■ c'est un électron libre, une âme souriante en peine, elle attire et repousse comme un aimant à double sens ; elle attire les problèmes, les mauvaises personnes et a tendance a repousser celles qui lui veulent du bien. ■ elle possède un pitbull de trois ans, dom, qu'elle aime comme la prunelle de ses yeux. dresser jusqu'au coeur. ■ elle est téméraire, courageuse, un peu stupide sur les bords, quoi qu'il en soit, elle a une certaine tendance à braver ou à danser avec le danger. ■ elle mène une double vie, le jour, elle est la fille de la politicienne qui se prête volontiers au bénévolat dans des œuvres de charités, la nuit elle se paraît de sa veste en cuir pour braver le danger dans une voiture ou sur une moto, seule ou accompagnée. ■ elle a un tatouage dans la nuque, un papillon. ■ elle a un rapport difficile avec la nourriture et c'est pour ça qu'elle refuse de manger en compagnie d'autre personnes. ■ elle ne supporte plus la forme de ses pieds, légèrement abîmée par les années de souffrances, la malédiction d'une ballerine. ■ elle aime faire la fête, boire et se sentir libre ; elle a déjà consommé de la drogue mais ça c'est mal terminé. ■ elle a fait de la danse classique pendant presque tout son adolescence, de ses quatre ans à ses seize ans, plus précisément. un souhait, un rêve de sa mère. ■ nana a vécut sous une autorité très stricte, véritable poupée façonnée par sa mère, elle était prisonnière d'une image qu'elle détestait pendant de longues années : ce qui résulte à ce comportement étrange aujourd'hui, elle envoie tout valser lorsqu'elle sent que ses barrières flanchent. au fond, elle n'a pas une grande confiance en elle et se réfugie derrière une image de froideur. ■ elle entretient une relation très compliquée avec sa mère. ■ elle a été amoureuse une fois, son premier amour, une relation passionnelle, tumultueuse, sensuelle, dangereuse. et elle ne le cache pas, elle aime et aimera toujours cette personne. ■ elle a toujours eu les cheveux longs, c'est elle qui se coupait les pointes lorsqu'elles étaient abîmées. ■ du fait de son rang, elle parle de nombreuses langues. l'anglais, le japonais, le chinois, le coréen, le russe et l'italien. ■ elle peut roter l'alphabet complet. ■ c'est une bagarreuse, une violente. elle n'hésite pas à taper lorsqu'elle se sent menacer, elle a fait quatre ans de boxe et d'arts martiaux -une façon pour elle de briser cette image parfaite de danse classique.
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■ Chaque naissance cache son lot de secrets. Des choses qu’on aimerait oublier, qu’on recherche et des passages tellement dangereux qu’on nous les cache. Ses origines ont été oubliées, meurtries, bafouées. Son sang est tâché, bafouillée par les nombreuses années d’errance de ses ancêtres. C’est une enfant du monde asiatique. Ses réelles origines remontent à la dynastie Ming. Grand Ming 大明. Coule en ses veines, du sang de Zhu Youlang (朱由榔), septième fils de l’empereur Wanli. Il était le quatrième et ultime prétendant de la dynastie Ming au trône de Chine. Il dirigeait les forces restées loyales aux Ming entre 1646 et 1662, et contrôlait l'essentiel du territoire chinois au sud de la rivière Huai jusqu'à la fin des années 1650. Il était plus connue sous son nom de règne est Yongli (永曆). Peu avant sa mort, à seulement trente-et-un an, il apprend le début de sa propre descendance. Il aurait pu être heureux … hélas celle qui portait son enfant n’était autre qu’une roturière, indigne –aux yeux de la famille royale- de porter son enfant. Aveuglé par son amour pour elle et se sentant proche de la défaite, il la supplia de partir loin, de protéger cet enfant à n’importe quel prix. Elle s’exécuta. Commence alors trois siècles d’errances pour sa descendance. Nous ne savons, à l’heure actuelle, rien de ces trois siècles d’errances. La seule information que nous avons c’est que le lien royal s’est fait passer de mère en fille. Rien, jusqu’à 1995, la naissance de cette enfant, Mulan.

Une silhouette semble s’être arrêtée de vivre, plongée dans un vide invisible. Les yeux fermés, elle hume légèrement l’odeur préparant la pluie. Derrière ce masque noir qui recouvre le bas de son visage, un léger sourire s’installe sur ses lèvres lorsqu’elle ré-ouvre les yeux, posant son regard devant elle. Le signal est encore rouge. Sur le masque, on peut y lire pretty hurts. vérité qu’elle ne connait que trop bien. Elle baisse la tête vers le sol, son regard rencontre ses pieds, complètement nus. Ses escarpins noirs vernis sont dans l’une de ses mains, elle avance sa main tenant ses chaussures. C’était la première fois, ce soir qu’elle les mettait, elles n’ont même pas duré dix minutes. Elles les avaient achetés sur un coup de tête juste avant d’aller à sa soirée pour finalement ne pas s’y pointer. Elle soupire. Quelqu’un la dépasse sur sa droite, la jeune femme relève la tête et s’avance sur le passage piéton. Sans but précis. Droite ? Gauche ? Elle ne sait pas, elle vagabonde depuis le début de la soirée. Ses écouteurs dans les oreilles, elle s’imagine au rythme de la musique. Moyen qu’elle use depuis qu’elle est enfant pour sortir de l’emprise de sa mère. Casquette noire sur la tête, on ne reconnait pas ce visage. Ce même visage qui passe sur l’un des spots publicitaires de la rue. Arrivée sur le trottoir d’en face, la brune relève le visage vers le sien. Est-elle réduite à ça ? A ce visage ? A cette conduite ? Elle regarde autour d’elle, personne ne lui prête attention sauf quelques hommes qui s’attardent de façon déplacée sur ses courbes. Personne ne la connait, ce sentiment, il y a longtemps, elle l’avait réellement souhaité. Aux yeux du monde, elle était la fille de Kimura Ai, célèbre politicienne à la main de fer, cette femme tellement ambitieuse qui rêve de grimper les échelons, une fillette au brillant avenir. Une poupée construite de toute pièce par sa mère, une danseuse étoile à l’âge de douze ans, visage principal de Casse-Noisette. Une enfant posée, souriante face aux caméras, qui ment le bonheur. Cette jeune femme qui se prête volontiers à être le visage de sa mère lors des œuvres de charités, cette jeune femme qui débute de brillantes études de médecine. Mais maintenant ? Du haut de ses vingt-et-un ans, elle a l’impression qu’on lui a volé sa vie. Parce que personne ne connait réellement Nana. Elle ne se connait même pas elle-même. Nana, c’est en réalité, la fille adoptive de la politicienne, elle ne connait pas ses origines. Arrivée sur le sol japonais à seulement un an, c’est à ce moment-là qu’elle est confiée à Kimura Ai. Si ses papiers d’identités admettent une naissance à Shibuya, elle est en réalité née dans un petit village en Chine. Sa mère biologique n’a pas survécut à son accouchement, laissant aux pieds du monde, une petite fille aux origines prestigieuses, descendante de zhu youlang, septième fils de l’empereur wanli, quatrième et ultime prétendant de la dynastie ming au trône de chine. Ce trente-et-un octobre de l’année mille neuf-cent quatre-vingt-quinze, le savoir de ce lignage s’éteignit avec un dernier mot. Mulan. Elle se pince les lèvres et soupire, une personne la bouscule sans le faire exprès, la menant vers une autre direction. Les gouttes d’eau s’abattent sur le quartier de Chuo, pressant les habitants de s’abriter, laissant le chemin libre de tout obstacle. Elle reprend sa marche, aucunement gênée par la pluie ; Nana, elle ne sait pas d’où elle vient, elle ne sait pas non plus où elle va, tout ce qu’elle sait, tout ce qu’elle souhaite, c’est laisser une empreinte sur ce monde, sur le cœur des gens. Une vraie empreinte. Pas celle de ses pneus de moto lorsqu’elle freine à fond sur le bitume lors de ses courses, pas cette pauvre empreinte qu’elle laisse sur un mur. Quelque chose de grand. Quelque chose de beau.

■ pseudo: spf, kass. ■ âge: 23. ■ presence connexion: 5/7 ■ presence rp :  3-4/7■ Personnage inventé ou scénario: personnage inventé, again. ♥

Code:

<span class="botinsym">▲</span> <font color="#e98ab0">Kim Seol-Hyun ➦ Seol-Hyun [AOA]</font> [u]»[/u] Kimura Nana