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 'Cause you're not the only one [Pv Dewei]

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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 4 Jan - 21:34
'Cause you're not the only one.
Dewei & Fu Hai


Outfit ━ Je dormais bien, la chaleur d'un corps contre le mien. C'était pour moi un moyen d'oublier que je marchais sur une corde raide, c'était pour moi un moyen d'oublier que j'étais malade et que mon seul espoir de survie avait disparu de la circulation. Est-ce que j'étais déprimé. Peut-être un peu mais à tout cela s'ajoutait de l’inquiétude et de la frustration. Alors, je me noyais dans le travail et cherchait des échappatoires en couchant avec n'importe qui. Je ne savais même pas comment s'appelait le mec à côté de moi. Oui, par ce que cette nuit, cela avait été un homme, la nuit précédente, une femme. Je m'en fichais tant que je pouvais prendre du plaisir et tant que l'autre était consentant. Je m'en contre fichais. J'en étais arriver à un stade ou ma vie ne trouvait plus vraiment de sens. Si j'avais encore de l'espoir avant, on ne pouvait pas dire qu'il m'en restait beaucoup. Pour l'instant, la maladie c'était un peu stabilisée mais, les médecins me l'avaient toujours bien fait comprendre, sans greffe, je finirais par mourir. J'étais sur liste d'attente mais, le plus simple aurait été que cela vienne d'un membre de ma famille. Manque de pot, mon frère aîné avait disparu. Et cela n’inquiétait pas que moi. M'enfin, j'étais dans cet état de demi-sommeil reposant, cet engourdissement qui vous laissais de marbre mais vous permettait tout de même d'entendre ce qui se passait autour de vous. Aujourd'hui, je n'avais pas de shoot et je n'avais pas non plus de perfusion. J'avais donc toute la journée pour ne rien faire. Pour penser, m'effrayer tout seul, me faire des films. Jiao Li avait court elle, bien entendue. Alors je ne comptais pas me réveiller de si tôt. Dans un coin de mon esprit, je me dis que j'étais sans doute présomptueux. Et j'avais bien raison. Dans cette situation de demi-sommeil, j'entendis le bip qui annonçait que quelqu'un avait composé le code de ma porte d'entrée. J'entendis la poignée grincer et la porte claquer. Le corps à côté de moi tressauta. Moi... je ne m’inquiétais pas. Cela pouvait seulement signifier soit que ma sœur était rentrée, soit que Dewei était là. Et que ni l'un ni l'autre n'aimerait voir ce qu'il y avait ici. Ma sœur ne rentrerait pas dans ma chambre. Dewei le ferait. Il l'avait toujours fait. La porte de ma chambre qui grince et je souris en ouvrant les yeux, serrant contre moi le corps avec qui j'avais passé la nuit pour déposer un baiser sur sa chevelure en murmurant.

-"Prépare toi à courir mon cher."

Et j'ajoutais plus fort à l'attention de mon manager:

-"Je t'avais dit de toquer avant d'entrer."

Les cris ne se firent pas attendre. Pour l'instant, il était occupé à virer mon amant d'un soir. Moi? Je me contentais de sourire et d'aller enfiler des sous-vêtements. Rien de plus, Dewei m'avait déjà vu comme ça. J'étais mannequin de toutes les manières et il était là à tous mes shoots. Des sous-vêtements, j'en avais déjà porté. Je sortais de mes draps et attrapais mes cachets et le verre d'eau posé sur mon chevet avant d'avaler la poignée matinale de pilules. Je sortais de la chambre pendant qu'il était occupé avec l'autre pour aller poser mon verre sur le comptoir. Je le regardais à la dérober. Il était craquant quand il s'énervait. Enfin, il était craquant en permanence mais, hors de question que je lui avoue ça. Dewei me connaissait bien, il me connaissait sans doute mieux que la plupart des gens. Et si je ne l'avais pas dans ma vie, je pense que cela ferait longtemps que je me serais perdu. Pourtant, je passais mon temps à l'énerver, à le provoquer, encore plus ces derniers temps. Lorsqu'il en eut finit avec l'autre, je sue que cela allait être mon tour et je préférais prendre les devants. Je m'adossais au comptoir en haussant les sourcils. Oui, même à moitié nue, j'étais confiant. A vrai dire, j'étais même plus confiant à moitié nu qu'habillé.

-"Avant que tu ne commences à dire quoi que ce soit et à lancer tes réprimandes qui n'en finissent plus. Tu veux quelque chose à boire ou quelque chose à manger?"

Je me retournais vers mes placards, lui tournais le dos en commençant à fouiller pour me trouver quelque chose à grignoter. J'attrapais une pomme dans un panier et des céréales dans le placard. De quoi me faire un bon petit déjeuner. Mon smoothie détox était dans le frigo et je comptais bien aller le chercher après. Son regard incandescent derrière moi me fit frissonner. Franchement, il était vraiment doué quand il s'agissait de tuer du regard. Ou de déshabiller du regard qui sait.

✻✻✻
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Ce message a été posté Mer 4 Jan - 23:32
'Cause you're not the only one.
Dewei & Fu Hai


Tenue ━ Ce matin, le réveil fut un peu plus difficile. La soirée avait été franchement bien arrosée. Comme toujours, Dewei était sorti la veille au soir pour décompresser, et avait fait duré le plaisir un peu plus longtemps étant donné qu'aujourd'hui était normalement un jour de repos pour lui et pour Fu Hai. Il avait donc profité de toute la nuit, buvant beaucoup, dansant beaucoup, et au point de s'en mettre plein les tympans. Comment était-il rentré ? Il ne voulait pas le savoir. En fait, comme à chaque fois, il ne se souciait pas du tout de savoir de quoi il se souvenait et de quoi il ne se rappelait plus.

Son réveil ce matin fut tout de même rude. On venait de l'appeler en urgence. La sonnerie de son téléphone lui avait vrillé les tympans, et malgré la très forte migraine, il avait décroché et demanda juste calmement qu'on ne crie pas dans le téléphone.
- Dewei ! C'est terrible ! She Fu Hai... il fait de nouveau la une des journeaux people et pas de manière positive !
Le manager se passa la main sur le visage, tout en soupirant. Il rassura son contact, lui disant de rester calme, qu'il allait gérer tout ça de son côté, et qu'en attendant il devait plutôt tenter de stopper l'étalement de la rumeur. Son contact assura d'avoir déjà commencé et la conversation fut terminée.

Sérieusement... Dewei se demandait pourquoi il avait un gamin qui ne retenait pas les leçons dans les pattes... non parce qu'évidemment, ce n'était pas la première fois que ça arrivait. Parfois, il se demandait si Fu Hai ne se rendait pas compte qu'à faire ça, il ne se donnait même pas la chance d'avoir une belle vie. Bordel, il était dans une période compliquée, et malgré tout, il continuait de faire n'importe quoi ! La migraine et la mauvais nouvelle, le mirent de sale humeur. Il se leva, se prépara, s'habilla rapidement, et savait déjà que cette journée sensée être une journée de repos, n'allait pas en être une pour lui.

Oh, il fera payer cette journée à Fu Hai... La lui faire franchement bien payer. Il aura intérêt surtout de lui donner les meilleures explications du monde. Dewei quitta son appartement et se mit en route vers Shibuya. Sur la route, il acheta tous les journaux parlant du mannequin en très gros titre. Etant en voiture, il ne mit pas non plus trop de temps à arriver chez Fu Hai. Les quelques bouchons sur la route, eurent encore raison de ses nerfs déjà assez à vifs. Sur la route, il avait appelé quelques journaux et commença à faire taire les sales rumeurs. Que ce soit vrai ou pas, Dewei s'en moquait quelque part. Mais il n'acceptait pas que Fu Hai continue à agir ainsi sans être un minimum sérieux. Ne pouvait-il pas lui faire plaisir ?! Il ragea sur l'ascenseur qui marchait pas, et monta les escaliers. Arrivé devant la porte de l'appartement, il composa le code à la vitesse de l'éclair, les journaux sous le bras.

D'un pas rapide, ses talons frappant le sol témoignant de son état émotionnel actuel, il se dirigea vers la chambre de Fu Hai, qu'il ouvrit sans ménagement, en grand. Il fit une grimace. Se moquait-il sérieusement de lui ? Ou faisait-il exprès ? Dewei se demandait sérieusement pour qui Fu Hai le prenait, s'il était vraiment inconscient ou bien totalement crétin. Il était tellement à bout, qu'il ne pouvait plus avoir de pensée sympathique pour le mannequin. Dewei se sentait excédé, surtout en entendant Fu Hai oser lui faire remarquer qu'il aurait du frapper. Mais aussi blessé. Blessé parce que même s'il ne l'avouait pas, il ressentait quelque chose de fort pour Fu Hai. Quelle idée d'avoir pris au sérieux cette drague auquel il avait eu droit, il y a un bon moment déjà...

Sans aucun ménagement, Dewei souleva la couette et tira l'intrus hors du lit, en l'attrapant par le bras. Ce dernier râlait qu'il le lâche, mais Dewei n'en fit rien. Il restait de marbre, silencieux, fulminant juste en son fort intérieur. Il ramassa les affaires de l'inconnu, et finit par le pousser dans le hall.
- Dégage de là, avant que je ne m'énerve... lança-t-il d'un ton glaçant.
- Vous n'avez aucun droit ici !
Dewei lui lança un regard froid. Et sans plus attendre, il franchit les mètres qui le séparait de l'intrus, le tirant de nouveau par le bras, attrapant ses chaussures. Il ouvrit la porte de l'appartement et le poussa dehors, lui balançant ses dernières affaires et ses chaussures, peu importe où elles atterrissaient.
- Reviens ici, et je te retirerais l'envie de montrer ton visage devant cette porte, c'est bien clair ? Et sur ces mots, il ferma la porte de l'appartement.

Il revint alors dans le salon, et voyant que Fu Hai n'avait toujours pas pensé enfiler un T-Shirt, son exaspération ne diminua pas du tout. Il voulait vraiment le pousser à bout ? Il était temps de tout lâcher. Même si ce sale gosse lui demandait s'il avait faim. Dewei alla chercher les journaux, avant de revenir sur ses pas, et de poser son regard sévère, plein de reproches et de remontrances, sur Fu Hai.

Le mannequin était dos à lui et se préparait un petit déjeuner tranquillement. Rien que de le voir ainsi de dos à moitié à poil, lui faisait voir rouge... Dire que l'autre inconnu avait mis les mains dessus... Il fit la grimace.

Alors sans plus attendre, alors que Fu Hai sortait ses céréales et un bol de ses placards, Dewei jeta l'ensemble des journaux devant le jeune homme, sur le plan de travail, les magazines claquant sur la surface suffisamment bruyamment, et s'étalant sur l'ensemble de la surface.

- Mange tes céréales et garde ton joli sourire autant que tu veux, mais t'as vraiment intérêt à avoir de bonnes explications, de très très bons arguments... Surtout après ce que je viens de voir ici, ce matin Il croisa les bras, s'adossant au plan de travail derrière lui, ne lâchant pas Fu Hai de son regard réprobateur et un peu plus sombre que d'habitude. Il fit une nouvelle grimace, le mal de crâne fusant de nouveau à ce moment là.

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Ce message a été posté Jeu 5 Jan - 11:54
'Cause you're not the only one.
Dewei & Fu Hai


Outfit ━ Qu'est-ce que j'avais fait précisément? Je n'en savais rien. Les tabloïds aimaient m'inventer des histoires avec n'importe qui. En général avec des femmes, le plus souvent avec des personnes avec qui je n'avais même pas coucher. Ce n'était pas la première fois que cela arrivait, et ce ne serait sans doute pas la dernière. Dewei devrait être habitué non? En plus, en général, je faisais attention. En général. Parce qu'il fallait bien l'admettre, ces derniers temps c'était un peu... moins le cas. Je n'avais pourtant jamais été attrapé lorsque j'allais à l'hôpital, ma maladie était encore un secret. Je préférais que cela le reste jusqu'au bout. Sinon, j'aurais beaucoup de mal à bosser et à trouver des contrats. Tant qu'ils écrivaient sur des relations amoureuses inexistantes, je m'en contrefichais. Mais pas lui. Et pas l'agence. M'enfin, je ne buvais pas et je ne me droguais pas. J'avais juste une vie sexuelle un peu dissolue. Comme si les gens ne pouvaient pas avoir du fun dans la vie. Je me servais mes céréales et plongeait une cuillère dedans pour en prendre une bouchée. Mâchant consciencieusement les grains croustillants, j'attrapais l'un des journaux et me retournais pour m'adosser au comptoir en observant les photos. Bien entendue, je reconnue immédiatement la situation et eut un petit rictus amusé. Il s'agissait d'une de mes partenaires de shoots. Sauf que je ne couchais pas avec mes partenaires de shoot pour éviter toute rumeur inutile. Je l'avais simplement raccompagnée à sa voiture parce que la pauvre avait reçut une lettre inquiétante d'un fan un peu obsessif et qu'elle était légèrement effrayée de retourner jusqu'au parking toute seule. Rien de plus, rien de moins, je n'étais pas monté dans sa voiture, j'avais simplement attendue qu'elle parte sans encombre. Cela n'aurait pas du être mon job mais celui de son manager mais ce dernier n'était pas présent. Et comme ma mère et ma sœur m'avaient toujours appris à être un gentleman je lui avais proposé mon aide. Mais, je n'avais pas envie de lui expliquer, je n'avais pas envie d'être gentil, de lui raconter quoi que ce soit. Je voulais le provoquer, le mettre en colère. Je ne sais pas, je me sentais d'humeur joueuse. Je voulais voir jusqu'où il irait, je voulais voir ce que cela pouvait donner. Inconscient? Je l'avais toujours été un peu.

-"Qu'est ce que tu veux que je te dises? Elle était mignonne et bien foutue. Un coup d'un soir comme un autre. Qu'est-ce qu'il y a? Maintenant, il faut que je renonce au seul fun de ma vie?"

Parce que je devais limiter mes autres activités. Du sport à petite dose, des activités extrêmes encore plus réduites. A vrai dire j'aurais du arrêter totalement les secondes mais, j'aimais trop ça pour totalement m'en passer. Alors oui, le sexe c'était un peu mon échappatoire. Parce que je ne pouvais pas me permettre de tomber amoureux. Parce que je risquais de mourir et que je ne voulais pas faire souffrir quelqu'un de plus dans ma vie. Même avant, j'étais quelqu'un qui aimait bien aller voir un peu partout, mais cela s'était nettement accentuer après avoir appris pour ma maladie. Et alors. Lui, il aimait bien boire, il aimait faire la fête. Moi aussi. On avait juste pas nécessairement la même façon de passer nos fins de soirées. Quoi que j'étais sur que lui aussi devait se faire plaisir de temps à autres. Il n'était pas un moine non?

-"Ne me dit pas que tu ne t'amuses jamais ou que tu ne t'es pas amusé plus jeune!"

Si je sortais vivant et en bon état de ce genre de provocation, c'était un miracle. Parce que Dewei n'était pas un enfant de cœur. Je le savais parfaitement, depuis deux ans qu'il était entré dans ma vie, je le savais parfaitement. On s'était même battu à mains nues une fois, au tout début de ma carrière. Il avait effectivement quelques soucis pour gérer sa colère. Mais, c'était amusant. Et j'aimais bien en jouer. Je faisais nonchalamment courir ma main le long de mon torse avant de me redresser et de m'approcher plus prêt de lui.

-"Enlève ta veste, met toi à l'aise, fait comme chez toi. De toutes les manières tu agis déjà comme ça."

J'haussais les sourcils et lui plaquait l'un des magasines contre la poitrine en le regardant droit dans les yeux. J'aimais bien l'énergie qu'il dégageait dans son regard, des fois je me disais que devant un objectif, il ne serait pas trop mal non plus. J'avalais ma salive en me disant que de toutes les manières, le mieux était qu'il me déteste. Je voulais qu'il me déteste. Et que c'était sans doute pour ça que je continuais à le provoquer ces derniers temps, que je testais ses limites.

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Ce message a été posté Jeu 5 Jan - 13:49
'Cause you're not the only one.
Dewei & Fu Hai


Tenue ━ En faisait-il trop pour une simple rumeur ? Dewei ne le pensais pas. Si au fond de lui, il comprenait très bien que Fu Hai veuille profiter de sa vie, pouvoir encore s'amuser, parce que les jours lui étaient comptés, Dewei voulait aussi qu'il reste un minimum sérieux, qu'il le prenne au sérieux, qu'il cesse ses gamineries. Il espérait vraiment qu'un jour Fu Hai comprenne, et qu'il ne soit plus en gros titre sur les journaux. Dewei espérait vraiment qu'il puisse mener une vie tranquille. Peut-être aussi qu'il voulait pouvoir aider, accompagner Fu Hai au mieux, sans avoir à effacer ses casseroles constamment. C'était épuisant, fatiguant et érintant. Encore plus ce matin d'ailleurs, sa migraine ne le lâchant décidément pas, ce qui bien entendu ne pouvait pas aider son caractère à s'apaiser.

Dewei s'attendait donc à avoir des explications claires de la part de l'artiste. Des mots qui pouvaient du coup l'apaiser. Mais il n'en fut rien. Dewei jeta un regard glacial à Fu Hai. Il en avait froncé les sourcils. Il le faisait exprès ? Dewei sentait qu'il allait encore perdre son calme. C'en était trop. Beaucoup trop. Quelque part, Dewei s'était dit que les journalistes avaient encore une fois trop psychoté pour rien, tant les photos ne montraient rien de si scandaleux. Mais Fu Hai venait de tout foutre en l'air. Il osait même le provoquer, en parlant de sa jeunesse.

- Je m'amusais peut être, mais au moins j'étais discret. Contrairement à un certain sale gosse qui me pourri mes journées en faisant la une des tabloïds à longueur de temps ! C'était érintant. Il en avait assez pour tout vous dire. Et il se demandait bien pourquoi il ne faisait pas manger les couvertures des magazines à Fu Hai là de suite, en guise de petit déjeuner... Ca le démangeait pourtant bien fort. Son ton c'était fait cinglant, dur, sévère, et rempli d'agacement.  

- Et tu ferais mieux aussi de ne pas me prendre pour un abruti. Tu crois vraiment que je vais avaler tes salades là ? En plus tu sais très bien ce que je pense. Est-ce que je t'interdis vraiment de t'amuser ? Non je ne pense pas ! Non dans le fond il ne le croyait pas. Ou plutôt refusais de le croire avoir eu un coup d'un soir avec cette fille. Mais c'était comme si Fu Hai prenait un malin plaisir à le voir en colère.

Il voulait jouer ? Il allait être servi. Dewei n'était franchement pas d'humeur joueuse, mais il ne lui ferait pas le plaisir de sortir de ses gonds. Ou s'il devait le faire, il le ferait de sorte que Fu Hai le regrette amèrement. Dewei sentait qu'il avait les nerfs à vif. Il avait bien vu cette main courir sur le torse du mannequin... Mais si cette vision aurait pu le déstabiliser, il n'en fut rien, tant il était rempli de colère.

- Tu sais quoi ? Démerde toi. Après tout, à quoi je sers ? T'as pas l'air non plus de comprendre. T'en a rien à branler des conséquences, et c'est pas faute de te l'avoir expliqué des tas de fois. Alors à partir de maintenant tu prendras tes responsabilités vis à vis de tes scandales et rumeurs. J'en ai rien à foutre si c'est vrai ou pas, si c'est ce qui s'est passé ou pas. C'est plus mon problème. Tu veux t'amuser ? Amuses-toi jusqu'au bout alors. Il lui plaqua le magazine et son portable avec, portable qui sonnait déjà, qui indiquait une dizaine d'appels en attentes.

Il avait un regard si noir, si sombre... Il ne pouvait pas lever la main sur lui. Il ne le voulait pas. Parce qu'il tenait à lui. Parce qu'il n'avait pas envie de le blesser physiquement. Alors si ça ne pouvait pas être physiquement, ça sera psychologiquement. Dewei le soutenait vraiment pour sa maladie, il se donnait du mal pour que le jeune homme puisse continuer sa vie. Très honnêtement, il ne l'empêchait pas de boire, il ne l'empêchait pas de sortir, de profiter du peu qui lui restait. Il avait juste envie que Fu Hai cesse d'être si peu soucieux de sa vie professionnelle. De ne pas prendre ses précautions. De tout gâcher au final. Dewei se donnait tellement dans son travail, que ce genre de rumeurs, de gros titre et d'attitude, le rendait malade. Il avait l'impression qu'encore une fois on le prenait pour ce qu'il n'était pas, qu'on foulait au pied tout son travail.

- Vas y ? Qu'est-ce que tu attends ? Dis leur que t'as couché avec cette fille. Dis leur ce que tu viens de me dire. Après tout, qu'est-ce que ça peut faire hum ? C'est pas comme si ça pouvait compromettre ton succès. T'as déjà une maladie grave qui t'empêche de faire ce qui te plaît, mais finalement, c'est pas à moi de juger si tu dois tout foutre en l'air pour cette raison, n'est-ce pas ? C'est vrai, finalement, chuter de ton succès actuel, ne sera pas du tout dramatique... Son ton de voix devenait sifflant. Chaque mot devenait une torture pour lui. Il voulait blesser Fu Hai. Mais il se blessait tout autant.

Il se rapprocha davantage de Fu Hai, franchissant sa zone de confort, se montrant écrasant, une lueur de violence dans les yeux.
- Sache juste que si tu tombes, cette fois, je ne serai pas là pour te rattraper. Et tu te démerderas aussi pour remonter la pente. J'ai assez perdu de temps avec tes histoires et tes bêtises...

Il lui prit son bol de céréales, et alla sur ces mots, remettre de l'ordre là où il avait mit du désordre. Son téléphone sonnait encore dans les mains de Fu Hai. Mais il s'en moquait. Ce gamin lui avait foutu assez de noeuds au cerveau pour que les journalistes en rajoutent. Il avait décidément trop mal à la tête. Il faut dire qu'il n'avait toujours rien prit contre sa migraine, alors à un moment, il du se maintenir au plan de travail dans la cuisine, un léger vertige l'ayant pris.

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Ce message a été posté Jeu 5 Jan - 18:53
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Dewei & Fu Hai


Outfit ━ Effectivement, il avait explosé. Si je voulais l'énerver et bien j'avais réussit, à tel point qu'il en était devenu carrément méchant et de mauvaise foi. Comment il pouvait dire que je ne tenait pas à ma carrière. Si c'était vraiment le cas, j'aurais déjà arrêté de travailler depuis longtemps. Est-ce qu'il se rendait compte à quel point cela était éreintant, à quel point je souffrais au quotidien. A quel point je craignais que cela finisse par se voir sur mon corps. C'était facile pour lui. Il recevait de l'argent à côté, de la part de ses parents. Mon salaire me servait à vivre et à payer les études de ma soeur à Royale. Et dieu seul combien il savait que ma soeur représentait toute ma vie pour moi. Je n'y pouvais rien si les médias passaient leur temps à inventer des rumeurs idiotes et que lui courait à chaque fois. Il associait toutes ces photos à la vie qu'il savait que je menais. Cet imbécile croyait vraiment que je couchais avec n'importe qui, n'importe quand. Tout ça parce qu'il me connaissait bien. J'étais quoi? Un gigolo? Une prostituée? Cela voulait simplement dire qu'il savait simplement être un con. Il était d'une telle mauvaise foi que cela me faisait m'étrangler. Je le regardais aller jusqu'au comptoir, son portable entre mes mains. Il sonnait, il n'arrêtait pas de sonner et moi j'avais envie de lui hurler que quoi qu'il se passe, c'était son job. Je savais pertinemment ce qu'il y avait en jeu pour lui. Sa place dans l'entreprise Xiao. C'était tout ce qui lui importait. Qui j'étais vraiment il s'en contrefichait. Tout ce qui lui importait c'était de battre son frère. Cette obsession à la con, cette putain d'obsession qui faisait qu'il exigeait toujours plus de moi. Je n'étais pas un robot. Je n'étais pas son jouet. Je n'étais pas une  oeuvre d'art qu'il pouvait modeler comme il en avait envie. Je pris mon téléphone et composait le numéro de la demoiselle avec moi dans la photo. On se connaissait assez bien pour avoir échanger nos numéros. J'attendais qu'elle réponde avec un grand sourire et lorsque les tonalités se stoppèrent et que j'entendis sa voix, je me fis un malin plaisir à parler très fort.

-"Allô Ly Ra. J'imagine que tu as vu les gros titres. Oui, je t'appelle pour ne pas que tu oublie de dire la vérité et de bien expliquer que tu te fais harceler par un fan un peu trop obsédé et que je t'ai uniquement raccompagné à ta voiture parce que tu avais peur qu'il soit là. Ah et rappelle à ton manager de préciser que l'hôtel d'où on sort et le lieux d'un shooting qui doit sortir dans un magasine la semaine prochaine. Pourquoi je ne le fais pas? Parce que mon manager me prend pour un gigolo et a décidé de me faire un petit numéro. Oui, moi aussi je t'embrasse. Au fait, si ton mec te pose des questions, passe lui mon numéro."

Je m'approchais de mon comptoir et déposait violemment son téléphone et le magasine à côté de lui. J'aurais pu être tellement plus mauvais, mesquin, j'aurais pu tellement appuyer sur tous les points qui le faisaient souffrir, j'aurais pu. J'avais mal. Le problème quand quelqu'un vous connaissait trop bien c'est qu'il savait parfaitement où frapper pour faire mal. Il le savait et parfois il le faisait plus qu'il ne le devrait. Je ne voulais pas qu'il disparaisse de ma vie et pourtant, je faisais tout pour qu'il en parte. Je le faisais même sans le vouloir, ou même sans me l'avouer. Et pourtant, je le faisais quand même. Je me penchais pour attraper mon bol de céréals et en avaler une bouchée supplémentaire. Toutes ces conneries avaient toujours été dans notre quotidien, on passait notre vie à se chamailler. Mais là, il avait dépasser mes limites.

-"Tu serais tellement mieux sans moi! Excuse moi! Ne t'inquiète pas d'ici quelques mois ton vœu se réalisera sans doute. Désolé de ne pas être assez rapide à mourir. Vraiment désolé."

Je ne lui avais pas dit que mon frère c'était évaporé de la circulation, que j'étais de retour à la case départ. Je ne lui avais jamais dit son identité, jamais. Mais, j'essayais de le tenir au courant. Je n'avais juste pas eut la force de lui dire ça. Parce que faire semblant était le plus simple pour moi. Mon cœur se serrait dans ma poitrine, mes yeux s'écarquillaient pour éviter que les larmes ne sortent. Je ne voulais pas qu'il le voit, je ne voulais pas qu'il le sache, je n'arrivais déjà pas à me l'avouer.

-"Désolé de ne pas être assez parfait pour toi, désolé d'être un petit con pas assez bien pour te faire regagner ta place. Désolé de tout ce que tu veux, mais la réalité c'est que je ne serais jamais ce que tu cherches, jamais assez parfait pour toi et tes putains d'exigences."

J'oubliais qu'il était plus âgé, j'oubliais qu'il était mon manager, j'oubliais même qu'il était supposer y avoir des limites.

-"Purée! Qu'est-ce que ça peut te faire qui il y a dans mon lit. Toutes les rumeurs qu'il y a eut depuis que je suis arrivé au Japon ont toutes été fausses. TOUTES!"

Et je me sentais tellement incompris. Résultat, je me rabattais sur mon insolence et mon petit déjeuner.


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Ce message a été posté Jeu 5 Jan - 21:47
'Cause you're not the only one.
Dewei & Fu Hai


Tenue ━ Dewei ne pensait pas ce qu'il disait. Il regrettait même d'avoir pu dire de telles paroles à Fu Hai. Il ne parvenait pas non plus à réagir comme il le voudrait, sa migraine l'empêchant de mettre de l'ordre dans ses pensées et ses réflexions. La sonnerie de son téléphone l'agaçait. L'attitude de Fu Hai l'énervait. Le nouveau scandale - qu'il soit vrai ou pas - lui tapait sur les nerfs. Il en avait assez de toujours démentir des milliers de rumeurs infondées. Il en avait assez de chasser le vrai du faux, de devoir toujours redorer le blason de son protégé. Il tenait à lui. Il tenait vraiment à lui. Et pas juste parce qu'il lui permettrait de regagner sa place à l'agence familiale. C'était plus fort que ça, ça dépassait tout ça.

Depuis qu'il savait pour la maladie de Fu Hai, Dewei avait ressentit comme un étau sur son coeur. Savoir qu'il n'en avait plus pour longtemps l'avait rendu plus compréhensif. Tout était devenu limpide aussi. Il comprenait parfois certains état du jeune homme. Il avait envie qu'il guérisse, qu'il vive, qu'il continue de pouvoir profiter de la vie et de ses plaisirs, qu'il puisse toujours soutenir sa soeur. Que serait-elle sans lui ? Et maintenant... Que serait-il, lui, Dewei, sans lui ? Il n'osait pas du tout imaginer le pire, parce que ça le rendait fou...

Il avait dit qu'il ne l'aidera plus s'il était dans la misère. Mais Dewei ne pensait pas du tout ces paroles là non plus. Parce que justement, il savait très bien qu'il ne pourra pas le laisser tomber. Il ne le fera jamais. Sinon il l'aurait fait depuis longtemps. Déjà il ne serait pas allé jusqu'ici, au Japon, si dans le fond, il n'avait jamais eu l'envie de le soutenir jusqu'au bout, qu'importe ce qu'il faisait.

Il sentait ses nerfs encore plus mis à rude épreuve alors que Fu Hai parlait au téléphone. Gigolo ? Mais bordel, d'où Fu Hai l'avait entendu dire une telle chose de lui ?! Peut-être que maintenant et plus que d'habitude, ça le touchait vraiment de le savoir coureur de jupon, et de toujours finir avec quelqu'un de différent dans le lit... Parce qu'il ne lui avouait pas, parce qu'il ne lui montrait pas qu'il tenait à lui, ressentait quelque chose de fort pour lui.... A qui la faute ? Dewei s'était laissé berné par ses comportements charmeurs et sans doute que maintenant il en payait le prix.

Dewei se sentait vraiment à bout de nerfs. Il se sentait épuisé aussi. Il ne savait plus vraiment ce qui le retenait de ne pas donner deux baffes à son protégé. Rapidement, il prit son téléphone et le coupa, avant de le balancer sur le comptoir. Il sortait de l'espace cuisine, avec la forte envie de casser quelque chose. Il fallait qu'il frappe. Qu'il cogne. Qu'il vide ses nerf et sa colère. Qu'il craque, qu'il lâche prise. Il avait l'air d'un fou à lier. Fu Hai dépassait les limites, oubliant complètement qui était Dewei.

Bientôt il acheva son sermon et le coup parti tout seul, ponctuant lourdement les paroles que venaient de dire Fu Hai. Dewei était face à Fu Hai, mais il ne le regardait pas. Son poing était tombé à la verticale contre le comptoir. La douleur se répendit très vite dans sa main et tout son bras. Les mâchoires serrées, la respiration profonde, Dewei venait de relâcher toute la pression. Son bras était complètement endolori. Il avait mal oui, du sang même glissait sur sa main. Il était tel un furibond. Il venait de perdre complètement son calme.

Sa voix par contre témoignait d'autre chose. Fu Hai ne devinera sans doute jamais quoi, mais il avait vraiment atteint un point très sensible et qui n'existait pas chez Dewei à l'origine. Mais sans doute que le mannequin ne s'en était jamais rendu compte.

- Ne redis jamais ça... Ne redis jamais que je n'attends que ta mort... N'ose même pas le penser.... Comment oses-tu... Comment peux-tu... Dewei fixait un point dans le vide. Il s'écarta de Fu Hai. Mal de tête. Mal à la main. Mal au coeur. Pourquoi s'était-il levé au juste ? Et quand il relevait les yeux sur Fu Hai, il implosa : J'ai jamais pensé un seul instant ce genre de chose, jamais je ne l'ai souhaité non plus ! Tout ce que je veux moi c'est que tu vives, t'entends ?! Non peut être pas finalement ! Mais comment te faire réaliser que t'es pas un objet à mes yeux, et encore moins le moyen de retrouver ma place ?! Tu crois vraiment que je pense ainsi ?? j'ai fait tout le chemin avec toi jusqu'ici bordel ! Je t'ai aidé même quand t'avais besoin ! Si c'était vraiment retrouver ma place mon principal objectif, j't'aurais laissé tombé depuis bien avant ! JE NE SERAIS PAS LA DU TOUT TU COMPRENDS CA ?!

Dewei perdait totalement ses moyens, dévoilant peut être trop de lui en une seule fois. Mais comment faire autrement. Voir Fu Hai de nouveau avec un inconnu, tomber sur les tabloïds de nouveau, et entendre ces paroles si détestables de la part de Fu Hai le chamboulait totalement.
- Je suis peut être exigeant, t'as peut être l'impression que je suis dur avec toi, ou que je t'en demande beaucoup, mais tout ça, ce n'est pas pour moi ! Moi je pourrais être tranquille avec quelqu'un d'autre si je le voulais ! Mais justement je ne le veux pas ! Parce que je tiens à toi ! Parce que j'ai envie que tu réussisses !! Je ne doute pas de toi ! Et je m'en contre fout de qui est dans ton lit ! Je demande pas la lune non plus ! Juste.... Il soupira, pressant de ses poignet ses yeux, tentant de remettre de l'ordre dans sa tête.

- Juste que j'aimerai te voir agir avec discrétion... En faisant attention ! Je m'en fiche des faits ! Parce que ce que je subis, c'est le résultat ! Et quand on a été l'objet de tout un tas de fausses rumeurs on se range, c'est tout... Tu ne le sais peut être pas, mais j'ai subi pire que ça dans ma vie. Alors épargne moi ! C'est tout ce que j'exige de toi ! C'est si compliqué que ça ?

Il soupira de nouveau. Se sentant terriblement épuisé d'un coup, il alla se laisser tomber dans le canapé, au salon. Il n'avait plus mal à la tête, mais il ne sentait plus ni sa main ni son bras... Et il n'a pas non plus trouvé le courage de dire la vraie raison, celle qui est au coeur de tout aujourd'hui. Il aimait Fu Hai plus que de raison. Plus qu'en tant que manager. Mais il n'avait jamais rien dit concernant ses préférences. Fu Hai ne devait même pas se douter que ça puisse même être le cas.

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Ce message a été posté Ven 6 Jan - 20:58
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Outfit ━ Je sursautais, électrisé lorsque je vis son bras s'abattre sur le comptoir. Et merde, qu'est-ce qu'il faisait? Je regardais le sang sur le bout de sa main et j'imaginais combien cela pouvait faire mal. Pourquoi est-ce qu'il se blessait. Je ne voulais pas qu'il se blesse, je ne voulais pas qu'il souffre, je ne voulais pas... J'avais l'habitude de voir du sang, je saignais quotidiennement, je n'étais même pas capable de rattrapper mes draps. C'était un effet secondaire de l’aplasie médullaire. Je vivais avec ça au quotidien. Mais c'était mon sang. Le mien, pas celui d'un autre. Et je ne voulais pas que Dewei saigne. Je n'osais plus bouger, je n'osais plus. Je me sentais totalement dépasser. Comment il osait se blesser? Il n'avait pas le droit. On avait l'habitude d'être assez virulent dans nos paroles quand cela n'allait pas. Je ne comprenais pas pourquoi cette fois-ci, cela en allait à un tel point. Est-ce que l'un comme l'autre, on avait dépasser nos limites. Mon cœur se serrait dans ma poitrine, mon souffle était véritablement en suspens. Je ne voulais pas changer encore d'avantage mon style de vie. Je ne voulais même pas devenir mannequin au départ, je l'avais fait parce que je n'avais rien d'autre à faire. Je n'avais pas fait de longues études, je n'étais pas un génie. Mais, j'avais des principes. Parmi eux, toujours aider un ami dans le besoin. Et à chaque fois que je le faisais, je me retrouvas dans des situations tendues. Et j'en avais assez de devoir me justifier. Je ne voulais pas que l'on contrôle le moindre de mes faits et gestes. Tout ça arrivait uniquement depuis que j'étais au Japon. En Chine, j'avais bien eut quelques rumeurs mais rien d'aussi important. Rien d'aussi fréquent. Simplement quelques escapades. Je décidais d'arrêter de m'énerver plus que de raison. Est-ce qu'on avait envie tous les deux de nous faire mal? Est-ce que c'était notre but aujourd'hui? J'en avais l'impression. J'avais l'impression que l'on était entrain de se jeter des coups de poings les uns après les autres, pile là où sa faisait le plus mal. J'allais rapidement dans ma salle de bain, sortir ma trousse de secours, j'en avais une assez remplis, en cas d'urgence personnelle. Il avait du boire. Il était de tellement mauvais poil que cela ne pouvait être qu'en partit à cause de ça. Je m'agenouillais à côté du canapé en silence et attrapais sa main. Autant soigner les plaies extérieures, désinfectant et pansement, ce fut très rapide. Je posais sa main au creux de la mienne et soufflait dessus pour que le liquide s'évapore et que je puisse poser le reste.

-"Ne te fais pas mal compris. Je t'interdis de te faire mal. Je ne supporte pas quand tu te fais mal, je n'aime pas quand tu souffres ok. Ca me fait aussi mal que si c'était moi."

J'étais devenue plus pâle qu'avant, j'avalais ma salive, n'osant pas relever les yeux vers lui tout de suite. Je ne supportais pas de voir les gens qui comptaient pour moi blessé. Encore moins ces derniers temps. Surtout en sachant qu'il était la raison pour laquelle je souffrais. Je savais que je ne lui rendais pas la vie facile, je le savais. Mais, je ne voulais plus devoir renoncer à tout ce qui faisait que j'étais moi. Est-ce que c'était si compliqué de comprendre que j'avais déjà l'impression d'être un cadavre ambulant et que vivre devenait de plus en plus illusoire pour moi. Je me sentais tellement seul face à tout ça. Quand bien même il était avec moi, quand bien même d'autres étaient prêt de moi. Personne ne pouvait savoir ce que cela faisait à moins d'y être confronter. Mourir à 20 ans. Personne ne voulait ça. Je me relevais, appliquais le pansement et refermais la trousse en sortant l'aspirine. Ma voix s'était calmée, je m'étais calmé de manière générale. Je voulais apaiser un peu la situation.

-"J'essayerais de faire attention. J'essayerais vraiment. Mais si je n'ai plus personne dans mon lit, tu te proposes pour prendre la place?"

Je lui adressais un clin d’œil. Je plaisantais. Je ne pensais pas qu'il veuille y aller, je n'étais même pas sur qu'il aime les hommes. Je pensais qu'il était attiré par eux mais, s'il ne me le disait pas, je n'allais pas le forcer à le faire. Le draguer était juste devenue une habitude, un moyen de me défendre et de calmer la situation. J'allais dans la cuisine pour lui chercher un verre d'eau. Je revenais, m'asseyais dans le canapé en posant le verre sur la petite table. Je me sentais vraiment un peu comme un imbécile.

-"Dewei, ne me laisse pas s'il te plait. Reste jusqu'à ce que je disparaisse ou que je sois sauvé. Après, fait ce que tu veux. Mais, s'il te plait, ne me laisse pas."

J'étais partagé entre l'envie de le garder avec moi, de la garder toujours avec moi et celle de l'éloigner de moi pour ne pas qu'il souffre trop. Mais, j'étais égoïste, je le savais. Dewei c'était mon antidouleur et mon électrochoc. C'était celui qui savait rythmer mes journées et mes émotions.


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Ce message a été posté Sam 7 Jan - 1:03
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Tenue ━ Jamais il n'avait été aussi loin dans la perte de contrôle. Du moins, jamais devant Fu Hai. Pour qu'il en arrive là, il fallait que l'on mette vraiment ses nerfs à vif, et qu'il ne sache plus du tout maîtriser sa colère. Dewei avait toujours mis un point d'honneur à contrôler ses réactions devant le mannequin. Ce dernier avait bien assez avec sa maladie, aussi le manager ne voulait pas qu'il s'inquiète aussi pour lui. La douleur dans sa main devenait insupportable, mais Dewei ne le montrait pas. Son membre était juste pris de léger tremblement. Complètement endolori, il ne sentait plus son bras, mais il avait la tête et l'esprit totalement ailleurs.

Jamais il n'aurait cru en arriver là avec Fu Hai. Ils n'étaient jamais allés aussi loin dans leur dispute. Et s'il regrettait amèrement les paroles qu'il lui avait dites, il s'était vraiment senti mal et profondément blessé d'entendre le jeune homme dire qu'il n'en avait rien à faire de lui. La simple pensée qu'il puisse mourir demain le rendait malade. La simple pensée que la greffe rate le rendait malade. Il voulait le savoir vivant pour de bon, pour toujours, qu'il puisse vivre comme tout le monde, sans devoir aller à l'hôpital régulièrement, sans devoir ressentir de la fatigue plus que n'importe qui... Il voulait le voir en bonne santé. Aussi, jusqu'à ce moment là, il avait toujours cru agir pour son bien, sans lui interdire de profiter de sa vie, sans le privé de sortie, ou autre. Dewei détestait le voir toujours entre les bras de quelqu'un de différent régulièrement, mais il n'avait jamais rien dit, jamais il n'était allé jusqu'à émettre la moindre critique à ce sujet. Et dieu seul sait combien il aimerait être l'unique personne avec qui Fu Hai voudrait être...

Alors oui. Il pensait que pour une fois, Fu Hai pouvait bien faire l'effort de ne pas avoir de comportement trop ambigu pour les journalistes. De lui épargner le tsunami de coups de fils pour dire qu'il n'y avait toujours rien de vrai dans leurs histoires... Il soutenait vraiment Fu Hai. Et même s'il gardait toujours l'envie de foutre à la rue son frère aîné, et de récupérer sa place si longtemps perdue, il ne voyait plus vraiment Fu Hai comme le moyen parfait pour le faire. Non il voulait simplement faire les choses biens, trop bien même, pour que sa famille regrette sa rétrogradation. Il voulait les faire rager tout simplement, en leur montrant qu'être manager de Fu Hai n'était pas une épreuve mais un bon moyen d'être encore mieux que son aîné, et qu'ils s'en mordent tous les doigts. C'était son job qui allait être son moyen de retrouver sa place, pas Fu Hai.

Il s'était installé sur le canapé, et rejetant la tête sur le haut du dossier, sa main non blessée venant sur ses yeux et sur son front, Dewei lâcha un soupir. Tout ceci l'avait cassé et épuisé. Il avait dit le vrai fond de sa pensée, omettant simplement ses sentiments réels pour celui qu'il considérait maintenant comme son protégé. Il ne se passa plus rien pendant un moment, le calme revenant dans l'appartement, avant que Dewei ne sente une main prendre la sienne bien mal en point. Il serra les dents. Pour ne pas montrer que ça lui faisait affreusement mal. Et pour ne pas se laisser envahir par ses sentiments.

Que Fu Hai lui dise qu'il n'aimait pas le voir se faire mal le toucha réellement. Les soins qu'il lui donnait apaisait aussi son coeur et son mental tourmenté. Et écartant légèrement sa main présente sur son visage, Dewei l'observa en silence, le fixant sans se lasser. En fait, il pourrait le regarder pendant des heures s'il le voulait. Le voir si pâle le faisait se sentir coupable. Alors instinctivement, alors que Fu Hai avait terminé de le soigner, sans vraiment pouvoir contrôler son geste, sa main était passée subtilement sur la joue du mannequin. Il la retira ceci dit assez vite, perdant son regard à l'autre bout du salon.

Fu Hai lui promis alors d'essayer de faire attention. Mais sa question laissa Dewei sans voix. Il avait haussé un sourcil, tournant de nouveau les yeux vers lui. Il était sérieux ou bien.... ? Avant qu'il ne dise oui.... Il se méfiait maintenant... Le clin d'oeil le laissa dans le flou. Si pour Fu Hai cela voulait sûrement dire quelque chose, pour Dewei c'était incompréhensible comme geste, parce que ça pouvait aussi bien dire que c'était une blague ou que c'était sérieux. A moins que ce qu'il ressentait pour lui, l'empêchait de penser correctement....

Alors à peine le verre fut-il mis sur la table, que Dewei le saisit et le but d'une traite. Il le reposa sur la table et là, de nouveau Fu Hai le troubla. Ca n'allait plus du tout... Dewei le sentait. Il se trouvait tel un funambule, pas loin de dévoiler ce qu'il gardait précieusement en lui depuis un bon moment maintenant.
- Je ne te laisserai pas Fu Hai. Je ne t'abandonnerai jamais. Il tourna les yeux vers lui. Je ne partirai pas même si tu es sauvé... Même si tu me le demandais une fois sauvé...

Il ne le lâchait plus du regard maintenant. C'était impossible. Mais même s'il avait voulu pouvoir lui adresser des gestes affectueux, il ne le pouvait pas. Il ne s'en sentait pas capable. Comme un ado qui a peur de dire un je t'aime. Mais il était certain qu'il ne regardait pas Fu Hai comme il le faisait d'ordinaire. Qu'il y avait maintenant bien quelque chose de changé.
- Si tu devais te sentir seul, triste, ou... Que sais-je... Tu pourras toujours compter sur moi. De même pour ta maladie. Quoi qu'il arrive je serai là... Et il était absolument sincère.

Il le regardait encore. C'était une torture pour lui, mais il n'arrivait pas à faire autrement... Il avait envie de lui montrer ce qu'il ressentait pour lui, lui dévoiler ses sentiments, l'embrasser,... mais rien. Non. Rien. Juste un regard. Un simple regard... Et puis finalement se fut sa main en bonne santé qui vint se glisser dans les cheveux du jeune chinois depuis la tempe, avant de disparaître. Dewei ramassa son verre d'eau vide et se leva pour aller s'en reprendre un nouveau  à la cuisine. Il fallait qu'il cesse de faire des gestes qu'il n'avait jamais fait avant...

- Tu avais prévu quelque chose aujourd'hui ? Une question comme une autre... Comme pour tenter de changer de sujet...

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Ce message a été posté Sam 7 Jan - 11:19
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Outfit ━ Il y avait quelque chose dans ses yeux, quelque chose que je n'arrivais pas à identifier. Quelque chose que je n'avais jamais vu chez lui jusque là. Ou alors, je faisais semblant de ne pas le comprendre, je me le cachais à moi-même parce que je n'étais bon qu'à lui faire mal quoi qu'il arrive. Mais j'étais comme hypnotisé par son regard que je ne lâchais plus, et mon cœur qui bat un peu trop vite à mon goût. Sa main dans mes cheveux, rapide, délicate et lui qui disparaît de mon champs de vision comme si de rien n'était. Et merde... J'aurais voulue que ça dur plus longtemps, qu'il laisse sa main sur mon visage, qu'il ... Qu'est ce que j'étais en train de faire. J'avalais ma salive, clignais des yeux dans le vide. Dewei, c'était la seule personne dans ma vie avec qui j'avais l'impression d'être un enfant, d'être tout petit. Il me faisait perdre mes moyens de manière si facile ces derniers temps que cela m'effrayait. C'était mon meilleur ami, la personne qui me connaissait le mieux et les paroles qu'il venait juste de prononcer, c'était tout ce que j'avais toujours voulu entendre. Dewei ne me mentaient pas et ne m'avait jamais menti. Mes parents m'avaient mentis toute ma vie et il avait fallut que je sois en danger de mort pour que je découvre la vérité. Dewei ne me laisserait pas. Même ma sœur allait un jour devoir partir, ne serait-ce que pour construire sa propre vie. Je refusais de l'enchaîner à moi. J'avais toujours fait passer son bonheur et son indépendance avant toute autre chose dans ma propre vie. Mes amis étaient en Chine, le Japon était un nouveau pays où je ne connaissais pas assez les gens que je fréquentais depuis quelque mois pour me dire que tout irait bien. Dewei était devenu mon ancre dans une mer agitée. Qu'est-ce qu'on était entrain de faire tous les deux? Je n'y comprenais plus rien. Je retournais ma tête pour le suivre du regard dans la cuisine. J'avais vingt ans, j'étais un gamin. Et pas l'un des meilleurs. J'étais impulsif, je ne supportais pas l'injustice et les gens dans le besoin. Si mon casier était vierge c'était uniquement parce que je ne frappais qu'en cas de légitime défense ou que la personne en face avait trop à perdre pour me trainer en justice. Lui, il savait tout ça. Je me levais pour rejoindre la cuisine et sortir un sachet refroidissant que j'enveloppais dans un torchon avant d'aller la poser sur sa main. Elle avait une sale tronche et je voulais éviter que cela n'enfle.

-"Je n'avais rien prévu et surtout pas d'aller à l'hôpital mais, si ta main continue à être comme ça, je pense qu'il va falloir y faire un tour. Désolé."

On avait tous les deux recouvré un semblant de calme et pourtant l'atmosphère me paraissait encore plus étrange qu'avant. Si j'étais quelqu'un d'un naturel tactile, ce n'était pas nécessairement le cas de mon manager. Et si j'avais déjà eut quelques geste d'affection en sa direction, c'était l'une des premières fois pour lui. J'avais encore envie d'être un enfant, j'avais envie d'oser plus, d'être plus mais, je ne savais pas prédire qu'elle allait être sa réaction. Mais, depuis quand est-ce que je me mettais des barrières, depuis quand est-ce que je réfléchissais avant de faire ce que j'avais envie. Ce n'était pas dans mes habitudes et je ne voulais pas changer, je ne voulais pas trop changer. Je me redressais, allait passer mes bras sous les siens pour venir fermée mes mains sur son ventre, mon torse contre son dos, ma tête sur son épaule. La plupart des gens diraient que cela ressemblait à un back hug. C'en était un, c'en était sûrement un mais chut. J'étais comme un gamin en manque d'affection. Depuis quand est-ce que je venais quémander pour des câlins... Depuis quand est-ce que je voulais le serré contre moi, me rapprocher de Dewei. Je ne voulais pas y penser. Ce n'était qu'un jeu, une plaisanterie. Je faisais la moue, celle d'un enfant pourrie gâté mais, il ne pouvait pas le voir.

-"T'es pas coool, tu me fais aller à l'hôpital même quand je n'en ai pas besoin. A la fin, je vais finir par poser pour leur calendrier comme résidant permanent. C'est de ta faute tout ça."

Je disais ça d'un ton léger, sur le ton de la plaisanterie mais, je ne l'avais pas lâcher et mon cœur recommençait cette légère course folle comme tout à l'heure. Et j'aimais ça. Je n'aurais pas du, je ne devrais pas. Parce que j'allais lui faire mal, je ne savais faire que ça. Mais je voulais être égoïste encore un peu. Il n'y avait qu'avec lui que je pouvais l'être, il n'y avait qu'avec lui que je me le permettais.


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Ce message a été posté Dim 8 Jan - 0:02
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Tenue ━ Comment faire autrement ? Comment ne pas trop en faire ? Après une telle tension, après un tel moment où il n'avait pas pu se maîtriser, Dewei ne se sentait plus du tout en mesure de garder pour lui ce que provoquait Fu Hai chez lui. De l'affection certes. Mais plus encore. Le jeune homme n'était toujours pas habillé, et, même s'il n'y faisait plus attention, Dewei ne savait pas vraiment ce qu'il serait capable de faire ou de ne pas faire à présent. Il avait dévoilé tellement de lui-même en une fois. Oserait-il prendre le risque d'en dévoiler d'avantage ?

Fu Hai était comme le bouton destiné à faire exploser une bombe pour Dewei. Il suffisait qu'il parle, fasse un geste, pour que Dewei lâche prise. Mais il était aussi le seul qui en savait autant sur lui. Il ne savait pas tout certes, mais il savait sa haine pour son frère aîné, sa volonté de prouver sa valeur, ce qu'il a traversé et ce que son frère lui a fait subir, comment il a grandit au sein de la famille Xiao et ce qu'être un Xiao signifie. Il lui avait montré tout de lui-même. Son côté protecteur. Son caractère colérique... Fu Hai savait aussi qu'il était suivi par un psy sur ce sujet. Mais Dewei ne lui avait jamais montré jusqu'où il pouvait aller. Sauf aujourd'hui. Parce que pour lui, soigner sa colère n'était pas utile, mais comme il tenait à Fu Hai et ne voulait le rendre victime d'une éventuelle perte de contrôle, il suivait ses rendez-vous, toujours de façon régulière, et faisait de son mieux. Malheureusement, Dewei le savait maintenant. Après un tel évènement, il devra forcément en parler à son psy. Il devra forcément reprendre tout depuis le début... Et plus qu'en faisant simplement de son mieux. Se dire que son frère aîné pouvait ne pas voir eu tord en lui assignant un psy ne lui plaisait pas du tout, mais il voyait sa main... Il ressentait cette douleur...

L'ambiance fut enfin beaucoup plus stable, plus apaisée. Et Dewei s'était montré plus que sincère. Il ne lui mentait jamais. Et il le lui avait promis. Fu Hai le savait, quand Dewei faisait une promesse, il ne revenait jamais dessus. Et plus que de la sincérité, le manager s'était montré plus tactile que d'ordinaire. Parce qu'il ne pouvait pas empêcher son coeur de battre pour le plus jeune. Parce qu'il ne pouvait pas contrôler le fort attachement qu'il avait pour lui. Parce qu'il l'aimait tout simplement, bien que ne lui ayant jamais dit.

Ayant fini son verre d'eau, Dewei était reparti en cuisine pour en prendre un deuxième. Fu Hai l'avait rejoint peu de temps après, répondant à sa question concernant son planning de la journée. Le froid apporté par le pack lui fit un bien fou. C'est fou. Il avait fallut seulement que ces quelques minutes passent pour qu'il se rende compte qu'il n'avait même pas songé à l'idée d'aller à l'hôpital...
- Pourquoi tu t'excuses ? demanda-t-il de sa voix posée. Tu n'y es pour rien. Mais tu as raison. Il faudrait que j'y aille. Dewei le pensait vraiment. Fu Hai n'était pas responsable de l'état de sa main. Peut être responsable de sa colère, mais pas de sa main. Dewei ne voulait pas qu'il se sente coupable de ça. Pour ce qui était d'aller à l'hôpital, oui, Fu Hai avait raison. Sauf que Dewei en avait pas le coeur. Pas maintenant. Quelque part, il voulait encore être là avec Fu Hai. Laisser sa main patienter encore un peu...

Son coeur soudainement rata un battement. Fu Hai. En train de lui faire un back hug. Si Dewei avait toujours connu le jeune homme tactile, c'était la première fois qu'il se retrouvait à se faire quémander un câlin et encore moins de cette façon. Sur le coup, Dewei ne savait pas tellement comment réagir, ni même quoi faire. Et contre son omoplate, Dewei ressentait les battements légers, presque lointains venant de Fu Hai... Ca faisait presque écho aux siens... Non ce n'était qu'une coïncidence... Il ne fallait pas qu'il se laisse berner... Ceci étant, un sourire s'était dessiné sur son visage, amusé et attendrit quelque part par ce que venait de dire son protégé.

Gardant de sa main valide, le pack refroidissant sur sa main blessée, Dewei se tourna vers lui, bien que cela mette fin à ce câlin inattendu.
- J'irai tout seul... Malgré les apparences, je ne pense pas que ça soit si grave que ça, donc m'accompagner ne sera pas si nécessaire, va.

Il ne put s'empêcher de l'ébourriffer un peu plus pour la peine. Non vraiment, ça, il n'avait pas pu du tout s'empêcher de le faire. Parce qu'il avait été beaucoup trop adorable. Il lui remit deux trois mèches avant d'ajouter :
- Tu ferais mieux malgré tout d'aller enfiler quelque chose, tu vas prendre froid à rester comme ça. Surtout si tu n'as vraiment pas envie que l'hôpital fasse partie de ton planning. Il avait dit ça par plaisanterie. Pour vraiment le taquiner. Parce qu'il savait très bien que Fu Hai en avait sa claque de cet endroit. Dewei affichait même un petit sourire amusé. Merci pour les soins en tout cas.

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Ce message a été posté Dim 15 Jan - 19:24
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Outfit ━ Je n'avais pas envie qu'il parte maintenant, je voulais le garder avec moi encore un peu. Faire l'enfant qui ne voulait pas partager son jouet. Mais, Dewei n'était pas un jouet, c'était un homme majeur et vacciné. Et moi aussi d'ailleurs. Il sentait bon. Ce n'était pas la première fois que je me faisais la remarque. Il allait peut-être falloir que je finisse par lui demander sa marque de parfum. Cela faisait déjà quelque temps que je me tentais à le faire mais, j'avais trop peur de paraître étrange pour finalement m'y résoudre. Il y a quelques mois encore, cela ne m'aurait même pas gêner de lui emprunter des sous-vêtements, alors pourquoi est-ce que cela me gênait de lui demander sa marque de parfum. Franchement.... depuis quelque temps, j'étais vraiment devenu bizarre avec Dewei. Vraiment... C'était comme si je devenais encore d'avantage conscient de sa présence. Mais, c'était aussi parce que sa manière d'être avec moi avait changé que je n'arrivais pas à me défaire de cette impression que quelque chose d'étrange était entrain de se passer. J'avais appris à me baser sur mes intuitions mais, cette fois ci, cela dépassait mes capacités. Je préférais éviter de me poser trop de questions. Cela ne ferait que me donner un mal de crâne. Et je ne comptais pas me gaver de médicaments une fois de plus. J'avais suffisamment de cachets à prendre pour ne pas vouloir en ajouter à ma routine quotidienne. J'aurais pu rester comme ça encore plus longtemps. Juste là, ma tête sur son épaule mon torse contre son dos. C'était apaisant après qu'on se soit disputer ainsi. Lorsqu'il se retourna, je me retins de faire la moue. Raaahhh.... Franchement.... La vérité, c'est que je n'avais pas envie de m'habiller, j'étais bien comme ça, à moitié nu et puis, il n'y avait que lui alors bon, pourquoi m'embêter. M'enfin, m'habiller aurait au moins une chose de bien. Je pouvais l'accompagner à l'hôpital. Nan, mais il m'avait pris pour qui? Histoire de continuer dans l'ambiance, je me rapprochais de lui et lui lançais un clin d’œil.

-"Si j'ai froid, tu n'as qu'à me tenir chaud!"

Dans un même temps, ma main glisse jusqu'à lui et surtout jusqu'à la poche de sa veste pour lui prendre ses clés de voiture.

-"Parce que tu crois vraiment que tu peux conduire avec une main dans cet état?"

Soyons réaliste un peu. J'agitais le trousseau devant son nez avant de l'enfermer dans mon poing et de me diriger vers ma chambre en lui lançant.

-"Attend ici, je vais m'habiller."

J'enfilais rapidement un haut et un pantalon prit au hasard dans ma penderie en espérant que cela allait aller ensemble avant de revenir au salon pour lui faire signe qu'on avait qu'à y aller. Un masque pour couvrir mon visage était le must. Et puis, on allait à l'hôpital, cela ne paraîtrait pas bizarre, heureusement pour moi. Je sautais dans une paire de chaussure et en moins de deux j'étais déjà dans l'ascenseur direction le parking. Il me rejoindrait après et fermerait la porte, je lui faisais confiance pour ça. Moi, j'avais un siège et des rétroviseurs à ajuster. Je grimpais dans une voiture qui m'était familière. La vérité c'est que je ne conduisais pas énormément, j'évitais au maximum de le faire car j'avais peur de faire une crise au volant et de causer un accident. Mais aujourd'hui, je me sentais bien. Pas besoin d'en faire tout un plat. Lorsqu'il arriva, je lui adressais un petit sourire et le laissais s'installer. Je me penchais dans sa direction pour attraper sa ceinture. N'importe quel film romantique n'aurait pas fait mieux. Enfin, je l'avais surtout fait pour éviter qu'il ne laisse tomber le bloc de frais posé sur sa main.

-"Contente toi de tenir ça sur ta blessure ok?"

Dis-je en revenant à ma place, me raclant la gorge au passage. Je lui jetais un petit regard en biais avant de démarrer la voiture et de sortir du parking.

-"Direction les urgences. Quelle joie. Je te promets de te faire repayer ça plus tard."

Je n'avais aucune idée du comment, mais j'allais le faire, c'était sur et certains. J'avais pas mal de façons de me venger à vrai dire.

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Ce message a été posté Dim 15 Jan - 23:40
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Dewei & Fu Hai


Tenue ━ Un câlin. Ce fut vraiment très inattendu pour Dewei. Comment réagir correctement à ce genre de situation ? C'était bien la première fois depuis des lustres qu'on lui témoignait ce genre de geste. Aussi c'était il contenté de rester sans bouger pendant un moment, le coeur battant légèrement plus fort. Dewei tenait toujours le pack de glace sur sa main blessée avant de faire face à Fu Hai. Il n'avait pas réduit la distance, loin de là, mais il avait ce mouvement pour pouvoir au moins lui répondre en face à face, lui dire qu'il n'avait pas besoin de venir à l'hôpital. Dewei n'avait surtout pas envie qu'il se sente obligé de le faire. Il ne pourrait pas expliquer en quoi ni pourquoi, mais la dispute, et l'apaisement soudain le poussait à être soudainement différent de d'habitude, se faire un peu plus humain, moins froid, ou distant avec son protégé. Après tout... l'artiste ne le laissait plus indifférent depuis un bon moment déjà.

Dewei lui signalait qu'il devrait tout de même mettre quelque chose pour ne pas qu'il prenne froid. Il ne voulait pas qu'une grippe ou un simple rhume vienne aggraver son cas déjà bien complexe. Dewei tenait à ce qu'il fasse surtout attention à lui. Plus que des rumeurs, de ce que l'on pourrait penser à le voir cumuler les relations d'un soir, ou autre. Tant que Fu hai était vivant, et debout devant lui, ça lui était amplement suffisant.

Sauf que Fu Hai avait un autre effet sur Dewei. Celui-là même qui avait été à la base de tout. A lui faire des clin d'oeils de la sorte à se montrer si proche, et à faire des allusions, le mannequin n'allait pas du tout l'aider à le rendre indifférent. Dewei l'avait ressentit cette fois encore. Il lui aurait bien répondu de façon directe, en disant qu'il n'était pas du tout contre effectivement de lui tenir chaud. Il s'était retenu cependant de le dire ou même de le penser trop fort. Il s'était simplement contenté d'un petit sourire en coin. Il s'était aussi demandé ce qu'il faisait à passer sa main ainsi sous sa veste. Dewei ne l'avait pas lâché du regard, sa prise sur le pack de glace se faisant un peu plus forte malgré tout, faisant tout pour ne pas aller trop loin, dépasser les bornes. Après tout... difficile de savoir ce que Fu Hai pensait, à jouer ainsi avec lui. Oh bien sûr Dewei était parfaitement capable d'entrer sérieusement dans son jeu, retournant la situation à son avantage, mais pas maintenant. Pas tout de suite.

En voyant les clés, il comprit direct ce que Fu Hai voulait faire. Conduire... Le manager changea d'attitude. Il faut dire qu'il n'avait jamais été dans la position de passager lorsqu'il était avec Fu Hai. Alors, étant donné qu'il s'agissait de sa voiture personnelle, Dewei fut beaucoup trop surpris. Et surtout il comprit que Fu Hai avait joué de nouveau pour pouvoir lui prendre les clés....
- ... hey ! Hey ! .... J'ai pas dit non plus que j'allais prendre la voiture ! Dewei fut vraiment trop pris de court. Et ce pack de glace qui l'empêchait de rattraper le sale gamin partit trop vite dans sa chambre. Il soupira. Bien sûr que Fu Hai avait raison. Mais à se faire avoir de la sorte, Dewei n'aimait pas ça... était-il si faible que ça ??? Il y eut une espèce de lueur de défi dans son regard.

Il sortit de l'appartement, une fois ses chaussures au pied, avait refermé la porte derrière lui, et avait rejoint Fu Hai dans l'ascenseur, s'étant avancé très près de lui exprès, l'air indifférent avant de se tenir simplement à côté de lui. Il rejoignit sa voiture et fit une grimace. Fu Hai au volant.... Pourquoi ressentait-il de l'appréhension... Il prit sur lui et monta malgré tout côté passager. Sa main allait lâcher le pack de glace pour pouvoir s'attacher mais Fu Hai fut plus rapide. Ceci dit, une fois attaché, il ne manqua pas de profiter de ce moment, pour rattraper Fu Hai, pour le tenir tout près, les yeux dans les yeux, sa main blessée, lui remettant un peu ses vêtements en place au niveau du col et en arrangeant deux trois mèche ci et là. Puis il le lâcha, remettant le pack de glace comme si tout ceci avait été tout à fait normal. Mais il sentait bien une espèce de gêne s'être installée chez le plus jeune. Au moins, cette fois, c'était réciproque.

- ... Tout ce que tu voudras. avait-il dit, en réponse du fait qu'il lui devrait une dette. Il donnait même l'impression de dire ces mots de façon totalement innocente et naïve, mais il ne doutait pas de l'esprit très imaginatif de Fu Hai. Et tu me connais, je suis un homme de parole ! Allez, dépêche. Plus vite on y sera, plus vite ce sera fini.
Quelque part, ça l'ennuyait d'avance d'être aux Urgences.

Une fois arrivé sur place, ils n'avaient heureusement pas attendu très longtemps un médecin. Dewei fut pris en charge assez rapidement. Lorsqu'il lui demanda ce qu'il avait bien pu faire pour que sa main soit dans un tel état, Dewei s'était contenté d'hausser des épaules. On soigna ses égratignures, on fit des radios, et Dewei sortit des Urgences avec une ordonnance, des anti-douleurs et la main totalement immobilisée.

- Tu vois, je l'avais bien dit... Juste deux doigts de cassés. Ca aurait pu être pire ! Il voulait dédramatiser. Il n'y avait pas que deux doigts cassés. Le temps avait tout de même été long. Alors il passa son bras, derrière la nuque de Fu Hai, le posant sur ses épaules, le serrant un peu contre lui, tandis qu'ils retournaient vers la voiture. Ah par contre, faudra que tu conduises encore un peu à ma place... Faire aussi encore plein de choses à ma place... C'est écrit sur le certificat, faut pas que je fasse quoi que ce soit qui sollicite trop ma main...Tu m'aideras ? Il lui avait souri. Quelque part ça l'amusait d'avance. Parce qu'il allait pouvoir avoir droit à un peu d'attention venant de Fu Hai. Il avait bien le droit non ? Il s'occupait toujours de lui... Quotidiennement même. N'était-ce pas de bonne guerre du coup ?

Tout sourire, arrivé à la voiture, il le lâcha, et lui redonna les clés de la voiture.
- Allez. Dis moi. Qu'est-ce que tu veux pour cette fois ? Vu tout ce que tu devras faire pour moi, j'vais en avoir beaucoup des dettes. Alors autant commencer maintenant. Il s'était rapproché d'un pas. Tu peux tout me demander. Oui. Tout. Finalement, il était prêt à prendre tous les risques.

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Ce message a été posté Sam 21 Jan - 14:49
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Outfit ━ Depuis quand est-ce que mon cœur se trouvait dans ma gorge. Depuis quand est-ce que Dewei entrain de remettre mes vêtements me faisait un effet particulier. Peut-être parce que cette fois-ci il était particulièrement proche, peut-être aussi parce que nos regards n'arrêtaient pas de se croiser, de se fixer et peut-être parce que je venais de l'enlacer quelques minutes auparavant. Il ne faisait que son travail mais, je me sentais obliger de détourner le regard et de me racler la gorge. Je devais conduire, je ne devais pas me laisser déconcentrer. Je passais ma langue sur mes lèvres, regrettais de ne pas avoir pris une bouteille d'eau avant de démarrer l'engin. Mes aptitudes de conduite étaient un peu rouillées mais, après quelques frayeurs dans le parking tout allait mieux. Pas de danger, je maîtrisais l'engin sans problèmes et le trajet jusqu'à l'hôpital se fit rapidement et de manière très silencieuse. Je ne préférais pas parler. J'étais entrain de réfléchir à tout ce qui était arrivé, j'étais entrain de me demander ce qui se passait aujourd'hui. J'avais l'impression d'être dans une dimension parallèle, comme si le ciel m'était tombé sur la tête. Peut-être que j'étais encore entrain de dormir. Peut-être que cela pouvait tout expliquer non? Parce que je n'avais jamais vraiment réfléchit au fait que Dewei m'attirait peut-être. M'attirait, parce que cela ne pouvait pas être autre chose. Je n'étais pas capable de tomber amoureux, cela ne m'était jamais arrivé. Peut-être parce que je ne croyais pas en la fidélité et en ce genre de choses en général. Et puis, depuis que j'étais malade, l'idée de "je t'aime jusqu'à la fin des temps" me semblait particulièrement ridicule. Et grotesque. A l'hôpital, cela fut assez long, pas trop. J'avais l'habitude d'attendre et des longues consultations, simplement le voir ressortir la main totalement immobilisée me fit me mordre la lèvre. J'haussais les épaules quand il me demanda de l'aider. Je ne voulais pas répondre, pas encore; J'avais toujours un masque sur mon visage, je préférais le garder dans un endroit remplis de monde mais, lorsque nous repartîmes en direction du parking je le baissais pour respirer un peu mieux et avoir moins chaud. Je tournais la tête dans sa direction lorsqu'il continuait à parler. Ce que je voulais? Bonne question. J'avais simplement lancé ça en l'air. Je n'avais pas vraiment de souhaits.

-"Laisse tomber, je vais collectionner mes passe-droits et te les ressortir à des moments où tu t'y attends le mois. Ce sera plus drôle comme ça. Et puis, franchement, si on y réfléchis se serait plutôt à moi d'exaucer tes souhaits."

C'était assez embarrassant à dire mais, il fallait bien l'admettre, Dewei était toujours là pour moi. Toujours là quand j'avais des problèmes. Et surtout, il s'était blessé à cause de moi. Il avait beau dire que ce n'était pas le cas, je n'étais pas un gamin à qui on pouvait tout faire avaler, comme si de rien n'était. Je laissais échapper un soupir. Avec deux doigts cassés, il allait certainement être assez handicapé pour sa vie de tous les jours. Quel imbécile. Mais que faisait son psychologue supposé l'aider à gérer sa colère. Sans doute qu'il faisait de son mieux. Mais, Dewei était quelqu'un d'assez borné et qui n'aimait pas demander de l'aide ou en recevoir. Encore plus quand il s'agissait de son caractère. Je pouvais comprendre mais, en même temps, c'était vrai qu'il avait quelques soucis de gestion de la colère. Cela ne le rendait pas effrayant, surtout quand on le connaissait bien mais, je ne pouvais m'empêcher de me demander qui est-ce qui, la prochaine fois, serait la victime de son impulsivité. Lui ou un autre? Dans les deux cas, ce n'était pas bon. Je le laissais rentrer dans la voiture, toujours décider à conduire mais, je ne démarrais pas.

-"Viens t'installer chez moi, le temps que tes doigts s'arrangent. Ce sera plus simple pour toi et pour moi. Tu n'as qu'à dormir dans la chambre d'amis, elle n'est utilisée que quand Jiao Li vient dormir à la maison. "

Mais qu'est-ce que j'étais entrain de faire? D'inviter le diable dans ma demeure, de faire rentrer le loup dans la bergerie? Ouais, sans doute, mais tant pis. Ce serait plus simple comme ça et il savait que j'avais raison. Mais, cela signifiait aussi que pendant qu'il était là, j'allais devoir vivre une vie irréprochable. En réalité, je détestais l'idée qu'il puisse rentrer dans mon intimité. La plupart de mon quotidien qu'il ne voyait pas n'avait rien de glorieux. Surtout à cause de ma maladie. J'allais simplement devoir être plus discret. Et puis, cela allait être la même chose concernant mes conquêtes... Rah et merde! Qu'est-ce que je racontais à la fin. Pourquoi je venais de faire cette proposition débile et que je ne pouvais plus retirer maintenant. Fait chiez!

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Ce message a été posté Jeu 26 Jan - 0:21
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Tenue ━ Il ne pouvait pas le nier, ni continuer de se mentir. Les choses commençaient sérieusement à changer entre eux. Dewei l'avait senti dès la fin de leur dispute. Il s'était mis à témoigner d'un peu plus d'affection que d'habitude. La vérité était qu'il s'était vraiment attacher au jeune chinois. La main blessée, assis dans la voiture, tout devenait de plus en plus difficile à rejeter. Il ne pouvait clairement pas penser l'inverse, se dire que ce n'était pas vrai, pas possible. Il avait du mal à l'assumer certes, mais les faits étaient bien là. Il ne voyait plus Fu Hai juste comme son protégé. Il refusait de le voir mourir un jour, il refusait de le voir continuer à être aussi instable dans ses relations. Il voulait l'aider, le soutenir de tout son coeur et de toutes ses forces. L'aider, l'accompagner tout au long de sa vie. Faire partie de sa vie.

Alors peut être qu'il se faisait berner totalement par les gestes et attitudes charmants de Fu Hai. Peut être que pour Fu Hai ce n'était pas sérieux, mais Dewei l'était. Et qu'importe s'il finirait le coeur blessé, ou rejeté. Il ne cessera pas d'être son manager, d'être près de lui et d'être très protecteur. Il le lui démontrait par des tendresses, des gestes simples comme lui remettre ses vêtements correctement, ou remettre une mèche de cheveux.

A l'hôpital, Dewei avait prié pour que le temps dans les lieux soit bref. Que le diagnostique se fasse vite et que les soins soient fait rapidement. Ce fut le cas, même si le manager savait que pour Fu Hai la perception n'avait pas du être la même. Dewei s'en voulait silencieusement d'avoir perdu son calme de la sorte. Ils quittèrent l'hôpital, et déjà, il s'était mis à dédramatiser, minimisant l'état réel de sa main, jouant avec le fait que Fu Hai devra encore l'aider un peu mais qu'en contre partie il accèdera à tout ce qu'il voudra. Dewei lui devait bien ça.

- ... Comment ça, c'est toi qui devra exaucer mes souhaites ? Si c'est à cause de ma main, je te le dis de suite, tu n'as pas à t'en vouloir pour ça.  Il était très sérieux. Si sa main en était là, c'était à cause de son manque de maîtrise. ... C'est moi l'unique responsable de son état. Il était devenu grave, presque inquiet. Après tout, s'il avait été capable de perdre ainsi son calme devant Fu Hai, serait-il vraiment capable de contrôler vraiment ses colères ? D'un coup il doutait de lui. ... Je suis sérieux. Qu'on se dispute est un fait. N'importe qui peut se disputer. Mais si je savais mieux maîtriser mes humeurs, ma main ne serait pas comme ça.

Tout en parlant, ils avaient atteints la voiture. Les sourcils légèrement froncés, il ne pensait plus qu'à ça. Les yeux rivés sur sa main, Dewei se disait qu'il finirait par être dangereux et pour lui et pour les autres... Il entendit Fu Hai lui proposer de venir chez lui. Dewei eut comme un doute. Un doute quant au fait que ce soit une bonne idée. Et s'ils se disputaient de nouveau ?

- ...Est-ce réellement une bonne idée ? D'un coup, Dewei doutait même de lui-même. L'air très soucieux. Il soupira, laissant sa tête finir sur l'appui tête de son siège. ...  Enfin je vais pas nier qu'avec une main en moins, ce sera plus pratique... Il laissa planer un moment de silence avant de tourner la tête vers Fu Hai. ... Tu es sûr que c'est ce que tu veux ?

Un nouveau silence s'installa. Quelque part, Dewei n'était pas non plus contre le fait d'être chez Fu Hai. Au fond, il avait parfois pensé à le faire pour qu'il cesse d'accumuler les conquêtes... Donc quelque part, que Fu Hai le lui propose, lui fit plaisir.
- ... Il faudrait que je récupère quelques affaires du coup avant qu'on rentre.

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Ce message a été posté Sam 28 Jan - 10:36
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Outfit ━ Je ne préférais pas répondre. Pas tout de suite. A la place, je démarrais la voiture pour partir en direction de l'appartement de Dewei. Pourquoi est-ce qu'il demandait si c'était une bonne idée? Il savait pertinemment que c'était une mauvaise idée. Mais, si je l'avais proposé c'est bien que je le voulais non? Il savait que je ne faisais rien que je ne voulais pas faire, si je pouvait l'éviter. Je roulais, dans le silence premièrement. Parce que je ne comprenais pas mon propre comportement et que je ne comprenais pas le sien non plus. Peut-être que c'était ce qui m'avait poussé à proposer cette solution. Bien entendu, je ne gardais à l'esprit que le côté pratique de la chose. A vrai dire, c'était courant pour des célébrités de vivre avec leur manager mais, ni lui ni moi n'y avions penser jusqu'ici. Parce qu'il était riche et qu'on ne s'était pas vraiment entendu au départ. Et qu'après, on avait simplement l'habitude de ne pas vivre ensemble. Est-ce que j'angoissais? Putain, ce n'était pas comme si je venais de sauter le pas ou quoi que ce soit. C'était simplement Dewei. En plus, ma sœur venait vivre une partie de la semaine chez moi. Pas comme si je vivais complètement seul non plus. Les bouchons étaient entrain de se former dans les rues de Tokyo. On était sortit à la bonne heure purée... En même temps, ce n'était pas comme si on avait quoi que ce soit de prévu. Un feu rouge et un embouteillage et on était à l'arrêt. J'en profitais pour sortir mon téléphone, le poser sur l'espèce d'endroit prévu à cet effet et allait sur google pour taper mon nom. En quelques heures, les articles à mon propos portant sur ce prétendu scandal c'étaient transformés en des articles élogieux concernant une aide à une collègue dans le besoin et le sujet le plus abordé était celui des stalkers et des sasaengs. Bref, j'étais tranquil. Tout ça pour ça. J'eus un petit sourire, l'air de dire "je te l'avais bien dit". Les paparazzis et les news people étaient des choses volatiles et artificielles. Il était assez facile de les manipuler quand on y faisait attention. Je refermais mon téléphone quand enfin tout sembla se débloquer et je me décidais même à lâcher quelques mots.

-"Tu vois... tu t'es énervé pour rien. Cela c'est réglé en quelques heures même pas."

Je regardais les bouchons, légèrement énervé. Je n'avais pas franchement la fois d'aller jusque chez lui. Surtout avec tout ça. J'étais furieux. Furieux qu'il se soit blessé pour quelque chose d'aussi futile. Furieux d'avoir l'impression que quelque chose m'échappait. Quelque chose de gros comme une maison. Je tournais le volant dans une rue et changeait de direction. On rentrait chez moi. On verrait le reste plus tard.

-"Laisse tombé pour tes affaires, on demandera à Jiao Li d'aller te chercher des trucs. J'en ai assez des bouchons."

J'étais comme un enfant, capricieux, changeant et ainsi de suite. Il n'était pas facile de dealer avec moi dans ce genre de moment.  Et surtout, j'avais des questions à poser. Pas pendant que je conduisais, pas tout de suite. Chez moi, ce n'était pas loin, cela ne pris pas longtemps avant que nous arrivions. Mais, je ne déverrouillais pas les portes, pas tout de suite. Je voulais des réponses.

-"Je ne comprend pas Dewei. Je ne comprend pas pourquoi tu t'énerves quand on parle de ma vie romantique. Ce n'était pas comme si le fait d'avoir pas mal de partenaires n'était pas quelque chose de répandu dans le milieu. Des players il y en a partout."

Je m'étais retourné vers lui, le fixait intensément, les bras croisés. Le petit habitacle de la voiture était sans doute le lieu le plus sécurisé pour discuter de ce genre de choses. Je refusais qu'il s'enfuit dans une autre pièce ou qu'il me lance quelque chose à la figure ou je ne sais quoi. Mais, je voulais essayer de mieux comprendre, je voulais poser le doigt sur quelque chose. Est-ce que c'était mal? De vouloir en savoir plus? Est-ce que c'était dangereux? Probablement. Mais, j'étais un accro à l'adrénaline. Briser des cœurs, jouer, c'était aussi quelque chose qui me procurait des sensations auxquelles j'étais accro.

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Ce message a été posté Mar 31 Jan - 15:03
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Tenue ━ Dewei n'eut pas de réponse. Ce n'était pas une bonne idée. Il le sentait. Le regard rivé sur sa main, Dewei sentait bien qu'il avait assez secoué émotionnellement Fu Hai, et qu'à vivre ensemble, même sur une courte période n'allait pas forcément être positif. Et puis même. Dewei n'avait pas juste peur de perdre encore une fois le contrôle, il avait peur de lui-même parce qu'il ne voyait plus l'artiste de la même façon. Il n'avait plus envie d'être juste son manager... Et rien que ça, suffisait pour qu'il soit déjà en train de songer à ne pas accepter, et à simplement demander à rentrer chez lui.

Ils n'avaient jamais vécu ensemble. C'était jamais quelque chose qu'ils avaient songé faire. Déjà parce qu'ils ne s'étaient pas appréciés du tout au début, et puis parce qu'après, ils avaient pris cette habitude de vivre chacun de leur côté. Le silence dans lequel ils se trouvaient devenait pesant. Aussi Dewei déclara qu'il lui fallait de toute manière passer par chez lui pour récupérer des affaires. Ils changèrent donc de direction. Avant de se retrouver dans les bouchons et bloqués par les feux désespérément longs et toujours bloqués au rouge.

Pourquoi d'un coup, l'atmosphère devenait pesante ? Dewei n'aimait pas vraiment la tournure que prenait les évènements. Il se sentait mal à l'aise. Comme s'il s'attendait à ce que le karma lui joue un sale tour. Ils attendaient là que le feu passe au vert et que la file avance tout de même un peu... Dewei voulait suggérer un raccourci à Fu Hai mais vu la situation il doutait de l'efficacité de la chose. Le silence fut soudainement brisé lorsque son protégé lui montra son téléphone, remettant le sujet de la rumeur sur le tapis. La rumeur avait été démontée, la vérité portée au grand jour. Il se contenta de lever les yeux au ciel. Il n'avait pas la foi ni même l'envie de se prendre la tête de nouveau sur son comportement de ce matin.

Finalement, agacé, Fu Hai changea de direction, prenant celle menant à son appartement. Foutu Karma...

- Nan mais tu sais tu pouvais me déposer dans le coin hein .... Mais c'était déjà trop tard pour ça, et il le savait, dans ces moments là, Fu Hai devenait pire que têtu. Dewei savait donc que finalement il n'avait pas le choix. Il finira ce soir chez Fu Hai. Et peut être même encore quelques jours, le temps que sa main guérisse. A moins que le jeune homme n'accepte de le laisser partir avant. Mais là présentement, il le savait, ce n'était même plus envisageable.

Ils se retrouvèrent guarés devant l'immeuble. Dewei détacha sa ceinture et fut tout de même surpris de voir que Fu Hai avait juste coupé le moteur mais ni retiré la clé, ni déverrouillé les portes, ni même retiré sa ceinture. Qu'est-ce qu'il lui faisait encore... C'était vraiment stressant. Dewei n'aimait pas trop le changement radical d'ambiance. C'était trop soudain. Il fut surpris de la question de son protégé. Pourquoi piquait-il des colères dès que ça touchait la vie romantique de Fu Hai ? Il voulait quelle réponse ? La vraie ? Ou la à moitié vraie ? Dire la vraie raison serait vraiment trop risqué... De nouveau Dewei se sentait fragilisé. Comme si ni l'une ni l'autre de ses réponses ne pourrait satisfaire Fu Hai et qu'il sera pas loin de partir en vrille.

- Ce n'est pas ta vie romantique qui m'énerve. Je sais très bien que dans le milieu, vous êtes nombreux à avoir une vie romantique bien remplie. Ce qui m'énerve c'est que tu prennes des risques. C'est tout. Même si depuis qu'on est ici, les fausses rumeurs se sont accumulées, je n'ai pas envie que ça vienne pourrir ta carrière. Ou même que tu tombes sur un type ou une nana, là juste pour mieux te couler. J'ai connu ça, enfin tu le sais... Donc j'ai pas envie qu'il t'arrive la même chose.

Il avait choisi. Il ne dira toujours pas la véritable raison. Celle qui inclut aussi une espèce de jalousie. Celle qui inclut le fait qu'il déteste savoir que quelqu'un ait pu le toucher, passer la nuit avec lui, et que savait-il encore. Celle qui inclut le fait qu'il devenait extrêmement possessif. Mais dire celle-là, c'était prendre trop de risques. Beaucoup trop... Fu Hai risquait même de le trouver trop bizarre, de le trouver détestable ou d'être simplement dégoûté, et la forme de paix qu'ils avaient pu trouver serait foutue en l'air.

- ... Honnêtement, tu serais casé avec quelqu'un, tu en serais qu'avec une seule personne, je serais déjà moins stressé, parce que même si les magazines parleraient de toi, à force ils vous laisseraient tranquilles... Et il ne risquerait pas non plus de s'énerver. Il laissa un silence s'installer dans la voiture. Il ne savait pas du tout comment Fu Hai prendrait la chose. Mais au moins c'était à moitié dit.

- Voilà. Tu as eu ma réponse. On monte ? Ou tu comptes passer la nuit dans la voiture ? Dewei espérait que les portes se déverrouillent rapidement. Qu'il puisse sortir respirer. S'il restait là, à subir un interrogatoire, il ne garantissait pas de rester calme. Sauf que bizarrement, il doutait que cette réponse ait suffit. Il avait le pressentiment que les portes n'allaient pas s'ouvrir de suite... Son stress était encore présent, et il se sentait encore trop nerveux...

- A moins que tu veuilles savoir autre chose ? Il voulut se donner une baffe mentale pour avoir même osé poser la question.

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Ce message a été posté Mer 1 Fév - 11:48
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Outfit ━ Pourquoi? Pourquoi me relancer dans ce terrain glissant? Est-ce que je cherchais le conflit, est-ce que je voulais l'énerver une fois de plus, le voir se faire mal, le voir s'énerver encore une fois? Peut-être que c'est moi qu'il blesserait cette fois ci. Tant mieux, je préférais qu'il m'abîme moi plutôt qu'il ne s'abîme lui. J'étais déjà un objet abîmé, cassé, il pouvait se défouler un peu sur moi. Au pire, je savais bloquer des coups, je n'étais pas totalement sans défenses. Je ne sais pas pourquoi je tenais temps à aller au fond du problème, à revenir sur ce qui nous avait fait nous étriper, sur ce qui nous avait fait nous dire des choses que l'on aurait préféré ne jamais entendre. J'étais comme un gamin têtu qui cherche à savoir où son cacher ses cadeaux d'anniversaire. Je ne savais pas m'arrêter quand il le fallait. Je ne voulais pas aller me mettre à gamberger tout seul le soir dans la chambre avec cette impression désagréable qu'il ne me disait pas tout. En même temps... étions nous vraiment proche? Vraiment? Je ne savais plus, je n'étais sur de rien a part du fait que Dewei faisait partit de ma vie, qu'il y tenait une place plus importante que je ne le croyais. L'inquiétude que j'avais ressentie lorsqu'il s'était blessé n'était pas feinte. Je ne voulais pas le voir mal en point. Il devait être sain et heureux, il le méritait. Et je savais que pour ça, il aurait mieux fallut qu'il ne me rencontre pas. Je lui compliquais la vie et quand j'y réfléchissais j'oscillais entre de la peine et du ce n'est pas mon problème. J'étais égoïste et je détestais le savoir, je détestais m'en rendre compte. Parce que je savais que je ne changerais pas. Je savais que j'allais rester moi même. Chiant, inconsistant et problématique. Et que j'allais rendre sa vie compliquée. Très compliquée. Me mettre avec une seule personne? Ce n'était pas dans mes plans et sans doute que cela ne le serait pas de si tôt. Je ne croyais pas en l'amour pour toujours. Je ne croyais pas dans cette forme d'unicité. Je n'avais pas eut beaucoup de petites amies. Et même dans ce genre de cas, nous ne durions pas longtemps. Et maintenant plus que jamais, je ne comptais pas m'attacher à quelqu'un et surtout, le laisser s'attacher à moi. Ce serait cruel. Vraiment cruel de ma part de laisser de l'espoir, d'insuffler du bonheur alors que j'allais peut-être disparaître.

-"Je ne me mettrais pas avec une seule personne Dewei. Tu peux oublier ça tout de suite. Je ne peux pas. Je ne veux pas que quelqu'un souffre à cause de moi. Que quelqu'un tombe amoureux pour me perdre dans quelque moi. Ce serait cruel et vicieux. Et ce n'est pas moi. Et de toutes les façons, l'amour... c'est juste une belle illusion non? Des réactions chimiques en chaîne."

Je débloquais les portes de la voiture et sortais, glissant mes mains dans mes poches avant de me diriger vers l'ascenseur. Cela ne servait à rien de commencer à me torturer la tête pour savoir s'il y avait autre chose. De toutes les manières, si Dewei ne voulait pas me le dire, il ne me le dirait pas. Mais, cela me faisait étrange. Parce qu'on ne se cachait pas grand chose. Enfin... que je croyais. C'était comme si brusquement je me rendais compte que j'étais totalement perdu quand il s'agissait de mon manager. J'avais tellement l'habitude d'agir de cette manière depuis qu'on se connaissait que cela me rendait peut-être totalement immunisé à certaines choses venant de lui. Peut-être que j'étais passé à côté de beaucoup de choses. Ou peut-être qu'aujourd'hui j'étais particulièrement fatigué et lui particulièrement irritable. L'ascenseur commençait à monter et mon regard glissa sur lui, à la fois triste et énervé. Contre moi, contre lui, contre ma maladie, contre les paparazzis... un peu contre le monde entier. La porte s'ouvrit et je sortis rapidement, avant lui pour aller jusqu'à ma porte et la déverrouiller. J'étais résigné. J'étais perdu. De temps en temps, mes pilules m'embrouillaient un peu l'esprit ou peut-être qu'elles me libéraient simplement de certaines barrières que je m'imposais instinctivement. Je rentrais dans l'appartement, Dewei sur les talons, j'enlevais mes chaussures, mon manteau, me dirigeais vers le canapé avant de faire demi tour pour attraper Dewei par les épaules et fixer mon regard dans le sien.

-"La prochaine fois que tu ressens le besoin de frapper quelque chose, frappe-moi moi. Ne te blesse pas parce que je t'énerve. Ne te blesse pas à cause de moi. Tu n'as pas le droit ok. Pas le droit."

Je remontais ma main jusqu'à son cou avant de le tirer vers moi pour le serrer dans mes bras. Un peu, un minimum, pour me rassurer, pour me dire qu'il allait bien. Nom d'un chien mais qu'est-ce qui pouvait bien m'arriver aujourd'hui? Je ne voulais pas pleurer. Je ne pleurais plus, je ne pleurais jamais mais, j'avais eu putain de peur. Plus que je ne l'aurais jamais pensé. Et si ça avait été plus grave. Et si ça avait bousiller sa main? Et si... Il y avait tellement de possibilités que je ne voulais pas l'imaginer. Il avait beau dire que ce n'était pas de ma faute, c'était comme dire à un pécheur que ce n'était pas sa faute si le poisson qu'il venait de pêcher était mort. C'était me prendre pour un con. Ma main remontait dans son cou, sur ses cheveux, mon autre bras s'était glissé sous le sien, accrochant son haut comme un enfant s'accroche à son parent. Ma voix était serrées pour lutter contre ces putains de larmes que je n'arrivais même pas à expliquer.

-"Purée, mais qu'est-ce que t'es con. Et moi aussi merde. Je ne sais pas ce qui se passe. Ces putains de pilules m'embrouillent. Je sais pas, j'en sais rien Dewei. Je comprends pas pourquoi..."

Pourquoi quoi? Pourquoi est-ce que j'avais eut aussi peur pour lui? Pourquoi est-ce que je passais mon temps à le provoquer? Pourquoi est-ce que je m'accrochais à lui comme une moule à son rocher. Peu ragoûtant la moule pas vrai... Je ne pleurerais pas. Non. Je ne le devais pas ou sinon, je n'allais jamais m'arrêter.

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Ce message a été posté Mer 1 Fév - 22:03
'Cause you're not the only one.
Dewei & Fu Hai


Tenue ━ Il n'avait pas envisagé de réponse de la part de Fu Hai. Comme s'il n'avait pas eu du tout l'envie de savoir le fond de la pensée du jeune garçon. Non. En fait, en entendant sa réponse, c'est tout simplement parce qu'il avait voulu épargner son coeur. Fu Hai était trop honnête que c'en devenait presque cruel. Savoir qu'il ne croyait pas du tout en l'amour, le vrai avec un grand A, et qu'il ne se mettrait jamais en couple, et donc ne serait pas avec une seule personne toute sa vie, Dewei le prenait comme ce mur, cette belle barrière qu'il n'avait jamais voulu voir, et qui l'empêchait de dévoiler ce qu'il ressentait réellement.

Rien qu'à cause de ce mur, Dewei devait rester secret, presque fraternel s'il le fallait, mais jamais plus. Il devra se contenter de l'être... Fu Hai n'avait pas envie que quelqu'un souffre à cause de lui, mais il ne savait pas que c'était déjà le cas en quelque sorte. Il avait envie de lui demander si même si c'était lui, Dewei, qui resterait toujours avec lui, avec lui qu'il sortirait, il n'envisagerait même pas la chose, pour ne pas qu'il souffre de sa perte. Au fond de lui, Dewei était persuadé que Fu Hai guérirai. Il le désirait vraiment. Mais en entendant Fu Hai parler ainsi, il se demandait si le garçon pensait qu'il avait une chance de s'en tirer ou s'il avait déjà oublié qu'il avait des chances de vivre aussi longtemps que n'importe qui. C'était trop triste. Trop douloureux. Dewei avait sentit tout ses muscles se crisper malgré lui. Ses sourcils s'étaient légèrement froncés. Rien de très alarmant, puisque pour un regard extérieur cela pouvait être tout simplement dû à une légère douleur dans sa main blessée.

Entendant le clac annonçant le déverouillage des portières, Dewei sortit et suivit Fu Hai, d'un pas tranquille. Il fixait son dos. Les dernières paroles du jeune chinois résonnaient en boucle dans sa tête. Il avait beau tenter de les oublier, c'était comme si elles s'amusaient maintenant à hanter son esprit. Debout dans l'ascenseur, il attendait patiemment que la machine atteigne l'étage voulu. Il n'avait pas jeté un regard à Fu Hai et était resté muet. Il l'avait suivi à son appartement. Ce n'était vraiment pas une bonne idée... Il ne devrait pas rester. Ca serait de la pure torture émotionnelle... Il avait franchi le seuil, retiré ses chaussures et s'apprêtait à s'installer dans un des fauteuils du salon quand Fu Hai s'était précipité sur lui, les mains sur ses épaules. Il fut prit par surprise, et le fixait droit dans les yeux.

- Fu Hai... La suite le coupa dans sa réponse. Pourtant il voulait le rassurer et surtout lui dire qu'il n'oserait jamais lever la main sur lui, qu'il ne le ferait jamais et qu'il préférait largement casser de la vaisselle plutôt que de le frapper lui.... Mais Fu Hai le serrai déjà contre lui, les bras autour de son cou.

Son coeur rata un battement... Dewei avait été légèrement déstabilisé et avait heureusement retrouvé rapidement son équilibre. Dans la rapidité de l'évènement, sa main blessée avait quitté l'écharpe, et il s'était presque totalement figé. Que faire à nouveau ? Tout s'embrouillait dans sa tête. Fu Hai... Il le torturait. Sans le savoir certes. Mais c'était pire que tout le reste. Un tel contact suffisait à raviver des sentiments que Dewei s'efforçait de garder pour lui et totalement secret.

C'était devenu difficile de penser correctement. Un coup, le chinois le blessais sans le savoir, et le coup suivant il le secouait émotionnellement de nouveau sans qu'il ne le sache. Dewei était perdu dans un énorme brouillard. Il fallait que le jeu cesse. Il n'était pas idiot non plus au point de ne pas sentir Fu Hai totalement fragilisé, et en train de contenir des larmes. Sa voix le trahissait. Dewei l'entendait.

La main de Fu Hai sur son cou voyagea jusque dans ses cheveux, et l'autre s'était faufilée sur son dos pour mieux s'y agripper. Ce n'était que de simple gestes de la part du jeune homme, mais pour Dewei c'était de véritables décharges électriques qui ne l'aidait pas à penser clairement et correctement. En tout cas, il comprenait qu'il avait vraiment secoué son protégé. D'autant qu'il ne s'était pas blessé parce qu'il l'avait mis en colère. Non. Il l'avait déjà mis en colère des tas de fois et jamais il n'avait agit de cette façon. Il avait été simplement poussé trop loin dans ses retranchement, par des paroles qui l'avait affecté beaucoup trop. Il ne voulait pas qu'il se blesse à cause de lui ? Dewei sentait son coeur déjà bien resserré. Parce qu'il ne voulait pas non plus faire souffrir un-e petit-e ami-e alors qu'il pensait ne pas pouvoir guérir. Parce que Dewei comprenait l'ensemble du tableau et que tous les deux luttait contre eux-mêmes à leur manière.

Mais Dewei était têtu, et il se connaissait assez pour savoir que même si Fu Hai lui demanderait d'oublier et de rejeter ses sentiments, il n'en sera jamais capable. Il lui avait promis : il l'accompagnerait jusqu'au bout quelle qu'en soit l'issue. Que la fin soit bonne ou mauvaise. Lentement, sa main non blessée vint se poser au niveau des omoplates de Fu Hai.

- ... J'oserai jamais te faire du mal. Je pourrais jamais te frapper. Même sous la colère... Ca me tuerait... Il laissa planer un bref instant de silence. Pardonne-moi... De t'avoir fait peur. Et d'avoir été trop loin...

Sa main remonta sur son épaule comme pour le tenir un peu plus contre lui.

- ... Ce qu'il se passe hein... Pouvait-il seulement le dire. Il pensait tenir une partie de la réponse. Sauf qu'il y avait ce foutu mur dressé par Fu Hai. S'il lui disait, il connaissait déjà la réponse de son protégé. Ou alors il se plantait complètement... ... Ne redis juste plus jamais que ce que je souhaite c'est que tu meurs ou que tu disparaisses.... Et ne laisse pas non plus entendre que t'auras pas la chance de guérir... J'veux pas que tu baisses les bras par rapport à ça, et encore moins que tu penses que je ne tiens pas à toi. Plus que tout le reste, c'est ça qui m'a poussé à bout. Il laissa de nouveau s'installer un silence. ... Me demande donc pas de te frapper, et ne me redis jamais que tu finiras de toute façon par disparaître.  Ca suffira à me rendre complètement fou.

Il réfléchissait vraiment aux mots qu'il allait prononcer. Il les avait dans sa tête, au bord des lèvres mais il les pesait, les jaugeait avant de les prononcer.

- ... J'veux pas te perdre...   Il laissa enfin le temps à Fu Hai de capter le sens de ses paroles, de les analyser. Mais il craignait vraiment la suite des évènements... Il ne savait pas trop si le chemin prit par la discussion est si bon que ça. Il doutait vraiment que ça soit à son avantage. Surtout que ces derniers mots pouvaient tout dire, et donc laisser entendre ce qu'il cachait depuis un bon moment maintenant.

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Ce message a été posté Ven 3 Fév - 11:35
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Dewei & Fu Hai


Outfit ━ Pourquoi est-ce que je me comportais comme un enfant? Pourquoi? Pourquoi est-ce que le savoir là m'apaisait? Je ne comprenais pas pourquoi Dewei était capable de me faire passer d'un extrême à l'autre de mon échelle émotionnelle. C'était comme ça encore d'avantage depuis quelques mois. J'étais sur les nerfs, je partais au quart de tour, j'étais presque bipolaire par moment. J'étais quelqu'un de tactile, je l'avais toujours été. Je ne l'avais jamais été à ce point avec mon manager. Manager qui était aussi le fils de mon employeur. M'enfin, ce n'était qu'un détail parmi d'autres. Souvent, je lui lançais des piques, je m'amusais à faire comme si il faisait partit de ces personnes que je pouvais séduire. Mais, je n'étais même pas sur qu'il soit intéressé par les hommes. Je le faisais depuis deux ans. D'abord pour l'énerver, ensuite parce que j'en avais pris l'habitude. Mais là, tout de suite, il n'était pas question de flirt. Simplement le besoin de savoir que tout allait bien, de calmer mon cœur de la façon la plus simple possible. Je ne savais pas comment le faire vraiment alors j'avais besoin de ce contact. J'avais besoin de sentir sa main remonter le long de mon dos et me serré d'avantage contre lui. Et je me calmais doucement mais surement. J'écoutais ses paroles. Je savais que j'avais été injuste, je le savais pertinemment. Mais, il n'y avait qu'avec lui que j'étais si déraisonnable. Qu'avec lui que je me comportais comme un connard. Il paraît que faire souffrir quelqu'un c'était aussi un moyen de lui prouver son affection. Mais n'était-ce pas stupide et cruel? Aucune idée. Il parlait, je l'écoutais et je sentais mon cœur se calmer autant que d'être tiraillé par mon sens de la culpabilité. Je n'aurais pas du dire toutes ces choses. Si je parlais sans arrêt de ma mort c'est simplement qu'il fallait être réaliste. Les chances pour moi de m'en sortir étaient très minimes. Vraiment minimes. Pourtant il avait raison, je ne devais pas être défaitiste, je ne devais pas l'être parce que sinon, mon état avait plus de chances de s'améliorer. Le mental jouait beaucoup. C'était confortable, vraiment. Sauf que ces dernières paroles me firent me crisper, mon cœur s'affolant violemment. Qu'est-ce qu'il voulait dire? Qu'est-ce qu'il racontait? Ce genre de phrases, il ne fallait pas les dire. Il ne devait pas le dire. Quoi qu'il pouvait parler en toute amitié non? Oui? Peut-être? J'étais subitement perdu. Je reculais un peu, simplement pour voir son visage. Pour savoir quoi faire. Est-ce que c'était ça que je n'arrivais pas à saisir depuis plusieurs semaines? Non, pas possible. Parce que si c'était vraiment ça... Je ne savais pas ce que je ferais. Parce que je ne voulais pas le perdre non plus. Parce que j'avais besoin de lui mais que... j'essayais de ne pas le montrer. Je ne voulais pas qu'il sache à quel point j'étais devenue dépendant de sa présence.

-"Dewei... Que... Qu'est-ce que tu veux dire? Non, parce que moi non plus je ne veux pas qu'on s'engueule tu vois... Je ne voulais pas que ça en arrive jusque là. Je ne pensais même pas que cela en arriverait jusque là. "

Pensons à de l'amitié, calme toi coeur à la con. Pourquoi tu fais le clown. Pas comme si j'étais amoureux de Dewei non? Je l'adorais, je tenais à lui, il occupait une grande place dans mon cœur mais... amoureux? Non. Sauf que je ne savais pas non plus nécessairement ce que cela voulait dire. Et puis, de toutes les manières, je n'étais pas quelqu'un qui pouvait se mettre en couple. Je n'avais pas cette liberté là. La seule chose dont j'étais certains c'était que ce genre de paroles ne m'avaient jamais jusque là provoqué ce genre de réactions. Ce genre de paroles légèrement mielleuses, j'avais tellement l'habitude d'être celui qui les sert que cela ne me faisait pas grand chose en général. Alors pourquoi quand ces mots sortait de ces lèvres, j'avais la putain d'impression d'être une adolescente devant un drama à la scène qui faisait grincer des dents. S'il te plait. Calme toi. Je ne voulais pas qu'il me prenne pour un timbré. Même si c'était peut-être déjà fait depuis longtemps. Mes mains avaient glissés le long de ses avant-bras, et j'essayais de trouver une réponse à mes questions sur son visage. Mais, je n'avais jamais été doué pour interpréter le visage de Dewei. Il était une grande énigme pour moi. Et c'était sans doute pour ça que l'on avait commencé à parler. Parce que je ne pouvais pas vraiment deviner quoi que ce soit sur lui. J'avais tendance à voir facilement au travers des gens, même si je n'avais pas été très loin dans mes études. Les gens, c'est ce que je connaissais le mieux. Je détournais les yeux, subitement gêné, les joues légèrement rougies... Mais je n'étais jamais gêné avec lui, je ne rougissais pas, avec personne.

-"Évite de formuler tes pensées dans ce genre de manières, c'est assez perturbant. T'es vraiment bizarre aujourd'hui."

Et merde... je venais d'admettre que cela me faisait de l'effet... Oh et puis qu'est-ce que j'y pouvais si j'avais franchement l'impression que des extra-terrestres étaient venus enlever mon manager pour le remplacer par un inconnu.

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Ce message a été posté Lun 6 Fév - 0:09
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Dewei & Fu Hai


Tenue ━ C'était le bordel dans sa tête. Il ne fallait pas tenter de comprendre quoi que ce soit dans l'enchaînement de ses réactions. Dewei lui-même n'y voyait aucune suite logique. Il ne voyait que cet unique fil rouge, ce simple petit détail qu'il n'avait confié pour l'instant à personne et qui n'était autre que ses véritables sentiments à l'égard de Fu Hai. Allez comprendre. Il pouvait bien continuer à n'être que son manager, mais cette journée avait été la journée de trop pour Dewei. Il ne voyait que ça.

Et tant pis. S'il voulait se libérer un peu du poids de ce secret, il devra le faire qu'en partie. Fu Hai l'avait dit clairement, se mettre en couple n'était pas dans ses plans, du moins pas tant qu'il était encore rongé par la maladie. Après tout... Il le disait si bien... il pouvait mourir demain. Dewei détestait vraiment cette hypothèse. Il pourrait de nouveau fracasser sa main s'il se torturait psychologiquement avec cette unique pensée. Elle le rendait malade. Et profondément triste. Voilà. A tomber amoureux de Fu Hai, il était devenu sensible. Lui qui était toujours très refermé, et qui ne laissait rien paraître de ses émotions, sûr que ce devait faire très très bizarre de le voir d'un coup se montrer aussi tactile et aussi soucieux, du point de vue de Fu Hai.

C'est que Dewei ne pouvait plus vraiment tout garder pour lui. Il fallait qu'il libère du leste. De façon à ce que ça pèse moins sur ses épaules. Il avait tenté de rassurer Fu Hai, bien que surpris par ce câlin soudain et complètement électrifié par les moindres gestes du jeune chinois. Son coeur avait du mal à s'en remettre. Le comportement de Fu Hai ne l'avait pas aidé. Et il avait lâché une bombe. Du moins c'est l'impression qu'il en avait en voyant que le terrain devenait extrêmement glissant à peine avait-il dit qu'il ne voulait pas le perdre.

Il n'y avait qu'à voir la tête de Fu Hai. Dewei avait la sensation que le garçon comprenait ses paroles dans tous les sens possibles et surtout un sens en particulier qu'il avait vraiment du mal à imaginer possible. D'un coup, Dewei n'avait plus envie de parler, comme si à l'instant où il ouvrirait la bouche, il parlerait trop vite, et lâcherait une nouvelle bombe, son unique secret. Ses muscles se crispèrent. Tout en lui s'était tendu d'un coup. Qu'est-ce qu'il avait voulu dire ? Qu'il ne pourrait pas supporter sa perte simplement... Oui voilà, juste ça... Rien de plus... pas de sous-entendu. Dans sa tête, Dewei cogitait à cent à l'heure pour trouver une faille, une échappatoire, une branche à laquelle se rattraper pour ne pas tomber.

Et le mot fut lâché. Fu Hai le trouvait bizarre... Merde... Dewei fut plus que tendu et nerveux... C'était incontrôlable. Il cogitait encore à toute vitesse, espérant vraiment trouver une issue. Mais il avait été beaucoup trop sincère... Et en même temps pas assez clair... La mauvaise serait d'expliquer... mais non.... A moins que Fu Hai n'insiste... mais il en doutait.

- Ce que je veux dire ? Rien de plus que ce que ça signifie. Que je tiens suffisamment à toi pour ne pas avoir envie de te voir mourir. C'est tout. Allez. Te prends pas plus la tête. Il lui tapota doucement l'épaule, avant de remettre sa main blessée correctement en écharpe.  


- Et je pense qu'une bonne nuit de sommeil me fera du bien. Elle a été trop mouvementée cette journée... avait-il ajouté juste après, justifiant sa bizarrerie sur le simple fait d'être épuisé. Il n'avait pas tellement le choix non plus. Il n'avait pas envie de paraître encore plus bizarre aux yeux de Fu Hai, en lui disant ses sentiments comme ça de but en blanc.

Il alla à la cuisine se prendre un verre d'eau fraîche et puis il demanda soudainement :
- Tu pourrais me filer un Tshirt ou de quoi me mettre pour dormir ? Je pense que je vais pas tarder... Il rinça le verre et le rangea à côté de l'évier avant de revenir dans le salon et comme ayant subitement une illumination :
- Ah... Faudra aussi une brosse à dent... Si tu as... Il se râcla un peu la gorge. Que c'était embêtant de ne pas avoir ses affaires.... Franchement, il se demandait vraiment pourquoi il ne ferai pas mieux de proposer de rentrer chez lui. Il avait envie de filer dans la chambre qui lui serait dédiée pour cette nuit, là de suite...

Fuir... Finalement il n'était doué que pour ça... Si Fu Hai le mettait au pied du mur, sûr qu'il ne saurait pas quoi faire, à part générer une situation plus qu'embarrassante. Et pas simplement pour lui. Pour tous les deux, ce serait juste... la pire situation possible...

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Ce message a été posté Mer 8 Fév - 12:29
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Dewei & Fu Hai


Outfit ━ Je crois qu'on s'amusait à tourner autour du pot. Enfin, s'amuser n'était pas le bon mot. On l'évitait de manière presque consciente. Parce qu'il ne fallait pas brisé cet équilibre que l'on avait construit, parce que voir au delà de notre amitié, en direction d'un inconnu que je ne permettais pas d'arriver, c'était devenu beaucoup trop effrayant. Parce que concrètement, je ne pouvais pas voir au delà de ce qu'on avait déjà. Pas que je ne le voulais pas, pas que je ne l'ai pas imaginé à un moment, fantasmer sur un corps de rêve n'avait rien d'interdit mais, c'était uniquement au début, quand on ne se connaissait pas. Depuis un certains temps maintenant, je ne voyais plus ça comme ça. Et de toutes les manières, je ne savais pas construire quelque chose de sérieux. En plus du fait que je risquais de mourir dans peu de temps, je n'avais jamais réussit à être fidèle dans les quelques relations amoureuses un peu plus stable que j'avais eut précédemment dans ma vie. Je ne voulais briser le coeur de personne. Et encore moins le sien. Alors, je fermais les yeux, les oreilles, je faisais exprès de ne pas comprendre ou alors je ne comprenais vraiment pas parce que je ne voyais pas comment cela pouvait être possible. Dewei aimait les femmes non? Enfin... c'est ce que j'avais toujours crus. Est-ce que j'avais loupé quelque chose? Est-ce que j'étais passé à côté d'une information cruciale? Parce que je ne voulais pas perdre Dewei. Je ne le voulais pas et, en même temps, je ne savais pas ce que je ferais si jamais j'apprenais la vérité. Le repousser, l'accepter? Je n'en avais aucune idée, je ne m'étais jamais poser la question. Peut-être d'ailleurs que je devrais commencer à le faire. Peut-être? Mais, je n'en avais pas envie. Est-ce que je devais vraiment le faire? Peut-être que je me faisais des idées, sans doute même. Peut-être qu'il fallait mieux s'arrêter là pour aujourd'hui, peut-être qu'il fallait mieux laisser les esprits se reposer et calmer les ardeurs. Il fallait que l'on retrouve tous les deux notre calme. Il le fallait vraiment. J'étais lessivé. On était seulement dans l'après-midi mais, lui comme moi, avions envie de dormir. Peut-être aussi que c'était parce que nous n'avions pas déjeuner. J'haussais la tête à ses demandes, le regardais s'éloigner dans la cuisine. J’acquiesçais avant de me rendre dans ma chambre pour prendre un t-shirt à moi et aller lui chercher une brosse à dent propre. J'en avais toujours d'avance heureusement. Je retournais dans la cuisine, déposais l'ensemble sur le comptoir et ouvrait mon frigo pour sortir des restes de riz, des blancs de poulets à faire cuire. J'attrapais des oignons, des poivrons et quelques pousses de soja. Je commençais à découper le tout silencieusement avant de finalement ajouter.

-"Avant d'aller te coucher. Mange. Il te faut des forces pour guérir. Et manquer un repas n'est pas une bonne chose."

Malgré mes régimes, je ne manquais jamais un repas. C'était une question d'équilibre biologique. Même si je mangeais peu, je mangeais tout de même. Je découpais les légumes, faisais chauffer une poêle avec de l'huile pour les faire revenir, sans oublier un peu de sauce soja pour y ajouter du goût. Les blancs de poulet cuisaient doucement et le riz réchauffait au micro-onde. Je sortais des assiettes, les posaient sur le comptoir avec deux paires de baguettes et quand tout fut prêt, je les posais en face de nous. A vrai dire, je ne lui laissais pas vraiment le choix, il avait intérêt à manger. Tout un coup, je me rendis compte d'un léger, possible handicap.

-"Tu peux attraper une paire de baguette? Ou une cuillère? Parce que sinon, je veux bien faire la maman oiseau tu sais."

Je n'allais quand même pas le laisser comme ça devant la nourriture sans qu'il ne puisse rien attraper. Entre temps, je mettais un peu de riz et de légumes dans ma bouche, histoire de contenter un minimum mon estomac. Cela me faisait sourire de le voir comme ça. Sourire parce que pour une fois, c'était lui qui pouvait avoir besoin de moi et non l'inverse. J'aurais préféré qu'il ne se blesse pas mais, autant en profiter puisque cela était déjà arrivé non? Oui, j'étais un peu cruel. Je reprenais un peu de nourriture avant d'ajouter sans vraiment le regarder.

-"Dis! Tu sais que je ne veux pas te perdre non plus? Même si je suis un gros connard, même si je passe mon temps à te provoquer. T'es... t'es un peu la seule personne sur qui je peux vraiment compter. T'es un peu le seul à qui j'ose montrer mes faiblesses et mes mauvais côtés. Tu... bref..."

Je ne voulais pas le regarder en disant ça parce que même si j'étais quelqu'un d'affectueux, je ne faisais pas ce genre de déclaration. Jamais. Je m'arrêtais là. Parce que c'était le plus simple, la manière la plus facile de lui dire ce que moi je ressentais. Cette journée, c'était comme si nous passions notre temps à explorer la pente glissante de la vérité et du fond de notre pensée. Peut-être qu'il fallait qu'on s'arrête maintenant? Peut-être...

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Ce message a été posté Jeu 9 Fév - 15:57
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Tenue ━ Il avait achevé la conversation. Du moins il le pensait. Tout comme il pensait qu'il pourrait finir tout seul dans la chambre là, loin de Fu Hai pour remettre de l'ordre dans sa tête, pour ne penser à rien, et pour ne pas finir par craquer et s'empêtrer dans une situation difficile à gérer. Ses nerfs avaient eu assez dans la journée. Alors il avait demandé de quoi s'habiller pour dormir et une brosse à dent. Il voulait filer, fuir, s'échapper.... Mais à croire que le Karma n'en avait pas envie... Fu Hai lui conseillait de manger. Manger... il n'avait pas faim. C'était l'après-midi, il ne faisait pas nuit, il voulait juste être tout seul un moment, et on lui recommande de manger. Affronter de nouveau le regard de Fu Hai. Devoir faire avec sa présence devant lui encore un peu... Vivement la fin du repas. Dewei sentait qu'il n'en sera pas autrement. Que Fu Hai même ne le lui en laissait pas le choix.

Il le regarda couper les légumes et préparer un repas. Le voir employer un couteau le stressait un peu. Et s'il se coupait ? Bordel, il fallait qu'il se calme vraiment pour de bon. Il s'était même détourné pour penser à autre chose. De sa main libre il aida tout de même à tout étaler sur la table. Et puis une fois assis en face de Fu Hai, il saisit la cuillère de sa main qui avait été épargnée par sa crise de nerf. Imaginer Fu Hai lui donner à manger l'aurait mit un peu mal à l'aise il faut dire, alors il avait par le geste montré à Fu Hai qu'il pouvait tout de même se débrouiller tout seul... un peu. Foutu bol qui reste pas à sa place. De toute façon, il n'a pas faim, alors après deux cuillères de riz où il s'est sentit profondément pas doué de sa main gauche pour manger, il abandonna, se contentant de remuer son riz du bout de la cuillère.
Non vraiment, il ne peut pas le demander à Fu Hai....
Au pire, il le remarquera tout seul....
Ah même l'imaginer prendre l'initiative n'allait pas l'aider du tout...
Dewei tenta tant bien que mal de chasser toutes ces pensées qui le troublaient avant d'en être totalement libéré par la voix de Fu Hai qui lui disait que lui non plus n'avait pas envie de le perdre....

Dewei le regardait avec une légère surprise non dissimulée. Eux qui se détestaient tant, pour finalement être proche, voilà maintenant à un stade qu'il n'aurait jamais imaginé -en dehors de ses sentiments bien sûr. Surtout entendre ces mots venant de Fu Hai... Jamais il ne l'aurait imaginé. Ceci dit, il y a bien des choses qui ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd. Alors comme ça, il a pour pas mal de choses fait exprès pour le provoquer.... Il s'en était douté pour certaines d'entres elles, mais l'entendre de la bouche de Fu Hai provoquait quelque chose chez lui qui lui donnait envie de lui faire payer gentiment...

But en blanc, sans aucune transition, sans même dire quoi que ce soit par rapport à ces jolies paroles qui lui faisaient plaisir dans le fond, il poussa son bol vers Fu Ha et lui tendit sa cuillère :
- Aide moi à manger. J'y arrive pas de la main gauche. Et ma main droite ne me permet pas de tenir le bol. Il aurait pu se débrouiller, trouver une magouille. Mais il était finalement très très bien de pouvoir abuser un peu de la présence de Fu Hai.

- Tu m'aideras à m'habiller tout à l'heure ? Ca va être encore compliqué ça aussi je crois... Tant pis pour la pente glissante. Tant pis pour tout le reste. Apprendre que Fu Hai s'est pas mal amusé exprès à le faire tourner en bourrique, lui donnait envie de le faire un peu à son tour, et d'user d'un très très bon prétexte. Et puis allez, c'était tentant. Trop tentant peut être....

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Ce message a été posté Ven 10 Fév - 13:05
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Dewei & Fu Hai


Outfit ━ J'étais juste content de pouvoir m'occuper de lui, de pouvoir pour une foi être celui qui avait la main mise sur la situation. Cela l'amusait. J'avais plutôt l'habitude d'être en situation d'infériorité par rapport à mon manager. Parce qu'il fallait bien l'admettre, Dewei était un individu remarquable et dans les premiers temps de notre rencontre, il s'était bien amusé à me faire sentir que je ne valais pas grand chose par rapport à lui. Cela s'était estompé depuis le temps mais, de temps en temps, je m'en souvenais et cela me donnait envie de grogner. La vérité c'est que je lui avais rendu la monnaie de sa pièce moi aussi mais, j'étais quelqu'un d'assez... rancunier. Cela ressortait dans ma mémoire et je devenais un peu mauvais. Alors, je comptais bien profiter de la situation actuelle pour faire disparaître ces rancunes anciennes. Bon, j'étais loin de me douter que cela pouvait à un moment ou à un autre se retourner contre moi. Puisqu'il voulait mon aide, j'allais en profiter. Je rapprochais mon tabouret du sien, histoire que cela soit plus simple pour moi. J'avalais un peu de riz, de légumes et de viande avant de me lancer dans l'opération petit oisillon a besoin qu'on lui donne la béquée de Dewei. J'attrapai ses baguettes et sa cuillère avant de scooper du riz, mettre des légumes et un peu de viande dessus avant de le lui fourrer dans sa bouche. J'appuyais mon visage contre mon avant-bras en le fixant entrain de manger avec un grand sourire pendu aux lèvres. Jusqu'à ce que je réfléchisse à la partie de l'aider à s'habiller. Sérieusement? Il fallait vraiment que je fasse ça? Subitement, ma bouche se sentait un peu sèche, j'étais stupidement nerveux. Pourquoi? Parce que que je sois à moitié voir totalement à poil, cela était déjà arrivé. Mais, concrètement, je n'avais jamais vu Dewei même torse nu. Je savais qu'il devait être bien foutu, déjà parce qu'il en avait la figure et ensuite parce que j'étais assez tactile et que résultat, j'avais déjà palpé ses muscles. Je prenais le temps de me nourrir et d'avaler un peu d'eau, histoire d'éviter de montrer quoi que ce soit avant de me concentrer sur lui. Je recommençais le même manège. Mais décidé à continuer à l'ennuyer un peu, je me lançais dans un autre jeu. Le petit avion.

-"Attention bébé! Maman fait voler l'avion à destination de Shanghai. Vooouummm, Vouummmm. Et hop il atterrit."

J'éclatais d'un rire bienveillant et honnête tandis que je continuais de contempler son visage. C'était idiot, je ne m'en rendais même pas compte, je le faisais naturellement. Le repas continuait dans cette ambiance gamin et bonne enfant tandis que j'appréhendais secrètement la seconde partie de la soirée. Pas sur que je sois vraiment prêt à faire ça. Mais, je m'étais jeté tout seul dans la gueule du loup. Reculer maintenant, ce serait contre mes propres principes. Une fois que nous avions finit de manger, je me mis à faire la vaisselle, comme pour repousser la suite. J'aurais pu laisser ça jusqu'à demain ou plus tard dans la journée mais non. Sauf que la vaisselle n'était pas éternelle et que finalement, il fallait bien se rendre à l'évidence, fallait que j'arrête d'agir comme un con. Je n'arrivais même pas à comprendre pourquoi cela me stressait. Pas comme si j'avais jamais vu de mec à poil ou à moitié nu. Je lui fis signe de me suivre jusqu'à la chambre d'amis. Heureusement que les draps étaient déjà mis, c'était ça en moins. Je le laissais enlever sa veste et soupirait.

-"Allez viens, je vais t'enlever les boutons."


Mes mains glissèrent jusqu'à sa chemine et je la tirais de son pantalon avant de commencer à la détacher. Le tissu était particulièrement doux. Mes yeux faisaient absolument tout pour éviter de s'attarder sur la peau et les muscles qui commençaient à se dévoiler. Ok, chemise faite, bouton du pantalon, deuxième étape à réaliser. Mes mains se dépêchèrent d'enlever ce putain de bouton un petit peu plus bas avant que je recule. Et merde, c'est ce que je craignais, il était encore plus attirant à moitié désapé. Mes yeux se perdirent un instant sur ce que je pouvais voir de son torse avant de subitement s'en détacher pour fixer un point quelconque dans la pièce. Pourquoi? Pourquoi est-ce qu'il me faisait de l'effet comme ça. Pourquoi est-ce que je n'arrivais pas à agir comme si il était n'importe qui d'autre? Tout simplement parce que c'était Dewei et pas n'importe qui. Ce n'était pas quelqu'un d'autre. Je me mordis la lèvre, tournait la tête en direction de la porte, geste inconscient de mon envie de m'évader. Je passais une main dans mon cou avant de finalement relever mes yeux jusqu'aux siens, espérant sincèrement que la rougeur qui devait être apparut sur mes joues ne se voyait pas trop.

-"Tu... tu n'as pas besoin de moi pour aller te laver j'imagine? Ou pour finir d'enlever tes vêtements? Sinon, je sors."

Putain... pourquoi est-ce que je m'étais mis à bégayer. Franchement... Je tirais inconsciemment sur le col de mon t-shirt. J'avais chaud. C'était stupide, complètement débile. Mais qu'est-ce qui me prenait à la fin?

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Ce message a été posté Ven 10 Fév - 18:17
'Cause you're not the only one.
Dewei & Fu Hai


Tenue ━  A quels moment Fu Hai l'avait-il cherché ? Outre quand il le draguait ouvertement, et peut-être ceux où il le mettait sur les nerfs... Même si pour ces derniers il avait des doutes. Serait-il seulement capable de faire une telle chose ? Et si c'est le cas, l'avait-il cherché ce matin ? Dewei décida de ne pas se prendre plus la tête que ça. Il chassa toutes ces interrogations et décida de profiter d'être chez Fu Hai et avec lui pour bénéficier de son aide précieuse, dans un premier temps pour manger, dans un second pour s'habiller.

Le terrain était devenu plus glissant qu'il ne l'aurait voulu. Il avait mis un terme à la discussion qui pouvait le conduire à parler de ce qu'il gardait secret depuis longtemps, mais finalement ne cherchait-il pas à se retrouver coincé, en cherchant volontairement l'aide de Fu Hai ? C'était comme si soudainement, Dewei avait fait fi des possibles conséquences, et des possibles risques qu'il prenait. Ces risques, il les connaissaient très bien. Mais présentement, Dewei s'en fichait. Savoir que Fu Hai l'avait provoqué, cherché exprès, lui donnait une envie soudaine de le "punir" pour ça. Si l'aider à manger pouvait être considéré comme une punition...

Il n'y avait qu'à voir comment Fu Hai lui donnait les cuillérées de riz et de légumes. Il y prenait vraiment trop goût. Comme si c'était un jeu. A se demander si c'était une punition trop gentille et surtout si Fu Hai se doutait du petit jeu de son manager... Quand Fu Hai fit comme une maman avec son gamin, à faire l'avion avec la cuillère, Dewei resta impassible. Il avait juste haussé un sourcil. Sérieusement ? Non mais déjà qu'il s'était senti mal à l'aise et stupide à lui demander de l'aider, là, c'était juste pas possible, ou envisageable... Il soupira, prenant sur lui et mangea malgré tout. Il pria intérieurement pour que Fu Hai ne recommence pas, mais apparemment ses pensées n'atteignaient pas du tout le jeune chinois qui avait recommencé plusieurs fois ce genre de mouvement idiot.

Alors, Dewei commença à se dire qu'il ferait mieux de corser les choses pour s'habiller. Il savait très bien dans quelle situation ça allait les mettre tous les deux. Et quelque part, il avait sentit que Fu Hai n'était pas prêt d'être à l'aise. Une petite victoire donc pour Dewei.... Il le suivit jusque la chambre d'amis, et non sans faire une grimace, retira sa veste, d'un geste moins rapide que d'habitude. Il retira ce qui maintenait sa main toujours maintenue dans une attèle, en écharpe.

Il allait commencer à défaire sa chemise, mais décidément, sa main gauche n'était pas du tout douée pour ça. Il laissa Fu Hai du coup s'approcher, et lui défaire les boutons de chemise un par un. Dewei ne le lâchait pas des yeux. Il y avait un truc dans ce moment. Il ne saurait trop dire quoi.... Il avait très bien compris ce que lui ressentait pour Fu Hai, mais voir Fu Hai rougir... Non ça il ne l'avait jamais vu. C'était comme s'il y avait quelque chose que Fu Hai aussi lui cachait... C'était aussi comme si Fu Hai, après avoir défait tous les boutons possibles cherchait à partir aussi vite qu'il était venu. L'embarras se lisait sur son visage et sur son comportement.

Il retira sa chemise bien que Fu Hai soit encore là. Après tout, Dewei savait très bien que Fu Hai avait déjà couché plus d'une fois avec des inconnus, donc ce n'était pas comme s'il n'avait jamais vu un mec à poil. Mais c'était assez amusant de le voir gêné. Du moins ça réconfortait cette part de lui même rancunière qui savait que parfois Fu Hai l'avait volontairement poussé à bout. Il fit mine de tenter d'enfiler le T-shirt pour mieux abandonner avant de changer de pantalon. Il épargnera Fu Hai au moins de le voir se balader en calçon... Il n'était pas non plus si... Cruel ? Quoi que, ce n'était pas comme si Fu Hai ne l'avait pas été en se balladant toute la matinée en boxer devant lui....

- Bon... Je ferai sans T-Shirt cette fois.... Une vraie plaie cette main... et pas juste au sens propre.

L'aider à se laver ? Dewei n'y avait même pas pensé. Comme quoi parfois... un petit sourire s'était dessiné sur son visage. Il s'était du coup avancé vers Fu Hai comme pour l'empêcher de sortir trop vite de la pièce :
- Tu serais vraiment prêt à m'aider à me laver ??? Enfin je veux dire... Rien que les cheveux par exemple ? Non parce qu'après, je peux me débrouiller d'une main, pour les dents tout ça... mais les cheveux.... Ah non c'était devenu trop comique... Bien que ce soit la vérité que se laver les cheveux d'une main ne soit pas pratique... Surtout qu'il se voyait mal de retirer l'attèle pour le moment. Vu l'état de sa pauvre main droite, il préférait la garder bien maintenue pour le moment.

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Ce message a été posté Mar 14 Fév - 23:24
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Dewei & Fu Hai


Outfit ━ Connard, j'avais envie de lui hurler de me laisser m'en aller. Mais en même temps, j'étais celui qui lui avait proposé mon aide. Est-ce que je le regrettais? Oui. Parce que je ne comprenais pas ce qui m'arrivais. J'agissais comme une adolescente en émois. Et ce n'était pas du tout mon genre. Pourquoi est-ce que j'étais incapable de regarder son corps? De soutenir son regard? Pourquoi est-ce qu'il enlevait son T-Shirt? Il pouvait pas attendre que je m'en aille! Je jetais un petit coup d’œil dans sa direction, mes yeux passant sur ses muscles dessinés, putain d'abdos. Il fallait que je lui demande ce qu'il faisait comme sport déjà. Je le regardais finalement, essayant de calmer les battements de mon cœur. Cela aurait été n'importe qui d'autre, je me serais directement jeté à son cou. Mais je ne pouvais pas. Pas Dewei. Je me sentais franchement décalé, complètement à côté de la plaque sur la situation. Je me sentais totalement hors de propos. Pourquoi est-ce qu'il se rapprochait encore. Trop. Je ne voulais pas que ça continue comme ça. Je voulais arrêter de perdre mes moyens. Cela en devenais franchement ridicule. Je ne savais pas quoi faire. L'aider à se laver les cheveux? Il ne pouvait pas le faire plus tard par hasard? Parce que j'avais franchement besoin de me remettre de mes émotions d'aujourd'hui. J'haussais un sourcil, essayant d'éviter de reculer parce que se serait me trahir encore plus que je ne le faisais déjà. M'enfin, me trahir de quoi. Je tendais la main pour mettre un peu de distance entre nous deux, ma paume contre son torse. Mes lèvres était totalement sèches et machinalement je passais ma langue dessus pour essayer de me sentir mieux. Je n'étais pas du tout entrain de le toucher. De toutes les manières, j'avais absolument besoin de mettre un peu de distance, ou d'en maintenir un peu. Simplement pour réussir à penser un peu mieux. Juste un peu. Mes yeux ne savaient toujours pas où se poser. Je cherchais simplement un moyen de m'échapper sans avoir l'air trop étrange. Je me sentais particulièrement idiot. Et je détestais cette sensation plus que tout. C'était ce que Dewei m'avait ressentir les premières fois que l'on s'était rencontré. Que je n'étais rien d'autre qu'un imbécile.

-"Tu... tu n'as pas besoin de te laver les cheveux maintenant non? Ca peut attendre non?"

Sérieusement... qui se lavait les cheveux en plein milieu d'après midi? En plus ils n'avaient pas l'air si sale que ça. Alors pourquoi est-ce qu'il voulait les laver cet imbécile. A vrai dire, j'aurais donné n'importe quoi pour que ma sœur rentre à la maison et qu'il entende la porte pour se décaler. De toutes les manières, cela m'aurait donné une excuse pour m'enfuir de cette pièce. Putain, j'étais entrain de me faire prendre au piège dans mon propre appartement.

-"Recule. S'il te plait!"

Je ne voulais pas le blesser d'avantage en le poussant et je ne voulais pas non plus le vexer. On s'était suffisamment engueuler pour aujourd'hui. Alors, je restais coincé comme un imbécile. C'était vraiment frustrant.

-"Ca devient étouffant comme situation."

Avoir le cœur qui bat à la chamade, tenter absolument d'éviter de croiser son regard, rougir comme si j'étais une gamine. Faut que je me calme.

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