■ il n’est pas hyperactif, mais il a toujours beaucoup d’énergie en lui, qu’il a mis un certain temps à apprendre à contrôler.  ■ son surnom est dionysus parce qu’il aime beaucoup boire du vin. il a toujours une bouteille ouverte chez lui. Et franchement il est un peu alcoolique sur les bords.  ■ il a une petite tortue chez lui qui se nomme Gatorade (pas de jugement s.v.p.)  ■ il déteste la poussière et la saleté. C’est obsessionnellement propre chez lui. ■ il a fait une tentative de suicide à 16 ans, mais il a survécu avec quelques côtes de cassé, et dans un fauteuil roulant pendant 4 mois.  ■ il aime faire des rimes et écrire des poèmes, mais seul farley et blue le savent.  ■ il est très attentif aux autres et est souvent l’épaule sur laquelle on peut pleurer mais lorsque son tour vient, il est assez rare qu’il parle de lui-même ■ il garde ses émotions pour lui jusqu’à ce que ça explose ■ il est très souriant et garde le sourire même lorsqu’on le blesse. ■ il fait ajouter des ananas sur toutes les pizzas qu’il mange, au désagrément des autres personnes qui en mange. ■ son bien le plus précieux est une vieille photographie de ses parents qu’il garde caché entre les page d’un livre ■ sa plus grande peur est d’être abandonné ■ il est un médiocre livreur de takeout ■ il aime bien chanter même s’il ne fait réellement que marmonner les paroles et les aires de vieux hits des années 80  ■ il rêve secrètement de pouvoir vivre de l’écriture en écrivant des chansons, entre  autre ■ il a encore quelques problèmes de type dépression mais pour l’instant il gère bien grâce à la médication. Tout va bien. Tout va bien. ■ on ne le voit que très rarement pleurer ■ Il fait partie de la Greek Squad avec ses amis Blue et Farley qu'il a rencontré sur internet ■ Nikolai adore prends des photos des gens avec son telephone, il aime documenter sa vie à l'aide de pixels flous et de videos hors contexte ■ même s'il fait des efforts pour ne pas parler comme un marin, il n'en fait visiblement pas assez parce qu'il a le don de faire frémir de peur les mamies quand il parle. ■ il est très tactile et sans même s'en rendre compte, il touche les gens, pose une main dans leur dos, leur tapote le bras, prends leurs mains.  

C’est comme lorsque le bruit d’un pétard retenti dans la nuit, et qu’on se demande si ce n’est pas en fait la détonation d’un fusil.
On se dit « mais non, je reste dans un quartier paisible » mais le cerveau humain étant ce qu’il est, il s’emballe. « Si ça se trouve je viens d’entendre un meurtre, non, si ça se trouve, je viens d’entendre quelqu’un mettre fin à ses jours. » Mais quand le matin vient et qu’on ouvre la télévision pour passer au peigne fin chaque chaine de nouvelles, on se rend compte que vraiment, ce n’était que des pétards mouillés. Et on est presqu’un peu déçu de ne pas avoir fait partie de cette tragédie l’espace de quelques décibels. On part travailler et on oublie. Ça ne nous touche plus.

C’est peut-être ce qu’a ressenti le grand-père de Nikolai, alors qu’il envoyait vivre à l’autre bout du pays un enfant qui naissait de nouveau sous le terme d’orphelin. Éloigner tout ce qui rappelais l’absence du fils Watashi, le prodige de la famille. Couvrir, cacher son petit-fils dont la vision lui était à présent insupportable. Sa présence s’apparentais à celle d’une flèche lumineuse pointant sur cette image qui lui revenait sans cesse à l’esprit comme un démon insatiable. Ce souvenir qui lui poignardait le cœur à chaque minute, chaque seconde. Aucun parent ne veut avoir à enterrer ses enfants. Nikolai faisait exception.

C’est comme lorsque le bruit d’un pétard retenti.


Ses parents sont morts, ses parents sont inaptes à s’occuper d’elle, ses parents l’ont abandonné. Nikolai, lui, ses parents sont morts, sa famille l’a presque complètement oublié si ce n’est pas pour ces sommes d’argent qu’il reçoit mensuellement et les visite du grand-père à chaque année. Cependant, il ne fait plus partie de ces gens pour qui on a pitié. Ici, tout le monde a commencé sa vie dans un désordre monumental. Il n’attriste plus personne alors il doit ravaler ses larmes parce qu’à l’orphelinat, tout le monde a une histoire triste. Parfois, les enfants s’amusent à imaginer leurs parents, certains ne veulent pas penser à eux. Lui, il imagine sa mère et son père. Il sait à quoi ils ressemblent, son grand-père lui a laissé une photo d’eux. Il imagine ses parents être des rêveurs, son père, un inventeur, sa mère, une écrivaine. Il les imagine amoureux fous l’un de l’autre. Il n’était pas si loin de la vérité et, serrant sur son cœur la photographie usée par un amour de gosse esseulé, il s’imaginait encore avec eux.


La solitude se faisait aussi sentir à l’école, alors qu’il fallait, en classe, écrire ce qu’on avait fait avec notre famille cet été. D’un bon il se levait et il partait en courant, une institutrice à sa poursuite dont le surpoids l’empêchais de rattraper son élève en pleine évasion. Peut-être que ça l’aidait à se sentir mieux dans sa peau, ou alors peut-être que ça l’aidait à surmonter certaines de ses angoisses familiales, lorsqu’elle disait à Nikolai « Quel honte cet enfant ! Si tes parents avaient été vivants, tu les aurais tués d’humiliation ! » Et l’enfant lui tirait la langue dans un dernier geste de confrontation avant d’avoir à recopier cent fois la phrase « Je reste en classe jusqu’à la cloche » La copie semblait être la formule magique pour ignorer les problèmes d’un enfant.

Dans la cour de l’école, rien n’était bien différent. L’électron libre qu’il était lui valait d’être mis partiellement à l’écart. Malgré tout, la plupart des élèves avaient une certaine admiration pour ce garçon à l’accent étrange qui répétait toujours qu’on n’avait pas à aimer quelque chose simplement parce qu’on nous répétait que c’était la chose à faire. Ses rares amis étaient attirés par cette assurance pourtant fictive qui semblait émaner du garçon, ils se laissait entrainé dans cette tornade qu’était Nikolai, ce garçon qui n’avait pas peur de crier sur les toits le fond de sa pensé. Ils étaient fiers de dire qu’ils avaient un marginal dans leur liste d’amis sans vraiment prendre le temps de réellement le connaitre. Et c’est pourquoi, un à un, ces supposés amis disparurent avec le temps, chacun d’entre-deux soudainement effrayé par le principe de devoir accepter l’existence d’un passé miséreux chez leur ami, comme si seulement l’idée leur était trop lourde à portée. Pourtant le poids ne devait s’apparenté qu’à celui d’une plume, alors qu'il portait à lui seul le poids de dix montagnes.

Ce manque d’amour, de compassion, lui faisait l’effet de mille poignards. Il se sentait éperdument seul, perdu dans cette ville japonaise qui ne semblait pas vouloir de lui, du moins jamais jusqu’au bout. Elle l’étouffait. Ces montagnes qui s’accumulaient sur son dos commençaient à être trop lourdes à portées, elles faisaient trembler ses genoux à chaque pas. Se réfugiant sur les réseaux sociaux, il cherchait à trouver quelque chose l’aidant à se raccrocher à la vie. Et ce crochet, il le trouva. Prenant la forme d’une main qu’on lui tendait, la forme d’un clic, de quelques pixels créant des lettres, des mots, un sourire, un réconfort. Mais tout ça n’était pas assez, car lors d’une des visites annuelles de son grand-père, quelque chose vint faire éclater un Nikolai déjà fissuré de partout.


Si on grand-père lui rendait visite une fois par année, c’était par devoir, car les deux devaient prévoir l’année à venir, l’argent dont il aurait besoin. Mais cette fois-ci, c’était aussi par repentance. Il était malade et craignait par-dessus tout l’enfer. C’est avec une froideur qui ne lui était pas nouvelle que le garçon appris à 16 ans que ses parents n’étaient pas mort d’un accident de voiture. Il n’y avait aucun métal impliqué, aucune peinture de parechoc, pas de bitume coloré rouge vif. L’histoire était moins poétique, moins belle. L’histoire lui semblait sale, elle lui semblait mensongère, et ses avec un éclat de rage qu’il quitta le messager sur qui il ne fallait pas tirer.

Comment pouvait-on passer de l’image idyllique du couple parfait mort tragiquement en voiture alors qu’ils se rendaient à un restaurant chic pour un souper en tête à tête. Le cœur romantique de Nikolai brûlait. Il devenait noir, cendre. Une mère qui meurt parce qu’elle n’en peut plus de son fils, ça a de quoi vous lever le cœur. Nikolai avait déclenché en sa mère une dépression post-partum sévère qui l’avait fait tranquillement glissée dans les bras de la dépendance.  Elle n’avait pas besoin de son fils pour se sentir bien, elle avait seulement besoin d’alcool et de cocaïne, un duo qui eut raison de sa vie en décrépitude.

Il n’y a rien de poétique à une morte dont le dernier souffle est étouffé dans du vomis.

Son père, lui, était amoureux de cette femme déboussolée au point d’en oublier son propre enfant. Il préférait partir avec sa bien-aimée que de rester avec seulement une partie d’elle. Et d’un léger bond il sépara ses vertèbres cervicales de son crâne, laissant derrière lui un corps pendouillant du plafond au cou désarticulé.

Et quelle honte de savoir que tout cela avait été caché par simple maintien des apparences.

Cette nouvelle eu l’effet d’une bombe chez Nikolai. Incapable de gérer les milles et unes émotions toutes trop intenses éclatant en bruit de fanfare étourdissants dans sa tête trop petite pour les contenir, il allait exploser. Et après une réflexion imbibée d’alcool, il se jeta du 4ieme étage de l’orphelinat. Malheureusement pour lui, il faut sauter de bien plus haut pour mourir. Il s’en tira avec quelques côtes cassées et les fesses collées à un fauteuil roulant pendant 4 mois.

4 mois durant lesquels il répéta qu’il était saoul, qu’il avait simplement perdu pied, que tout allait bien, malgré les prescriptions insistantes des psychiatres qui lui répétaient que ça allait tout sauf bien.

C’est comme lorsque le bruit d’un pétard retenti.

Dès ses 18 ans, il put se défaire de cette institution qui lui avait broyé l’âme, de cette ville qui l’étouffait un peu plus chaque jour, et il quitta pour Tokyo dans l’espoir de rompre définitivement avec son passé. Son grand-père était mort en lui laissant un peu d’argent et un souvenir au gout amer. Il était prêt à effacer tout ce qu’il s’était passé depuis les 18 dernières années et tout recommencer, renaitre.

■ pseudo: vitriol ■ âge: 19 ans ■ presence connexion: 6/7 ■ presence rp :  4/7■ Personnage inventé ou scénario: scénario

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<span class="botinsym">▲</span> <font color="#e98ab0">Cho Seung Youn ➦ Luizy [UNIQ]</font> [u]»[/u] Watashi Nikolai