à la cinquième place, sous les applaudissements du publique, bien que dirigé vers le vainqueur, les miens sont pour lui. Quittant ma place, je jette ma canette au passage et m'en vais rejoindre l'agitation, cherchant le numéro 17. Il n'est pas loin, bouteille à la main et je m'empresse de le rejoindre, sans pouvoir tenir en place. « Vous avez été formidable! » M'exclamais-je à peine à sa hauteur. Il m'a stupéfait, il n'y a pas de meilleur mot pour décrire ce que j'ai ressenti. « J'ai vraiment eu peur qu'il vous arrive quelque chose, mais vous vous êtes bien battu jusqu'au bout! » Mon enthousiasme doit se sentir à des kilomètres, rien qu'à m'entendre parler et jubiler.
   

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Je ne suis pas du genre à me vexer où ont jugé les gens qui ne lisent pas mes livres, cela peut en effet être aussi un oubli, mais je préfère encore qu’il lit directement les fait inscrit s’il veut en savoir davantage sur moi ce sera plus simple que d’entendre de ma bouche que je suis un homme né d’un viol et caché par sa propre mer. Donc pour la fierté parentale on repassera. Enfin, pour le moment je dois me rendre sur le circuit pour la course, le laissant admirer de sa place le spectacle. La course dure assez longtemps et je gère bien mon rythme et mon virage, jusqu’à cet accident qui m’a fait perdre plusieurs positions, mais au cours des tours restants j’ai su remonter pour atteindre une place convenable, terminant la course satisfait malgré tout. Laissant le vainqueur prendre les applaudissements et les félicitations pour m’éloigner du circuit, trempé de sueur j’évite la foule pour prendre l’air et récupérer de ce moment intense. Voyant le journaliste se rapprocher de moi, je souris à son compliment en baissant doucement la tête en guise de remerciement. « Merci » ah oui, c’est vrai que l’accrochage a dû être impressionnant vu dé d’extérieur, enfin même pour moi, mais je suis difficilement choqué ou impressionné. « C’est vrai que ça m’a un peu coupé dans mon élan, mais je n’abandonne pas pour si peu ! » Je suis plutôt celui qui va aller chercher la victoire jusqu’au bout, rien n’est perdu d’avance il faut s’accrocher, c’est ce que j’ai fait tout au long de ma vie au final, j’aurais pu abandonner et prendre pour excuse mon passé pour mal tourné, mais ce n’est pas ce que j’ai fait, heureusement car mon évolution personnelle est plutôt une belle fierté. « Faut que je me change, on pourrait aller boire un verre ensuite pour parler ? À moins que vous soyez occupé ? » Non ce n’est aucunement de la drague... Juste que ce serait dommage de se quitter après la course comme si je ne l’avais invité que pour ça.

   

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TENUE ✑ Cet oubli sera rapidement rattrapé une fois que je rentrerai chez moi, ce soir. Je prendrais le temps de bien relire son livre, de bien me remettre en tête les informations sur lui et éviter de gaffer à nouveau. En attendant, j'assiste à la course avec le coeur battant et les yeux grands ouverts, émerveillé par ce beau spectacle qui se déroule sous mes iris. Midoriya m'aura fait peur l'espace d'un instant, avant de capturer davantage mon attention, jusqu'à en oublier les autres pilotes. Il n'est pas premier, mais c'est ça qui fait son charme à l'instant présent. Je suis sûr qu'il est bien meilleur qu'une première place, puis ça n'a pas vraiment d'importance tant qu'il a pu profiter de sa course et faire de son mieux. à la fin de celle-ci, je le rejoins dans la masse de personne qui félicite de vainqueur et le complimente quand je le trouve enfin. Si peu ? Il aurait pu se blesser mais ça paraît peu pour lui. « Vous êtes impressionnant. » En tout point de vue, pas seulement pour son talent de pilote. Midoriya est un homme qui persévère, qu'importe ce qu'il fait. Ses livres sont formidables, un boulot minutieux et vraiment intéressant. Sa course ne l'a pas mit en reste, puisqu'il n'a jamais levé le pied de l'accélérateur, celui jusqu'à passer la ligne d'arrivée. Boire un verre ? Je suis surpris sur le coup, ne m'attendant pas à être invité et il me faut cinq bonnes secondes avant de réagir. « Ah non ! Je n'ai rien à faire. » Affirmais-je avec un sourire, mon regard se baladant rapidement sur sa combinaison. Oui, ce ne serait pas convenable de se promener ainsi, surtout qu'il doit mourir de chaud là-dedans. « Je vous attends vers le distributeur. » Ce sera plus simple de se retrouver, mais j'ai tout mon temps, qu'il ne se presse pas pour moi.
   

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TENUE ✑ Cela faisait des années que je menais ce genre de vie, tantôt posé, tantôt insouciant, je ne cherchais pas vraiment à entrer dans une catégorie, j’aimais simplement faire ce que je voulais quand je le voulais, que ce soit dangereux ou sans risque ne jouait pas sur ma décision, tant que je suivais le chemin que je souhaitais, pas celui qu’on construisait pour moi, non, celui que j’avais choisi de mon plein gré. La course terminée je l’ai invité à boire un verre, je trouve dommage de se quitter simplement après lui avoir montré comment je conduisais, mais je ne veux pas qu’il se sente pour autant obligé d’accepter. Le voyant hésiter ou réfléchir, je ne saurais dire à quoi il pense durant ses secondes silencieuses, mais après qu’il ait accepté je souris en hochant la tête satisfait. « Parfait. » Lachaise-je alors sans tarder, mais transpirant de la tête aux pieds je ne pouvais me rendre où que ce soit dans cet état, me laver et me changer sembler la première étape pour moi, heureusement ce genre de confort était mis à disposition pour les coureurs. « D’accord, je vous rejoins dès que j’ai terminé. » Prenant la direction opposée je me rends vers l’écurie pour prendre mon sac avec mes affaires à l’intérieur, félicité par mes adversaires comme mes collègues, je ne m’attarde cependant pas sur les échanges concernant la course, filant dans la douche. Un bien fou sur ma peau brulante, la chaleur dans l’automobile est étouffante. Frais et propre je m’habille, me parfume, me coiffe, une bonne vingtaine de minutes plus tard je peux me rendre au lieu de rendez-vous, les spectateurs ont déjà commencé à quitter les lieux, tandis que les mécaniciens et techniciens s’occupent encore des voitures sur le circuit. Voyant le journaliste près du distributeur comme convenu, je m’en approche une main dans les poches. « Désolé pour l’attente, tout le monde était excité sous les tentes. » Cela m’a pris une dizaine de minutes en plus. « On y va ? »

   

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TENUE ✑ La course a été un vrai spectacle, époustouflante et grandiose, loin de l'image que je me faisais mentalement. Dans mes pensées, il n'y avait pas le bruit rugissant des moteurs qui tournent à plein régime, ni même les hautes voix des spectateurs qui acclamaient leur pilote préféré, ni celle du commentateur qui ne loupait pas une miette et nous aidait à y voir plus claire. Dans mes songes, il n'y avait pas les couleurs flamboyantes des véhicules qui traversent la piste à toute l'allure, jusqu'à toucher le mur du son. Il n'y avait rien de plus extraordinaire que la réalité se jouant abruptement sous mes yeux émerveillés, mais cette réalité prit fin une fois la course terminée. à ce moment-là, je pu rejoindre Midoriya, commenter sa performance qui me semblait être la meilleure à mes yeux et accepter son invitation à boire un verre. Le pilote doit d'abord faire un brin de toilette et je lui indique mon point de ralliement, vers le distributeur de boisson. C'est vers celui-ci que nous nous sommes croisés tout à l'heure, ce sera vers celui-ci que nous nous recroiserons à nouveau. Il file et j'en fais de même de mon côté, patientant tranquillement avec mon portable à la main pour écrire ce que j'ai retenu de ce magnifique événement. Une heure peut rapidement passée quand je suis autant inspiré, mais je me contente de moins puisque mon temps est limité. Mon portable verrouillé et rangé dans ma poche de pantalon, je souris à Midoriya et secoue doucement ma tête. « Ce n'est rien, ne vous en faites pas. J'ai pu ... Enfin, vous voyez. » Mon métier et moi, une grande histoire d'amour. « Ils vous ont aussi félicités ? Ce serait dommage avec un tel talent que peu de gens vous complimente. » Moi, par contre, j'ai le commentaire facile, souvent des positifs. Un hochement de tête et j'acquiesce, le suivant là où il voudra m'emmener. « Je vous suis, Midoriya-san. » Là où il voudra.
   

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TENUE ✑ Je suis content que la course ait plus au journaliste, au moins j’ai bien fait de l’invité ça aurait été dommage qu’il se soit ennuyé et surement que j’aurais été blessé aussi si c’était le cas, bien que je ne sois pas de ceux qui forcent les gens à aimer mes passions, la course ait quelque chose d’excitant et d’enthousiasmant, même les personnes qui sont novices dans ce milieu se retrouve vite happé par l’ambiance et la force que renvoie un circuit de F1. L’invitant à nouveau, mais cette fois pour boire un verre au café du coin, il accepte et je disparais quelques mètres plus loin pour me laver et me changer, un peu retenu par les équipes fêtant le bon déroulement de la course et les résultats, bien entendu l’accrochage que j’ai eu en a inquiété plus d’un, mais ils savent que je ne suis pas de ceux qui se laissent avoir facilement. Plusieurs minutes sont passés après que j’ai terminé de me changer, rejoignant Kirisame au distributeur. Il semble absorbé et concentré dans son téléphone, j’imagine qu’il a passé le temps de manière intelligente, un sourire sur les lèvres j’annonce ma présence en m’excusant de cette attente justement. « Je vois. » Il n’a pas besoin de me faire un dessin, j’ai bien compris en le voyant, mais ça prouve qu’il est vraiment passionné comme je le pensais et cela aussi, c’est une chose positive car je suis pareil. « Vous le faites pour eux c'est suffisant. » Je ne cherche pas à recevoir de compliment, mais ça fait plaisir, le journaliste m’a déjà bien récompensé avec son discours.  En ayant terminé ici je l’intime d’un geste amical de me suivre, prenant la direction du café en question, il ne faut que cinq petites minutes pour l’atteindre, beaucoup de spectateurs et même certains membres des écuries se retrouvent ici pour boire un verre après l’effort, mais j’aime surtout la qualité du service plus que l’ambiance festive et bruyante. Beaucoup de personnes se sont installé sur les terrasses, regardent Kirisame. « On va à l’intérieur, ça sera plus calme. » Après le bruit des voitures et le reste, un peu d’apaisement n’est jamais de refus, prenant les places les plus éloignées, mais bien éclairé par la lumière du soleil j’attends que le serveur vienne prendre nos commandes, ne comptant prendre qu’un café pour l’instant.
   

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TENUE ✑ Le temps est un luxe que je ne peux pas toujours me permettre. Il faut savoir bien le gérer et s'en servir à bon escient. Quand Midoriya est allé se laver et se changer, j'en ai profité pour retranscrire ce que j'ai ressenti durant la course, ce que j'ai vu et entendu aussi. En cinq petites minutes, mon écran est rempli de mots et de phrases qui traduisent bien l'euphorie du moment vécu. Quand Midoriya revient, je range mon téléphone et me concentre sur lui, cherchant à expliquer ce que je faisais sans pour autant employer une description en détail. Il s'en doute, au vu de mon métier. Si ce n'est pas pour mon boulot à l'agence, ce sera pour tout autre chose à l'avenir. Qui sait, moi-même je pourrais écrire un bouquin sur ce que j'ai vécu et sur ce que je vis encore aujourd'hui. J'aurai tellement à dire que mes lecteurs ne s'ennuieront sûrement jamais. Un projet comme un autre, mais je suis curieux de savoir ce que l'on ressent en publiant son propre récit autobiographique. Que dois-je déduire de sa réponse ? Qu'ils ne l'ont pas félicités ? Non, il a eut droit à autant de compliment que j'ai pu lui en faire tout à l'heure, c'est une certitude à laquelle je ne doute pas. N'ayant plus rien à faire là, je suis Midoriya vers un café à cinq minutes à pied du parcours. L'endroit idéal pour fêter une victoire ou juste pour boire entre pilotes et staffs. « Bien sûr. » J'acquiesce, ce serait mieux à l'intérieur avec la climatisation et l'isolation, bien que j'aime les bruits qui nous entourent. Assis à la table, j'attends notamment la venue du serveur pour me commander à boire, un chocolat chaud. « Je me demandais. Qu'est-ce que vous gagnez durant vos courses ? Je suppose qu'arriver cinquième ou plus n'apporte rien ? Ou c'est seulement réservé pour le grand vainqueur ? » Il y a-t-il un système de podium où les récompenses sont distribuées entre les trois premiers ? Le troisième n'ayant que peu et le premier rafle la mise ? J'ai déjà « vu » des courses de vélo où le premier arrivé recevait un trophée, mais j'ignore tout du reste.

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TENUE ✑ Je suis contente de pouvoir partager une passion avec quelqu’un qui en ressent l’intensité à travers l’environnement et les sentiments dégageant de cet instant. Kirisame est un journaliste qui peut aisément captiver l’attention et décrire l’ambiance, la retranscrire comme il la ressent et j’aime assez cette capacité dont il est doté. Le coupant dans son « boulot » après m’être changé, on se dirige vers le café d’à côté, beaucoup de personnes crie et fêtent la course a leur manière, pour ma part je préfère m’éloigner et m’isolé dans un coin à l’intérieur au frais et puis histoire qu’on puisse s’entendre parler. Ce n’est pas que je déteste le bruit ou les ambiances festives, seulement après une course j’aime me poser, rester tranquille pour décompresser du bruit des moteurs et des hurlements des spectateurs. Nos boissons commandées, je me mets à l’aise en retirant notamment ma veste. Qu’est-ce que je gagne ? Mes iris se reposent sur le jeune homme avec un sourire léger sur mes lèvres. Il est normal qu’il se pose beaucoup de questions surtout qu’il ne semble pas du tout connaitre ce monde du circuit automobile, il y a un début à tout, si je peux l’éclaire et satisfaire sa curiosité alors je le ferai avec plaisir. Les bras croisés sur la table, je jette un regard à l’extérieur avant de lui répondre enfin. « Je ne fais pas ça pour gagner quoi que ce soit, les trois premières places reçoivent un prix et une médaille, les autres selon leurs positions reçoivent des primes ou des aides pour leurs écuries, cela dépend des courses. J’aime seulement le sentiment de courir à toute vitesse, sans limite, sans restriction. » Je suis comme ça, tant que je peux faire les choses à ma façon alors c’est le principal. « On peut dire que je prends juste du plaisir, c’est déjà une bonne chose de gagner vous ne trouvez pas ? » Mes paroles terminées le serveur nous emmènent nos boissons.
   

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TENUE ✑ J'ignore encore ce que je pourrais faire de mes quelques paragraphes notés à la va-vite, mais je suis plutôt fier de moi, en fin de compte. Un jour, je pourrais partager cette expérience avec qui voudra le savoir, et je songe même à me créer un blog pour décrire les choses que je vois ou que je fais. Pour l'instant, je suis Midoriya jusqu'au café où il choisit une table plutôt éloigné, à l'intérieur. ça ne me dérange pas, je suis bien de partout, que ce soit en terrasse avec le bruit de la circulation et les voix des gens, que dedans, au calme. C'est agréable dans un sens, pas besoin d'hausser le ton pour se faire entendre, puis nous sommes tranquille là où nous sommes placés. Les boissons commandées, je profite de ce laps de temps pour l'interroger à  nouveau, comme à mon habitude. Je suis curieux de savoir ce qu'ils gagnent durant leurs courses, si cela a plus d'importance par rapport à la place ou si c'est par rapport à un vote du publique. Quoi que, ce n'est pas the voice non plus. Il y a tellement de chose qui m'intrigue que ce serait difficile de garder la bouche fermée. Ce n'est pas bien compliqué de savoir qu'il ne fait pas cela pour l'argent, du moins je m'en serais douté à parler avec lui. ça ne m'étonne pas sa réponse, mais je m'intéresse toujours à ce qu'il me raconte. « Vous prenez du plaisir et en même temps, vous faites gagner des primes à votre écurie, c'est un bon bénéfice. » C'est bien qu'il se fasse plaisir en rendant les autres heureux, il ne pense pas qu'à lui à courir juste pour courir. Après tout, mieux il le fait, plus il aide les autres. « Il n'y a aucun esprit de compétition pour vous ? à votre place, je voudrais toujours être le premier. » Mais je ne suis pas Midoriya, et déjà à ma propre place, je ne fais rien pour être premier, qu'importe le domaine. C'est selon mes moyens, selon ce que je peux faire ou ce que je veux faire. Un bon article, ça ne veut pas dire être le numéro un. Pourtant, faire l'affiche d'un magazine est une victoire en soi pour nous, les journalistes. Les boissons à disposition, j'ajoute un sucre et remue avec la cuillère. « Vous me permettez de vous prendre en photo ? Je n'ai pas eu l'occasion de vous le demander la dernière fois, pour l'afficher sur mon article. » J'aime surtout prendre des photos et Midoriya est un bon modèle. Peut-être que j'en demande un peu trop, mais ce n'est pas ça qui va me faire reculer.

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TENUE ✑ Le fait qu’il me pose des questions ne me déragent pas, j’y réponds avec simplicité et honnêteté, je pense que malgré son métier Kirisame sera capable de faire le tri sur ce qu’il doit ou non parler, bien qu’au final je n’aie rien à cacher. La course est une passion plus qu’un métier, une sorte de décompression après avoir passé des journées enfermé à écrire un nouveau roman, un besoin de lâcher prise quand tout semble devenir plus lourd et pesant, j’aime la légèreté et la liberté, je ne supporte simplement pas d’être oppressé ou commandé, bien que je respecte les règles de la compagnie, la maison d’édition et travaille avec assiduité je me considère réellement seul patron de mes actions. « Vu comme ça, je suppose que ça l’est. » En tout cas l’écurie ne se plaint jamais, que je sois premier ou cinquième ils sont contents. « Ce n’est pas que je ne souhaite pas être premier, mais si je cours avec cette idée focalisée en tête alors le plaisir devient vite de la pression et ce n’est pas mon genre. » Le résultat importe peu, je fais toujours de mon mieux, mais je cours pour moi avant de courir pour obtenir une place sur le podium. Les boissons sur la table je le regarde et souris à sa demande. « J’étais plus classe pour la photo l’autre fois. » Niveau vestimentaire j’entends, mais en fait c’est surtout pour plaisanter, je m’en fiche un peu. « Avec un café ça le fait aussi. » En clair ça ne me dérange pas, je suis habitué aux interviews et aux photos mine de rien, avec mes séances de dédicaces aussi, pas mal de « fan » en demande, ce n'est pas quelque chose que je fuis ou refuse, ça fait aussi partie du boulot.
   

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TENUE ✑ C'est un bon boulot qu'il fait, pouvoir se faire plaisir tout en étant utile pour d'autres, c'est rare. Le domaine du journalisme n'est pas comme ça, c'est difficile d'être satisfait de son travail et d'avoir l'admiration des supérieurs en plus. Ce n'est pas pour autant que je n'aime pas mon métier, bien au contraire. Je fais comme bon me semble, surtout dans ma manière d'écrire. « Vous n'avez pas tord, je ne l'ai pas vu ainsi. » C'est dure d'être premier et de se faire plaisir à la fois, parce que le simple fait de vouloir être en haut du podium devient rapidement un obsession, et la passion passe à côté. Mon chocolat à portée de main, je touille la boisson chaude en demandant une photo à Midoriya. ça peut paraître étrange comme souhait, mais ce serait dommage de passer à côté d'une telle opportunité, surtout que je n'ai aucun cliché de lui à proposer à mon agence, pour un éventuel nouvel article. « Vous êtes toujours classe. » Dis-je naturellement. Qu'importe comment il est vêtu ou ce qu'il fait, il sera toujours classe. Sa dernière remarque me fait rire, naturellement rire. C'est justement ainsi avec lui, tout semble naturel. « Prenez la pose, s'il vous plait. » Je récupère mon portable dans la poche de mon pantalon, appuyant sur l'application de l'appareil photo. « Désolé, je n'ai pas pris mon reflex avec moi. » La qualité serait grandement meilleure, mais je vais faire avec les moyens du bord. Ainsi, je l'aurai toujours avec moi. Je pourrais même mettre sa tête sur son numéro. Un sourire aux lèvres, je déclenche le mécanisme dans un léger bruit et prends mon premier cliché. « ça rend vraiment bien. » Sur la photo, il est vraiment fait pour ça. « Je ne serais pas étonné si vous m'avouez être mannequin. » Il en a l'allure.

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TENUE ✑ Je suis heureux d’avoir pu trouver des passions, une profession et de m’être autant épanouie, parfois on me juge sur l’apparence parce que je semble être une personne difficile à approcher ou imposante, mais je n’ai jamais été sauvage ou quelqu’un de froid volontairement, malgré mon passé je me suis certes longtemps enveloppé dans ma bulle, mais une fois sorti j’ai réussi à prendre un chemin qui me convient et je ne vais pas m’en éloigner ou dévier de ces voies, cherchant toujours plus d’excitation et de folie. Je préfère prendre du plaisir que m’imposer des sentiments lourds et frustrants. Souriant à sa réponse, je regarde les boissons sur la table, attendant que m'ont caché soit moins brulant pour le boire, Kirisame me demande une photo, cela pourrait être surprenant pour d'autres, mais cela ne me dérange pas. Plaisantant sur ma tenue qui est de loin moins classe que celle de cette soirée où nous nous sommes rencontré pour l’interview. « Vraiment ? » Mais avec le café c’est cool aussi, ma remarque le fait rire et je souris en prenant la pose comme il me le demande, naturellement je ne suis pas du tout dérangé par cette situation. « Pas de problème » Je me fiche de ce genre de détail, il veut une photo je la lui donne, c’est tout simple. « Suis-je assez photogénique ? » haha, ça serait dommage si ce n’était pas le cas. « Devrais-je tenter une carrière dans le mannequinat ? » Je le regarde avec cet air sérieux, avant de rire, non non, je plaisante. « Je manquerais surement de liberté dans ce domaine, ce n’est pas fait pour quelqu’un comme moi. » Trop de contrainte pour une personne qui aime la liberté et l’autonomie. « Puis je n’aime pas vraiment les régimes. »
   

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