tenue † Elle était seule, dans sa chambre. Elle était plantée devant son armoire, ouverte, en train de réfléchir à une tenue à mettre. Elle devait aller à une soirée ce soir. Mais elle ne savait toujours pas quoi mettre. Ça l’énervait. C’était bien une fille. Elle avait mille tenues mais l’envie de n’en mettre aucune. Toutes les filles allaient être dans des robes plus que belle, extravagantes et autres… Elle le savait. Mais elle, elle voulait être la plus belle. Elle voulait qu’on la remarque. Yuzu soupira franchement et se laissa tomber au sol avant d’agiter ses jambes et ses bras en marmonnant dans sa barbe. Elle n’avait plus d’argent pour s’acheter une nouvelle tenue. La seule solution serait de vendre des robes qu’elle ne mettait plus. Mais elle y tenait. Elle ne se voyait pas les vendre. Faisant la morte sur le parquet de sa chambre pendant de longues minutes, elle se releva avec une idée en tête ! Si toutes les filles allaient être en robe… Pour se démarquer elle n’avait qu’à… Ne pas en mettre ! Elle riait toute seule avant d’enfiler un simple t-shirt et un short. Ça ferait l’affaire. Se maquillant rapidement elle mit du parfum avant de se coiffer une dernière fois. Elle ne savait pas trop qui il y aurait à la soirée, mais elle se doutait qu’elle croiserait des têtes qu’elle connaissait. Enfin prête elle quitta le dortoir avant de filer à la soirée. La musique battait son plein, elle pouvait l’entendre de dehors. C’était… Blindé. Ça ne la dérangeait pas bien au contraire. S’incrustant avec aisance, elle passa du côté du bar avant de prendre une bière, sans verre, et la boire au goulot tout en zigzaguant entre les gens. Dansant par moment, tout en regardant tour à tour les gens autour d’elle. Elle était en quête du plus beau mâle de la soirée. C’était toujours son objectif. Le plus beau en premier. Son regard se posa sur lui. Elle riait doucement en l’observant de là où elle était. Loin. Ah… Il avait l’air de s’éclater entre les bras de cette blonde décoloré. Finissant sa bière, elle la donna à un inconnu pour s’en débarrasser avant de pousser tout le monde et se diriger vers lui. Arrivant à sa hauteur, elle poussa franchement la blondasse d’un coup de hanche avant même que celle-ci ne puisse l’embrasser. « Chasse gardé, dégage. » D’un ton sec, tout en posant sa main sur la taille d’un grand manitou, elle se tourna vers son ex avant de capturer ses lèvres. « T’aurais dû me dire que tu venais là ce soir, on y serait allé ensemble. Tu crains Reagan. » Elle lui pinça la taille en secouant la tête d’un air désespéré.

tenue ∆ Les soirées étudiantes, ça me connait depuis le tems. C'est ma seconde année à Tokyo et j'ai assisté à plus de fête que de cours, sans vouloir me vanter. La dernière a été un petit désastre avec l'arrivée des flics et l'intervention d'Inaho qui m'a sonné les cloches, puis je me suis tordu la cheville en voulant sauter par dessus le mur de la résidence. Bref, un bordel monstre. Je m'étais endormi sur le sol de son appartement, sans m'en rendre compte et le lendemain, j'y étais encore. Le corps fracassé, j'ai traîné dans son lit sans remord et après, je suis rentré au campus où je n'ai pas bougé de mon lit, en mode zombie. Ma cheville a vite guéri, faut dire que j'ai fait le gros effort de ne pas faire d'effort, justement. En cours, je ne quittais pas ma chaise et quand je n'allais pas en cours, je squattais l'infirmerie en prétextant un quelconque symptôme. évidement, ce soir je n'ai mal nulle part, ni aux jambes, ni à la tête. Rapidement habillé, je ne me questionne pas sur la chaleur et le fait que mon pantalon puisse me coller à la peau, étant déjà bien serré, ça ne changerait pas grand chose. Bretelles accrochés et chaussures enfilées, j'ai attendu qu'un pote se ramène pour partir à la soirée, direct au bar. Ce n'est pas de la bière que je bois, mais un mélange de vodka, cointreau, grand manier et citrons verts -un kamikaze, comme ils disent-. ça s'avale d'une trait, dans un verre à shot. Le genre de truc qui te défonce dès le premier coup, mais auquel tu retentes ta chance pour le fun. Le troisième n'arrive malheureusement pas, puisqu'une fille s'invite à côté de moi, avec des yeux de merlan frit et une bouche en coeur. Du coup, je m'arrête de boire et me laisse tenter, discutant avec elle sans savoir ce que je raconte vraiment. Cela s'enchaîne jusqu'au moment du baiser... Qui n'arrive pas. Le temps de réaliser et la blonde est devenu brune. Yuzu ? Où est l'autre ? Je ne peux même pas la chercher que les lèvres de mon ex percutent les miennes. « Faut que je te tiennes au courant, maintenant ? » Dis-je dans un petit ricanement, qui montre bien mon état. Je ne suis pas bourré, mais plutôt joyeux. « Et toi, tu fais quoi là ? » Ma main attrape aussitôt la sienne, celle qui vient de me pincer la taille.

tenue † Yuzu avait envie de s’amuser, c’est bien pour ça qu’elle était venue dans cette fête. Elle comptait bien faire la folle, profiter, bref, se mettre limite morte et pourquoi pas se trouver un mec. Bon en fait, à chaque soirée, elle se trouvait un mec. C’était Yuzu dont on parlait, il ne fallait pas déconner non plus. Bref, elle ne tarda pas à trouver. Son ex. Ok, c’était son ex, mais c’était aussi et toujours son ami, et puis… Avec Reagan on ne s’ennuyait pas au lit. Elle aurait juste voulu qu’il soit plus bavard. Enfin, bref, ils n’étaient pas faits pour sortir ensemble, mais pour le reste… Aux yeux de la belle adolescente, ils s’accordaient à fond. Ni une ni deux, elle fila en sa direction, pour pousser la blonde qui allait l’embraser pour l’embrasser à sa place. Chasse gardé, Reagan était à elle ce soir. Qu’elle au diable l’autre. « Faut que je te tiennes au courant, maintenant ? » Le sourire carnassier de Yuzu en disait long. Genre vraiment. « Et toi, tu fais quoi là ? » Attrapant sa main, Yuzu le laissa faire en souriant. Elle le connaissait. Et quand il agissait comme ça c’est que monsieur avait déjà bien bu. Il était joyeux. Yuzu regarda derrière lui, pour faire signe au barman de lui servir la même chose que lui. Elle aussi elle voulait être joyeuse. « Je viens m’amuser. J’ai trouvé mon cavalier du soir, c’est déjà un bon point, hum ? » Sa main libre et posa sur sa joue. Il était chaud. Terriblement chaud même. Il fallait dire qu’il faisait chaud dans la pièce, plus l’alcool, ça n’aidait pas. Attrapant son verre, en se collant bien contre lui pour y arriver, sans gêne, elle but le verre avant de le reposer. Se détachant de lui, elle le scruta longuement, avant de s’attarder sur son pantalon. « Pas mal le pantalon en cuir effet moulant. » Elle savait déjà parfaitement l’anatomie de Reagan, mais c’était toujours plaisant. Demandant un autre verre, elle le but aussi sec avant de secouer sa tête. Wow. Ça lui déchirait la gorge, l’estomac, tout. Le tirant en souriant en coin, elle voulait aller sur la piste de danse, s’amuser un peu. « Oppa, dansons. » Son regard en disait long. Il la connaissait de toute façon. Assez loin du comptoir, assez pour pouvoir danser, elle se colla à lui avant de commencer à danser. Pas forcément de façon sexy et excitant, non, elle s’amusait pour l’instant, sans pour autant le quitter de ses mains. Il était à elle ce soir. Et elle ne se gênait pas pour le montrer, en l’embrassant sans gêne quand elle le voulait.

tenue ∆ Je n'ai aucun problème pour m'adapter aux soirées, qu'elles soient étudiantes ou non. Généralement, je n'y vais pas seul ou je rejoins des connaissances, ainsi je peux profiter et m'amuser avec d'autres personnes. évidement, étant pas mal dans mon genre, y a toujours une fille pour se coller à moi et chercher bien plus qu'une danse, ce que je ne refuse pas vu mon caractère. à mon âge, je fais en sorte de ne rien regretter, mais faudrait pas que je fasse n'importe quoi non plus. Bien pour cela que j'ai toujours des préservatifs dans les poches, autant ne pas faire une grosse connerie et me retrouver père à dix huit ans. En parlant sexe, je me fais interrompre par mon ex-copine qui chasse une prétendue coup d'un soir, sans ménagement. Elle me fait la morale, ce qui me fait bien rire tandis que je la nargue, tel un pauvre enfoiré. Je ne vais pas lui faire un plan de mes soirées non plus. D'une main, je l'empêche de pincer à nouveau ma hanche, un sourire aux lèvres. « Cavalier ? Où ça ? » Je fis genre de chercher dans les alentours, une mine faussement curieuse au visage. Son geste confirme que son cavalier, c'est moi. Yuzu saisit vraiment la moindre occasion pour se coller à moi et je me retiens tout commentaire pendant qu'elle vide son verre. « Merci, avoue que ça attire l'attention. » Des filles, hein. Quoi que, je ne suis pas purement hétéro et se serait mentir si je disais être homophobe, oh non. Yuzu reprend un second shot et je l'observe boire avec intérêt, mélangé à un brin d'amusement. « Tu vas tenir debout ? » La question inutile puisqu'elle me tire déjà vers la piste où son corps reste collé au miens. Je participe à mon tour, mais pas autant qu'elle. C'est plus plaisant quand la fille bouge et se donne à fond, pendant que l'homme se contente de la toucher, de garder un contact physique assez neutre. Mes yeux ne la lâchent pas, ni mon sourire. Mes mains se posent sur ses hanches pour suivre ses mouvements, l'une d'elles glissant sournoisement plus bas dans son dos sans perdre le rythme, qu'importe si mon esprit est occupé ou pas.

tenue † « Cavalier ? Où ça ? » Yuzu fronça les sourcils en le poussant légèrement pour le taquiner. Elle savait qu’il l’embêtait. Du moins, elle espérait. « Arrête de faire l’idiot veux-tu. » Elle gonflait ses joues en le regardant faussement méchamment. Alala. Elle ne pouvait pas s’empêcher de l’apprécier malgré tout. D’habitude, on est pas pote avec ses ex, et ce n’est pas ce qu’elle avait prévu de faire, jusqu’à ce qu’il la croise dans le couloir du lycée la dernière fois. Elle oubliait vite quand ça l’arrangeait. C’était Yuzu la calculatrice en quelque sorte… « Merci, avoue que ça attire l'attention. » Elle hocha doucement la tête en le détaillant de haut en bas. Sa main se posa alors sans aucun scrupule et aucune honte, sur son sexe pour l’empoigner avec délicatesse. Elle tâtait le paquet en somme. « Disons que ça montre bien que t’en as dans le pantalon. On n’est pas trompé sur la marchandise. » Petit regard sournois, elle lâcha l’anaconda sans honte avant de prendre à boire. Pareil que lui. Et autant dire qu’elle avait chaud. Elle allait voler cette nuit. Ouais et sa cervelle va cramer. Parce qu’elle n’avait pas l’habitude de boire des trucs aussi forts. Y’avait un début à tout comme on dit. « Tu vas tenir debout ? » Elle leva ses deux pouces en l’air en lui faisant un clin d’œil. « T’inquiète. Si je n’arrive plus à marcher, tu pourras me porter. Ça tombe bien on vit ensemble. » Ce qui était vraiment une bonne chose, autant pour lui qu’elle. Sans attendre plus longtemps, elle l’entraina sur la piste de danse. Il n’avait pas l’air très motivé, mais ça ne la dérangeait pas. Elle, elle s’amusait à fond. Et puis il en profitait aussi… Sa main ne se dérangeait pas en tout cas. Elle était joyeuse, à fond, elle se fichait des gens qui l’entourait, elle se collait à lui, dansait, le chauffait. Bref, elle était juste à fond. Approchant sa bouche de son oreille, elle se tenait sur la pointe des pieds. « Sinon tu racontes quoi au lieu de me tripoter ? »C’était absolument normal de parler de ça alors qu’elle était en train de danser, contre lui. Enfin, de le chauffer. Ne demandez pas pourquoi sa cuisse était entre les jambes de Reagan, collé contre son sexe pour l’exciter tout en dansant.

tenue ∆ Idiot, c'est un peu ce que je suis et ce que je fais. D'ailleurs, je lui offre un sourire digne de ce statut, le parfait abruti de service. C'est comme ça qu'elle m'aime non ? Sinon je serais à nouveau ennuyant et bon à jeter. Quand elle gonfle ses joues, j'appuie sur l'une d'elles avec mon index, pour la dégonfler. « Fais pas cette tête. » On dirait vraiment un rongeur quand elle fait ça, une souris face à un chat. Son compliment me va droit au coeur, comme si mon pantalon pourrait avoir un amour propre. Par contre sa main a tout autre effet et elle ne devrait pas trop toucher à cet endroit-là. « Oui, bah évite quand même de trop t'attarder dessus, c'est sensible ces choses-là. » à croire que c'est un animal, d'un certain point de vue, ça pourrait l'être. Yuzu et ses mains baladeuses, elle devrait vraiment s'abstenir de s'en servir quand il ne le faut pas. J'ignore lequel des deux bois le plus et plus souvent surtout, mais je tiens assez bien ce genre d'alcool à force d'en boire. Mon organisme doit mieux le supporter, mais ça n'a pas été le cas les premières fois. « Je ne suis pas venu à cette soirée pour m'encombrer d'un poids. » Fis-je valoir à ma douce cavalière, déjà entachée par l'alcool. Faudrait pas qu'elle me rende l'âme trop tôt, sinon ce n'est pas amusant. Yuzu tient suffisamment debout pour me traîner sur la piste de danse et se coller à moi, sans gêne. Je peux sentir son corps contre le miens, autant dire que ce n'est pas rien avec la chaleur et l'ambiance. Ma main paraît beaucoup plus grande que la zone où elle atterrit, tranquillement. J'en profite aussi, et alors ? Elle m'a bien mit la main au paquet tout à l'heure, je peux la foutre à son panier. « Que tu n'as pas de fesse ? » Je ris, détournant mes yeux vers son visage pour lui sourire à nouveau. Sa jambe est plutôt bien placé, même si elle me dérange légèrement. Comme elle, je rapproche mes lèvres de son oreille et murmure. « J'rêve où tu veux me faire bander ? » Qui a dit que je parlais bien avec les mots ? Y a des rares occasions où mon vocabulaire diversifie, voir se pervertis complètement. « Tu devrais choisir un autre endroit pour faire ça. » Y a trop de monde ici, c'est chaud quand même. Je dis ça, mais je ne me gêne pas pour venir lui mordiller le lobe de l'oreille, avant de lâcher un nouveau petit rire. à charge de revanche.

tenue † « Fais pas cette tête. » Elle le laissa faire, alors que ses joues se dégonflaient petit à petit. Le vilain. Mais elle aimait bien faire cette tête. Elle. Gonfler ses joues, comme une gamine. Parce qu’elle était une gamine. Enfin bon, gamine, gamine, tout dépendait bien évidemment de ce qu’elle avait en tête. Parce que plus le temps passait et plus elle était tout sauf une gamine. Attraper les attributs d’un homme comme si elle lui serrait la main, c’est pas une gamine qui fait ce genre de chose… « Oui, bah évite quand même de trop t'attarder dessus, c'est sensible ces choses-là. » La jeune nymphe roula des yeux. « Genre, j’en ai jamais pris soin. » Elle faisait là, références à toutes les fois ou ses mains, ou même sa bouche avait joué avec ses attributs. Elle n’avait jamais été trop brusque ou autre. Enfin, il ne s’en était jamais plaint en quelque sorte. Les verres s’enchainant, il fallait que Yuzu se calme. Elle ne buvait pas réellement. Elle avait l’habitude des bières, choses, légères, mais ce genre d’alcool, pour un gabarit comme elle, autant dire que c’était légèrement dévastateur tout de même. Enfin, elle tenait toujours debout. « Je ne suis pas venu à cette soirée pour m'encombrer d'un poids. » « T’inquiète pas. Je ne bois plus. Je vais dessaouler. » Ouais, elle était déjà saoul, faut croire. Dansant contre lui, elle ne se gênait pas pour y aller à fond et vouloir le rendre un petit fou. C’était toujours le but ultime de la jeune fille, fallait pas chercher à comprendre. « Que tu n'as pas de fesse ? » Elle lui fit une grimace avant de lui donner une légère tape. Il avait cependant raison. Elle avait un cul totalement inexistant. S’approchant d’elle, elle le lissa faire en souriant en coin. « J'rêve où tu veux me faire bander ? » Tac au tac, sans tabou, sans gêne, elle dévoilait légèrement ses dents. « Tu devrais choisir un autre endroit pour faire ça. » Le sentant mordiller le lobe de son oreille, elle se mordit la lèvre, alors que l’une de ses mais s’agrippait au haut de son pantalon le tirant vers elle sans aucune gêne. « Ah bon ? Moi je pensais te faire bander et t’exciter comme un malade pour t’abandonner là et te regarder crever d’envie. » Quoi ? Sadique ? Pas le moins du monde. Soupirant, elle se recula un peu pour capturer ses lèvres. Sans aucune impunité elle l’embrassa. Rien de bien réellement passionnant. Un baiser, langoureux, un baiser simple mais assez pour parler. Elle pouvait sentir la sueur sur son corps, tellement il faisait chaud dans cet endroit. Mordant sa lèvre inférieure, elle se décolla doucement de lui, passant une main dans ses cheveux en s’éventant un peu. « T’as pas chaud avec ton pantalon en cuir sérieux ? » Il devait mourir oui.

tenue ∆ Yuzu et la finesse, c'est toute une histoire. Elle parle de mon entre-jambe comme si c'était une personne à part entière, un mini-moi auquel il faut prendre soin comme un enfant. Beurk, vu comme ça, c'est dégueulasse. Pour toute réponse, j'imite son roulement d'yeux mais n'ajoute rien d'autre. Yuzu cherche à entrer dans la cour des grands ou celle des hommes, s’enchaînant quelques shots de manière à vite perdre le compte. C'est marrant, parce que des deux, je serais sûrement le plus lucide à la fin. « Ah oui ? Et comment comptes-tu faire ça ? » Il faut du temps pour dessaouler et j'ignore combien il lui en faut à elle. En tout cas, faut qu'elle arrête de boire maintenant pour profiter de sa soirée, sinon ce sera le trou noir le lendemain et qu'elle ne compte pas sur moi pour lui raconter en détail. C'est mon ex, elle n'est pas la première inconnue qui passe, je connais à peu près son corps et sa façon d'agir. Pas besoin d'un dessin pour savoir qu'elle me chauffe, mais aussi qu'elle se vexe facilement quand je me moque d'elle. La petite tape me fait doucement rire, avant de me rapprocher à mon tour de son oreille pour y chuchoter quelques mots. Mademoiselle me touche le bambou, alors je peux très bien lui mordre l'oreille en retour. « Fais ça, y aura toujours une autre meuf pour passer derrière... Genre, celle que tu as repoussé tout à l'heure ? » C'est mesquin, voir un peu méchant, mais j'adore être ainsi avec Yuzu. Elle veut être sadique, je lui montre qu'il n'y a aucun soucis à cela, mais qu'elle devra assumer les conséquences. Elle ne perd pas de temps, capturant à nouveau mes lèvres dans un baiser prolongé mais régulier où je tente de pincer ses lippes entre les miennes. Ce genre de pratique fait augmenter la chaleur, elle devrait le savoir plutôt que parler de mon pantalon qui me colle aux cuisses. « Carrément, mais j'peux pas le retirer ici. » Ouais, pas en pleins milieu de la piste, je ne voudrais pas faire d'envieux, ni de jaloux. La voyant s'éventer, je lui souffle dessus comme si cela ferait l'effet d'un ventilateur. « Il fera plus frais dehors, on sort ? » C'est bien beau de danser, mais si elle continue avec le degré d'alcool dans son sang, Yuzu va vite tourner de l'oeil.

tenue † « Ah oui ? Et comment comptes-tu faire ça ? » Bonne question, ça elle n’en savait strictement rien du tout. Elle fera avec les moyens du bord comme on dit. Elle n’allait pas se tracasser pour si peu, ce n’était pas le genre de la maison. Au contraire. « Je verrais, le moment venu hum. » Elle lui caressa le menton l’air de rien. Ou du moins le lui gratouillait. On aurait dit une maman avec son gosse tant ce geste était légèrement débile. En tout cas, pas besoin de s’attarder sur tout ça, ils étaient déjà sur la piste de danse, et Yuzu, faisait son petit jeu. Parce que c’était du Yuzu tout craché, mais il ne se gênait pas non plus pour la chercher. C’était quoi ce truc qu’il faisait à son oreille hein ? On en parle ou pas ? « Fais ça, y aura toujours une autre meuf pour passer derrière... Genre, celle que tu as repoussé tout à l'heure ? » Elle le repoussa légèrement en faisant une sale grimace. Son regard était même menaçant. Il osait ? Le bougre ! « Yah ! »Yuzu ne devrait pas être aussi jalouse. Pas avec lui. Mais quand elle avait décidé d’un truc, elle ne lâchait pas l’affaire. En tout cas, elle fit taire cette bouche trop méchante en l’embrassant, s’amusant avec sans aucune impunité. Les mordillant même. Elle aimait bien ses lèvres. Gonflées et pulpeuse. A se demander qui était la fille des deux hum… « Carrément, mais j'peux pas le retirer ici. » Elle ria doucement à cette phrase. En effet, il ne pouvait pas le retirer ici, il aurait quelques soucis quand même… elle ferma les yeux en sentant son souffle sur son visage. Son souffle était tiède et doux à la fois. Elle appréciait. « Il fera plus frais dehors, on sort ? » La jeune nymphe hocha la tête tout en commençant à partir, sans le lâcher. Elle ne voudrait pas se faire séparer de lui dans la foulée. Soupirant et bougeant comme elle pouvait à cause du monde, ils réussirent à sortir dehors sans trop de difficulté. Elle le lâcha quelques instant en éventant son haut. Ses cheveux levés pour rafraichir sa nuque elle lâcha un soupire de bien-être. Se tournant pour le voir, elle pencha sa tête en souriant avant de venir fourrager ses cheveux. « J’ai chaud, mais j’ai bien envie de dormir dans ton lit ce soir hum. » Dormir était un grand mot. Vraiment très grand. « Ah… Cet été ça risque d’être fun toi et moi dans le dortoir hum. » Oui… Ils n’étaient plus que deux dans ce dortoir alors forcément… Vous n’imaginez pas les choses qui se passaient dans la tête de Yuzu.

tenue ∆ Ce n'est pas avec le peu d'alcool que j'ai engloutis depuis le début de la soirée que je vais être bourré. Mes gestes sont voulu, voir contrôlé. Quand je le tripote les fesses ou lui mordille l'oreille, tout cela est mûrement réfléchit. Ou presque. En tout cas, je suis conscient et capable de m'arrêter quand je veux, juste pour la faire chier. Ma phrase est légèrement misogyne, voir complètement. Je ne dis pas ça pour traiter les filles ou quoi, juste pour narguer la belle face à moi. La belle et la bête, vu mes propos assez rustre. Yuzu met fin à toutes mes paroles en kidnappant mes lèvres et je ne trouve pas cela désagréable comme manière de me faire taire... Je devrais parler plus souvent. Quant à mon pantalon, non je ne peux définitivement pas le virer dans cet endroit. Autant prendre mon mal en patience, en l'invitant à sortir dehors par exemple. Pas besoin d'une réponse à vive voix, Yuzu prend les devants et se dirige déjà vers la porte sortie, sans me lâcher la main. Parcours du combattant mais nous sortons indemne de cette foule oppressante pour se faire agresser par l'air frais de l'extérieur. Pouah, j'en dégoulinerai presque de sueur tellement il faisait chaud dedans ! Je me retiens de me foutre torse nu, tirant par moment sur mon haut. Yuzu ne devrait pas trop s'en prendre à ma tignasse... Après elle est toute en désordre. Dormir dans mon lit ? Je lui lance un regard sous-entendu. « Tu comptes dormir dans mon lit tout l'été ? » Globalement, si « dormir » est un grand mot, on risque d'être trop souvent fatigué. D'ici l'année prochaine, d'autre lycéen viendront squatter notre dortoir. « Profite que l'on soit encore seul, ça ne risque pas de durer. » Je lui lance un sourire faussement désolé, attrapant la bordure de son t-shirt pour le secouer légèrement. « Mignonnes les petits cerises. » Dis-je en matant sa poitrine, mais je parle des imprimés de son vêtements hein.

tenue † « Tu comptes dormir dans mon lit tout l'été ? » Elle pinça doucereusement sa bouche alors que son regard en disait long sur le flot des pensées qui passaient dans sa tête. Dormir était un bien grand mot. Même si oui, ils dormiraient, quand même. « Tout l’été oui… Et même plus qui sait. » Après tout s’il était seul et elle aussi, elle n’en voyait pas l’inconvénient. C’était une fille libre et qui se fichait de ce que les autres pouvaient penser. « Profite que l'on soit encore seul, ça ne risque pas de durer. » Elle grogna à ses mots. Il le faisait exprès en plus, ce n’est pas possible. « On peut pas avoir une chambre pour deux ? Rah. Triste. Si le directeur savait … ah… » Peut-être qu’il mettrait les dortoirs lycéens en non mixe… Un de ces jours peut-être qu’une lycéenne se retrouvera enceinte… après tout… avec tout ce qui se passe dans cet établissement on est à l’abri de rien. Sentant son haut se faire toucher elle souriait en le laissant faire. « Mignonnes les petits cerises. » Elle baissa le regard sur son haut. C’est vrai que les cerises étaient placées pile sur sa poitrine. Tout aussi petite que les cerises ceci dit. Son sourire s’élargissait alors qu’elle souleva le haut, sans complexe, dévoilant alors sa poitrine nue. Le soutiens gorge pouvait être une option pour elle… « Mais pas aussi mignonnes que ces deux-là, hum. » Que quelqu’un la voit ? Elle s’en fichait royalement. Alors là. Si y’avait bien quelqu’un qui pourrait se balader à poil c’était bien elle. « Aussi petite, délicate que des cerises. Il faut savoir en prendre soin et venir les cueillir avec la queue hum ». Cette phrase sortait de sa bouche, avec une telle spontanéité que c’en était déconcertant. Elle sous entendait bien évidemment la queue de Reagan.

tenue ∆ Ce genre de petit regard me donne envie de lui mettre mes doigts dans les globes oculaires. « Dommage que j'aille dormir ailleurs. » Ou juste de briser ses rêves en miette. Après tout, je squatte chez d'autres étudiants et il y a Inaho pas loin, prêt à m'ouvrir sa porte. Ou pas. « Savoir quoi ? Que tu ronfles ? » Je dis ça, mais quand ça arrive, ce ne sont pas les mêmes mots qui sortent de ma bouche. Si jamais le directeur l'apprend, il séparera forcément les garçons des filles. D'ailleurs pourquoi ne l'a-t-il pas déjà fait avec cette tonne d'hormone qui traîne dans le campus ? Bref, au pire je m'en fiche. Je préfère m'intéresser au vêtement de Yuzu, avec ces imprimés cerises qui tapent à l'oeil. Je ne m'attendais pas à voir ses seins apparaître brusquement, incapable de détourner les yeux au bon moment. Je les ai déjà vu, mais quand même. J'attrape ses mains pour la forcer à baisser son t-shirt, ne voulant qu'un pauvre beurré passant par-là puisse plonger ses yeux dans sa poitrine inexistante. « Putain Yuzu! » Même sa phrase est bizarre, elle est dingue. Qu'est-ce que j'ai fait pour me trimbaler avec une nyphomane dans son genre. « T'es en manque ou bien ? » Je commence vraiment à me poser des questions, quoi qu'elle a toujours été chelou. « Tu devrais passer un casting, je suis sûr qu'ils te prendraient sans hésiter. » Pas un casting pour devenir chanteuse ou jouer dans un navet, non. Un casting pour des films d'adultes, sinon je ne vois pas le rapport avec son comportement "chaleureux".

tenue † « Dommage que j'aille dormir ailleurs. » Yuzu pinça ses lèvres en le regardant bizarrement. « Comment ça ailleurs ? » Oui, elle était vexée pour le coup. Elle voulait dormir avec lui, et lui il comptait dormir ailleurs ? Alors non. Ce n’était pas possible. Elle avait envie de s’accrocher à lui, telle un koala, et ne plus le lâcher. « Savoir quoi ? Que tu ronfles ? » Elle ricana doucement le regard pétillant sous l’amusement. Il était bien drôle tiens. « Hum. C’est toi qui ronfle, quand tu es bien crevé. » Elle laissa ses doigts parcourir son torse l’air de rien. Son regard voulait tout dire, pas besoin de préciser de quelle fatigue elle parlait. Les autres types de fatigues ne l’intéressaient pas. De toute façon, bien rapidement la conversation tourne dans un tout autre sens. Ce n’était pas bien difficile pour la petite Yuzu. Elle dévoilait, sans aucune honte sa poitrine, avant que celui-ci ne lui fasse baisser ses mains et son haut par la même occasion. « Putain Yuzu ! » Elle, elle rigolait à plein poumon. Non sérieux ça l’amusait cette situation. C’était surement bien la seule. « T'es en manque ou bien ? » Ses dents brillaient dans un sourire éclatant. Yuzu était toujours en manque. Peut-être qu’elle était nymphomane. Allez savoir. « Tu devrais passer un casting, je suis sûr qu'ils te prendraient sans hésiter. » Elle cligna des yeux. C’était une bonne idée tiens. Mais elle n’avait personne pour faire ça. Casting ? Elle était surement trop jeune. A moins qu’elle postule pour la rubrique pédophilie. « Tu regarderais les films dans lesquels j’aurais tourné ? » C’était une question totalement sérieuse. Elle voulait vraiment savoir. Est-ce que Reagan serait le genre à mater un porno avec Yuzu dedans. Ou même de se filmer alors qu’ils font l’amour tiens. Elle en avait dans la tête tout à coup.

tenue ∆ « Je ne t'ai pas dit ? J'ai trouvé un endroit où loger en dehors du dortoir. » Je suis tellement fier de mon effet que j'en souris de toute mes dents. Enfin, on verra d'ici les vacances où je pourrais aller, ce n'est pas encore dit, ni écrit où que ce soit. La moquerie est un vilain défaut, mais je n'ai jamais dit vouloir être sympathique. « Je suis un mec. » Voilà la différence entre elle et moi, pour ce qui est de ronfler. Ce n'est pas très sexy pour une fille, comparé à un mec qui n'a pas à être raffiné. Quoi que, Yuzu n'a rien de charmante. La preuve, elle n'hésite pas à soulever son haut pour montrer sa poitrine, à moi à l'occurrence. Sauf que j'attrape son vêtement pour cacher la vue, rouspétant après elle. Nous sommes dehors, au milieu de bâtiment et de rue, n'importe qui peut la voir et en profiter. Je plaisantais, mais j'ai la sensation qu'elle ne l'a pas prise ainsi, vu son sourire. Elle ferait mieux de tourner des films, plutôt que montrer ses nibards au premier passant. Cette fille me désespère. Je n'ai jamais dit que coucher avec elle était un calvaire, mais de base je ne fais pas ça sur un trottoir. « Qui sait ? » J'hausse les épaules comme si ça m'importait peu. Avec qui pourrait-elle bien tourner ? Puis elle est trop jeune pour ça. « Tu risques surtout d'avoir des ennuies, mais je pourrais venir te voir en prison, par contre. » Pour ce qui est de filmer avec elle, je ne préfère pas me mettre la justice à dos, j'en fais déjà bien assez. « Je plaisantais pour le porno. » Elle est vraiment folle si elle pense à se filmer durant l'acte pour publier la vidéo ensuite aux yeux du monde entier. « Mais on peut s'arranger plus tard. » Un clin d'oeil et je lui offre un petit sourire espiègle.

tenue † « Je ne t'ai pas dit ? J'ai trouvé un endroit où loger en dehors du dortoir. » Elle grimaça légèrement. Non seulement il ne lui avait pas dit, mais en plus il annonçait ça, tranquille, comme si c’était normal. Elle se sentait délaissé et trahi. Elle qui avait changé de dortoir pour le rejoindre… Ce n’était pas n’importe qui pour faire ça ! Elle avait envie de l’étrangler et de le taper pour le coup. Lui aussi donc ? Il s’y mettait ? « Tu crains. Je viens dans ton dortoir exprès et toi ? Tu me fuis ? Si on se remet ensemble tu partirais ou tu resterais ? » Elle était très sérieuse. Elle était capable de tout pour qu’il reste ! Elle ne voulait pas se retrouver seule dans le dortoir… Enfin, elle pouvait bien faire chier d’autres gens, mais quand même. Rien ne valait un bon vieux Reagan dans ses pattes … « Je suis un mec. » Un sourire amusé se logea sur ses pulpes. « Merci, ça je l’ai vu très rapidement. » Et il cassait bien tous les clichés qu’on pouvait balancer sur les asiatiques. Mais ça, elle évitait de le relever. Il allait encore lever les yeux et soupirer. En tout cas, elle, elle ne se gêna pas pour dévoiler sa poitrine alors qu’il complimentait sa tenue. C’était du Yuzu tout craché. Mais monsieur manquait d’humour. Il coupa tout d’un coup, en lui rabaissant le t-shirt. Tant pis. « Qui sait ? » C’est que ça lui donnait envie de le faire. Tourner un film porno. Elle en était capable juste pour lui prouver qu’elle le pouvait. « Tu risques surtout d'avoir des ennuies, mais je pourrais venir te voir en prison, par contre. » Elle ria doucement. « Tu sais que j’agis sous les défis oppa… » Devait-elle le lui rappeler pour qu’il cesse de la provoquer ? « Je plaisantais pour le porno. » Peut-être qu’il plaisantait, mais elle, à présent, avait l’idée en tête. Triste vie. « Mais on peut s'arranger plus tard. » Son nez se plissait doucement alors que sa tête se secouait de droite à gauche. « A défaut de tourner un porno ensemble, on peut s’entrainer en rentrant… » Cette fois, sa voix se faisait douce et malicieuse, quelque peu coquine, alors que son regard, changeait du tout au tout. Elle se mouvait déjà contre lui, tel un félin, pour l’amadouer un peu, trop même.

tenue ∆ Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit de si mal pour qu'elle tire cette tête ? à croire que je lui annonce mon départ pour l'armée, ce n'est pas comme si je quittais la ville ou que je ne pourrais pas revenir au campus quand je le voulais ou partir du campus quand je le voulais. « Je ne t'ai jamais demandé de me rejoindre, c'est toi qui a décidé toute seule de venir dans mon dortoir. Je ne veux pas me remettre avec toi. » Je ne peux m'empêcher de rire à cette idée. Non, j'ai déjà vu que je m'entendais mieux avec elle en étant un simple ami, qu'un petit copain. Mais que je sois ami ou copain, je ne songe pas vraiment à la fuir. Qu'est-ce que je ne suis pas aller dire, mais c'est marrant de la voir réagir de la sorte. Sauf quand elle relève son haut, en d'autres circonstances ça ne m'aurait pas choqué mais en pleine rue... Cette fille est folle, tourner un porno, puis quoi encore ? Plus je parle et plus j'ai l'air de l'encourager dans la mauvaise voie. « Je devrais apprendre à me taire. » Dis-je plus pour moi-même, sans le prononcer à voix basse pour être sûr qu'elle l'entende. Yuzu ne devrait pas faire n'importe quoi mais je ne suis ni son père, ni son frère pour lui faire la morale ou l'empêcher de faire sa vie. Si elle veut coucher avec un mec devant une caméra pour faire le buzz, c'est son problème. Je ne vois pas en quoi je serais impliqué là-dedans. N'empêche que je lui propose de le faire normalement, comme tout bon citoyen, si on oublie notre âge. « Sans caméra, ça me va. » Je lui souris, l'air de rien. ça ne me dérange pas de le faire avec elle, puisque ce ne sera pas la première fois non plus, mais je préfère éviter de faire les gros titres ou la une de ce royal shit. D'un geste net, je lui attrape les épaules pour qu'elle arrête de gesticuler comme un serpent. « Bon, Clara Morgane, que fait-on ? » On ne va pas passer notre soirée dehors à discuter, non ? Soit on retourne à l'intérieur, soir on se casse de là.

tenue † « Je ne t'ai jamais demandé de me rejoindre, c'est toi qui a décidé toute seule de venir dans mon dortoir. Je ne veux pas me remettre avec toi. » La jeune nymphe gonfla ses joues, alors que son regard devint noir. « Tu t’en plains pas en tout cas ! Hein ! Quand tu me rejoins dans mon lit et que tu me prends sans même demander la permission. » Elle le fixa en soupirant. Ça avait son avantage de vivre dans le même dortoir que quelqu’un avec qui sexuellement ça marchait bien. M’enfin, c’était donnant-donnant, quand ce n’était pas lui, c’était elle qui s’immisçait dans sa chambre. Sans aucune pudeur ou honte. Qu’il veuille ou pas, elle savait s’imposer de toute façon. Un homme restait un homme. Faible face à certaines choses qu’une femme pouvait faire pour leur donner envie. En tout cas, Yuzu ne manquait pas d’audace, puisqu’elle dévoilait ses seins à la vue de tous, ce qui dérangeait le plus vieux alors qu’il désespérait devant elle. Et oui, Yuzu était encore une petite fille avec qui il fallait réfléchir à deux fois avant de parler. « Je devrais apprendre à me taire. » Elle posa sa main sur ses lèvres en lui faisant un petit clin d’œil. « Mais non oppa. » En tout cas, elle lui proposait de participer. Après tout, c’était toujours une raison de plus de filer dans son lit. Et inversement. « Sans caméra, ça me va. » Elle était bien contente de l’entendre dire ça. Elle aimait bien oui. A tel point qu’elle se mouvait déjà contre lui. Chose qu’il stoppa en l’attrapant par les épaules. Elle ne bougea pas pour autant, restant contre lui, en passant un de ses bras autour de sa taille. « Bon, Clara Morgane, que fait-on ? » A ce petit surnom, elle ne put s’empêcher de rire. Drôle de comparaison. « Je te ferai un autographe plus tard. » Oui quand elle sera une star du porno. Se redressant sur la pointe des pieds, elle vint susurrer au creux de son oreille. « On va ailleurs ? » Et en grand provocatrice qu’elle était, elle lui mordit l’oreille.

tenue ∆ Genre sans même lui demander la permission, n'importe quoi ! Elle n'est jamais contre non plus! « Je n'ai jamais dit que je m'en plaignais ! » Pff, pourquoi je discute avec elle. ça sonne comme une dispute de couple, superbe. Je n'ai franchement pas besoin de me prendre la tête avec Yuzu la nymphomane. Et la folle, vu son geste soudain et déplacé. Elle me tue, j'hésite à l'interner dans un hôpital psychiatrique, quoi que même là-bas ils ne pourront rien pour cette pauvre fille. Au mieux, je devrais tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de l'ouvrir. Du coq, je passe à l'âne. Un coup j'ai l'air contre ses projets sexuels, puis à d'autre je suis pour le faire sans pression, sans objectif. Faut pas chercher, j'ai des exigences. Yuzu est bizarre comme fille, mais je l'arrête en la tenant par les épaules sans pour autant l'éloigner de moi, ce qu'elle profite pour m'enlacer à moitié. Ce n'est pas tout, mais des gens sont morts comme ça, ils ont prit racines. « Qui dit que j'en ai pas déjà ? » Des autographes. Je suis sûr qu'elle a déjà signé à la place de ses parents, pour certains papier de l'école. Je le fais souvent, puisque mes vieux sont trop loin. Ailleurs ? Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle me mord l'oreille, me faisant sourire. Je ne suis pas  un grand sensible pour les oreilles, dommage. « Allons-y, je te laisse passer devant. » Si jamais elle a une idée d'ailleurs. On peut aller dans un autre bar, se perdre dans les coins animés ou rentrer au dortoir. C'est elle qui choisit, tant que je ne change pas d'avis.

tenue † « Je n'ai jamais dit que je m'en plaignais ! » Petit sourire aux coins des lèvres, elle lui fit un clin d’œil avant de lui caresser la joue. « J’aime bien t’entendre dire ça. » Yuzu c’était un peu… La fille bipolaire du coin. Elle pouvait changer d’humeur comme de chemise. C’était à la fois flippant et fascinant. Non vraiment, c’était même déstabilisant. Comment pouvait-elle faire ça sans même se prendre la tête ? Un coup heureuse, un coup râleuse, un coup joyeuse, un coup triste. C’était à y perdre la tête. Pour l’heure, il avait parlé de film porno, alors forcément, elle jouait le jeu. Si elle pourrait tourner du porno ? Bonne question. Elle n’en savait strictement rien. Mais si ça rapportait beaucoup, elle était bien partante. « Qui dit que j'en ai pas déjà ? » Elle fronça les sourcils, en mettant quelques secondes avant de comprendre où il voulait en venir. « T’es bête oppa. » Très très bête même. Mais c’est comme ça qu’elle l’appréciait. « Allons-y, je te laisse passer devant. » Elle soupira, alors qu’elle passait devant lui. Mains dans les poches de son short, elle marchait droit devant elle pour l’instant. Il fallait sortir de cette rue de toute façon. Soupirant, elle se stoppa à l’intersection avant de tourner et regarder autour d’elle. Il y avait tellement de monde dans l’allée centrale. Plus que dans la ruelle de derrière. Soupirant, elle marcha un petit moment avant de s’arrêter et de s’acheter une glace. Elle se tourna vers Reagan avant de lui tendre la glace. « Tu en veux ? » Parce qu’elle voulait bien partager avec lui. Petit sourire en coin, après cette petite pause glace, elle reprit la marche direction l’école. Ce n’était pas bien loin et de toute façon, ça la faisait un peu décuver. Sautillant ou s’amusant à sauter de pavé en pavé pour avancer, elle se tournait tout de même pour regarder si Reagan était toujours là. « Avoue, tu restes derrière moi pour mater mes fesses. »

tenue ∆ Yuzu est trop lunatique pour que je puisse la suivre, je préfère abandonner et passer à autre chose, ce serait beaucoup plus simple que vouloir la comprendre. On parle porno comme si on parlait d'un film banal, passant le soir à la télé et visible pour tous. Quant aux signatures, je n'ai sûrement pas besoin de son approbation pour en avoir quelques unes. Puis ça ne rapporte rien, même quand elle sera star du petit écran, je ne pourrais pas en tirer grand chose. Je souris à son compliment, sachant parfaitement que je suis bête. Elle n'a qu'à passer devant, je suivrais derrière. Yuzu fait son chemin, je ne sais où et je reste toujours à la même place sans intervenir, juste en marchant sur ses pas. Elle s'arrête, je m'arrête. Elle reprend, je reprends. On pourrait presque croire que j'imite son ombre. Une glace ? Elle me tend la seule qu'elle a acheté et j'attrape son poignet pour pouvoir donner un coup de langue dessus. ça rafraîchit, elle aurait pu m'en prendre une pour moi aussi. Finalement, elle reprit sa route et moi de même, regardant un peu partout sans vraiment faire attention à elle, sauf pour voir où elle va. Ses fesses ? Instinctivement, je baisse mes yeux vers celles-ci et pouffe de rire. « Si je voulais vraiment mater des fesses, je choisirai quelque chose d'un peu plus rebondit. » Son corps est fin, sa poitrine inexistante et à travers son short, je suis sûr qu'elle a des fesses plates. Passant à côté d'elle, je ne me gêne pour taper sur l'une d'elles, lui lançant un regard qui veut en dire long sur le fond de ma pensée. « Tu devrais t'acheter plus de glace. » Et je repasse devant pour rejoindre l'enceinte du campus. Le portail est fermé à cette heure-ci. « Je te fais la courte échelle, cul plat ? » Dis-je, les mains déjà jointent pour lui faire comprendre.

tenue † « Si je voulais vraiment mater des fesses, je choisirai quelque chose d'un peu plus rebondit. » Elle fronça les sourcils en le regardant. Un peu plus rebondit ? Elle n’avait pas les fesses rebondit ? Avait-elle des fesses si plates que ça ? Sentant sa claque sur les fesses, elle lâcha un bref petit gémissement en sursautant. Pas qu’elle ait été surprise non, c’était juste parce qu’elle aimait bien ce geste de sa part. « Les hommes, toujours à faire en fonction des formes. Est-ce que je fais en fonction de la taille de ta queue moi ? » Elle plaça son index et son pouce de façon à mimer une petite queue pour le narguer. « Tu devrais t'acheter plus de glace. » Elle fit une moue boudeuse tout en haussant les épaules. « T’as pratiquement tout mangé. Normal. » Sa langue quitta sa bouche pour le faire chier. Parce que ça ne la dérangeait absolument pas qu’il puisse lui prendre de la glace. Arrivé devant l’école, elle croqua dans la gaufre de sa glace avant de la finir de façon précipitée. « Je te fais la courte échelle, cul plat ? » Essuyant ses lèvres, elle posa un pied sur ses mains pour prendre appuie et sauter le mur. Atterrissant de l’autre côté, elle soupira en attendant qu’il saute à son tour pour la rejoindre. Une fois chose faite, elle lui sauta dessus, sur son dos, pour enrouler ses jambes à sa taille. « Tu me portes jusqu’à la chambre ? » Finissant cette phrase, elle lui mordit sauvagement le cou, sans pour autant lui faire mal. Le but n’était pas non plus de lui faire mal. Juste de le taquiner un peu, et puis de se faire servir aussi. Parce qu’elle avait la flemme de marcher jusqu’à la chambre.

tenue ∆ La taille de ma queue ? Je la regarde, puis ris. « Parce qu'elle est trop petite pour toi ? » C'est ce qu'elle dit, mais je suis sûr qu'elle ne pense pas la même chose. Après tout, elle ne s'est jamais plaint jusqu'à présent, pourquoi le faire maintenant quand je parle de ses fesses ? Sûr, elle n'a pas le cul de kardashian, mais qui dit que j'aime ça ? « Mange les sans moi alors. » Je n'ai pas dit de les manger avec moi, mais quand elle est seule. C'est bien le genre des filles, de manger un pot de glace devant une série ou un film. Préjugé bonjour, mais j'assume. Nous arrivons rapidement devant le mur de l'enceinte et je lui propose de faire la courte échelle, tandis qu'elle termine rapidement son cornet de glace. Une fois son pied dans le creux de mes mains, je donne une légère pression pour la propulser vers le haut, qu'elle puisse grimper et passer le mur sans problème. Quand c'est fait, je n'ai qu'à sauter par dessus, m'accrocher et franchir la limite en brique. ça vaut le coup d'être grand, mon un mètre quatre vingt deux me permet de sauter facilement. à peine un pied à terre qu'elle m'agresse en sautant sur mon dos. « Puis quoi encore ? » Râlais-je, sans pour autant la déloger de mon dos. Je ne m'attendais pas à être mordu, retenant mon souffle en fronçant les sourcils. Quelle sauvage ! « Si tu me remords dracula, je t'abandonne là. » La prévenais-je en passant mes mains sous ses cuisses pour la retenir et éviter qu'elle ne tombe pendant que je marche vers le bâtiment. Espérons juste qu'il n'y ait aucun surveillant qui traîne dans les couloirs, ou alors qu'il ne soit pas à notre étage. Je ne saurais quoi lui dire sinon. On risque de se faire coller ou renvoyer s'ils apprennent qu'on flirte la nuit, ou qu'on boit de l'alcool à notre âge, durant la semaine en plus. Mais la vie sans le goût du risque serait trop triste.

tenue † « Parce qu'elle est trop petite pour toi ? » La jeune nymphe se permit de rire légèrement. Elle n’arrivait même pas à rester sérieuse. Parce qu’elle savait parfaitement la réponse. Sa tête se secoua doucement de gauche vers la droite. « Chut… » Son doigt se posa sur ses lèvres alors qu’elle lui fit un clin d’œil. « Mange les sans moi alors. » Elle leva les yeux au ciel, sans rien répondre. Quand on les regardait, on pourrait presque croire à un couple. Pourtant, ce n’était plus du tout le cas. Finissant sa glace, sans trop de souci, elle monta sur les mains de Reagan alors qu’il lui faisait la courte échelle. Passant de l’autre côté du mur, elle attendit qu’il vienne à son tour, avant de lui sauter dessus, plus précisément sur son dos. Pour qu’il la porte. Elle avait bizarrement la flemme. « Si tu me remords dracula, je t'abandonne là. » Un sourire se logea sur le visage de l’enfant quand elle sentit ses mains sur ses cuisses. « Tu dis pas ça au lit… » elle soupira en posant son menton sur son épaule. Fermant les yeux, elle laissait l’air frais caresser ses joues. Les pas lent de précautionneux de Reagan la faisaient s’endormir. Bâillant doucement, elle le serra doucement contre elle avant d’enfouir un peu plus son visage dans son cou. Apparemment personne dans les parages. Du moins c’est ce qu’elle en déduisait puisqu’il n’y avait pas de cri envers eux. Sentant les pas cette fois résonner, elle se redressa pour regarder l’intérieur du bâtiment. « Oppa… Je peux dormir avec toi ? » A cette demande, elle caressa doucement l’une de ses joues, avant de déposer un bisou dans sa nuque. « J’ai pas envie de dormir toute seule… » Et puis, elle appréciait énormément la chaleur de Reagan la nuit. Si elle avait froid, elle pouvait se coller contre son petit radiateur personnel.

tenue ∆ Voilà, j'ai raison. Elle parle pour ne rien dire, puisqu'elle a faux. Bref, je la laisse terminer sa glace avant de l'aider à passer le mur d'enceinte, grimpant à mon tour pour poser mes pieds dans la cour du bahut. Nous sommes officiellement de retour au campus, joie. Yuzu en profite pour me sauter dessus et je ne me retiens pas de râler un bon coup, sans la chasser pour autant. Cette folle me mord, tandis que la retient par les cuisses. « Ouais, mais seulement au lit. » Là, nous ne sommes pas dans un lit, ni entrain de faire quoi que ce soit. Yuzu sur mon dos, j'entame ma marche jusqu'au bâtiment, laissant la jeune fille s'endormir le visage dans mon cou. Ouais, à voir comme ça, on a vraiment l'air d'un couple. ça aurait pu continuer si elle n'avait pas été aussi gourmande et capricieuse, mais je ne m'en fais plus pour ça désormais. à l'aide de mon épaule, j'ouvre la porte et m'infiltre dans les dortoirs. « Si tu veux. » Cela aussi m'importe peu. Un sourire se loge sur mes lèvres, et je me retiens de ricaner à son bisou. « Tu es vraiment une gamine. » C'est peut-être pour ça que l'on s'entend si bien, elle et moi. Montant une bonne volée de marche, j'arrive rapidement à notre dortoir, ouvrant la porte de celui-ci. « Si mademoiselle veut bien. » Dis-je avant de la lâcher sur l'un des fauteuils du salon commun. Nous sommes enfin arrivés « chez nous ». « Faut que je me change, ce pantalon me colle. » Quelle idée de porter ça aussi. Je meurs de chaud là-dedans, surtout avec un corps systématiquement en surchauffe. Je sens que l'été va être long et suffoquant.

tenue † « Ouais, mais seulement au lit. » Il n’était jamais content. Si c’est ce qu’il voulait, elle allait le mordre au lit. Si ça pouvait lui faire plaisir, elle ne se gênerait pas le moins du monde. Il savait très bien que Yuzu n’oubliait rien. Dès que ça tournait à son avantage, elle saisissait sa chance. C’était une opportuniste quand il s’agissait de sexe. Elle était un peu trop obsédée, trop même. Mais ça elle ne le réalisait pas réellement. Sur le dos de son ami, elle le laissait la porter, alors qu’elle demandait à dormir avec lui. Parce qu’elle en avait envie. Même s’il ne voulait pas, il savait pertinemment qu’elle viendrait dans son lit. Elle aimait dormir avec quelqu’un. Elle se sentait bien plus apaisée de la sorte. « Si tu veux. Tu es vraiment une gamine. » Elle assumait. Après tout elle n’avait que dix-sept ans… Alors dans le fond c’était bel et bien une gamine. Y’avait pas à dire. « Tu m’aimes comme ça. » Soupira-t-elle en riant un peu. Parce que oui, ça la faisait bien rire tout ça. Arrivant dans leur dortoir, elle fit tomber ses chaussures à l’entrée l’air de rien. « Si mademoiselle veut bien. » Rebondissant sur le divan, elle s’allongea quelques secondes avant de se redresser pour s’asseoir. « Faut que je me change, ce pantalon me colle. » Yuzu se mit doucement à rire. « Je ne sais pas quelle idée t’es venu de porter ce machin. » Ok, ça mettait tout bien en valeur mais ça ne devait pas être confortable du tout… Se relevant, elle enleva ses chaussettes en soupirant. Faisant craquer ses orteils comme un sentiment de liberté, elle s’approcha de Reagan pour défaire son pantalon l’air de rien. « En effet. T’es en nage là-dessous. » L’intérieur du pantalon était légèrement humide. Il devait vraiment crever de chaud… Se baissant un peu, elle tira sur son pantalon qui lui restait plus ou moins collé à la peau. « Wouha. Oppa. T’as pas eu de mal à l’enfiler ? » Elle tirait un peu plus pour le faire baisser, doucement mais surement. « Attend. Assieds-toi. Je vais tirer plus fort. »