Voi-là ! Maintenant que vous êtes attendris par ce gif ridicule, je vais pouvoir vous annoncer que la suite n’est pas glorieuse donc je vous invite à prendre la porte. Mais je sais que vous êtes des petits masochistes donc, sadique que je suis, je vais assouvir vos envies : ouais je suis sympa !
Le plus logique est de commencer par les géniteurs n’est-ce pas ? Mes parents sont tous deux héritiers de famille aisé et victime de mariage arrangé. Chance pour eux, ils sont tombés amoureux au premier regard…beurk dis comme ça, ça donne la gerbe, bref ! Résident à Yokohama, mon père est un avocat prestigieux et ma mère gère ses affaires dans le domaine des cosmétiques. Deux mondes où on s’arrache mes parents : un comble dans un pays où tout est basé sur l’apparence et la mafia.
Et moi dans tout ça je suis arrivé avec amour et blablabla, bon je passe l’étape niais. Né un 6 août, je n’ai guère eu mon mot à dire, je suis arrivé et basta, mes parents ont été content dans un premier temps jusqu’à embaucher la première nounou du coin pour pouvoir se préoccuper de leur travail plus que leur descendance…trop généreux !
Bon l’avantage c’est que je n’avais pas à me plaindre, j’avais absolument tous ce que je voulais en claquant des doigts et l’insignifiance que me portait mes parents me donnait un libre arbitre infini. Mais je ne suis pas un connard, je me suis tenus à carreaux espérant dans mon enfance attiser leur faveur…quelle connerie…Tch…
Ouais ça vous choque que je parle comme ça, haha ! Mianhe, d’habitude je suis plutôt jovial et souriant, j’adore plaisanter et jamais je ne montre mes faiblesses. Mais l’histoire de ma vie à commencer à être chaotique lorsque j’étais en pleins dans l’âge ou l’on s’intéresse à des choses moins innocentes et où on se cherche encore. L’alcool, les fêtes entre pote, les sauteries … Ouais j’ai été un sale con, après tout, mes veines tentatives pour attirer l’attention de mes parents avaient échoués alors…qu’importe…Filles ou garçons je prenais ce qui me passait sous la main préférant quand même une compagnie masculine.
Enfin des banalités, mais un jour mes parents m’ont ramené un sacré cadeau … en rentrant des cours j’ai eu la surprise de trouver un nouveau résident dans ma maison. Mes parents ont eu la brillante idée de jouer les bon samaritain … je le jauge un peu du regard et remarque qu’il est… plutôt pas mal, un joli minois et un sourie à faire fondre. Ouais je m’égard mais c’est une putain de bombe...gosh ! Je soupire tout de même en lui lançant un regard désolé, ma pensée à cet instant n’est autre que : Bienvenue dans mon monde de solitude !
Mais un monde de solitude quand on est deux, c’est plus rassurant n’est-ce pas ? Alors sans vraiment comprendre et demander un quelconque avis, je me suis approprié Hoshi. Passer les portes de la maison je restais à ses côtés comme de la super glue. Il était à moi et le moindre rapprochement avec d’autre n’était pas un évènement heureux pour les autres. Je n’aime pas partager, ce n’est pas de ma faute ! C’est la faute de l’éducation que j’ai eue ou plutôt que je n’ai pas eu, haha !
Cet attachement était quelque chose de nouveau pour moi, c’était comme si j’étais obsédé par cet individus qui partage ma maison, ma vie et mon intimité. On passait nos journées et nos nuits ensemble enfermé dans un cocon. Il avait besoin d’amour et moi j’en avait à revendre, je tentais de rendre meilleur la triste vie qu’il a eu. Mais parfois tout va beaucoup trop vite pour que l’on se rendent compte que l’on est allé trop loin et qu’on a merder !
Au début, ce n’était que des câlins et des bisous par-ci par-là pour ensuite dériver a des caresses plus ambigües. Et Hoshi ne me disait rien alors j’ai continué jusqu’à commettre l’irréparable, je lui ai voler son innocence. Après dire qu’il n’avait rien dit est exagéré…pris dans le feu de l’action j’ai surtout ignoré ces suppliques, mais j’avais tellement envie de le sentir tout entier. Le faire mien et le déclarer au monde entier et surtout entendre ses petits bruits super excitant à mes oreilles. Ouais je suis vicieux, mais bizarrement il n’y avait qu’avec lui que ses sons m’excitaient à fond. J’ai tout de même tenter de le réconforter en voyant l’étendu des dégâts, je me suis comporter comme un con et j’ai essayé de me faire pardonner.
Mais l’obsession a le même effet qu’une drogue, une fois qu’on y gout on en veut encore et toujours plus. Alors on a recommencé encore et encore, Hoshi ne disait plus non, mais ses suppliques de souffrance était devenu une mélodie qui en redemandait à chaque fois. Des moments intimes dangereux et interdit aux yeux de mes parents que nous gardions secret jusqu’à ce qu’on nous surprenne en pleine action. Pas que je n’aime pas m’exhiber au contraire, cela pourrait faire l’affaire d’un super fantasme mais…disons que quand tes parents apprennent que tu baise avec des mecs et que ce mec en question et le petit protégé de la famille…c’est pas joli à voir….
Ma mère c’est acharné sur Hoshi comme une hystérique, lui foutant sur le dos toute la responsabilité…si tu savais maman que je suis le salopard qui a tout commencer. Mais je n’ai pu dire aucun mot, je suis resté là, immobile à regarder mon ange s’éloigner sans que je puisse y faire quoique ce soit. C’est la dernière fois que je l’ai vu…bien sûr il s’est barrer avec mon fric mais qu’importe…j’ai senti mes entrailles se torde et mon cœur se briser, comme si enlevait une part de moi-même. Le lendemain j’ai tout casser dans la baraque, j’en devenait fou !
J’ai demandé à mes parents de le retrouver, mais qu’importe mes mots, il l’avait catalogué comme la catin du coin et le responsable de leurs maux. Je me suis donc enfermer dans ma coquille de joyeux lurons aimant les blagues pourris, cherchant quelque part cet être qui à partager un bout de ma vie. Le lycée fini et l’université entamer, je me suis aperçu que j’étouffait plus qu’autre chose dans ce trou paumé alors j’ai décidé de prendre l’air.
L’échange universitaire, une invention au combien pratique quand on veut s’éloigner de parent qui vous colle au derrière depuis qu’ils ont enfin appris toute les frasques que l’on fait derrière leur dos. Hilarant n’est-ce pas ? Me voici donc pour ma 4eme année à l’université ROYAL Private Schools au sein du cursus de l’Art. Je compte bien y rester quelques années et pourquoi pas m’y installer.Tokyo c’est pas si mal et si je peux y recoller les morceaux de mon âme, je ne dis pas non ! J’attends de voir ce que l’on me réserve, mais surtout je veux récupérer ce qui m'appartient ! ♥