■ étudie la gestion alors qu'il est pas fichu de gérer sa propre existence sur terre ■ a encore parfois certaines difficultés à s'exprimer en japonais & lorsqu'il est sous le coup de l'émotion, c'est plus fort que lui, sa langue natale revient en force ■ cherche toujours l'attention de ses proches, quitte à incarner la stupidité elle-même ■ déteste être laissé à l'écart ou ne pas comprendre quelque chose (chose courante étant donné ses difficultés linguistiques) ■ n'a pas l'air de connaître le sens du mot honte ■ déteste actuellement les études qu'il mène mais s'en sort toujours de justesse ■ aime les chats par dessus tout (ou presque) ■ a un rire très sonore qu'il ne dissimule pas et dont il ne se prive pas ■ étant donné sa petite taille, on a tendance à vouloir se servir de lui comme d'un accoudoir, mais ça c'est un coup à vous attirer sa haine pour le restant de vos jours ■ il a une confiance en lui-même plutôt limitée ■ il a tendance à enchaîner les conneries plus ou moins volontairement ■  très expressif malgré lui ■ malgré son côté tactile, il est très mal à l'aise si quelqu'un qu'il ne connait pas bien  devient trop tactile à son tour ■ maladroit dans ses gestes comme dans sa façon de parler ■ ne connait pas la demie-mesure, il fait tout ou rien ■ si il t'insulte en mandarin, c'est qu'il te déteste vraiment, mais ça arrive pas souvent ■ quand il s'ennuie ou qu'il est seul, il a tendance à se parler à lui-même à haute voix, histoire de se tenir compagnie

Hong Xian, c’est celui qui vole avec la grâce du cygne, enfin c’est ce que ses parents ont visiblement tenté de lui faire croire en lui attribuant ce prénom, mais xian il tient plus du vilain petit canard boiteux en manque d’affection - si, vous savez, celui qui reste derrière parce qu’il est moins attrayant que les autres ? A la différence que d’autres, il n’y en avait même pas ; fils unique difficilement acquis, mais trop chétif pour être la fierté de la famille. Enfin, c’est ce qu’il s’est toujours dis, parce que xian il a jamais bien pigé les sous-entendus, les choses qu’on effleure et qui veulent dire beaucoup plus que ce qu’on croit - parce que lui il lui faut du concret, des mots qui veulent dire ce qu’ils disent et pas autre chose, il veut pas d’amour biaisé, d’affection moitié dissimulée. Il cherche les gestes tendres et les paroles aimantes à l’état le plus pur depuis qu’il est né.

Il est né en chine, à côté de tianjin, c’est une ville dont il se souvient bien, il en arpentait déjà les rues étant tout gamin, grimpait sur les murs de briques autour de son jardin pour observer l’horizon le plus lointain. Il menait ce qu’on peut appeler une belle vie ; papa maman aisés, une belle maison et tout ce dont pourrait rêver un gosse de sa trempe. Il était pas vraiment malheureux là-bas, mais il irait pas jusqu’à proclamer que c’était le bonheur intense - tout du moins, pas celui qu’il aurait voulu. Loin d’être idiot, il se rendait bien compte qu’il en demandait trop, mais c’était plus fort que lui, c’était son palpitant jamais rassasié qui réclamait sans arrêt.

C’est à son entrée en école primaire qu’il l’a rencontré, l’autre. Il portait un drôle de nom, et avait un drôle d’accent - c’était un étranger, bam bi qu’il s’appelait. Y’a pas de mots pour expliquer l’évidence avec laquelle ils se sont trouvés et la simplicité puérile de leur relation - à peine quelques jours plus tard, xian lui collait déjà les basquettes dans toute l’impudeur de son âme d’enfant. C’est probablement ces années là, qu’il aimait le plus, c’était simple et doux et coloré, un peu comme un bonbon arlequin sans fin. Sans fin, c’est ce qu’il croyait. Bam Bi a quitté la chine quelques années plus tard, et même pour ces deux-là qui se croyaient déjà des grands gaillards, c’était pas si simple que ça de se dire au revoir. Allez, tu vas pas te mettre à chialer, là.

Le collège, à côté, ça avait un goût un peu fade, surtout au début. C’est à ce moment là, que ses parents ont commencé à lui mettre une pression un peu plus forte, et il a cru qu’en travaillant d’arrache pied, encore plus qu’un forcené, il s’attirerait enfin les tendresses qu’il a jamais cessé de rechercher. Il a été félicité, félicité comme un enfant qui aurait fait un beau dessin, ou qui aurait réussi à ramener trois bricoles du magasins d’à côté. Hong Xian, il n’était jamais satisfait, et pour lui ce n’était toujours pas assez. L’inconvénient - vous comprendrez un peu plus tard en quoi c’est un inconvénient -, c’est qu’en parallèle il a rencontré un petit groupe de garçons de son âge, et de son collège, avec lesquels il se réunissait régulièrement pour jouer au volley. C’était un sport qu’il pratiquait déjà vaguement avec bambi quelques années auparavant, mais ça n’avait jamais eu l’air aussi sérieux - peut-être parce qu’ils avaient grandis, peut-être parce que le rêve de l’un d’entre eux était de devenir volleyeur professionnel. Toujours est-il que quand on est un être comme hong xian, qui ne connaît pas le demie-mesure, il n’a plus vu que ça, et que ses études lui paraissaient tout à coup plus superflues que jamais.

Un pas d’un côté, un pas de l’autre, xian il a toujours eu tendance à basculer sans jamais réussir à trouver l’équilibre dans la vie. Toujours trop ceci, ou pas assez cela, il savait pas faire des compromis ni être raisonnable. Il voulait tout ou rien.

Il n’a cependant pas eu le temps de profiter très longtemps de cette rencontre, et son père n’a pas tardé à le renvoyer sur le droit chemin, comme il disait. Xian avait ravalé la boule de rage qui s’était contractée dans sa gorge, et les larmes salées qui menaçait d’éclater. Injuste, il trouvait la vie injuste, et il l’a haïe longtemps la vie, et le monde entier, pour lui ôter toujours ce qu’il aimait le plus, comme un enfant capricieux à qui on aurait supprimé ses bonbons préférés.

L’éternel insatisfait a finit par se laisser porter, par rentrer dans le moule malgré lui, par défaut. Au lycée il était plutôt sérieux, et c’est à ce moment là, que son père, croyant le voir exceller en économie, a eu l’excellente idée de l’envoyer à RPS. C’est à peine si xian a eu son mot à dire dans l’histoire ; tout ce qu’il a réussi à obtenir, c’est une entrée dans le club de volley, mais surtout pas en section sportive, non, toi t’iras en économie & gestion, que ça te plaise ou non. Et qu’il parle japonais ou non, aussi, visiblement, parce qu’autant dire que son niveau était plutôt médiocre et que les premiers jours là-bas lui auraient parus bien longs si y’avait pas eu la tête de l’autre imbécile pour le distraire, pas vrai, bambi ?

■ pseudo: arletty ■ âge: 16 ■ presence connexion: 5/7 ■ presence rp :  2-3/7■ Personnage inventé ou scénario: inventé  

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<span class="botinsym">▲</span> <font color="#e98ab0">Kim Han Sol ➦ Hansol [TOPPDOGG]</font> [u]»[/u] Zhao Hong Xian