Tenue † Halloween, ça me donnait des envies de me teindre les cheveux. Radicalement, je passais du blond au… noir. Revenant plus ou moins à ma couleur d’origine et encore. De base j’étais brun. Depuis combien d’années n’avais-je pas été brun / noir ? Bonne question. Me coiffant, je pris mes affaires, en regardant de n’avoir rien oublié. Bon je n’allais pas bien loin au pire. Quand la Royal avait parlé de maison hantée, j’avais proposé l’idée à Hyoga d’y aller ensemble. Ça pouvait être fun. Même si franchement ce n’était pas ma tasse de thé. Je paris que je n’aurai même pas peur. Ça ne fait jamais peur ce genre de truc. C’est tellement faux et prévisible que… Voilà. Soupirant, je quittais les dortoirs tranquillement. La nuit était fraîche. C’était déjà le début de soirée. Frissonnant un peu, mains dans les poches, je me dirigeais vers le lieu de rendez-vous, pas très loin de la maison hantée. Il y avait quelques personnes déjà qui commençaient à entrer dans le bâtiment. Les regardant, je m’adossais pour ma part contre un mur. J’entendais parfois des cris provenant de la maison. Sourcil haussé, je me mis légèrement à rire. Les filles… C’était surement leur propre pote qui leur faisait peur. C’était même courant… Voyant Hyoga arriver je me redressais. « Prêt ? J’espère que tu ne vas pas me déchirer les tympans. » Dis-je en le regardant dans les yeux. J’avais bien envie de l’embrasser, mais il attendra. Trop de monde. Lui tournant le dos, je filais vers le manoir.

TENUE † Si Kyota était devenu brun, de mon côté je m’étais aussi teint les cheveux, le blond avait laissé place à du rose, fallait osé, mais je n’avais aucun souci avec ça. En tout cas j’avais bien envie de savoir ce que l’école avait organisé cette année, normalement je ne participe pas vraiment aux évents, mais lorsqu’ils me semblent intéressants pourquoi pas. Puis le fait d’y aller avec Kyo était une motivation supplémentaire. J’ai reçu de nombreuses demandes de mes « ex » et autres filles intéressées pour qu’on y aille ensemble, mais c’était hors de question, faut croire que ma priorité avait changé en quelques mois. Arrivant au lieu du rassemblement avant d’entrée dans l’attraction, car pour moi ce n'était ce que c’était, comme celle que l’ont peu trouvé dans une fête foraine. Je trouve rapidement Kyota et m’approche de lui, le sourire aux lèvres je l’observe avant d’ébouriffer ses cheveux foncés quand il prend le chemin opposé, marchant à ses côtés. « N’inverse pas les rôles~ » Je ne suis pas du genre à hurler. Par chance les entrées bien qu'espacées étaient rapidement, le lieu était grand donc ça laisser de la manœuvre. « C’est notre tour, si tu as peur tu peux prendre ma main. » Le taquinais-je à mon tour en pénétrant dans la première pièce sombre qui nous attendait.

Tenue † « N’inverse pas les rôles~ » Je levais les yeux au ciel en souriant en coin. Parce que je voyais bien là, un sous-entendu. Pas besoin de réfléchir avec lui. Tout était à connotation. Bon, j’étais mal placé pour dire quoi que ce soit. J’étais pire quand je m’y mettais. Mais bon. Pourquoi ça devrait être moi qui devrait hurler hein ? Je ne criais pas au lit. Je n’avais jamais crié. Je ne suis pas une fille. Entrant dans la maison, je regardais autour de nous alors que la pénombre nous entouré. Fallait s’habituer tout de même. « C’est notre tour, si tu as peur tu peux prendre ma main. » Je le regardais en souriant en coin. « T’inquiète, j’aurai qu’à regarder tes cheveux rose pour rire et ne plus avoir peur. » Je riais doucement avant de m’éloigner. Je me foutais de lui. Mais ça lui allait bien ce rose d’ailleurs. Marchant tranquillement je regardais autour de nous. Mains dans les poches, je tournais à droite, après tout il ne semblait pas y avoir un ordre de passage dans la maison. Nous retrouvant seuls, je me tournais vers lui, en attendant qu’il arrive à ma hauteur. M’approchant un peu, je déposais mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser doucement. Un simple baiser. Ça ne me dérangeait pas de l’embrasser maintenant. Mais je voulais qu’on soit seuls pour le faire. « Ça va toi quand même. » demandai-je en regardant autour de nous.

TENUE † J’aimais faire des sous-entendus et même quand ce n’était pas intentionnel on arrivait quand même à en voir, l’un comme l’autre notre relation s'était construite autour de toutes ses situations qu’on créait malgré nous, alors c’était naturel. De toute façon j’étais pervers et je ne l’avais pas caché, puis à cause d’une certaine personne j’étais aussi très restreint dans ma vie sexuelle, donc bon... C’est notre tour, je le taquine avant d’entrer et il me le rend bien. « Quoi, je ne suis pas sexy avec mes cheveux colorés ? » Je ris un peu. « C’est sûr que ce n’est pas avec les tiens qu’on verra quelque chose. » Je le suis dans l’obscurité de la pièce, on voit à peine où on marche, mais ce n’est qu’un détail, ce n’est pas non plus le noir complet, donc je peux voir Kyota et distinguer ce qui nous entoure sans difficulté. Le voyant s’approcher de moi je le laisse faire quand il vient m’embrasser, depuis qu’il prend les devants je me sens de plus en plus confiant et autant le dire, de plus en plus amoureux aussi. Au final depuis quelques mois Kyota était mon unique « partenaire » bien que ce soit loin d’être actif dans tous les domaines, ça resté une vérité à ne pas négliger. « Comme ça pourrait ne pas aller. » Je le nargue, en revenant capturer ses lèvres à mon tour, mais avant de les quitter je m’amuse à les pincer pour l’embêter et ricaner en m’éloignant dans la pièce. « Bon, jusque-là y a pas vraiment de quoi flipper. » Il m’en faut beaucoup pour m’effrayer, je ne dis pas que je ne peux pas sursauter sur la surprise, mais avoir peur c’est différent.

Tenue † « Quoi, je ne suis pas sexy avec mes cheveux colorés ? C’est sûr que ce n’est pas avec les tiens qu’on verra quelque chose. » Je levais les yeux au ciel avant de passer une main dans mes cheveux. « Quoi ? Ils sont beaux mes cheveux en noir là. Ils avaient un peu besoin de repos. » Dis-je en regardant ses cheveux. « Mais si tu es sexy. Le rose te va bien. Ça fait très fille. Ou sont les cheveux longs ? » Je me foutais de lui, parce qu’il savait que je voulais bien qu’il se déguise en fille. Bon, c’était une boutade. Ce n’était pas vraiment sérieux non plus… M’approchant de lui une fois seul et dans le noir je l’embrassais sans aucune honte ou pudeur. J’étais bien plus à l’aise à présent, même si je ne voulais pas que quelqu’un nous voit. « Comme ça pourrait ne pas aller. » Souriant en coin, je le laissais m’embrasse à nouveau. Ma main se posant légèrement sur sa taille, je souris quelque peu quand il se recula. « Bon, jusque-là y a pas vraiment de quoi flipper. » J’haussais les épaules. « Peut-être qu’il faut entrer dans une pièce ? » Dis-je en pointant une porte à mes côtés. Sans attendre de réponse, je l’ouvris, avant de rentrer à l’intérieur de la pièce, sombre. La porte se fermant derrière moi, je me tournais. Hyoga n’était pas entré ? Fronçant les sourcils, je posais ma main sur la poignée. Mais elle ne s’ouvrait pas. Hein ? « Hyoga ? Tu m’entends ? » Dis-je en parlant assez fort pour qu’il puisse m’entendre. Frappant la porte, je la tirais, mais rien à faire. La porte ne s’ouvrait pas. Bah merde. Je n’allais pas me faire avoir par une porte quand même non ?

TENUE † Je n’étais pas du genre à avoir honte de quoi que ce soit, je veux dire par là que même si avoir les cheveux roses n’était pas très viril, au Japon tout le monde se fichait bien de ce genre de choses, c’était original et cool. Puis on m’avait répété que cela m’allait bien, après je ne comptais pas me travestir en fille, même si lors de soirées où déconne ça pouvait être drôle, j’avais quand même ma fierté. « C’est vrai que depuis que je te connais tu es passé par plusieurs couleurs, le vert, le gris, le blond. » Tout lui allait bien en plus, même le noir aujourd’hui, je me demande s'il y a une couleur qui pourrait l’enlaidir... Je ne suis pas sûr. « Range tes fantasmes, tu rêves éveiller là. » Me moquais-je de lui avant qu’on ne finisse par s’embrasser dans la pénombre des lieux, lui, moi, on se renvoyer la balle et j’avoue que j’en profitais aussi pas mal. Qui ne le ferait pas à ma place ? En tout cas on venait de rentrer donc j’ignore ce qui nous attend, mais jusque-là tout semblait « normal » malgré la déco et l’ambiance un peu « lourde » des lieux, rien de bien méchant. Je pars d’un côté pour regarder ce qui se passait, sans voir que Kyota allé à l’opposé, entendant seulement la porte claquée et se fermer, regardant autour de moi, le brun n’y était plus. « Kyota ? » Je m’approche de la porte en appuyant sur la poignée pour ouvrir, mais rien à faire. « Kyo, regarde s’il y a une autre sortie, je fais le tour. » Je ne sais pas s'il m'entends, mais on devrait pouvoir se rejoindre dans le couloir ou la pièce suivante, mais c’était étrange ce mécanisme, bien foutu je dois l’avouer.

Tenue † « C’est vrai que depuis que je te connais tu es passé par plusieurs couleurs, le vert, le gris, le blond. » Oui, et encore il ne m’avait pas connu avec les cheveux orange et j’en passe. J’aimais changer de couleurs, c’était fun, j’étais jeune, alors autant en profiter tout simplement. Rien ne m’en empêché. De toute façon, j’étais libre de faire ce que je voulais de mes cheveux donc… « Range tes fantasmes, tu rêves éveiller là. » Je roulais des yeux en souriant en coin. « Et toi ? Quel est ton fantasme ? Ou tes ? Va savoir si tu en as plusieurs. » On ne sait jamais après tout… Finissant par regarder un peu autour de nous, je poussais une porte pour … finir par me retrouver tout seul. Super. Bon… Je ne sais pas comment cette porte c’était bloquée, mais tout de même, c’était… Fabuleux. Soupirant, agacé, je tentais de l’ouvrir mais en vain. Il fallait que je voie s’il n’y avait pas une autre sortie. Je n’entendais rien en plus… soupirant, je sortis mon téléphone pour me faire de la lumière. Fronçant les sourcils, je marchais le long du mur avant de voir une autre porte au loin. Regardant tout de même derrière moi, sait-on jamais, je poussais la porte, qui s’ouvrit. Enfin ! Regardant à droite et à gauche, je tombais sur un couloir. « Hyoga ? » Dis-je en fronçant les sourcils. Fermant la porte derrière moi, je regardais si j’avais du réseau. Bien sûr, non. Ça ne serait pas drôle sinon. Partir à droite ou à gauche ? Bonne question. Je ne savais même pas ou j’étais.

TENUE † Je ne suis pas contre le fait de changer de couleur de cheveux vu que je le fais aussi et même si je suis resté un long moment brun, châtain, j’ai changé cette année plusieurs fois et ça me plaît assez, je trouve que ça rend les choses originales haha. Une coupe ou une couleur change pas mal de chose mine de rien, mais dans tous les cas peu importe comment il a pu être, il a toujours été mignon, bien qu’au début je ne le visse pas du tout dans ce sens-là, être attiré ou m’enticher des hommes c’était loin d’être ma tripe, j’étais qualifié de Casanova alors bon, sortir avec un mec, en aimer un ou même coucher avec c’était en aucun cas quelque chose qui m’intéressait où me vient à l’esprit... Bah ouai, jusqu’à Kyota quoi, comme quoi, aucune fille n’avait réussi à me « garder » me faire devenir fidèle ou encore moins me plonger dans une abstinence sexuelle de plus d’une semaine et encore c’était difficile pour moi. Alors imaginez des mois, parce que c’est ce que je supporte en ce moment pour lui. Bref, quand il me demande mes fantasmes je souris dans l’obscurité sans répondre avec clarté. « Tu le sauras bien un jour. » Soufflais-je proche de lui, pas la peine qu’il les découvre maintenant. Les choses s’enchainent quand Kyo se retrouve bloqué derrière une porte, je ne sais pas comment, mais impossible de l’ouvrir, je finis par faire le tour pour trouver un autre moyen de le rejoindre, non mais franchement... à peine entré qu’on se retrouve déjà à se chercher, ça annonce la couleur de cette soirée.  Marchant dans les couloirs, j’entends des bruits chelous, mais je n’ai pas peur, juste interloqué par leurs provenances, cherchant du regard quelque chose qui pourrait m’éclairer, je trouve face à un miroir, le genre avec des toiles d’araignée et brisé sur les côtés, bien foutu le décor. J’entends la voix de Kyota pas loin. « Je suis là ! » Annonçais-je en le voyant passer dans le couloir voisin. « Si tu pouvais éviter de te perdre. » Attrapant sa main pour la tenir. « On va garder les bonnes méthodes » là au moins je ne vais pas le perdre sans raison.

Tenue † « Tu le sauras bien un jour. » Je le fixais quelque peu en fronçant les sourcils. « C’est censé me rassurer ? » Non, parce que là, ça ne me disait rien qui vaille. Il attendait quoi ? Qu’on fasse plus pour me montrer… Un frisson s’empara de mon corps. Tant que c’était rien de bien chelou. Moi ça m’allait. Je crois ? Ah. Je ne préférais pas savoir là… Soit, pas le temps d’en discuter plus que ça, puisque je me retrouvais bien rapidement, contre mon gré, bloqué dans une pièce tout seul, bien évidemment, sinon ce n’est absolument pas drôle. N’entendant pas du tout si Hyoga, me parlait ou quoi, je finis par faire le tour de la pièce pour trouver une sortie. Chose que je trouvais bien rapidement. C’était tout de même bien fait leur maison là. Ils s’étaient démenés de fou pour y arriver. Grattant ma joue, je cherchais Hyoga, sans le trouver. « Je suis là ! » Me tournant, je le vis arriver. « Si tu pouvais éviter de te perdre. On va garder les bonnes méthodes » Attrapant ma main, je le laissais faire, en serrant la sienne. Restant à coté de lui, je lui donnais un coup d’épaule. « T’as pleuré ? T’avais peur de ne plus me voir ? » Je le taquinais bien évidemment. Entendant un cri, féminin, très aigu au loin, je tournais la tête vers le cri. « Y’en a une qui est en train de vivre la pire nuit de sa vie. » Un rire s’échappa d’entre mes lèvres. « Bon allez. J’espère qu’il y a des trucs qui font bien peur là. Pour l’instant… J’ai pas eu peur. »

TENUE †Je lui tire la langue quand il me questionne, mais en même temps si je dois avoir des fantasmes je compte bien les exploiter avec lui quand il sera prêt. Je ne fais jamais les choses à moitié et lui le premier doit s’en douter, mais je préfère tout de même les garder pour moi plutôt que de les lui dévoiler comme ça, de toute manière je ne suis pas réellement fixé sur la question pour l’instant. Faudrait-il qu’on passe à l’étape suivante déjà, j’aimerai biens savoir ce qu’il aime aussi ou s'il a des fantasmes à assouvir, je suis loin d’être une personne fermé, timide, pudique, donc bon, ce n’est pas avec moi qu’il aura besoin de se retenir, sexuellement parlant. De toute manière pour l’instant ce n’est pas vraiment le moment pour se dévoiler, monsieur a disparu dans une pièce que je ne peux ouvrir, obligé de faire le tour pour le retrouver. Par chance on ne reste pas séparé longtemps, une fois que je l’ai attrapé je ne le lâche plus, tenant sa main pour ne pas risquer de le perdre encore une fois. « Qui sait, tu aurais pu te faire kidnapper par des monstres. » Je ricane, entendant aussi les gens crier plus loin, sérieux pour l’instant je ne vois aucune raison de hurler. « Ouai, il faut de tout pour faire un monde. » Des courageux, des peureux, des criard, des pleurnichard, bref. « À qui tu le dis. Bientôt c’est nous qui allons faire peur aux autres si ça continue. » Parce que bon. Je commence à avancer pour changer de pièce, la lumière est bien présente, du moins pendant un court instant avant qu’elle ne s’éteigne soudainement, nous laissant dans le noir complet, une sorte de courant d’air caresse mon visage avant de disparaitre et la porte par laquelle nous sommes entré se claque dans un bruit assourdissant. « Ok. Un fantôme est passé, tu l’as senti ? » Je ne suis pas effrayé, mais j’avoue que c’est vraiment bien foutu. Faudrait que je questionne Taïga quand je rentre au dortoir pour savoir comment ils ont fait, parce que je ne crois pas au fantôme de toute façon.

Tenue † « Qui sait, tu aurais pu te faire kidnapper par des monstres. » Je le regardais longuement avant de lever les yeux au ciel. « J’aurai pu compter sur toi pour payer la rançon, j’en suis sûr. » Au moins, quelqu’un aurait payé. Pas mes parents. « Ouai, il faut de tout pour faire un monde. » Exactement. « Perso j’ai une meuf qui hurle comme ça, je l’abandonne. » Crevard moi ? Pas du tout. Disons que je n’ai pas de tact sur ce point-là. Ce n’est pas pour rien que je finissais par me faire larguer constamment par toutes les filles avec qui j’ai eu une relation. « À qui tu le dis. Bientôt c’est nous qui allons faire peur aux autres si ça continue. » « Tu m’expliques comment ? Je ne compte pas me déguiser et faire peur. Ne me dit pas que tu voulais aller au bal ? Enfin, vas-y sans moi. » On était pas obligé de tout faire ensemble, même si on sortait ensemble. Enfin…On ne parlait jamais de ça. On n’était pas romantique, et je ne sais pas si je peux réellement dire qu’il est « mon homme » mais on a une relation spéciale. Poussant une porte, entrant dans une nouvelle pièce, je regardais autour de nous alors que la lumière se coupa. Serrant la main de Hyoga, pas par peur, mais juste pour pas qu’on se perde à nouveau, je cherchais mon téléphone de l’autre main pour activer la lampe torche. « Ok. Un fantôme est passé, tu l’as senti ? » Activant la lampe torche, je la mis sur son visage en le regardant. Blasé. « Je suis mort de peur. Ha, ha. » Il croyait me faire marcher ou quoi ? « Y’a personne d’autre en plus dans la pièce. » J’éclairais la pièce de mon téléphone. Non personne d’autre. Juste le noir, et nos deux ombres.

TENUE † « Je pourrais peut-être comprendre leurs langages moi qui parle si bizarrement hum ? » Non parce que bon, j’imagine que les monstres ne sont pas allé à l’école quoi. Je ris comme si ça pouvait exister, sauf dans les films bien sûr, mais là on était dans la réalité ceux que pas mal de gens ont du mal à réaliser vu les cris qui peuvent s’entendre jusqu’ici. On croirait presque qu’ils sont poursuivis et au bord de la mort, s'ils relativiser un peu plus il verraient surement l’endroit pour ce qu’il est. Du divertissement. C’est une fête, pas un survivor. « Heureusement que tu n’en as pas. » Je souris, j’aurais pu rassurer la mienne si j’en avais, mais comme lui je ne suis plus tellement intéressé pour jouer le chevalier d’une princesse. « On pourrait passer devant eux sans déguisement qu’ils pourraient prendre peur avec l’obscurité et s’imaginer des choses insensées. » Il en faut peur pour des personnes déjà sur tension. « Je ne vais pas au bal, je n’ai même pas de déguisement en plus. » Je laisse ça aux autres. « Puis je risquerais de me faire draguer, je suis sûr que tu veux éviter ça » Je lui donne un coup d’épaule contre la sienne avant de continuer à avancer dans la 92cd67suivante, la lumière saute et je sens un courant d’air. « Ce n’était pas pour te faire peur. » Je ris en reprenant. « C’est comme quand tu as un frisson, tu n’as jamais entendu que c’était parce qu’un fantôme te traverser ? » Je souris, il y a vraiment des tas de choses qui se disent sur tout et n’importe quoi, faut toujours mettre d'hypothèse même lorsqu’il n’y en a pas besoin. « Bon, on fait quoi ? » ça serait bien un peu d’action.

Tenue † « Je pourrais peut-être comprendre leurs langages moi qui parle si bizarrement hum ? » Je réprimais un rire, souriant tout de même assez fortement. « Ça serait drôle tiens. Mais bon ça voudrait dire que t’es un alien alors. » Je lui tapotais dans le dos l’air de rien avant de reprendre sa main dans la mienne. A force j’avais pris l’habitude de son langage, c’était marrant, et mignon. Parfois épique et incompréhensible, mais ça restait Hyoga, ni plus ni moins. « Heureusement que tu n’en as pas. » Je soupirais, lasse. « Non. J’ai un mec mais il ne veut pas se déguiser en fille. » Je m’en foutais qu’il trouve mon petit fantasme bizarre. Bon, ok, ce n’était pas réellement un fantasme. Ce n’est pas parce qu’il portera une jupe courte que j’aurai envie de lui sauter dessus et lui faire l’amour. Ça serait plus bizarre qu’excitant. « On pourrait passer devant eux sans déguisement qu’ils pourraient prendre peur avec l’obscurité et s’imaginer des choses insensées. » « Ça c’est parce que t’es moche mon petit poulain. » Manquant d’exploser de rire, je posais ma main libre sur mes lèvres. Le surnom donné était sorti tout seul. Et autant dire que je me faisais mal à me retenir de rire. « Je ne vais pas au bal, je n’ai même pas de déguisement en plus. Puis je risquerais de me faire draguer, je suis sûr que tu veux éviter ça » « De même pour toi. J’ai pas mal la côte. Même si ça peut surprendre. Surement parce que je suis froid ? Ça doit plaire aux meufs. Les mecs froids. » Bon, pas forcément qu’aux filles. J’avais bien Hyoga dans mes pattes. « Mais j’aimerais bien voir ta tête, comme quand j’étais avec ma sœur. T’étais mignon. » Chose vraie. Par la suite, la lumière se coupa, bizarre, pire quand il m’annonça qu’un fantôme l’avait touché. Je n’y croyais pas une seule seconde. C’était juste un courant d’air ou un truc du genre. Les fantômes ça n’existait pas de toute façon. En plus il me sorti son baratin sur les fantômes qui te traversent. Vraiment bizarre. « Absolument pas. Je trouve ça malsain. Un fantôme qui te traverse. Il ne peut pas faire le tour ? » Non mais c’est vrai quoi. Eux pouvaient voir, autant faire un détour. Continuant de marcher, j’écoutais Hyoga avant de tourner ma tête vers la fenêtre et voir une femme, à l’envers au loin. Hein ? Clignant des yeux, elle n’était plus là. « Je sais pas. Mais cette maison, est bien faite. Je viens de voir une femme à l’envers par la fenêtre… » Dis-je en lui pointant la fenêtre du doigt.

TENUE † « Si j’étais un alien ça te ferait peur ? » Je le fixe du regard pour voir sa réaction avant de rire. « Peut-être qu’ils vivent parmi nous. » Plaisantais-je comme ses phrases qu’on entend souvent dans les films. Je souris en entendant ses paroles, « j’ai un mec » c’est agréable tout de même. « Je ne savais pas que j’étais ton mec. » Le taquinais-je en lui pinçant la joue avant de reprendre. « Et tu disais quoi déjà, les fantasmes sont fait pour rester des fantasmes pas vrais ? » Je lui ressors mot pour mot ce qu’il m’avait dit à l’hôtel sur la plage. Un petit clin d’œil en prime, on n'a pas l’impression d’être dans une maison hantée en tout cas. « Ton petit poulain va te mettre un coup de sabot si tu continues. » Bon Dieu. Nous sommes populaires, pour ma part j’ai brisé tellement de cœur, mais en même temps elles savent toutes à quoi s’attendre avec moi, bien que ça fasse plusieurs mois que je n’ai rien brisé du tout et que ma vie sexuelle est inexistante. M’approchant de lui, je l’embrasse en le poussant contre le mur. « Je ne te trouve pas froid. » Je suis sérieux, mais garde cette esquisse fier sur le visage. « De toute manière tu n’as plus à plaire vu que tu es à moi. » Je ne laisser place à aucun doute dans ma façon de l’affirmer. « Je n’ai jamais été jaloux, pas une fois. Sauf à cause de toi. » Ça prouve bien ce que ça prouve, mais il n’a pas intérêt à faire exprès de me rendre dans cet état, je risquerais de lui rendre la pareille et ça serait interminable. « Puis ta relation avec ta sœur est bizarre. » Dis-je pour ma défense. Continuant notre route, après avoir parler de fantôme il me fait rire avec ses remarques. « Pense à leur dire si tu en croise un. » Je ne regarde pas du tout la femme à la fenêtre qu’il me décrit subitement, mais avec le décor de cette maison je m’attends à ce genre de chose surprenante. « C’était surement un fantôme. » Vu qu’on en parlait, ça semble tombé au bon moment.

Tenue † « Si j’étais un alien ça te ferait peur ? Peut-être qu’ils vivent parmi nous. » Je le regarde en levant les yeux au ciel. « Tant que tu ne sors pas une sorte de tentacule bizarre et visqueuse pour me féconder. » Dis-je très sérieusement. « Une chance, je ne suis pas fécondable. » Ajoutai-je en jouant de mes sourcils pour le narguer. Je faisais référence au film alien, ou les aliens… fécondé les humains. Film, totalement dégueulasse à mes yeux. « Je ne savais pas que j’étais ton mec. s Et tu disais quoi déjà, les fantasmes sont fait pour rester des fantasmes pas vrais ? » Hahahah. Je secouais la tête l’air de rien. « Tu préfères que je dise que tu es mon ami ? Ou ma meuf ? Ma meuf ça sonne bien. » Je continuais de le taquiner, l’air de rien, exprès. Ce n’est pas drôle sinon. « Ton petit poulain va te mettre un coup de sabot si tu continues. » J’explosais clairement de rire avant de le repousser. « C’est trop pervers. Hentai ! » Dis-je en riant de plus belle. Entre la phrase, et la façon dont il le disait… ah. Après plusieurs péripéties, on avançait tranquillement dans la maison. Elle ne faisait pas si peur que ça. Surprenant je dirais, oui, là j’étais d’accord. Mais pas effrayant au point d’hurler sa maman et de partir en courant. « Je ne te trouve pas froid. De toute manière tu n’as plus à plaire vu que tu es à moi. Je n’ai jamais été jaloux, pas une fois. Sauf à cause de toi. » Je lui serrais doucement la main avant de lui donner un coup de coude. « C’est parce que tu m’aimes ça. » Même si on ne se l’était jamais dit. « Puis ta relation avec ta sœur est bizarre. » « On nous a toujours confondu en effet. Avec des amoureux. Mais y’a rien de tout ça. » On était simplement très proche et puis nous n’étions que deux. Nos parents vivant à l’autre bout du pays, ne nous parlaient plus trop. Parlant fantôme, je rigolais à sa remarque. En attendant on s’ennuyait un peu. « Tiens, prenons ces escaliers. » Je le tirais doucement avant de filer dans les escaliers. Totalement sombre, je posais ma main libre sur le mur pour me guider.

TENUE † Des tentacules pour le féconder ? Je le juge du regard et encore plus lorsqu’il surenchérit. « Je viens de réaliser que je ne serais jamais papa, le drame. » Oui, bah ouai je peux pas lui faire de gosse, c’est foireux. Je rigole simplement en secouant doucement la tête de droite à gauche. « Sois rassuré, je n’en sortirais pas. » J’allais bien dire que j’en sortirais qu’une, mais non, je me suis abstenu pour une fois, c’était déjà assez pervers et dégueulasse d’imaginer la scène. « Si l'un de nous devait être la meuf de l’autre, ce ne serait pas moi. » Je souris simplement en haussant les épaules l’air de rien. Je me mis à rire avec lui quand il trouva ma réplique perverse, c’est vrai que ça sonné ainsi, mais on avait l’habitude à force. « Quoi, tu es choqué ? » Je le taquine, on a un don pour les phrases à double sens ou a connotation sexuelle malgré nous. Et cela bien avant qu’on soit ensemble. Parce que je l’aime hein ? Je le regarde dans les yeux et garde mon esquisse. « Donc je n’aurais aimé personne avant toi ? » C’est ce qu’il semblait vouloir dire, bien que j’aie l’impression de tomber amoureux de toutes les filles tel un Casanova qui charme jusqu’à avoir ce qu’il désire, je ne me suis jamais senti jaloux ou possessif envers personne, mais bon Kyota est une exception de bien des manières. Que ce soit physiquement déjà ou même la relation en elle-même qu’on a établie. « J’espère bien, ce serait strange que tu me dises le contraire. » Je suis fils unique donc je n’ai pas ce problème de mon côté. C’est vrai qu’on s’ennuyer en fait, les fantômes n’étaient pas effrayants et on n’avait pas encore eu de grosses surprises, certes c’était bien foutu, mais on doit être trop « courageux » pour cet endroit. « Je te suis. » Il me tire avec lui de toute façon, donc je n’ai pas vraiment le choix. « J’ai bien envie d’être surpris au moins une fois. » Juste pour marquer le coup.

Tenue † « Je viens de réaliser que je ne serais jamais papa, le drame. » Je le regardais avant de tapoter son épaule l’air de rien. « Désolé. Enfin non. C’est toi qui m’a fait du rentre dedans. » Donc c’est à lui qu’il devrait s’en prendre s’il n’avait pas de gosse plus tard. Je ne comptais pas… Faire je ne sais quoi pour en avoir. Adopter ? On vit au Japon. Pas en Amérique. Et pourquoi je pensais à ça ? C’est du n’importe quoi. « Sois rassuré, je n’en sortirais pas. » Toussant fortement je raclais ma gorge sans rien dire. Il n’en sortira pas, mais il en avait bel et bien une. De tentacule. Enfin… Façon de parler. « Si l'un de nous devait être la meuf de l’autre, ce ne serait pas moi. » Je portais ma main sur mon cœur en soupirant. « Tu touches ma virilité. On ne dirait pas. Mais je suis très virile comme gars. » Je mets du temps à me réveiller mais au lit. J’étais très sauvage. Je crois ? Je sais même plus. Depuis quand j’ai pas baisé ? Je n’en sais rien. On s’en fout. Ce n’est pas le moment ni l’endroit de penser à ce genre de chose. « Donc je n’aurais aimé personne avant toi ? » Je riais doucement. « On doit être les deux seuls cons dans cette maison à parler tranquillement de sexe et d’amour. » Non mais vraiment. « Je sais pas si t’as aimé avant moi ? Je ne sais pas si tu m’aimes. Mais tu m’as toujours dit être un mec à femme. Je ne te vois pas en couple en fait. » Autant être honnête. « J’espère bien, ce serait strange que tu me dises le contraire. » « On aurait fait un remix du manga dont j’ai oublié le nom. Un frère et une sœur qui sortent ensemble, jusqu’à coucher ensemble. » Rien que d’en parler je fis mine de vomir. C’était dégueulasse. Finissant par monter des escaliers, sans trop de difficulté, on se retrouva à l’étage. « Rien de bien… Folichon comme tu dirais. »[/color] Petit coup de coude pour le taquiner je regardais une pièce, dont la porte était ouverte, passant à moitié dedans, je cherchais l’interrupteur dedans pour allumer avant de… De… Buter sur ? Des ? Doigts ? Fronçant les sourcils, je palpais avant de faire un bond en arrière. « Putain j’ai touché quelqu’un ! »

TENUE † Je n’ai jamais réellement pensé à être papa pour tout dire, je ne me vois pas vraiment dans une vie de famille stable au quotidien monotone pendant des années, changer les couches des bébés tout ça, très peu pour moi donc dans un sens ce n’était pas réellement un drame, je surjouais sur l’instant cette situation, mais je m’en fichais. « Tu ne m’en as pas empêché. » Certes je l’ai cherché, surement que j’ai compris mon attirance avant lui et surtout j’ai dû l’accepter aussi, c’est dur de passer d’un homme à femmes à... Bah aimé un homme. C’est assez étrange, mais les choses sont ainsi et faut bien arrêter de se voiler la face à un moment donné. Le fait de parler tentacules, forcément que ça donne des idées, enfin disons que c’est encore une phrase à tendance perverse dans cet emploi soudain et vu la réaction de Kyota se dernier l’a bien remarqué aussi. Souriant sans rien dire, je le taquine en lui rappelant que je suis loin d’être la meuf dans notre couple. « Je n’ai pas dit que tu ne l’étais pas. Mais faut bien sacrifier quelqu’un. » Je lui tapote l’épaule à mon tour en riant légèrement. « Là tu marques un point. » Mais bon il n'y a pas grand-chose à faire à part parler, ce n’est pas comme si quoique ce soit nous avait donnés envie de partir encourant criant à s’en briser les cordes vocales. « Tu as raison, quand j’étais en couple ça durait pas longtemps, je suppose que c’était un amour par intérêt. » Ça fait salaud, mais je ne suis pas du genre à tourner autour du pot. « Pour info, si je t’aimais pas tu pense que je me priverai de sexe pendant si longtemps ? » Sérieux, c’est une blague, rien que d’y pensait ça me frustre, avant les meufs je m’en fichais, en avoir un, deux, dix, mais là c’est le néant total. « Heureusement que je ne l’ai pas lu. » Ce genre d’histoire, faut être tordue pour aimer ça. « Exactement. » Répondis-je fièrement. « J’aime quand tu parles comme moi. » Pour une fois. Le laissant allumer la lumière de cette pièce dans laquelle on arrive, Kyota agis subitement de manière étrange. « Quelqu’un ? » Je le questionne tout en jetant un œil, mais ne voyant rien il est difficile de savoir si on est attendu ou non par une chose ou un piège quelconque. « Sors ton portable. » Je sors mon portable pour pouvoir éclairer légèrement la pièce. Enfin quelque chose d’un peu plus palpitant ! Sauf que... « Je ne vois personne. » Il n’a pas pu aller bien loin, je suis bien motivé à découvrir qu’est-ce qu’il a touché au juste.

Tenue † « Tu ne m’en as pas empêché. » « J’aimais bien … nos soirées skype… » Autant l’avouer. L’époque ou on se cherchait sans foi ni loi à travers un écran d’ordinateur était quelque chose qui resterait en moi pour toujours. On ne se posait pas de question. J’assumais bien plus à l’époque parce que ce n’était pas réel. Certes maintenant c’est réel, vraiment. Mais il me fallait du temps … C’était plus facile derrière son ordinateur. Et je l’en remerciais d’être patient. « Je n’ai pas dit que tu ne l’étais pas. Mais faut bien sacrifier quelqu’un. » Pourquoi c’est moi qu’on sacrifie ? « Là tu marques un point. » « Je marque toujours un point, tu te voiles la face. » Je le taquinais bien évidemment. Je n’étais pas prétentieux à ce point quand même. C’était pas du tout mon genre, bien au contraire et ça, il le savait parfaitement. « Tu as raison, quand j’étais en couple ça durait pas longtemps, je suppose que c’était un amour par intérêt. » « Y’avait un but dans ton couple au moins. Sur toutes mes relations à cent pourcent, je me suis fait larguer. Je crois ? Ou je larguais ? Enfin, j’oubliais souvent… La fille. » J’avais un peu honte de l’avouer mais… C’était la pure vérité. Parfois on ne prenait même pas la peine de se dire « c’est fini » parce que je ne la contactais plus et que la fille ne voulait surement pas se prendre la tête à faire une conversation de rupture… « Pour info, si je t’aimais pas tu penses que je me priverai de sexe pendant si longtemps ? » Un sourire se logea sur mon visage. M’approchant de lui, je l’embrassais rapidement. « Tu crois que j’ai pas remarqué ton bras droit gonflé là. Passe au bras gauche. » Je me foutais de lui, reculant avant de soupirer. Alala. Même si ma relation avec ma sœur était bizarre au moins nous n’avions pas de relation ambiguë comme dans les mangas ou quoi… « J’aime quand tu parles comme moi. » Je lui tapotais l’arrière de la tête l’air de rien. Il lui en fallait peu pour le rendre heureux. Poussant la porte je tentais d’allumer la lumière avant de reculer. Bordel j’ai touché quelqu’un ! Je le laissais vérifier. Il sortait même son téléphone. Bordel, je n’avais pas rêvé… ça avait même bougé et tout… Non je ne devenais pas fou… Je ne crois pas… « Je ne vois personne. » J’allumais la lumière de mon téléphone en le suivant. « Je ne suis pas fou, je te jure j’ai touché… Des doigts ! Y’avais des doigts… ça a même bougé ! » Je regardais un peu autour de nous sans trop m’éloigner de lui. « Putain de maison hantée. C’est fourbe. »

TENUE † J’aimais aussi nos soirées skype et à cette époque je n’aurais pas pensé que je puisse un jour le toucher vraiment et encore moins l’embrasser ou en tomber amoureux. Il faut dire qu’on jouait beaucoup sur les mots, encore aujourd’hui d’ailleurs et c’est souvent sans même le calculer, donc c’est aussi ça qui est amusant et d’un autre côté je ne sais pas ce qui m’a attiré chez Kyota. Quand j’ai commencé à le désirer vraiment ou à le voir comme un potentiel petit ami, surement que le fait d’être attiré par lui m’a simplement fait prendre conscience très tôt que je ne le voyais pas comme un simple pote. Enfin, l’évolution est là et même si je dois être patient, je suis certain que ce n’est pas en vain. Lorsqu’on parle couple j’avoue que je ne sais pas si mon « amour » était vraiment réel, pour moi je tombais amoureux à chaque fois, sauf que ça retomber assez vite et je me rends compte que c’est très différent de ce que je vis depuis quelques mois, donc peut-être qu’il a raison et peut-être que je n’étais vraiment qu’un donjuan sans réels sentiments, qui sait. « Bah je n'en sais rien... au moins j’avais le sexe. » De quoi se consoler. De toute manière avec le BMX je n’avais pas beaucoup de temps à leur accorder donc au final changer de partenaires était une bonne occasion de ne pas avoir les mêmes attaches et les mêmes reproche, comme quoi je suis absent, que le vélo passe avant... blablabla. Le fait que je l’aime même si je ne le dis pas clairement est évident, sinon je ne patienterai pas autant pour rester avec lui. Il m’embrasse et je souris, riant a la suite de sa phrase. « Il me faut bien un lot de consolation. » J’y peux rien, je suis un mec. À la suite on arrive dans une autre pièce et Kyo a senti quelqu’un, voyant là peut-être un peu d’action j’éclaire la pièce avec mon portable, mais... Personne. « Tu penses qu’il s’est caché quelque part pour surgir tout à coup ? » Ce serait surprenant, mais pas certain que l’effet est celui désiré. « On s’ennuyait un peu, c’est cool de se faire surprendre par des effets inexpliqués. » Enfin je dis ça en plaisantant parce qu’on savait que c’était simplement quelqu’un qui s’était positionné ici avant de s’enfuir, rien de surnaturel. « Tu as peur ? » Le taquinais-je en lui lançant un regard explicite avec un léger sourire.

Tenue † « Bah je n'en sais rien... au moins j’avais le sexe. » « En fait, t’étais un vrai petit queutard toi. » J’explosais de rire. Enfin ça ne me faisait pas réellement rire… Mais bon je lui faisais confiance s’il disait ne plus toucher personne depuis qu’on était ensemble. Je suis sûr que si je lui demande depuis combien de temps il n’a rien fait, il me sortirait les mois, semaines jours et heures. « Ça fait combien de temps que t’as pas baisé ? » Je savais qu’il avait couché ensemble la fois ou on avait fait du shopping ensemble… Il ne c’était pas gêné pour me le dire… Mais bon ça datait. Alors… J’espérais ne pas me faire prendre pour un con… ça m’ennuierait… vraiment… En tout cas je n’étais pas dupe, je savais ce qu’il faisait. Enfin, je le taquinais, je ne faisais que des suppositions. Mais on restait des hommes, ni plus ni moins. « Il me faut bien un lot de consolation. » Je me retins de poser certaines questions. Parce que sinon, j’allais finir par le provoquer et il allait finir par me sauter dessus. Ce n’était pas le but de la maison hantée. A moins qu’on m’ait menti toute ma vie. Ce que je doutais quand même. « Tu penses qu’il s’est caché quelque part pour surgir tout à coup ? » « Je sais pas du tout. Mais c’est bizarre. » On pouvait pas disparaître si vite non ? « On s’ennuyait un peu, c’est cool de se faire surprendre par des effets inexpliqués. » Il avait raison. Au moins ça mettait un peu d’ambiance. « Tu as peur ? » « T’aimerais que je dise oui hein ? Mais je n’ai pas peur. Ça m’a juste surpris… » Et pas qu’un peu. Toucher quelqu’un sans s’y attendre c’est un peu glauque quand même. « Y’a une porte par là. On a qu’à y aller. » Sans attendre j’y allais avant de me retourner en tenant la porte. « Cette fois, je t’attends. » On ne sait jamais…

TENUE † Je n’ai jamais caché que j’aimais le sexe, Kyota devait s’en douter aussi vu que j’étais un vrai donjuan, mon tableau de chasse est grand et pourtant aujourd’hui je me fiche bien de cette réputation que j’avais encore il y a quelques mois. Comme quoi une personne suffit à nous changer au point qu’un type actif sexuellement soit réduit a une abstinence forcée aussi longtemps. Sa question ne me surprend pas, souriant je le regarde. « Quoi, tu as peur que je couche dans ton dos ? » Ce n’est pas le cas. « Trop longtemps. » Ajoutais-je sans entrer dans les détails, il vaut mieux pas en parler ça me donnerait envie de le faire et ce n’est pas le but pas vrai ? De toute façon comme il dit j’ai mes mains pour me satisfaire haha ! On doit bien se débrouiller comme on peut. Kyota est surpris par des doigts qu’il touche mais il n’y a personne, éclairant la pièce avec mon portable je ne vois rien imaginant qu’il a dû se cacher quelque part. « Hum, en tout cas je ne vois personne. Qui que ce soit il est rapide. » Je le suis jusqu’à la porte en passant devant, à peine le pas franchi qu’on entend quelqu’un hurler à mort et crier comme si elle se faisait égorgée ! Écarquillant les yeux un peu surpris par la proximité du cri, on dirait que c’est à côté. « Putain ça casse les oreilles. » Ouai ne je n'ai que ça à dire. « Je crois que quelqu’un se fait tuer, on va voir ? » C’est qu’une mise en scène, sérieusement c’est marrant pour ceux qui ont peur, mais pour nous c’est simplement surprenant quelques secondes puis voilà. « On devrait chercher la sortie. » Activement plutôt que tourner en rond.

Tenue † « Quoi, tu as peur que je couche dans ton dos ? » Je ne pouvais même pas dire qu’il l’avait déjà fait, vu que c’est moi qui l’y avais poussé… « Trop longtemps. » Un rire s’échappa d’entre mes lèvres. Ce n’était pas très drôle, sachant que c’était pareil pour moi… Mais bon. Valait mieux en rire, qu’en pleurer, non ? Je crois. « J’suis quand même désolé. » Autant être sincère. C’était la vérité. « J’vais finir par te rendre moine à force… » C’est pas le but. Le but c’est que je sois juste prêt. J’agissais tel un puceau. Je m’en rendais compte. Mais ce n’était pas facile. Je faisais un blocage pour rien, j’y pouvais rien… C’était comme ça. Finissant par vouloir allumer la lumière d’une pièce, je touchais, ce qui me semblait être des doigts. Un peu bizarre, mais pas si effrayant que ça, je restais tout de même surpris. Mais pourtant, on ne voyait rien. Personne, nada. Bizarre… « Hum, en tout cas je ne vois personne. Qui que ce soit il est rapide. » « Ouais… Non mais faut admettre que c’est bien fait. On peut les féliciter. » Mais en attendant, on se faisait tout de même chier. Ce n’était pas effrayant pour nous. Nous n’étions pas les deux meilleurs clients de la soirée, clairement. Puis une femme, se mit à crier, on aurait dit qu’on était en train d’égorger un gros porc. Enfin, une femme. « Putain ça casse les oreilles. Je crois que quelqu’un se fait tuer, on va voir ? » « Comme ça, on se fait tuer aussi ? » Je déconnais bien évidemment. Me rapprochant de lui, j’attrapais sa main la serrant dans la mienne. « On devrait chercher la sortie. » « Autant faire demi-tour non ? Ça ne sera pas plus facile ? » Enfin, je n’en savais rien… On avait pas mal marché quand même… Apercevant des fenêtres au loin, je parti pour voir à travers les carreaux. « On ne doit pas être bien loin, on est devant le parc de l’entrée. »

TENUE † Je n’avais rien fait, je ne couche avec personne depuis qu’il m’a embrassé en me disant de lui laisser du temps, on ne peut pas dire que je ne lui en laisse pas, mais en même temps je ne vais pas le forcer, je me doute que ce n’est pas facile pour lui, mais le fait d’en parler c’est déjà bien. « Si tu pouvais éviter, ça m’arrangerait. » Je n’avais aucune envie de devenir moine ou quoique ce soit d’autre ! Riant un peu on fouilla la pièce où il fut surpris par une main, mais rien. Puis un cri, le genre à vous taper sur le système, je propose d’aller voir mais en fait je n’en ai aucune envie, je préfère encore trouver la sortie que continuer à tourner en rond dans la maison, ce n’est pas pour nous ce genre de choses. On est trop courageux haha... Ou peut-être qu’on est surtout trop occupé à parler d’autre chose et à laisser notre imagination nous dévié des lieux. Faire demi-tour et se retaper tout le chemin ? Je pense qu’on peut aisément trouver une sortie pas loin. « Sortons d’ici. » Je tire sa main vu qu’on était lié solidement par cette étreinte, marchant dans les couloirs sans craindre une apparition ou autres trucs du genre, descendant des escaliers il semble y avoir une porte. « Je pense qu’on peut sortir par là. » N’attendant pas je le confirme en appuyant sur la poignée, retrouvant le brouhaha extérieur et l’air frais, c’était beaucoup mieux.